I. Les coûts historiques
1. Avantages
Selon l’article L123-18 du Code de Commerce, le coût historique est défini ainsi : « A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entreprise, les biens acquis à titre onéreux sont enregistrés à leur coût d’acquisition, les biens acquis à titre gratuit, à leur valeur estimée et les biens produits à leur coût de production. »
Un principe simple
Le principe comptable du coût historique est assez simple dans la mesure où il permet d’établir avec certitude le coût d’acquisition d’un bien par l’entreprise.
Un principe économique
Le coût historique se veut également économique puisque l’on ne doit pas procéder dans le temps à des modifications du prix sur la valeur inscrite au bilan.
Les opérations et les faits sont enregistrés au montant des liquidités versées ou reçues ou à la juste valeur qui leur a été attribuée au moment où ils ont été produits.
Une fois qu’il a été établi, le coût historique est maintenu dans les comptes tant que l’élément demeure.
Un principe fiable
La convention du coût historique possède la reconnaissance liée à sa longue application sur notre territoire.
Selon le principe du coût historique, les opérations et les faits sont enregistrés au montant des liquidités versées ou reçues ou à la juste valeur qui leur a été attribuée au moment où ils se sont produits. Une fois qu'on l'a établi, le coût historique est maintenu dans les comptes tant que l'élément demeure dans l'entité. Le coût historique n'est crédible que si l'on adopte le postulat de la continuité de l'exploitation de l'entité. Le grand avantage du coût historique sur toutes les autres bases d'évaluation est encore une fois sa fiabilité ; en effet, son utilisation aboutit assurément à des informations objectives et vérifiables.
Un principe cohérent et objectif
Le coût historique se définit comme le montant déboursé pour acquérir un actif ou le montant obtenu afin d’encourir une dette. Il a pour grand avantage d’être cohérent, c’est-à-dire de permettre une évaluation uniforme et temporellement stable bilan. Cette uniformité est donc assimilée à un caractère objectif puisqu’elle préserve l’unicité du processus. Cette stabilité temporelle permet une totale comptabilité et donc une intégration quasi naturelle à la classification monétaire.