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Problème Economique Contemporain

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Submitted By coralieoliveira
Words 12613
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PROBLEMES ECONOMIQUES CONTEMPORAINS Exam final: 4-5 questions de cours Chap 1 : Partage de la VA Chap 2 : Inégalités et pauvreté Chap 3 : Problèmes liés à l'environnement (20/01/12) CHAPITRE 1 : PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE (VA) INTRO : Le problème du partage de la VA, est un problème où sont mis en exergue le rôle des agents économiques et surtout leurs rapports de force précisément nous étudierons les rapports de force entre 3 types d'acteurs : apporteurs de capital (AC) ou capitalistes, les dirigeants, et les exécutants. La lutte pour le partage de la VA va nous permettre de concevoir un mécanisme de détermination du montant des rémunérations des agents économiques (pas de rémunération à la productivité marginale). Nous aboutirons à un constat : les rémunérations dépendent des rapports de force entre les acteurs. D'autres éléments rentreront en ligne de compte, le fonctionnement du marché financier, le rôle de la BCE, l’état de crise d'un pays, tous ces éléments peuvent modifier les inégalités de partage de la VA.

I. La richesse
Le PIB est l'indicateur le plus utilisé pour mesurer la richesse d'un pays. Il existe plusieurs méthodes (méthodes de production (Y), revenu...) Parfois le PIB augmente pour des causes négatives = externalités négatives A) Définitions *VP (valeur de la Y d'un pays) : il s'agit du montant de ce qui a été effectivement produit (en valeur monétaire) durant 1 année (incluant les variations de stock) *Ci (consommations intermédiaires) : il s'agit du montant des b&s (biens et services) achetés au cours d'une année (par les sociétés et quasi-sociétés) qui entrent dans la Y de marchandises ou qui sont totalement détruits lors du processus de Y *Valeur ajoutée (brute)) : VA(B) = VP – Ci *Valeur ajoutée (nette) : pour obtenir la VA nette il faut enlever les amortissements ( VA(N) = VA(B) – Am ). Les amortissements impliquent un problème de comparaison entre les pays *PIB = VA(B) + TVA : il s'agit des valeurs ajoutées brutes et de la TVA collectée sur le territoire nationale

*La réelle mesure du PIB = VA(B) + TVA + ddd – subventions intérieures + subventions extérieures *Produit intérieur net : PIN = PIB – Am

B) PIB nominal/PIB réel
Le PIB en 2010 est de l'ordre de 1933 milliards d'Euros Périodes t t+1 Q1 4 3 Q2 5 4 P1 2 4 P2 4 5 Ci 0 0 TVA 0 0 Ddd/subv 0 0

→ PIBNominal t = 4*2 + 5*4 = 28 → PIBNominal t = 3*4+ 4*5 = 32 → PIBRéel t = valeur de prix de base en t (2,4) = 28 → PIBRéel t+1 = 22 Pour éviter l'illusion monétaire le calcul du PIB doit se faire à prix constants (PIB à prix constants = PIB réel) Un déflateur est une technique qui permet de corriger les effets de l'inflation → Déflateur t+1 = (indice du niveau général des prix en t+1) INGP t+1 = PIBN t+1 PIBR t+1 = 32 22 = 1,45 (inflation de 45%) Le PIBR est un volume ou une quantité de Y Le PIBN est une valeur de Y L'INGP est un prix moyen PIBN t+1 = INGP t+1 . PIBR t+1

II. Le rôle des agents économiques
En économie, il existe 2 types d'économies : → Économie marchande → Économie marchande capitaliste A) Les économies marchandes (EM) et économies marchandes capitalistes (EMC) *Une EM est une économie dans laquelle aucun agent n'est contraint à vendre sa force de travail (W) dans la mesure ou chacun est propriétaire de moyens de Y. Il s'agit d'une économie avec une seule

classe sociale, celles des travailleurs/producteurs indépendants (ex : économies début XIX°) *Les EMC sont des économies dans lesquelles on trouve des propriétaires de moyens de Y face à d'autres agents qui sont contraints à vendre leur force de W. Découpage entre 2 classes sociales. B) Les acteurs de EMC 3 acteurs : Apporteurs de K (AC) Dirigeants Exécutants

Les EMC sont caractérisées par 3 types d'agents dont les rôles sont clairement définis : -Les AC permettent aux dirigeants et aux exécutants de disposer de moyens de Y dont ils ont besoin pour travailler -Les dirigeants : ce sont les agents capables d'organiser la Y -Les exécutants mettent en œuvre les stratégies de Y élaborées par les dirigeants au nom des intérêts des AC On suppose que la propriété privée existe et que celle-ci accroît l’intérêt des agents pour leurs propres performances, donc cette grille de lecture (schéma) n'est pas incompatible avec le concept d'efficacité économique. Il existe des ponts entre l'orthodoxie et l'hétérodoxie. C) Exemple : TVA sociale et partage de la VA TVA fiscale : 19,6% TVA sociale : c'est l'affectation d'une partie du produit de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au financement de la protection sociale diminution des cotisations patronales (35 milliards) points de TVA supplémentaires (pour une augmentation de 1 point de % = gain de 7 milliards, donc pour contrebalancer la suppression des cotisations patronales, augmentation de 5 points de %) 3 impacts sur le partage de la VA : *Implication directe : Impact de compétitivité extérieure: permet d'augmenter la compétitivité (face à l'Allemagne par exemple) = exportations (X) moins chères car baisse du prix de revient Ex : avant la reforme : un bien vaut 100€ HT après la réforme : un bien revient à 80€ HT gain de 20€ soit 0,25% (20/80) Impact à l'import (même effet que l'augmentation des ddd) : augmentation du PIB Exemple : Import avant la reforme : 100€ après la reforme : 100*1,25*119,6 (TVA fiscale) = 149,5

Perte contrebalancée par le prix des importations. Incite les AC à investir = augmentation de la rémunération = répercussions possibles sur la rémunération des dirigeants et exécutants *Implication indirecte : Les prix devraient rester les mêmes à l’intérieur du pays : si les charges patronales diminuent, le prix des biens va diminuer aussi. Ce qui permet aux biens de conserver le même prix malgré la hausse de la TVA sociale Limites : il n'est pas certain que les prix à l’intérieur du territoire restent les mêmes notamment si ces biens nécessitent des importations de Ci De plus, si c'est un outil pour concurrencer les autres pays à l’intérieur de l'UE les effets seront neutralisés si les autres pays européens adoptent la même stratégie. Si les effets se neutralisent il n'y aurait alors pas d'impact sur le partage de la VA. Cet effet de neutralité s'appelle : concurrence fiscale D) Problème Processus de rapport de force entre dirigeants, AC et exécutants. Comme les AC ne sont pas rémunérés à la productivité marginale du capital (K), comment les rémunérations sont-elles fixées ? Dans les EM le problème ne se pose pas Dans les EMC en adoptant une démarche positive (non normative) il faut recourir à la notion de rapport de force Les partages de VA ne sont pas forcement inéquitables

III. Rémunération et productivité Marginale (Pm)
-Pm du W : Pm(L) : chaque dirigeant et exécutant pourrait être rémunéré à hauteur de sa Pm (augmentation de la Y due à une heure de W supplémentaire) Le W : c'est l'ensemble des heures fournies par les dirigeants et exécutants dans le cadre du processus de Y -Pm du K : on suppose que le K est l'ensemble des moyens de Y mis à la disposition des dirigeants et exécutants. Les AC pourraient être rémunérés à hauteur de leur Pm(K) (augmentation de Y liée à l'utilisation d'une unité supplémentaire de stock de K) -Résultat : la loi de l'offre et de la demande, la concurrence pure et parfaite (CPP) permettent d'aboutir à ces 2 types de rémunérations. Il s'agit du point de vue normatif (orthodoxe) -Doutes : en adoptant un pt de vue hétérodoxe, il est permis de douter concernant ces 2 types de rémunération marginale. Les travaux de Arrow et Debreu (article sur l'optimum par modélisation : théorie des jeux c'est-àdire interactions des comportements des individus concernant leur rémunération) montrent que les conditions pour parvenir à un équilibre concurrentiel sont restrictives : → absence de coûts fixes (lorsqu'on confronte offre/demande, offre de Y considérée sans coûts fixes) → rendements constants (si on multiplie par 2 le stock de K, on multiplie par 2 la Y) :

à nuancer → incertitude des agents (lorsque les agents ne savent pas quel choix ils doivent faire, difficulté à atteindre ce résultat) Ces doutes nous conduisent à abandonner dans le cadre de ce chapitre le concept de rémunération à la Pm (nous reviendrons sur ce concept au chapitre 3 pour trouver des normes optimales de Y qui permettent de diminuer la pollution)

PROBLEMES ECONOMIQUES CONTEMPORAINS

IV. Rémunérations et rapports de force
Les rémunérations vont être régies par les rapports de force entre 3 types d'acteurs. Cette notion de rapport de force peut d'abord être évoquée en faisant référence au système féodal. Nous constaterons que ces rapports de force peuvent être mis en parallèle avec ceux que l'on rencontre dans les EMC. A) L'exemple féodal Le système féodal reposait sur un société composée de 3 acteurs : *La noblesse : elle ne travaillait pas mais elle permettait le travail dans la mesure où elle protégeait le Tiers état et mettait des terres à sa disposition *Le clergé : il permettait lui aussi le travail, puisqu'il garantissait un avenir meilleur *Le tiers-état : il travaillait → Hypothèse : le Tiers état est capable de produire une valeur supérieure que celle qui permet de satisfaire ses propres besoins Par exemple dans une EM cela signifie que le Tiers état peut produire plus de blé que ce dont il a besoin Est-ce que cette aptitude peut être utilisée par la noblesse et le clergé ? Oui dans la mesure où des prélèvements existaient. La dîme (dixme) : qui était prélevée par le clergé et qui correspondait à 1/10 de la récolte. La noblesse pouvait imposer des corvées au Tiers état, à titre gratuit. → Corvée, dîme et rapports de force : le montant des impôts (dîme, taille) ou le temps consacré aux corvées ne pouvaient être d'un montant infini sinon le Tiers état ne parviendrait plus à subvenir à ses besoins. Mais en dehors de cette limite, les rémunérations de la noblesse et du clergé dépendaient de l'intensité avec laquelle ils usaient de leur pouvoir B) EMC → Hypothèse : afin de recourir à la notion de rapports de force il est nécessaire de supposer que dirigeants et exécutants sont capables de créer un VA supérieure à celle dont ils ont besoin pour vivre.

Est-ce que les AC peuvent bénéficier de cette aptitude ? Oui, car le processus de détermination des prix (loi de l'offre et de la demande) permet de jouer le même rôle que celui des impôts dans la société féodale.

