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Dickens

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Pages 15
Trame verte et mobilité verte (tramway), dans une Stratégie verte à Constantine.
Dr.Benhassine Touam Nassira. Architecte Urbaniste. Maître de conférences (B). Département d’Architecture et d’Urbanisme, Université de Constantine.

Introduction Si les espaces verts rappellent les poumons de la ville, les voies de déplacement dessinent les artères qui l’irriguent. En tenant compte de l’échelle de l’homme, de son champ de perception visuelle et de la vitesse qui est un élément qui fait varier les perceptions, relier les espaces verts (trame verte) aux voies de déplacement verdoyées (mobilité verte), le système d’irrigation (coulée verte) serait écologique, naturel, esthétique et dynamique. Car humaniser une ville en y plantant des arbres, revient à améliorer la vie des citoyens en leur offrant un environnement de qualité. L’environnement, assimilant la trame verte, est un préalable de stratégies tirant ses essences du développement durable. Par sa stratégie, le projet urbain vise à une amélioration urbaine et une transformation du territoire durable. La Loi Algérienne 2007-06 du 13 mai 2007 relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts, dans l’article 2, ambitionne de faire de l'introduction des espaces verts, dans tout projet de construction, une obligation prise en charge par les études urbanistiques et architecturales publiques et privées. Néanmoins, la problématique de l’environnement et la question de trame verte et mobilité verte se posent avec acuité à Constantine. En mettant en rapport les considérations théoriques, analytiques et la réalité du terrain, nous participons avec un projet urbain stratégique vert se rapportant à la réorganisation territoriale de Constantine. - Comment concilier les citoyens avec leur ville, à partir de l’alliance trame verte, mobilité verte? - Est-ce que le futur tramway prévu pour Constantine sera inscrit dans une mobilité verte? I. Stratégie verte reliant trame verte et mobilité verte: Approche théorique Par la couleur verte, l’espace vert est symbolique en référence à la nature, la vie et l‘écologie. Dans une zone urbaine, c’est une surface réservée aux promenades plantées, plantations d’alignement, d’accompagnement, squares, jardins et parcs. C’est un préalable de stratégies. Une stratégie ressort conjointement de la compétence de l’Etat avec la participation de tous les acteurs. C’est l’art de diriger un ensemble de dispositions, elle a pour objectif la présence de la nature verte dans la ville et ses alentours. Le projet urbain est un processus d’un urbanisme d’opportunité. C’est une gestion de l’espace urbain ; une certaine capacité de contrôle, notamment par le traitement paysager (Roux, 2006). C’est une approche qui intègre les notions de ville verte et ville durable pour une fin urbanistique. Par sa stratégie, le projet urbain aspire à recréer les conditions nécessaires à une harmonisation meilleure des usages par une meilleure qualité des espaces destinés aux pratiques sociales et urbaines des citoyens (Ingalina, 2001, Masboungi, et al. 2002). Il se préoccupe de l’environnement, des paysages et de la qualité des espaces publics. La

