Le teT- essous concerne les préts bancaires aux étudiants. Compiétez-le avec trois cies cinq phrases a. e. proposées.
-.

a. Far conséquent, les banques ne prétent pas facilernent aux jeunes. b. Ainsi, les élves des grandes écoles sorit particulirement favorisés. c. II faut parfos aller voir un banquíer. d. lis proposent tous des préts aux étudiants.

e. En revanche, les taux d’intérét sont peu élevés.

Étudiant aujourd’hui, client demain
Selon une enquete recente de I lnsee cnq années d’études supéríeures en dehors dU domicile familial coűtent en moyenne 47 750 euros. Pour régler une telle somme, l’aide des parents, les bourses d’études et les petits boulots ne suffisent pas toujours. [1

premier compte bancaire » explique Jean Marc Noir, directeur d’une agence bancaire parisienne. .
-

]

Les établissements financiers le

Mais les étudiants ne sorit pas traités sur un pied d’égalité plus la formation sulvie est Iongue et prestigleuse, plus le montant prété est important et moins le taux est élevé.
«

savent bien. [2

]

Car les étudiants cons«

Un.

tituent une cible prioritaire.

Ii est plus facile

de conquenr une personne non bancarísee que de ravir un client a la concurrence C est a I age des etudes supeneures, entre 16 et 21 ans, que 60 Y des jeunes ouvrent leur

étudiant nous intéresse d’autant plus.qué son avenír professionnel est prometteur »‚ recon naTt Florence Cheutin, chef de prodütt dun banque belge [3
..
.-

]
-

7

6. VOCABULAIRE

Q Compiétez avec les verbes suivants: accorder /
...

demander / emprunter / payer / préter / rembourser
10 000 euros. un crédit á sa banque. le crédit : elle lul un intérét de 5 %. le crédt sur dix ans les 10000 euros.

1. Nicolas a beson d’ 2. Ii 3. La banque u 4. Nicolas devra

5. II devra

O

...

Barrez
—

1. érnettre — encaisser 2. prét
—

acheter
—

—

signer

emprunt — crédit
—

vente montant
—

3. taux — somme

solde
—

—

4. banque — agence

succursale

usíne

Choisissez le mot qui convient. 1. Vous allez á la banque pour F 2. Avec votre carte bancaire, vous pouvez un chéque. de l’argent du distributeur.

3. Vous ne devriez pas faire de chéque 4. Pour acheter son appartement II a contracté un crédit

Le mici4crédit
Le som met mondiat du microcrédit se tient du 12 au 15 novembre HaLifax (Canada).
Le Bangiadais Muhammad Yunus et sa Grameen Bank viennent d’obtenir Le prix Nobel de La paix. Rien de si surprenant quand on connait le principe du systéme de prét mis sur pied par le pre du micro crédit. En 1979, alors professeur d’écono mie, Muhammad Yunus crée La premire banque des pauvres, La Grameen Bank, destinée aux plus démunis qui veulent entreprendre. Les préts sont minimes, de l’ordre de 2 euros, mais ils suffisent é démarrer un petit commerce. Coup de pouce. Au Bangladesh, 2 euros permettent d’acheter une pouLe et un coq. Toute une richesse : ce coupLe de volati les permet d’ouvrir une petite boutique d’ceufs. Avec Le frult de la vente des ufs, II est possible de rembourser peu peu Le crédit de départ et de faire un petit béné fice. La banque gagne de l’argent grce aux intéröts et l’emprunteur trouve enfin les moyens de commencer un commerce qui a toutes les chances de prospérer. Aussi qualifie-t-on Muhammad Yunus de capitaliste philanthrope. irincipes. Aprés vingt-cinq années d’exer cice, La Grameen Bank obtient un taux record de remboursement: plus de 98%. L’idée qu’il fautfaire confiance auxpauvres et que les pauvres remboursent aussi bien, ‘are rnieux, que les riches, a toujours été Le cheval de bataille de Muhammad Yunus. La Grameen Bank se distingue aussi par Le fait qu’elle préte surtout des femmes. Pour bénéficier d’un prét, II faut étfe capa ble de respecter certains principes : suivre les régIes élémentaires d’hygiéne, étre sensible é La contraception, envoyer ses enfants é l’école, privilégier La santé de la famille, etc. Or, les femmes se sont mon trées pius déterminéeS que les hommes dans Le maintien de ces principes. Un exempte Le succés de La Grameen Bank est aujourd’hui mondialemeht reconnu. Pour preuve, ses méthodes sont exporteeS dans plus de cinquante pays. Les promo teurs du microcrédit, qui se réuniront du 12 au 15 novembre Halifax, au Canada, reconnaissent cependant que si Le principe est efficace pour aidr les plus démunis, II ne suffira pas é supprimer La pauvreté de La planéte.•
OLga F. Prud’homme

(1) Á lire :Vers un monda sans pauvreté, de M. Yunus etA. Jolis, éd. J.-C. Lattés (1997)

ENCLAR
PhiLantrope: qui fait preuve d’une générosité désintéressée.

o REPÉRES

• La Grameen Bank est présentedans 71 000 viliages du Bangladesh, oü elle a déj prété 4 milliards d’euros á 11 millions de clients, dont 95 % de femme s. • Au Bangladesh, Muhammad Yunus expérimente aussi Ja Village Wome Phone: n les meilleures c!ientes de la Grameen Bank ont Ja responsablité d’un télépho ne portable mis á la disposition de tous les villageois. Toute communicatio n sur cet appareil (appel 0v réception) est facturée. • 2 000 délégués réunis á Halifax (Canada) fixeront des objectifs pour 2015.

FIIILIPPE LE CORBE

les ont tous fait fuir. A défaut d’avoir convaincu leur public, la marque Whiskas, numéro un de la nourriture pour chats, et l’agence Saatchi ont réalisé une belle opéra tion de relations publiques en Grande-Bretagne, en at tendant que le spot soit dif fusé ailleurs en Europe.. [Á LUNIRES)

En visite á Eger, le Ministre de l’agriculture et du développement régional, József Gráf, déciarait récemment que «face á la concurrence, la viticulture hongroise doit rniser avant tout sur la

Les viticulteurs bolvént a tasse

qualité pour trouver sa pace sur le marché mon dial>. Des propos que l’on pourrait attribuer á son hornologue franais, Michel Barnier, á propos du secteur viticole franais.

Une premiére mondiale: un spot réservé é la gent féline

PUB Cibe : e chat d’appartemenit
I a bande promotionnelle Li annonce « le premier spot publicitairejamais destiné ex ciusivement aux chats » et demande aux propriétaires de chats de « faire en sorte que leur animal ne manque pas l’émission ». On y entend des cris d’oiseaux et de sou ris, un montage de miaule ments et de ronronnements. Le décor est trés simple : un fond vert puis blanc et des etfets lumineux avec pas sage en zigzag de quelques souris et marionnettes, sans oublier la fameuse bolte d’ali ments pour chats « Whiskas singles» (les célibataires de chez Whiskas !). L’ensemble
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dure quarante secondes et ferait plutőt sourire. « Tous les éléments du spot ont été élaborés par notre laboratoire de re cherche á Waltham, dans le nord de l’Angleterre »‚ ex plique Serena De Morgan, porte-parole de Whiskas. La société qui dit avoir dé pensé 8 millions de francs pour cette premiére mon diale espére que ses clients directs ainsi que leurs maTtres ont été également « divertis ». Aucune statis tique n’est cependant dis ponible sur les résultats d’Audimat au sem de la po ulation féline, ni méme sur les derniers chiffres de vente. Pas de chance, en tout cas : les équipes de télévi sion qui ont essayé de filmer les matous regardant l’écran

Christelle Lapierre

Ii est vrai qu’au premier abord, les deux pays souffrent des mémes maux: complexité des appellations, arrivée sur le marché des vms chiliens et australies, dont les prix défient toute concurrence: ce sont des commentaires que l’on entend réguliérement de la bouche des vignerons fran9ais, mais que l’on retrouve également en parcourant la presse hongroise. Avec environ 80 000 hectares de vignobles et une production moyenne de 3,5 millions d’hec tolitres par an, la Hongrie est l’un des plus importants producteurs de vin parmi les riouveaux Etats mem bres. C’est peu au regard de ses con currents sur le marché mondja!, d’autant plus que les exploitations hongroises, de petite taille, peinent á améliorer leur compétitivité, notam ment concernant la réduction des coüts de transports. Cela est d’autant plus difficile du fajt de la crise

économique mondiale. En effet, les viticulteurs sont maintenant con frontés á un drastique resserrement des conditions de crédit. A cela s’a joutent l’évolution des taux d’jntérét et la baisse de la valeur des biens servant de garantie en cas de non remboursement du erédit. Autant de facteurs qui freinent les investisse ments dont la filiére viticole a pour tant besoin. La situation est si diffi cile que, selon le directeur marketing de l’entreprise viticole Varga Bálint, «á certaines périodes de i’année, le crédit accordé aux viticulteurs peut atteindre 50% de son cbiffre d’af faires. Peu de filiéres peuvent s’en sortir avec un tel niveau d’endette ment» En outre, les exportateurs souf frent des fluctuations du forint: une stabilisation du forint, rriéme á son taux actuel, serait on ne peu plus souhaitable. Concernant le marché intérieur, en revanche, la situation sembie moins dramatique. Si la Hongrie peine á s’insérer au niveau international, les vms étrangers ont

quant á eux du mai á pénétrer le marché hongrois: ainsi, bien qu’en iégére progression, les imports représentent toujours mojns de 10% des vms vendus en Hongrie chaque am,ée. Pour ce qui est de la consomma tion, si on enregistre au mois de jan vier une baisse située entre 15 et 20% par rapport á l’an passé, en revanche les ventes dans la grande distribution restent relativernent stables. D’aprés le directeur de Varga Bálint, la erise devrait amen er les consommateurs á se tourner vers les vms bas de gamme, au détriment des vms intermédiaires (400-900 HUF). Concernant les vms haut de gamme (au-delá de 1000 HUF), les ventes devraiept selon Iui rester constantes, avec toutefois une légére tendance á la baisse. Ii préconise á l’avenir de mettre l’accent sur les offres pro motionnelles, lesquelles pourraient á terme contribuer á la baisse des prix et donc á la relance de la con sommation: affaire á suivre.

Votre partenaire fran$ais vous demande de résumer ce texte en franais en 1i mots. Dans votre résurné n’oubliez pas de mentionner les éléments suivants:
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4

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a borászat szerepe az orzágok gazdasági életében aválságjelei a bortermelők érdekei és a fogyasztók szokásai

A francia borszat új kihívúsai
Mi a közös Franciaországban és Magyarországban ? Természetesen a bor, és sajnos a hozzúkapcsolódó mostanábn. A borá.szat nem csupán egy ágazat a mezőgazdaságon belül. Minden hagyományosan bortermelő országban része a kultúrának, a tájnak, a turizmusnak. Franciaországban döntő válság, melyet az ágazat szinte minden országban megérez

szerepe van több régió jövőjét illetően, s akkor ég nem beszéltünk arról, hogy ez még mindig egy nagyon élőmunka igényes iparág, így rengeteg munkahelvröl van szó. S mi a probléma? Általában véve elég nagy a túltermelés borokbóL ezzel szemben pedig Ott áll a csökkenő fogyasztás. Hatással vannak erre az alkoholellenes kampányok, valamint az átalakuló életmódba egyre kevésbé fér bele ez a fajta élvezet. Az embereknek újból meg kellene tanítani a bor élvezetét, a bor kultúráját, ez pedig a hagyományosan bortermelő országok felelőssége. Gondot jelent az is. hogy a bortermelők és a vásárlók merőben mást gondolnak erről az ágazatról. Egy franciaországi felmérés szerint a vásárlók 75%-a inkább az alsóbb kategóriájú borokat részesíti előnyben. ezzel szemben egYre nő a minőségi borokat előállító termelők száma. Az igazi kérdés az. hogy hogyan lehet a jó borokat a legnagyobb hozzáadott értékkel eladni? Ebbe beletartozik a keresletre való rugalmasabb reagálás, a borturizmus fejlesztése, az adott nemzetekben meglévő adottságok jobb kihasználása. Ehhez természeteen szükséges a szőlőtermelők nyitottabb magatartása, az oktatás korszerűsítése, és talán az j generáció Új gondolkodásmódja. Közgazdász, 2007 március

