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Cadim China and India Real Estate

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Submitted By iam010
Words 1272
Pages 6
Question 2:
L'objectif étant d'opter pour le pays où la CADIM peut investir pour le long terme, la firme adopte une méthode très rationnelle pour l'évaluation de l'attractivité du pays tout en pesant le risque inhérent. La méthode est basée sur l'examen des agrégats économiques, la stabilité de la monnaie locale, la démographie, les habitudes de consommation de la population et les besoins du marché de l'immobilier local dans l'optique de déterminer si l'attractivité et le potentiel du retour sur investissement du pays compensaient les risques qu'il comporte.
Cette approche est très rationnelle dans la mesure ou elle considère des données mesurables et permet de comparer les pays sur la même base. Les résultats de l'évaluation seront cohérents peu importe l'évaluateur, ce qui ne laisse pas place à la subjectivité.
Toutefois, il se trouve que cette approche est incomplète et ignore des aspects, autres qu’économiques ou démographiques, et qui sont tout aussi importants à la prise de décision d'investissement. Tout d'abord, les infrastructures doivent être regardées dans le cadre de l'examen de l'attractivité du pays. Par exemple, L'analyse de l'infrastructure de l'Inde donne qu'elle est vieillissante et ne peut composer avec la croissance économique rapide du pays; ce qui pourrait être à l'origine de coûts cachés pour la CADIM.
La Culture est un autre aspect et qui n'est d'ailleurs pas des moindres. La distance culturelle, définie par Brouthers (2002) comme étant «la différence entre les caractéristiques culturelles des pays d'origine et d'accueil», doit aussi être considérée pour la prise de décision investissement. Par exemple, il serait plus facile à la CADIM d'investir en Inde ou la distance culturelle est moindre en raison de l'influence occidentale exercée par les Britanniques dans l'Inde coloniale.
Il serait judicieux de prendre en compte aussi la concurrence locale puisque l'intensité de cette concurrence conditionne les marges de profits et la part de marché. La forte demande des chambres d'hôtel en Inde pourrait traduire la faible concurrence et par conséquent une bonne occasion pour la CADIM à exploiter.
En définitive, suivant l'approche de la CADIM qui ne prend en compte que les agrégats économiques et démographiques et les comportements des consommateurs, l'Inde pourrait sembler moins attrayante que la chine à cause de son économie instable, l'inflation, son infrastructure vétuste et son système politique fragmenté. Cependant, les rendements possibles grâce à sa population, la demande, le pouvoir d'achat et les similitudes culturelles peuvent contrebalancer les risques.

Question 3:
Dans un passé pas si lointain, le dragon chinois et le tigre indien étaient de simples symboles dans l'imaginaire populaire. Les dernières décennies ont apporté des changements profonds dans le rapport de forces économiques qui a déjà de changé radicalement . Beaucoup avanceront que l'appellation "marchés émergements" ne peut être plus utilisée, car nombreux sont les marchés émergents qui ont déjà "émergé" et sont bientôt prêts pour un ajustement de statut. Choix des mots de côté, les marchés émergents, et plus spécifiquement l'Inde et la chine, sont devenus des acteurs à part entière dans l'économie mondiale. Alors que la croissance a ralenti aux États-Unis et en Europe, il est essentiel pour les investisseurs tels que la CADIM de comprendre les opportunités et les défis que ces marchés offrent et de mettre en œuvre des stratégies efficaces de développement des affaires.
Considérant à quel point ces régions géographiques sont vastes, il y a une grande différence en termes de climat d'affaires général et de potentiel de croissance. Quelles sont donc les facteurs clé que les investisseurs tel que la CADIM doivent considérer pour investir en Chine ou en Inde?

