Voyages d’humanisation On a les moyens de voyager partout, moyens aussi externes qu’internes. En effet, la concurrence aérienne nous propose des avantages avec de low cost billets de temps en temps. De plus, la coopération en ce qui concerne le tourisme entre beaucoup de pays favorise notre départ. De ce fait, quant aux voyages de rêve, pour moi, ça ne consiste plus à séjourner pour deux ou trois jours dans l’île de Maldives, ni une ville de notoriété non plus. Il y a dix ans, partir ou ne pas partir aux voyages est toujours un marqueur de la position sociale. Aujourd’hui, comme la plupart de gens peuvent aller en vacances, ce genre de marqueur n’existe plus au profit de deux nouveaux noms : voyages de luxe et de masse. Voyez ce qui se passe sur la plage, il y a des vacanciers qui sont exposés sous « le brûlant soleil » tandis que 100 mètres loin de la plage, dans un hôtel de Hilton, certains noceurs se couchent délibérément sous un parapluie de soie, autour des charmantes filles. Ce qui me fait rappeler une scène de « Mon Oncle Jules »------ dans un même bateau de voyages coexistent ceux qui s’agissent d’une manière délicate et ceux qui n’ont pas de moyens d’en acheter une huître. Si on me donnait une opportunité, j’organiserais un voyage intitulé « équitable » que tous ont la même condition et les mêmes moyens d’en jouir.
D’ailleurs, la destination est aussi le thème principal de voyages. Si on aimera « découvrir » l’Europe, quel pays sera le meilleur choix ? Soit nos voisins, Italie, Espagne ? Alors je vous dirai que peut-être vous passeriez des vacances dans l’aéroport, parce que dans une crise économique, on aime bien les grèves. Soit on franchit la Manche ? N’oubliez pas les émeutes de Londres voilà moins d’un an. Soit l’outre Atlantique ? Oh là là, vous voulez être la cible des terroristes ? Alors, de l’autre côté de Méditerranée? Le printemps d’Arabe est en cours. On se tourne vers l’Asie. Le central nucléaire de Fukushima exerce toujours des influences. Voilà la situation internationale, les dangers sont partout, les vacanciers, où qu’ils vont, le risque est toujours là. Même si j’exagère là, il est vrai. Si un jour, je peux organiser une voyage, il faut qu’elle se déroule pas de conflits, ni de troubles.