→ Rôle de la détermination des prix :

1) EM : t S P, Q* T t+1 B Temps

(1) P.Q*= Ci + Am + Salaires Comment se partage la VA ? Pour répondre a cette question utilisons l'expression de la VA nette : (2) VA(N) = P.Q* - Ci - Am (3) VA(N) = Salaires Le partage de la VA concerne au final que 2 acteurs, les dirigeants et les exécutants, autrement dit , la classe des travailleurs Les dirigeants sont capables de prélever une part de VA plus importante puisqu'ils ont la capacité d'organiser la Y (et de fixer les salaires) 2) Les EMC : Dans les EMC, les dirigeants vont fixer les prix de manière à pouvoir dégager un salaire (même chose que dans les EM) mais aussi de garantir une rémunération pour les AC. En d'autres termes, la recette espérée en début de période doit couvrir les salaires (exigés par les travailleurs) et un bénéfice espère imposé par les AC aux dirigeants (1) (2) (3) PQ* = Ci + Am + Salaires + B* où B* est l'objectif fixé par les AC VA(N) = PQ* - Ci - Am VA(N) = Salaires + B*

Commentaire : dans les EMC la VA créée se partage entre 2 classes sociales : les travailleurs (dirigeants + exécutants) qui perçoivent les salaires et les AC qui perçoivent B (et non B* ils touchent le bénéfice qui s'est réellement créé à l'instant t+1) Salaires (S) est fixé en début de période Grèves et MS peuvent faire évoluer les salaires

3 implications générales : Si B*=B alors les contrats entre les différents acteurs ont été respectés → stabilité du partage de la VA Le taux de marge ne représente pas directement dans les poches des AC mais parfois il est nécessaire de jongler entre B et I B*=B n'implique pas toujours une stabilité du partage de la VA Si B*B alors les AC peuvent menacer les dirigeants et les dirigeants peuvent à leur tour menacer les exécutants car les objectifs n'ont pas été atteints. Cette menace qui pèse soit sur les dirigeants soit sur les exécutants est le licenciement. Donc on constate que les AC tout comme la noblesse et le clergé sont capables de contraindre dirigeants et exécutants, il y a bien un rapport de force, dirigeants et exécutants doivent fournir une VA plus importante que celle qui permet de subvenir à leurs besoins → Taux de marge (TXM) et rapports de force : pour définir le TXM commençons par définir l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) L'EBE est le montant de VA qui revient aux AC après avoir payé les salaires : EBE= VA- Salaires Le TXM : est la part de VA qui revient aux AC après avoir payé les salaires : TXM = EBE = VA – Salaires = 1 - Salaires VA VA VA (1) On a : S= s . N où s = taux de salaire nominal horaire (s/horaire) et N= nombre d'heures travaillées (2) On a : VA= P.Q(*) - Ci - Am où Ci=0 et Am =0 Avec (1) et (2) → TXM = 1 – Salaires = 1 – s. N VA PQ (3) Produit Moyen réelle du travail* (PMRT) = Q Q = PMRT . N

N d'où TXM = 1 – sN = sN . N = 1 s PQ PMRT P. PMRT (*Exemple : nombre de téléphones produit en 1h de W) TXM = f(p,PMRT,s) Analyser la décomposition du TXM c'est s’intéresser au partage primaire de la VA AC

D

PMRT s

E

1) Variable p : -Si p augmente alors le TXM augmente, les AC augmentent leurs rémunérations (toute chose étant égale par ailleurs càd que les 2 autres variables sont fixes) Pour atteindre les objectifs fixés par les AC, les dirigeants peuvent miser sur la variations des prix Remarque = La variation des prix dépend de la structure du marché (CPP, oligopole, monopole, duopole) -Si p diminue alors le TXM diminue Exemple 1: marché du pétrole : pouvoir de modifier les rapports de force Exemple 2 : téléphonie mobile Free : diminution des prix 2) PMRT : Afin de modifier la part de la valeur ajoutée, les dirigeants peuvent compter sur une main d’œuvre efficace afin de répondre aux exigences des AC On peut demander plus d'effort de la part de salariés pour augmenter la PMRT Ou délocaliser une partie du système de Y (Chine, Pays émergents) 3) s : Les revendications salariales par l’intermédiaire des syndicats qui permet d’accroître s et donc diminue TXM Remarque : les augmentations simultanées de s et PMRT peuvent se neutraliser

Exercice : s=2,55 p=3 PMRT=1,25 VA=150 S=102

1) Calculer le Taux de marge de 2 manières différentes 2) s=2,55 → s=2,8125 calculer à nouveau le TXM et expliquez la variation du TXM obtenue Les faits : neutralité s, p ? L'évolution du TXM diffère en fonction des pays et dépend aussi de l'aspect juridique Loi 1982 : indexation des salaires sur les prix : il faut que les salaires soient indexés sur l'inflation (gouvernement Mitterrand) 1983 : politique d'austérité Entre 1961 et 2000, les TXM des USA, de l'Allemagne, du RU, de la Fr et de l'Italie ont progressé. L'explication principale réside dans le « pouvoir de mark-up» (le fait d'être price-maker : poids suffisant sur le marché pour impose les prix) Entre 1963 et 1982, l'influence exercée par p est légèrement supérieure à celle de s. Mais entre 82 et 2000, l'influence de p (pouvoir de mark-up) est très largement supérieure à celle de s. Cette tendance (après 1982) peut être mise en parallèle avec la politique d'austérité qui débuta en 1983 (politique de Jacques Delors) . Ceci montre que les aspects juridiques et politiques transforment le partage de la VA. TXM 30% 25% 33% 31% 29,8%

60

82

89

2008 2009

années

Entre 60 et 2000 on observe une relative stabilité du TXM pour le RU (autour de 26%) L'impact du pouvoir du mark-up est aussi important que le pouvoir de la revendication TXM en 1961 et 2000 USA 1961 2000 0,29 0,34 All 0,28 0,34 RU 2,61 2,61 Fr 0,25 0,3 Ita 0,25 0,33

TXM et taux d'investissement : TXM TXM FBCF/VA

82

89

08

09

TXM → bénéfice (aux apporteurs de capitaux) → impôts → FBCF (réinvestissement) A partir de 1986 on assiste à la désintermédiation financière ( plus besoin de passer par un intermédiaire financier, et coûts de transaction faibles) et a la création de nouveaux marchés et de nouveaux produits financiers (actifs dérivés : option d'achat/vente). Ce changement a permis aux apporteurs de capitaux d'augmenter leurs rémunérations en plaçant sur les marchés financiers = explosion de la finance

V. Partage de la VA et fonctionnement des marchés financiers
Comment sur les marchés financiers les apporteurs de capitaux peuvent contraindre les dirigeants et inversement ? Depuis l'essor des marchés financiers on se sert des cours (bourses) pour connaître « Wall Street Walk » : vendre une grande quantité d'actions (baisse du prix de l'action), donc les apporteurs demandent des comptes aux dirigeants, ils peuvent précipiter le cours des titres vers le bas. Les dirigeants étant menacés (si le dividende demandé n'est pas versé) ils peuvent alors les menacer. Les dirigeants menacent à leur tour les exécutants (licenciement …) Taxe Tobin : introduction d'un contrôle sur les marchés financiers Émissions de nouveaux titres sur le marché : marché primaire Émissions de titres d'occasion : marché secondaire (cela précipite l'achat, la vente et la revente) 1) Actions et dividendes Certaines entreprises sont cotées sur les marchés financiers par exemple le CAC 40, permet de coter les 40 premières entreprises industrielles de France (Dow Jones aux USA) Il existe d'autres marchés, celui des valeurs technologiques (Nasdaq). Lorsque les entreprises sont cotées sur les marchés financiers il est possible d'en acquérir une partie (part de capital) ; Cette part de capital est cotée, on l'appelle « action » ou plus généralement « titre ». Ces titres peuvent être

achetés par les 3 types d'acteurs : AC, dirigeants et exécutants. Les détenteurs de titres peuvent prétendre à une rémunération qu'on appelle dividende. La valeur des dividendes versés dépend du statut d'actionnaire (actionnaire simple ou majoritaire). Ces rémunérations sont décidées en conseil d'administration et peuvent se verser sous 3 formes essentiellement : titres, liquide (monnaie) ou par acompte (avant d'attendre l'échéance, il est possible d'avoir des rétributions) 2) Liquidité, pulsions acquisitives, et pulsions de domination Holding : grandes entreprises qui ont la capacité de racheter des petites entreprises (Microsoft, Bill Gate …) → Liquidité : d'un marché est fonction de 3 choses principales : *des coûts de transactions très faibles *rapidité des ordres *existence de marchés secondaires (augmente la liquidité) (« Théorie générale » de Keynes) 1929 : USA : le progrès technique a explosé 2 types d'entreprises se sont affrontées, donc diminution des prix en dessous de la courbe de cours moyen, donc les petites entreprises se sont retrouvées en difficulté Grèce : état en faillite Il est nécessaire de s’intéresser aux sources pour étudier une crise, car les répercussions se font de façon équivalente mais l'origine de la crise diffère. Sans l'existence de marchés secondaires, l'économie ne serait pas viable, car il serait impossible de ré-allouer efficacement l'épargne. → Les pulsions : Les AC ont un avantage, ils peuvent acquérir une important quantité de titres, afin de devenir actionnaire majoritaire. Ceci permet d'augmenter leurs richesses et cette augmentation peut ne pas avoir de limites : il s'agit de la pulsion acquisitive. Dans les EMC, l'aptitude à créer de nouveaux projets, de nouveaux produits, à diriger, peut permettre de créer des empires (Apple, Microsoft...). Cette volonté peut être nommée pulsion de domination, il faut alors remarquer que la liquidité du marché favorise la manifestation de ces deux pulsions et par conséquent une modification du partage de la VA. Taxe sur les transactions financières permet de diminuer la liquidité et par conséquent maîtriser la manifestation des 2 pulsions et contribuer à avoir une stabilité du partage de la VA. Pour éviter les phénomènes d'arbitrage, il faut que cette taxe soit appliquer partout. Comparaison : L'idée de Keynes lui ait venue en comparant Wall Street et Throgmorton Street (rue principale à Londres où se situe la place financière) : il constate que déjà dans les années 20-30 les coûts de transactions étaient faibles et les transactions étaient plus rapide qu'a Throgmorton. Donc marché financier Américain est plus liquide que celui du RU. Si les marchés étaient moins liquides, (coûts de transaction), les crises seraient plus rares. 3) Croissance interne, croissance externe : rapport de force dirigeants/exécutants

