TRAVAIL 2 SUR LES MODELES DE DISTRIBUTION AU CANADA:
INDUSTRIE DES BOISSONS GAZEUSES AU CANADA
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MRK-6085
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Politique de distribution
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Faculté des Sciences de l’Administration
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Université Laval, Québec
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Table des matières INTRODUCTION 3 I- PRESENTATION DE L’INDUSTRIE DES BOISSONS GAZEUSES AU CANADA 3 1- Présentation globale de l’industrie : chiffres clés 4 2- L’analyse PESTEL 5 3- Les acteurs du marché 8 4- Les stratégies marketing 11 II- LA CHAINE D’APPROVISIONNEMENT 15 1- La production 15 2- Le processus d’approvisionnement 17 CONCLUSION 19 BIBLIOGRAPHIE 20
INTRODUCTION Le système agricole et agroalimentaire englobe différents secteurs d'activités comme la fourniture d'intrants et de services agricoles, l'agriculture primaire, la transformation d'aliments et de boissons, la distribution d'aliments, la vente au détail et en gros, ainsi que les services de restauration .C’est un fait que nous vivons dans un pays où la plupart des aliments que nous consommons sont d’abord transformés et conditionnés avant d’être mis sur le marché. Nous pouvons donc affirmer que cette industrie joue un rôle important dans l’économie du Canada. L’agriculture primaire contribue peu à l'économie globale du pays : on mentionne 1,7 % du PIB. Mais, depuis 1997, cette agriculture a connu une croissance moyenne annuelle de 1,4 %. Toutefois, il faut préciser qu’avant la crise économique de 2009, le PIB du système avait atteint le niveau observé.
Le Canada doit en partie l’accroissement de son économie à ce système – agricole et agroalimentaire qui ne cesse de performer autant sur le marché national qu’international. La balance commerciale canadienne un montant de 71,3 milliards (2010). Selon un rapport, en 2011, près de 87% de l’exportation des boissons et des aliments transformés étaient destinées à six marchés, à savoir les États-Unis pour 67%, la Chine et le Japon pour 7% chacun, et enfin la Russie, la Corée du sud et le Mexique pour 2% chacun . Il faut préciser qu’environ « 60 % des ventes de l'industrie de la fabrication d'aliments et de boissons sont réalisées par des entreprises appartenant à des intérêts canadiens ».
Le secteur agricole et agroalimentaire fait non seulement tourner l’économie du pays, mais il génère aussi de l’emploi. Selon les données d’un rapport, l’industrie agro-alimentaire fait travailler 2,1 millions de personnes, c’est-à-dire un emploi sur huit, et représente 8,0% du produit intérieur brut (PIB). C’est un domaine très compétitif. Le Canada fabrique la plupart des produits de l’Union Européenne qui s’avère être le plus grand importateur de produits au monde. Cependant, le nôtre demeure relativement concurrentiel sur les marchés des produits agro-alimentaires de l’Union Européenne.
Par ailleurs, l’industrie agroalimentaire comprend plusieurs sous-secteurs. Nous avons, entre autres, le secteur des produits laitiers (fromage, beurre, yogourt etc.), le secteur des viandes (viande de bœuf, du poulet, du poisson…), le secteur des surgelés, le secteur agricole (fruits et légumes), le secteur des jus et boissons. Dans les réflexions qui suivent, nous allons justement nous concentrer sur ce sous-secteur des boissons et, plus précisément, sur celui des boissons gazeuses. Nous parlerons des différents acteurs de ce sous-secteur, de la chaîne d’approvisionnement des boissons gazeuses, depuis la production, en passant par la livraison aux grossistes-distributeurs jusqu’à l’achat par les consommateurs.
I- PRESENTATION DE L’INDUSTRIE DES BOISSONS GAZEUSES AU CANADA
L’industrie canadienne de boissons gazeuses produit et commercialise des produits gazéifiées non alcoolisées. On y retrouve des boissons gazéifiées faites à base de cola, soda, saveur de fruits et bien d’autres. Cette partie s’entend être une présentation globale de l’industrie, son évolution, la présentation des acteurs sur ce marché, les stratégies utilisées par les leaders de cette industrie et bien d’autres.
1- Présentation globale de l’industrie : chiffres clés
L’industrie des boissons gazeuses canadienne offre une gamme variée des produits avec des saveurs différentes. Ainsi, on retrouve des produits faits à base de cola, agrumes, gingembre, soda, racinette et bien d’autres. Toutes ses saveurs sont consommées ; un sondage réalisé en automne 2013 par l’entreprise PMB sur 20 073 canadiens révèle que 42,5% consomment le plus souvent les produits faits à base de cola. On y retrouve des boissons diètes et des boissons ordinaires. On dénombre une multitude de marques dans l’industrie ; on peut citer entre autres Pepsi Co, Crush, Coca Cola, Mug, Dr Pepper et autres. Les produits sont présentés aux consommateurs sous différents conditionnement : les canettes, les bouteilles plastiques de 591 ml et les bouteilles de 2L ainsi que des bouteilles cassables.
Le marché canadien de boissons gazeuses expérimente une croissance ralentie, on parlerait même d’une stagnation au cours de ces dernières années. En effet, on enregistre un revenu total de 3 725, 3 millions de dollars (2012) soit une croissance de 0,8% entre 2008 et 2012. Si nous comparons ce chiffre avec les pays voisins telles que les USA et le Mexique, le secteur des boissons gazeuses génèrent respectivement des revenus de 61 269,5 millions $ et 13 283,1 millions $ dans chacun de ces pays.
Parlant de la consommation, les canadiens ont bu en 2012 près de 3 503,3 millions de litres. On prévoit une décroissante de la consommation des boissons gazeuses pour atteindre 3 343 millions de litres à l’horizon 2017. Les produits faits à base de cola génèrent 1 983,5 millions de $ soit 53,2% du marché en 2012. Quant’ aux produits diètes, ils contribuent à 22,8% des revenus du marché soit un 848 millions de $. La croissance du marché vous sera présentée dans le tableau suivant :
Croissance de l’industrie de boissons gazeuses au Canada entre 2008 et 2012
Comme nous l’avons mentionné plus haut, les boissons standards au cola contribuent à 53,2% des revenus du secteur suivi des boissons diètes avec 22,8%. Le tableau suivant reflète la contribution de chaque saveur au marché global :
Catégories | 2012 (en millions de $) | % de Contribution au marché | Standard Cola | 1 983, 5 | 53,2 | Cola diète | 848 | 22,8 | Mix de fruits | 603,5 | 16,2 | Boissons non alcoolisées | 96 | 0,3 | Autres | 281,2 | 7,5 | Total | 3 725,8 | 100 |
Tableau de contribution des catégories dans l’industrie
Sur le continent Américain, la consommation des canadiens ne contribuent qu’à 3,8% des revenus du secteur. Les USA arrivent en première position avec une participation de 62,8% suivi du Mexique avec 13,6%. Le tableau qui suit nous donne une vision exhaustive sur la consommation des boissons gazeuses en Amérique.
