Premier Examen Corinne Dutil
Technologies, monde et sociétés 5787115
Mercredi 9 Octobre 2013 SOC3516B
Première Partie
Question No 1
Pour la première partie de la question, nous allons définir les six modes de connaissance de la réalité, qui sont les suivantes : la magie, l’animisme, la religion, la philosophie, la théologie et la science. Par contre, avant de commencer, nous trouvons important de définir la nature. « La nature est la totalité des choses, d’évènements, de faits et de phénomènes qui se transforment en écosystèmes et nous pouvons distinguer 2 types de nature : la nature naturante et la nature dénaturée » (Samedy : 2012 : p.405). La nature naturante représente les écosystèmes qui n’ont pas été sujet du processus du travail humain rationnel et la nature dénaturée sont les écosystèmes dont les formes originales d’existence ont été influencées, changées et/ou transformées par l’être humain rationnel.
Les connaissances ont grandies dans la nature et au fil du temps, différents modes de connaissances ont été développés et les phénomènes observés dans chaque mode de connaissance ont évolués. Pour bien comprendre la connaissance, il faut l’observer comme un élément pouvant seulement fonctionner lorsqu’il y a un sujet pensant et un phénomène (ou objet appréhendé). Et c’est la représentativité du phénomène qui change d’un mode de connaissance à l’autre. Grâce aux connaissances, les êtres humains rationnels peuvent séparer l’aspect de nature et de culture.
Maintenant, définissions les six modes de connaissances : 1. Le mode de connaissance magique : « La magie est un ensemble de croyances et de pratiques rituelles dont la fonction est de contrôler, par le mimétisme, la reproduction, les formules occultes, les forces de la natures, les circonstances de la vie quotidienne, les plantes et les animaux » (Samedy : 2012 : p.11). En bref, ce mode de connaissance est un système utilisé pour influencé des faits immatériels sur des faits matériel (l’invisible sur le visible). La magie force un changement qui s’oppose aux règles de la nature et de la société. Il en existe deux sortes : la magie bénéfique et la magie maléfique. 2. Le mode de connaissance animiste : « L’animisme est l’ensembles des croyances et des rites qui affirment la communion des individus et de leur collectivité tribale avec leur totem, avec leur environnement » (Samedy : 2012 : p.12). Pour bien comprendre ce mode de connaissance, il faut expliquer la loi de la participation, qui stipule que des objets et des sujets peuvent faire un, en restant eux-mêmes même en habitant l’autre. Par exemple, pensons à un esprit habitant un animal ou un esprit dans des phénomènes naturels comme une rivière, le vent, l’océan, etc. L’esprit ne change, il ne perd pas ses connaissances ou son intelligence, il reste lui-même, mais son apparence physique change, car il occupe un animal ou un phénomène naturel. Il a une dualité avec l’objet qui est donné au sujet pensant. 3. Le monde de connaissance religieux : Émile Durkheim, dans son ouvrage nommé Les formes élémentaires de la vie religieuse, définit la religion: « C’est la totalité de croyances et de rites qui divise le monde en phénomènes sacrés et en phénomènes profanes » (Durkheim : **** : p.*). Pour bien comprendre cette définition, il faut savoir que les rites sont ce qui relient le présent avec le passé mystique, les phénomènes sacrés, ce sont tous les phénomènes invisibles et immatériels qui sont mystérieux et hors de l’ordinaire, et les phénomènes profanes sont les phénomènes visibles et matériels, qui sont compréhensibles et plus terre à terre, ordinaires. Il y a deux groupes évoluant dans la religion : le premier, qui portent et transmettent le savoir sacré et le deuxième, les individus profanes, qui reçoit les messages du premier groupe, des messages qui ne peuvent être vérifiés. 4. Le mode de connaissance philosophique : ce mode de connaissance est très important, car il a fourni une méthode d’analyse qui est essentielle à la compréhension du mode de connaissance scientifique, que nous définirons plus loin. « La philosophie possède comme objet l’étude ultime de dégager, de comprendre le sens des expériences humaines. Son analyse se penche sur les formes de connaissances et l’histoire humaine » (Samedy : 2012 : p.14). Ce mode de connaissance comprend un aspect méthodologique et un aspect épistémologique. Les gens qui pratiquent la philosophique ont une obligation de réfléchir avec la pensée réelle, car la philosophie est une connaissance compréhensive. En faisant cela, une création du savoir se produit. 