(mes notes) Croissance externe : OPA (offre publique d'achat) : l'entreprise qui souhaite acheter une part d'une autre entreprise va faire une offre publique càd qu'elle met des titres de son entreprise sur les marchés pour pouvoir les échanger contre d'autres titres. Condition nécessaire à un échange : il faut que les titres soient cotés et qu'ils valent au moins la valeur des titres échangés. DOCUMENT A LIRE (KEYNES) Les 2 pulsions qui sont liées à la liquidité du marché, impliquent la construction de grandes entreprises (Holding) qui suivent des objectifs de croissance (interne et externe) → croissance interne : processus d'accumulation des parts de marché d'une entreprise par la mise au point et la diffusion de produits innovants. → croissance externe : processus d'acquisition d'entreprises concurrentes de manière à créer des groupes. Ceci peut se faire de 2 manières avec de la liquidité ou avec des titres. Exemple d'une OPE : 2 entreprises A et B. Lorsque A ne dispose pas suffisamment de liquidité ou de fonds suffisants pour acheter l'entreprise B, elle peut recourir à une OPE. Pour acquérir l'entreprise B, A doit racheter le K de B, on suppose que celui-ci est de 5 actions qui valent chacune 2€. L'entreprise A peut alors proposer d'émettre 5 nouvelles actions (sur le marché primaire). Supposons que les nouvelles actions de A soient cotées à 2,5€. L'entreprise A va donc proposer d'échanger 5 de ses actions contre 5 actions de l'entreprise B. Ceci est rendu possible dans la mesure où les actions de A valent plus que celles de B. Ceci nous permet de comprendre que les dirigeants sont très sensibles à l'évolution du cours des titres de leurs entreprises. En effet, le cours d'un titre reflète les signaux et les infos relatives à une entreprise : bonne gestion, qualité des projets, montant des bénéfices, … etc. Si les signaux sont bons, alors le cours des titres augmente (il faut que la demande de titres > offre de titres). Si les signaux sont mauvais, cela précipite la baisse du cours du titre. On comprend donc pourquoi ces signaux peuvent influencer le statut d'un dirigeant en faisant de son groupe, soit une proie, soit un prédateur. Par ailleurs, la pratique de rémunération par les stock options, que les AC peuvent décider de distribuer aux dirigeants et exécutants, accroît la sensibilité des dirigeants et exécutants à l'évolution du cours des titres. Il est très facile pour les AC de faire pression sur les D avec une forte liquidité de marché en demandant des dividendes élevés On voit bien que le cours des titres dans une économie à forte liquidité, est devenu un signal important. 4) Rapports de force AC/D : Wall Street Walk L'expression Wall Street Walk est utilisée pour désigner la procédure de sanction que les AC peuvent utiliser contre un dirigeant lorsque ses stratégies de gestion ne permettent pas d'atteindre les résultats qui ont été fixés en début de période. Le WSW, consiste à vendre les actions qui n'ont pas permis de fournir les dividendes que les AC espéraient. En vendant leurs actions, les AC précipitent la baisse du cours des titres, permettant la diffusion d'un signal négatif qui permet d'exercer une menace de sanction sur le dirigeant. Cette menace est d'autant plus facile à mettre en œuvre que la liquidité et la diversité des titres sont importantes. Si le marché est fortement liquide, les AC peuvent vendre rapidement et à moindre

coûts, les actions qui vont permettre de sanctionner le dirigeant. Si la diversité des titres est importante, alors les AC pourront en permanence choisir d'investir dans d'autres actions.

VI. Partage de la VA et taux de chômage
On va démontrer que cette conception de l'économie perçue avec 3 acteurs, n'est pas incompatible avec le chômage volontaire et involontaire. 1) La thèse néoclassique Les conditions restrictives (section 3) énoncées par Arrow et Debreu permettent d'aboutir à la conclusion que le chômage est nul. Au mieux lorsque celui-ci est positif, la théorie orthodoxe permet de le concevoir comme volontaire. Il s'agit d'une volonté des syndicats d'augmenter le salaire réel impliquant l'existence d'un chômage volontaire. S/p O

s/p* D W S/P* : permet de maintenir un chômage nul Lorsque le syndicat souhaite augmenter le salaire réel (s/p) Notre analyse ne termes de rapport de force entre nos 3 agents n'est pas incompatible avec cette théorie puisque nous avons vu que les syndicats pouvaient demander aux dirigeants une revalorisation des salaires. Nous verrons par la suite que notre théorie n'est pas incompatible avec la thèse Keynésienne du chômage involontaire 2) Le pouvoir des AC TXM = f (s,p,PMRT) La décomposition du TXM nous a permis d'aboutir à la relation suivante. Les 2 pulsions (acquisitive et de domination) nous conduisent à penser que les AC peuvent faire augmenter les montant des dividendes versé de plusieurs manières : -ils peuvent essayer d'agir sur la PMRT : le problème est que la main d’œuvre à forte PMRT est plus onéreuse -ils peuvent donc essayer d'agir sur p : les hausses de TXM vont alors dépendre de la structure concurrentielle du marché et de la position de l'entreprise au sein de ce marché -ils peuvent enfin essayer de baisser le taux de salaire nominal (s) par l'intermédiaire des dirigeants, mais les syndicats peuvent essayer de contrer cette stratégie D'autres possibilités existent : celles de diminuer les coûts de Y, en délocalisant une partie de

l'appareil productif. Les menaces de délocalisations, permettent d’œuvrer pour une PMRT plus importante de la part des dirigeants qui se répercute ensuite sur une demande de PMRT plus élevée de la part des exécutants. Ce processus a permis d'aboutir à une baisse de s (exemple en Allemagne où les syndicats ont accepté de travailler plus de 39h rémunérées à 35h)

3) La thèse de Keynes : marchés financiers et chômage involontaire
(Mes notes) : 2 types de comportements dans la théorie de KEYNES : Il compare 2 classes : Throgmorton Street et Wall Street Il constate que ce phénomène de liquidité, engendre l'esprit de spéculation D'où le terme de chômage « involontaire » A Londres, le marché est moins liquide, cela favorise l'esprit d'entreprise, d'autres types d'investissement

Commentaire : la forte liquidité des marchés engendre une propagation rapide de la crise. Le fonctionnement des marchés financiers est lui même générateur de chômage En 1936, Keynes montre dans la « théorie générale » que l'accroissement de la liquidité, peut être à l'origine de crise de confiance, elle-même à la base de Krach financier. Selon l'auteur, il existe 2 types d'investissements sur les marchés financiers, qui résultent de 2 types de comportements, l'esprit d'entreprise et l'esprit de spéculation. Esprit d'entreprise : les intervenants sur les marchés choisissent d'acheter un titre car le projet de l'entreprise (nouveau produit, stratégie d'investissement), va permettre l'obtention de dividendes élevés. Il s'agit d'une sélection des investissements qui se basent sur un futur lointain. (voir texte de KEYNES concernant la place financière de Londres Throgmorton Street) Cet esprit d'entreprise peut être obtenu si on freine la liquidité des marchés (taxe Tobin : freiner la liquidité en taxant les transactions financières) Esprit de spéculation : les intervenants sur les marchés financiers choisissent d'investir d ans un titre à l'instant t car ils estiment que la valeur t+1 est supérieure à celle de t (les instants t et t+1 sont très rapprochés : quelques minutes ou heures) Il s'agit d'une sélection des I basée sur le futur immédiat. (section VI polycop) Comportements mimétiques : pour Keynes , dès lors que les marchés sont fortement liquides, l'esprit de spéculation l'emporte sur l'esprit d'entreprise. De ce fait, les prévisions à court terme ne résultent pas de calculs scientifiques mais simplement de la psychologie de masse. Les intervenants essaient de prévoir ce que la majorité des intervenants pensent. Par exemple : si une mauvaise info est annoncée (choc pétrolier), les intervenants vont prévoir que la majorité des détenteurs de titres souhaitent vendre leurs titres afin d'effectuer des placements sur des places financières plus sûres. Les intervenants vont donc vendre leurs titres. (on les appelle les baissiés) Si l'offre de titres est supérieure à la demande, le prix des titres diminue. Cette diminution peut elle-même contribuer à précipiter la vente de titres impliquant à son tour une nouvelle baisse. Ce comportement s'appelle mimétique.

Dans la théorie générale de Keynes, les rapports de force entre les agents ne sont pas explicites. Or nous savons que les AC, exercent un pouvoir décisif sur les marchés financiers. La thèse du partage de la VA n'est donc pas incompatible avec la thèse de Keynes, selon laquelle le chômage est involontaire. 4) Crises monétaires, financières et bancaires → Crise mexicaine de 1994: dès 1992, le Mexique signe les accords de l'ALENA (qui rentre réellement en vigueur en 1994) Au même moment, se créer un marché des capitaux unifié, celui-ci absorbe entre 90 et 94 180M de dollars (60M pour les IDE et 120M de placements à court terme) Par ailleurs, l'inflation reste forte car le Peso (monnaie mexicaine) est indexé sur le dollar. Cette inflation diminue la compétitivité mexicaine (les producteurs sont obligés d'augmenter leurs prix pour faire face à l'inflation). La compétitivité est d'autant plus touchée que le Peso s'apprécie de 60% entre 1988 et 1994 (déficit de la balance courante de 8M de dollars). La crainte d'une dévaluation du Peso (attaque spéculative) a incité les détenteurs de titres à court terme de revendre rapidement et de miser sur des places financières sûres. Les intervenants ont anticipé une baisse puis la liquidité a contribué à un effondrement des marchés financiers mexicains impliquant une forte contraction de la masse monétaire, aboutissant à un taux de chômage à la fin de l'année 1995 de l'ordre de 25% (il était publié à 5,2%) → Crise des Subprimes (2007) : contrairement à la crise mexicaine, la crise des SP, est à la base une crise bancaire qui a été précipité par une crise immobilière. La crise immobilière a été engendrée par une politique monétaire expansionniste (taux directeur de la Réserve Fédérale (FED) étaient de 1%) Les créances immobilières qui ont été titrisées ont subi des attaques spéculatives car les créances immobilières détenues par les banques étaient de moins en moins honorées. La liquidité des marchés a précipité des ventes massives de titres et des faillites bancaires en cascade (c'est le phénomène de « risque lié ») → Crise de la Grèce : on assiste à des dégradations successives de la note de l'état grec AAA → BB+ entre oct et décembre 2009. L'ancien premier ministre avait falsifié les chiffres du déficit (6% du PIB). Puis Papandréou arrive au pouvoir le 4 octobre 2009, et rétablit la vérité (déficit = 12,7% du PIB) Les obligations de l’État grec sont alors revendues en masse sur les marchés secondaires. L'offre de titres étant supérieure à la demande, le prix du titre diminue et le taux d’intérêt augmente jusqu'à atteindre 18%. Ces reventes massives ont été là encore permises du fait de la forte liquidité des marchés financiers. Concernant ces 3 crises nous pouvons conclure que les causes sont multiples mais que les conséquences se traduisent toujours par une hausse du chômage involontaire et donc d'une répartition de la valeur ajoutée au détriment des dirigeants et exécutants. VII. Partage de la VA et Autorité monétaire

1) Banque Centrale

Les Banques Centrales ont occupé une place de plus en plus importante, au cours du XXème siècle. Devenues indépendantes pour la plupart elles remplissent des fonctions multiples : émetteurs de billets, prêteurs en dernier ressors, mais surtout responsable de la politique monétaire En tant que responsable de cette politique, la Banque Centrale poursuit plusieurs objectifs : -objectif principal de stabilité monétaire : elle maîtrise l'inflation et permet le bon fonctionnement des marchés financiers -objectif secondaire de croissance économique 2) Politique monétaire et partage de la VA A qui bénéficie la hausse des taux d'intérêt directeur ? → AC et dirigeants: bénéficiaire de la hausse des taux

Banque centrale i O i1 i D i2 i

Banques commerciales O

D

Marché des B&S O p* p1 D D'

INGP : indicateur niveau général des prix. Il diminue.