notion de ville fragmentée le met à l’avant en le considérant, comme alternative dans une perspective urbaine paysagère. I.1. Le concept espace vert ; théorie du lien à l’urbain et à l’homme. Nous repérons le concept espace vert, à partir de la dimension symbolique, à l’image de l’éden. Tant que l’homme imagine et cherche ce paradis perdu d’où il a été chassé, les concepts de couleur verte ne font qu’évoluer. L’espace vert se compose de plusieurs éléments, l’arbre reste l’élément principal qui rentre dans la composition de cet espace et de la ville. Les liens unissant l’homme aux arbres semble de plusieurs natures et de l’ordre du sacré. « Deux images sacrées sont liées aux arbres dans les sociétés traditionnelles, celle de l’arbre de vie (symbole du cycle de la vie), et celle de l’arbre cosmique (symbole du lien vertical entre le ciel, l’homme et les profondeurs de la terre) » (Bailly, Scariati, 1984, p. 222). Ces liens résultent des sentiments qui font de l’arbre un objet familier de l’espace vécu. Ils reflètent également une vision écologique contemporaine, qui le valorise en tant qu’élément biologique essentiel, ou encore associés à une vision esthétique du paysage qui donne aux arbres une valeur artistique (Ibid.). La richesse du vocabulaire utilisé révèle l’évolution du concept espace vert et son utilité. Cependant, la trame verte est une organisation hiérarchisée des espaces verts et ouverts. Elle correspond au réseau des différents types d’espaces à dominante végétale, destinés par les plans à rester non bâtis et à encadrer les espaces urbains (Soulier, 1968). L’unité est l’un des critères de la lisibilité de la composition, avec laquelle on peut reconnaitre facilement, les éléments du paysage urbain et les organiser en un schéma cohérent renforçant le sentiment de sécurité tout en favorisant le repérage (Lynch, 1969). L’utilisation de certains arbres ou végétaux de façon dominante peut créer l’unité dans un espace donné. Quant à la mobilité verte, elle concerne les espaces verts qu’une personne en mouvement pourrait percevoir, ceux qui accompagnent les espaces privés et publics, notamment les aires de circulation. Pour K. Lynch, le bon espace urbain est celui qui est lisible, bien défini (limité), où les continuités existent, où les parcours provoquent de l’intérêt par la diversité des événements observables, tout en assurant une continuité d’unité (Ibid.). « L’espace public ou (espace ouvert), constitue le lien, la connexion avec aussi bien l’histoire qu’avec les espaces de la ville » (Ingalina, 2001, p. 8). Ces espaces sont souvent en plein air, ce sont des espaces de vie et de socialisation où se déroulent les activités propres à la vie collective d’une ville. « En fait c’est l’ensemble des activités s’y déroulant qui définissent la nature de ces espaces » (De Sablet, 1988, p.15). Ils servent de réceptacle de secteurs multiples aspirants des citadins qui cherchent à être en osmose avec leur ville. Ils garantissent la promenade, la reconnaissance des lieux et des symboles de la vie collective et les ambiances. Ils assurent aussi, les relations sociales, les rencontres, l’attente et la flânerie (De Sablet, 1988). Parmi ces espaces, on repère les voies urbaines: autoroutes, avenues, rues, ronds-points,

ponts… qui assurent les déplacements utilitaires et adaptés à chaque moyen utilisé; à pieds, en voitures ou par des moyens de transport commun. La végétation escorte ces aires, et renforce leur identité et caractère. L’arbre d’alignement sert d’élément de repère et permet de s’orienter. Enfin la coulée verte est un espace vert de forme linéaire, longeant un fleuve, une circulation ou pénétrant dans les agglomérations à travers les différents quartiers et assurant la liaison entre les différents parcs publics, zones tampons et autres éléments de la trame verte (Soulier, 1968). Le projet urbain d’un Grand Paris plus écologique et convivial, est un exemple édifiant ; Toutes les équipes d'architectes et urbanistes ont formulé des propositions dans les domaines de l’environnement ; les transports et les espaces verts. On a imaginé une métropole européenne, qui serait le premier centre urbain vert. Parmi beaucoup d'autres propositions, nous retenons celles qui répondent à la stratégie verte: Le groupe Lin propose de transformer les axes de transport en « corridors verts de la mobilité » (figure 1), qui conjuguent transport en commun et voies de micro mobilité (Groupe Lin et al. in http://www. lemoniteur.fr).
Figure 1 : Les axes de transport en corridors verts de la mobilité, une proposition d’un Grand Paris plus écologique

([en ligne] : < http://www.lemoniteur.fr/>, 12 mars 2009).

Roland Castro veut réhabiliter la banlieue en y construisant les nouveaux monuments du Grand Paris, comme celui de «Toutes les Mémoires» au Mont Valérien et de grands équipements culturels ou de loisirs (opéra à Gennevilliers, Central Park à La Courneuve). Richard Rogers propose de créer une ceinture verte pour limiter la « croissance sauvage de la métropole parisienne ». Il préconise aussi d'effacer la barrière que représente le périphérique et de transformer les boulevards parisiens en voies vertes. Jean Nouvel et Djamel Klouche se sont intéressés plus que les autres architectes à Paris. Le premier propose « d'habiter les toits parisiens » ou de prolonger le jardin des Tuileries jusqu'à la Seine en enfouissant les voies sur berges. Le second, considérant que « 90% des actions seront menées dans la métropole héritée », montre, à partir d'un travail fictionnel sur le Grand Louvre, comment « introduire de l'espace contemporain dans le patrimoine parisien ». Bernardo Secchi et Paola Vigano, porteurs du projet de « ville poreuse, perméable et isotrope », préconisent

