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Annual Bank Retail System

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Additionner les t alents ... démul tiplie les performances

Groupe Banque centrale populaire
Comptes consolidés aux normes IAS/IFRS au 31 décembre 2010

Groupe banque centrale populaire
COMPTES consolidés aux normes IAS/IFRS 31 dÉcembre 2010

Le Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc et le Conseil d’Administration de la Banque Centrale Populaire se sont réunis le 14 Mars 2011, sous la présidence de Monsieur Mohamed BENCHAABOUN, pour apprécier l’évolution de l’activité et arrêter les comptes au 31 décembre 2010.

Produit net bancaire : Résultat net consolidé : Fonds propres consolidés : Résultat net part du Groupe BCP : Bénéfice par action : Dividende proposé par action :

10,0 3,1 27,1 1,77 26,7 8,0

milliards de DH milliards de DH milliards de DH milliards de DH DH DH

+ 12,1 % + 6,0 % + 7,2 % + 66,6 % + 66,0 % + 33,3 %

En 2010, le Groupe a affiché une bonne performance commerciale et financière qui confirme la pertinence de ses choix stratégiques et la vitalité de son modèle économique.

10 milliards de DH : + 12,1%
Suite à une solidité récurrente de la contribution de l’ensemble des métiers aux résultats du Groupe, le produit net bancaire s’est établi à 10 milliards de DH en progression de 12,1%, avec une évolution satisfaisante de ses composantes : activité de marché +29,4%, marge sur commissions : +13,1% et marge d’intérêts : +11,1%.

8,96 10,05
2009

PRODUIT NET BANCAIRE

PRODUIT NET BANCAIRE

+ 12,1%

En milliards de DH

COEFFICIENT D’EXPLOIT TION A
45,8% : -1,1 point
Le coefficient d’exploitation s’est élevé à 45,8% en baisse de 1,1 point, traduisant l’amélioration de l’efficacité opérationnelle du Groupe, dans un contexte marqué par le lancement de projets structurants et la réalisation d’investissements au service de la politique de proximité.

2,9
2009 2009

RéSUL A NET CONSOLIDé T T
3,1 milliards de DH : + 6%
Le résultat net consolidé ressort à 3,1 milliards de DH en hausse de 6% tiré notamment, par une bonne tenue du PNB (+1,1 milliard de DH). Le résultat net part du Groupe BCP a, quant à lui, enregistré une progression de 66,6% à 1,77 milliards de DH. Le bénéfice par action se situe à 26,7 DH, en hausse sensible de 66%.

3,1
2010

2010

RÉSUL A NET T T CONSOLIDÉ

+ 6%
FONDS PROPRES CONSOLIDÉS

En milliards de DH

FONDS PROPRES CONSOLIDéS
27,1 milliards de DH : + 7,2%
Les fonds propres consolidés se sont situés à 27,1 milliards de DH en accroissement de 7,2%, confèrant au Groupe une assise financière solide pour poursuivre sa stratégie de développement.

25,3 27,1 161,4
2009

+ 7,2%

En milliards de DH

Positions commerciales renforcées sur l’ activité Retail
Collecte des dépôts
168 milliards de DH : + 4,1% (27% de part de marché)
Les dépôts de la clientèle ont crû de 4,1% à 168 milliards de DH. Cette progression, supérieure à celle du secteur bancaire (+3,6%), a permis de consolider le leadership du Groupe dans la mobilisation de l’épargne, avec une part de marché de 27% (+0,17 point). Une telle performance est en droite ligne de la stratégie de croissance organique du Groupe, vecteur de sa mission de bancarisation. C’est ainsi que le réseau de proximité Banque Populaire compte 950 agences et 1 068 GAB, soit la couverture la plus dense du secteur bancaire, avec un maillage au service de la bancarisation. Ces points de vente distribuent l’offre Banque Populaire à plus de 3,4 millions de clients.

168
2010

2010

DÉPôTS DE LA CLENTèLE

+ 4,1%

En milliards de DH

Groupe banque centrale populaire
COMPTES consolidés aux normes IAS/IFRS 31 dÉcembre 2010

Dépôts des Marocains du Monde
67,7 milliards de DH : + 4,6%
Sur le marché des Marocains du Monde, le Groupe a consolidé sa position historique, avec une part de marché de 53,36% et un volume de dépôts de 67,7 milliards de DH, performance portée notamment par la diversification des canaux de transferts et la politique de proximité engagée dans les pays d’accueil.

39,7 43,3
2009

Crédits aux particuliers
43,3 milliards de DH : + 8,9%
S’agissant des crédits aux particuliers, l’encours a atteint 43,3 milliards de DH en accroissement de 8,9%, soit des parts de marché en crédits à l’habitat et à la consommation respectivement de 23,1% et 33%.

CRÉDITS AUX P ARTICULIERS

+ 8,9%

En milliards de DH

Essor commercial de la Banque de l’Entreprise
91,7
2009

100,6 143,9
2010 2010

Crédits aux entreprises
100,6 milliards de DH : + 9,7%
Le Groupe a poursuivi son engagement dans le financement du tissu productif national, avec une poussée significative des crédits aux entreprises de 9,7% à 100,6 milliards de DH. Les concours à l’économie ont enregistré une progression de 9,4% ou +12,4 milliards de DH, portant la part de marché de 22,98% à 23,23%, soit un gain de 0,25 point.

2010

CRÉDITS AUX ENTREPRISES

+ 9,7%
CRÉDITS à L’ÉCONOMIE

En milliards de DH

131,5
2009

+ 9,4%

En milliards de DH

Croissance des activités de la Banque de financement et d’investissement
Le Groupe a confirmé sa percée commerciale sur les activités de la banque de financement et d’investissement, tirant profit de sa capacité de financement des projets d’envergure et d’accompagnement des entreprises à l’international. Ses interventions sur le marché des capitaux se sont également inscrites sur le même trend haussier avec une position de 23,1%. Classée parmi les principaux opérateurs dans les métiers de la banque d’investissement, la filiale Upline Group a renforcé sa position dans les services financiers, l’intermédiation boursière et la gestion d’actifs, avec un encours des OPCVM de 14,5 milliards de DH.

Activités affiliées : Relais de croissance
Sous l’effet de la synergie intragroupe, les filiales métiers ont poursuivi leur développement en phase avec leur vocation de relais de croissance. La contribution au résultat du Groupe a enregistré une croissance significative.

Rating : Renouvellement de l’investment grade
L’agence Standard & Poor’s a renouvelé sa confiance au Groupe en lui attribuant, pour la deuxième année consécutive, l’Investment Grade : BBB-/A-3 avec des perspectives stables. A travers ce rating, l’agence de notation consacre le rôle majeur que joue le Groupe au sein du système bancaire marocain et sa position commerciale dominante en matière de mobilisation de l’épargne, de transferts des MRE et de financement du tissu économique régional et national.