244 szó

LTE
La premire réforme importante du régime fiscal hongrois a eu lieu en 1988, date d laquelle l’impőt sur le revenű et la toxe sur la valeur ooutée ont été introduits. Le régime de l’impőt sur le revenu des sociétés a été modemisé en 199k En 1995, la Hongrie a mis en place l’impőt sor les sociétés d deux niveaux gui comprend un taux d’imposition standard et une taxe supplémentaire. Ce dispositif a été modifié en 1997 lorsque la taxe suppiémentaire a été remplacé par un impőt retenu é la source, alors que le taux standard restait inchangé. Au cours des derniéres années, et nofamment ő cause de l’odhésion de la Hongrie 6 l’tinion Européenne, la réglementation íiscale hongroise a subi beaucoup de changements afin de répondre aux obligations découlant des directi ves européennes. (telles que la directive sur les sociétés méres et filiales, la directive sor les fusions et la 6e directive sor la TVA). En Hongrie, (‘est le Farlement qui établit les ois. Les traités de double imposition outrepassent ia régiementation fiscale nationale en matiére d’impőt sor le revenu. Le réglementation fisca!e hongroise est basée sur un syst6me de déclaration d’impőts. Les contribuables hongrois sont invités 6 se faire enregistrer auprés de la Direction Générale des lmpöts, 6 définir leurs obligations en termes de paiement d’impő 6 verser des acomptes fiscaux, 6 rempiir et envoyer leurs déclarations de revenu, 6 veiller 6 com pléter leurs dossiers oo 6 y opporter les corrections si besoin, 6 garder les informations et les communiquer oux autorités si la réglementation le nécessite. Min de renforcei le régime des déclarations, les autorités íiscales font des contrőles 6 l’improviste. II apportient 6 lo Direction Générales des mpőts (ÁPEH) de cible 00 début de chaque année fiscole, les activités ou les types d’impöts 6 auditer au cours de l’année. Pouí les porticuliers, l’année fisco!e correspond 6 l’onnée do calendíier, alors que pour les entreprises elle correspond 6 l’exercice omptoble qui.peut différer de l’année calendaire. En régle générale, les décloiations d’impöts doivent étre présentées 6 une fréquence onnuelle. Néanmoins, Ja PIA, les taxes salarioles et les impöts prélevés 6 Ja source peuvent faire obet de déclorations obligatoires 6 fréquence triniestrielle ou mensuelle. Le colendrier des déclorations fiscales est défini por Ja loi XCI de 1990, omendée 6 pfusieurs reprises. Pour les actuolités du régime fiscal hongrois, consultez le site internet de l’ITD : www.itd.hu.
—

Principaux impőts et taxes en vigueur: Impőt sur les sociétés lmpöt sur les intéréts bancaires lmpőt sor le reveno Toxe sor la voleur ooutée Droits de douone Droits d’occise Droit de cession de bien immobilier lmpőts locaux Contributions 6 la Sécuíité Sociole Contribution au Fond de Réhabilitotion Contribution ou Fond de Formotion professionnelle Contribution ou Fond Culturel D Droits de succession, d’héritoge et de donation Toxe environnementale Contribution 6 l’lnnovation D Toxe énergétique Taxe d’enregistíement D Toxe de pollution environnementole

IMPÖTS S[JR LA CONSOMMATION: á manier avec précaution
194,3 mIIiard. d’euros 23,3 % des prélévements obligatolres

Les taxes diverses (tabac, alcool, Ioto, PMU, assurances...)
27,2

mflliards d’euros

La TVA
130 milliards d’ms

15,6 % des prélévements obligatolres Concerne toutes les dépenses de consommation Payée par les ménages Prélevée par les entreprises Impőt proportionnel á la dépense Bénéficialre : lEtat

La taxe intérieure sur les produits pétroIers (TIPP)
[smiiiiards d’euros t 2,9 % des prélévements obligatoires Concerne les achats de produits pétroliers Payée par les ménages et les entreprises Prélevée par les entreprises Impőt proportionnel á la dépense Bénéficialres : l’Etat (60 %)‚ les départements et régions (40 %)

3,2 % des prélévements obligatoires Concernent des consommations spécifiques Payées par les ménages Prélevées par les entreprises U lmpőts proportionnels á la dépense Bénéficiaires : l’Etat et les organisrnes de sécurité sociale

Le constat : le taux formai de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est de 19,6 %. Un taux réduit de 5,5 % s’ap plique la plupart des produits ali mentaires, aux travaux de rénovation du bátiment et, désormais, aux dé penses faites dans les cafés-restaurants. La TVA est prélevée par les entreprises, qui l’incluent dans leurs prix de vente. Elles reverserit les sommes encaissées au fisc aprés déduction de la IVA qu’elles ont payée sur leurs achats.

Le constat : proportionnelle aux achats de produits pétroliers, la TIPP taxe plus fortement les ménages contraints d’utiliser leur voiture in dividuelle pour se rendre é leur travail ou faire leurs achats. Certaines pro fessions bénéficient d’exonérations de TIPP pour un peu pius de 3 mil liards d’euros (les agriculteurs et, dans une moindre mesure, les trans porteurs routiers). Ce qu’iI faudrait faire étendre le champ de la TIPP au kéroséne consommé par le transport aérien, actuellement exonéré. Au-del, 11 faut développer une vraie fiscalité écolo gique. La taxe générale sur les acti vités polluantes ne rapporte que 194 miflions d’euros!

Le constat: les taxes sur les jeux, I’alcooi, le tabac et autres contribuent de maniére trés significative aux re cettes fiscales. En effet, elles pésent plus de la moitié des recettes de l’im pőt sur le revenu! Cette imposition frappe en priorité les ménages les moins aisés, qui consacrent souvent ces dépenses une part plus impor tante de leurs revenus. Le développe ment du jen en ligne ouvre un nouveau champ de développement. Taxer cer taines consommations pour en limiter l’usage fajt sens. En revanche, quand le jeu devient un moyen indirect pour l’Etat de remplir ses caisses, il est permis de s’en inquiéter.

La taxe d’habitation
13,3 mHiiards d’eiros 1,6 % des.prélévements obligatoires Concerne les occupants d’un logement Payée par les ménages Payée directement au fisc ! Proportionnelle á la valeur locative du logement Bénéficialres : les collectivités territoriales Le constat: cette taxe, qui n’est pas stricto sensu un impót sur la consom mation, est basée, comme la taxe fon ciére, sur la valeur locative des loge ments.

MPŐTS SUR LE REVENIJ: réiablir la progressivité
147,3 mIliards d’euros

17,7 % dos préévements obUgatores
Le constat: l’impót sur le revenu stricto sensu pése d’un poids réduit dans i’ensemble des prélévements obligatoires. La moitié des ménages, faute de revenus suffisants, n’y est pas assujettie. Neuf millions d’entre eux, disposant de faibles revenus salariaux, peroivent la prime pour l’emploi (PPE), qui a coúté 4,1 miiiiards d’euros en 2009.

L’impöt sur le revenu
50,7 rnilliards (i’’;O5 ia 6,1 % des prélévements obligatoires It Concerne les revenus du travail, les retraites, les loyers, les revenus du capital assujettis á l’impőt Payé par les ménages Payé directement au fisc J Impőt progressif rn Bénéficiaire l’Etat

MPŐTS SUR LES ENTREPEUSES: mettre fin au dumpng fisca
12,3 % des prélévements obligatoires L’impöt sur les sociétés mettre fin au dumping fiscal au profit des grandes entreprises. 49,3 ‘Wiards cI’euros t 5,9 % des prélévements obligatoires Concerne les profits des entreprises ! Payé par les entreprises Payé directement au fisc 1! lmpöt proportionnel 7a Bénéficialre l’Etat

1 (2,fi mHliards d’euros

La taxe professionnelle
24 miUiards d’euros 51 2,9 % des prélévements obligatoires 51 Concerne les capitaux immobilisés 51 Payée par les entreprises 51 Payée directement au físc 51 Impöt proportionnel 51 Bénéficiaires : les collectivités territoriales

fonciéres, et une cotisation sur la va leur ajoutée des entreprises (CVAE), dont les taux sont fixés nationalement. Cette réforme clevrait réduire d’un tiers (7 milliards) l’imposition locale des entreprises. Ce qu’iI faudrait faire redonner de l’autonomie fiscale aux collectivités territoriales, notamment aux ré gions (1).

(versement transport, aux régimes de sécurité sociale...)
29,6 miHiards d’eL!ros 51 3,5 % des prélévements obligatoires 51 Assiettes diverses 51 Payées par les entreprises 51 Payées directement aux organismes bénéficialres 51 Impóts proportionnels 51 Bénéficialres : les collectivités territoriales

Les contributions diverses

Le constat l’impőt sur les sociétés a été fortement réduit ces derniéres an nées. De nombreuses dispositions per mettent aux plus grandes entreprises Le constat la taxe professionnelle de rédulre leur imposition un niveau a été supp rimée en 2010 au profit bien inférieur au taux afflché (28 %). d’une contribution économique ter ce qu’iI faudrait faire : poursuivre la ritoriale (CET) i deux composantes: lutte contre les paradis flscaux et har űne cotis ation foriciére des entre moniser la fiscalité en Europe pour prises (CFE ), fondée sur les bases

AUTRES IMPŐTS íiiiards d’euros
4 % des prélévements obligatolres Assiettes diverses lmpöts proportionnels [yés par les ménages et les entreprises

Le constat : il existe une multitude d’autres impóts et taxes dont les rnontants peuvent étre signiflcatifs. La taxe sur les cartes grises rapporte ainsi 1,9 milliard d’euros. De rnul tiples taxes sont affectées des dépenses collectives spécifiques

et sont acquittées par les entreprises qui en bénéficient indirectement (taxe sur les spectacles, taxe sur les distri buteurs d’énergie au profit de l’élec trification rurale, taxes pour financer les chambres de commerce et d’industrie, etc.).

• MPŐTS SUR LE PATRIMONE: • lutter contre a reproduction des
• 44,6 milliards diros
5,3 % des prélévements obligatoires biens immobfliers, ce qui freine la rno bilité des ménages.

Les droits d’enregistrement
9,7 rniHiards d’eu 1,2 % des prélévements obligatolres Concernent les cessions de biens immobiliers Payés par les ménages Prélevés par les notaires Impöt proportionnel á la valeur du bien Bénéficiaires les collectivités territoriales
Le constat: les droits de muta tion sur les biens immobiliers constitue rit une importante recette pour les dépar tements.

La taxe fonciére
22,9 míHiards d’e-s
2,7 % des prélévements obligatoires el Concerne les propriétés immobiliéres Payée par les ménages et les entreprises Payée directement au fisc lmpöt proportionnel á la valeur locative du logement Bénéficiaires les collectivités oriales
Le constat : les taxes foriciéres, essen tiellement sur le foncier bti, constituent le principal impót sur le capital. ce qu’iI faud rajt faire : la taxe fonciére fajt l’objet des mémes critiques que la taxe d’habitation.

L’impöt desolidarité sur la fortune (1SF)
4,2 milhards d’euros 51 0,5 % des prélévements obligatoires 51 Concerne le patrimoine l’exclusion de l’outil de travail et des cnuvres d’art 51 Payé par les ménages 51 Payé directement au fisc 51 Impőt progressif Bénéficiaire : l’Etat
Le constat : l’impót de solidarité sur la fortune (1SF) représente peine 0,5 % de l’ensemble des prélévements obligatoires, en dépit de taux margi naux assez élevés.