la création d'un (greenway) : une trame verte de 50 km reliant le Grand Paris du nord au sud. Yves Lion fixe quatre «horizons», entre autres une baisse de 2 % de la température en Ile-de-France et la réduction d'une demi-heure du temps de déplacements quotidiens. En juin 2009, l’exposition sur ces résultats de la consultation internationale sur le « Grand Paris post-Kyoto » s’ouvre à Constantine. II. Etat des lieux de la trame verte à Constantine. A première vue, la ville de Constantine parait verte, relativement à son site à fortes pentes qui est consolidé par des plantations. Ce sont ces espaces qui lui donnent la couleur verte, surtout au printemps mais leur présence en réalité se limite à stabiliser les terres, un rôle déjà considérable. Squares et arbres d’alignement restent, une caractéristique du tissu colonial. La surface totale des squares, est prés de 147300 m², rajoutée à celle des forêts urbaines, estimées à 920000 m², donne une norme de 2 ,4 m²/hab., insignifiante, à comparer à la norme réglementaire de 10m² /hab. Aujourd’hui, Constantine compte 13 jardins publics (figure 2) et (tableau 1) dont 7 ont été réalisé à l’époque coloniale. Après l’indépendance l’Etat a réalisé 3 jardins publics au sein du (secteur de Bellevue) entre 1968 et 1978, dont le jardin Beniouiddane. On a réalisé ensuite, un jardin au centre ville en 1979. Pendant les années 80 on a réalisé, 2 jardins. En 1991, on a inscrit le jardin Salah Bey (Kitouni). Enfin le dernier jardin a été réalisé en 1996 à Mentouri (Sidi Mabrouk).
Tableau 1 : Emergence, répartition et types des squares à Constantine Epoques Coloniale // // // // // //
Post indépendance

N° 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13

Squares Bennacer El Kantara Guessoum Beyrouth Soussa Khenchouche Boudjnana Beniouidane Indépendance Loucif Boursas Salah Bey El Mesdjara

Secteurs Sidi Rached El Kantara Sidi Rached

Situations Centre ville El Kantara St Jean

Dates 1865 1905 1910 1923 1935 1945 1962 1977 1979 1984 1984 1991 1996

Surfaces (m²) 10.000 11.200 5.250 5.200 5.000 6.000 3.000 10.000 2.500 2.150 20.000 61.000 1.000

Types régulier mixte régulier régulier régulier régulier régulier régulier régulier mixte mixte régulier régulier

Sidi Mabrouk Sidi Mab.Sup El Kantara Bellevue El Kantara Belle vue Sidi Rached El Kantara El Kantara Sidi Rached Gorges du R. Belle vue sud El Kantara Fadila saâdane Centre ville Loucif Loucif Kitouni

// // // // //

Sidi Mabrouk Mentouri

À partir des données recueillies (l’auteur, 2011).

Nous notons que le square Hadj Ali, Ex Panis, dans le secteur Sidi Rached au Centre ville, construit en 1920, d’une superficie de 4.300 m², a été détruit en 2006, pour construire à sa place un hôtel, la protection civile et Guerfi sont détruits en 2009, pour la réalisation du tramway. Hormis les squares, la trame verte à Constantine comportent peu d’arbres d’alignement, et quelques massifs ; le bois du Mansourah (photo 1), la forêt des pins et la forêt de djebel Ouahch.

Figure 2 : répartition des EV urbains dans la ville de Constantine, par secteur, sur carte du PDAU.

Photo 1 : La forêt du Mansourah offre une vue verdoyante à Constantine,

(L’auteur, 2011)

(L’auteur, 2011)

0n a prévu dans un programme de développement, la création d’un parc de 30 ha à Zouaghi, la programmation d’un parc périurbain sur le terrain de l’ancienne ferraille, et d’un jardin botanique de 20 ha dans la forêt Djebel el Ouahch (Direction de l’environnement de Constantine, 2009). II.1. Constantine ; les actions urbaines locales et les acteurs politiques. Plusieurs actions ont été entreprises par les acteurs politiques. Elles sont suivis d’autres opérations, en cours de réalisation et programmées, telles que les projets structurants pour le quinquina 2009-2014. Le secteur de l’urbanisme se charge de l’amélioration urbaine et du renouvellement urbain, entrepris par la Direction de l’urbanisme et de la construction de Constantine. II.1.1. L’amélioration urbaine. Dans cette opération (photo 2), on a minéralisé la ville, les trottoirs sont totalement dépourvus d’arbres d’alignement (photo 3), élément de base dans l’aménagement des espaces verts et d’accompagnement des espaces de circulation.
Photo 2 : Constantine, avant l’opération de l’amélioration des quartiers Photo 3 : après l’opération de l’amélioration des quartiers de Constantine, les trottoirs minéralisés,

(DUC de Constantine, 2009).