Géographies | 2012 (en millions de $) | % de contribution dans la zone | USA | 61 269, 5 | 62,8 | Mexique | 13 283,1 | 13,6 | Canada | 3 725,8 | 3,8 | Reste de l’Amérique | 19 345,6 | 19,8 | Total | 97 624 | 100 |
Segmentation géographique du marché
Au regard des informations ci-dessous, nous constatons que l’industrie des boissons gazeuses au canada connaît une stagnation depuis l'année 2008 et nous amène à nous poser des questions sur la relance du marché des boissons gazeuses au Canada. Nous allons aborder à présent le volet acteurs dans l’industrie. Nous commencerons déjà par les identifier ensuite à monter leur apport dans l’industrie.
2- L’analyse PESTEL
Pour analyser l’industrie, nous avons eu recours à la matrice PESTEL. Dans un secteur d’activité comme celui-ci, il est important d’analyser les facteurs de la macro-environnement..
P comme Politique
La stabilité du pays apparaît comme une opportunité dans la mesure où les activités de l’industrie des boissons gazeuses s’opèrent dans un environnement sain et favorable au développement des affaires.
Aussi, grâce aux accords de libre-échange nord-américain, l’industrie pourrait tirer avantage des conditions favorables à l’exportation des produits finis (exemption de droits de douane et de taxes de vente). Cependant, certaines divergences dans les règles limitent l’exploitation de cet atout : à titre d’exemple l'addition de saccharine dans les boissons gazeuses est permise aux États-Unis mais proscrite au Canada. De plus, la réglementation canadienne exige des étiquettes bilingues et des mesures métriques; par conséquent, on note une tendance à l’internationalisation des prescriptions dans le cadre des échanges internationaux, d’où le défi à relever par l’industrie est de «se pencher sur les règlements qui pourraient être harmonisés, bilatéralement avec les États-Unis ou multilatéralement par l'intermédiaire de l'Organisation mondiale du commerce et du Codex Alimentarius»
En outre, l’industrie est incriminée dans l’obésité infantile et l’apparition précoce d’autres pathologies; le fait a été confirmé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui a reconnu l’habitude de consommer des boissons sucrées comme étant un facteur probable de l’épidémie mondiale d’obésité. De ce fait, des débats avec des groupes de la société civile sont en cours au Québec, portant sur l’instauration d’une taxe spéciale sur les boissons gazeuses ou énergétiques en vue de prévenir l'obésité et promouvoir de saines habitudes de vie. L’instauration de la taxe aura sans doute des répercutions sur l’industrie et mérite une attention particulière.
E comme Économique
Le contexte économique difficile et la hausse de la valeur du dollar canadien ces dernières années, n’ont pas favorisé l’accroissement des exportations du Canada en boissons gazeuses (hormis celles de sirops et de concentrés destinés à la fabrication de boissons gazeuses); ainsi, dix ans durant (2000 à 2010), les exportations ont connu une baisse de 40,6 %, passant de 168,4 millions de dollars (191 millions de litres) à 100 millions de dollars (150,4 millions de litres). Il faut noter que les États-Unis constituent à 97% la destination des exportations du Canada au niveau des boissons gazeuses.
A l’opposé, les importations de boissons gazeuses ont triplé; estimées à 82,1 millions de dollars (86,6 millions de litres) en 2000, elles se chiffraient à 275,4 millions de dollars (259,3 millions de litres) en 2010. Les importations de boissons proviennent principalement des États-Unis (90.3%), suivi de la France (3.3%) puis de l’Italie (3.0%).
Les boissons gazeuses occupent une part importante dans la consommation des boissons, en dépit des tendances de consommation de boissons plus saines; sa part de marché était estimée à 16,3 % de l'ensemble des ventes de boissons non alcoolisées en 2009 selon la Beverage Marketing Corporation. Ainsi, de façon générale, les facteurs économiques semblent favorables au développement de l’industrie.
S come Socioculturel
La consommation des boissons gazeuses présentes sur le marché depuis plusieurs décennies, est donc bien ancrée dans les habitudes alimentaires des Canadiens; cependant, entre 1999 et 2009, la consommation par habitant de boissons gazeuses a reculé de 14 %, passant de 121,8 à 104,7 litres. Cela est probablement dû à la consommation plus avertie à travers la communication intensive sur les méfaits liés à la consommation excessive de boissons à fortes teneurs en caféine et en sucre; soulignons aussi la tendance générale vers la demande de produits « bons pour la santé »; ce qui justifie d’ailleurs l’offre sur le marché des versions de boissons gazeuses sans sucre et biologiques. Ainsi, on estime que 20 % à 25 % des boissons gazeuses consommées au Canada sont des boissons de type diète.
T comme Technologique
On note avec satisfaction le développement des techniques de production et de transport qui facilitent la réalisation des activités au sein de l’industrie.
Également l’investissement en Recherches & Développement est important et est fait de manière permanente pour assurer l’offre de nouvelles saveurs de boissons.
Par ailleurs, l’industrie utilise des installations d'embouteillage très automatisées qui requièrent des dépenses en capital se chiffrent en centaines de millions de dollars.
E comme Écologique
A l’ère du développement durable, nous sommes tous sollicités à réduire notre empreinte carbone et adopter un style de vie plus écologique; l’industrie des boissons gazeuses ne demeure pas en reste; en effet, on observe dans la fabrication, les déchets de production, le transport, le recyclage,… une démarche globale de développement durable engagée par les entreprises de l’industrie pour réduire le bilan carbone.
En outre, les législations prouvent que les questions écologiques sont présentes dans la gestion de l’environnement. C’est ainsi que la loi sur la vente et la distribution de bière et de boissons gazeuses dans des contenants à remplissage unique encadre les actions des acteurs. De plus, on constate qu’une évaluation d'impact environnemental est nécessaire en vue de l'obtention d’un permis de construire une nouvelle usine moderne ou de faire un agrandissement important d'une usine existante, puis les provinces et municipalités doivent être assurées que des systèmes seront mis en place pour traiter les eaux usées.
Aussi, les statistiques font état d’une réduction par l'industrie des boissons gazeuses de 31 % la quantité de matières plastiques utilisées dans les bouteilles PET de deux litres et de 27 % le poids des cannettes d'aluminium; de plus, les matières des contenants de boissons sont recyclables ou réutilisables.
Les entreprises de l'industrie observent par ailleurs les lois et règlements sur la consigne des bouteilles visant à assurer le recyclage et la réutilisation des contenants, et elles participent activement aux activités des organisations de gérance de l'environnement au Canada.
L comme Légal
Il existe des lois encadrant l’activité du secteur agroalimentaire en couvrant par ricochet l’industrie des boissons gazeuses et d’autres plus spécifiques.