Les successions et donations
7,8 milliards d’euros 0,9 % des prélévemeflts obligatoireS 5 Concerne le patrimOifle transmis

M Payé par les ménages Prélevé par les notaires Impőt progressif éénéficiaire : l’Etat

Le constat : l’impót sur les successions et les donations a été fortement réduit ces derriiéres années

4
West LiLS pourdemaín »
Meme si le G20 leur a mis la pression, tous les Etats ne sont pas prets c jouer le jeu de la transparence bancaire et fscale.
Capital: La mise l’index dos paradis fiscaux, annoncée le mois dernier lors du sommet du 020, peut-elle déboucher sur des résujtats concrets? Nicolas Véron: EHe a déjá eti dos effets positifs. Dés le lende moin du sommet, irne vingtaine d’Etats qui ne jouent pas le jeu de la coopération fiscale inter-. nationale se sont engagés for meLlement á adopter des prati ques plus transparentes. C’est notaniment le cas de la Suisse et de 1’Aiidorre. A Ja suite de quoi ces Etats, menacés de fi gurer sur la Iistenoiro de J’OCDE (qui reste pour l’iiis tant vide), ont été inscrits sur une liste «grise». C’est une sorte d’avertissement. Cola dit, la normalisation dos paradis fiscaux n’est pas ancore ac quise,Ioin s’en faut. Elle cxi gera beaucoup de tornps. 11 va fa]loir mettre en placo un pro cossus do contrőle pour s’assu ror que les promesses seront tenues. Et ne surtout pas rolá cher Ja pression politique, qui a colnmoncé avant Le 020 sous l’influence d’Angoia Morkel et de Nicolas Sarkozy. Capital: La Suisse ot le Luxom bourg s’offusquent de figurer dans la liste «grise», au máme ti tre que les íles Caimans. Leur protestation est-eLle justifiée? Nicolas Véron: EHe était en tout cas attendue. Car il n’existe pasde définition précise des pa radis flscaux. Dos pays comrne le Royaume-Uiti ou certains Etats américains tels que Le Delaware, absents de Ja liste «grise», pour raient tout aussi bienyflgurer. II est en etfet trés facile d’y créor dos sociétés-écrans. Ideni pour Hong Kong, Macao, Jersey ot Guernesey, qui ne doivont lom inscriptiou sur Ja liste «blancbe» qu’á dos pressions diplomati ques. La Suisse ot le Luxem bourg ont donc boau jeu de se plaindre. Mais tout le monde sait quo leurs pratiques fitiancié res ot bancaires ne sont pas dec modéles de transparence... Elbos doivont étro corrigées. Capital: Peut-on imagiiior á terme un monde sons paradis flscaux? Nicolas Véron: Soyons réalis tes, co n’est pas pour domain! 11 ost certes onvisagoablo de diiifluor lo rölo dos paradis fiscaux on matiéro do fraudo. Si l’on parviont á faire progrossivo ment tomber le secret bancaire, los contribuables ot les ontrepri sos auront do pius on plus de mai á dissimuler iour patri moine ot lours rovenus. Mais on n’emp6chera pas la concur rence fiscalo. Rien n’intordit en offet á un Etat souveraiii de ré duiro son taux d’imposition sur los sociétés ot sor los revenus pour attiier chez lui dos capi taux étrangers. Peut-étro les pays européens so mettront-ils un jour d’accord sur dos taux d’irnposition rninimal ot maxi urai, conime ils l’ont déjá fait avoc la TVA. Mais, pour étre ef ficace, cot encadroment dovrait étre appliqué dans tous los pays do la pianéte. C’est évidom ment impossiblo. Dans ces conditions, fi n’y a aucune rai son pour que les multinationa los ot los riches contribuables cossent de cc faire domicilier lá oü le fisc est le plus ciément. pes, qui se sont désendette’s et ont reconstitué leui trésorerie, distribuent de généreux divi derides et se laricent daru de vas tes opérations de rachat de titres poursoutenirleurcouis. Toutes les conditions sont réunies pour un nouveaudépartde laBourse... Reste voir ci le franchissoment de la barre dec 4000 constituera un déciic psychoiogique suffi o 4 sant pow permettre au CAC de repartir, enfin, vers de vrais sommets... Métanie De[attre

Capital: Eeaucoup d’observa teurs accusent aujourd’hui les paradis fiscaux d’avoir accéléré Ja crise dos subprimes. Qu’en pensez-vous? Nicolas Véron: A mon avis, on surestimo beaucoup leur rőle, méme s’il est vrai qu’ils abritont les doux tiors dec hodge funds. La crise actuollo est avant tout la conséquence du manque do régulation de Ja financo mon diale. Or les principaux respon sables de cette situation ne sont pas les paradis fiscaux, ce sont les pays riches!

—gcrR

Le CAC

I’assaut des 4000
Car si le graod pub[ic, encore échaudépar le k7’ach d [‘automne 2000, garde une vision de’ualorisée de la Bourse, cette dernire est Ja seule 50w-co de placernent qui soit aujourd’hui uraimentdigne decon jlance. » Alors que l’imrnobilier fiambe oncore, Le marché dos ac tions s’ost considérablement as saini. Les désordres delapériodo Internet ont disparu Les grou

t lus de D Cest Ledeux ansqu’iIdenii! temps aura

fallu patieaterpourvoii t’indice parisien frarichir nouveau le seuil des 4000 points, atteint pour la dernire fois en juin 2002. Apr’es avoir Longueinent hésité, le CAC 40 a finalement dépassé Co cap syrnbolique le ii février, bondissant jusqu’ 4 016,75 points ‘a la clőture. A l’origine de cete envolée: les ex cellents résuJtats de plusieurs entreprises franaises, nem breuses publier leur chiffre d’affajres en de’but d’année. Outre Renault etlasociétégéné rab, qui ont annoncé dos béné ficcs record, on attenddeboimes nouvelbes du cőté de Total, de L’Oréai ot d’Air France-KLM. «L’indicepw-isien devraitcontinuer sur sa lczncúe au cours dos mois ő uenir assure Alain Boukobza, stratég-iste la Sociétégénérale.

L’AVENIREUROPÉEN
EUROJARGON TERMINOLOGIE ET EXPRESSIONS Une zone de libre-échange intégrée ou une Europe puissance mondiale sur le modle des • 1. adoption dune Jégislation en faveur de Iégalité Etats-Unis, la France penche depuis long des sexes temps pour ce second scénario. Les principales 2. amélioration des services de base réalisations de ce nouvel espace européen des 3. aménagement du temps de travail Quinze sont: o La réalisation du marché unique, c’est 4. augmentation de Ja participation des femmes dans Ja Politiq -dire cl’un espace de Libre circulation des mar 5. création des réseaux transeuropéens dinformatjon chandises, cies services, des. capitaux et des 6. diminutjon des émissions de CÜ hommes et totalement ouvert la concurrence entre les pays membres. Ii s’agit pour ceux-ci 7. développement des régions défavorisées de se soumettre aux rgles de concurrence 8. élaboration des programmes scoJaires en commun établies par la Commission qui veille leur respect, interdit les fusions d’entreprises qui 9. élargissement de JUE créeraient des positions de monopole. Certains encouragement de Ja recherche scientifique ciomaines comrne la poste, les transports ferro viaires restent encore non soumis des rgles 11. financement des actions en faveur de Jemploi communes de concurrence. 12. harmonisation des Jégislations nationales o La mise en ceuvre de la monnaie unique, 13. introduction des taxes écologiques l’euro, parti: du 1 janvier 2002 est la plus spectaculare de ces réaiisations. EHe va chan 14. Jutte contre I’exclusion ger la vie quotidienne, les représentations, les 15. mise á jour de Ja Jégislation communautaire systmes de référence de 300 millions d’Euro péens. 11 aura fallu 25 ans depuis la création du 16. modernisation des réseaux de communicatjon «serpent monétaire » européen pour abourir it 17. octroi de compensations aux agriculteurs la monnaie unique gérée désormais par une autorité uni4ue, la Banque centrale européennc 18. prise de mesures en faveur des chömeurs (BCE) dont le siége est é Francfort. 19. production de traductions simuJtanées dans 11 Jangues ° La création de l’espace Schengen (1993) crée l’intérieur cies neufpays qui y participent 20.promotion de Ja dimerision européenne une zone unique de libre circulation sans fron 21. protection de Ja nature tiéres intérieures. Les pays frontaliers de l’es— pace Schengen assurent les contróles d’entrée 22. reconnaissance des diplőmes et de sortie pour l’ensemble cies neufpays. 23. réduction du temps de travail ® La mise en place d’un espace juridique 24. reJance de Jéconomie avec la Cour européenne de justice de Luxem bourg devant laqueUe tout citoyen européen 25. renforcement du röJe des institutions européennes peut déposer un recours, sachant que le droit 26. simpJification du processus de clécision européen, quand il existe, prévaut sur le drolt national. 27. soutien aux entreprises nouvellement créées L’organisation d’une Europe indnstrie]le 28. utilisation des énergies renouveJabJes dont les cleux plus betles réussites sont Airbus et Ariane, toutes deux nées d’une initiative et d’une volonté franaises. Mais les télécommu nications, l’automobile, l’industrie pétroLiére, l’agroalimentaire, l’habillement, l’édition, Li P rzti q u méclias, la banque et les assurances sont d L’Euro domaines trés divers oü l’Europe a su construii Portugal (deputs le I janvier 2002), Slovénie Le tratté Se Maastrkht Se 1992 propose des groupes industriels de dirnension mondial (deputa le I janvier 2007), Chypre et Malte lintroductton Se la monnate unique euro
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péenne comme pilter Se lUnion économique et monétaire. En 995, les IS Etats memb res Se lUnton européenne se mettent dac cord sur San nom, ‘euro. lis fixent les condittons, le calendrier et les modalités Se passage S Is monnaie unique. Les piéces et btllets sont introdutts le l’ janvier 2002 dans les 12 pays de Is zone euro avec une période Se double circuladon euro/monnates natio nales. En 2008, quinze Etats membres consd tuent Is zone euro Allemsgne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Gréce, ItsIte, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas er

(depuis le I janvier 2008). Le Danemark, Ia Suéde et le Royaume Uni ont pour l’instant décidé de rester en dehors Se Is zone euro. Les autres Etats entrés dans lUnion en 2004 (lEstonte, Is Hongrie la Lettonie, la Lituante, la Pologne, Ia République tchéque er Ia Slovaquie) ainsi que la Roumanie et la Bulgarie, membres Se I’UE depuis le l’ janvier 2007, dolvent encore sadafaire S certatns critéres écono nhiques pour adhérer S la zone euro. Toutefois, 545 quils seront préts, Is l’inté greront.

Acquis commautare
EnsembLe des droits et des obLigations communes qui Lient Les membres de [‘Union européenne. L’acquis communautaire est réparti en 31 chapitres de [ois et réglements européens. Ces textes portent par exemp[e sur La [ibre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux, Le drolt des sociétés, [‘énergie, La po[itique de [a concurrence, Les iflStitutions, [es sciences

et techniques, etc. Lors des négocíations avec un pays candidat é l’entrée dans [‘UE, chaque chapitre est examiné en détai[. Le candidat doit prouver qu’í[ peut (ou pourra, dans un dé[ai précis) répondre aux exigences de [UE et app[iquer ses lois. II faut un accorci final sur tous [es chapitres pour c[ore [es négociations.

Potitique agricoLe (PAC)
Organisation de L’agricuLture dans t’Union européenne (UE). La PAC repose sur ptusieurs principes: [‘UE est un seu[ marché, oü [es produits agricoLes européens circulent [ibrement et sont vendus partout au méme prix. Les agriculteurs européens reoivent des aides pour produire mais aussi pour exporter, tandis que [‘Europe est protégée des importations par des droits de douane é[evés. Ce sont [es ministres de l’Agriculture européens qui fixent [e montant des aides et [es prix des produits agrico[es, aprés de [ongues discussions. En 2003, [a PAC a été réformée: compter de 2007’, [es aides ne seront pLus ca[cu[ées seu[ement en fonction des quantités produltes, mais aussi se[on des critéres de qua[ité des produits et de respect de [‘environnement. Son budget représente 38 mi[[iards d’euros par an, solt 45% du budget de [‘UE.

anque ceitraLe européernle (BCE)

Institution financiére de L’Union européenne. Son but est de veiL[er [a stabi[ité des prix dans [es pays de [a zone euro. La BCE a été créée en 1992 par [e traité de Maastricht. E[[e est indépendante

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Com m ission europóenne

ZOOM Euro
Monnaie unique des pays de La zone euro depuis Le 1 janvier 2002. Aujourd’hui, 12 des 27 États de [‘Union européenne ont adopté [euro ( L’exception du RoyaumeUni, du Danemark et de [a Suéde).

La France contribue, La France reoit.
La France verse 18 mitLiards d’euros a L Union europeenne c est La deuxieme contribution au budget de L UE Mais eLLe est aussi Le deuxieme pays beneficia,re en 2005 eLLe a reu pres de 13 miLLiards d euros La France consacre 79% de cet argent a son agricuLture 18% au devetoppement de ses regions et 3% des actions dans La recherche, Les transports, [‘éducation, La consommation, La santé... Prés de 140 000 projets ont ainsi été financés par L’Union européenne en France depuis 2000.

Prósdence tOurnate
Nom donné au systérne de présidence á tour de róLe de [‘Union européenne Les pays se succédent [a téte de [‘UE tous les six mois (du 1r janvier au 30 juin, puis du 1’ jull[et au 31 décembre) Le chef d’Etat ou [e chef de goul,fernement du pays président diríge aussi les débats du Consejt euro p éen.

Réfóreidum
ConsuLtatjon directe des citoyens qui doivent répondre par oui ou par non a urie question pOsée par [‘Etat ou une cottectjvjté tocate. Le référendum franajs sur [e traité créant une Constjtutjon européenne a eu Iieu Le 29 mai 2005, et 54,68% des électeurs ayant participé au Vote ont répondu non.

des autres institutions. eurOpéenneS comme des gouvernements, mais contrő[e La po[itique monétaire des États qui uti[isent [‘euro. C’est La Banque centraLe européenne qui Les autorise á fabriquer des bi[lets et cles piéces qui décide de soutenir ou non Le cours de L’euro par rapport aux autres monnales. E[Le fixe aussi Le taux d’intérét de L’argent emprunté par Les banques, qu’e[[es-mémeS préteront aux particu[iers et aux entreprises. Chaque nouveau pays membre de L’Union européenne devient membre de [a BCE [orsqu’i[ est en mesure d’adopter [‘euro.

