BOITE Antonin DUT GEA 1 Groupe 3

RAPPORT D’ETONNEMENT

STAGE DE DECOUVERTE à la SARL BADO SPORTS 2000
8, faubourg Saint-Jacques
26000 Valence

Tuteur : Gérard Feugier,
Coordinateur de l’entreprise
Bado SPORTS 2000

Université Pierre Mendès-France - Grenoble II IUT de Valence Département Gestion des Entreprises et Administrations

Année universitaire 2007/2008

REMERCIEMENTS

• à Mr Fabrice GIROUX, gérant de la société, qui a bien voulu m’ouvrir les portes de l’entreprise durant ces 2 semaines de stage,

• à Mr Gérard FEUGIER, mon tuteur, coordinateur de l’entreprise, qui m’a guidé et fait participer pleinement à l’activité du magasin,

• à Mr Benjamin FERREL, responsable chaussures et sports collectifs, pour ses précieux conseils et la confiance qu’il m’a accordée,

• enfin, à tout le personnel de l’entreprise en général pour l’accueil qu’il m’a réservé.

Que tous soient ici assurés de ma reconnaissance.

SOMMAIRE

INTRODUCTION………………………………………….. 4
I) Présentation de l’entreprise…………………………. 5 1- Historique

INTRODUCTION

Le cursus de première année de DUT GEA prévoit un stage de 2 semaines en entreprise au cours du 1er semestre et j’ai effectué ce stage au sein de l’entreprise Bado Sports 2000 à Valence.

J’ai choisi de m’orienter vers le domaine de la vente dans une PME dans le but, d’une part, de développer des contacts avec une clientèle, d’autre part de connaître le fonctionnement d’un commerce sous tous ses aspects (comptabilité, ressources humaines, communication,...).

Je me suis dirigé vers une entreprise commercialisant majoritairement des produits sportifs du fait de ma passion pour le sport en général (pratique du football et du tennis en club en particulier).

Etant moi-même client du magasin Bado Sports 2000 et connaissant en tant que tel ses rayons, j’ai donc décidé d’y faire acte de candidature, en y déposant mes CV et lettre de motivation. Enfin, un entretien avec Mr GIROUX m’a permis d’obtenir ce stage.

La première partie de ce rapport sera consacrée à la présentation de l’entreprise. Dans un second temps, je détaillerai les tâches qui m’ont été confiées ainsi que celles de mon tuteur. Pour finir, je développerai mes impressions personnelles.

I ) Présentation de l’entreprise

Il s’agit d’une société de vente directe aux particuliers et aux collectivités.

1. Historique :

Mr Bado a créé cette entreprise (c’est une SARL) en 1978. S’agissant d’un commerce d’articles majoritairement sportifs et travaillant avec l’enseigne nationale Sport 2000, le nom de l’entreprise « Bado Sports 2000 » s’explique. Aujourd’hui, Mr Bado est à la retraite et Mrs Giroux et Morge en sont respectivement gérant et directeur.

2. Situation géographique :

Le magasin, qui s’étend sur une surface de 1200 m2, est situé 8, faubourg St Jacques, en plein cœur de Valence, ce qui constitue un avantage en terme de proximité, mais présente aussi un inconvénient par rapport aux difficultés de stationnement des clients, notamment depuis le lancement des travaux de voierie en centre ville.

3. Organisation interne :

Les horaires d’ouverture du magasin sont les suivants : du mardi au samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 19h, et le lundi de 14h à 19h.
En plus du directeur et du gérant, l’entreprise comporte 14 salariés (voir organigramme ci-après).

ORGANIGRAMME

Le directeur s’occupe des employés de l’unité commerciale (rémunération, ressources humaines) et prend part à la vente au rayon ski-surf. Le gérant est chargé de l’aspect financier du magasin et des contacts avec l’enseigne Sport 2000. Il est également gérant de 2 autres magasins dans Valence (Canon Shoes, rue Victor Hugo, et Ze Shoes, à l’angle du faubourg St Jacques et de l’avenue Félix Faure), ce qui lui permet d’avoir un plus grand pouvoir de négociation auprès des fournisseurs et d’obtenir des ristournes du fait des quantités commandées pour les 3 entités. L’appartenance à cette enseigne comporte malgré tout un inconvénient : le magasin est soumis à un certain quota de produits Sport 2000 imposés, ce qui laisse moins de possibilités de commandes auprès d’autres fournisseurs. Il s’occupe également de la communication : voie de presse (Paru Vendu), radio (Radio France Drôme, NRJ Valence,…), publicités par l’intermédiaire de Sport 2000 (affiches, actions commerciales diffusées sur brochures). Il corde également les raquettes.
Gérard Feugier, après 20 années exclusivement au poste de chef de rayon (montagne), est désormais coordinateur de l’entreprise. Je reviendrai plus précisément sur ses attributions dans le II) 2, puisqu’il a été mon tuteur.

