Le Brésil : Pourquoi son économie s’essouffle-t-e$e ?
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TABLE DES MATIÈRES
Introduction
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I. Emergence du Brésil
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1. Emergence économique
6
Secteur primaire
6
Secteur secondaire
8
Secteur tertiaire
8
2. Emergence sociale
Développement d’une classe moyenne
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10
Consommation à crédit
11
3. Emergence politique
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Nationale
12
Internationale
12
II. Essoufflement du Brésil
13
1. Essoufflement au niveau national
13
Consommation en baisse&investissement faible
13
Insécurité & inégalités
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Corruption
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2. Essoufflement au niveau international
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Crise économique
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Pressions exterieures
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Environnement & écologie
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III. Perspectives d’avenir
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1. Evénements à venir
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La coupe des confédérations en 2013
20
La coupe du monde de footba$ en 2014
20
Les jeux olympiques en 2016
20
2. Mesures à prendre
21
Développer les in&astructures
21
Réduire l’insécurité
21
L’impact estimé de ces événements sur le pays
21
Conclusion
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Bibliographie
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INTRODUCTION
Chronologie du Brésil avec quelques dates importantes.
Le Brésil est un pays d’Amérique du Sud comportant 26 Etats ainsi qu’un district fédéral - qui centralise les institutions nationales et les sièges respectifs des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Le pays qui s’étend sur 8.514.876 km2 (selon l’Instituto Brasileiro de Geographia e
Estatistica - IBGE) a pour capitale Brasilia. Sa langue officielle le portugais. La monnaie du
Brésil est le réal (BRL) c’est-à-dire qu’un réal représente 0,388 euros. Avec en 2012 une population de 193.946.886 habitants (selon l’IBGE), le Brésil représente le 5ème pays le plus peuplé du monde. Le Brésil est une République fédérale dirigée actuellement par sa présidente Dilma
Rousseff et qui a pour vice-président Michel Terner. L
’âge moyen de la population brésilienne est de 29,6 ans & une grande partie de la population brésilienne se concentre sur le littoral, notamment à Sao Paulo (qui à elle seule concentre environ 10% de la population soit environ 20 millions d’habitants) & Rio de Janeiro qui font partie des grandes mégapoles brésiliennes avec
Brazilia (la capitale administrative). Le Brésil a une économie assez diversifiée.
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La question qui peut se poser est : Pourquoi l’économie brésilienne s’essouffle-t-elle ? Premièrement nous allons voir l’Emergence du Brésil, puis nous allons voir son essoufflement. Pour enfin terminer avec les perspectives d’avenir qu’à la pays.
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I. EMERGENCE DU BRÉSIL
1. Emergence économique
‣S E C T E U R
PRIMAIRE
Le secteur primaire du Brésil peut être divisé en deux parties. D’une part il y a l’agriculture & de l’autre les ressources minières.
En effet le Brésil est une puissance agricole mondiale. Même si l’agriculture ne représentait que
5,5% du PIB en 2011 (selon FAO - Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), le pays est un important producteur agricole. Le pays est même surnommé «la ferme du monde» & pour cause, le Brésil possède un climat tropical favorable à une forte production agricole (2 récoltes par an) et un vaste territoire - 15 fois taille de la Fance - qui lui permet de produire en abondance. Le Brésil est d’ailleurs le premier producteur mondial de sucre et d’oranges ainsi que le second producteur mondial de soja.
Source : FAOSTAT
Comme on peut le voir sur le graphique ci-dessus, le sucre, les oranges et le soja ne sont pas les seules productions agricoles du Brésil. Celui-ci a une agriculture très variée. Cette agriculture permet de nourrir une grande partie de la population brésilienne & est exportée pour le reste comme le montre les deux graphiques ci-dessous. En effet l’importation de produits agricoles était plus faible que leur exportation en 2010.
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Source : FAOSTAT
Et si on regarde le top 10 des exportations brésiliennes en 2011, en tête se trouvent des produits du secteur primaire ce qui montre l’importance de ce secteur dans l’économie brésilienne.
Source : Livre «Brésil : L’épopée d’une puissance émergente» du magazine Le monde
Mais le secteur primaire, comme dit plus haut, ne comporte pas seulement l’agriculture mais aussi les ressources minières. En effet le Brésil est un important producteur de pétrole grâce à ses puits de forages & l’entreprise PETROBRAS, une entreprise brésilienne qui extrait du pétrole - est le 4ème groupe pétrolier mondial. Une autre entreprise brésilienne VALE, appelée au
Brésil Companhia Vale Do Rio Doce (CVRD), est elle le 2ème groupe minier mondial. VALE est le leader dans la production de minerai de fer ainsi que dans son exportation. Mais l’entreprise produit aussi d’autres ressources naturelles telles que le nickel, la manganèse, l’alliage de fer, le cuivre, le bauxite, le potasse & de l’aluminium. La diversité des richesses naturelles du Brésil ont permis à ces entreprises - PETROBRAS et VALE - de s’imposer dans le marché minier au niveau international & ces entreprises ont aidé à l’émergence du pays.