Au nombre de ces lois figurent : • La Loi sur les aliments et les drogues dont la mise en application est contrôlée par l'Agence canadienne de l'inspection des aliments. «Cette loi fédérale vise à assurer aux consommateurs canadiens que les aliments mis en vente sont exempts de produits toxiques, de produits putrides ou provenant d’animaux malades ou de végétaux malsains, qu’ils sont propres à la consommation humaine et qu’ils ont été fabriqués, préparés, conservés et emballés dans des conditions hygiéniques». • Le Règlement sur les aliments, de la Loi sur les produits alimentaires. Cette loi québécoise est mise en application par le Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec. Ce dernier réalise des inspections pour évaluer les risques alimentaires et s’assurer de l’hygiène et de la salubrité générale des ingrédients et des processus de transformation. • La Loi sur la vente et la distribution de bière et de boissons gazeuses dans des contenants à remplissage unique (L.R.Q., c. V-5.001) et le Règlement sur les permis de distribution de bière et de boissons gazeuses (c. V-5.001, r.1) requiert que les distributeurs de contenants de breuvages (bière, boissons gazeuses et autres) s’enregistrent auprès de Recyc-Québec. • Le règlement sur les contenants en verre de boissons gazeuses concernant la vente, l’importation et la publicité des contenants en verre d’une capacité de 1,5 litre ou plus qui contiennent des boissons gazeuses non alcoolisées. Selon ce règlement, le produit doit porter une inscription ou une étiquette bien en vue avec la mention «CONTENU SOUS PRESSION. MANIPULER AVEC SOIN ». Il doit aussi être codé de sorte qu’on puisse identifier en tout temps la date de sa fabrication.
Les entreprises de l’industrie, au regard des évolutions des règles d’hygiènes et de salubrité, dispensent des formations et recyclages au profit des employés. Elle réalisent en outre des audits internes et d’autres s’engagent dans des démarches de certifications ISO 9001 pour la qualité, OHSAS 18001 pour la sécurité, ISO 14001 pour l'environnement ou HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point ou Analyse des risques et maîtrise des points critiques) visant à analyser les dangers et à déterminer les points critiques à maîtriser.
Ces normes volontaires constituent des atouts, surtout pour la certification HACCP qui est plutôt une exigence légale à l’exportation. Ainsi, dans certains cas, les clients américains exigent de leurs fabricants canadiens de produits de jus et boissons qu’ils soient certifiés HACCP; de plus, les entreprises qui exportent vers les États-Unis, doivent se conformer à la loi fédérale américaine sur le bioterrorisme qui requière que les fabricants exportateurs s’enregistrent auprès de la Food and Drug Administration afin d’assurer la traçabilité de tous les aliments qui sont consommés aux États-Unis.
En matière de santé et sécurité au travail des comités sont présents dans toutes les entreprises syndiquées pour s’assurer d’une sécurité optimale pour les employés.
3- Les acteurs du marché
Le dynamisme de l’industrie de boissons gazeuses au canada ne saurait avoir une telle envergure sans l’efficacité des acteurs qui y œuvrent. Ainsi, on y retrouve les consommateurs, les entreprises de production et de distribution, les syndicats pour ne citer que ceux-ci. Chacun de ces acteurs vous sera présenté dans les lignes suivantes.
a- Profil du consommateur canadien de boissons gazeuses
De manière générale la consommation des boissons sucrées commence dès le plus jeune âge et s’intensifie au cours de la préadolescence pour atteindre les sommets de 14 à 18 ans. Un sondage a été mené auprès des jeunes et adolescents sur la consommation des boissons sucrées et voici ce qui en ressort :
| 1 à 3 ans | 4 à 8 ans | 9 à 13 ans | 14 à 18 ans | % ayant consommé à la veille de l’entrevue | 35 | 60 | 77 | 78,5 | Consommation quotidienne moyenne de boissons sucrées en grammes | 104 | 205 | 332 | 465 |
Tableau de consommation des boissons chez les jeunes et les adolescents-Adaptation des données tirées de statistique Canada
Généralement, les garçons consomment plus de boissons sucrées que les filles. Jusqu’à l’âge de 13 ans, les jeunes canadiens préfèrent les boissons aux fruits que celles gazeuses mais cette tendance s’inverse dès l’âge de 14 ans. De plus, un sondage effectué auprès de 10 000 jeunes de 13 à 17 ans montre que 44% de cette tranche consomment les boissons gazeuses. Après cette tranche vient les 18 à 25ans
b- Les entreprises de productions et de distribution des boissons gazeuses au Canada
Autrefois, l’industrie des boissons gazeuses au Canada reposait sur un système de franchisage. En effet, les embouteilleurs se voyaient attribué une zone régional et s’occupaient dès lors de la fabrication et de la distribution des boissons sur ce marché régional. Au cours des dernières décennies, les grands propriétaires de marque ont racheté les embouteilleurs franchisés de sorte qu’il n’existe plus un grand nombre d’embouteilleurs indépendants.
En 2009, le gouvernement canadien a recensé 287 établissements de fabrication boissons gazeuses et de glace. A cette période, l’industrie employait près de 11 162 personnes. En 2012, ce chiffre a augmenté pour atteindre 11 526 travailleurs. Aujourd’hui, l’industrie est dominé par trois géants de la fabrication et de la distribution des boissons gazeuses que sont Coca cola, Pepsi Co et Cott Corporation. Dans cette partie, nous allons vous présenter la contribution respective de ces leaders dans l’industrie canadienne de boissons gazeuses.
D’entrée, apprécions à travers le tableau qui suit la participation de chaque entreprise dans l’industrie en termes de revenus générés.
Entreprises | % revenus dans l’industrie | Coca cola | 35,5 | Pepsi Co, Inc | 35,1 | Cott Corporation | 5,3 | Dr Pepper Snapple Group Inc | 3,3 | Autres | 20,9 | Total | 100 |
Part de marché des entreprises dans l’industrie des boissons gazeuses.
Au regard de ce tableau, on constate que les entreprises Coca cola et Pepsi Co sont les leaders du marché avec des parts respectives de 35,5% et 35,1%.
A présent nous allons faire un panorama sur les leaders du marché. 1. Coca Cola Siège social | One Coca-Cola Plaza, Atlanta, Georgia 30 313, USA | Telephone | 1 404 676 2121 | Siege Canada | 335 king street East Toronto (Ontario) M5A 1L1 | Telephone | 1 800 438 2653 | Website | http://www.coca-colacompany.com/ | Bourse | New York |
The Coca cola company est une entreprise spécialisée dans la fabrication, la distribution des boissons non alcoolisées. Elle offre 400 marques dans 200 pays du monde. Les boissons Coca-cola sont fabriquées et distribuées au canada depuis plus de cent ans. Les premières boissons ont été produites en 1906 dans l’usine de fabrication située au 65 avenue BellWoods, Toronto. Au canada, Coca-Cola est représenté par rafraîchissement Coca-cola et Coca cola Ltée. La filiale canada offre près de 100 marques sur le marché canadien, les principales en matière de boissons gazeuses sont Coca-cola, Coke diète et Pepsi. Elle emploie près de 6300 personnes au Canada.