Chaque chef de rayon gère son stock. Quelques-uns sont polyvalents pour pouvoir remplacer leurs collègues quand ceux-ci sont en repos ou en congés.

En résumé, il n’y a pas de hiérarchie franchement établie : les détenteurs des postes les plus importants, tout en ayant leurs spécialités, sont en contact permanent avec les autres salariés du fait de leur travail auprès de la clientèle.
Cette organisation rend l’ambiance de l’entreprise très conviviale.

Statut juridique :

L’entreprise est une SARL, statut le plus répandu parmi les sociétés commerciales.
Ce statut présente essentiellement des avantages sociaux (gérant salarié, impôts, succession).

II) Les tâches effectuées

1. Mon rôle dans l’entreprise :

J’ai été affecté au rayon chaussures durant tout mon stage.

a) Préparatifs des soldes :

Ma première journée, veille du lancement des soldes, a été consacrée à leur préparation et j’ai pu me rendre compte immédiatement de l’utilité de ma présence. Tâches multiples au programme, quelque peu répétitives : agrafage des anciens prix, étiquetage de nouveaux prix soldés, mise en place des chaussures aux endroits appropriés selon les marques et les modèles (rayonnages appelés « racks » - photo x, présentoir mural dit « mural » - photo x), pose d’affichettes (soldes, dernières pointures), le tout exécuté dans des positions inconfortables (le plus souvent agenouillé ou courbé).

En dehors de mon rayon, j’ai installé les grandes affiches Sport 2000 (« le sport… mais pas que » étant le slogan de la campagne de communication réalisée pour les soldes qui figurait dessus) dans le magasin (photo x).

Etant donné la masse de travail restant à effectuer, le magasin a été fermé l’après-midi afin que le personnel ne soit pas dérangé dans cette mission. Pour l’occasion, les salariés de l’entreprise qui n’ont d’habitude aucun rapport avec la vente (comptable, secrétaire), et même Mr Bado, créateur de l’entreprise maintenant retraité, sont venus nous prêter main forte. Tout le personnel a travaillé jusqu’à 21h30 ce soir-là et a repris à 7h le lendemain matin pour terminer l’installation des rayons avant l’ouverture du magasin à 9h30 pour le coup d’envoi des soldes. Cette mobilisation générale témoigne donc clairement de la solidarité qui règne au sein de cette entreprise, ajoutée à une ambiance très détendue et conviviale malgré le stress généré par le lancement de soldes.

b) La vente :

Affluence maximale dès les premières minutes.
Je suis donc entré aussitôt dans le vif du sujet du métier de vendeur et il n’y avait plus de place pour l’appréhension que j’avais pu ressentir quant à mes capacités à assumer mes fonctions. Il m’a fallu « foncer », sans me poser de questions. Je me suis rendu compte immédiatement, mais aussi tout au long de mon stage, des qualités requises et des difficultés rencontrées pour exercer ce métier :

• des capacités physiques : rester 5 heures d’affilée debout, voire accroupi ou encore courbé, multiplier les allers et retours entre la réserve et le rayon le plus rapidement possible pour ne pas trop faire attendre les clients, n’est pas de tout repos. La pression générée par le grand nombre de clients à satisfaire n’est pas facile à gérer et engendre de la fatigue.

• des connaissances techniques : il faut bien sûr connaître les produits que l’on vend, être compétent donc. Pratiquant moi-même le football et le tennis, je n’ai rencontré aucun problème concernant les chaussures de ces 2 sports. Par contre, les chaussures de running réclament un savoir très ciblé (modèles différents selon le type de terrain, la foulée du coureur ou encore la durée de l’effort) et j’ai dû demander des conseils et de la documentation, que j’ai étudiée le soir chez moi, pour combler mes lacunes à ce sujet. Il a fallu également que je me familiarise très vite avec la réserve et ses rangements (pas toujours parfaits) : 3 pièces différentes dans lesquelles sont empilées les boîtes de chaussures selon le type, la marque et les pointures de celles-ci. • des qualités humaines avant tout : bonne humeur, maîtrise de soi, disponibilité sont autant de mots-clés pour réussir dans ce métier. Une attitude positive est indispensable pour tout contact avec la clientèle et il faut laisser ses soucis au vestiaire. Il est impératif de garder le sourire, d’être poli, toujours d’humeur égale, patient, ne montrer aucun signe de lassitude ou d’agacement, même devant des acheteurs potentiels désagréables ou trop indécis. Une grande maîtrise de soi est donc nécessaire, tant face aux clients que pour gérer le stress engendré par leur surnombre en cette période de soldes. Je pense que cette attitude réclame un effort et une concentration plus importants encore quand on est débutant et qu’on doit tout assimiler en un temps record.

