* Don Manuel va encore moins bien – dit Teresa. Il faut qu’il se couche après manger. * Le médecin est-il venu ? * Bien sûr, et il l’a grondé pour avoir fumé et ne pas avoir pris les médicaments. Comment va-t-il se rétablir s’il ne tient pas compte de ce qu’on lui ordonne.
En entendant Minaya, Amalia descendit les escaliers en tâtant la rampe. Elle venait de la chambre de Manuel, et ramenait avec elle une odeur fatiguée de chambre de malade. « Votre oncle souhaite vous voir ». . Elle avait un éclat sale de larmes sous ses paupières maquillées. Quand Minaya frappa doucement à la porte de la chambre, la voix de Manuel l’invitant à entrer lui parut inconnue, comme si l’étrangeté de la mort l’avait contaminée avant l’heure.
Mais ces choses là, il y pensa après, pendant qu'il était seul dans sa chambre en attendant Medina, car on se rappelle toujours de la veille d'un malheur en y imaginant de légères prédictions qu'on n’a pas su découvrir quand il était encore temps, et qui peut être n'existaient pas. La même voix venant de la pénombre lui demanda d’entrouvrir les rideaux.
« Ouvre les plus, complétement. Je ne sais pas pourquoi ils tiennent à le laisser dans l’ombre quand il est malade ».

Me escuchaba atentamente. Escribió algo. Le preguntó qué.
“El título de una película. ¿ Qué sería gracioso para usted de revisarlo , no?
En los últimos doce años, no se me había ocurrido la idea de ver de nuevo esta película. Para mí, fue como si no hubiera nunca existido.
“- ¿Cree que se podría verla de nuevo?
- Voy a preguntar a un amigo quién trabaja en la cinemateca.”
Esto me dio miedo. Yo estaba como una criminal que acaba por olvidar su crimen mientras que quede una prueba. Vive bajo otra identidad y ha cambiado tan bueno de aspecto que nadie puede más reconocerla. Si alguien me había preguntado :” ¿En el tiempo, usted no era la pequeña Bijou?”, hubiera respondido no…
Este día de julio, cuando mi madre me había acompañado a la estación de Austerlitz…, había comprendido que valía más olvidar la pequeña Bijou.
Por lo demás, me había recomendado no hablar a nadie y no decir dónde había vivido en París.