2. Pepsi Co Siège social | 700 Anderson hill road, purchase, New York 10 577 USA | Telephone | 1 914 253 2000 | Siege Canada | Pepsi-QTG Canada, Quaker Park, 14hunter St E, Peter borough | Telephone | 1 888 794 2867 | Website | http://www.pepsico.com/ | Bourse | New York |
Pepsi Co est une entreprise spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des boissons gazeuses et des aliments. L’entreprise est installée dans près de 200 pays à travers le monde et détient plusieurs marques à son actifs. En octobre 2008, Pepsi Co Canada procède à une restructuration qui donne naissance à deux unités d'affaires – Pepsi Co Canada Breuvages, qui regroupe les marques Pepsi, Gatorade et Tropicana, et Pepsi Co Canada Aliments, qui regroupe Frito Lay Canada et Quaker. En 2010, Pepsi Co Canada regroupe ses activités d'embouteillage et ses marques de boissons pour former une seule organisation – Pepsi Co Canada Breuvages. Le tableau qui suit présente quelques chiffres de la compagnie Pepsi Co.
c- Les syndicats
On compte trois principaux syndicats œuvrant dans le secteur des jus et boissons. Ils ont comme rôle la défense des droits et des intérêts des travailleurs, l’élaboration de politiques de négociation, l’application des conventions collectives et la représentation auprès des instances politiques, économiques et sociales. Ces syndicats sont : * La Fédération du commerce (FC), affiliée à la CSN. Regroupant 37 500 membres (2008). Elle œuvre principalement dans le secteur du commerce, dont le commerce de détail en alimentation. Elle est présente dans au moins cinq moyennes et grandes entreprises du domaine des jus et boissons spécifiquement dans les sous-secteurs brasseries, jus et eau. * Les Teamsters, affiliés à la FTQ, ce syndicat, qui regroupe 35 000 membres, est très actif dans le transport, l’alimentation, l’industrie pharmaceutique, l’hôtellerie et la restauration. Il est présent dans certaines moyennes et grandes entreprises de fabrication de jus et boissons, en particulier dans les sous-secteurs boissons gazeuses, eau, brasseries et vineries. * Les Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), affiliés à la FTQ. Ce syndicat, qui regroupe 45 000 membres, est particulièrement actif dans les magasins et entrepôts d'alimentation, les salaisons et les industries alimentaires diverses. Les TUAC sont présents dans quelques moyennes et grandes entreprises de fabrication de jus et boissons.
Parmi toutes ces organisations, les TUAC Canada sont le seul syndicat dont les sections locales offrent des conventions collectives aux employé(e)s de toutes les principales entreprises de l’industrie des liqueurs douces. Ces entreprises comprennent Coca Cola, Pepsi Cola, Cott Beverages, McCain Foods et Minute Maid.
4- Les stratégies marketing
La croissance d’une entreprise passe par une planification stratégique bien précise, car pour rester compétitif sur le secteur des boissons gazeuses il faut offrir un avantage concurrentiel aux clients, C’est ainsi que ces entreprises jouent sur le prix, le produit, la promotion et la distribution, afin d’accroitre le volume des ventes et fidéliser un maximum de clients.
Le Produit
Les stratégies de multiplication et de diversification sont les plus employées dans le secteur, car l’objectif est donc de proposer un produit pour chaque besoin, c’est ainsi que Coca-Cola Canada illustre bien ce concept avec le Coca-Cola classique qui est disponible en huit formats différents auxquels viennent s’ajouter les déclinaisons diètes et zéro mais aussi les marques Sprite et Fanta. L’emballage permet aussi à la marque de personnaliser le produit et de se positionner sur le marché en mettant en lumière le nom du produit, son logo, ses couleurs et des allégations accrocheuses ayant une signification particulière pour la cible. Il peut facilement évoluer au cours du temps, il est donc à la fois un outil d’information, de communication et de promotion pour la marque qui est un facteur clé de succès de ces entreprises. Au fil du temps, elles ont construit leur image de marque en associant leurs produits à des valeurs et leur nom originel suffit désormais à les rendre attractives auprès des consommateurs ; c’est le cas de la marque Coca-Cola qui serait reconnue par 94 % de la population mondiale. Le contenu nutritionnel des différentes boissons gazeuses analysées est très similaire. Les différences résident principalement dans l’ajout de caféine pour les boissons de type cola. Chaque boisson fournit une quantité semblable de sucre par portion de référence, soit entre 27 et 30 g par 250 ml, ainsi qu’un apport énergétique similaire variant de 100 à 110 kilocalories par portion. Les apports en sodium, eux, varient légèrement parmi les boissons, passant de 11 mg par 250 ml dans le cas du Pepsi Classique à 45 mg pour le Sprite. Les saveurs sont très diversifies dans le secteur des boissons gazeuses, ce qui permet à chaque consommateur d’y trouver son compte.
Le Prix
Il possède un pouvoir d’attraction très développé surtout auprès des consommateurs à petits budgets, car un prix abordable stimule l’achat spontané. Une politique de prix efficace est à la fois bénéfique pour le fabricant, qui voit ses produits en bonne posture, et pour le distributeur, qui favorise ainsi l’achalandage et les ventes dans son commerce. C’est pourquoi la fixation des prix fait généralement l’objet de négociation entre le fabricant et le détaillant/distributeur. Les prix sont notamment fixés en fonction des prix du marché, de la concurrence, de la volonté de promouvoir un produit et de créer de l’achalandage à des endroits bien ciblés. En ce qui concerne les grosses chaînes de distribution, les ententes commerciales de mise en marché négociées entre le fabricant et le distributeur sont des décisions centralisées et les détaillants affiliés appliquent les prix fixés. Pour les détaillants indépendants, ils négocient directement avec les fabricants et fixent les prix dans leur commerce. La politique des bas prix est la méthode la plus développée dans ce secteur à cause de la saturation du marché qui est déjà en pleine maturité, ce qui pousse les différentes entreprises à jouer sur les prix pour se maintenir sur le segment. On constate également que malgré les bas prix, des rabais sont également offerts pour attirer les clients qui n’hésitent pas à constituer des stocks. En effet, la majorité des boissons sucrées considérées ici sont essentiellement constituées d’eau qui est une ressource naturelle abondante et très abordable au Canada. De plus, les volumes générés par les grandes entreprises de boissons sucrées sont très importants. Par exemple, un Canadien a consommé en moyenne, 56 litres de breuvages de la compagnie Coca-Cola en 2010. Selon certaines estimations, pour un commerçant, le coût d’une boisson gazeuse en fontaine peut varier entre 0,05 et 0,20 $ par portion. Pour les clients, une boisson en fontaine coûte approximativement entre 1,30 $ et 2,30 $ selon le format choisi. On comprend donc que la marge bénéficiaire sur ces breuvages est considérable.
La Promotion
Il existe de nombreuses techniques de promotion, bien que la télévision, le cinéma, la radio, les médias imprimés et les panneaux publicitaires restent des médias de choix, la communication des compagnies passe désormais par d’autres stratégies promotionnelles visant à bâtir la marque et à créer une relation avec les consommateurs telles que : la commandite, le placement de produit, la promotion des ventes, l’utilisation de personnalités connues, de mascottes ou de personnages, les sites Internet, l’emballage, la téléphonie mobile, les réseaux sociaux, les présentoirs de vente, les courriels ou messages textes, la philanthropie et le Marketing viral. Tous ces médias s’imposent en effet très largement pour se connecter avec le consommateur sur un plan personnel. Le but du Marketing ne consiste plus à simplement exposer les jeunes aux publicités. Il vise plutôt « l'engagement continu » en les encourageant à interagir, à se lier d'amitié, et à intégrer les marques dans leurs identités personnelles et leur monde social.
