PT et Emploi.

SAUVY : La machine et le chômage : peur de la machine non nouvelle.

I) Si le progrès technique a réduit les besoins de main d’œuvre.
A) Le PT démultiplie la puissance productive du travail.
1) Accroit la substitution du capital au travail.

Produire plus avec moins, conséquence MO (imprimerie).
D’ou robotisation de la production (perte de 3 000 000 d’emplois en 30 ans).
RIFKIN, La fin du travail, 1997 : plus d’ouvriers, d’agriculteurs, employés…

2) D’ou des réactions hostiles.

Révoltes luddistes en UK, 1825, Canuts de Lyon FR, 1831.
J.STEWART « la machine ne peut être introduite dans une manufacture sans précipiter beaucoup de gens dans l’oisiveté ».
// MARX ou encore le « chômage technique » actuel.

B) … Cependant, ses effets sur l’emplois dépendant de l’évolution de la production par rapport à celle de la pdvité et de la durée du travail.
1) PT menace emploi si pdvité > croissance éco.

C.CLARK et J.FOURASTIE : loi des trois secteurs.
D’ou l’équation de Fourastié si pdvité > croissance  perte d’emploi.
Primaire : 65% au 19ème, 30% mi-20ème, 4% aujourd'hui.
A cause de modernisation, en accord avec les lois d’Engels.
Développement vers le tertiaire, 37% en 49, 73% aujourd'hui.

2) Cependant, il faut tenir compte de la durée du travail.

3500 h/a  1500 entre le 19ème et aujourd'hui et doublement de la population active.
Idem diminution durée du taf.

II) … il a aussi contribué indirectement à créer de nouveaux emplois …
A) Le PT est un vecteur indirect mais puissants de création d’emplois.
1) « Destruction créatrice », JAS.

JAS : « destruction créatrice ». Rapport avec les cycles de Schumpeter, phase A/B.
Aujourd'hui rôle des NTIC, paradoxe de SOLOW.

2) SAUVY : perte emplois à CT, compensation à LT.

SAUVY : Thèse du ruissellement (par libération du PA).
Repris par W.BAUMOL, distinction de deux secteurs, à pdvité croissante et stagnante. La perte du stagnant se compense par le secteur à pdvité croissante.

B) … indispensable pour se maintenir favorablement dans la compétition internationale et espérer réduire le u.
1) Les éco nationales sont plus ouvertes et frontières perméables.

Gagner en compétitivité. Dans le cadre de la DIT, concurrence sur la compétitivité industrielle.
Se situer près de la « frontière technologique ».

2) A LT, les innovateurs ont le plus faible taux de chômage.

Exemple du Japon qui a su utiliser sa technologie ou US dans els années 90, avec croissance à 4% et chômage à 5,5%.

III) … et profondes mutations de qualifications génératrices de nouvelles inégalités.
A) Le PT est à l’origine d’un processus de déqualification et de qualification des emplois qui bouleverse l’organisation du travail.
1) RI, opposition domestic / factory system a provoqué une ruine.

Disparition du domestic.
Idem avec le taylorisme fin 19ème : double division du L, parcellisation à l’extrême (G.FRIEDMAN : « le travail en miettes »).

Aujourd'hui, « système technique », avec électronique.
Du coup, REISH, thèse du PT biaisé, favorable aux plus qualifiés.

2) L’organisation du travail s’en trouve affecté.

MAURIN : « dès l’instant ou les technologies font perdre à l’ancienneté ce rôle de capital invisible et nécessaire au bon fonctionnement de l’entreprise, la rotation des salariés peut s’accélérer à tous les niveaux de l’organisation ».
Inverse de fordisme, désormais on concentre sur un employé toutes les tâches possibles.
COHEN : « C’est le paradoxe de cette révolution informatique, elle n’est certainement pas coupable de faire moins travailler les gens mais au contraire de les faire travailler plus, plus on monte dans la hiérarchie professionnelle, plus on rencontre des gens surchargés de travail ».

B) et génère de nouvelles inégalités.
1) Pour les employés dans des secteurs de croissance c’est propre.

Reish : PT biaisé, « manipulateur de symbole ».

2) inégalités « intra-catégorielles ».

D.COHEN : révolution technologique source d’inégalités.
KREMER : thèse du « o ring ».