Le secteur minier du Brésil comprend aussi les pierres précieuses, présentes sur le littoral. Ces pierres précieuses sont par la suite taillées et revendues à la population riche du Brésil ou exportées. Néanmoins l’émergence du Brésil n’est pas seulement due au secteur primaire mais aussi au secteur secondaire c’est-à-dire l’industrie.
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‣S E C T E U R
SECONDAIRE
Le secteur secondaire, composé de l’industrie brésilienne, est un secteur assez important dans l’économie brésilienne comme le montre le graphique de la Banque Mondiale ci-contre. L
’industrie brésilienne est assez vaste & diversifiée. L
’un
des importants secteurs industriels est l’aéronautique. En effet le Brésil possède l’entreprise EMBRAER (EMpresa BRasileira de AERonautica) qui est le 3ème constructeur aéronautique mondial. Le
Brésil possède également une industrie automobile de taille. En 2009, le Brésil était le neuvième producteur automobile mondial & le premier en Amérique latine selon l’OICA (Organisation Internationale des constructeurs d’Automobiles). De nombreuses marques automobiles se sont implantées au Brésil telles que Fiat,
Volkswaen, General Motor, Ford, PSA, Honda, Renault & autres. D’ailleurs le gouvernement a mis en place une politique appelée «Innovar auto» visant à baisser les taxations pour les constructeurs automobiles qui s’engagent à effectuer au Brésil la moitiée des 12 étapes de fabrication au Brésil & nationaliser 2 étapes d’ici 2017. Même si cette politique est désapprouvée par l’OMC compare cela à du protectionnisme, cette politique a attiré de nombreux constructeurs automobiles & a boosté le secteur automobile. Comme il a été dit plus haut, le Brésil est grand producteur de matières premières & minières qu’il vend brut mais qu’il vend aussi en produits manufacturés. En effet, selon les chiffres de l’OMC, en 2009 le fer & l’acier représentaient
4,5% des exportations de produits manufacturés, les produits chimiques en représentaient
6,3%, les machines & équipements de transports 17,1%, & les textiles, vêtements en représentaient eux 0,7%. On peut donc en déduire que le secteur secondaire brésilien est assez vaste : aéronotique, automobile, produits agricoles & ressources naturelles transformés, industrie pharmaceutique & produits chimiques. En raison de sa diversité, ce secteur a réussi à attirer des entreprises de différents secteurs industriels & a aidé à l’émergence économique du Brésil.
‣S E C T E U R
TERTIAIRE
L
’exportation de biens et de services est un composant majeurs de l’économie brésilienne. Le secteur tertiaire représente en tout deux tiers de l’économie brésilienne.
Le tourisme, qui devient petit à petit une source importante de rentrée de devises, est compris dans ce secteur. le pays s'est
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lancé ces dernières années dans la production de services à haute valeur ajoutée, notamment dans le domaine des télécommunications. En effet, il possède des entreprises de services très importantes telles que Oi (plus connue sous le nom de Telemar) qui est la plus grande entreprise de téléphone & télécommunications du Brésil avec un chiffre d’affaire de 13,7 milliard de dollars en
2012 ou la compagnie Grupo Pao de Acucar qui est une compagnie de la grande distribution et qui avait, en 2012 un chiffre d’affaire de 25 milliard de dollars.
Les services connaissent ainsi une rapide expansion dans le cadre de la nouvelle économie libérale, du fait de l’implantation de grandes chaînes internationales(marques de haute couture, LOREAL), de secteurs de l'hôtellerie (groupe
ACCOR), de la restauration rapide, de la grande distribution (CASINO, CARREFOUR) ou des parcs de loisirs.
La croissance du secteur tertiaire compense en partie les pertes d'emplois dans l'indusSource : Magazine Cha$enges n°325 trie. De nombreux services publics ont été privatisés, notamment le secteur des transports et des télécommunications, que le manque chronique d'investissements, surtout en matière d'infrastructures, avait contraint à des coûts élevés et à un état de détérioration avancé.
Le système bancaire, lui, a traversé dernièrement une période de crise, et de nombreuses banques, qui tiraient l'essentiel de leur profit de l'économie inflationniste, ont connu une situation de banqueroute : plusieurs d'entre elles, dont les deux plus importantes du pays, la banque de l'État de São Paulo (Banespa) et celle de l'État de Rio de Janeiro (Banerje), ont dû être placées sous la tutelle de la Banque centrale.
Le poids du secteur touristique dans l'économie reste mineur, en dépit des nombreux atouts du pays (le nombre de visiteurs atteignait 5,2 millions en 2010 selon le ministère du tourisme brésilien - chiffre qui avait augmenté de 7,5% par rapport à 2009).