Le rapport à la clientèle fait aussi appel à l’esprit d’initiative, au sens des responsabilités et à la prise de décisions dans l’instant : devant l’affluence, il ne m’était pas possible de déranger Benjamin Ferrel, le responsable du rayon, occupé lui aussi à renseigner et servir ses propres clients. Je me suis donc débrouillé tout seul et j’ai dû montrer de l’assurance alors que je n’étais pas complètement à l’aise, du moins ai-je pris sur moi pour ne pas paraître incompétent. Cette attitude est d’ailleurs une facette de moi-même que je ne connaissais pas, mais la fierté personnelle a été la plus forte. De même, j’ai dû faire preuve d’audace quand il m’a fallu, à plusieurs reprises, répondre au téléphone dans le rayon même, alors que j’y étais seul, pour renseigner les clients du mieux que je pouvais.

Qui dit clientèle, dit aussi capacités d’adaptation. En effet, les clients font partie de toutes les catégories sociales et tranches d’âge, et selon celles-ci, il faut donc adapter son langage, sa façon de s’exprimer et de se présenter. On ne s’adresse pas à un jeune de 15 ans de la même façon qu’à une personne de 60 ans. Il m’est arrivé de m’occuper de plusieurs clients à la fois et cette situation n’est pas facile à gérer car il faut rester méthodique (partir dans la réserve pour tout le monde en même temps, ranger tout de suite les articles qui ne conviennent pas) et attentif aux uns et aux autres simultanément.

De plus, le métier de vendeur requiert une grande faculté de persuasion. Il ne faut pas perdre de vue que les vendeurs sont soumis à des obligations de résultats, de « chiffre », et que plus ils écoulent de marchandise, plus ils sont reconnus. En conséquence, être convaincant est primordial, mais il faut trouver le juste milieu, c’est-à-dire ne pas être trop insistant non plus, surtout quand on sent que le client n’est pas spécialement motivé au départ. J’ai tiré une certaine satisfaction du fait d’avoir réussi à vendre une paire de chaussures à chacun des membres d’une famille de 5 personnes, alors que celle-ci n’était venue initialement que pour chausser l’un de ses 3 enfants : soldes attractives les ayant séduits certes, mais j’ai sans doute su y faire en me montrant tout à fait disponible et persuasif. De même, j’ai vendu 2 paires de crampons de football haut de gamme restant pourtant assez onéreuses malgré un rabais de 30%, à un jeune venu avec sa mère : il hésitait entre les 2 modèles et finalement, après mes explications vantant les mérites de l’un et de l’autre et la mise en avant de leur prix attractif, il est reparti avec les 2.

Enfin, une facette du métier à laquelle je n’avais pas pensé : la surveillance du rayon, de la façon la plus discrète possible, afin d’éviter les vols hélas assez nombreux. Il est difficile d’être vigilants à tout moment, surtout en période d’affluence comme c’est le cas pendant les soldes. Pour preuve : nous avons retrouvé une boîte vide, cachée dans un autre rayon, les chaussures ayant été subtilisées, transférées sans doute dans un sac à dos (les chaussures ne sont que rarement équipées d’antivols).

Les qualités de contact avec autrui ne s’appliquent pas que de vendeurs à clients, mais aussi entre collègues. Il s’agit d’un travail d’équipe dans laquelle il faut s’intégrer et s’il règne une bonne ambiance entre tout le personnel, le travail ne se fait que mieux. C’était le cas ici et cette relation de confiance est synonyme d’un bon fonctionnement de l’entreprise, surtout qu’une certaine polyvalence est parfois nécessaire (remplacement d’un vendeur en repos). Ceci dit, la concurrence entre collègues existe aussi, mais de manière saine (certains se lancent des défis sur la vente de tel ou tel article en terme de quantité, avec apéritif ou autre « récompense » à la clé).

c) Autres tâches :

J’ai également accompli quelques tâches aux rayons tennis et sports collectifs, rattachés à celui des chaussures :

• prise en charge et rendu auprès des clients de raquettes de tennis à corder,

• nouvelle installation sur présentoirs, avec l’aide de Benjamin Ferrel, des maillots de football et des ballons de l’Euro 2008 (photo 4), ce qui demande pas mal de temps si l’on veut que la présentation soit soignée et attractive.