La Commission joue un peu Le röle de gouvernement de L’Union européenne, ette y détient Le pouvoir exécutif. La Commission, qui siége á Bruxe[les, est une des trois principa[es institutions de [‘UE. E[[e propose [es [ois communautaires, dirige [‘administration, fajt respecter [es traités, prépare et exécute Le budget. Les commissaires, de toutes nationa[ités, défendent Les intéréts de [‘Union européenne en tant que co[Lectivité. C’est pourquoi La Commission s’oppose souvent au Consei[ des ministres de [‘UE, oü chaque État défend ses intéréts. La Commission est nommée pour cinq ans. Son président est Le Portugais José Manue[ Barrqso, depuis 2004 et juqd’á 2009. Depuis l’entrée de La Bu[garie et de [a Roumanie, en janvier2007, les commissaires sont 27.

Critres de coiivergeice Conditions étab[ies par Le traité de Maastricht en 1992 et que doivent respecter Les pays de La zone euro. Les cinq critres de convergence visent á maintenir proches [es unes des autres [es économies des États qui uti[ísent [‘euro. Par exempLe ces pays ne doivent pas dépasser une certaine hausse des prix, [e déficit pubLic dolt rester inférleur 3% de son produit intérleur brut (PIB, [a richesse produite chaque année par ce pays). P[usieurs pays (A[[emagne, France, Ita[ie...( ont des difficu[tés á respecter ce dernier critére. Car, pour réduire son déficit, [‘État doít augmenter [es impőts ou diminuer ses dépenses. de La richesse produite par [e pays en une année. En 2005, [e déficit pub[ic de [a France a atteint 43,5 mit[iards d’euros, solt 2,9% de son produit intérieur brut.

Subsidiarité (principe de) Une Union

et des noyaux aux pays candidats: une démocratie stab[e, une économie de marché, [e respect des [ois et des exigences européennes. De 1957 á 2004, [a communauté européenne a connu cinq é[argissements, passant de 6 25 États. En 2004, e[[e a accuei[[i 10 nouveaux membres: Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Ma[te, Po[ogne, Répubtíque tchéque, S[ovaquie, S[ovénie. Depuis [e ler janvier 2007, [a Roumanie et [a Bu[garie sont devenues ses 26e et 27e membres. Les négociations d’adhésion sont ouvertes avec [a Turquie et [a Croatie depuis octobre 2005. La candidature de [a Macédolne a été acceptée officie[[ement en décembre 2005. Quatre autres pays des Ba[kans sont en phase de rapprochement et négocient des Accords de stabiLisation et d’association avec [‘Union: [a Bosnie Herzégovine, [‘ALbanie, [e Monténégro, [a Serbie.

Principe se[on [eque[ une décision doit étre prise á L’écheLon

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Dhective européenne Texte qui exprime une décision de L’Union européenne. Une directive européenne impose un ou p[usieurs Etats d’obtenir un résultat, mais sans préciser [es moyens á mettre en ceuvre pour [‘obtenir. Chaque directive dolt étre transformée en [01 nationate pour étre apptiquée dans un pays: e[[e doit donc étre discutée et votée par son Par[ement.

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de nutres Uh ‚t s dtws » siIt t@IUI ds G d Le p[us proche et Le plus efficace. Dans La communauté européenne, Le principe de subsidiarité a été étabLi par [e traité de Maastricht: IL précise que [es institutions européennes n’interviennent que si une action co[[ective est pLus efficace que L’action individue[[e

d’un État ou d’une

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Éargissemeit de ‘Unoi etiropóenie Entrée de nouMaux Etats dans L’Union européenne (UE). L’UE a fixé trois conditions d’entrée « »

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Union de 27 États européens qui ont pour objectifs communs de créer un espace de paix et de prospérité et de jouer ensembte un róLe internationaL. Cette réunion d’États européens, créée en 1957 par Le traité de Rome, a changé p[usieurs fois de nom, de visage

et de taiLLe. En 1993, Le traité de Maastricht a organisé L’actueLle Iinion européenne autour de trois « piLiers ». Le premier «piLier» est La communauté, ses institutions (ConseiL européen, ConseiL des ministres de L’UE, Commission, ParLement européen...( et [es domaines dans Lesquels eLLe prend Les décisions: monnale, agricuLture, environnement, éducation... Le deuxiéme «piLier» est La po[itique étrangére et de sécurité commune (PESC), qui est en cours de construction. Le trolsiéme « piLier» est constitué par [es domaines qui exigent encore L’accord de tous Les Etats membres: La fiscaLité, La justice, Les affaires intérleures. L’Union européenne a éLaboré une Constitution, c’est-é-dire une grande Loi commune tous ses membres. Ce texte a été rejeté par référendum en France et aux Pays-Bas en 2005, mais reste toutefois en cours de ratification dans certains pays.

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Schengen (espace)
EnsembLe de pays européens, oü Les personnes peuvent circuLer sans contröLe. Les accords deSchengen ont été signés en 1985 et 1990, et intégrés au traité d’Amsterdam en 1999. Is établissent une coopération internationale entre les polices, les douanes et les services de justice des pays signataires afin de mieux contrőler L’entrée des étrangers. Ainsi une demande de visa pour un séjour de trois mois ne peut étre faite que dans un seul pays: son acceptation ou son refus sont automatiquement étendus aux autres Etats adhérents. Lespace Schengen comprend treize membres de l’Union européenne (ni le RoyaumeUni, ni l’Irlande) et deux pays associés (Norvége et Islande). En 2008, les pays entrés dans l’UE en 2004 (saut Chypre) rejoindrort l’espace Objectifs en faveur du déve[oppement économique et contre Le chőmage, définis par Le ConseiL européen, á Lisbonne en 2000. En 2000, les pays se sont engagés ő mettre en cuvre des réformes, notamment en faveur de l’éducation et de la formation, des technologies de l’information et de la communication. (Is Se sont aussi fixés des objectifs précis, comme de consacrer 3% de la richesse de L’UE ő ta recherche. Á mi-chemin, en 2004, les résultats étaient décevants, en partie per un manque d’implication des États. Toutefois, le budget européen pour 2007-2013 prévoit 308 milliards d’euros pour soutenir les rgions les pius paure de l’Union et créer des emplois nouveaux. ne faut

Schengen.Ils devront alors pouvoir contrőler leurs frontiéres et l’immigration clandestine.

Stratégie de Lisbonne pour La croissance et L’empLoi
Terre asiatique

L’entre de La ‘rurqule dans L’Wilon europeenne t hwtuk dmMtk #tfri dat tömfl1UflLIt euwpeehhe eM 11tEuvope tu#ié ÍldÁ4i iiw eti 11 « oul eti 1999, u peut-éte » ti 2OrttI bU f1etment d eotIbIis eti vue d’dhsIoti en 20054 bUrant dÍne d flSí ut s’agIi de viihej si Lz ?UuI pb ü3tpItrs d’exIetie tmmUiiUthes LqtteSti1e L46iI* 1uftu1 ‘t’ Ie h1’U

bbat: pouv ou tofltre

COIRE
La Turquie a 97% de son territoire en• Asie, sa civiLisation est sous infLuence-’ musuLmane depuis des siécLes.
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Histoire européenne..

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La Turqitief partiede•L’histoire européenne: c’est,une des régions’ qui vit naitre la civilisationgrec,que et L Empire turc regna sur Le sud est de L Europe du xlve au xixe siecie Manque de democratie Larmée turqueintrvient dans La vie’ poLitique etrefuse dese retirer du nord de Chypre;Les.droits humains et civiques des Turcs ne sont pastoujours respectés. Or vivreen démocratie est une des .:conditionspour entrer Jans L’UE.
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Efforts poLitiques En•2002,[a Turquie st.ipprimé’Lapeinej de mort et s’estengagée respecte Les minorités(Kurdesjuifschrétiens etLes droits de Lhomme.L’adhésion .Li encouragera ces fforts.etconsoLidera, La:démocratie.
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Pays musuLman Laicité et toLérance, Les Turcs sont La Turquie musuLmans 98%. u des rares’.pays, et sont dirigés aujourd’hui par un’ musuLmans qui solt une repubLiq e 3 • gouvernement isLami [aique. La (epousser parce que que. Les États europé ses habitants pratiquent Lis[arn.ser It -i ens ont, eux, unecutiure chrétienne contraire au principe’europeen :de toLérance. ‚Tréscoűteux :DéjáLiés La.Turquie’est un pays assez pauvre: La Turquie etLa’communauté rattraper son retard demandera des européenne onf des -accor.ds aides considérabLes et de nombreux Turcs continueront immigrer dans [‘UE., commeciauxdepúis .1963 ‚et douaniers depuis 1996.’
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Frontiéres á risque

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IL pas trop étendre L’UE elLe sera ingouvernabte. Avec La Turquie, ette touchera aussi Le Caucase et Le Moyen Orient et nsque d etre entrainée dans [eurs conflits.
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Sécurité etouverture,
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Déjá rnembre’de L’OTAN, taTurquie. assure. depuis cinquante ans La.sécrit -du sud-est’.de’t’Europe’Pour L’UE,. eLLe sera une passerLLe vers est et Le monde musutman.
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vers I’Europe histoire de La Turquie est étroitement mLée ceLLe de [‘Europe depuis L’Antiquité gréco-romaine. Située ta cro[sée de L’Orient et de L’Occi dent, eLLe a été tout au ong des siécíes au car refourd’influences méditerranéenne, asiatique et batkanique. L’infLuence européenne sera renforcée sous [‘autorité d’Atatürk, qui se tour nera résoLument vers Le modéLe européen. La vocation de La Turuie é intégrer [es institu tions européennes remonte au début des annéesio,Lorsqu’eLLe est devenue membre de t’Oiganisation du traité de L’AtLantique Nord (Otan) et du ConseiL de [‘Europe. Un peu pLus tard, Le généraL de GauLLe en France et Le chan ceLier alLemand Konrad Adenauer reconnaT tront Le droit de ce pays rejoLndre La Commu nauté européenne. Le premier pas vers La ainsi pLus de 40 ans, avec La signature. en 1963, d’un accord d’asso ciation. CeLui-ci marquera Le début d’un proces sus qui conduisit La Turquie á soLLiciter une adhésion 25 ans pLus tard.

‘Partenarat privilégié”
Cette adhésion est cependant Lom d’étre acquise. En témoigne La durée des négocia tions, due autant aux réserves de principe de certains pays européens qu’aux soubresauts de La poLitique intérieure turque (coups d’État miLitaires, invasion de Chypre par L’armée tur que en 1974). Une étape fut franchie avec une premiére demande officieLLe d’adhésion en 3 1987. La Commission européenne mit deux ans pour donner une reponse negatwe. En1999, L’Union européenne (UE) reconnut finaLement á La Turquie un statut de candidat, mais [L falLut attendre 2004 péur queJFieiL européen propose que Les négociations d’adhésion s’en gagent Le 3 octobre67 En cas de rejet de sE ndidature aprés pLus de dix années de négociations, La Turquie ne pourra devenir membre de ‘Union européenne. Les Liens ne seront toutefois pas coupés avec L’UE. PLusieurs dirigeants poLitiques, notam ment en France et en ALLemagne, proposent uneaLternativeL’adLi.ésion, c’est-á-dire un artenariat priviLegie Une soLution jusque La rejetée par Le gouvernement Erdogan.