5. Le mode de connaissance théologique occidental : on peut définir la théologie comme le mode de connaissance prenant sa source dans la métaphysique et qui a pour but d’étudier (à l’instar de la métaphysique), l’existence et la nature de Dieu. « Elle est la justification rationnelle des dogmes et des rites de la religion chrétienne an se basant sur les Écritures et en se guidant sur la foi en Dieu » (Samedy : 2012 : p.15). La théologie regroupe plusieurs catégories dont la théologie relevée, la théologie naturelle, la cabale juive et les écrits des penseurs religieux islamiques. 6. Le mode de connaissance scientifique : ce mode de connaissance à émergé grâce à la vision du monde de la bourgeoisie laïque d’Europe occidentale, autour du 15-16ème siècle : la séparation de la religion et des affaires urbaines a créée un régime politique féodal, qui a éventuellement mené à la création du capitalisme moderne. C’est pourquoi « la science, la technique et le droit formel constituent le noyau dur de la vision du monde du capitalisme moderne » (Samedy : 2012 : p.17). Selon Francis Bacon, ce mode de connaissance est celui qui permet de dominer la nature et il est essentiel de séparer la connaissance divine de la connaissance humaine. La science est fondamentalement conceptuelle et elle peut être définit comme « le produit d’un long processus de laïcisation de la vision du monde qui utilise la raison humain e de la nature et de la société » (Samedy : 2012 : p.21).
Il y a beaucoup d’éléments de ressemblance et de différence entre les modes de connaissances et nous allons comparés ceux-ci avec le mode de connaissance scientifique. Premièrement, tout les mode de connaissances opère dans la nature, mais la manière qu’ils opèrent avec la nature est ce qui diffère. La magie et la science sont en contraste, car la magie touche le monde invisible et la science touche le monde visible. Elles ont des résultats théoriques et pratiques inégaux. La science réussit mieux, tandis que la magie réussit parfois. Ensuite, une différence importante est celle entre le mode de connaissance animiste et la mode de connaissance scientifique. La science propose la domination de la nature, alors que l’animisme propose la connectivité entre la nature et les hommes. Le but des modes de connaissances est complètement différent. Troisièmement, à ce qui à trait au mode de connaissance de la religion, il diffère du mode scientifique, car avec la religion, il y a des gens entrainés, qui ont accès au sacré et donc au savoir, et il y a les gens profanes, qui choisissent de croire sans preuves, sans théories. La science apporte le savoir sans avoir la nécessité de rites, rituels, etc. Pour continuer, le mode de connaissance philosophie comporte plusieurs ressemblances avec le mode scientifique, car la science a des racines dans la pensée philosophique. Les deux sont basés sur la conceptualisation. Enfin, le mode de connaissance théologique se distingue de la science, car « celle-ci s’appuie sur des preuves ontologiques, cosmologiques et d’expérience mystique pour prouver l’existence de Dieu » (Samedy : 2012 : p.15-16), tandis que pour prouver les théories dans le mode de connaissance scientifique, ont se base sur des faits, des preuves, des phénomènes validés, etc. La science travaille pour dominer la nature dans laquelle les êtres humains vivent et la théologie travaille pour expliquer la nature de Dieu.
Maintenant, nous allons choisir le monde de connaissance spécifique qui, selon nous, a permis aux êtres humains de mieux dominer la nature. C’est définitivement la science qui règne par-dessus le reste des modes de connaissances.
Deuxième partie
Question No 4 : Choix technologiques, choix de sociétés pp.70 à 90
Le texte de Richard Sclove traite sur les différents choix faits par les sociétés et se divise en 9 critères, qui sont classés de A à I. Pour bien résumer, nous examinerons chaque critère décrit dans le texte.
Le critère A traite sur le rapport entre la technologie et la communauté démocratique. L’auteur explique cinq différentes technologies qui entre en jeu dans le développement d’une société démocratique : autoritaires, individualisées, communautaires/coopératives, de masse et transcommunautaires. Pour bien fonctionner, l’auteur explique que les sociétés doivent trouver un équilibre entre toutes ces technologies. Dans les régimes technologiques contemporains, les technologies autoritaires, individualisés et de masse sont dominantes, ce qui cause une relation d’interdépendance qui n’est pas saine. Pour améliorer la situation, des solutions visant les technologies communautaires/coopératives devraient être mise en place. Sortir de l’autoritarisme est le but, mais ce sera difficile.