(DUC de Constantine, 2009).

II.1.2. Le renouvellement urbain. Dans l’objectif de valoriser un site dégradé, décongestionner le centre ville, et doter Constantine d’infrastructures modernes, on a démoli Bardo, au cœur de Constantine. Le renouvellement touche ce site qui englobe tous les éléments structurants et forts de l’image et l’identité de Constantine ; le

rocher, la vieille ville, le pont Sidi Rached, Oued Rhumel, la forêt du Mansourah et la zaouïa du Saint « Sidi Rached ». Ce site sera parcouru par le futur pont géant trans-Rhumel (figure 3).
Figure 3 : Les éléments du site de Bardo à Constantine

N

(Montage réalisé par l’auteur, 2011).

II.1.3. Les projets structurants Pour une amélioration et une modernisation de l’image de la ville de Constantine, on a lancé des projets structurants : le téléphérique, le tramway, le viaduc et le futur pont géant trans-Rhumel. Le téléphérique, il est déjà fonctionnel, il se présente comme un moyen de transport urbain, doux, non polluant, utile et agréable, puisqu’il surplombe une partie intéressante de la ville. Une de ses stations se trouve juste au dessus du square Boursas à el Kantara et offre une vue dans une mobilité verte (photo 4). Par contre, la clôture constitue une barrière et cache l'espace (photo 5).
Photo 6 : Le square Boursas, au dessous de la station du téléphérique, Photo 7 : Le square Boursas, la clôture constitue une barrière et cache l’espace,

(L’auteur, 2011).

(L’auteur, 2011).

- Le tramway, un autre moyen de transport anti polluant qui a souvent été accompagné d’une coulée verte. Est-ce le cas pour le futur tramway prévu pour Constantine ? Pour sa réalisation, on a abattu tous les arbres qui se trouvent sur son itinéraire, sachant qu’il faut la longueur d’une vie d’un homme pour produire un arbre et quelques minutes pour l’abattre. III. Alternatives d’une trame verte et mobilité verte : pour une stratégie verte à Constantine. Dans le contexte de la ville à améliorer, la qualité urbaine exige d’améliorer l’espace urbain, de définir la nouvelle ville à construire conformément aux aspirations des citoyens, avec des espaces à requalifier, dans l’intérêt de la ville, de ces acteurs citoyens et des projets avenirs. III.1. Projet Urbain Global (PUG). Nous verrons Constantine doter d’un système végétal à tous les niveaux et échelles, afin de réussir une cohérence urbaine inscrite dans une coulée verte. Un schéma stratégique à l’échelle de l’agglomération par des espaces verts périurbains, interurbains et urbains à Constantine, est proposé comme un projet urbain global spécifique à l’agglomération de Constantine (figure 4).
Figure 4 : Cohérence urbaine de Constantine, ses communes et villes nouvelles par des parcs à thèmes interurbains, une coulée verte et un parc urbain

(Auteur, 2011).

Par la création de plusieurs parcs de loisirs périurbains (d’attraction ou à thème ; aquatique, zoologique), on relie les communes et la ville nouvelle à la ville mère, par l’expropriation de quelques mètres sur la longueur des terrains, pour cause d’utilité publique, en référence aux parcways aux USA pendant les années 70 (Vilmorin De, 1978). Entre Nîmes et Arles, on transforma l’aire d’autoroute en un parc qui dialogue avec sa ville en 1990 (Rueff, 1993). III.2. Projet urbain local : pour une ville verte. La création de coins nature dans l’environnement immédiat du citoyen, peut remplacer les terrains minéralisés. Au niveau des équipements collectifs, éducatifs et sanitaires, des grands