Izmir

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Mer\ Noire JLk ANKARA

TURQIJIE
•Adana , 4 CHYPR,

Az EU-tagállamok, különösen eróövezeti országok válsága jelentős hatással van a mgyar gazdaságra. Mhel exportterme1ésnk célpontjai főként ezek az országok, nyilváiri4lóan meghatározó befolyással bír a gazdasági növekedésünk lehetőségére, ha ezen külső piacainkon csökken a kereslet. Magyarország azon 12 európai ország közé tartozik, ahol Újabb válsághullárnot mutatnak a gazdasági fejlődésre vonatkozó adatok. Jelenleg azonban nem az a kérdés, hogy mikor sikerül behoznunk a 2008-as szintet, hanem az, hogy egy rövid átmeneti fellendülés utái Vajon milyen mély lesz a visszaesés újabb fázisa. a válság következményei egyes iparágakban: csökkenő kereslet, kevesebb előállított és értékesített termék vállalati veszteségek a veszteséges ágazatok hatása a foglalkoztatottságra: munkahelyek megszűnése, létszámstop, magasabb munkanélküliségi ráta a válság és a lakosság nkyagi helyzete közötti összefüggések: a megtakarítások csökkenése, problémák afelvett hitelek törlesztésével és az Új hitelekfelvételével kapcsolatban

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FRANCIAORSZÁG:

Családi kiruccanás

Már az egyetemisták Is mobilisabbak, mint nálunk. Egy-egy elismert iskoláért több Száz kilométerre is költöznek: LiHe-be, Lyonba, Párizsba. A szülők jelentős része ilyenkor lakást bérel és kocsit vesz a nagykorú csemetének. Hasonló a helyzet aztán a munkahelyválasztás kapcsán is. S minthogy a harmincévesek zöme házasságban él már, a szak mai kiruccanások apropóján az egész család költözik. Sokak életében a vidéki élet a karrierút fontos állomása: tapaszta latszerzésre, kapcsolatépítésre kiváló, állást találni könnyebb, mint Párizsban és környékén, így aztán kézenfekvő pár évet egy-egy regionális központban lehúzni, majd referenciákkal felvértezve a fővárosba érkezni. Ha a deiikvenst a vállalat küldi más régióba, annak költsé geit köteles viselni, és bizonyos esetekben a munkanélküli-köz pont is adhat támogatást. Bérek tekintetében nincs számotte vő különbség főváros és vidék között. A hozzávetőleg 10 szá zalékos fizetésbeli eltérés ellenben például lakbér esetén akár 50 százalékos differenciával párosul, azaz azonos munkát vé gezve vidéken nagyobb lábon lehet élni. A filmekből ismert és karikírozott észak—dél ellentét valóban létezik, ám azért van átjárás a két világ között. Igaz, míg a Lille környékiek könnyebben mozdulnak, a déliek olyannyira imád ják a napsütést és a tengert, hogy a paradicsomi helyszínnek csak végszükség esetén mondanak adieu-t.•

ELSÖTÉTÍTIK FRANCIAORSZÁGOT
Nem lesz többé a fények városa Párizs: a környezetvédel mi es energiaugyi miniszter tegnap kozzetett rendelete értelmében július 1-jétől éjszakára le kell kapcsolni a világítást a középületekben, a kirakatokban, a házak fa lan A nem lakoepuletekben egy oraval azutan kotelezo a villanyoltás, hogy az utolsó alkalmazott is elhagyta a helyiségeket, a kirakatok és a reklámok fényeit pedig éjjel egykor kell kikapcsolni, illetve ha az érintett egység ennel tovabb tart nyitva akkor egy oraval zaras utan Szabályozzák a lámpagyújtást Is: a kirakati világítást reggel 7-től lehet bekapcsolni (ha később kezdenek, akkoregy órával nyitás előtt), a homlokzati reklámok pedig alkonyatkor gyulhatnak ki fogalmaz a minisz térium közleménye. Franciaország Európában elsőként teszi meg ezt a lépést hangsúlyozta Delphine Batho miniszter—, aminek révén évente két terawattóra elekt romos energiát takarítanak meg, ami 750 ezer háztartás fogyasztásának felel meg. Az “elsötétítés” alól a helyha tóságok adhatnak felmentést ünnepnapokon, kará csonykor, valamint kivételesen fontos helyi események alkalmával, ilíetve ha az adott hely a munka törvénykönyvében szabályozott módon rendkívüli idegenfor galmi jelentőséggel bír.
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Csaknem minden tizedik magyar a “pár- Az igazárf elképesztő viszont az, hogy csakalakulki. A hitelleginkább a 30—49 évesek nacihában’ tartja megtakarításait, azoknak nem minden tizedik honfitársunk tartja terméke, a biztosítás Viszont közel hasonló az aránya pedig, akiknek az elmúlt egy év- teljes egészében otthon spórolt pénzét. A felben jövedelme nem fedezte kiadásait, eléri mérés szerint az igazán aktív pénzügyi ter- mértékben van jelen a 30—69 éves korosz tályban. A megtakarítással rendelkezők a 36 százalékot derült ki a jegybank által mékhasználat általában 30—39 éves korban aránya a negyvenes korosztályig emelkedik. végzett, a lakosság pénzügyi Más kutatásokkai ellentétben ismereteit felmérő kutatásból. azonban ajegybanki felmérés A romló anyagi helyzetre 67 készítése során azt tapasz százalék reagált kiadása csöktalták, hogy a félretett pénz kentésével (ez tükröződhetett megléte a hatvan évnél idővissza a lanyha kiskereskedelmi sebbeknél a leggyakoribb. forgalomban), 17 százalék viA megkérdezettek körében szont a számlákat késedelmesen Franciaország, s egyben Európa leg a legtöbben (69 százalék) la tudta csak fizetni. gazdagabb embere Bernard Arnault, kossági folyószámlával ren A megtakarítással rendelkeaz LVMH luxusipari csoporttulajdono delkeznek és több mint mm zők (ők a válaszadók 48 százasa— derül ki a Forbes amerikai magazin den második válaszaclónak lékát teszik ki) több mint fele nemzetközi, illetveaChallengesfran van valamilyen biztosítása. A félretett pénzét lakossági folyósemmilyen bankkapcsolattal cia gazdasági hetilap listáiból. Arnault számlán tartja, további 11 szánem rendelkezők aránya 14 vagyonát 22,7 milliárd euróra teszik, zalék választja a legegyszerűbb százalék. ezzel visszavette korábbi franciaor banki megtakarítási formákat. szági elsőségét az Őt tavaly megelőző Mulliez családtól, az Auchan áruház láncl9 milliárd euró magánvagyon fö lött ülő tulajdonosaitól. A harmadik legnagyobb francia va gyoni7 milliárd euróval Liliane Bettencourt-é, a L’Oréal koz metikai cég 87 éves örököséé, aki egyébként illegális pártfi nanszírozási vádak miatt hetek óta afrancia újságok címlap ján szerepel. A Challenges szerint az ötszáz leggazdagabb franciaszámára20lü egyértelműen meghoztaaválságvé gát: összvagyonuk egy év alatt 25 százalékkal növekedett, a tavalyi 194 után Jelenleg 241 milliárd euróra becsülhető..
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A magyarok harmada többet költ kereseténél

Aniault a leggazdagabb európai

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LA PAGE DES AFFAIRES
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TOUJO URS PL US WTE AVEC LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE
Jusqu’ci, grce au téléphone, au fax et, en France, au Minitel, on pouvait faire ses courses sans sortir de chez soi. Depuis quelque temps, on peut également acheter, via Internet, aussi bien des fleurs qu’un Iivre, un ordinateur qu’une voiture, puis se faire Iivrer domicile. Le commerce électronique, avec le développement des échanges sur le Web, sera-t-iI au coeur cie la dynamique économique des années á venir et entra?nera-t-iI des changements profonds dans la grande distribution?

Oú en est-on?
Demain, devant l’écran de son ordinateur personnel, cha cun circulera dans des galeries marchandes électroniques, poussera son chariot virtuel entre les rayons des supermar chés numériques et comman dera ses articles aux quatre coins du monde. Cela fajt déjö plusieurs années que ce scé nario de science-fiction est an noncé. Et pourtant, si Ion s’en tient aux données statistiques sérieuses, le commerce électronique ne représente, encore aujourd’hui, qu’une faible partie des échanges commerciaux, y compris aux États-Unis oü cette forme de commerce est la plus développée. En fajt, si la technologie sur Internet est en partie au point, les entreprises ne s’y sont lancées que timidement, du moins en Europe. Mais, depuis un an, on enregistre une nette accélération des ventes en ligne. Et, selon les prévi sions de l’Organisation mondiale du commerce, elles pour raient atteindre 300 milliards de dollars á travers le monde dés lan 2000. Les internautes sont en effet de plus en plus nombreux et les entreprises commencent visiblement á y croire. Les grandes enseignes de la VPC (vente par correspon dance), la Redoute, les 3 Suisses, etc., ont été les premiéres á tenter l’aventure. D’autres grands noms de la distrjbution, comme la Fnac, Auchan, Décathlon, cherchent á élargir leur clientéle. D’autres encore veulent seulement ötre présentes pour se servir d’lnternet comme d’une vitrine pour Ieurs pro duits. Mais elles n’ont pas encore fajt les jnvestissements nécessaires pour vendre en ligne. En fait, 1 s’agit pour elles d’étre présentes pour ne pas manquer le tournant, le jour 00 Internet deviendra incontournable.

une possibilité extraordinaire d’exportation”. Cette boutique virtuelle, ouverte 24 heures sur 24, tous les jours de I’année, coüte peu O entretenir et peut rapporter gros, sans compter que les frais de stockage sont pratiquement éliminés. Mais le commerce électro nique présente surtout I’avan tage pour une entreprise de pouvoir entretenir des contacts directs avec chacun de ses clients, dialoguer avec Iui en temps réel. II est possible de I’informer sur les nouveaux pro duits, lul proposer des réductions et des tarifs préférentiels. En sens inverse, celui-ci peut O tout moment demander des renseignements, indiquer ses attentes, suggérer des modifi cations.

• Mais aussi quelques problémes
Faire de la vente O distance, via Internet, ne va pas sans poser certains problémes. Beaucoup d’utilisateurs rechi gnent, en effet, O confier Ieur numéro de carte de crédit sur le réseau mondial...tant qu’un mode de paiement n’aura pas été sécurisé et donc crypté de maniére fiable. Autre souci les délais qu’iI faut tenir. Sur Internet, les consommateurs ne supportent pas de ne pas ötre Iivrés en 24 ou 48 heures. Et puis les entreprises doivent savoir que vendre sur In ternet ne s’improvise pas. II faut prévoir un catalogue régu liérement mis á jour, trouver le bon mode de palement, ma? triser parfaitement la Iogistique et la réglementation de la vente O distance. Elles doivent aussi savoir que Ie com merce électronique est, pour l’instant, peu rentable, en parti culier si les produits sont vendus á un prix peu élevé : les frais de port et d’emballage risquent de rogner leur marge. Mais malgré ces difficultés, le marché se met en place et les consommateurs découvrent peu O peu ses possibilités. Bien sOr, d’aucuns qui voient Internet devenir de plus en plus mercantile, en se transformant en un gigantesqJe centre commercial, regretteront le temps oú la toile était ce formidable outil convivial réservé aux chercheurs et aux uni versitaires. D’autres, par contre, pensent que le comrnerce électronique est tout bonnement l’avenir de I’univers mar chand et qu’il entrainera une véritable révolution du marché, en y intégrant la notion de service au client, en gérant de mieux en mieux la relation avec le consommateur et en adaptant I’offre au comportement ndividuel.

Beaucoup d’atouts
Le commerce en ligne offre de nombreux avantages pour l’acheteur potentiel. Faire son marché sur Internet repré sente pour ui un gain de temps avec la possibilité de com parer les prix. II suffit en effet dun ciic pour passer d’un site O l’autre. Pour I’entreprise aussi les atouts ne manquent pas. Etre présent sur Internet, c’est se montrer dans le monde entier et avoir l’opportunité d’élargir sa clientöle O I’ensemble de la pianéte. Comme le dit un responsable des ventes : “C’est