En 2010, ces trois gros joueurs (Coca cola, Pepsi co, Dr Pepper) ont aussi été les trois plus grands investisseurs en publicité, car les investissements publicitaires semblent payants pour ces compagnies. La compagnie Coca-Cola aurait dépensé environ 3 milliards de dollars US en publicité en 2010 à travers le monde, soit une augmentation de 4,5 % par rapport à 2009. Même si Coca-Cola met de l’avant sa vaste gamme de produits, soulignons que c’est dans la promotion des boissons gazeuses qu’elle investit le plus. Ainsi, il est judicieux de présenter les différentes techniques de promotion utilisées par ces grandes entreprises
• La publicité télévisée : Elle demeure la stratégie dominante, car elle a longtemps été choisie pour sa capacité à transmettre l’émotion par l’image et le son à la foi. Elle resterait aujourd’hui le principal contact de la cible avec l’activité publicitaire.
• La radio : elle demeure un bon moyen de rejoindre les jeunes puisque l’écoute est encore importante. On parle de plus de 8 heures par semaine pour les jeunes québécois et de presque 9 heures hebdomadaires pour les jeunes canadiens. Les publicités radio sont souvent diffusées à l’occasion du lancement d’un nouveau produit, des promotions sur les prix ou encore dans le cadre des commandites et des participations à des évènements
• Les Médias imprimés : l’impression de publicité fait généralement partie de la plupart des campagnes promotionnelles et est utilisée pour renforcer leur visibilité, appuyer le message et l’image de marque véhiculée par les autres médias (télévision, Internet, médias sociaux). Les médias imprimés incluent les publicités dans les magazines et les journaux, les panneaux d’affichage et les encarts dans le matériel promotionnel lors des évènements divers. À travers différents exemples, nous constaterons que les médias imprimés sont encore d’actualité pour les compagnies de boissons sucrées et que les publicités qui y paraissent sont adaptées au public ciblé.
• Internet : Au Québec, les investissements publicitaires sur le Web ont atteint 424 millions de dollars en 2010, arrivant en 3ème position après la télévision et les quotidiens. Les jeunes de 12 à 24 ans, représenteraient une proportion de 64 % à détenir un ordinateur de bureau, 39 % un ordinateur portable et 91 % un accès à Internet haute vitesse à la maison.
• Les sites Web : de nos jours, pratiquement toutes les compagnies développent leur site Web et assurent leur présence continue sur les médias sociaux. Ils reflètent l’image de marque et le positionnement choisi.
• Les Réseaux sociaux : les médias sociaux les plus utilisés sont Facebook, MySpace, Youtube, Twitter, Dailymotion, Flickr et Messenger. Facebook arrive en tête des réseaux sociaux utilisés tant au Québec qu’au Canada ainsi qu’au premier rang de tous les sites Web consultés. En 2011, le Canada comptait environ 18 millions de membres du réseau social. De plus, 29 % des adolescents auraient ajouté au moins une marque à leurs amis Facebook. La grande majorité des compagnies de boissons sucrées sont présentes sur les médias sociaux et largement suivies. Le 10 mai 2012, on pouvait compter, sur Facebook seulement : Coca-Cola avec 42 millions de fans (soit environ 0,6 % de la population mondiale, ce qui en ferait la marque la plus populaire sur Facebook et Pepsi avec 8 millions de fans et Pepsi Québec avec 85 000 fans.
• Le Marketing viral est aussi une stratégie marketing largement utilisée sur les réseaux sociaux, les consommateurs deviennent alors des vecteurs de contamination potentiels pour leurs proches. Ainsi ces entreprises bénéficient du Marketing viral pour toucher un plus grand nombre de fans.
• La chaine Youtube : la plupart des marques ont leur propre « chaîne » sur Youtube, ce qui leur permet de distribuer aisément du contenu vidéo. L’achalandage sur ces chaînes est très important. Le partage de vidéo de Youtube à un autre réseau est facilité grâce à la disponibilité d’onglets propre à chaque réseau. • Les courriels : au Canada, les revenus de la publicité par courriel étaient estimés à 11 millions de dollars en 2010. Les courriels représentent la principale utilisation d’Internet par les adolescents Canadiens de 12 à 17 ans. Cet outil est donc très exploité par les spécialistes en Marketing, car à travers les campagnes de courriels, les compagnies peuvent rejoindre un large public préalablement ciblé selon ses intérêts, pour lui transmettre une information sur de nouveaux produits, l’inviter à un évènement spécial ou encore lui envoyer des bons de réduction.
• Les Advergames : ce sont des jeux publicitaires développés par les compagnies pour promouvoir leur marque, ou un produit en particulier, qui occupent alors une place centrale dans le jeu. Ils sont gratuitement mis en ligne sur les sites Web des compagnies.
• La téléphonie mobile : les campagnes d’envoi de messages textes sont aujourd’hui accompagnées d’applications diverses, de jeux, de concours ou encore de bannières publicitaires. Et comme les détenteurs de téléphones intelligents surfent désormais sur Internet, les grandes compagnies ont créé des « sites mobiles » dont le format est adapté aux cellulaires pour en faciliter la lecture.
• La promotion croisée : permet de promouvoir deux produits conjointement en utilisant la visibilité de chacun pour donner du poids à la campagne. C’est le cas des contrats d’exclusivité entre ces entreprises et les chaines de restauration rapide.
• La publicité sur le lieu de vente : est une forme de promotion très courante pour valoriser un produit et influencer le choix final du consommateur. Elle peut revêtir différentes formes : affiches, présentoirs près des caisses et au bout des allées, affichettes posées sur les tablettes, autocollants sur les vitrines, mobiles au-dessus des allées, logo d’une marque sur de l’équipement fixe, comme les réfrigérateurs, bons de réduction à côté des produits à acheter, îlots consacrés à un seul produit.
• Le placement produit : est une forme de publicité souvent qualifiée de subtile. Elle consiste généralement à faire apparaitre un logo, une marque ou un produit de la façon la plus naturelle qu’il soit dans une scène de film, de série télévisée ou encore dans un jeu vidéo ou une émission de divertissement. Il existe une forme de placement produit dans les jeux vidéo appelé le « In game advertising » qui consiste à positionner les marques ou produit dans des jeux vidéo existants, ils sont différent des « Advergames » qui sont des jeux publicitaires mis en ligne sur les sites web des entreprises.
• La commandite : les compagnies de boissons sucrées sont des joueurs importants dans le vaste domaine de la commandite. Que ce soit dans le monde sportif, musical ou évènementiel, les grandes marques sont en effet largement représentées. Ce qui est notamment le cas de Coca-Cola, associée aux Jeux Olympiques depuis 1928 et Pepsi au Québec, qui s’inscrit comme partenaire du Festival d’été de Québec. Ces entreprises associent également leurs marques à certaines stars appréciées par le public, c’est le cas de Cœur de pirate et Kardinal offishall pour Coca cola et Joannie Rochette pour Pepsi au Canada.