ensembles, des zones industrielles, et autres, la mise au vert, se fera par les plantations. Ensuite, enlever les clôtures, les rendre transparents ou les végétaliser pour assurer la visibilité des espaces. Constantine est une ville de la culture et du savoir (identité de la ville), elle mérite un parc urbain dans un site culturel et historique qui est lui-même un musée. Nous proposons le terrain du Bardo dans sa totalité en un parc urbain, à l’image de Central Park de Manhattan à New York (http://fr.wikipedia.org/wiki/Central_Park). Le parc urbain est une opportunité d’aérer la ville. Grâce à la récupération des terrains, la transformation permet l’amélioration du patrimoine disponible. Un espace vert naît à partir d’un ensemble d’éléments et dans un imaginaire. Si le pont géant (trans-Rhumel) traversera Bardo Park, il présentera une vue dominante sur un site paradisiaque classé patrimoine, composé des gorges et des berges du Rhumel, nous sollicitons la nature (arbres, fleurs, cours d’eau, rocher, forêt,…) car la beauté naturelle est conventionnelle. Le tramway : Dans une perspective urbaine et paysagère, le Viaduc, à son tour sera traversé par le tramway, où le champ visuel est grand et ouvert, vues ses ouvertures, sa transparence et la dominance du percepteur dedans (photo 8). Le tracé de la ligne du tramway entre la Place des Martyrs et Zouaghi, proposé par (INGEROP, 2005) qui a été modifié par les autorités centrales (figure 5), s’inscrira dans une mobilité verte en élevant la masse verte le long de son circuit et ses stations.
Figure 5 : Le tracé de la ligne du Tramway (Place des Martyrs-Zouaghi), (Départ : stade Benabdelmalek) Photo 8 : Le tramway de Constantine en perspective (photomontage)

(INGEROP, 2005)

(Programme wilaya de Constantine, 2009).

Les espaces verts retrouveront leur charme et leur magie par la requalification des jardins historiques existants. Afin de retrouver la perspective de l’allée des squares de jadis (photo 9), on a à saisir l’opportunité de l’aménagement de la place « Dounia Taraif » pour remettre le (square de la république) qui a été démoli.
Photo 9 : Constantine l’allée des squares de jadis.

([en ligne] : )

III.3. Projet urbain ponctuel. Nous verrons un schéma stratégique à l’échelle des quartiers (projet de proximité), pour assurer la vitalité de la ville. A cet effet, les espaces verts représentent souvent, la part la plus importante de la trame verte, nous orientons les propriétaires des maisons individuelles et des d’immeubles pour les emmener à planter les façades, les balcons, les toitures et terrasses et les jardins privés. Ceci agira positivement sur la localité et l’agrémentera (inciter et sensibiliser l’acteur). Nous renforçons la trame verte avec les arbres d'alignement plantées le long des routes, des rues et des trottoirs pour les orner et les ombrager. Nous nous référons à l’exemple de Montréal, où une politique généreuse de plantation d’arbres a été mise en place dès les années 50 (Bourque, 2004). Le choix des variétés paysagères serait souhaitable, dans le but de donner à chaque espace son originalité (la gestion différenciée). Cela amplifiera la curiosité des percepteurs par l’harmonie. Pour la création d’une trame verte, il ne suffit pas de remplir les vides, un tel espace naît de l’imaginaire du concepteur, pour le plaisir des usagers (Rueff, 1993). Il doit surtout s’inscrire dans l’aménagement urbain, qui se base sur la concertation en tenant compte des aspirations des citoyens. Conclusion De tout temps, l’homme a pris conscience de maintenir un lien étroit avec le monde végétal, un environnement dur et minéral, entraîne des comportements similaires. Dans l’objectif d’atteindre un cadre urbain agréable et sain par la restauration de l’image de la ville, les acteurs politiques ont réagi par le lancement d’un certain nombre d’actions visant l’amélioration urbaine et du cadre de vie du citoyen, par les projets structurants de la ville pour la modernisation de Constantine mais la trame verte reste insuffisante et non articulée. Pourtant, les espaces verts constituent la substance de la stratégie verte, ils assurent la liaison et la continuité des espaces urbains et des espaces périurbains.