En augmentant ses taux directeur la BC augmente le coût d'obtention de la monnaie que les banques de 2nd rang peuvent emprunter. Comme il devient plus coûteux pour les banques de 2nd rang d'emprunter de la monnaie, elles répercutent cette hausse sur les taux auxquels elles prêtent aux agents non financiers. Autrement dit, les ménages pourront obtenir des crédits à un taux plus onéreux. Si l'augmentation des taux est trop brutale, les ménages freineront automatiquement le

montant de leurs dépenses effectuées à crédit. Il s'ensuit une baisse de la demande globale qui s'accompagne d'une baisse du niveau général des prix. Ainsi la BC maîtrise l'inflation. Pour les AC, rémunérés essentiellement par les dividendes des actions qu'ils détiennent, l'inflation est une menace réelle. Ainsi, en pratiquant une politique monétaire de rigueur, la BC contribue à modifier le partage de la VA en faveur des AC. Même raisonnement pour les dirigeants dont la rémunération principale repose sur les stock options Banque centrale i O i i1 i i2 D O Banques commerciales

D

Marché des B&S O p1 p* D D'

→ Exécutants bénéficiaires de la baisse des taux Courbes : (1) taux d’intérêt américain pendant la crise des Subprimes (environ 1%) (2) taux d’intérêt bas donc crédit donc relance de la demande → inflation (3) augmentation de la demande global car taux d’intérêt bas donc augmentation des prix (1) La banque centrale diminue ses taux directeurs c-à-d qu’elle va mettre à disposition des banques de 2nd rang plus de monnaie (2) Si les banques de 2nd rang peuvent emprunter à un taux plus faibles alors elles peuvent répercuter la baisse de ces taux sur ce qu’elle pratique avec les agents non financiers. Les taux d’intérêt étant plus faibles, consommation et investissement augmentent, la demande globale devient supérieure à l’offre globale de B&S. Le niveau général des prix augmente.

(3) L’implication de la hausse du niveau général des prix s’accompagne d’une hausse du salaire nominal. Par ailleurs la croissance permet la création de nouveaux emplois, qui vont directement bénéficier aux exécutants Donc en conclusion si la BC baisse ses taux directeurs elle transforme le partage de la VA aux bénéfices des exécutants

VIII. Partage de la VA en France depuis 1970
1) Les déséquilibres salariaux (1970-1982) Remarque globale : -Entre 1970 et 2000 le taux de marge diminue pour atteindre un minimum en 1982 puis le taux de marge augmente à nouveau. Cette analyse n’est pas valable pour tous les secteurs de l’économie. Par exemple les industries de biens de consommation courante ont connu un taux de marge stable. -Entre 1970 et 1982 le taux de chômage augmente mais reste relativement faible en faisant référence à la relation de Philips lorsque le taux de chômage est faible les prix sont élevés. En réponse à l’accroissement des prix les salariés n’hésitent pas à revendiquer des hausses de salaires. Il en résulte alors une rémunération du W plus importante que celle du K (l’élasticité de substitution capital/travail < 1). Par conséquent le taux de marge décroit fortement entre 1970 et 1982. En fait les entreprises ont continué à substituer du K au W alors que les déséquilibres salariaux augmentaient. Au contraire les entreprises auraient dû embaucher une main d’œuvre peu coûteuse (augmentation du taux de chômage)

2) Progrès technique (1982-2000) De nouvelles techniques de Y apparaissent au début des années 80. La substitution K/W progresse avec une main d’œuvre de plus en plus qualifiée. Ceci contribue à améliorer l’efficacité du K ainsi que son rendement (élasticité de substitution capital/ travail > 1). Il s’ensuit une forte progression du taux de marge. Ceci va de pair avec un taux d’investissement faible mais aussi une volonté de désendettement de la part des entreprises. Ceci s’est fait au détriment des ouvriers qualifiés, dont les rémunérations décroissent après 1982.

IX. Partage de la VA : solution d’après crédit ?
Les politiques économiques conjoncturelles restent stériles, la politique monétaire semble inefficace pour augmenter la croissance économique. De même la politique budgétaire est limitée depuis le traité de Maastricht. Avant de concevoir le partage de la VA comme solution structurelle, il est nécessaire de revenir sur les enjeux liés à l’économie chinoise. Mais aussi de tirer des conclusions du cercle déflationniste japonais. 1) L’économie chinoise

On assiste depuis de nombreuses années à des délocalisations des techniques de Y vers les pays émergents notamment la Chine du fait de ses faibles coûts salariaux. Ceci à notamment permis de doter de l’économie chinoise de nouvelles techniques de Y, favorisant les exportations (X chinoise = environ 9% des X mondiale). Les techniques de Y se développent notamment avec la création d’un nouveau marché des valeurs technologiques : le Chinext. Qlq jours après son ouverture, celui-ci absorba 15,5 M de dollars. Analysons maintenant les conséquences des X chinoises sur les pays européens. Rappelons que pour les échanges internationaux, il existe une parité fixe entre le dollar et le Yuan (Renminbi= c'est le nom qu'on donne à la partie de la monnaie chinoise qui reste fixe lors des échanges internationaux) La majeur partie des X chinoises se fait en direction des EU. Les firmes chinoises exportatrices reçoivent des dollars. Afin de garantir la fixité du taux de change, la Banque Centrale Chinoise créait de la monnaie (elle créait des Yuan). On dit qu'elle constitue des réserves de change. Certains économistes comme J-C Trichet prônent un régime de change flottant entre les EU et la Chine. Les prévisions montrent que le dollar se déprécierait par rapport au Yuan. On estime que l'euro gagnerait ou s’apprécierait de l'ordre de 2,18% par rapport au dollar. Par conséquent, certains pays européens comme la France seraient davantage pénalisés même en adoptant une TVA sociale qui augmenterait les X. En rappelant : Ut (taux de chô) = f ( It-1 – St-1 ; PIBt-2 Xt-1 – Mt-1 ; PIBt-2 Revenu reçut-1 – Revenu versét-1 ) PIBt-2

Il s'agit en réalité d'une fonction à 14 variables. I créait de la monnaie, Si X on reçoit de la monnaie, si on reçoit de la monnaie de l'étranger = création de monnaie On s'aperçoit que ce qui fait diminuer le chômage est la création monétaire. Remarque en faisant référence à cette équation on prouve que la faiblesse des X peut entraîner une augmentation du taux de chômage. Par ailleurs, l'autre possibilité pour maintenir la parité dollar/yuan et l'achat de bons du Trésor américain. En passant à un régime de change flexible, on estime que les taux d’intérêt (taux d'i) américain monterait à plus de 4,5%. On aurait le même effet en Europe, ce qui impliquerait une charge supplémentaire de remboursement des i d'emprunts

2) L'économie japonaise : le cercle déflationniste Jusqu'à la fin des années 80, l'éco japonaise était extrêmement riche (très bonne politique industrielle, flambée des marchés financiers, indice Nickel 40 000 points, et l'immobilier était aussi cher qu'a Manhattan) Avec la crise des années 80, le Japon est sous une emprise déflationnistes producteurs ne cessent de baisser les prix pour augmenter leur part de marché. De plus, les capacités de Y sont extrêmement fortes. Ceci implique une baisse du niveau général des prix. Pour sortir de ce cercle déflationniste, le Japon, met en œuvre uniquement des politiques de relance budgétaire (ex : fin 2009 injection de 7200M de Yen dans l'économie. Le passage de plan de relance à plan de relance a contribué à la dette d'atteindre 200% du PIB) La BC décide d'augmenter brutalement les taux d'i pour contrer notamment la flambée du pétrole. Ce changement de politique monétaire a mené les banques de 2nd rang à la faillite. La demande

globale reste stable mais les entreprises tentent de diminuer les coûts de Y, c'est le début du désendettement et de la baisse des salaire (4% de diminution des salaires entre 2009-2010) Entre 1990 et 2000, les actionnaires devenaient toujours de plus en plus exigeants malgré la faiblesse et la stabilité de la demande globale. Le partage de la VA se fait donc en défaveur des exécutants. En diminuant ses taux d'i, la BC ne parvient pas suffisamment à relancer la demande globale(taux directeur voisin de 0%, taux d'inflation -1,5%). La volonté de désendettement provoque une augmentation de la capacité d'autofinancement de 60% à 110% du PIB entre 97 et 2007. Au lieu d’œuvrer pour un partage favorable aux exécutants permettant de relancer la croissance, les entreprises ont inutilement conserver les actifs financiers (essentiellement de la dette publique et capacité d'autofinancement trop élevée) Résultat, croissance molle (1%), avec 20% de perte d'emploi depuis 98 et un PIB estimé pour 2020 à uniquement 5% de la richesse mondiale (càd 5 fois moins qu'aujourd'hui) → Baisse des salaires = diminue la demande globale → Pour contrer les baisses de la demande globale, l’État injecte de la monnaie et s'endette → Cet endettement à des répercussions au niveau international : les flux financiers s’intéressent à la dette japonaise, donc au lieu de soutenir l'offre, tout l'investissement se dirige vers la dette (flux financiers => dette) → Donc moins d'I privés → Taux de change s'apprécie = diminution des X = moins de compétitivité donc pour augmenter la capacité d'autofinancement il y a diminution des salaire Le cercle déflationniste est un cercle vicieux, parce que ça aboutit à une augmentation du taux de chômage.