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2. Emergence sociale
‣D É V E L O P P E M E N T
D’UNE CLASSE
MOYENNE
Le Brésil a vu se créer au cours des années une classe moyenne. Celle-ci ne s’est pas crée naturellement. En effet, durant le mandat présidentiel de
Fernando Henrique Cardoso la situation économique & sociale du pays se dégrade : la croissance est lente & le chômage, lui, est en hausse. Pour essayer de résoudre ces problèmes sociaux (& économiques), les brésiliens décident d’élire Luiz Inacio Lula Da Silva - plus connu sous le nom de Lula
- qui avait basé sa campagne électorale sur le thème de l’emploi. C’est ainsi qu’en 2003 Lula devient le 35ème président du Brésil. Dans sa jeunesse, Lula faisait partie de la classe ouvrière, il connaît donc les «souffrances du peuple» & ses attentes. C’est pour cela que la situation sociale du Brésil lui tient tant à coeur. Le président proche de son peuple va donc au cours de ses mandats - car il est réélu en 2006 - créer différentes politiques sociales comme par exemple la «Fome Zero» qui se traduit en français par «faim zéro». C’est un programme ayant pour but de lutter contre la pauvreté & la malnutrition au Brésil. Ce programme comprend une politique importante appelée la «bolsa familia». Cette politique a pour but de lutter contre la pauvreté en donnant l’équivalent de 80€ par mois à des familles vivants
Source : Magazine Cha$enges avec mois d’un dollar par jour si & seulement si les enfants étaient scon°325 larisés. Lula a aussi mis en place le programme «minha casa» en 2009 qui est un programme de logement - construction ou acquisition d’un logement pour les familles ayants des revenus mensuels de 5000$. D’autres programmes ont été mis en place sous sa présidence comme la «proUni» qui a pour but de donner des bourses universitaires aux jeunes brésiliens n’ayants pas les moyens. En plus de toutes ces politiques,
Lula réussira à créer plus d’un million d’emploi par an durant son premier mandat, ce qui lui vaudra d’être réélu en 2006.
Toutes ces politiques - & bien d’autres - ont permis l’émergence au fur et à mesure d’une classe moyenne au Brésil, aussi appelée la «classe C». Selon l’IBGE, entre 2003 & 2009, 23 millions de brésiliens ont accédé à cette nouvelle catégorie sociale. Cette nouvelle classe moyenne est très hétérogène. Cette classe C a entraîné l’émergence du Brésil car celle ci n’est pas comme les classes sociales les plus pauvres c’est-à-dire que celle ni ne consomme pas que pour combler ses
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besoins primaires -indispensables à la survie- ni secondaires -éducation, chauffage, électricitémais cette classe moyenne consomme aussi pour combler ses besoins tertiaires c’est-à-dire qu’elle consomme des biens & services servants à ses loisirs, à sa culture ou à la communication. Cela explique donc l’essor du secteur tertiaire (& secondaire) avec les entreprises de téléphonie... Cette classe moyenne a également attiré de nombreuses entreprises étrangères à venir s’implanter au Brésil comme le montre le tableau de la page 9.
‣C O N S O M M A T I O N
À CRÉDIT
Le Brésil doit son émergence en grande partie grâce à sa population. En effet, le Brésil tient sa puissance économique notamment grâce à sa consommation intérieure. Le Brésil comme la
France a recours au crédit. Néanmoins au Brésil, le crédit est utilisé beaucoup plus librement qu’en France car il y a beaucoup moins de régulation. C’est pour cela qu’au Brésil on ne fait pas comme en France des crédits seulement pour des achats importants comme une voiture, une maison... Mais au contraire, au Brésil il y a des crédits possibles pour des produits de la vie courante. Prenons l’exemple des tongs de la marque brésilienne Havaianas :
L
’image ci-contre provient du site de la marque brésilienne de tongs Havaianas. On peut voir qu’un brésilien peut soit acheter ces tongs pour 44,90 BRL (réaux) ce qui représente 17,3€ soit acheter ces tongs avec un crédit 4 fois «sem juros» = sans frais/sans intérêts.
Ce qui revient à payer ces tongs en 4 fois 4€33.
L
’exemple pris des tongs havaianas n’est qu’un exemple parmi tant d’autres pour montrer l’importance du crédit à la consommaSource : Site internet «Havaianas» tion chez les brésiliens. Ces crédits à la consommation ont permis entre autre l’émergence au niveau social du Brésil car ces crédits ont permis à des brésiliens de faire partie de la classe moyenne ou classe C.
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3. Emergence politique
‣N A T I O N A L E
La première tâche que se fixe le gouvernement Lula dès son entrée en fonction, en janvier 2003, a été de rassurer les marchés financiers internationaux et de diminuer
Source : Livre «Brésil : L’épopée d’une puisainsi le coût des emprunts internationaux. Le gouversance émergente» du magazine Le monde nement décide également d’augmenter fortement l’excédent primaire du budget, au-delà des recommandations du FMI, et de hausser considérablement les taux d’intérêt réels (11,9 % en 2003 contre 5,1 % en 2002) et de les maintenir élevés afin d’abaisser durablement le taux d’inflation.
Le taux d’inflation baisse de moitié (5,7 % en 2004), le solde positif de la balance commerciale augmente et celui de la balance des comptes courants devient positif dès 2003. Les réserves internationales du pays augmentent, la dette publique externe diminue.