Performances boursières
Le cours de l’action BCP a enregistré un accroissement de + 81% à 440 DH au 11/03/2011, soit la meilleure performance du secteur (MASI : +22%, Indice des banques : +29%). La Banque Centrale Populaire poursuivra sa politique de distribution équilibrée entre la rémunération de l’actionnariat et le renforcement de ses fonds propres. C’est ainsi que le Conseil d’Administration de la BCP proposera à l’Assemblée Générale, le versement d’un dividende de 8 DH par action contre 6 DH en 2009, en accroissement de 33%.

Groupe Banque centrale Populaire
COMPTES consolidés aux normes ias/ifrs 31 décembre 2010

Extrait de la communication financière
1. CADRE GéNéRAL
1.1. LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE
Le Groupe Banque Centrale Populaire a connu un changement important au niveau de sa définition depuis le 02/09 /2010, date de la publication des amendements de la loi 12-96 régissant le Crédit Populaire du Maroc (cf. note 1.3). Il intègre désormais les Banques Populaires Régionales, en plus de la Banque Centrale Populaire et ses filiales. Des comptes proforma ont été établis au titre de l’exercice 2009 afin de tenir compte de l’impact de ce changement. Banque Centrale Populaire La Banque Centrale Populaire (BCP) est un établissement de crédit, sous forme de société anonyme à Conseil d’Administration. Elle est cotée en bourse depuis le 8 juillet 2004. La BCP assure un rôle central au sein du Groupe. Elle est investie de deux missions principales : • Etablissement de crédit habilité à réaliser toutes les opérations bancaires ; • Organisme central bancaire des Banques Populaires Régionales. La BCP coordonne la politique financière du Groupe, assure le refinancement des Banques Populaires Régionales et la gestion de leurs excédents de trésorerie ainsi que les services d’intérêt communs pour le compte de ses organismes. Banques Populaires Régionales Les Banques Populaires Régionales, au nombre de 10, sont des établissements de crédit habilités à effectuer toutes les opérations de banque dans leurs circonscriptions territoriales respectives. Elles sont organisées sous la forme coopérative à capital variable, à Directoire et Conseil de Surveillance. Crédit Populaire du Maroc Le Crédit populaire du Maroc (CPM) est un groupement de banques constitué par la Banque Centrale Populaire et les Banques Populaires Régionales. Il est placé sous la tutelle d’un comité dénommé Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc. Comité Directeur Le Comité Directeur est l’instance suprême exerçant exclusivement la tutelle sur les différents organismes du CPM. Ses principales attributions sont: • Définir les orientations stratégiques du Groupe ; • Exercer un contrôle administratif, technique et financier sur l’organisation et la gestion des organismes du CPM, • Définir et contrôler les règles de fonctionnement communes au Groupe ; • Prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des organismes du CPM et à la sauvegarde de leur équilibre financier. Le CPM consolide les structures juridiques distinctes créées spécifiquement pour gérer une opération ou un groupe d’opérations similaires (entités ad hoc), et ce même en l’absence de lien en capital, dans la mesure où il en exerce en substance le contrôle, au regard des critères suivants : • Les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du CPM, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ; • Le CPM dispose du pouvoir de décision et de gestion afin d’obtenir la majorité des avantages liés aux activités courantes de l’entité. Ce pouvoir se caractérise notamment par la capacité de dissoudre l’entité, d’en changer les statuts ou de s’opposer formellement à leur modification ; • Le CPM a la capacité d’obtenir la majorité des avantages de l’entité et par conséquent peut être exposé aux risques liés à l’activité de ladite entité. Les avantages peuvent prendre la forme d’un droit à recevoir tout ou partie du résultat, une quote-part d’actif net, à disposer d’un ou plusieurs actifs ou à bénéficier de la majorité des actifs résiduels en cas de liquidation ; • Le CPM conserve la majorité des risques pris par l’entité afin d’en retirer un avantage; tel est le cas si les investisseurs extérieurs bénéficient d’une garantie de la part d’une société du CPM leur permettant de limiter de façon importante leur risque. PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION DU GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE Participation % Intérêt % Contrôle Capital social Méthode de consolidation

CPM CHAABI BANK en (K Euro) FBPMC MEDIA FINANCE CIB en ( K USD) MOUSSAHAMA VIVALIS CHAABI LLD UPLINE GROUP BPMC en (K FCA) MAI BPMG en (K GNF) DAR ADDAMANE BANK AL AMAL MAROC LEASING
(*) EC : établissement consolidant

100,00% 100,00% 89,95% 70,00% 99,86% 63,86% 98,85% 74,87% 62,50% 77,43% 53,90% 0,00% 8,76% 53,11%

100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 99,86% 87,08% 98,85% 100,00% 62,50% 77,43% 53,90% 52,63% 22,92% 53,11%

2 793 920 30 000 214 496 206 403 2 200 36 400 177 000 31 450 46 784 8 127 054 50 000 35 205 150 75 000 500 000 277 677

(EC)* (IG)* IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG

(*) IG : Intégration Globale

1.2. MéCANISME DE GARANTIE
Le Crédit Populaire du Maroc dispose d’un fonds de soutien destiné à préserver la solvabilité de ses organismes. Ce fonds de soutien est alimenté par la BCP et les BPR par le versement d’une contribution annuelle fixée par le Comité Directeur sans que cette contribution n’excède 2% de leurs chiffres d’affaires. Par ailleurs, et compte tenu de ses attributions, le Comité Directeur a décidé d’allouer une contribution complémentaire au fonds de soutien destinée à couvrir les risques de crédit non avérés. Les modalités d’utilisation et le niveau de cette enveloppe sont fixés par le Comité Directeur.

2.2.2. Méthodes de consolidation
2.2.2.1. Entreprises contrôlées : Filiales
Les entreprises contrôlées par le CPM sont consolidées par intégration globale. Le CPM contrôle une filiale lorsqu’elle est en mesure de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entité afin de bénéficier de ses activités. Le contrôle est présumé exister lorsque le CPM détient, directement ou indirectement, plus de la moitié des droits de vote de la filiale. Il est attesté lorsque le CPM dispose du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de l’entité en vertu d’un accord, ou de nommer, de révoquer ou de réunir la majorité des membres du conseil d’administration ou de l’organe de direction équivalent. La détermination du pourcentage de contrôle prend en compte les droits de vote potentiels qui donnent accès à des droits de vote complémentaires, dès lors qu’ils sont immédiatement exerçables ou convertibles.

1.3. FAITS CARACTéRISTIQUES DE L’EXERCICE
Amendement de la loi 12-96 La loi 12-96 portant réforme du CPM a connu des évolutions majeures relatives notamment aux points suivants : • La Banque Centrale Populaire consolide les comptes des organismes du Crédit Populaire du Maroc et de leurs filiales ; • Le président du conseil d’administration de la Banque Centrale Populaire est président de plein droit du Comité Directeur ; • La possibilité de fusion ou d’absorption d’une Banque Populaire Régionale par les Banques Populaires Régionales ou par la Banque Centrale Populaire. Fusion de la BCP et de BP Casablanca Le Comité Directeur a agréé, en date du 14 juillet 2010, le projet d’absorption de la BP Casablanca par la BCP. Cette opération vise des objectifs stratégiques majeurs tels que la rationalisation des modes d’intervention du Groupe sur le marché du Grand Casablanca et l’amélioration de l’efficacité opérationnelle des structures. Fusion de la Fondation Banque Populaire Micro Crédit et de la Fondation Zakoura Dans le cadre du rapprochement de la Fondation Banque Populaire Micro Crédit avec la Fondation Zakoura, le Groupe Banque Populaire a fortement soutenu cette opération qui est de nature à consolider le secteur de la micro-finance au Maroc et à créer un acteur de référence dans le domaine. Renforcement du fonds de soutien des risques de crédit Lors de la réunion du 22.12.2010, le Comité Directeur du CPM a décidé de renforcer les ressources du fonds de soutien des risques de crédit en portant son encours de 500 Millions de Dirhams à 1 Milliard de Dirhams.