3) Partage de la VA : antidote d'après crise
Ne serait-il pas nécessaire d'avoir un partage favorable entre D et E ? En 2009, en pleine crise, les entreprises du CAC 40, réalisent environ 50Mds d'euros de bénéfice, dont 35,5 pour les actionnaires. On constate alors que le cercle déflationniste peut se mettre en œuvre. En effet, il est possible d'estimer que la part des bénéfices qui revient aux AC est trop importante (bénéfice se découpe en 2 parties, une qui revient aux AC et l'autre aux E, I affaibli) Lorsqu'une chambre de commerce et d'industrie se charge du pilotage d'une entreprise, le taux de rentabilité est fixé à 7% environ, afin de pouvoir garantir un taux d'I élevé. On peut alors se demander pourquoi les actionnaires du CAC 40 ne se contentent pas d'un taux de rentabilité équivalent. En effet, en pleine crise les CA ont fortement diminué, -14% pour Lafarge par exemple, -27% pour Total en 2009. Malgré la baisse du CA, les actionnaires ont exigé un taux de rentabilité constant largement supérieur à ceux que recommandent les chambres de commerce et d'industrie. Pour maintenir un taux de rentabilité aussi élevé, les D d'entreprise agissent sur la seule variable d'ajustement : le salaire (baisse des salaires → baisse du niveau de l'emploi → taux de chômage voisin de 10%) → Solution 1 : ne faudrait-il pas soutenir la demande globale en agissant sur les salaires, en diminuant les cotisations sociales, qui pèsent sur les salaires ? En agissant de la sorte, la consommation pourrait augmenter faisant croître la demande globale et diminuer le taux de chômage. Rappelons que la demande globale : DG = C + I + G (conso + I + dépenses publiques) La solution 1 consisterait à booster la consommation. Impact immédiat. Si on allège les CS, on est en faveur des E. (solution prônée par la gauche)

→ Solution 2 : TVA sociale, on cherche à transformer le partage de la VA, de manière à ce que l'I augmente et donc que le taux de chômage diminue. (solution prônée par la droite) → Solution 3 : consiste à coupler aux S1 ou S2, une réelle politique de maîtrise du niveau général des prix. Cela passe aussi par des contrôles permettant de diminuer l'influence des oligopoles (En effet, depuis le début de la crise, on constate un phénomène d'inflation, qui peut provenir du « Mark up » : pouvoir des oligopoles, et donc une baisse du pouvoir d'achat des consommateurs) → Solution 4 : il est nécessaire de renforcer les réglementations, en ce qui concerne les délocalisations. Faut-il taxer une partie des bénéfices non investis ? Ceci permettrait de réfléchir à une réelle politique en faveur de l'emploi. En somme, les solutions 1 à 4 doivent être accompagnées d'un nouveau fonctionnement des marchés financiers et notamment un contrôle accru des phénomènes de titrisation.

X. Éléments de réflexions critiques : limites des indicateurs de richesse
Dans les sections précédentes, nous avons considéré que le PIB ou la VA, était le seul indicateur de richesse. En fait, les PIB tiennent compte essentiellement de la Y. Ainsi, lorsqu'on parle de croissance écoq, on regarde uniquement la capacité de Y de ce pays. On peut alors se demander s'il s'agit de la seule manière de mesurer la richesse. La réponse est négative. En effet, un taux de croissance du PIB de l'ordre de 10%, n'implique pas l'enrichissement de tous les agents écoq. Cela n'implique pas l'enrichissement des AC et D, ni celui des E. Il est peut-être nécessaire d'incorporer aux indicateurs de richesse la dimension du bien-être. On peut donc en conclure que les indicateurs de type PIB sont critiquables. 1) La non comptabilisation des dégâts → Les accidents de la route Prenons le cas de 2 économies : A et B. Supposons que le PIB A soit égal au PIB B. Considérons que A, il y ait beaucoup d'accidents de la route, alors que dans B, il n'y en ait pas. Le pays A, aura tendance à avoir à terme un PIB plus important que celui de B. Ceci vient du fait que A va dépenser en soins médicaux, services d'urgence, en réparation et à chaque voiture et va donc augmenter ses ressources et ses activités pour réparer les dégâts sans nécessairement orienter ses ressources pour améliorer le bien-être des habitants. En poursuivant le raisonnement, on pourrait imaginer que le pays A embauche 10% de la population afin de casser les routes et les voitures et embaucherait 10% de la population pour réparer les dégâts. L'économie A aura un PIB > à celui de B, même si B embauche 20% de la population destiné à améliorer le bien être des individus. → Les dégâts environnementaux Partons du fait que la destruction des forêts (Amazonienne) permet de faire progresser la richesse mondiale (PIB), néanmoins cette augmentation de richesse, ne tient pas compte du patrimoine naturel, ni des conséquences sur le changement climatique. Les activités polluantes de certaines

entreprises s'accompagnent d'une augmentation du PIB. Cependant la pollution peut engendrer des pertes de bien-être pour les personnes qui subissent ces externalités (sur les zones côtières : Erika qui s'est échoué par exemple). Les dégâts environnementaux ne sont pas inclus dans les comptes de la nation. Selon les écologistes, la meilleure façon de mesurer le bien-être consiste à mesurer la vraie richesse ou richesse nette. L'idée consiste à ne pas prendre en compte toutes les activités et création de richesse, si celles-ci s'accompagnent d'activités dédiées aux réparations des dégâts. Si les dégâts environnementaux impliquent une perte de bien-être qui doit être compensé par une nouvelle activité écoq alors la création de richesse doit tenir compte d'une richesse négative qui est égale aux montants de la 2ème activité écoq. 2) La non comptabilisation des contributions positives → Les loisirs Aux USA, le temps de W annuel a augmenté de 5 semaines de 1980 à nos jours, au contraire, dans certains pays européens comme la France, le temps de W hebdo a diminué. Par conséquent, l'augmentation du temps disponible pour les individus, ou l'augmentation des loisirs s'accompagne d'une augmentation de bien-être, évidemment, l'augmentation n'apparaît nulle part dans les comptes de la nation. → L'activité bénévole Toutes les activités bénévoles sont ignorées pourtant ces activités sont créatrices de richesses et de bien-être. → L'activité domestique Il s'agit de l'activité invisible par excellence. En France, l'INSEE estime que dans les pays développés le temps de W domestique est équivalent au temps de W rémunéré, on pourrait avoir une mesure du PIB multipliée par 2, si cette activité était prise en compte comme une contribution positive à la richesse.

CHAPITRE 2 : INEGALITES, PAUVRETE
Dans le premier chapitre consacré au partage de la VA, nous avons vu que les rapports de force, entre les agents permettaient de modifier les inégalités de richesse qui existent entre ces agents. Nous avons utilisé une grandeur macroécoq (le taux de marge) afin d'aboutir à ce résultat. Nous allons au contraire dans ce chapitre 2 nous intéresser aux inégalités et la pauvreté sous l'angle microécoq. Nous aborderons notamment le problème de la mesure. Nous verrons aussi que les théories écoq ne permettent pas d'aboutir à un consensus, en ce qui concerne la définition des inégalités et de la pauvreté.

I. L'économie des inégalités
C'est un courant de pensée qui est apparu en 1966 suite à la publication des travaux de Serge Christophe KOLM (français). Ce courant de pensée ne peut pas s'affranchir des jugements de valeur qui sous-tendent la théorie des inégalités. Par définition, les jugements de valeur sont subjectifs. Par conséquent, on retrouve dans la théorie de la mesure des inégalités, les courants de pensée politiques traditionnels, soit de gauche, soit de droite. La position libérale de droite prône l’allègement des taxes des entreprises, afin de favoriser la croissance écoq, et de diminuer les inégalités de rémunération. La position sociale de gauche prône quant à elle, une intervention des pouvoirs publics permettant une meilleure régulation des marchés, et une politique de redistribution qui passe par la mise en place d'une politique fiscale sévère à l'égard des plus riches → Quelques statistiques en Languedoc Roussillon

Rémunérations Hommes/Femmes 2002 Hérault Hommes Gard Pyrénées- Aude Orientales 943,00 € 729,00 € Lozère 943,00 € 772,00 €

1 006,00 € 1 043,00 € 931,00 €

Femmes 800,00 € 791,00 € 744,00 € (ces données inclues les temps partiels) → Les comparaisons internationales Rapport inter-décile (RID) = D9 / D1

0 10% 10% ….... 10% 10% Revenu D9 = dernière personne du 9eme décile, le D10 peut fausser le résultat car les données se réduisent à la personne ayant le revenu le plus élevé Quelques statistiques : pour les salariés à temps plein, le RID9,1 donne les résultats suivants, 4,5 pour les USA, 4,4 pour le Canada, 3,4 pour le RU, 3,1 pour la France, 2,5 pour l'Allemagne, 2,4 pour l'Italie, 2,3 pour la Belgique, 2,1 pour la Suède et 2 pour la Norvège. Rmq : si on ajoute les travailleurs à temps partiel, on obtient un RID de 5,5 pour les USA. On constate qu'il y a donc de fortes disparités au sein des pays anglo-saxons, des valeurs intermédiaires pour les pays latins, et des valeurs très faibles pour les pays nordiques. Nous verrons par la suite que les RID ne permettent pas de mesurer correctement les inégalités de revenu → Évolution historique Entre 1870 et 2000, le pouvoir d'achat d'un ouvrier français a été multiplié par 8, celui des cadres supérieurs par 4,8. Lorsqu'on établit des comparaisons de niveau de vie dans le temps, le pouvoir d'achat constitue une variable qui permet de neutraliser en partie l'influence qu'exerce le niveau général des prix. 2) Inégalités et théories économiques 4 pts essentiels : ils correspondent à 4 auteurs qui ont marqué ce courant qui s’intéresse à la mesure des inégalités Marx (1818-1883) : selon Marx il existe 2 catégories (concept de polarisation) Les écarts de rémunération entre les propriétaires de moyens de Y et les non-propriétaires de moyens de Y s'explique par le fait qu'à travers le système capitaliste, les propriétaires de moyens de Y peuvent prélever un revenu qu'on appelle « surplus », les inégalités résultent essentiellement d'un rapport de force qui prévaut entre ces 2 classes sociales Simon KUZNETS (1901-1985) : KUZNETS essaie de faire une analyse sectorielle. Il observe notamment qu'on peut établir un lien entre l'augmentation des inégalités et l'augmentation du revenu par tête. Il constate qu'il y a de plus en plus de personne qui partent travailler en ville et acquièrent des rémunérations plus importantes

Lorsque plus de 50% de la population s'est dirigée vers l'industrie, cet écart de revenu tend à se réduire.