TRISTAN LECOMTE

Avec lul, commerce
Ce jeune HEC a créé Alter Eco, destiné á aider les agriculteurs des pays pauvres. Pour la prem(ére fais, 1 a annoncé des béné fices conséquents. as besoin de traducteur! Quand Tristan Lecomte parle aux petits produc teurs de café brésiliens, c’est en argot local. Rien voir avec le ciiché du gringo en terre exotique. Cet HEC de 33 ans, qui parle cinq langues, a unjour Iché un job prometteur dans une multinationale pour se lancer dans le commerce équita bie. Un circuit qui vise rnieux rémunérer les agriculteurs des pays pauvres et améliorer leurs conditions de travail, Sa société, Alter Eco, commercialise aujour d’hui 70 produits: chocolat, café, jus de fruits, riz ou sucre, achetés auprés de 37 coopératives dans une trentaine de pays. Lancée en 2002, elie est devenue leader du marché eri France, avec un chiffre d’affaires qui devrait at teindre 18 millions d’euros cette année. Et Alter Eco a pu anrion cer récemment un résultat net 2005de 100 000 euros. Dans un secteur l’image plutöt baba cool, Tristan Le comte détonne avec ses recettes de businessman: une pincée de marketing, des méthodes d’audit pour le choix des pro ciucteurs, des économies sur les intermécliaires ou des accords avec la grande distribution. Autant dire que, dans le com merce équitable, il fait figure d’ovni. Et son étiquette HEC lui colle á la peau, méme s’il in siste sur son année d’études brésilienne. Jeune diplömé, il a d’abord postulé chez Accor: «Je révais de travailler dans un hötel au Brésil, mais ils ont re jeté ma candidature.» II entre aors chez LOréal en audit in teme et contröle de gestion. Un job «intéressant et formateur», selori lui. Sans plus... Or Tris tan Lecomte veut «Se réaliser humairiement». 11 démissionne en 1998 et ouvre cleux bouti ques de commerce équitable. Hélas, en 2000, il doit vendre son appartement pour éponger 400 000 euros de dettes. Ii en tire une levon: pour que le sys défi : une gamme de 14 produits térne fonctionne, mieux vaut de soins pour le corps a été lan vendre beaucoup, et donc en cée en septembre. trer dans les rayons de la grande Homme d’affaires ou Robin distribution... Sacrilége, pour des bois? «Ni l’un ni l’autre, les acteurs du commerce équi répond Lecomte, je suis un pro table, qui y voient une alliance fessioniiel pragmatique et beso avec l’ennemi! «90% des pro gneux.» Et organisé, vu sün duits alinientajres sont vendus emploi du temps. Entre deux par ce canal. Ce ne serait pas interventions FIEC, I’ESC rendre service nos produc Toulouse ou Sciences p0, il est teurs de les priver d’un tel dé en voyage, au fin fond du Nica bouché...», se défend-jl. ragua, sur le parking d’un Ce changement de stratégie magasin Leclerc ou dans les s’est révélé payant. Alter Eco est boutiques bio de Californie. A rentable depuis 2003 et se re ce rythme, pas étonnant s’il car trouve présent dans 300 maga bure au café équitable. sins aux Etats-Unjs. Nouveau E/éonore Morlas e

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onsommer autrement et phus juste, c’est l’enjeu dii commerce équitable. Une idée qui suscite l’engouement des consommateurs, mme si les prix sont phus élevés que ceux des produits classiques. Selon une en qute de l’institut de sondage Ipsos datant de juin 2005, un Fraiiais sur deux déciare avoir acheté au moins une fois, en supermarché, dii café, dii cacao ou du thé équitables. Autre signe révélateur : les ventes de la 11bére ont triplé en deux ans.

de travail forcé, pas d’exploitation

des enfants, préservation des éco systémes. lis sont d’ailleurs cultivés selon des méthodes artisanales, beaucoup sont issus de l’agricultu re biologique et portent le logo AB. Aucun additif chimique (engrais, pesticides, conservateurs, agéii de textures, etc.) n’est utilisé. Pour garantir l’app]ication de ces principes, les différents interve nants (Alter Eco, Ethiquablé, Lobodis, Solidar’Monde...) sont soumis it des organismes de contr6le internationaiix (Fairtrade labelling organisations ou FLO, hnternational fair trade association ou IFAT) et regroupés au sem d’as sociations qui gérent leurs caliiers des charges : Max Havelaar (laphus connue), Minga ou encore Bio
Equitable.

34 Capita Octobre 2006

ARTISANAT ET ÉCOLOGIE Ce systme d’échange vise inté grer dans les grands circuits com rnerciaux les petits producteurs dé favorisés des pays dii Sud en leur assurant une juste rémunération de leur travaii.. Les produits dits équi tables sont fabriqués dans le res pect des droits fondamentaux : pas

CORVNUS
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Centre d’Examen de Langue de Spécialité « Langue de Spécialité Economique Résumé Niveau moyen (B2)

Résumez ce texte en 120-130 mots

Méltányos kereskedelem

A Fair Trade mozgalom hazai aktivistái a civil szervezetekkel közösen Magyarországon is a „közvetlenül a termelőtől” alapelvre épülő terjesztési módszert igyekeznek népszerűsíteni. De mit is jelent a „fair trade”? Az 1940-es évek Amerikájában
‚

majd 1950 táján Európában is ráébredtek arra. hogy jóléti

rendszerünk a fejlődő világban tapasztalható igen alacsony életszínvonalon alapszik. A Szegény országokban élő emberek méltánytalanul alacsony bérért, sokszor gyermekmunkával

termelik a fejlett országokban eladott termékeket. Ezen egyenlőtlenségek mérséklésére terjedt cl a fejlett országokban a segélyezés gvakporlata. amely azonban nem jelent valódi megoldást. A fair trade viszont partnerséget jelent, amely a hátrányos helyzetű termelők számára jobb

feltételeket

teremt. a fejlett országokban

pedig ezzel

párhuzamosan

szemlélett’ormáló kampányokat folytatnak. Az árukat közvetlenül a termelőtől szerzik be a mozgalomba bekapcsolódó kereskedők. és az eladásból származó hasznot
—

legalábbis annak egy részét

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visszajuttatják a fejlődő világ

közösségeihez. A gyakorlatban ez úgy működik, hogy a termelők egy minimum alapárra szerződnek, figyelembe véve az előállítás tényleges költségeit. Ha a világpiaci ár ez alá megy. a termelő továbbra is ezt a minimumot kapja, ha fölötte van, akkor a világpiaci árat. Emellett

minden termékért prémium jár. Ezt a termelők szövetkezetei a saját belátásuk szerint használják fel: építhetnek iskolát, egészségügyi intézményt, közösségi házat, utakat, vagy ösztöndíjakat, hiteleket oszthatnak ki... A módszer a mozgalom hívei szerint alkalmas lehet a hazai, csőd szélén álló kistermelők problémáinak megoldására is.

241 szó

Helyi Téma 2006 augusztus 15.

III. L’ECONOMIE DE MARIE

Economie planifiée (communisme): économie contrőlée comp1tement par I’Etat moyens de production en possession de I’Etat plans triennaux et quinquennaux pour la production manque de stimulation á l’activité économique incompétitivité, faible développement, pauvreté Econoinie de marché: fadeursfondementaux: offre
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demande

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prix

concurrence

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marché monopolistique (un seul offrant) duopolistique (deux offrants) oligopolistique (peu d’offrants) de concurrence parfaite (suffsemment d’offrants)

peu d’intervention de l’Etat politique fiscale politique monétaire secteurs stratégiques (industrie militaire, secteur énergetique, etc.) avantages: stimulation l’innovation, au développement technologique; exploitation plus effkace des ressources création de richesse perspectives de développement économique et social possibilité de se produire d’importantes inégalités sociales, concentration de la richesse dans les mains des privilégiés; brche entre riches et pauvres de plus en plus grande
(Amérique Latine, par exemple)

désavantages:

solutiori: une politique fiscale appropriée (= intervention de I’Etat) pour assurer une redistribution juste des revenus; protection des défavorisés politique sociale
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risque de retarder la reprise»
Pour cet expert, les freins au libre-échange n’ontjamais été aussi nombreux depuis 1945. Et ils risquent de se multiplier.
CapiÍal: Plusieurs pays ont récemment annoncé des me sures pour protéger leur indus trie nationale. Est-ce le début d’une vague protectiomuiste? Evariste Lefeuvre: On peut le craindre. Entre l’Inde, qui a commencé relever ses tarifs douaniers sur l’acier ds no vembre, la Russie, qui a clécidé de faire la méme chose pour ses importations d’automobiles, ou encore 1’Europe, qui a armoncé une prochaine augmentation des taxes l’importation de cer tains produits chinois (jusqu’ 85% pour les vis et boulons), les tentations de freiner le libre échange n’ont jamais été aussi fortes depuís la Seconde Guerre mondiale. Et, avec l’aggrava tion de la récession, les pres sions politiques en faveur d’une protection accrue des marchés nationaux s’intensifient. Capital: La multiplication de ces mesures peut-elle nous conduire un scénario catastro phe comme en 1929? Eiariste Lefeuvre: Je ne le pense pas. Sans doute les mesu res prises par certains gouver nements sont-elles inquiétan tes. EUes risquent d’accélérer le recul des échanges internatio naux (— 10% prévus cette an née) et de retarder le redémar rage de l’économie mondiale. Mais eUes n’ont rien voir avec celles des années 1930. Rap pelons-nous. A I’époque, le Congrés américain avait décidé unilatéralement, et contre I’avis de la plupart des économistes, d’augmenter de 30 40% les droits de douane sur plus de 20000 produits. Les autres pays, notamment européens, avaient immédiatement répliqué á cette agression, en établissant eux mémes des protections á leurs frontiéres. Cela avait précipité l’effondrement du commerce mondial. Aujourd’hui, la logi que est différente: la tentation protectionniste vient de plu sieurs Etats la fois, eUe est net tement moins radicale, et elle apparait souvent déguisée.

Capital: Que pensez-vous de la décision franaise de verser 6 miLliards d’euros au secteur automobüe, en échange d’un maintien de l’emploi? Evariste Lefeuvre: Aider les industries qui générent de nombreux emplois directs et indirects est a priori une bonne idée dans la période ac tuelle. Mais il est évident que cette initiative participe au mouvement général de repli sur soi, tout comme d’ailleurs la vo lonté des Britanniques, des Ir landais ou des Espagnols de renvoyer chez eux les immigrés. Ce type de mesure est d’ailleurs de plus en plus couramment utilisé. En fajt, les gouverne ments savent bien qu’en rele vant les droits de douane ils se tireraient une balle dans le pied: la productionest au jourd’hui tellement intérnatio nalisée qu’une tellernesure aurait surtout pour effet d’aug menter le prix des procuits im portés, et donc de diminuer le pouvoir d’achat des consomma teurs. C’est particuliérement le cas dans les pays d’Europe et aux Etats-Unis, qui ahétent beaucoup de biens de consom mation l’étranger.

Capital: La ministre de l’Eco nomie, Christine Lagarde, a dé claré au Forum de Davos que le protectionnisme pouvait étre «un mal nécessaire en temps de crise». Etes-vous d’accord? Ei,ariste Lefeuwe: A court terme peut-étre. Et encore! Mais certainement pas sur une longue période. Cette affirma tion est surtout un aveu d’impuis sance, qui traduit l’impossibihté d’orgaiűser une coopération en tre les pays. Mieux vaudrait un vrai plan de relance coordonné! Propos recueillis par Sandrine Trouvelot+

Florissants, les hbres-services de la fleurcou pée riváijsent désórmais sur un marché qui ne demande qu’ágrandir. Et ot) tous les coups sont permis es temps-ci, chez les pros dela f1euéeen libre-service centrales d’achats, á une lo qufilHtaire gér les stocks á la rose prs et des mgaalns ouverts sept ours Avec des ventes to tales dplus de 150 millions d’euros chaque année, elles détiennent désormais plus de 10% du maiché hexagonal, et tquunűE Chaque année, les Franais dépensent cii moyenne 32 € pour acheter des fleurs (tiercé gagnant : roses, glaieuls et or chidées), contre 60 € pour les Néerlandais et 40 pour les Bri tanniques. Mauns de bananes du Costa Rica, Bowidha nuts deTha1ande, fléurs de caféier

W Fleurs, le Jardin des fleurs et Rapid’Flore), ons’cnvoie plu töt des unsultes et du papier bleu que des roses. Car les couteaux s’aiguisent dansun secteur cii train de passer bru őil18bourRiTiouvertesen mouns de six ans et une quararitaune d’ouvertures artendues «ici 2007, la progressiori de ces chairies est fulgurante. Gréce lTois la mise cii place de

d’Afrique ou roses de porce La Colornbie, eUe, occupe le lairie de Colombie, les plantes 2iilndíal (680 millions exotiques gagnent du terrain: d’euros cii 2003), suivie par certaines de ces espéces rares les « nouveaux dragons » que sont vendues 1 € piéce cii sont le Zimbabwe etle Kes\’.. libre-service, contre 10 dans Papagayöljáuiíés, calypsos rouges : 7 millions de roses le circuit traditionriel. kenyanes sont désormais écou « La consommation anaise devrait cormaitre une crois lées chaque année en Europe. sance armueHe de 5 % dans les prochaunes années »‚ assure Ron Jeronimus, responsable de l’Office hollandais des fleurs. De quoi motiver les dis tributeurs, mais aussi les gro producteurs.

Croissanci des chiffres dafa1res Véritable Wall Street de la tu lipe, les Pays-Bas restent le pre mier é7Őrtntur mondial et le premier founnisseur de l’Hexagone (442 miliions d’eu ros d’importations en 203).

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epew va1ider J’ccord eritre Alstom et

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V. Trouvz Ja phrase ayant le méine seus. (lOxi) lop Ex.: On a signé une convention entre les deuxpays. Une convention a été signée_ entre les deuxpays. Avant de commencer la fabrication en série, vous devez faire une étude du marché. 1. La fabrication en série doit une étude du marché. Notre entreprise a fajt diffuser des spots á la télé et ainsi elle a pu faire connaitre ses produits. 2. Notre entreprise a pu faire connatre ses produits des spots la télé. La banque a prolongé le délai de remboursement ce qui a sauvé votre société de la faillite. 3.
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6. 7. 8. 9. 10.