2.2.2.2. Entreprises sous contrôle conjoint : Co-entreprises
Les entreprises sous contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle ou par mise en équivalence. Le CPM possède un contrôle conjoint lorsque, en vertu d’un accord contractuel, les décisions financières et opérationnelles nécessitent l’accord unanime des parties qui se partagent le contrôle.

2.2.2.3. Entreprises sous influence notable : Associées
Les entreprises sous influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle d’une entité, sans en détenir le contrôle. Elle est présumée si le CPM détient, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Les participations inférieures à ce seuil sont exclues du périmètre de consolidation, sauf si elles représentent un investissement stratégique, et si le CPM y exerce une influence notable effective. Les variations de capitaux propres des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées à l’actif du bilan sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence » et au passif du bilan sous la rubrique de capitaux propres appropriée. L’écart d’acquisition sur une société consolidée par mise en équivalence figure également sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence ». Si la quote-part du CPM dans les pertes d’une entreprise mise en équivalence est égale ou supérieure à ses intérêts dans cette entreprise, le CPM cesse de prendre en compte sa quote-part dans les pertes à venir. La participation est alors présentée pour une valeur nulle. Les pertes supplémentaires de l’entreprise associée sont provisionnées uniquement lorsque le CPM a une obligation légale ou implicite de le faire ou lorsqu’elle a effectué des paiements pour le compte de l’entreprise.

2. RÉSUMÉ DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE
2.1. CONTEXTE
Les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards - IFRS) ont été appliquées aux comptes consolidés du Groupe Banque Centrale Populaire à compter du 1er janvier 2008 avec bilan d’ouverture au 1er janvier 2007, conformément aux prescriptions énoncées par la norme IFRS 1 « Première application des normes d’information financière internationales », et par les autres normes du référentiel IFRS, en tenant compte de la version et des interprétations des normes telles qu’elles ont été adoptées par l’International Accounting Standards Board (IASB). L’objectif primordial des autorités réglementaires est de doter les établissements de crédit d’un cadre de comptabilité et d’information financière conforme aux standards internationaux en termes de transparence financière et de qualité de l’information fournie.

2.2.2.4. Intérêts minoritaires
Les intérêts minoritaires sont présentés séparément dans le résultat consolidé, ainsi que dans le bilan consolidé au sein des capitaux propres.

2.2.3. Options retenues par le Groupe Banque Centrale Populaire
2.2.3.1. Définition du périmètre
Afin de définir les sociétés à intégrer dans le périmètre de consolidation, les critères suivants doivent être respectés : • Le CPM doit détenir, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels. • L’une des limites suivantes est atteinte : − Le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du total bilan consolidé. − La situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de la situation nette consolidée. − Le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont supérieurs à 0,5% des produits bancaires consolidés. Les titres de participation sur lesquelles la BCP n’a aucun contrôle ne sont pas intégrés au niveau du périmètre même si leur contribution remplit les critères présentés ci-avant.

2.2. NORMES COMPTABLES APPLIQUéES 2.2.1. Périmètre de consolidation
Les comptes consolidés de la Banque Centrale Populaire regroupent l’ensemble des entreprises sous contrôle exclusif, contrôle conjoint ou sous influence notable hormis celles dont la consolidation présente un caractère négligeable pour l’établissement des comptes consolidés de la BCP. Une filiale est consolidée à partir de la date à laquelle le CPM obtient effectivement son contrôle. Les entités temporairement contrôlées sont également intégrées dans les comptes consolidés jusqu’à la date de leur cession. Il est à noter que les BPR sont intégrées, à partir de 2010, dans le périmètre de consolidation de la BCP.

2.2.3.2. Exception
Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer le périmètre de consolidation si elle détient des actions ou parts dans des filiales qui vérifient un des critères ci-dessus décrits.

Groupe Banque centrale Populaire
COMPTES consolidés aux normes ias/ifrs 31 décembre 2010

Extrait de la communication financière
2.2.3.3. La consolidation des entités ad hoc
La consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif a été précisée par le SIC 12. En application de ce texte, la Fondation Banque Populaire pour le micro crédit a été intégrée dans le périmètre de consolidation. La présidence du conseil d’administration de la fondation est assurée par le Président Directeur Général de la Banque Centrale Populaire suite à la modification de ses statuts. Les exclusions du périmètre de consolidation : Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d’une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés, et évalués à la juste valeur par résultat. Les participations (hors participations majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

2.4.1.1. Contrats de location – financement
Dans un contrat de location-financement, le bailleur transfère au preneur la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif. Il s’analyse comme un financement accordé au preneur pour l’achat d’un bien. La valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat, augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle, est enregistrée comme une créance. Le revenu net de l’opération pour le bailleur ou le loueur correspond au montant d’intérêts du prêt et est enregistré au compte de résultat sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés ». Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat de location-financement en les imputant en amortissement du capital et en intérêts de façon à ce que le revenu net représente un taux de rentabilité constant sur l’encours résiduel. Le taux d’intérêt utilisé est le taux d’intérêt implicite du contrat. Les dépréciations constatées sur ces prêts et créances, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou collectives, suivent les mêmes règles que celles décrites pour les prêts et créances.

2.2.3.4. Les méthodes de consolidation
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercé par le Groupe Banque Centrale Populaire sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale. Les acquisitions d’intérêts minoritaires sont comptabilisées en utilisant la « parent equity extension method », par la quelle la différence entre le prix payé et la valeur comptable de la quote-part des actifs nets acquis est comptabilisée en goodwill.

2.4.1.2. Contrats de location simple
Un contrat de location simple est un contrat par lequel, la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transférée au preneur. Le bien est comptabilisé à l’actif du bailleur en immobilisations et amorti linéairement sur la période de location après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation de sa valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat pour leur totalité de manière linéaire sur la durée du contrat de location. Ces loyers et ces dotations aux amortissements sont enregistrés au compte de résultat sur les lignes « Produits des autres activités » et « Charges des autres activités ».

2.3. IMMOBILISATIONS
Les immobilisations inscrites au bilan du Groupe comprennent les immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation, hors exploitation ainsi que les immeubles de placement. Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins de production de services, ou administratives. Elles incluent les biens autres qu’immobiliers, donnés en location simple. Les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus pour en retirer des loyers et valoriser le capital investi.

2.4.2. Le Groupe est le preneur
Les contrats de location pris par une société du Groupe sont analysés comme des contrats de locationfinancement (crédit-bail et autres) ou en contrats de location simple.