En ce qui concerne la politique économique, la stratégie mise en place lors du second mandat du président Lula a été d’augmenter les dépenses publiques de manière à contrecarrer les effets de la crise économique mondiale de 2008 – un mécanisme classique de politique contracyclique. Parmi les instruments employés, le « programme d’accélération de la croissance », s’est concentré sur d’importants projets d’extension et d’amélioration des infrastructures (autoroutes, ports, énergie, irrigation). Des investissements massifs ont également été réalisés dans l’habitat social pour permettre la construction de trois millions de nouveaux logements. Enfin, les services publics – éducation supérieure, santé, système de pension et justice – ont été amélioré.
‣I N T E R N A T I O N A L E
D'un point de vue essentiellement politique, le Brésil est passé à la fin des années 70 à l'étape de puissance moyenne et cherche à développer un contre-pouvoir s'opposant aux intérêts américains en Amérique du Sud. Ce nouveau rôle a d'ailleurs permis aux autorités brésiliennes de prendre une part active dans les forums internationaux, autant dans les débats de nature régionale que dans les questions d'ordre global.
Ceci a été rendu possible car, contrairement aux autres pays de la région, le Brésil a réussi à sortir de la crise des années 80 associée à une forte vulnérabilité externe et à adapter son modèle de développement sans perdre son statut d'acteur politique profitant d'une certaine projection internationale et d'une autonomie à l'égard des grandes économies développées. En fait, la diplomatie brésilienne cherche à éviter les situations où le pays ne pourrait intervenir politiquement face à des transformations qui risqueraient de modifier profondément sa marge de manoeuvre tant au niveau local qu'à l'échelle mondiale.
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Au Brésil, la politique extérieure a toujours été directement associée à la question du développement, et la recherche de sources locales de croissance économique a longtemps justifié la fermeture du pays aux échanges avec l'extérieur.
Le Brésil signe le 26 mars 1991 le traité d'Asunción avec l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay : le Mercosur est né. Le Mercosur est un outil de coopération et se veut beaucoup plus poussé que l'ALÉNA. Ses buts sont la libre circulation des biens, des services et des facteurs de production, la création d'un tarif extérieur commun, le rapprochement des politiques économiques et l'harmonisation des législations entre les membres. Le Brésil fait également parti d’organisations internationales telles que l’OMC, la Banque Mondiale, le FMI, l’OCDE, l’ALADI
(association latino-américaine de développement), la BID (Banque interaméricaine de développement), l’ONU & bien d’autres. On peut donc en déduire que le Brésil est un pays ouvert au Monde ce qui a aidé à l’émergence du Brésil.
I I . ESSOUFFLEMENT DU BRÉSIL
1. Essoufflement au niveau national
‣C O N S O M M A T I O N
EN BAISSE
&INVESTISSEMENT
FAIBLE
L
’économie brésilienne montre quelques signes d’essoufflement. La baisse de consommation de la part des ménages fait partie de ces signes. Certains de ces ménages qui, étant auparavant habitué à consommer à crédit pour la majorité, ne peuvent plus rembourser ce crédit : cela concerne 8% des ménages. Une partie de la population est donc endettée. Si la classe moyenne brésilienne consomme, elle le fait le plus souvent en ayant recours au crédit. Le crédit, qui stagnait au Brésil à un niveau très bas, a en effet explosé. En six ans, celui-ci a pratiquement doublé en proportion du PIB (49 % en 2011). Tout s’achète à crédit : électroménager, électronique grand public, vêtements de marque, alimentation, immobilier…ce qui nuit petit à petit à l’économie du Brésil. Le crédit n’est pas le seul frein à la consommation. En effet, l’inflation brésilienne est très élevée. Elle était de 6,5% en 2012 alors que le plafond de la Banque Centrale est établi à 4,5%.
Le pays montre également une certaine incapacité à accélérer les investissements, que ce soit dans le public ou dans le privé. Ils sont établis à environ 20% du PIB. Quant aux investissements d’état, elles demeurent constamment en retard sur les prévisions (15% des
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Source : Magazine Challenges n°325
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investissements prévus sur l’année 2012 ont été exécutés. Cela est du en grande partie à une bureaucratie de mauvaise qualité ainsi qu’à la corruption. Il y a par ailleurs un grand déficit en matière de transport en commun.
Source : Livre «Brésil : l’épopée d’une puissance émergente» du magazine Le monde ‣I N S É C U R I T É &
Source : Pesquisa nacional por Amostra de
Domicilios (PNAD) / IBGE
INÉGALITÉS
Au delà des problèmes économiques du Brésil, celui-ci a aussi des problèmes sociaux. En effet, le Brésil a longtemps été qualifié comme étant le pays des extrêmes avec d’un coté une population extrêmement riche & de l’autre une population extrêmement pauvre, vivant dans les favelas. Même si la population brésilienne a évoluée, il reste néanmoins de fortes inégalités. Selon les données de la banque mondiale, le coefficient GINI du Brésil en 2009 était de 0,54. Or les pays les plus égalitaires ont un coefficient de l’ordre de 0,2 et les pays les plus inégalitaires de l’ordre de 0,6. On peut donc dire qu’en 2009, le Brésil faisait partie des pays les plus inégalitaires. Si l’on regarde la courbe de Lorenz (ci-dessus) de la même année, on peut aussi voir que le
Brésil est très loin de l’égalité parfaite.