Question 3.1
Avec une population de plus de 1 milliard et une prévision de taux de croissance du PIB de 5,9% comparativement à la moyenne des pays de l'OCDE de 2,8%[1] , l'Inde se présente comme l'un des principaux bénéficiaires de la mondialisation de l'immobilier. La CADIM en prenant la décision d'investir en Inde ne doit pas seulement considérer les indicateurs qui annoncent une économie en plein essor, mais aussi les conditions démographiques favorables du pays, le grand bassin de main-d'œuvre qualifiée ainsi que les politiques macroéconomiques libéralisées[2].
L'Inde est l’arrière-guichet (back-office) du monde. En effet, le pays et la destination de choix pour les délocalisations ou l'externalisation des services, notamment les technologies de l'information, chose qui stimule la demande sur le marché de l'immobilier de bureaux d'où la prévision de croissance pour les bureaux de "classe A" de 30% par année sur les prochains dix ans selon l'étude de cas. La hausse des revenus et la classe moyenne grandissante combinées à la forte croissance démographique et l'augmentation du nombre des ménages (exhibit 7) conduiront à une demande en immobilier résidentiel et hôtelier plus importante.
Cependant, cela ne signifie pas que l'investissement dans l'immobilier indien est sans risque. Quoique la situation économique générale soit très positive et annonce la hausse rapide des prix de l'immobilier au cours des années à venir, le marché indien de l'immobilier court le risque d'une correction des prix de la même manière qu'à la fin des années 1990. La CADIM doit donc prendre ce risque en considération et assurer un suivi étroit quant aux tendances du marché. Aussi, les besoins des consommateurs indiens sont très différents de ceux des marchés développés et l'élasticité de la demande est très grande comme le montre la figure 8 (exhebit 8). La CADIM doit donc faire des recherches approfondies sur le marché indien sensible aux prix avant de lancer un produit immobilier spécifique.
S'agissant de l'indice de perception de corruption, l'Inde est au même rang que la chine. En effet, les fonctionnaires dans les deux pays ont la réputation d'exiger des pots de vin pour réduire les délais de traitement. Ce qui représente un risque qui menace le bon déroulement des opérations de la CADIM.

Question 3.2
Au même titre que l'Inde la chine connait une croissance économique et démographique accélérées. Elle est tout aussi alléchante comme cible pour les investissements en immobilier. En plus, les flux migratoires des régions rurales vers les villes font que le taux d'urbanisation soit soutenu, et avec cela vient une forte demande des logements afin d'accommoder les nouveaux arrivants en ville.
Bien que le modèle politique chinois ne soit pas très démocratique, le climat est très propice pour l'activité économique et les investissements étrangers. Le gouvernement encourage l'investissement et l'esprit d'entreprise est présent dans la société chinoise. De surcroit, l'infrastructure remarquable augmente la chance de succès d'un l'investissement immobilier.
En revanche, la chine souffert d'une prudence du gouvernement à l'égard de l'investissement étranger dans l'immobilier (des baux limités à 60 ans), l'incertitude quant à l'objectivité et l'impartialité du système juridique, l'opacité du système bancaire et financier, une forte inflation depuis 2006 du yuan (incertitude de prix de l'immobilier), la différence de langue et des pratiques commerciales en plus d'une possible instabilité sociale.

Bibliographie

DELOITTE (2013), China real estate investiment handbook, (dernière consultation le 24 novembre 2014), [en ligne], http://www.deloitte.com/assets/Dcom-China/Local%20Assets/Documents/Industries/Real%20estate/cn_re_reinvestmenthb2013_250713.pdf

HELMUT K. ANHEIER AND REGINA A. LIST (2013), The Governance Report 2013, Oxford University Press, (dernière consultation le 24 novembre 2014), [en ligne], http://www.governancereport.org/fileadmin/governancereport/2013/what_to_expect_downloads/GovRep2013-Factsheet_WEB.pdf

K.D. Brouthers (2002), Institutional, cultural and transaction cost influences on entry mode choice and performance, Journal of International Business
Studies 33 (2): p 203-221 , (dernière consultation le 24 novembre 2014), [en ligne], http://www.palgrave-journals.com/jibs/journal/v33/n2/pdf/8491013a.pdf

OCDE (2014), Perspectives économiques de l'OCDE, Vol. 2014/1, Éditions OCDE.
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[1] Perspectives économiques de l'OCDE (Mai 2014)
[2] ANHEIER, STANIG, et KAYSER, The Governance Report 2013

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