[pic]

2. Mon tuteur :

J’ai eu en quelque sorte 2 tuteurs :

• Benjamin Ferrel, le responsable du rayon auquel j’ai été affecté, avec lequel j’ai eu le plus de contacts et que je qualifierai de principal guide. Il m’a expliqué les rangements de la réserve et son aide, ses conseils et la confiance qu’il m’a accordée m’ont été très précieux. Il aime son travail pour les contacts et la bonne ambiance au magasin. Cependant, il parle des horaires comme d’une contrainte (travail jusqu’à 19h, même le samedi) et considère les soldes et la rentrée scolaire comme des périodes très fatigantes.

• Gérard Feugier, le tuteur officiel de tous les stagiaires (nous étions 3 sur la période du 7 au 18 janvier : 2 IUT et 1 BTS). Cette mission lui convient parfaitement car il aime lancer des jeunes dans le monde du travail et les voir évoluer. En complément de son poste de responsable du rayon montagne (et parfois du rayon ski-surf quand le chef de rayon est absent), son rôle de coordinateur de l’entreprise est venu s’inscrire il y a quelques années. Il fait le lien entre la direction, les stagiaires et les chefs de rayon. Il gère également le planning des salariés, leurs congés et leurs jours de repos : le personnel doit respecter les 35 heures hebdomadaires, alors que le magasin est ouvert 42h30 par semaine, ce qui fait que les salariés doivent prendre l’équivalent d’une journée de travail, fractionnée ou non. C’est une tâche délicate puisque le magasin a besoin d’un nombre minimal de salariés présents pour fonctionner correctement, et que certains employés sont des étudiants en alternance qui ont donc des périodes de scolarité obligatoires. Mais cette mission est facilitée par la bonne ambiance qui règne au sein de l’entreprise : les salariés s’arrangent avec lui et entre eux sans souci, le système est plutôt souple.

Il ne conçoit pas de travailler sans être en contact avec des gens, que ce soit l’équipe qui constitue l’entreprise ou les clients. Son poste à la vente des articles de montagne le satisfait pleinement, l’aspect rencontre étant primordial pour lui : il aime voir de nouvelles têtes, plaisanter et mettre les gens à l’aise. Je me rappelle d’ailleurs avoir passé un bon moment avec lui l’année dernière lorsqu’il s’était occupé de moi pour l’achat d’un anorak, et nous ne nous connaissions pourtant pas. Il avoue malgré tout qu’il a du mal à supporter les « râleurs » et que sa patience a parfois des limites (il lui est déjà arrivé, exceptionnellement heureusement, d’avoir quelques frictions avec des clients de ce type). Sa compétence n’est plus à démontrer après plus de 20 ans passés à ce poste.

Son travail n’est pas répétitif du fait de la diversité des tâches qu’il effectue. Il est très mobile dans le magasin, ne reste jamais longtemps au même endroit, ce qui fait dire aux autres salariés qu’ils sont toujours obligés de le joindre par téléphone pour savoir où il se trouve !

L’atmosphère décontractée et conviviale de l’entreprise est une raison supplémentaire qui lui permet de dire qu’il apprécie son métier et qu’il s’y sent bien.

Aucun renseignement ne m’a été fourni quant à sa rémunération, ni celle des autres salariés de la société. Il faut dire que le surplus de travail pour tous, généré par la période des soldes, ne m’a pas laissé le loisir de questionner chacun de façon approfondie sur ses fonctions : ni eux, ni moi n’étions très disponibles.

III ) Mes impressions personnelles

Cette période vécue en entreprise peut paraître courte pour connaître toutes les facettes d’un métier, mais le fait de m’y être trouvé pendant les soldes, moment d’activité majeure, m’a projeté directement dans le vif du sujet.