Inégalités

1

2

PIB/hab Pour KUZNETS, il existe une relation en U inversé qui permet de lier le PIB/hab et le montant des inégalités de revenus. Cette relation s'explique par le succession de 2 phases. L a 1ère phase est une phase d'industrialisation au détriment du secteur agricole. Cette phase étant étroitement liée à l'exode rural. Durant cette phase, les individus arrivent à percevoir des rémunérations plus importantes que celles obtenues dans le secteur agricole. Ces rémunérations ne bénéficient qu'à ne petite partie de la population. Ces individus vont donc créer des inégalités de revenu plus importantes avec les individus restés dans le secteur agricole. Lorsque plus de 50% de la population a migré vers le secteur industriel, la phase 2 est amorcée. Cette 2ème se caractérise par des inégalités de revenus décroissants. Ce phénomène apparaît lorsque les individus bénéficient d'un revenu qui converge vers une tendance centrale. (Cas de la Chine par exemple) → Gary BECKER (1930-...) Notes : Selon G. B la nature des inégalités dépend des choix qui vont être fait par les agents. Cela réside dans un problème de maximisation sous contrainte inter-temporelle : soit l'agent choisi d'augmenter Son utilité en investissant tout de suite mais en courant le risque d'avoir un revenu stagnant et donc une utilité qui va être plus faible les années suivantes, soit il peut choisir de ne pas utiliser toutes les ressources (I), et augmenter son utilité dans un futur lointain Selon G. B, si on observe les inégalités de revenus, certains ont fait les choix d'investir en K humain et d'autres non. Ces inégalités résultent d'un choix, elles pourraient paraître justes. Mais certains individus n'ont pas le choix. Selon BECKER, les inégalités de salaires résultent de différences de Yté marginale. Selon la théorie orthodoxe, le W est rémunéré à hauteur de sa Yté marginale, la rémunération du W se fait à hauteur de la Yté marginale. La Yté marginale du W est elle-même induite par la K humain (éducation, formation, connaissances). BECKER suggère alors qu'il faut investir en K humain afin d'augmenter son revenu. L'individu fait donc face à un choix, consommer ses ressources tout de suite ou alors les investir en K humain. L'individu maximise son utilité inter-temporelle en tenant compte de ce choix. Ainsi les différences de salaires sont considérées comme justes puisqu'elles reflètent les décisions individuelles d'I . 3) Mesurer les inégalités (à revoir pour l'exam) → Pigou-Dalton

On peut se demander pourquoi il est nécessaire de mesurer les inégalités avec de bons outils ? Pour effectuer des politiques de redistribution qui soient adéquates, il faut que les données soient les plus justes possible.

(2010) XA = 1, 2, 10, 15 (2011) XB = 2, 2, 10, 14 Pigou Dalton) (2010) XA = 1, 2, 10, 15 (2011) XB = 1, 2, 11, 16 individu

+1 Cela n'est pas une situation d'optimum de Pareto : on ne peut pas améliorer la situation économique d'un individu sans diminuer celle d'au moins un autre individu (= principe de

Optimum de Pareto : on ne peut pas améliorer la situation d'un individu sans détériorer la situation d'au moins un autre

Selon le principe de Pigou-Dalton, un transfert effectué d'une personne riche vers une personne pauvre permet de diminuer les inégalités. Ce principe est équivalent à la concavité de la fonction d'utilité Rmq : ne pas confondre le principe de Pigou-Dalton avec le principe de Pareto. Le principe de Pareto étant plus restrictif que le principe de P-Dalton (dès qu'on procède à un transfert, on détériore la situation d'un autre individu) → Normalisation Afin de mesurer les inégalités, en se fixant une norme égalitaire on dit qu'un indice est normalisé lorsqu'il donne une valeur nulle à une distribution purement égalitaire Soit I une mesure d'inégalité, en faisant I (a, a, …. , a) = 0 quelque soit a appartenant à R. Le RID ne satisfait pas cette propriété → Changement d'échelle relatif I ( λ x) = I (x) le rapport inter-décile satisfait cette propriété (λ x) = D9 (λ x) = λ D9 (x) = D9 (x) D1 (λ x) λ D1 (x) D1 (x) → Principe d'anonymat (indice) Le RID ne respecte pas cette propriété I(x) = I (x1, x, x3 ) = I (x2, x3, x1) → Le principe de population (indice)

Permet de comparer des populations de tailles hétérogènes I (xk) = I (x) Ex : x=(x1,x2) x2 = [x1, x2, x1, x2] La population croit mais à mesure que la taille augmente, l'indice reste le même, il permet donc de comparer des populations de tailles hétérogènes → THEIL (1967) T = 1/N Σ (xi / x ) Ln xi / x Selon la théorie de l'information, un événement certain ne délivre aucune information, au contraire, un événement rare va donner beaucoup d'information La mesure de THEIL est notamment conçue sur ce principe, on accorde très peu d'importance aux individus dont le revenu est proche ou égal à la moyenne. Par conséquent plus les revenus sont dispersés autour de la moyenne et plus l'indice de THEIL augmente. Cet indice satisfait les 5 axiomes mentionnés précédemment. Ex : x = (1, 2, 3, 4) x = 2,5

T = 1 1 Ln 1 + 2 Ln 2 + 3 Ln 3 + 4 Ln 4 4 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 = 0,106 → Exemple : l'indice de GINI satisfait les 5 axiomes précédents On peut aussi le réécrire de manière à faire ressortir les inégalités entre chaque paire d'individus En effet, il s'exprime de la manière suivante G = ΣΣ | xi – xj | 2N2 Comparé à l'indice de THEIL, l'indice de GINI est compris entre 0 et 1. Ex : x = (1, 2, 3) G= | 1-1 | + | 1-2 | + | 1-3 | + | 2-1 | + | 2-2 | + | 2-3 | + | 3-1 | + | 3-2 | + | 3-3 | 2 . 3² . 2

LB LA

Comparé à THEIL il permet de comparer 2 distributions à l'aide de la courbe de Lorenz. Lorsque la courbe de Lorenz de la distribution B domine la courbe de Lorenz de la distribution A, sans croisement alors la situation B est préférée à la situation A car elle renvoie à une situation moins inégalitaire Autre propriété : en multipliant l'indice de GINI par 2 . x on obtient une interprétation simple de l'intensité des inégalité au sein de la population. Il s'agit de l'écart esperé entre 2 personnes prisent au hasard dans la population Ex : G = 0,5 x = 1000 G= G . 2 x = 1000

I. L'économie de la pauvreté
1) Problème de définition → Critique de l'utilitarisme Lorsqu'on s’intéresse à la pauvreté, on s'intéresse à des niveaux de vie standards. Le niveau de vie standard, s'appelle aussi « seuil de pauvreté ». Une personne en dessous de ce seuil fait fasse à un manque par exemple manque de revenu, éducation, santé. On trouve alors une insuffisance, par rapport à un niveau de vie minimal ou standard. Pour le définir certains optent pour « l'utilitarisme ». Le problème est que l'utilitarisme qui fait appelle au plaisir et aux peines est un concept purement subjectif. Ce concept subjectif est rattaché à la notion de préférence individuelle . Celles ci ne sont pas déterminées à la naissance, on dit qu'elles sont cognitives. Càd que les préférences peuvent varier en fonction du cadre socio-économique dans lequel l'individu évolue. Par conséquent, une personne provenant d'un milieu défavorisé peut apprendre à se satisfaire de moins, au contraire, une personne née dans un milieu plus riche aura tendance à bien fonctionner socialement en ayant plus de ressources à sa disposition. En définitive, de par sa nature subjective, l'utilitarisme n'est pas un concept pertinent pour définir et mesurer un niveau de vie standard ou « seuil de pauvreté » → Les capabilités de A. SEN Pour A. SEN, on ne doit pas tenir compte des différence entre les préférences des individus, on doit tenir compte des différences de « capabilités ». Le terme capabilité permet de désigner les personnes qui arrivent à saisir les opportunités et à bien fonctionner socialement Ex : une personne handicapé aura besoin de plus de ressources pour bien fonctionner socialement. Prenons la capabilité « se déplacer ». Pour une personne handicapé, il est nécessaire d'avoir plus de ressources pour satisfaire cette capabilité. SEN va ajouter que la capabilité peut procurer une certaine satisfaction. Autrement dit le concept d'utilité n'est pas entièrement rejeté par SEN 2) Problème d'identification Le problème d'identification n'est pas totalement cloisonné du problème vu précédemment. Une fois que le problème de définition est fixé, on peut alors identifier les ménages pauvres. Ceci nécessite le

calcul d'un niveau de vie standard (ou ligne de pauvreté). En France l'INSEE, considère que la ligne de pauvreté doit être mesurée en prenant 50% du revenu médian. En 2000, le seuil de pauvreté était égal à 560€ net par mois pour un individu. Pour l'UE, ce seuil de pauvreté équivaut à 60% du revenu médian (670€ net par mois/ individu). Avec la première ligne de pauvreté, on a 1 million d'enfants vivant dans des ménages pauvres). En prenant la seconde ligne de pauvreté (calculée par l'UE) on a 2 millions d'enfants pauvres en France. Exemple : Identification et capabilité (ici respect de soi) Prenons la capabilité « respect de soi » : quelqu'un qui vit à Toronto et qui cherche du travail aura besoin de plus de ressources pour satisfaire cette capabilité, qu'une personne vivant dans une tribu au Zimbabwe. Conséquence : la ligne de pauvreté sera plus élevée à Toronto que dans la petite tribu du Zimbabwe. Cela implique aussi, que le calcul d'une ligne de pauvreté ne peut pas être basé uniquement sur une seule capabilité (problème multidimensionnel) 3) Problème d'agrégation Le problème d'agrégation consiste à s'intéresser à la pauvreté individuelle et de faire la somme de ces pauvretés individuelles afin de concevoir un indicateur synthétique → L'indice numérique de pauvreté : H = q / N Ex : q = 20 pauvres N = 100 : population totale H = 20% Imaginons que N soit multiplié par 2 et que q reste constant, on va donc estimer un nouvel indice H= 10% En se basant sur cette diminution on pourrait croire que les redistributions en faveur des plus pauvres sont de fait moins importantes. On a bien un problème d'agrégation car le nombre de pauvres reste constant. Autre critique l'indicateur H, est insensible à la profondeur de la pauvreté Ex : X1 = (7, 8, 11, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 20) z (ligne de pauvreté) = 10 H1 = 2 / 10 = 0,2 = 20% X2 = (6,5 ; 7,5 ;; 11 …. 20) H2 = 2/10 = H1 En X2 la profondeur de la pauvreté est plus importante, pourtant, H reste inchangé. H reste insensible à la profondeur de la pauvreté, cependant, l'indice de déficit normalisé de pauvreté tient compte de ce phénomène. L'indice individuel de déficit normalisé de pauvreté s'écrit de la manière suivante : Pi (pauvreté individuelle) = z – xi / z , quelque soit xi < z 0, sinon (uniquement pour les personnes pauvres) L'indice global de déficit normalisé de pauvreté est la moyenne arithmétique des pauvreté individuelles P = 1/N Σ (de i = 1 à q)