• La philanthropie : c’est une stratégie de Marketing la plus indirecte que les compagnies de boissons sucrées utilisent. Elle a pour but de mettre en avant la responsabilité sociale et l’engagement communautaire de ces entreprises auprès de la société. Mais elles profitent de cette méthode pour mieux se faire connaître et améliorer leur image de marque auprès des consommateurs.
La Distribution
Les réseaux de distribution des boissons sucrées sont nombreux et diversifiés. Au Canada, on compte notamment près de 24 000 établissements d'alimentation au détail et près de 63 000 établissements de services alimentaires. L’offre varie beaucoup d’un réseau à l’autre, notamment pour placer le bon produit au bon endroit afin d’atteindre les segments ciblés. D’une manière générale, les lieux de distribution regorgent de possibilités pour nous inciter à étancher notre soif. Il existe une multitude de canaux de distribution qui facilitent l’accès aux différents produits.
On peut citer; les supermarchés et les épiciers indépendants, les dépanneurs, les pharmacies, les bars, les Cinémas, les distributeurs automatiques, les écoles, les hôpitaux et la rue généralement utilisée pour la distribution gratuite. Les contrats exclusifs sont également utilisés entre ces entreprises et les chaines de la restauration rapide, c’est le cas par exemple de Coca-Cola et McDonald’ qui sont d’étroits partenaires depuis plus de 56 ans. Ces deux entreprises, leaders dans leurs domaines respectifs, avec des images de marque fortes et bien ancrées qui ciblent essentiellement le marché des jeunes consommateurs, comptent l’une sur l’autre pour réussir et faire face à la concurrence
Les stratégies de couverture de marché sont les plus utilisées telles que la stratégie de distribution intensive qui consiste à toucher un plus grand nombre possible de points de vente et à multiplier les centres de stockage afin d’accroitre leur chiffre d’affaire et de garantir une couverture maximale du territoire par les marques. Cette stratégie permet d’assurer la disponibilité des produits sur le marché et d’accroitre les parts de marché des entreprises.
Les boissons sucrées sont stratégiquement placées selon qu’elles se vendent en format individuel, en format familial, en emballage, à emporter ou à consommer immédiatement. Elles se retrouvent très régulièrement dans les espaces les plus recherchés. En effet, les détaillants n’hésitent pas à multiplier les placements stratégiques pour favoriser les ventes. Pour les accompagner dans cet objectif, ils peuvent compter sur les représentants des fournisseurs, tels que Rafraîchissements Coca-Cola® et Pepsi Co Breuvages Canada®, qui les outillent en leur distribuant des planogrammes détaillant la disposition que devraient occuper les boissons froides sur les tablettes et dans les réfrigérateurs ainsi que des informations clés sur les tendances du marché, les innovations ou les promotions. Dans les lieux de vente appartenant à la catégorie « distribution au détail », les boissons sucrées se retrouvent ainsi à plusieurs endroits clés.
II- LA CHAINE D’APPROVISIONNEMENT
1- La production
En matière d’organigramme, les activités de production sont coordonnées par la Direction des opérations ou de la production, qui est en principe la direction la plus importante unité au sein des entreprises de l’industrie. Elle représente parfois le tiers des effectifs de l’entreprise et suivant la taille de l’entreprise, peut avoir sous sa supervision trois autres activités importantes que sont la distribution, la recherche et développement et le contrôle de la qualité (ou l’assurance qualité).
Confère figure N°1 en annexe pour l’organigramme type des entreprises de l’industrie.
En terme de technologies, les entreprises de l’industrie utilisent des équipements de pointe qui sont hautement automatisés. Aussi, l’automatisation du travail aurait pour effets l’amélioration de la productivité avec un nombre limité d’employés ainsi qu’un changement dans l’orientation du travail qui est désormais axé sur l’opération d’équipements complexes et le contrôle de la qualité des procédés et des produits.
S’agissant des installations de production, les Statistiques indiquent que les installations de production en 2009, allaient des petites exploitations aux grosses usines.
Aussi, la production s’effectue près des grands centres urbains, où de nombreux centres d'embouteillage et de distribution de boissons gazeuses sont implantés.
Quelques chiffres clés de la production • La production canadienne peut être estimée à environ 3,53 milliards de litres en 2009 • La hausse généralisée des coûts des agents édulcorants dérivés du maïs, des coûts de l'énergie et du transport et des coûts de conditionnement ont fait augmenter les coûts de production dans l'industrie de la fabrication de boissons gazeuses, affectant par voie de conséquence la rentabilité. Ainsi, la valeur ajoutée par travailleur de la production de boissons gazeuses et de glace a évolué entre 2005 et 2009, passant de 321 000 $ à 369 000 $.
Processus de fabrication
Le processus de fabrication de la ligne en verre commence par la réception des palettes sur les véhicules; ces palettes sont acheminées par chariot élévateur vers le poste de dépallétisation pour retirer les caisses des palettes et les envoyer vers les postes de décaissage à travers le convoyeur de caisses. La décaisseuse retire les bouteilles des caisses et les ramène vers le poste de triage automatique où les bouteilles étrangères sont rejetées. Les casiers vides passent à travers la laveuse casier et retournent au poste de l’encaissage. Les bouteilles sélectionnées passent après vers un poste de dévissage pour les bouteilles de format litre et de là, vers un poste de lavage où les bouteilles sont introduites dans la laveuse. Après un cycle de lavage physico-chimique des bouteilles, celles-ci passent à travers un poste d’inspection électronique. Les bouteilles conformes aux normes vont vers le poste de remplissage et capsulage. Après quoi, les bouteilles sont codées par un dateur et contrôlées au niveau de la hauteur de remplissage. Le contrôle s’effectue également pour la présence du bouchon. Après ces deux opérations, les bouteilles sont acheminées soit vers l’encaisseuse pour les bouteilles gravées ou vers l’étiqueteuse pour les autres bouteilles. Du poste de l’encaissage, les caisses pleines sont reprises par les chariots élévateurs vers la zone de stockage.
Cf. annexe N°2 pour le schéma donnant un aperçu du processus.
Quant au processus de la ligne de fabrication en PET, il commence par l’alimentation de la trémie de stocks de préformes par le moyen des chariots élévateurs. Ces préformes sont acheminés vers le four à lampe infra-rouge par un aligneur. A la sortie du four, les préformes sont transférés vers les moules pour être soufflés et transportés par un convoyeur aérien vers le poste de rinçage. Les bouteilles rincées sont remplies et encapsulées dans le bloc de soutirage. Les bouteilles conformes sont étiquetées et codées par un dateur. Après le codage, les bouteilles sont empaquetées dans la fardeleuse. A la sortie de la fardeleuse, les packs formés sont transportés vers les postes de palettisation. Les palettes complètes sont enveloppées par une banderoleuse puis reprises par le chariot élévateur qui les place dans la zone de stockage.