Généreux, ils répondent par la fonction structurante du développement urbain à des échelles différentes. Dans un projet urbain, comme nouvelle approche stratégique paysagère, les arbres d’alignement, sont le lien vert entre l’homme et la nature et entre les espaces verts périurbains, interurbains et urbains sous forme de coulées vertes, ils deviennent l’élément de jonction entre les espaces fragmentés de la ville de Constantine et entre ses communes et villes nouvelles. Ils sont plus près des citoyens ; ils témoignent du changement des saisons et du temps. Le pont trans-Rhumel qui traversera la vallée du Rhumel et le site Bardo, sont une opportunité pour Constantine, qu’il faut peut-être saisir pour concilier tous les éléments du site, entre autres la forêt urbaine du Mansourah (trame verte) Oued Rhumel (espace bleu), par un parc urbain. Ce dernier valorisera l’image urbaine de Constantine, il répondra à la nécessité de doter la ville d’un lieu de détente vu le déficit en espaces verts urbains devant une minéralisation accélérée. Il dotera la ville d’un espace vert, et verra la possibilité de l’articuler dans une coulée verte. Le tramway aussi est un moyen de transport anti polluant qui s’inscrit dans une mobilité verte, pourrait articuler la trame verte, en augmentant la masse verte sur son itinéraire et ses stations. Références bibliographiques - BAILLY, Antoine S., et al. (1984), « La géographie des représentations : espaces perçus et espaces vécus » in « Les concept de la géographie humaine », Masson, Paris, New-York, Barcelone, Milan, Mexico, PP. 133- 138. - DE SABLET, M. (1988), « Des espaces urbains agréables à vivre; places, rues, squares et jardins » le Moniteur, Paris. - INGALINA, Patrizia (2001). « Le projet urbain », PUF, Paris. - LYNCH, Kevin (1969), « L’image de la cité », Dunod, Paris. - MASBOUNGI, Ariella et al. (2002), « Projets urbains en France », Le Moniteur, Paris. -RUEFF, Judith (1993), « Bernard Lassus déroule son tapis vert », Dossier (Jardins urbain) « les jardins urbains, un luxe nécessaire » in revue Urbanisme n° 264/265, juin/juillet 1993. - ROUX, Jean-Michel (2006), « Des villes sans politique. Étalement urbain, crise sociale et projets », Gulf Steream Editeur, Nantes, pp. 147. - SOULIER Louis (1968), « Espaces verts et urbanisme », C.R.U, Paris, 323 p. - VILMORIN (De), Catherine. (1978), « La politique d’espaces verts », C.R.U., Paris, 437 p. -Sites internet consultés. - BOURQUE, Pierre (2004). « Montréal, ville verte – un modèle pour l’Amérique du Nord », Conversations paysagères- Métiers du paysage, 13 octobre, Gembloux, pp., 25 – 29. [réf. du 01/02/2009]. [en ligne]. Disponible sure internet : - http://fr.wikipedia.org/wiki/Central_Park - http://www. lemoniteur.fr

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Charles Dickens

...At first, Dickens had started Great Expectations as a little humorous short story. Quoting Dickens himself from a accompanying note to the first installment: 'I have made the opening, I hope, in its general effect exceedingly droll. I have put a child and a good-natured foolish man, in relations that seem to me very funny.' This note does seem rather out of place - Admittedly, the beginning of the story is quite hilarious. But it seems awkward that he really intended for Joe to appear to the reader as a "foolish man." However, this sets the tone for a story which is at times funny, but equally sinister and often harrowing. One of the most striking things one encounters while reading the book, are the changes Pip goes through once he has moved to London to be raised a gentleman. He hardly writes to Joe or Biddy, the only two characters in the book who expressed their love for him, and also he only seems to care for money and status. I refuse to believe that this malice is inherent to Pip's character. As this story only focuses on Pip, I would like to think that something happened to him which made him in act in such a manner. This essay doesn't claim to know the story, or what Dickens' intended it to be. You, as a reader, do not have to agree on the theories found herein. All I ask of you is that you consider...

Words: 251 - Pages: 2

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Charles Dickens

...Charles John Huffam Dickens (/ˈtʃɑrlz ˈdɪkɪnz/; 7 February 1812 – 9 June 1870) was an English writer and social critic. He created some of the world's most memorable fictional characters and is generally regarded as the greatest novelist of the Victorian period.[1] During his life, his works enjoyed unprecedented fame, and by the twentieth century his literary genius was broadly acknowledged by critics and scholars. His novels and short stories continue to be widely popular.[2][3] Born in Portsmouth, England, Dickens was forced to leave school to work in a factory when his father was thrown into debtors' prison. Although he had little formal education, his early impoverishment drove him to succeed. Over his career he edited a weekly journal for 20 years, wrote 15 novels, five novellas and hundreds of short stories and non-fiction articles, lectured and performed extensively, was an indefatigable letter writer, and campaigned vigorously for children's rights, education, and other social reforms. Dickens sprang to fame with the 1836 serial publication of The Pickwick Papers. Within a few years he had become an international literary celebrity, famous for his humour, satire, and keen observation of character and society. His novels, most published in monthly or weekly instalments, pioneered the serial publication of narrative fiction, which became the dominant Victorian mode for novel publication.[4][5] The instalment format allowed Dickens to evaluate his audience's reaction...