Pi = 1/N Σ (de i=1 à q) z – xi / z Ex : Pi = 0,5 = 10 – 5 / 10 signifie qu'il manque 50% de z à l'individu pour atteindre le niveau de vie standard P = 0,5 signifie qu'il faut en moyenne 50% de z pour atteindre le niveau de vie standard Le passage de X1 à X2 laisse l'indice P inchangé. L'indice P ne tient pas compte des inégalités entre les individus pauvres. Afin de capter ces inégalités, et de considérer une augmentation de la pauvreté (X1 → X2) il faut recourir à la famille des indices Foster-Greer-Thorbecke (84) : FGTα = 1/N Σ (de i=1 à q) (z – xi / z)α Si α > 1 on arrive à capter les inégalités entre les individus pauvres. Ceci s'appelle un indice de sévérité (FGT) Si α = 0 → FGT = H = q/N Si α = 1 → FGT = P = 1/N Σ (de i=1 à q) (z – xi / z) Il s'agit d'une famille d'indice. Le α Qui vaut au moins 2, l'indice satisfait le principe de PigouDalton

4) Problème de comparaison Lorsqu'on mesure la pauvreté les ménages sont tous hétérogènes (âge, revenu, personnes) A COMPLETER Pour parvenir à ajuster les revenus par région, il est possible d'identifier un panier de consommation de base. Ensuite, on tient compte des différences de prix entre chaque région (application d'un indice de prix). Finalement, les revenus sont mis sur une même échelle, on calcule alors un revenu par unité de consommation. Il s'agit du revenu mensuel disponible avant impôt divisé par le nombre d'unités de consommation à l'intérieur d'un ménage. Chaque membre adulte compte pour 1 unité de consommation. Les personnes âgées et les personnes de plus de 14 ans comptent pour 0,5 unité de consommation. Les enfants à charge de moins de 14 ans compte pour 0,3 unité de consommation et enfin on ajoute 0,2 unité de consommation s'il s'agit d'un ménage monoparental. RUC (revenu par unité de conso) = Revenu Dispo Avant impôts Nombre d'unité de conso

III. Éléments de réflexions critiques
1) Inégalités → Marx : dans la théorie de Marx, les inégalités reflètent un rapport de force unidirectionnel entre les AC et les E. Or, nous avons vu dans le chapitre 1 que les rapports de force entre les agents étaient des rapports de force avec la notion de réciprocité. Les AC peuvent contraindre les E mais à contrario les E par l’intermédiaire des syndicats rentrer en conflit avec les AC → Kuznets : les inégalités sont dues à l'exode rural cf chapitre 1. La courbe de Kuznets permet

d'expliquer les inégalités que l'on observait à la fin du 19° siècle cette courbe n'est donc plus d'actualité (contre-exemple : Chine). → Becker : selon Becker les inégalités de salaires existent car elles reflètent des différences de choix entre les individus. Ceux qui choisissent d'investir en K humain ( rémunération future élevée) et ceux qui décident de consommer tout de suite (rémunération future faible). Cependant les choix d'I ne sont pas tous contrôlés par les individus eux-mêmes. Cela signifie que Becker parle d'inégalités que l'on appelle « inégalités injustes ». On parle d'inégalités juste lorsqu'à compétence égale, les efforts des individus sont différents. En définitive, afin de mesurer correctement les inégalités, nous devons prendre en compte les 2 composantes que sont : les inégalités justes et les inégalités injustes. → Gini : l'indice de Gini est une mesure régulière (il satisfait les 5 axiomes) mais il reste passible de critiques. En effet, il semble difficile à priori de capter à l'aide de l'indice de Gini une composante d'inégalité juste et une composante d'inégalité injuste. D'autre part les inégalités relèvent d'un concept multidimensionnel (voir capabilités). On peut alors se demander s'il existe des indices de Gini multidimensionnels fiables. L'indice de Gini et l'indice de Theil sont en majeure partie fondés sur le principe de Pigou-Dalton. Or ce principe n'est pas validé de manière expérimentale

2) La pauvreté → H : on rappelle que H est insensible à la profondeur de la pauvreté → P : il ne tient pas compte des inégalités entre les pauvres → FGT (avec z) : l'indice FGT est sensible à la variation de la ligne de pauvreté z Ex : mesurons la pauvreté avec un FGT dont le α = 2. On procède à cette mesure : 1° : sur l'Europe des 15 2° : sur l'Europe des 21 En ajoutant des pays pauvres, l'indice FGT devrait augmenter, or celui-ci diminue. Ceci provient du fait qu'en incluant les pays pauvres dans l'analyse, la médiane diminue donc la ligne de pauvreté z diminue aussi. Les individus qui étaient considérés comme pauvres dans l'Europe des 15 vont devenir riches dans l'Europe des 21. L'indice diminue. → FGT (taux de mortalité) : comparons 2 pays A et B dont l'indice FGT est le même. Supposons qu'aux périodes suivantes, le taux de mortalité soit plus important dans le pays A. Si la mortalité touche uniquement les individus pauvres, alors la pauvreté va diminuer dans le pays A, or nous pouvons considérer que mortalité et pauvreté ne sont pas indépendants. La mortalité peut être la conséquence de la pauvreté. Il s'agit du paradoxe de la mortalité. 3) Exercice X = (10, 20, 30) Question 1 : calculer l'indice de Gini ? L'indice de Theil ? 2 : rappeler les propriétés de Gini ? 3 : z = 25 → calculer H ? P ? FGT (α=2) 4 : Critique H, P, FGT

(Réponse sur l'ENT)

CHAPITRE 3 : L'ECONOMIE DE L'ENVIRONNEMENT
Dans le chapitre 1, afin de décrire le fonctionnement des économies marchandes capitalistes, nous avons privilégié le point de vue positif (grille de lecture hétérodoxe). Au contraire dans ce chapitre, nous allons utiliser le point de vue normatif (orthodoxe). En effet, lorsqu'on s'intéresse à des normes de pollution, donc à des quotas de Y, il est possible d'utiliser les outils orthodoxes (rémunérations à la Yté marginale) afin de corriger des situations avec externalités négatives. Cela signifie que nous devons prendre en considération les coûts engendrés par les activités de Y. Les politiques environnementales, auxquelles nous allons nous intéresser, permettent de palier la présence d'externalités. On dit qu'elles permettent d'internaliser les effets externes. Les politiques publiques ne sont pas les seules solutions de correction des effets externes. Nous verrons aussi que les solutions privées permettent aussi de corriger les effets externes.

I. Le cadre théorique de référence 1) L'optimum privé Soit une économie composée d'une seule firme nommée « TEPCO » qui fait face à tous les habitants de Fukushima « H ». On va considérer que la firme TEPCO a une activité de Y polluante. Si les agents sont libres, dans ce cas il est possible de déduire l'optimum privé relatif au comportement de TEPCO . Elle cherche à maximiser son bénéfice « B » : Max B → B' = 0 → Rm = Cm B = RT – CT De leur côté, les habitants H maximisent leur satisfaction. Mais ils ne peuvent le faire qu'en tenant compte de la pollution engendrée par l'activité économique de TEPCO. En effet, plus TEPCO produit, et plus la pollution augmente. Nous dirons que plus TEPCO produit, et plus les habitants subissent des pertes marginales de bien-être (on peut aussi analyser ces pertes marginales comme si elles étaient équivalentes au coût Bénéfice marginal (Bm) = B' = Rm – Cm (quel est le B supplémentaire que je retire si je produis 1 unité supplémentaire)

Graphique :

Bm M Bm B L Pm N

Pm

Q O N' Qc* Qt*

: (Qt*) correspond à l'optimum privé Pertes marginales (Pm) : Soit perte marginale de bien-être càd qu'a chaque fois que qqun produit cela engendre de la pollution qui réduit le bien-être Soit coût marginal de dépollution Le bénéfice maximal (l'optimum privé est l'aire OMQt* NOQt* représente toutes les pertes marginales de bien-être Π* = Profit de la collectivité = OMQt* - ONQt = OMBN' (trapèze) Lorsque le décideur n'intervient pas le Π de la collectivité est égal à l'aire du trapèze OMBN'. Le décideur peut alors se demander s'il n'existe pas une situation sociale meilleure que la précédente. Pour cela le décideur maximise le Π de la collectivité. Lorsque le décideur maximise le Π collectif nous sommes en situation d'optimum social, le profit Π* est égal à l'aire OML. On constate alors que le profit de la collectivité optimale est supérieur au profit collectif OMBN'. En définitive, le bien-être est maximal pour l'ensemble des agents de la collectivité, on appelle cette situation l'intérêt collectif. Si le décideur n'intervient pas, l'intérêt individuel devient la règle de maximisation. Dans ce cas, le Π de la collectivité est inférieur à celui de l'optimum social Remarque : la solution de Y nulle n'est pas intéressante car elle ne procure aucune utilité d'un point de vue collectif (Y nulle = salaire nul = pas de bénéfice ou négatif = pas de satisfaction individuelle = situation collectif déplorable) Lorsqu'on pas de l'optimum privé à l'optimum social, 2 types de solutions sont envisageables : - soit l’État intervient - soit on décide de laisser TEPCO et H se coordonner

II. Les solutions privées
1) Négociation directe pollueur-pollué L'économiste COASE a montré en 1960 que lorsque le nombre d'agent est faible et qu'il existe des droits de propriété, alors la négociation pollueur-pollué aboutie à l'optimum social ( = Qc* ) 1er cas → : (la négoc se fait de gauche à droite) Supposons que ce sont les habitants H qui détiennent les droits de propriété. Ils décident de la qualité de l'être et donc par conséquent, du montant de la Y. Dans ces conditions l'entreprise TEPCO n'a pas d'autre choix que de demander à H une autorisation pour produire une qté précise. La qté produite autorisée par H, est possible lorsque l'entreprise peut verser un dédommagement qui doit être supérieur à la perte marginale (le dédommagement ne peut pas être inférieur à Pm car H refusera) De plus, le dédommagement ne peut pas excéder le bénéfice marginal sinon l'entreprise TEPCO refuse de négocier (elle ne peut pas payer). La négociation avance jusqu'au point critique Qc*, à ce moment là la négociation s'arrête. Au delà de Qc* le dédommagement demandé par H est supérieur au bénéfice marginal (Bm), ce n'est pas possible. 2ème cas ← : (la négoc se fait de droite à gauche) La négoc débute au point Qt*. Les habitants H peuvent dissuader TEPCO de produire si H propose un dédommagement supérieur au bénéfice marginal (Bm). Mais le dédommagement ne peut pas excéder la perte marginale. La négociation recule jusqu'à atteindre le point Qc*. Au delà de ce point H ne peut plus proposer un dédommagement supérieur au Bm car celui-ci excède le montant de la perte marginale. On dit aussi que H n'a plus d'incitation à négocier. Conclusion : le théorème de COASE indique que quelque soit la répartition des droits de propriétés, l'optimum social est garantit dès lors que la négociation se fait entre un petit nombre d'agents.