2.3.1. Comptabilisation initiale
Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition augmenté des frais directement attribuables, et des coûts d’emprunt encourus lorsque la mise en service des immobilisations est précédée d’une longue période de construction ou d’adaptation. Les logiciels développés en interne, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont immobilisés pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

2.4.2.1. Contrats de location – financement
Un contrat de location-financement est considéré comme un bien acquis par le preneur et financé par emprunt. L’actif loué est comptabilisé pour sa valeur de marché à l’actif du bilan du preneur ou si celle-ci est inférieure, pour la valeur actualisée des paiements minimaux au titre du contrat de location déterminée au taux d’intérêt implicite du contrat. En contrepartie, une dette financière d’un montant égal à la valeur de marché de l’immobilisation ou à la valeur actualisée des paiements minimaux est constatée au passif du preneur. Le bien est amorti selon la même méthode que celle applicable aux immobilisations détenues pour compte propre, après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation de sa valeur résiduelle. La durée d’utilisation retenue est la durée de vie utile de l’actif. La dette financière est comptabilisée au coût amorti.

2.3.2. Evaluation et comptabilisation ultérieures
Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles de valeur.il est également possible d’opter pour la réévaluation postérieurement à la comptabilisation initiale.

2.3.3. Amortissement
Le montant amortissable d’une immobilisation est déterminé après déduction de sa valeur résiduelle. Seuls les biens donnés en location simple sont réputés avoir une valeur résiduelle, la durée d’utilité des immobilisations d’exploitation étant généralement égale à la durée de vie économique attendue du bien. Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire sur la durée d’utilité attendue du bien pour l’entreprise. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat. Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre.

2.4.2.2. Contrats de location simple
Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre des contrats de location simple sont enregistrés dans le compte de résultat linéairement sur la période de location.

2.5. PRÊTS ET CRéANCES, ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE 2.5.1. Prêts et créances
La catégorie « Prêts et créances » inclut les crédits à la clientèle et les opérations interbancaires réalisées par le Groupe, les participations du Groupe dans des crédits syndiqués. Les prêts et créances sont comptabilisés initialement à leur juste valeur qui est, en règle générale, le montant net décaissé à l’origine, et comprend les coûts d’origination directement imputables à l’opération ainsi, que certaines commissions perçues (frais de dossier, commissions de participation et d’engagement), considérés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Les prêts et créances sont évalués ultérieurement au coût amorti, et les intérêts, ainsi que les coûts de transaction et commissions inclus dans la valeur initiale des crédits concourent à la formation du résultat de ces opérations sur la durée du crédit, calculée selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les commissions perçues sur des engagements de financement préalables à la mise en place d’un crédit sont différées, puis intégrées à la valeur du crédit lors de son attribution. Les commissions perçues sur des engagements de financement dont, la probabilité qu’ils donnent lieu au tirage d’un prêt est faible, ou dont les utilisations sont aléatoires dans le temps et dans leur montant, sont étalées linéairement sur la durée de l’engagement.

2.3.4. Dépréciation
Les immobilisations amortissables font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture, d’éventuels indices de perte de valeur sont identifiés. Les immobilisations non amortissables ainsi que les écarts d’acquisition font l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par an. S’il existe un tel indice de dépréciation, la valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas d’amélioration de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de dépréciation. Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.

2.3.5. Plus ou moins-values de cession
Les plus ou moins values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat dans le poste « Gains nets sur autres actifs ». Les plus ou moins values de cession des immeubles de placement sont enregistrées au compte de résultat dans le poste « Produits des autres activités » ou « Charges des autres activités ».

2.5.2. Engagements de financement
Les engagements de financement sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le montant de la commission d’engagement perçue. Elles sont comptabilisées conformément aux règles énoncées ci-dessus. Une provision pour risque est constatée, le cas échéant, s’il apparaît que cet engagement se traduira par une perte probable du fait notamment de la défaillance du bénéficiaire de l’engagement.

2.3.6. Options retenues par le Groupe Banque Centrale Populaire
Approche par composants Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25 ans, alors qu’elles sont constituées de plusieurs composants qui n’ont pas, en principe, les mêmes durées d’utilité. La définition des composants standards des différentes catégories de constructions a été effectuée suite à une expertise métier et à une étude réalisée auprès de certaines BPR. La répartition par composants s’applique de manière différente selon la nature des constructions. Ainsi, quatre familles de constructions ont été définies, et pour chacune d’elle une répartition moyenne par composants a été établie. Chaque composant a fait l’objet d’un amortissement sur la durée d’utilité documentée en interne. Evaluation Le Groupe a opté pour le modèle du coût, l’option de réévaluation prévue par IAS 16 n’a pas été retenue. Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur. Toutefois, selon IFRS 1, une entité peut décider d’évaluer une immobilisation corporelle à la date de transition aux IFRS à sa juste valeur et utiliser cette juste valeur en tant que coût présumé à cette date. Cette option a été retenue pour les terrains qui ont fait l’objet de réévaluation par des experts externes.

2.5.3. Engagements de garanties données
Les engagements de garantie sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le montant de la commission de garantie perçue. Ces commissions sont ensuite comptabilisées en résultat prorata temporis sur la période de garantie. Une provision pour risque est constatée, le cas échéant, s’il apparaît que cet engagement se traduira par une perte probable du fait notamment de la défaillance du débiteur.

2.6. DéTERMINATION DE LA JUSTE VALEUR 2.6.1. Principes généraux
Tous les instruments financiers sont évalués à la juste valeur, soit au bilan (actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat, y compris les dérivés, et actifs financiers disponibles à la vente), soit dans les notes aux états financiers pour les autres actifs et passifs financiers. La juste valeur est le montant pour lequel un actif peut être échangé, un passif éteint, entre deux parties consentantes, informées et agissant dans le cadre d’un marché concurrentiel. La juste valeur est le prix coté sur un marché actif lorsqu’un tel marché existe ou, à défaut, celle déterminée en interne par l’usage d’une méthode de valorisation, qui incorpore le maximum de données observables du marché en cohérence avec les méthodes utilisées par les acteurs du marché.

2.4. CONTRATS DE LOCATION
Les différentes sociétés du Groupe peuvent être le preneur ou le bailleur de contrats de location.

2.4.1. Le Groupe est le bailleur
Les locations consenties par une société du Groupe sont analysées comme des contrats de location-financement (crédit-bail, location avec option d’achat et autres) ou en contrats de location simple.

2.6.2. Prix cotés sur un marché actif
Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la juste valeur de marché. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés organisés comme les futures et les options.

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2.6.3. Prix non cotés sur un marché actif
Lorsque le prix d’un instrument financier n’est pas coté sur un marché actif, la valorisation est opérée par l’usage de modèles généralement utilisés par les acteurs du marché (méthode d’actualisation des flux futurs de trésorerie, modèle de Black-Scholes pour les options). Le modèle de valorisation incorpore le maximum de données observables du marché : prix de marché cotés d’instruments ou de sous-jacents similaires, courbe des taux d’intérêt, cours des devises, volatilité implicite, prix des marchandises. La valorisation issue des modèles est effectuée sur des bases prudentes. Elle est ajustée afin de tenir compte du risque de liquidité et du risque de crédit, afin de refléter la qualité de crédit des instruments financiers.