Words: 8273 - Pages: 34

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Charles Dickens

...Charles John Huffam Dickens was born on February 7, 1812 to John and Elizabeth Dickens. Charles was the second of eight children. Charles parents became debtor prisoners and during that time, at the age of twelve Charles went to live with a family friend Elizabeth Rylance. There Charles attended a private school for three years. In May 1827 Charles worked as a junior clerk for the law offices of Ellis and Blackmore. In 1832 at the age of 20 Charles submitted his first story A Dinner at Poplar Walk. As a young man Charles also mastered shorthand, and before long was employed as a Parliamentary reporter. In 1836 at the age of 25 he started working at Pickwick Papers. At Pickwick Papers he published many of his novels in monthly installment in the paper. The first of these installments were from the novel Oliver’s Twist, which would later be published in 1838. Some of Charles Dickens other novels include Nicholas Nickleby, The Old Curiosity Shop, A Christmas Story, David Copperfield, Bleak House, Hard Times, A Tale of Two Cities, Great Expectations, and Our Mutual Friend. Charles Dickens first love was a woman by the name of Maria Beadnell, after Maria’s parents disapproved of their courtship Maria was sent away to school in Paris. On April 2, 1836 after a one year engagement Charles married Catherine Thomson Hogarth. Together Charles and Catherine would have 10 children and be together for 18 years. In 1857 however Charles would hire Ellen Ternan to star in one of his plays and...

Words: 1955 - Pages: 8

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3.03b Charles Dickens

...Charles Dickens Questions 1. From the biography, what incident changed Dickens' life and helped to shape him as a writer? · His father was imprisoned and he was forced to work at Warren’s Blacking Factory 2. How old do you think Pip is? · Seven 3. Quote the specific language in the selection that leads you to this conclusion. · “As I never saw my father or my mother, and never saw any likeness of either of them (for their days were long before the days of photographs), my first fancies regarding what they were like, were unreasonably derived from their tombstones.” “I drew a childish conclusion that my mother was freckled and sickly.” 4. Reread the sentence highlighted in orange. Notice the intense descriptive language Dickens uses. What do you think is the author's purpose for including such an extraordinarily long descriptive sentence? · He wanted the reader to be able to “see” the churchyard in which Pip was standing, as well as the man who was approaching him. 5. List 10 words from this same sentence that produce a frightening tone. Now choose synonyms to substitute for these words you have selected and rewrite the sentence with the words you have chosen. Is your new sentence as effective as Dickens'? Explain why you think it is or is not. · Bleak- dreary · Overgrown- overrun · Dead- deceased · Dark- gloomy · Flat- level · Leaden- grim · Savage- rugged · Lair- den · Rushing- surging · Shivers- tremors · At such a time I found out for certain, that this...

Words: 665 - Pages: 3

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Hard Times by Dickens

...‘Hard times’ is a dawdling but captivating novel by Charles Dickens, first published in 1854. The book is a state-of-the-nation novel, which aimed to highlight the social and economic pressures that some people were experiencing. Unlike other such writings at the time, the novel is unusual in that it is not set in London (as was also Dickens' usual wont), but in the fictitious Victorian industrial town of Coke town, often claimed to be based on Preston. In ‘Hard Times’ Dickens shows his dislike for education in the Victorian age. He shows his dislike in many different ways through out the novel. Some examples of these are through Mr. M Gradgrind, the Schoolroom and also through the meaning of names. Dickens describes Mr. Gradgrind as a cold, machine like character. The only thing he taught was “Facts, facts and more facts”. Dickens uses Mr. M Gradgrind in this way to put across his message of how Young children are treated in the Victorian education system. In Hard times Dickens uses the meaning of names to describe how the Characters act and to get his point across. The name “Mr. M Choakumchild” Suggests that If the child does not do what do what they are told them he would Garrote them. Also the Name of the other Hard, Mean teacher “Mr. Gradgrind” Implies to the reader that the teacher will crush the student in to the ground if they do not do what they are told. Also, Dickens uses the setting of the School room to portray a certain message. He describes the Classroom as...