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En effet, le Brésil contient en son sein de nombreuses favelas. Les favelas brésiliennes sont des quartiers que l’on peut qualifier de bidonvilles. Elles sont souvent des terrains occupés illégalement & celles-ci sont insalubres la plupart du temps. Selon le tableau de l’IBGE ci-dessous, le Brésil contenait au total 6 329 favelas (=subnormal agglomerates) en 2010. La photo ci-dessous montre bien les contrastes de la société brésilienne.
Mais les inégalités du Brésil ne viennent pas seulement de l’existence des favelas ou des différences de revenus.
Effectivement les disparités de revenus au sein de la population brésiliennes viennent de différents critères sociaux comme du niveau d’instruction, du secteur d’activité, du lieu de résidence (dans le milieu rural ou urbain) & la couleur de peau a aussi tend à pérenniser les inégalités au
Brésil : c’est un fait la population afro-brésilienne possède en moyenne 2 ans de scolarisation en moins que la population blanche du Brésil (selon l’INEP - Instituto Nacioal de Estudos e Pesquisas). Le niveau d’instruction a un impact considérable car c’est lui qui décidera de l’avenir professionnel des individus. Néanmoins le problème de l’éducation brésilienne est que les écoles manquent de place & la scolarité est de mauvaise qualité(trop d’élèves par salle, faible niveau de qualifications des professeurs ainsi qu’un faible niveau de rémunérations -certains professeurs doivent parfois faire des petits boulots à côté pour pouvoir vivre convenablement - & il y a aussi un manque de moyens, matériaux inadéquates ou manquants). Selon les chiffres de l’OCDE, seulement 41% des 25-64 ans sont diplômés du deuxième cycle du secondaire ou équivalent ce qui équivaut au Baccalauréat.
Les inégalités ne sont pas les seuls freins à la croissance brésilienne. En effet, le Brésil doit faire face à l’insécurité qui règne dans le pays sud-américain. Le film La cité de dieu de Fernando
Meirelles & Katia Lund, qui raconte l’histoire d’un jeune garçon vivant dans les favelas de Rio de Janeiro, dépeint bien l’insécurité & la criminalité présente au Brésil. Effectivement l’insécurité se trouve surtout au sein & près des favelas. Les favelas manquants d’infrastructures & touchées la misère, abritent la criminalité. Trafics illégaux, gangs, kidnapping, meurtre. Voilà pour-
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quoi Rio est appelée la capitale du crime. Selon Lloyd statistics, le Brésil est le 4ème pays où il y a le plus d’enlèvements au monde. Parlons chiffres maintenant. Selon le Secretaria de Seguranca Publica de Sao Paulo : dans l’Etat de Sao Paulo certains types de crimes ont diminué alors que d’autres ont augmenté. Le nombre d’homicides est passé de 12 818 en 1999 à
4320 en 2010 alors que le nombre de vols est passé de 219 654 en 1999 à 232 903. A Rio, le taux d’homicide a aussi beaucoup diminué, en 2010 ce taux était le plus faible taux d’homicides depuis 1991. Néanmoins ce taux équivaut au triple du taux d’homicides en 2010 de Sao Paulo, le taux d’homicides de Sao
Paulo étant 10,64% d’homicides pour 100 000 habitants (toujours selon le secretaria de seguranca publica de Sao Paulo).
Hormis les vols & homicides, le Brésil & son économie sont rongés par les gangs ainsi que les trafics illégaux. En effet, les trafics illégaux sont compris dans l’économie souterraine du
Brésil avec la prostitution, le trafic d’armes & le trafic de drogues. Cette économie souterraine se trouve principalement dans les favelas. Dans les favelas des fusillades éclatent quoti-
Source : Chi)es de la World Bank
Development Research Group.
diennement à causes de conflits entre gangs rivaux, avec la police ou l’armée.
L des gangs les plus im’un portants de Sao Paulo est le
Premier Commando de la
Capitale (PCC - Primeiro
Comando da Capital), ce gang est une organisation mafieuse qui est implanté dans les favelas de Sao Paulo
& d’autres grandes villes.
Récemment, ce gang est enPhoto de Rio de Janeiro avec vue sur les favelas et le quartier économique tré en guerre contre la police. Dans le courant de noen arrière plan. vembre 2012 (du 23 au 25 novembre), Sao Paulo a subi 19 assassinats. Selon la fondation privée Getulio Vargas, la part de l’économie souterraine représentait l’équivalent de 27,1% du PIB brésilien en 2008. & comme le montre le tableau ci-con-
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tre cette part a augmenté en 2010 selon la World Bank Development Research Group, celui ci atteint les 36%. Néanmoins il ne faut pas se baser sur ces chiffres car l’économie souterraine est très dure à estimer car il est difficile de répertorier toutes les activités illégales du pays. Ces chiffres servent juste à donner une idée de la tendance qu’à l’économie souterraine à augmenter donc, entre autres, l’augmentation des activités illégales.