2.7.6. Options retenues par le Groupe Banque Centrale Populaire
Les options retenues pour la classification des différents portefeuilles de titres sont les suivantes : Actifs financiers à la juste valeur par résultat • Titres de transaction • Produits dérivés Actifs financiers disponibles à la vente • Bons du trésor classés en titres de placement • Obligations marocaines non cotés • Titres d’OPCVM détenus (titrisation) • OPCVM et actions • Bons du trésor reclassés des titres d’investissement Placements détenus jusqu’à l’échéance • Titres d’investissements (hors bons du trésor reclassés en AFS) • Bons du trésor Habitat économique classés en titres de placement

2.6.4. Marge dégagée lors de la négociation des instruments financiers
La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers (day one profit) : • Est immédiatement constatée en résultat si les prix sont cotés sur un marché actif ou si le modèle de valorisation n’incorpore que des données observables du marché ; • Est différée et étalée en résultat sur la durée du contrat, lorsque toutes les données ne sont pas observables sur le marché ; lorsque les paramètres non observables à l’origine le deviennent ; la part de la marge non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

2.6.5. Actions non cotées
La juste valeur des actions non cotées est déterminée par comparaison avec une transaction récente portant sur le capital de la société concernée, réalisée avec un tiers indépendant et dans des conditions normales de marché. En l’absence d’une telle référence, la valorisation est opérée, soit à partir de techniques communément utilisées (actualisation des flux futurs de trésorerie), soit sur la base de la quote-part d’actif net revenant au Groupe calculée à partir des informations disponibles les plus récentes. Les actions dont la valeur comptable est inferieure à 1 million de dirhams ne font pas objet d’une réévaluation.

2.8. OPéRATIONS EN DEVISES 2.8.1. Actifs et passifs monétaires libellés en devises
Les actifs et passifs monétaires correspondent aux actifs et aux passifs devant être reçus ou payés pour un montant en numéraire déterminé ou déterminable. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité concernée du Groupe au cours de clôture. Les écarts de change sont comptabilisés en résultat, à l’exception des écarts de change relatifs à des instruments financiers désignés comme instruments de couverture de résultats futurs ou de couverture d’investissement net en devises qui sont, dans ce cas, comptabilisés en capitaux propres. Les opérations de change à terme sont évaluées au cours du terme restant à courir. Les écarts de conversion sont constatés en résultat sauf lorsque l’opération est qualifiée de couverture en flux de trésorerie. Les écarts de conversion sont alors constatés en capitaux propres pour la partie efficace de la couverture et comptabilisés en résultat de la même manière et selon la même périodicité que les résultats de l’opération couverte.

2.7. TITRES
Les titres détenus par le Groupe BCP sont classés en trois catégories : • Actifs financiers à la juste valeur par résultat. • Actifs financiers disponibles à la vente. • Placements détenus jusqu’à l’échéance.

2.7.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat
La catégorie des actifs financiers à la juste valeur par résultat comprend : • Les actifs financiers détenus à des fins de transaction ; • Les actifs financiers que le Groupe a choisi par option de comptabiliser et d’évaluer à la juste valeur par résultat dès l’origine, car cette option permet une information plus pertinente. Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, les frais des transactions étant directement comptabilisés en compte de résultat. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les changements de juste valeur, coupon couru inclus pour les titres à revenu fixe, sont comptabilisées en résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat ». De même, les dividendes des titres à revenu variable et les plus et moinsvalues de cession réalisées, sont comptabilisés dans ce poste. L’évaluation du risque de crédit sur ces titres est comprise dans leur juste valeur.

2.8.2. Actifs non monétaires libellés en devises
Les écarts de change relatifs aux actifs non monétaires libellés en devises et évalués à la juste valeur (Titres à revenu variable) sont comptabilisés de la manière suivante : Ils sont constatés en résultat lorsque l’actif est classé dans la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » Ils sont constatés en capitaux propres lorsque l’actif est classé dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente », à moins que l’actif financier ne soit désigné comme élément couvert au titre du risque de change dans une couverture de valeur en juste valeur ; les écarts de change sont alors constatés en résultat. Les actifs non monétaires qui ne sont pas évalués à la juste valeur demeurent à leur cours de change historique.

2.7.2. Actifs financiers disponibles à la vente
La catégorie des « Actifs financiers disponibles à la vente » comprend les titres à revenu fixe ou à revenu variable qui ne relèvent pas des deux autres catégories. Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus lorsque ces derniers sont significatifs. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les changements de juste valeur, hors coupon courus pour les titres à revenu fixe, sont présentées dans le poste des capitaux propres « Gains ou pertes latents ou différés ». Lors de la cession des titres, ces gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux propres sont constatés en compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les revenus comptabilisés selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur les titres à revenu fixe de cette catégorie sont présentés dans le poste « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat. Les dividendes perçus sur les titres à revenu variable sont présentés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » lorsque le droit du Groupe à les recevoir est établi.

2.9. DéPRéCIATION DES ACTIFS FINANCIERS 2.9.1. Dépréciation sur prêts et créances et assimilés
Périmètre : Prêts et créances, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et engagements de financement et de garantie. Des dépréciations sont constituées sur les crédits et sur les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance dès lors qu’il existe une indication objective de perte de valeur mesurable liée à un événement survenu postérieurement à la mise en place du prêt ou à l’acquisition de l’actif. L’analyse de l’existence éventuelle d’une dépréciation est menée d’abord au niveau individuel puis au niveau d’un portefeuille.

2.9.1.1. Dépréciation sur base individuelle
Les provisions relatives aux engagements de financement et de garantie donnés par le Groupe suivent des principes analogues. Au niveau individuel, la dépréciation est mesurée comme la différence entre la valeur comptable avant dépréciation et la valeur, actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine de l’actif, des composantes jugées recouvrables notamment des garanties et des perspectives de recouvrement du principal et des intérêts. La dépréciation est enregistrée dans le compte de résultat, dans le poste « Coût du risque ». Toute réappréciation postérieure du fait d’une cause objective intervenue après la dépréciation est constatée par le compte de résultat, également dans le poste « Coût du risque ». À compter de la dépréciation de l’actif, la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat enregistre la rémunération théorique de la valeur nette comptable de l’actif calculée au taux d’intérêt effectif d’origine utilisé pour actualiser les flux jugés recouvrables.

2.7.3. Placements détenus jusqu’à l’échéance
La catégorie des « Placements détenus jusqu’à l’échéance » comprend les titres à revenu fixe ou déterminable, à échéance fixe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. Les opérations de couverture du risque de taux d’intérêt éventuellement mises en place sur cette catégorie de titres ne sont pas éligibles à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39. Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, qui intègre l’amortissement des primes et décotes correspondant à la différence entre la valeur d’acquisition (y compris les frais de transaction s’ils présentent un caractère significatif) et la valeur de remboursement de ces titres. Les revenus perçus sur ces titres sont présentés sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat.