Words: 414 - Pages: 2

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Charles Dickens Research Paper

...“No one is useless in this world who lightens the burdens of another”, is a quote from one of the greatest authors of the 19th century, Charles Dickens. He was a famous novelist whose unique writing style is greatly praised by readers and still praised to this day. But how did Dickens come up with such a unique writing style? Simply, from his life events. Dickens’s early years of traumatizing debt and to his rise to fame for his weekly journals helped influence his writing style which contribute to his legacy as one of the greatest English novelist. Charles Dickens’s childhood was greatly spent outdoors. His family constantly moved around England, but the most influential location was London. In London, Dickens saw what city life was like...

Words: 325 - Pages: 2

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Charles Dickens "Oliver Twist"

...Throughout Charles Dickens’ book “Oliver Twist” the author elaborates on one main theme, the failure of charity. The first part of Oliver Twist takes into account the charity organizations run by the church and the government. The system Dickens describes in his book, explains that the poor could only receive government help if they moved and worked in government workhouses. Residents of those workhouses were compared to inmates whose rights were taken away for the price of food and shelter. Labor was required, and rations of food and clothing were slim. The workhouses operated on the principle that poverty was the equivalent to laziness and that the awful conditions in the workhouse would inspire the poor to better their own lives. The economic situation of the Industrial Revolution made it impossible for many to do so, and the workhouses did not provide to help with the social and economical adjustment upward. As Dickens points out, the government agencies who ran the workhouses violated the values they spoke of to the poor. Dickens describes with a sarcastic tone that of the greed, laziness, and arrogance of charitable workers like Mr. Bumble and Mrs. Mann. Charitable institutions only played on the awful conditions in which the poor would live anyway. Making orphan children like Oliver Twist start work at a very young age. Never giving him a chance to move up in the world. The book first opens with a look on how the poor must live and the conditions of the work houses...

Words: 396 - Pages: 2

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Sketches by Boz - Charles Dickens

...Sketches by Boz “The Streets - Morning” The Victorian London streets is a familiar setting of Dicken's works with “Oliver Twist” and “A Christmas Carol” being some his most memorable works. In this passage Dickens offers the reader an alternative London, one without the energetic crowds but instead a much more disquieting place where the streets are dull and lifeless. We are met with a silent neighbourhood before the sun has risen and through the use of characters, setting and comparisons the reader receives a rich picture of the sunless streets. The passage begins with the introduction of the Victorian London scene on a summer morning. The reader is taken by surprise by the opening sentence where “The streets of London on a summer's morning” are described to be “most striking”. Dickens' interesting choice of words places the pre-dawn London scene in the summer, a time of warmth and sun, however we are offered a nineteenth century London that is typically portrayed with a bleak, grey backdrop. Few people roam this neighbourhood apart from those “whose unfortunate pursuits of pleasure, or scarcely less unfortunate pursuits of business, cause them to be well acquainted with the scene.” This leads to the belief that each summer's morning starts off like this, colourless and melancholy; the people who happen to be awake at this dreary hour are the rogues who remain. Each just as depressed as the other, and both's search for something more than the blind acceptance of a morose...

Words: 1557 - Pages: 7

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Charles Dickens and His Worldview

...Charles Dickens In Charles Dickens’s Oliver Twist Nancy prepares to escape from the torment of Bill Sikes, not realizing she is being followed by a subordinate of Sikes. She meets Mr. Brownlow and provides details about Monks, letting him know that she intends to help Oliver escape. This information is relayed to Sikes and shortly thereafter, Nancy is beaten to death. Nancy is a morally ambiguous character who wrestles with making the right decisions. She serves as a common Dickens character who tries to do right but gets crushed by a cruel world. In Dickens’s world, people grow and change over time and can be easily influenced by the world’s vices. People enter the world innocent and rational, but as they age, society seeks to break them. Still, Dickens believes that some, like Nancy, can free themselves from society’s influence and become more compassionate. Dickens lauds those who reflect the created order by showing concern for the needs of others, regardless of social standing or background; he also believes that humans can become corrupted by the world, so discovering inherent goodness is a struggle. People enter the world innocent and rational, and society quickly preys on them. Society strives to form each person into what it wants, changing how people grow over their lives. Scrooge of A Christmas Carol was once compassionate towards others and becomes hard-hearted after tragic events. He lost a sister and grew stingier, driving those in his life away. He comes to...

Words: 2842 - Pages: 12