Nous exécuterons votre commande condition que vous régliez notre facture du mois demier. nous exécutons votre commande. Beaucoup de clients ont des difficultés interpréter un contrat d’assurance. est difficile pour beaucoup de clients. Visitée pour ses monuments, notre ville tire du tourisme la majeure partie de ses recettes. pour ses monuments, tire du tourisme la majeure partie de ses recettes. En raison de la crise, nous ne sommes pas en mesure de vous accorder une réduction sur le prix. En raison de Ja crise, il de vous accorder une réduction sur le prix. La politique de rigueur vise á faire sortir le pays de Ja crise. de faire sortir le pays de la crise. La pénurie de main-d’uvre rend l’exploitation de l’usine difficile. ‚ l’exploitation de l’usine est difficile. Si la productivité a pu étre améliorée, c’est gráce á la nouvelle technologie. Ce gui Ja productivité, c’est la nouvelle technologie.

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Les pays membres de l’Eurogroupe ont soutenu la proposition d.e Ja Commission européenne. La proposition de Ja Commission européenne En revanche, Ja hausse du dollar va plomber les secteurs qui dépendent de produits importés. ‚ la hausse du dollar va plomber les secteurs gui dépendent de produits importés. La majorité des Fran9ais estime qu’il faudra reculer l’áge légal de départ á la retraite. Ja majorité des Franais, il faudra reculer l’ge légal de départ la retraite. La premiére étape de cette stratégie consiste sensibiliser les Franais au débat sur les retraites. sera la premiére étape de cette stratégie. Le procés de Huang s’était tenu le 23 avril á Pékin. le 23 avril á Pékin. Le procés de Huang En plus de vingt ans, l’écart de richesse a quadruplé entre Blancs et Noirs aux États-Unis. entre Blancs et Noirs aux États-Unis. En plus de vingt ans, I’écart de richesse a Le patron de BP estime que la catastrophe « n’arrétera pas l’industrie pétroliére ». Le patron de BP estime que l’industrie pétroliére La baisse du cours de Ja monnaie unique rend les exportations européennes plus compétitives. Les exportations européennes sont coűtde la maréenoiuites va se chiffrer en milliards de dollars pour BP. Le maree noire t ses sulte La 11 avait dérnarré en vendant’h’’ la rue, á Pékin, des radios et des ga.dgets achetés. en vendant dans Ja rue, á Pékin, des radios et des gadgets achetés. Ii avait

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B2 szint Írott szöveg alkotása célnyelven
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A megadott szempontok figyelembevételével 160 (+1- 10) Szó terjedelemben készítsen rövid beszámolót a magyar munkaerőpiac helyzetéről az alábbi szöveggel kapcsolatban. Miközben gödörben a foglalkoztatás, a megfeleló’en képzett szakemberek hiánya már akadályozza a gazdaság bővülését. Az egyes országrészek között növekszik az egyenló’tlense’g, és egyelőre a képzési rendszer sem alkalmazkodik a változó igényekhez. A rendszerváltást követá’ években mintegy másfél millió, jobbára alacsony végzettségű ember kiszorult a munkaeró’piacról. Egető gond a versenyszférában dolgozók több mint kétharmadát foglalkoztató kis- és középvállalkozói szektor tó’kehiánya, a cégvezetők zömének alulképzettsége. Írásában térjen ki az alábbi szempontokra: a magyar munkaerő’ kismértékű mobilitásából származó problémák, regionális aránytalanságok a valós gazdasági igényekhez igazodó (szak)képzés kialakítása afoglalkoztatottság növelése a befektetők számára vonzó feltételekkel, Pl. adó kedvezményekkel

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A feladat megírásához 60 perc áll rendelkezésére. Egy- és kétnyelvű általános szótár használható.

B2 szint Írott szöveg alkotása célnyelven
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A megadott szempontok figyelembevételével 160 (+1- 10) Szó terjedelemben készítsen rövid beszámolót a magyar munkaerőpiac helyzetéről az alábbi szöveggel kapcsolatban. A demográfiai folyamatok nem sok örömre adnak okot, nagyon kevés gyerek születik, és alacsony a hazánkban is öregszik a társadalom, ráadásul több országban foglalkoztatottság. Az európai népesség öregedése, az egyszemélyes háztartások számának növekedése egyre nagyobb terhet ró a nagy jóléti és elosztórendszerekre. Altalános jelenség, hogy a szegénység leginkább az egyszülős háztartásokat fenyegeti, és a gyerekszám növekedésével ott is nő a szegénység kockázata, ahol a két szülő együtt él.
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Írásában térjen ki az alábbi szempontokra:
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egyre magasabb nyugdij és egészségügyi kiadások, egyre kevesebb aktív kereső, adófizető a születési ráta növelésének módjai, p1: munkalehetőség a GYES-en lévő kismamáknak a szegénység problémájának a kezelése munkahelyteremtéssel, a munkaerő mobilitásának növelésével

A feladat megírásához 60 perc áll rendelkezésére. Egy- és kétnyelvű általános szótár használható.

B2 szint Írott szöveg alkotása célnyelven
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A megadott szempontok figyelembevételével 160 (+1- 10) szó terjedelemben készítsen hallgatói beszámolót külföldi ösztöndíj áról az alábbi szöveggel kapcsolatban. Hallgatóként az ERASMUS program keretében az Európai Unió országaiban lehet részképze’sen részt venni legalább egy szemeszteren keresztül, de maximum egy tanévig. Ehhez a program pénzügyi támogatást folyósít, mely részben fedezi a hallgató költségeit. Az ösztöndj és a kinti megélhetési költségek különbözetét egyéb forrásból kell a hallgatónak fedeznie. A tanulmányutak célja félév-áthallgatás, valamint a szakdolgozat elkészítése és a hozzá kapcsolódó szakdolgozati kutatómunka lehet. A tanulmányút csak akkor valósulhat meg, ha a külföldi tanulmányokat az anyaintézmény elfogadja és azt a hallgató itthoni eló’menetelébe maradéktalanul- beszámítja.
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Írásában térjen ki az alábbi szempontokra:
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a kapott támogatás értékelése: információk, támogatás mértéke, infrastruktúra és szállás a részképzést értéke: személyes szakmaifejló’dés, szakmai elismerés a képzés várható megtérülése szakmai szempontból

A feladat megírásához 60 perc áll rendelkezésére. Egy- és kétnyelvű általános szótár használható.

B2 szint Írott szöveg alkotása célnyelven
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A megadott szempontok figyelembevételével 160 (+1- 10) szó terjedelemben fejtse ki véleményét az alábbi szöveggel kapcsolatban. A bankok szinte kivétel nélkül elektronikus szolgáltatásuk dinamikus térnyeréséró’l számolnak be, az e-bankot használók tábora az elmúlt egy év alatt mintegy másfélszeresére emelkedett. Az Allianz Bank 2007 őszén indította el lakossági netbank szolgáltatását, és a szolgáltatás rövidesen már a kis-és középvállalkozói ügyfelek számára is elérhető A bank lakossági ügyfeleinek mintegy ötöde rendelkezik netbanki szerződéssel. Írásában térjen ki az alábbi szempontokra:
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elófeltétel az Internethez való hozzáférés, ami nem mindenki számára elérhető kényelmes szolgáltatás, mellyel időt és energiát takaríthatunk meg a legnépszerűbb művelet a számlaegyenleg lekérdezése, de mind többen használják pénz átutalására is.

A feladat megírásához 60 perc áll rendelkezésére. Egy- és kétnyelvű általános szótár használható.

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B2 szint
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Írott szöveg alkotása célnyelven
Szó

A megadott szempontok figyelembevételével 160 (±1- 10) véleményét az alábbi szöveggel kapcsolatban.

terjedelemben fejtse ki

V[agyarország csatlakozott a megújuló energiai és energiahatékonysági együttműködéshez. A 2003 októberében indult brit kezdeményezés a megújuló energia hatékony felhasználását tűzte ki világszerte. A csatlakozással a magyar kor»iányzat és a magyar vállalkozások is hozzáférhetnek a világon a megújUló energiaforrások felhasználásának gyakorlatát felvonultató legnagyobb Az unió adatbankhoz. 2020-ra 20%-os megújuló energiafelhasználást Ír eló’ ugyan, de hazánk csak 14-16 százalékot tud teljesíteni. Írásában térjen ki az alábbi szempontokra: a csatlakozás eló’nyei: p1. a lemaradás csökkentése, kevesebb szennyezó’anyag kibocsátása hazánk számára lehetséges megoldások: a biomassza, a geotermikzís energia és szélenergia használata környezettudatosságunk fokozása a kevesebb energiafelhasználás érdekében

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A feladat megírásához 60 perc áll rendelkezésére. Egy- és kétnyelvű általános szótár használható.

B2 szint Írott szöveg alkotása célnyelven
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A megadott szempontok figyelembevételével 160 (+1- 10) szó terjedelemben fejtse ki véleményét az alábbi szöveggel kapcsolatban. Naponta több mint egymillió nejlonszatyor kerül szemétdombra Magyarországon. Az áruházi zacskókat átlagosan húsz percig használjuk, lebomlásuk viszont 400-500 évig tart. Az ország szeméttermelése 1991 óta rendre két-három százalékkal nő, évente több mint négymillió tonna szilárd háztartási hulladék keletkezik. A fe’ktelen fogyasztói társadalom szemete. Az ingyen kapott nejlonzacskót csak a legtudatosabb vásárlók utasítják vissza. Es ez csak csepp a tengerben: a gondolkodásmód, a vásárlási szokások megyáltozása tudatosságot igénylő, hosszúfolyamat ha egyáltalán sikerül.
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Írásában térjen ki az alábbi szempontokra:
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a háztartások szerepe a hulladékok csökkentésében, a szelektív hulladékgyíjtés hatékonyabbá tétele a kereskedelmi gyakorlat változásának a szükségessége, pi. : papírzacskók a nejlon helyett az oktatás fontossága a környezettudatos gondolkodásmód kialakításában

A feladat megírásához 60 perc áll rendelkezésére. Egy- és kétnyelvű általános szótár has ználható.

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Budgets d’innovation monstres, marketing hyperdécentralisé. Le géant suisse a des recettes bien á ui pour rester leader mondiaj de ‘alimentaire. Et croquer encore de nouveiles mrques. e salaire du patron? En Suisse plus encore qu’en France, le sujet est tabou. A Lausanne, le 19 avril dernier, le P-DG de Nestlé, Peter Brabeck, n’a donc pas du tout apprécié qu’un petit actioimaire l’iriterpeHe, lors de l’assemblée gériérale, sur sa rémunératiqn, publiée dans une annexe discréte du rapport an nuel: 14 millions de francs suis ses en 2006 (8,4 millions d’euros). «Je n’ai pas honte», a séchement étorqué dans un franais teinté d’accent germa nique cet Autrichien, m6choire serrée et regarci bleu acier. «De puis dix ans que je dirige la com pagnie, sa valeur en Bourse est passée de 52 niiliiards plus de 190 milliards de francs suisses.»

DULAITEN POUDRE

N°1 N°1
DU CAFÉ SOLUBLE
Avec 250 recettes locales de Nescafé, ‘inventeur du café en poudre sarroge 52% des ventes dans le monde. Nestlé domine aussi le marché des boissons chocolatées (Nesquik et Milo).