2.9.1.2. Dépréciation sur base collective
Les actifs non dépréciés individuellement font l’objet d’une analyse du risque par portefeuilles homogènes. Cette analyse permet d’identifier les groupes de contreparties qui, compte tenu d’événements survenus depuis la mise en place des crédits, ont atteint collectivement une probabilité de défaut à maturité qui fournit une indication objective de perte de valeur sur l’ensemble du portefeuille, sans que cette perte de valeur puisse être à ce stade attribuée individuellement aux différentes contreparties composant le portefeuille. Cette analyse fournit également une estimation des pertes afférentes aux portefeuilles concernés en tenant compte de l’évolution du cycle économique sur la période analysée. Les modifications de valeur de la dépréciation de portefeuille sont enregistrées dans le compte de résultat, dans le poste « Coût du risque ». En application des dispositions des normes IFRS, il est possible de faire appel à son jugement d’expert pour corriger les flux de recouvrement issus des données statistiques et les adapter aux conditions en vigueur au moment de l’arrêté.

2.7.4. Opérations de pensions et prêts / emprunts de titres
Les titres cédés temporairement dans le cas d’une mise en pension restent comptabilisés au bilan du Groupe dans leur portefeuille d’origine. Le passif correspondant est comptabilisé sous la rubrique de «Dettes» appropriée. Néanmoins, pour les opérations de pension initiées par les activités de transaction, le passif correspondant est comptabilisé en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les titres acquis temporairement dans le cas d’une prise en pension ne sont pas comptabilisés au bilan du Groupe. La créance correspondante est comptabilisée sous la rubrique « Prêts et Créances », à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de transaction, pour lesquelles la créance correspondante est comptabilisée en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les opérations de prêts de titres ne donnent pas lieu à la décomptabilisation des titres prêtés et les opérations d’emprunts de titres ne donnent pas lieu à la comptabilisation au bilan des titres empruntés, à l’exception des cas où les titres empruntés sont ensuite cédés par le Groupe. Dans ce cas, l’obligation de livrer les titres à l’échéance de l’emprunt est matérialisée par un passif financier présenté au bilan sous la rubrique « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ».

2.9.2. Dépréciation des actifs financiers disponibles à la vente
Les « actifs financiers disponibles à la vente » sont dépréciés individuellement par contrepartie du compte de résultat lorsqu’existe une indication objective de dépréciation durable résultant d’un ou plusieurs événements intervenus depuis l’acquisition. En particulier, concernant les titres à revenu variable cotés sur un marché actif, une baisse prolongée ou significative du cours en deçà de son coût d’acquisition constitue une indication objective de dépréciation. Une dépréciation constituée sur un titre à revenu fixe est constatée en « Coût du risque » et peut être reprise en compte de résultat lorsque la valeur de marché du titre s’est appréciée du fait d’une cause objective intervenue postérieurement à la dernière dépréciation. Une dépréciation sur un titre à revenu variable est constituée sous le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » et ne peut être reprise en compte de résultat, le cas échéant, qu’à la date de cession du titre. En outre, toute baisse ultérieure de la valeur de marché constitue une dépréciation reconnue en résultat.

2.7.5. Date de comptabilisation et de décomptabilisation
Les titres sont comptabilisés au bilan à la date de règlement et de livraison. Durant ces délais, les conséquences des changements de juste valeur sont prises en compte en fonction de la catégorie dans laquelle ces titres seront classés. Ces opérations sont maintenues au bilan jusqu’à l’extinction des droits du Groupe à recevoir les flux qui leur sont attachés ou jusqu’à ce que le Groupe ait transféré substantiellement tous les risques et avantages qui leur sont liés. Ils sont alors décomptabilisés et les plus ou moins-values de cession sont constatées en résultat sous le poste approprié.

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2.9.3. Options retenues par le Groupe Banque Centrale Populaire
• Pour la provision individuelle des crédits (créances individuellement significatives) : Toutes les créances en souffrances supérieures à MMAD 3, qualifiées de « gros dossiers » sont revues au cas par cas pour déterminer les flux de recouvrement attendus sur un horizon de 5 années et calculer par conséquent la provision IFRS par différence entre le montant brute de la créance et la valeur actualisée de ces flux au TIE d’origine. • Pour la provision individuelle des crédits (créances individuellement non significatives) : Les créances en souffrances inférieures à MMAD 3, qualifiées de « petits dossiers » elles font l’objet d’une modélisation statistique (modélisation des flux de recouvrement historiques) par classe homogène de risque. • Pour la provision collective : Le Groupe a défini des critères d’identification des créances sensibles et a développé des modèles statistiques pour calculer les provisions collectives sur la base des historiques de transformation des créances sensibles en créances en souffrance. La méthodologie du provisionnement collectif s’inspire des dispositions baloises. Néanmoins, lorsque l’instrument composé est comptabilisé dans son intégralité dans la catégorie « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat », aucune séparation n’est effectuée.

2.12. COMMISSIONS SUR PRESTATIONS DE SERVICES
Les commissions sur prestations de services sont comptabilisées de la manière suivante : • Commissions qui font partie intégrante du rendement effectif d’un instrument financier : commissions de dossier, commissions d’engagement, etc. De telles commissions sont traitées comme un ajustement du taux d’intérêt effectif (sauf lorsque l’instrument est évalué en juste valeur par résultat). • Commissions qui rémunèrent un service continu : locations de coffres forts, droits de garde sur titres en dépôt, abonnements télématiques ou cartes bancaires, etc. Elles sont étalées en résultat sur la durée de la prestation au fur et à mesure que le service est rendu. • Commission rémunérant un service ponctuel : commissions de bourse, commissions d’encaissement, commissions de change, etc. Elles sont comptabilisées en résultat lorsque le service a été rendu.

2.10. DETTES REPRéSENTéES PAR TITRE ET ACTIONS PROPRES 2.10.1. Dettes représentées par un titre
Les instruments financiers émis par le Groupe sont qualifiés d’instruments de dettes s’il existe une obligation contractuelle pour la société du Groupe émettrice de ces instruments de délivrer du numéraire ou un actif financier au détenteur des titres. Il en est de même dans les cas où le Groupe peut être contraint à échanger des actifs ou des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables, ou de livrer un nombre variable de ses propres actions. Les dettes émises représentées par un titre sont enregistrées à l’origine à leur valeur d’émission comprenant les frais de transaction, puis sont évaluées à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les obligations remboursables ou convertibles en actions propres sont considérées comme des instruments hybrides comprenant à la fois une composante dette et une composante capitaux propres, déterminées lors de la comptabilisation initiale de l’opération.

2.13. AVANTAGES aU PERSONNEL
Principe général : L’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique ressortant des termes formels du régime à prestations définies, mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages. Ces usages génèrent une obligation implicite lorsque l’entité n’a pas d’autre solution réaliste que de payer les prestations aux membres du personnel. Il y a, par exemple, obligation implicite si un changement des usages de l’entité entraîne une dégradation inacceptable des relations avec le personnel. Typologie des avantages au personnel : Les avantages consentis au personnel du Groupe Banque Populaire sont classés en quatre catégories : • Les avantages à court terme tels que les salaires, les congés annuels, l’intéressement, la participation... • Les avantages à long terme qui comprennent notamment les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite. • Les indemnités de fin de contrat de travail. • Les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment par la couverture médicale des retraités.