Je n’y étais pourtant pas spécialement préparé puisque c’était une première expérience dans ce milieu, mais je peux dire qu’elle fut réussie dans le sens où ce stage m’a beaucoup plu. Mes doutes du départ (peur de ne pas être à la hauteur, se faire accepter par le personnel, …) ont été vite effacés et j’ai eu la sensation de trouver rapidement ma place dans l’entreprise en général et dans mon rayon en particulier. Il faut dire que mon insertion dans cette équipe a été facilitée par l’excellente ambiance qui y règne. Le travail paraît d’autant moins contraignant dans ces conditions. J’ai d’ailleurs été agréablement surpris par la confiance qui m’a été accordée dès mon arrivée alors que je n’étais qu’un stagiaire débutant. Et celle-ci s’est confirmée tout au long du stage puisqu’on m’a confié, seul, le rayon chaussures dès le jeudi de la première semaine et pendant 3 jours consécutifs et une autre demi-journée durant la deuxième semaine (Benjamin était en récupération ou en période scolaire). Toutes les conditions étaient donc réunies pour que je me sente à l’aise et véritablement impliqué dans l’entreprise.

J’ai appris à développer des contacts avec les salariés, mais aussi et surtout avec des clients qu’il faut aborder de façon différente. J’ai pu constater en direct que la plupart des gens étaient très soucieux de leur pouvoir d’achat et attentifs au prix qu’ils s’accordent pour acheter un article. Une phrase est souvent revenue dans leurs propos : « je ne veux pas mettre plus de x Euros dans une paire de chaussures ». Certains demandent à essayer une multitude de modèles et de pointures pour être sûrs de ne pas faire une mauvaise affaire, et ils renoncent s’ils ne sont pas pleinement satisfaits.

Cette expérience fut très enrichissante et je peux affirmer, sans vouloir être prétentieux, que je me suis senti opérationnel très rapidement et en adéquation avec ce métier de vendeur où le challenge est permanent. Les remerciements et la reconnaissance de certains clients sont très gratifiants et rétablissent l’équilibre avec les quelques déceptions de « vente ratée ».

J’ai préféré l’agitation, l’action, plutôt que les moments creux : les minutes de répit que j’ai pu avoir m’ont paru interminables et ennuyeuses.

De manière générale, ce métier m’a beaucoup intéressé, mais je ne me vois pas l’exercer à longueur d’année, toute une vie, à moins qu’il soit assorti d’autres tâches, comme pour Mrs Feugier et Giroux, qui allient travail de bureau, gestion et vente. Le principe de multiplicité des fonctions, de polyvalence, me séduit davantage.

J’exprimerai toutefois quelques regrets : au cours de mon entretien de recrutement, Mr Giroux m’avait laissé entendre qu’il me ferait passer quelques temps lors de ma deuxième semaine, auprès de la comptable pour observer le travail de celle-ci. Je devais également apprendre à utiliser la machine à corder les raquettes de tennis. Cette promesse de diversité constituait pour moi un atout majeur de ce stage. Or, ces projets n’ont hélas pas pu se réaliser du fait, j’imagine, de la mobilisation liée aux soldes qui ne m’a pas permis d’abandonner mon poste au rayon chaussures, d’autant plus que j’y étais seul la plupart du temps.
Je suis donc un peu frustré de ne pas avoir pu découvrir l’activité comptable. Je suis bien conscient que je n’aurais pas tout vu ni appris en quelques heures, mais il me semble qu’un minimum d’observation aurait pu me faire avancer davantage dans mes choix d’orientation future (options de 2ème année).

CONCLUSION

Le travail de vendeur m’a donc beaucoup intéressé et j’ai pu me rendre compte que j’avais des aptitudes pour l’exercer : j’aime les contacts, l’action et la mobilité, et je ne me vois pas passer ma vie derrière un bureau.

Néanmoins, je n’envisage pas une carrière exclusivement consacrée à la vente, qui ne me satisferait pas, et je pense que le côté gestion d’une entreprise me plairait.

Quoi qu’il en soit, je n’exclus pas l’hypothèse d’effectuer mon stage de 2ème année chez Bado Sports 2000, si j’ai la garantie d’y découvrir d’autres missions s’inscrivant par exemple dans le cadre de la maîtrise et de l’utilisation des outils de gestion d’une PMO. La durée plus importante de ce stage de S4 peut sans doute rendre cet objectif réalisable.

Par ailleurs, même si je n’ai pas abordé le sujet avec les responsables de l’entreprise, je pense pouvoir dire qu’il y a matière pour un projet tuteuré dans cette structure.

Les quelques déceptions formulées plus haut n’entacheront cependant pas le bilan tout à fait positif de cette expérience, vécue dans une entreprise où, chaleureusement accueilli, j’ai pu m’épanouir et apprendre beaucoup.