L

Les bénéfices ont augmenté de 120% en dix ans
De fajt, les actionnaires de Nestlé auraient tort de faire la fiiie bouche. Sous la férule de Brabeck, 62 ans, qui annoncera le 20 septembre le nom de son successeur au poste d’adminis trateur délégué, le groupe a ren forcé son insolente domhiation sur le business de l’agroalimen taire. L’an passé, ses 265 000 sa lariés et ses 481 usines ont fabri qué 48 millions de tonnes de nourriture. Entre 1996 et 2006, les ventes ont augmenté de 63% pour atteindre 60,5 mjlliards d’euros. Soit une progression trois fois plus rapide que celle du marché. Et, dans la méme période, les bénéfices ont bondi de 120%, é 8 milliards d’euros. Nescafé, Nestlé, Buitoni, Maggi, Nestea et Purina: parce qu’elles sont mondialement
32 Capital Septembre 2007

comiues, ces six mar ques constituent le socle d’un empire qui en posséde pas moins de 8 000. Dont beau coup prospérent dans un seul pays ou sur un seul continent. Rien qu’en France, on peut citer Nesquik, Herta, Crunch, KitKat, Sveltesse, La Lai tiére, Extréme, Ri coré, Friskies, ou en core Perrier, Vittel et Depuis le rachat de Purina en En plus des 70 marques qu’i a Contrex... 2001, le groupe détient 18% du acquises (dont Perrier, Vittel, marché mondial de la nourriture Contrex et San Pellegrino), le Leader mondial de son pour chiens et chats (Felix, Fris groupe vend des bouteilles secteur, le discret groupe kies, Fido...) devant l’américain estampillées Nestlé dans 30 pays. suisse parait inébranlable. Mars @Nhiskas, Royal Canin). Sa part de marché dépasse 19%. Cela n’a pas toujours été le cas. 11 y a dix ans, la crois sance des ventes et des béné fices était jnférieure celle de ses concurrents. Pour re lancer la machirie, Brabeck aurait pu adopter la straté gie de bon nombre de multinationales S l’épo que: le recentrage sur les métiers les plus rentables. Comme Unilever, le nu méro 2 du marché, il aurait Gráce aux performances de pu supprimer par milliers ses marques (La Laitiére, des petites marques locales. Extréme, Mystére, Dreyer’s ou Mövenpick), Nestlé a rattrapé Comme Danone, il aurait pu une partie de son retard sur vendre des branches d’activité le leader mondial, Unilever. pour ne conserver que celles S fort potentiel de croissance. Fa Iarguant Amora, Kronenbourg, Carambar et, tout récemment, LU, le champion franais a ainsi quadruplé son cours de Bourse. Mais son chiffre d’affaires est peu ou prou le méme qu’il y a dix ans (14 milliards d’euros). Nestlé a certes procédé S quel ques cessions S dose homéopa thique: les surgelés Findus et les raviolis Buitoni en France, Suitepage 34

Les variantes modernes de la farine lactée créée par Henri Nestlé en 1866 sont vendues sous les marques Nestlé, Nido et Guigoz. Elles occupent prés de 30% du marché mondial.

DES ALIMENTS POU R ÁN IMAUX

N°1

DES EAUX EN BOUTEILLE

N°1

DES CRÉMES GLACÉES

N°2

Lait en poudre, purée en flocons et café soluble ont été inventés dans ses labos
Suite de lapage 32

Suite de lapage 34

et quelques activités dans le lait UIT1 le vin et les distribu teurs de boissons. MaLsunogrenesemetpasau régime. Les brusques change ments de stratégie et les réduc tions drastiques de périmétre, fussent-ils Ja mode Wall Street, ne sont pas vraiment le genre de la maison. Et puis, dans l’esprit des top managers, qui ont pour la plupart effectué toute leur carriére dans le groupe, Nestlé ne peut occuper qu’une seule place, ceUe de téte. C’est comme si la croissance était enraciiiée dans les génes de la société. A peine nommé, Peter Brabeck a donc eu pour obsession de faire grimper les ventes. Par tous les moyens. Premier d’entre-eux, celui qui berce Nestlé depuis sa nais sance: l’innovation. Eii 1866, Heinrich Nestle, Ui’ pharmacien allemand iistallé Vevey, sur les rives du lac Léman, élabora une farine lactée destinée aux nourrissons que les méres ne pouvaient aHaiter. La preasiére découverte d’une longue série, du caíé déshydraté Nescafé i la. purée Mousline, en passant par les plats déshydratés Bolino. Avec un budget recherche proche de 1 milliard d’euros en 2006, Nestlé ne reláche pas le iythme (lire page 42).

La moindre vanante de Nescafé est testée au QG suisse
Enclavée entre les Alpes et le lac Léman, l’affaire n’a puse développer qu’en exportant. Pour conquérir des parts de marché significatives l’étran ger, les dirigeants ont toujours cherché adapter les produits aux modes de consonimatiori des différents pays (lire page 36). Au point que, aujourd’hui encore, les marques du groupe sont souvent perues comme locales. La méme stratégie du caméléon a été adoptée pour attraper de beHes proies étran géres. Dont Maggi aprés la Seconde Guerre mondiale, puis KitKat et Buitoni clans les aniiées 1980.

A force, cette boulimie a alourdi le groupe. Les filiales, obligées de gérer un porte feuille de marques de plus en plus diversifié, sont devenues moins réactives. Au milieu des aimées 1990, de nouvefles mé thodes s’imposaient pour re trouver du tonus. «Nestlé était un supertanker, je l’ai réorga nisé en fiottitle de bateauxrapi cies, plus faciles é mancnuvrer», résume le P-DG, Peter Bra beck. C’est ainsi que certaines branches, comme l’eau, les aliments pour animaux ou Nes presso sont devenues des filia les indépendantes qui disposent de leurs propres forces de vente. La division eaux, par exempie, Nestlé Waters, a installé son siége mondial en France, Issy les-Moulineaux (Hauts-de Seine). Mais attention, la décentralisation reste trés enca drée. Au siége de Vevey, totle ment réorganisé en 2000 (Iire page 46), les top managers ne font pas que suivre les résultts et décider des orientations stra tégiques des différentes divi sions. lIs interviennent aussi daris la gestion opérationi,eile. Exemple: pas une nouvelle va riante de Nescafé ne sort dáns le monde sans avoir été goútée et approuvée en Suisse. Gráce aux profits réalisés dans le café soluble et le lait en poudre, ses deux activités histo riques, Nestlé a réussi, ces der niéres années, á avaler de trés gros morceaux. Comme le mai tre américain des croquettes pour chiens, Purina, racheté en 2001. C’est la plus grosse acqui sition de l’bistoire du groupe helvéte: 12 mi]iiards d’euros. Elle l’a bissé la premiére place du secteur devant l’américain Mars, propriétaire de Pedigree et Whiskas. L’année suivante, c’est le rachat des glaces Dreyer’s qui a perniis de rafler laplace de numéro 1 aux Etats Unis. Et méme de comniencer menacer la suprématie mOn diale d’Unilever. Mais ses plus beaux succés, le groupe de Vevey les a connus avec les eaux en bouteille. Leur cbiffre d’affaires a été multiplié par treize en quatorze ans, ce qui a permis Nestlé de voler é Danone le titre de champion du monde du secteur. Déj pro priétaire de Perrier, Vittel ou enore Contrex, le groupe a

conquis de nouveaux marchés en créant ex nihulo deux mar ques siglées Nestlé: Aquarel et, surtout, Pure Life, qui n’est pas une eau de source mais une eau du robinet traitée. Distribuée en Asie et en Amérique, Pure Life est un succés. Ses ventes ont dépassé 1 mi]liard d’euros en 2006, soit une progression annuelle de 30%.

Les DG sont partis en stage dans un village déshérité du Pérou
Doté d’une gamme élargie, Nestlé a logiquement capté une plus grande fraction dn budget alimentaire des consomma teurs. Ce que les professionnels appeflent élégamment la «part d’estomac». Mais le géant hej véte ne se contente pas de pren dre toujours plus de place dans les placards provisions et les frigos de sa clientéle tradition ne]le. II va aussi en chercher de nouveaux, quitte faire une entorse son positionnement ainsi résumé par un ancien top manager: «Des produits hon nétes á des prix honnétes pour des consommateurs gagnant des salaires honnétes.» En clair, Nestlé ne cible plus uniquement les classes moyen nes, mais aussi les 2,8 milliards de consommateurs qui ga gnent moins de 10 dollars par jour. En 2000, pour míeux appréhender ce seg ment de marché qu’ils ne cnn naissaient pas, les top ma nagers de Nestlé sont allés vivre trois jours dans un «conos», un village pauvre de la bantieue de Lima, au Pérou. Ingénieurs et responsables marketing ont par la suite développé une gamme de «produits prix populaires». Et ga marche. En Amérique du Sud, oü l’entre prise est implan tée depuis qua tre-vingts ans, la croissance des

ventes des cafés, biscuits et autres nouilles instantanées á bas prix est deuxfois plus rapide que celle des autres produits. En février demier, le président brésilien, Lula, a inauguré une usine d’aliments spécialement conus pour les 50 millions d’ha bitants pauvres du Nordeste. «Le lait en poudre, par exem ple, a été enrichi en fer, pour compenser les carences liées la faible consommatjon de viande», détaille Paul Bulcke, le patron de la zone Amériques. Mais Nestlé ne délaisse pas les familles aisées. Probléme: ces demiéres, quand leur pou voir d’achat augmente, ne se précipitent pas au supermarché pour acheter plus de biscuits ou de plats cuisinés. Au contraire: «Les foyers gagnant plus de 25 000 euros par an consacrent 60% de leur progression de revenus á des repas bors de leur domicile», constate Peter Brabeck. Pour ne pas laisser échapper cette manne, Nestlé verid désormais des fonds de sauce et des préparations sur gelées... aux restaurateurs.
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Mais c’est avec une idée de génie, les dosettes de café pour macbiries expresso, que l’en treprise a fajt une entrée spec taculaire dans le monde du baut de gamme: boutiques exclusives, site Internet avec livraison domicile en un temps record, pub qui met en scéne le sexy mais élégant George C]ooney. Et, bien sűr, il y a le prix des capsules: 30 centimes l’unité. Résultat: un cbiffre d’affaires de 700 md lions d’euros qui poursuit une progression faramineuse: 40% l’an passé. Fin décembre, la marque ouvrira sa 120e bouti que dans le monde: un super showroom de 1500 métres carrés en haut des Champs Elysées. A deux pas du Fou quet’s et de Louis Vuitton.

2é

Nestlé, c’est l’anti-Coca Cola. Les produits et leur packaging sont systé matiquement déciinés selon les goüts de chaque marché. Un travail de titan.

ques germes de soja et une noisette de beurre V dans votre café? Non, V la question n’est pas absurde. Enfin... pas partout. «Les Vietnamiens adorent cette préparation», assure Henk Kwakman, le grand patron de Nescafé, numéro 1 mondial du café soluble. Cc Néerlandais de 45 ais est devenu unvéritable puits de science sur la faon de consommer le café dans ] le monde. En effet, il abandonne équemment

— ous prendrez bien quel

son beau bureau avec vue sur le lac Léman pour aUer parcourir le monde. Partout, il demande ses équipes de lui organiser de rencontres avec des consom mateurs. A leur doniicile. C’est dans une famille de Salgon, par exempie, qu’il a découvert en début d’aunée le café au soja et au beurre qui pour ceux que a tenterait se sert, idéale ment, avec un doigt de cognac. Henk Kwakman jure que ses visites chez l’autochtone ne relé ventpas du folkiore mais qu’elles sont stratégiques. Car Nestlé, c’est l’anti-Coca-Cola. La rme américaine a réussi en imposant au monde entier la méme bois son, dans la méme bcuteiUe. La multinationale suisse, eUe, car tonne en s’adaptan ux habi
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tudes locales. Une régle d’airain, qui ne souffre que deux excep tions: le lait infantile (sous la marque Nestlé) et les aliments pour animaux (Purina et Fris kies). Les goúts des bébés comme ceux des chiens sont uni verseis ou bien, s’ils ne le sont pas, les spécialistes suisses ne l’ont pas encore détecté. Nestlé fajt donc du sur-mesure pour la quasi-totalité de ses pro duits. Le meilleur exempie, c’est le café déshydraté. Soixante-dix ans aprés I’avoir inventé, sa fi liale Nescafé en détient 56% du marché mondja!. Unvéritable or noir: avec prés de 30% de renta bilité opérationnelle, selon nos estimatiQns, la marque est l’une des pépites du groupe.

Le Nescafé se déciine en plus de 250 versions sur toute la planéte

que premier débouché mond jaj de la marque, le Nescafé est plus fort et plus amerqu’en France. Nestlé s’y arroge 85% du marché locai, gráce entre autres á cette version préte á boire, trés appréciée: un café au lait sucré qui se sert, le plus souvent, glacé.
AuL 36 Capital Septt

En Malaisie, Nestiétente d’adapter au café sa politique giobale tournée vers la «nutrition bien-étre». D’oé cc produit yophilisé, commercialisé depuis quelques mois. II est enrichi d’ingrédients présumés bénéfiques á la santé: calcium, gingembre et mici.

AD Vietnam, cette boisson en boTte d’aluminium est distribuée dans des dizaines de milliers de petites échoppes aux cőtés des canettes de Coca-Cola et des bouteilles d’eau. Les habiants, qui apprécient cc cqfé peu amer, les conomment réfrigérées.

Au Japon, ‘un des princi paux marchés de Nescafé, les consommateurs sont trés connaisseurs. Nestlé choisit des grains de qualité supérieure et élabore un café moyennement torréfié, riche en arőmes. Cc prét á-boire est l’une des dizaines de versions disponibles.

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