2.10.2. Options retenues par le Groupe Banque Centrale Populaire
Parts sociales : Conformément au paragraphe 9 d’IFRIC 2 relatif aux interdictions inconditionnelles partielles, lorsque les statuts des coopératives ou la législation en vigueur, interdisent à une entité de rembourser les parts sociales si, en les remboursant, elle réduit le capital en dessous de seuils fixés par les statuts ou la réglementation, la partie en deçà du seuil est alors classée en capitaux propres et celle excédant ce seuil est classée en passifs financiers. L’article 7.2 des statuts des BPR stipule que : « Le capital peut être réduit par suite de reprise d’apports résultant de retraits, d’exclusions ou de décès de sociétaires, sans toutefois qu’il puisse, en aucun cas, être réduit au dessous des trois quarts de son montant maximum souscrit, ni au dessous du capital minimum fixé par Arrêté du Ministre Chargé des Finances, en application des dispositions de l’article 54 de la loi n° 12/96 précitée ou, le cas échéant, en application de l’article 26 du dahir portant loi n° 1-93-147 du 6 juillet 1993 précité. » Ainsi, le capital des BPR ne peut être réduit au dessous des trois quarts de son montant maximum souscrit en application de ces dispositions statutaires. Ce traitement a eu pour effet : • Le classement des trois quarts du capital social des BPR en capitaux propres et le reliquat de 25% en passifs financiers, conformément à IFRIC 2 et aux dispositions statutaires actuelles du Groupe Banque Populaire. • la comptabilisation de charges d’intérêts (au taux de 6,00 %) servis sur la quote-part des parts sociales classées en passifs financiers.

2.13.1. Avantages à court terme
Le Groupe comptabilise une charge lorsque les services rendus par les membres du personnel ont été utilisés en contrepartie des avantages consentis.

2.13.2. Avantages à long terme
Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrat de travail, qui ne sont pas dus intégralement dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services correspondants. Sont notamment concernées les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite. Ces avantages sont provisionnés dans les comptes de l’exercice auquel elles se rapportent. La méthode d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique aux avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies, mais les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement et aucun corridor n’est appliqué. En outre, l’effet lié à d’éventuelles modifications de régime considérées comme afférent à des services passés est comptabilisé immédiatement.

2.13.3. Indemnités de fin de contrat de travail
Les indemnités de fin de contrat de travail résultent de l’avantage accordé aux membres du personnel lors de la résiliation par le Groupe du contrat de travail avant l’âge légal du départ en retraite ou de la décision de membres du personnel de partir volontairement en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date de clôture font l’objet d’une actualisation.

2.10.3. Actions propres
Les actions propres détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés quel que soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé.

2.11. DéRIVéS ET DéRIVéS INCORPORéS
Tous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur.

2.13.4. Avantages postérieurs à l’emploi
Le Groupe distingue les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies ne sont pas représentatifs d’un engagement pour le Groupe et ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des cotisations appelées pendant l’exercice est constaté en charges. Seuls les régimes qualifiés de « régimes à prestations définies » sont représentatifs d’un engagement à la charge du Groupe qui donne lieu à évaluation et provisionnement. Le classement dans l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique du régime pour déterminer si le Groupe est tenu ou pas, par les clauses d’une convention ou par une obligation implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du personnel. Le principal régime à prestations définies identifié par le Groupe est celui de la couverture médicale des retraités et de leur famille. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies font l’objet d’évaluations actuarielles tenant compte d’hypothèses démographiques et financières. Le montant provisionné de l’engagement est déterminé en utilisant les hypothèses actuarielles retenues par le Groupe et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte d’un certain nombre de paramètres tels que des hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations des salaires et de taux d’actualisation et d’inflation. La valeur des actifs éventuels de couverture est ensuite déduite du montant de l’engagement. Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de l’engagement, un actif est comptabilisé s’il est représentatif d’un avantage économique futur pour le Groupe prenant la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des montants versés au régime. La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer fortement d’un exercice à l’autre en fonction de changements d’hypothèses actuarielles et entraîner des écarts actuariels. Le Groupe applique la méthodologie dite « du corridor » pour comptabiliser les écarts actuariels sur ces engagements. Cette méthode autorise à ne reconnaître, à partir de l’exercice suivant et de façon étalée sur la durée résiduelle moyenne d’activité des membres du personnel, que la fraction des écarts actuariels qui excède la plus élevée des deux valeurs suivantes : 10 % de la valeur actualisée de l’obligation brute ou 10 % de la valeur de marché des actifs de couverture du régime à la fin de l’exercice précédent. Les conséquences des modifications de régimes relatives aux services passés sont reconnues en résultat sur la durée d’acquisition complète des droits sur lesquels ont porté lesdites modifications. La charge annuelle comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est représentative des droits acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au coût des services rendus, du coût financier lié à l’actualisation des engagements, du produit attendu des placements, de l’amortissement des écarts actuariels et des coûts des services passés résultant des éventuelles modifications de régimes, ainsi que des conséquences des réductions et des liquidations éventuelles de régimes. Les calculs effectués par le Groupe sont régulièrement examinés par un actuaire indépendant.

2.11.1. Principe général
Les dérivés sont comptabilisés à leur juste valeur au bilan dans les postes « Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Ils sont comptabilisés en actifs financiers lorsque la valeur est positive, en passifs financiers lorsqu’elle est négative. Les gains et pertes réalisés et latents sont comptabilisés au compte de résultat en « Gains et pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

2.11.2. Dérivés et comptabilité de couverture
Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. • La couverture en juste valeur est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux fixe. • La couverture en flux de trésorerie est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux variables et le risque de change des revenus futurs hautement probables en devises. Lors de la mise en place de la relation de couverture, le Groupe établit une documentation formalisée : désignation de l’instrument et de risque couvert, stratégie et nature du risque couvert, désignation de l’instrument de couverture, modalités d’évaluation de l’efficacité de la relation de couverture. Conformément à cette documentation, le Groupe évalue, lors de sa mise en place et au minimum semestriellement, l’efficacité rétrospective et prospective des relations de couverture mises en place. Les tests d’efficacité rétrospectifs ont pour but de s’assurer que le rapport entre les variations effectives de valeur ou de résultat des dérivés de couverture et celles des instruments couverts se situe entre 80 et 125 %. Les tests prospectifs ont pour but de s’assurer que les variations de valeur ou de résultat des dérivés attendues sur la durée de vie résiduelle de la couverture compensent de manière adéquate celles des instruments couverts. Concernant les transactions hautement probables, leur caractère s’apprécie notamment au travers de l’existence d’historiques sur des transactions similaires. En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque celle-ci ne satisfait plus aux tests d’efficacité, les dérivés de couverture sont transférés en portefeuille de transactions et comptabilisés selon les principes applicables à cette catégorie.

