Afrique Mon Afrique :

David DIOP est un poète Africain (un fils d’une mère Camerounaise et d’un père Sénégalais ) , il a vécu toute sa vie entre la France et les pays natals de ces parents . Il a essayer de lutter et exprimer sa passion pour l’Afrique à travers ses manuscrites, mais malheureusement il a perdu la majorités de ces recueils lors du Crash d’avion en retournant de Guinée . Malgré sa disparition soudaine, Diop a été considéré toujours comme un poète engagé qui mettait son talent pour la poésie au service de la lutte anticolonialiste et de la libération des peuples africains. Sa poésie met en scène ses convictions politiques et intellectuelles. A ces grands hommes comme Senghor, Damas ou Césaire, nous pouvons dès lors associer David DIOP, qui, comme eux, a su se révolter contre le colonialisme et contre ses méfaits multiples.
David Diop a fait parti du mouvement de la négritude, apparu dans l'entre-deux-guerres. Ce mouvement a pour but de valoriser la culture noire, rassemble des Noirs francophones de tous les horizons du monde, ainsi que des intellectuels français, notamment Sartre. Celui-ci définit alors la négritude comme : « la négation de l'homme noir ». D'après Senghor, la négritude et « l'ensemble des valeurs culturelles de l'Afrique noire ». Pour Césaire, « ce mot désigne en premier lieu le rejet. Le rejet de l'assimilation culturelle; le rejet d'une certaine image du Noir paisible, incapable de construire une civilisation. »

Dans son poème « Afrique mon Afrique » ; L'auteur s'adressait directement à l'Afrique, c'est une personnification. L'auteur la regrette tellement qu'il répète son nom quatre fois en début de poème. A partir de là David Diop montrait les souffrances des Noirs dues à l'esclavage. Avec un rythme rapide, il enchaînait des vers 8 à 11 les mots qui décrivent le quotidien des esclaves, passant du « sang » à la « sueur », au « travail » et enfin à « l'esclavage », tous ces mots étant répétés une fois pour leur donner plus de force (anaphore). L'auteur continuait par la suite à interpeller l'Afrique (« Afrique dis-moi Afrique » v. 12), de la faire réagir sur les souffrances de ses enfants. En effet à la fin du poème c'est l'Afrique qui répond. Elle se compare à travers une métaphore à « un arbre robuste et jeune » (v.17) « qui repousse patiemment obstinément » (v.22) et qui donne au peuple noir un espoir de « liberté » (v. 24).