Le schéma ci-après donne un résumé du processus décrit plus haut. Source : plaquette SMC
2- Le processus d’approvisionnement
En 2012, les boissons gazeuses, et plus précisément Coca-Cola et Pepsico, représentaient 70.6% de la part du marché canadien, dont 35.5% pour Coca-Cola et 35.1% pour Pepsico. Les boissons gazeuses sont de plus en plus présentes sur les tablettes des supermarchés/hypermarchés, dans les dépanneurs, dans les distributeurs, les hôpitaux etc. D’ailleurs, il existe plusieurs canaux de distribution au Canada. On compte environ « 24,000 établissements d’alimentation et 63,000 établissements de service alimentaire. » D’après les résultats d’une étude réalisée en 2012 sur les boissons gazeuses au Canada, « les supermarchés/hypermarchés forment le canal principal de distribution et ils se placent au premier rang dans le marché canadien des boissons gazeuses », représentant 60.3% du volume total de ce marché. Quant aux détaillants indépendants, ils arrivent en deuxième position avec 17.7%, tandis que les détaillants spécialisés représentent seulement 11.5% de ce volume.
Évidemment, le consommateur ne participe qu’à la dernière étape du processus de distribution, c'est-à-dire quand il se rend dans un point de vente pour se procurer sa boisson. En réalité, un long processus d’approvisionnement doit être parcouru avant que les boissons gazeuses n’arrivent au consommateur, l’étape finale. Durant ce processus, on fait appel à plusieurs intervenants des canaux de distribution : les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les partenaires commerciaux et les consommateurs. Quand on parle de producteurs, on fait allusion à des cultivateurs et des producteurs de fruits. Les transformateurs, ce sont ceux qui fabriquent les boissons. Pour ce qui est de la distribution, nous notons les détaillants en alimentation et ceux en alimentation indépendantes, les hôtels, restaurants, institutions (HRI) et évènements, sans oublier les grossistes et les agents distributeurs. Il faut préciser que dans le secteur des boissons gazeuses, il y a deux types de fabrication, à savoir la fabrication industrielle et la fabrication artisanale. À noter que les processus de distribution ne sont pas les mêmes dans les deux cas. Voici ce qu’il en est.
Dans la fabrication industrielle, en général les entreprises disposent de leurs propres centres de distribution, et le processus d’approvisionnement se divise en quatre catégories :
a- L’approvisionnement chez les détaillants en alimentation.
Il s’agit des supermarchés, des dépanneurs, des pharmacies qui vendent des produits non-alcoolisés. Dans ce cas-ci nous avons deux scénarios de distribution. Le fabricant, après la transformation, apporte le produit dans le centre de distribution du détaillant, lequel fait la livraison dans les magasins de détails où le consommateur peut enfin s’en procurer. Le deuxième scénario consiste pour le fabricant à livrer ses produits à partir de son centre de distribution, puis à les faire parvenir aux magasins de détails.
b- L’approvisionnement chez les détaillants indépendants. Ici on parle d’épiceries, de dépanneurs indépendants, de magasins spécialisés qui n’ont pas de centre de distribution. Donc, soit le fabricant leur fait la livraison directement à partir de son propre centre de distribution, soit il l’achemine chez un grossiste ou un agent distributeur qui, par la suite, la livre aux détaillants indépendants.
c- L’approvisionnement aux hôtels, restaurants, et institutions (HRI). Le processus de distribution est comme celui des détaillants indépendants, c'est-à-dire que soit le fabricant fait la livraison de ces boissons à partir de son centre de distribution, soit il passe par un grossiste ou un agent distributeur pour acheminer les boissons aux hôtels, restaurants et institutions.
d- L’approvisionnement aux distributeurs-détaillants. Comme la plupart des gens ont recours aux distributrices pour se procurer leur breuvage, le travail des distributeurs-détaillants consiste à gérer le stock de ces machines. La distribution des boissons se déroule donc de façon unidirectionnelle, c’est-à-dire que le fabricant livre lui-même ses boissons directement à ses distributeurs-détaillants.
Pour ce qui est des entreprises artisanales, comme elles n’ont pas de centre de distribution, elles ont recours aux réseaux de distribution pour acheminer leurs boissons aux magasins détaillants. Le processus d’approvisionnement se déroule de la façon suivante :
a- L’approvisionnement chez les détaillants en alimentation. Le fabricant artisanal fait lui-même la livraison de ses boissons aux détaillants indépendants à moins qu’il ne décide de faire appel à un grossiste-distributeur qui fera la livraison de ses produits auprès des détaillants.
b- L’approvisionnement aux hôtels, restaurants et institutions (HRI). Nous avons deux circuits de distribution dans ce cas. Soit le fabricant fait appel à un grossiste-distributeur qui va livrer les boissons aux clients de HRI, soit il livre lui-même directement aux clients.
c- L’approvisionnement direct au consommateur ou « vente directe au consommateur ». C’est possible d’être à la fois fabricant et détaillant et c’est ce que font certains fabricants artisans en vendant leurs boissons directement aux consommateurs, à la boutique-comptoir de l’usine.
CONCLUSION
Le secteur des boissons gazeuses est un marché très dynamique qui comporte un grand nombre d’entreprises qui se font concurrence depuis très longtemps. Le but est de gagner un maximum des parts de marché et par la suite accroitre leur chiffre d’affaire. Avec leur impact considérable sur l’économie national, ce segment est observé de plus près par d’autres acteurs tels que l’État qui vote les lois pour régulariser les activités commerciales et les syndicats qui interviennent pour la protection des employés syndiqués et des consommateurs. Ceux-ci interagissent entre eux pour équilibrer le marché. La saturation et le niveau de maturité de ce marché pousse ainsi les différents acteurs à mettre en place des stratégies liées au produit, au prix, à la promotion et à la distribution.
Ces différentes stratégies viennent ainsi créer un avantage concurrentiel pour le client qui est la raison d’être de ces entreprises. Les boissons sucrées se multiplient sur les tablettes des épiceries, dans les dépanneurs, dans les machines distributrices, les centres sportifs et les différents lieux publics fréquentés par les jeunes. L’offre croissante de produits variés, associée à une disponibilité sans précédent, donne au consommateur la possibilité de consommer des boissons sucrées partout, en tout temps et souvent à moindre prix. Les boissons gazeuses bénéficient également d’une promotion intense qui cible essentiellement une population jeune, en utilisant notamment les médias sociaux, la commandite d’athlètes et d’équipes sportives ainsi que de nombreuses autres stratégies de marketing.
Cependant, malgré sa domination du marché des boissons sucrées, la catégorie des boissons gazeuse est en légère perte de vitesse depuis quelques années. Ceci s’explique notamment par une tendance générale vers la demande de produits « bons pour la santé » ainsi que l’arrivée des boissons dites « à valeur ajoutée » (boissons énergisantes, eaux vitaminées, jus fortifiés) sur le marché. La consommation des boissons gazeuses est de plus en plus décriée par les professionnels de la santé en raison de ses impacts négatifs sur la santé des consommateurs et notamment celle des plus jeunes. Comme de nombreux pays à travers le monde, le Canada connait aujourd’hui des taux d’obésité inquiétants, tant chez les adultes que chez les enfants.