‣C O R R U P T I O N
Transparency International est une organisation non gouvernementale à l’échelle internationnale qui a pour but de lutter
Source : Persective Monde avec les chi)es de Transparency International contre la corruption. L
’organisation classe les pays par niveau de corruption de 0 à 10. 10 étant un pays sans corruption & 0 un pays rongé par la corruption. A partir de cette échelle, Transparency International a classé le
Brésil au 73ème rang sur 182 avec un indice de corruption de 3,8 en 2011. La France de son côté se classe 25ème avec un indice de 7. Ces chiffres montrent que le Brésil subit la corruption. En effet certains actes de corruptions ont été très médiatisé comme le «mensalao» qui signifie en français le scandale des mensualités & qui avait été de donner des pots de vin aux députés pour qu’ils votent en faveur des projets de loi du pouvoir exécutif. Au cours de l’Histoire, le Brésil a toujours subit la corruption même si celle ci a diminuée petit à petit. Pendant des années la corruption a été cautionnée à cause/grâce à la censure, mise en place durant la dictature mili-
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taire de 1964 à 1985. Néanmoins les médias arrivent à s’affranchir de la censure dans années 60’
70’ & avec cela le peuple commence à lutter pour la démocratie, & des élections à suffrage universel. Le peuple a gain de cause avec l’adoption de la Constitution en 1988. Quand Fernando
Collor de Mello arrive au pouvoir grâce à la corruption (aide de la bourgeoisie & les médias) le peuple s’indigne. & Collor de Mello est obligé de quitter ses fonctions, il perdra également ses droits civiques pendant 8 ans pour faute de corruption. C’est pour cette raison que la corruption a diminuée au Brésil, car le peuple s’en est mêlé. Mais même si celle-ci a diminuée, elle est toujours présente. En effet l’affaire des mensalao date de 2005. Néanmoins bien que toujours présente , la corruption est aujourd’hui punie. En reprenant l’exemple de l’affaire des «mensalao», un des ministres du gouvernement Lula & des membres du PT (Parti Travailleur) ont été jugé pour corruption. De plus la nouvelle présidente Dilma Rousseff, qui prône la tolérance zéro en terme de corruption, a du se séparer de 5 de ses ministres accusés de corruption. Le majeur problème de la corruption c’est qu’elle nuit à l’économie brésilienne. En effet, l’organisation patronale de Sao Paulo, la FIESP, a estimé les pertes de l’économie de l’équivalent de 30 milliard d’euros à cause de la corruption. Argent qui manque cruellement au secteurs de l’investissement & à l’éducation ainsi qu’à la santé.
2. Essoufflement au niveau international
‣C R I S E
ÉCONOMIQUE
Après un net rebond post-crise de 7,5% en 2010, le PIB brésilien aura augmenté de seulement
2,7% l'année dernière sous l'effet conjoint de la crise internationale et d'une forte inflation.
Après un recul de 0,1% au troisième trimestre, le Brésil a enregistré une légère hausse de 0,3% de son activité durant les trois derniers mois de l'année. La demande interne portée par la consommation privée reste le principal moteur, l'agro-alimentaire et les services étant les secteurs les plus dynamiques.
En revanche, l'industrie a enregistré un ralentissement de 0,5% au quatrième trimestre, concentré plus particulièrement sur l'industrie de transformation. «Le Brésil a subi un choc externe de plusieurs mois, avec l'appréciation du réal qui a pénalisé l'industrie locale, auquel se sont ajoutés les effets du resserrement de la politique monétaire et fiscale», analyse Bénédicte
Baduel, économiste chez Natixis. De fait, le commerce extérieur a contribué négativement à la croissance avec une hausse annuelle des exportations de 3,7% contre une progression de 6,4% pour les importations.
Le problème auquel le Brésil doit faire face est celui-ci : En 2009, le Brésil avait réussi à se sortir de la crise internationale & à avoir une croissance de 7,5% en 2010, comme cela a été dit plus haut, grâce à des politiques conjoncturelles mises en place par le Gouvernement. Néanmoins, pour éviter la surchauffe le pays avait décidé, en 2011, de freiner la croissance brésilienne. Néanmoins, le Brésil a peut-être trop freiné la croissance ce qui a entraîné le pessi-
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misme des agents économiques du Brésil. & le Brésil doit encore faire face, aujourd’hui, à la crise économique internationale qui frappe le pays une seconde fois. Le problème est que cette fois-ci le Brésil ne peut pas utiliser de politiques contracycliques pour sortir de la crise car celles-ci ne fonctionnent que si les agents économiques ont confiance or le frein de la croissance de 2011 a entraîné le pessimisme de ceux-ci & non la confiance. La crise a donc un impact néfaste sur le Brésil
& son économie.