Le critère B quant à lui traite sur la démocratie au travail. On y explique que les technologies actuelles empêchent les gens d’avoir un développement personnel au travail et que les motivations intrinsèques sont carrément annulées à cause des chaines de montage. Celles-ci favorisent des traits qui sont négatifs pour les êtres humains et pour la démocratie. Ce critère rejoint le critère A dans le sens que les technologies autoritaires au travail ont le même effet que les technologies dans la communauté et qu’une démocratie au travail est nécessaire pour ne pas sacrifier la créativité, le développement personnel et les droits des citoyens qui sont dans une société démocratique.
Le critère C aborde le sujet d’une politique démocratique. On y décrit que l’idéologie est une menace majeure pour la démocratie, car elle déforme la compréhension des gens. Le problème est que la technologie est une source d’idéologie, et parfois, les gens croient que ces dites technologies sont les seules solutions à leur différentes situations.
Le critère D entre plus en détail et décrit les rapports de pouvoir. Pour qu’une démocratie soit efficace, les gens en faisant partie doivent avoir des conditions de vie similaires, qui sont égales et justes. Les technologies défavorisent les groupes tels que les femmes, les enfants, les enfants, les personnes de race autre que caucasienne, etc. Elles les soumettent à des situations qui rendent difficile pour ces groupes de vivre à un niveau d’égalité avec les groupes au pouvoir (par exemple les hommes travaillant comme cadres). Par contre, certaines technologies qui favorisent les groupes défavorisés existent et peuvent être utilisées. Ces dites technologiques peuvent aider à empêcher les excès de pouvoir, qui se produisent malheureusement dans toutes les sociétés. L’auteur dit que « l’information seule n’est d’aucune utilité politique pour ceux qui ne sont pas préparés à l’interpréter de façon critique et organisés pour agir » (Sclove : 1995 : p.120).
Les critère E, F et G expliquent l’auto-gouvernance démocratique. Pour qu’une démocratie soit forte, il doit avoir un haut degré d’auto-gouvernance locale. Dans le critère E, on explique que les technologies peuvent causer des nuisances translocales comme la pollution. Contenir ces conséquences négatives est une obligation démocratique des communautés, car à long terme cela affectera la capacité d’auto-gouvernance démocratique. Également, ces nuisances qui commencent à petite échelle peuvent grandir et devenir des nuisances à grandes échelles, affectant beaucoup de communautés. Dans le critère F, on aborde le sujet d’autosuffisance économique en expliquant que c’est très important pour une démocratie de pouvoir s’autosuffir localement, tout en évitant les technologies qui défavorisent ce principe et que ce critère a de nombreux avantages démocratiques. Finalement, le critère G concerne les technologies qui sont compatibles avec le renforcement d’une politique démocratique et la formation d’un système fédéral décentralisé, comme par exemple les télécommunications. Ces technologies modernes peuvent apporter un grand changement si elles sont utilisées dans des cadres de lieux démographiques, et elles ne doivent pas être utilisées pour faire exploser ces cadres.
Les critères H et I terminent le texte en traitant les structures sociales démocratiques soutenables. Le critère H cite que pour la survie humaine et la survie des institutions démocratiques, les technologies qui sont destructives doivent être évitées et on doit rechercher un régime technologique écologiquement soutenable. On peut faire un lien avec le critère F qui parlait de l’autosuffisance : si une communauté est autosuffisante, les consommations d’énergie seront plus petites et donc la pollution aussi. On peut épuiser les ressources non-renouvelables, mais seulement si cela n’affecte pas des gens qui ne sont pas dans nos communautés, si cela n’affecte pas la santé ou la survie des individus dans notre communauté et si cela n’affecte pas la structure démocratique de notre communauté. Le dernier critère, le critère I, énonce que la démocratie doit promouvoir des régimes technologiques qui sont en accord avec l’évolution future de la structure démocratique. L’auteur termine le texte en décrivant les caractéristiques des technologies qui aideront les sociétés démocratiques à bien évoluées dans le futur. Pour éviter de se faire piéger, une société doit être flexible, mais aussi faire des choix intelligents tout en suivant « un modèle de pluralisme culturel et technologique à l’échelle de toute la société » (Sclove : 1995 : p.134), car ce modèle présente de nombreux avantages pour la démocratie.