BIBLIOGRAPHIE
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ANNEXES
Annexe 1 : organigramme type des entreprises de l’industrie des jus et boissons
Source : rapport complet de l’étude sectorielle du domaine des jus et boissons, P28
Comité sectoriel de main-d’œuvre en transformation alimentaire, 2008, «Étude sectorielle du domaine des jus et boissons», [Internet] Site consulté le 28 février 2014, file:///C:/Users/yvonne/Desktop/session%20hiver%202014/politique%20de%20distribution/Etude%20sect%20jus%20bois_%20Rapp%20final.pdf
Annexe 2 : processus de fabrication de la ligne en verre
Source : rapport complet de l’étude sectorielle du domaine des jus et boissons, P11
Comité sectoriel de main-d’œuvre en transformation alimentaire, 2008, «Étude sectorielle du domaine des jus et boissons», [Internet] Site consulté le 28 février 2014, file:///C:/Users/yvonne/Desktop/session%20hiver%202014/politique%20de%20distribution/Etude%20sect%20jus%20bois_%20Rapp%20final.pdf
Annexe 3 : réseau de distribution dans le secteur des jus et boissons
Source : rapport complet de l’étude sectorielle du domaine des jus et boissons, P11
Comité sectoriel de main-d’œuvre en transformation alimentaire, 2008, «Étude sectorielle du domaine des jus et boissons», [Internet] Site consulté le 28 février 2014, file:///C:/Users/yvonne/Desktop/session%20hiver%202014/politique%20de%20distribution/Etude%20sect%20jus%20bois_%20Rapp%20final.pdf
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[ 1 ]. http://www.agr.gc.ca/fra/a-propos-de-nous/publications/publications-economiques/liste-alphabetique/vue-d-ensemble-du-systeme-agricole-et-agroalimentaire-canadien-2013/?id=1331319696826
[ 2 ]. Idem
[ 3 ]. Idem
[ 4 ]. Idem
[ 5 ]. http://www.agr.gc.ca/fra/industrie-marches-et-commerce/statistiques-et-information-sur-les-marches/par-produit-secteur/aliments-et-boissons-transformes/l-importance-de-l-industrie-de-la-transformation-des-aliments-et-des-boissons-au-canada/?id=1174563085690
[ 6 ]. Idem
[ 7 ]. http://www.agr.gc.ca/fra/a-propos-de-nous/publications/publications-economiques/liste-alphabetique/vue-d-ensemble-du-systeme-agricole-et-agroalimentaire-canadie 2013/?id=1331319696826
[ 8 ]. http://www.canadainternational.gc.ca/eu-ue/policies-politiques/agriculture.aspx?lang=fra
[ 9 ]. MarketLine Industry profile-Carbonated Soft Drinks in Canada, 2013
[ 10 ]. MarketLine Industry Profile – Carbonated Soft Drinks in Canada, 2013
[ 11 ]. Le dico du commerce international, [Internet] Site consulté le 28 février 2014, http://www.glossaire-international.com/pages/tous-les-termes/pestel-methode.html
[ 12 ]. Agriculture et Agroalimentaire Canada, «L’industrie des boissons gazeuses», [Internet] Site consulté le 28 février 2014, http://www.agr.gc.ca/fra/industrie-marches-et-commerce/statistiques-et-information-sur-les-marches/par-produit-secteur/aliments-et-boissons-transformes/l-industrie-canadienne-des-boissons-gazeuses/?id=1172167862291#s3
[ 13 ]. Organisation mondiale de la Santé. (2003). Diet, Nutrition and Prevention of Chronic Diseases, WHO Technical report series 916, section 5.2.4 Strength of evidence, Table 7, 63
[ 14 ]. Agriculture et Agroalimentaire Canada, «L’industrie des boissons gazeuses», [Internet] Site consulté le 28 février 2014, http://www.agr.gc.ca/fra/industrie-marches-et-commerce/statistiques-et-information-sur-les-marches/par-produit-secteur/aliments-et-boissons-transformes/l-industrie-canadienne-des-boissons-gazeuses/?id=1172167862291#s3
[ 15 ]. Idem
[ 16 ]. Idem
[ 17 ]. Idem
[ 18 ]. Comité sectoriel de main-d’œuvre en transformation alimentaire,2008, «Étude sectorielle du domaine des jus et boissons», [Internet] Site consulté le 28 février 2014, file:///C:/Users/yvonne/Desktop/session%20hiver%202014/politique%20de%20distribution/Etude%20sect%20jus%20bois_%20Rapp%20final.pdf
[ 19 ]. Idem
[ 20 ]. Les dessous du marketing des boissons sucrées – une coalition québécoise sur la problématique du poids https://www.ic.gc.ca/app/scr/sbms/sbb/cis/emploi.html?code=31211&lang=fra https://www.ic.gc.ca/app/scr/sbms/sbb/cis/emploi.html?code=31211&lang=fra
[ 21 ]. http://www.cocacola.ca/fr/ourcompany.html
[ 22 ]. http://www.tuac.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=3123%253Asoft-drink-council-meets&Itemid=6&lang=fr
[ 23 ]. Coalition Poids (2012). Les dessous du Marketing des boissons sucrées Tome 1. (En ligne) http://www.cqpp.qc.ca/documents/file/2012/Rapport_Marketing-boissons-sucrees_Tome1-Produit_2012-01.pdf
[ 24 ]. Coalition Poids (2012). Les dessous du Marketing des boissons sucrées Tome 2. (En ligne) http://www.cqpp.qc.ca/documents/file/2012/Rapport_Marketing-boissons-sucrees_Tome2-Prix_2012-03.pdf
[ 25 ]. Coalition Poids (2012). Les dessous du Marketing des boissons sucrées Tome 4. (En ligne) http://www.cqpp.qc.ca/documents/file/2012/Rapport_Marketing-boissons-sucrees_Tome4-Promotion_2012-06.pdf
[ 26 ]. Coalition Poids (2012). Les dessous du Marketing des boissons sucrées Tome 3. (En ligne) http://www.cqpp.qc.ca/documents/file/2012/Rapport_Marketing-boissons-sucrees_Tome3-Distribution_2012-04.pdf
[ 27 ]. Jean jacques Lambin, Chantal de Moerloose. Marketing stratégique et opérationnel : Du Marketing à l’orientation marché. 8eme Edition Paris Dunod, 2008
[ 28 ]. SMC, «Expert dans l’industrie de la boisson», 2009[document pdf].
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[ 30 ]. http://rseq.ca/media/27878/boissons_sucrees.pdf
[ 31 ]. MarketLine Industry Profile – Carbonated Soft Drinks in Canada, 2013
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[ 33 ]. Comité sectoriel de main-d’œuvre en transformation alimentaire,2008, «Étude sectorielle du domaine des jus et boissons», [Internet] Site consulté le 28 février 2014