‣P R E S S I O N S
E X T E-
RIEURES
Pour protéger son industrie nationale, le Brésil viole les règles de l’OMC. Pour lutter contre la dévalorisation des autres devises par rapport au réal, le Brésil augmente les fiscalités aux frontières, met en place des surtaxes & des impôts supplémentaires & favorises les nationaux lors des appels d’offre. Ministre des Finances du Brésil explique cela en disant que : «L
’impact de toutes les mesures commerciales prises pas le Brésil est ridicule face à la dévalorisation de près de 10% du $ au Yuan». De ce fait, le Brésil reçoit des pressions de la part de l’OMC car l’OMC qualifie les mesures prises par le Brésil comme étant du protectionnisme.
‣E N V I R O N N E M E N T &
ÉCOLOGIE
Le Brésil connaît des problèmes environnementaux. Le pays préfère valoriser le développement économique à l’environnement. En effet, pour augmenter la production agricole (élevage de bovins & matières premières), le Brésil fait appel à la déforestation. De ce fait 42 510 000
000m2 de forêt disparaissent chaque année en Amazonie ce qui correspond à l’équivalent d’un terrain de football toutes les 7 secondes. Le problème que pose la déforestation est que la production d’oxygène diminue fortement. Un autre problème est celui de la population indigène.
Effectivement, quelques peuples indiens vivent au coeur de l’Amazonie & ceux-ci sont obligés de partir à cause de la déforestation. Le Brésil s’oppose donc à de nombreuses organisations non-gouvernementales pour la défense de l’environnement comme Greenpeace ce qui crée de nombreuses tensions au sein du pays & à l’international.
Au niveau environnemental, la déforestation représente un gros problème mais ce n’est pas le seul. La pollution est aussi un problème. 40% de carburant à l’éthanol est utilisé par les voitures brésiliennes, l’éthanol produisant une pollution assez importante. Or Au Brésil le nombre de voitures & le niveau d’industrialisation est très élevé. Sao Paulo, la ville qui regroupe 10% de
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la population brésilienne, montre très bien la situation : Au sol, des embouteillages de voitures à longueur de journée & dans le ciel des hélicoptères (remplis soit d’entrepreneurs se déplacant pour le travail soit remplis de riches brésiliens faisants du shopping) circulants pour éviter les embouteillages à terre, cela montre bien l’importance de la circulation & l’importance de l’utilisation de carburants pour se déplacer. En plus de la pollution automobile, le Brésil subit aussi la pollution industrielle. Cubatao aussi appelée «la vallée de la mort» est la ville la plus polluée au monde. La pollution industrielle s’est installée car durant un certain temps beaucoup d’industries comme PETROBRAS (producteur de pétrole) produisaient librement car il n’existait pas de réglementation environnementale. Cela a changé mais le Brésil subit maintenant un haut taux de pollution. La pollution, en plus d’être automobile & industrielle, elle existe aussi dans les eaux. Au Brésil les eaux sont très polluées sur les villes côtières telles que Rio de Janeiro ou Sao Paulo à cause de leur utilisation industrielle. En 2000, l’IBGE a enregistré que seulement 35% des eaux usées ont reçu un traitement.
I II. PERSPECTIVES D’AVENIR
1. Evénements à venir
‣L A
C O U P E D E S C O N F É D É R AT I O N S E N
2013
La coupe des confédérations est une compétition internationale de football organisée par la
FIFA (fédération internationale de football). La coupe des confédérations qui se produira en
2013 aura lui dans 6 villes brésiliennes : Fortaleza, Recife, Salvador, Brazilia, Belo Horizonte &
Rio de Janeiro dont les stades peuvent accueillir de 44 248 à 76 804 spectateurs. Cela signifie un afflux touristique important au Brésil durant cette période.
‣L A
COUPE DU MONDE DE FOOTBALL EN
2014
La coupe du monde de football également organisée par la FIFA se déroulera dans 12 villes du
Brésil. Le nombre de spectateurs estimé n’est pas encore sorti mais on peut deviner un très grand afflux touristique au Brésil durant cette période car la coupe du monde est un événement très médiatisé & suivi par des millions de personnes dans le monde.
‣L E S
J E U X O LY M P I Q U E S E N
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2016
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Les jeux olympique de 2016 se dérouleront à Rio de Janeiro. Plus de 10 500 athlètes d’à peu près 205 nations y sont attendus. Le projet implique plus de 100 000 personnes pour l’organisation et 70 000 volontaires.
2. Mesures à prendre
‣D É V E L O P P E R
LES INFRASTRUCTURES
Pour pouvoir accueillir un nombre de touristes relativement important lors de ces 3 événements, le Brésil doit augmenter ses infrastructures en créant plus de d’hébergements. Le pays doit aussi construire ou reconstruire ses routes car selon la CNT (confédération nationale des transports) 69% d’entre elles sont en très mauvais état, mauvais état ou dans un état «correct».
Le Brésil doit également développer ses autres voies de transports, c’est pour cela que Dilma
Rousseff a décidé, en 2012, la construction de 800 aéroports en plus au Brésil car le réseau de transport brésilien doit être modernisé.