2) La fusion des parties concernées Une autre solution d'ordre privé concerne le rachat de l'entreprise par les exécutants. Dans ce contexte il existe une seule et même personne qui joue le rôle d'AC, de D et d'E. Ex : Cela arrive lorsque les E ne souhaitent pas que la délocalisation se produise = rachat de l'entreprise pour éviter la délocalisation L'agent unique ne va pas maximiser le profit de l'entreprise mais va maximiser inévitablement le profit collectif. Nous retrouverons donc les mêmes conditions de maximisation Πmax Π ' = 0 [ RT – CT – P ] = 0 où P = perte Rm – Cm = Pm Bm = Pm → Qc* Nous retrouvons la qté Qc* qui garantit l'optimum social

III. Les solutions publiques
L'Etat peut essayer de trouver les bonnes incitations afin de garantir la norme de production Qc*

qui implique l'optimum social.
1) Les normes Le gouvernement peut demander aux économistes de calculer la qté Qc*. Afin de respecter cette norme, le gouvernement va se servir des mécanismes incitatifs simples. Dès qu'une entreprise dépassera la norme Qc* elle sera soumise à des pénalités. Le montant de la pénalité sera égal à la perte marginale. 2) La taxation Pigouvienne (le principe pollueur-payeur) En 1932, un des économistes les plus reconnus du Cambridge anglais Arthur Cécil Pigou, propose le principe pollueur-payeur. Ce principe consiste à faire payer une taxe qui est proportionnelle au montant de la Y. Cette taxe étant supportée par l'entreprise TEPCO. On appelle aussi cette taxe, taxe optimale car elle permet d'atteindre l'optimum social. Le montant de la taxe doit être précisément égale au montant de la perte de bien-être subit par H. P = Perte de bien-être ou coût de dépollution t = taux de taxe P =t.Q Π = RT – CT – P Π ' = O Rm – Cm – P = 0 Bm = t = Pm → Qc* Il est à nouveau possible de calculer l'optimum social En définitive le gouvernement incite l'entreprise TEPCO à prendre en compte dans sa maximisation la taxe pigouvienne. L'optimum social est atteint, il faut pour cela que le gouvernement calcule précisément un montant de taxe égale à la perte marginale Pm (t = Pm).

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...|Cas Visual | | | |[Tapez le sous-titre du document] | | | |[Sélectionnez la date] | | | |Romain | | |[Année] | Cadre de reference fondamental Vocation : Statut Visual est une coopérative depuis 40 ans , ce qui implique que pour les prises de décisions elle repose sur le principe démocratique "1 personne = 1 voix". Les membres-usagers et les salariés sont donc tous égaux en droit. Une enseigne Visual a alors une plus grand liberté de monoeuvre car dans l'ensemble "tout est proposé, très peu de choses sont imposée". Par exemple il n'y a pas de sanctions si toutes les règle d'appartenance établit par la coopérative ne sont pas appliquées (expeté les retard de payement). Avoir une enseigne donne l'accès à tous les services du groupe gratuitement. Le metier Visual regroupe des opticiens-lunetiers...

Words: 4519 - Pages: 19

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Marché Des Grandes Surfaces

...Situation Problème n°1 Le marché des grandes surfaces Table des matières I.Introduction 3 II.Cadre d’analyse de la méthode SCP 3 A.La demande : 3 B.L’offre: 4 III.Structure du marché : 5 A.Nombre d’acheteurs et de vendeurs 6 1.La concentration d’un marché 6 2.L’indice de Hirschmann-Herfindahl 6 3.Le CR 4 7 4.Limites des indicateurs 9 B.Les barrières à l’entrée 9 C.Diversification 9 IV.Le comportement des entreprises sur le marché de la grande distribution. 10 A.Qu'est-ce que la stratégie de différenciation ? 10 B.Les marques distributeur (MDD) 10 C.La carte de fidélité 11 D. La théâtralisation de l'espace de vente 11 V.Performances: 12 a)Prix, profits, qualité et progrès 12 b)L’Efficience 12 c)L’Equité  12 VI.Politiques gouvernementales 13 A.Les différentes lois mises en place : 13 VII.Conclusion 13 Sources : 13 I. Introduction Le secteur de la grande distribution est un secteur qui joue un rôle clé dans l’économie, en effet 97% des ménages français fréquentent une moyenne ou grande surface, le chiffre d’affaires global de la grande distribution est de 233 milliards d’euros. Le milieu de la grande distribution est un secteur très compétitif, pour s’adapter au mieux au marché et contrer les concurrents, les entreprises se doivent d’avoir une grande connaissance de ce marché. Pour analyser le marché, la méthode SCP (Structure, Comportement, Performance) semble adaptée. Cette méthode...

Words: 6994 - Pages: 28

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Travail Terminologique

...LE TRAVAIL TERMINOLOGIQUE POUR LA TRADUCTION DE L’HISTOIRE Ana Escartín Arilla Licence en Histoire et en Traduction et Interpretation Professeur et traductrice Université de Saragosse Saragosse – Espagne anaescar@unizar.es Résumé : La traduction précise des termes est un aspect-clé dans la traduction de textes scientifiques. La traduction de textes d’histoire, en tant que traduction spécialisée, requiert l’accès à des matériaux terminographiques adéquats aux problèmes qui lui sont propres et qui sont, par la nature même des sciences humaines, principalement extralinguistiques. On envisage l’élaboration de dictionnaires bilingues de termes d’histoire pour les traducteurs, dont le but principal serait précisément l’explicitation des problèmes procédant de la transmission entre cultures, plutôt qu’entre langues. Mot-clés : histoire, terminographie, langue spécialisée, notions historiographiques. 1. INTRODUCTION Les sciences humaines, et plus particulièrement l’histoire, ont été traditionnellement négligées par la terminologie, plutôt consacrée aux champs de la recherche dont la nature scientifique n’a jamais été mise en question, d’où le manque d’ouvrages monographiques de terminologie historique et même de références systématiques à l’histoire dans des textes généraux portant sur des questions terminologiques. D’autre part, les caractéristiques inhérentes à l’histoire comme discipline en ce qui concerne les méthodes de recherche, les présupposés théoriques, les formes du...

Words: 3831 - Pages: 16

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The Bench

...AUTRUI INTRODUCTION Autrui s’impose à nous dans notre vie la plus quotidienne, que ce soit sur le plan affectif, pratique, moral ou intellectuel. A tel point que le mot solitude se définit par autrui, et non l’inverse (comme l’erreur se définit à partir de la vérité, et le néant par l’être.) A considérer la solitude, nous pouvons constater qu’il en existe deux sortes : - La solitude physique : qui se caractérise par l’absence physique de l’autre, mais qui en général est présent dans le moi par l’imagination. - La solitude de désolation : où là, malgré la présence d’autrui, le sujet se sent seul. La représentation de l’autre disparaît. Solitude bien plus terrible que la première ! Prenons deux exemples : Robinson Crusoë bien que seul, n’est pas désolé. Autrui est bel et bien présent en lui : par son dialogue intérieur avec Dieu, par l’attente espérée des Anglais, par la crainte des cannibales. Quant au deuxième exemple, il s’agit de Rousseau à la recherche de la solitude. Il s’y plonge en fait, pour être ce qu’il ne paraissait pas au contact de la société, et cesser de paraître ce qu’il n’était pas au regard d’autrui. Cette solitude recherchée se définit par rapport à autrui. La solitude n’est pas dans le donné naturel de l’homme. Comme le dit Descartes « nous avons été enfants avant d’être des hommes », or l’enfant ne vit que s’il est nourri, langé, soigné par un autre. Autre, qu’au début il ne connaît pas, et d’ailleurs à ce...

Words: 4947 - Pages: 20

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Le Marché Des Grandes Surfaces

...Chenet Quentin Delacour Etienne Huysman Edouard Prades Marine Situation Problème n°1 Le marché des grandes surfaces Table des matières I. Cadre d’analyse de la méthode SCP 2 A. La demande : 3 B. L’offre: 5 II. Structure du marché : 7 A. Nombre d’acheteurs et de vendeurs 7 1. La concentration d’un marché 7 2. L’indice de Hirschmann-Herfindahl 8 3. Le CR 4 9 4. Limites des indicateurs 10 B. Les barrières à l’entrée 10 C. La différenciation 11 1. Définition 11 2. Exemple de différenciation 11 3. Exemple avec les grandes surfaces. 12 D. Diversification 12 III. Le comportement des entreprises sur le marché de la grande distribution. 13 A. Qu'est-ce que la stratégie de différenciation ? 13 B. Les marques distributeur (MDD) 13 C. La carte de fidélité 14 D. La théâtralisation de l'espace de vente 15 IV) Performances: 16 a) Prix, profits, qualité et progrès 16 b) L’Efficience 17 c) L’Equité 17 ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- I. Introduction Le secteur de la grande distribution est un secteur qui joue un rôle clé dans l’économie, en effet 97% des ménages...

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Labour Economics

...1. INTRODUCTION A. Qu’est ce que l’économie du travail B. Quelles sont les caractéristiques de la relation salariale C. L’émergence de l’économie du travail 2. APERÇU EMPIRIQUE DU MARCHÉ DU TRAVAIL 2.1. 2.2. 2.3. Questions introductives À quoi s’intéressent les économistes du travail ? Pourquoi étudier l’économie du travail ? Quel est le rôle des économistes du travail ? Pourquoi les économistes du travail ne sont ils pas toujours d’accord ? Comment définit on le marché du travail ? Particularité du marché du travail Un peu de terminologie Quelques éléments empiriques Tertiarisation de l’économie Féminisation de l’emploi Diversification des formes d’emploi et la flexibilité du marché du travail L’internationalisation de l’économie et le progrès technologique La diversité des expériences en matière de chômage 3. APERÇU THÉORIQUE DU MARCHÉ DU TRAVAIL 3.1. 3.2. 3.3. La Demande de travail Variation des salaires Variation de la demande pour le produit Variation du prix du capital L’offre de travail L’offre de travail du marché L’offre de travail de la firme La détermination du salaire L’équilibre concurrentiel Bouleversement de l’équilibre Imperfection du marché du travail 1 4. LA DEMANDE DE TRAVAIL 4.1. Théorie statique de la demande de travail 4.1.1. Les fonctions de production a.) Les isoquantes b.) Les formes des isoquantes c.) Propriétés des isoquantes d.) Taux Marginal de Substitution Technique (T.S.T) e.) Propriétés...

Words: 14487 - Pages: 58