‣R É D U I R E
L’INSÉCURITÉ
Rio de Janeiro surnommée «la capitale du crime» ainsi que les autres villes brésiliennes accueillants les événements cités précédemment, devront réduire l’insécurité. Pour cela, le Brésil devra mettre en place des mesures même si certaines «solutions» avaient déjà été trouvées. En effet comme le décrit l’article «Les favelas sous la loi des milices» du magazine Courrier International, des milices ont émergé dans les favelas pour contrer les trafiquants. Pour réduire l’insécurité, l’Etat de Rio a mis en place en 2009 une unité de police de pacification (UPP - Unidade de Policia Pacificadora). Cette unité a pour but d’éradiquer les trafiquants drogues & les gangs dans les favelas. Si les gangs & les dealers disparaissent des favelas, cela signifie la disparition des trafics d’armes & de drogues, les crimes, les vols... Cela ne peut être que bénéfique au
Brésil car, en effet, les favelas devenants peu à peu pacifiées, les touristes pourront se balader sans risques & sans craintes dans les villes. De plus la valeur immobilières des quartiers proches des favelas va augmenter. Les autorités brésiliennes font aussi des virées dans les bidonvilles pour «nettoyer les favelas». Un article(«avant le Mondial, Rio «nettoie» ses favelas) du journal
Le parisien datant du 4 mars 2013 décrit l’action des forces armées brésiliennes relatant que le 3 mars 2013, comme à chaque intervention dans les favelas, «près 1400 policiers étaient mobilisés, épaulés par des blindés et des hélicoptères» comme le dit l’article.
3. L
’impact estimé de ces événements sur le pays
Les 3 événements auront un très gros impact sur le pays. Ils auront certes un impact économique attendu avec la venue de milliers de touristes & de potentiels investisseurs. Mais ils auront
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aussi un impact politique majeur. En effet la coupe du monde de Football & les Jeux Olympiques sont des événements mondiaux les plus médiatisés de la planète, regardés par le monde entier. Cela signifie que le Brésil aura le prestige d’être au centre du monde en 2014 comme en
2016. Pour l’instant, alors que le Brésil se prépare à accueillir ces événement, beaucoup disent du Brésil qu’il a eu les «yeux plus gros que le ventre. Effectivement, le Brésil a des infrastructures défaillantes & manque d’infrastructures, il y a du retard dans les travaux de modernisation des stades, les aéroports sont saturés, insécurité... Bref autant de problèmes qui font que le
Brésil doit relever un défi : Celui d’organiser deux événements mondiaux (la coupe du Monde
& les JO) de manière efficace & dans le temps imparti. Ces événements pourraient donc, s’ils sont bien réalisés, montrer au Monde la puissance du Brésil car à ce jour, seulement trois pays ont réussi à organiser ces 2 événements en même temps (Mexique, Allemagne & Japon).
CONCLUSION
Pour conclure on peut dire que même si le Brésil a réussi à se hisser au rang de puissance économique au niveau international grâce à ses nombreux atouts que sont ses ressources naturelles,sa population ainsi que ses industries. Les défauts du Brésil ont transformé cette émergence en essoufflement. Néanmoins, le Brésil a une chance de «remonter la pente» grâce aux événements à venir prévus au Brésil. En effet, ces événements vont forcer le Brésil à faire des choses qu’il aurait déjà du faire depuis des années pour améliorer les conditions & la croissance du pays telles que la création d’infrastructures, la diminution de l’insécurité, l’amélioration des voies de circulation... On peut donc dire que le pays qualifié il y a des années de «pays d’avenir qui le restera pendant des années» par Clémenceau a réussi à s’imposer mais doit encore faire ses preuves pour montrer que c’est une puissance solide.
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B I B LIOGRAPHIE
Magazine Challenges n°325
Livre «Brésil : L
’épopée d’une puissance émergente» du magazine Le Monde
Statistique de l’IBGE
Ressources & statistiques de la Banque Mondiale
Article de La Tribune «le Brésil affiche sa pire croissance depuis 3 ans» du 01/03/13
Article de Le Monde «La croissance brésilienne n’est pas au rendez-vous au 3ème trimestre» du 30/11/12
Etudes de l’organisation non-gouvernemental Transparency
International
Chiffre de la World Bank Development Research Group
Article de Courrier International «lutter contre la corruption, une mission impossible ?» du 21/11/12
Article de Courrier International n°920 «Les favelas sous la loi des milices» du 19/06/09
Article de Courrier International n°1039 «Des riches plus riches, des pauvres toujours pauvres» du 30/09/10
Chiffres du site : http://www.zero-deforestation.org/
Chiffres de l’UNESCO (Organisation des Nations Unis pour l’éducation, la science, la culture)
Chiffres de la CNT (confédération nationale des transports)
Chiffres de l’OCDE
Chiffres de l’INEP (Instituto Nacional de Estudos e Pesquisas)
Chiffres de la FAO (Food and Agriculture Organization of
United Nations)
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