2.11.3. Dérivés incorporés
Les dérivés incorporés à des instruments financiers composés sont séparés de la valeur de l’instrument hôte lorsque les caractéristiques économiques et les risques de l’instrument dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés à ceux du contrat hôte. Les dérivés sont comptabilisés séparément en tant que dérivés et le contrat hôte selon la catégorie dans laquelle il est classé.

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Extrait de la communica tion financière
2.13.5. Options retenues par le Groupe Banque Centrale Populaire
Conformément à l’option prévue dans IFRS 1, le montant cumulé des écarts actuariels à la date de transition a été imputé sur les capitaux propres. Lors du passage aux IFRS, les engagements significatifs de couverture médicale aux retraités et de départ volontaire anticipé ont été provisionnés pour la première fois. Afin de réaliser les évaluations actuarielles, les hypothèses de base des calculs ont été déterminées spécifiquement pour chaque régime. Les hypothèses prises en compte pour 2007, 2008 , 2009 et 2010 se déclinent ainsi (les taux indiqués sont des taux moyens pondérés) :
01/01/2007 31/12/2007 31/12/2008 31/12/2009 31/12/2010

Les impacts des corrections de valeur sur les capitaux propres peuvent être définitifs ou temporaires : Si l’ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS qui aurait du impacter le résultat, l’écart de valeur est définitivement gelé en capitaux propres, à travers l’utilisation d’un compte de capitaux propres non recyclables. Si l’ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS impactant les capitaux propres, le recyclage en résultat est possible lors de la cession ou lors de la matérialisation de la couverture, à travers l’utilisation d’un compte de capitaux propres recyclables.

2.17. TABLEAU DES FLUX DE TRéSORERIE
Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, offices des chèques postaux, ainsi que les soldes nets des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit. Les variations de la trésorerie générée par l’activité opérationnelle enregistrent les flux de trésorerie générés par les activités du Groupe, y compris ceux relatifs aux immeubles de placement, aux actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et titres de créances négociables. Les variations de la trésorerie liées aux opérations d’investissement résultent des flux de trésorerie liés aux acquisitions et aux cessions de filiales, entreprises associées ou co-entreprises consolidées, ainsi que ceux liés aux acquisitions et aux cessions d’immobilisations, hors immeubles de placement et immeubles donnés en location simple. Les variations de la trésorerie liées aux opérations de financement comprennent les encaissements et décaissements provenant des opérations avec les actionnaires et les flux liés aux dettes subordonnées et obligataires, et dettes représentées par un titre (hors Titres de créances négociables).

Taux d’actualisation Taux d’évolution des salaires Taux de rendement des actifs Taux d’évolution des coûts médicaux

4,34% 4,50% 4,50% 3,00%

5,16% 4,50% 5,20% 3,00%

5,69% 4,5% 5,20% 3,00%

5,14% 3%+fixe 4,80% 4,00%

5,01% 3,2%+fixe 4,40% 4,00%

Les taux d’actualisation retenus sont obtenus par référence au taux de rendement des obligations émises par l’Etat marocain, auxquels une prime de risque est ajoutée, pour estimer les taux de rendement des obligations des entreprises de premières catégories de maturité équivalente à la durée des régimes. Les actifs de couverture du régime de couverture médicale sont investis exclusivement en bons du trésor émis par l’Etat marocain. Le taux de rendement des placements est donc celui de ces dernières.
01/01/2007 31/12/2007 31/12/2008 31/12/2009 31/12/2010

Provision pour indemnités de retraite
Provision pour indemnités de fin de carrière
Provision pour couverture médicale des retraités

Provision pour prime spéciale d’ancienneté

Total

110 306 444 75 935

112 293 448 75 928

303 113 482 78 976

337 114 474 82 1007

298 118 467 82 964

2.18. ACTIFS NON COURANTS DESTINéS À ÊTRE CéDéS ET ACTIVITéS ABANDONNéES
Lorsque le Groupe décide de vendre des actifs non courants, et lorsqu’il est hautement probable que cette vente interviendra dans les douze mois, ces actifs sont présentés séparément au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont présentés séparément dans le poste « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants et groupes d’actifs et de passifs sont évalués au plus bas de leur valeur comptable et de leur juste valeur minorée des coûts de vente. Les actifs concernés cessent d’être amortis. En cas de perte de valeur constatée sur un actif ou un groupe d’actifs et de passifs, une dépréciation est constatée en résultat. Les activités abandonnées incluent à la fois les activités destinées à être cédées, les activités arrêtées, ainsi que les filiales acquises exclusivement dans une perspective de revente. L’ensemble des pertes et profits relatifs à ces opérations est présenté séparément au compte de résultat, sur la ligne « Résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession ».

2.14. PROVISIONS AU PASSIF
Les provisions enregistrées au passif du bilan du Groupe, autres que celles relatives aux instruments financiers et aux engagements sociaux concernent principalement les provisions pour litiges, pour amendes, pénalités et risques fiscaux. Une provision est constituée lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre une obligation née d’un événement passé et, lorsque le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Le montant de cette obligation est actualisé pour déterminer le montant de la provision, dès lors que cette actualisation présente un caractère significatif.

2.14.1. Options retenues par le Groupe Banque Centrale Populaire
Les provisions pour risques et charges supérieures à 1 MDH ont été analysées, afin de s’assurer de leur éligibilité aux conditions prévues par les normes IFRS.

2.19. Information sectorielle
Le Groupe Banque Centrale Populaire est organisé autour de trois pôles d’activité principaux : • Banque Maroc comprenant le Crédit Populaire du Maroc, Média finance, Fonds Moussahama I, Upline Group, Dar Addamane, Maroc Assistance Internationale, Bank Al Amal et Fondation BP pour le Micro Crédit. • Sociétés de financement spécialisées comprenant VIVALIS, Maroc Leasing et Chaabi-LLD. • Banque de détail à l’international comprenant Chaabi Bank; Banque Populaire Marocco Centrafricaine; Banque Populaire Marocco - Guinéenne et Chaabi International Bank off Shore. Chacun de ces métiers enregistre les charges et produits, ainsi que les actifs et passifs qui lui sont rattachés après élimination des transactions intragroupe.

2.15. IMPÔTS COURANT ET DIFFéRé 2.15.1. Impôt courant
La charge d’impôt sur le bénéfice exigible est déterminée sur la base des règles et taux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe, sur la période à laquelle se rapportent les résultats.

2.15.2. Impôt différé
Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’existent des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et passifs du bilan et leurs valeurs fiscales. Des passifs d’impôts différés sont reconnus pour toutes les différences temporelles taxables à l’exception : • Des différences temporelles taxables générées par la comptabilisation initiale d’un écart d’acquisition ; • Des différences temporelles taxables relatives aux investissements dans des entreprises sous contrôle exclusif et contrôle conjoint, dans la mesure où le Groupe est capable de contrôler la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et qu’il est probable que cette différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible. Des actifs d’impôts différés sont constatés pour toutes les différences temporelles déductibles et les pertes fiscales reportables, dans la mesure où il est probable que l’entité concernée disposera de bénéfices imposables futurs, sur lesquels ces différences temporelles et ces pertes fiscales pourront être imputées. Les impôts différés actifs et passifs sont évalués selon la méthode du report variable au taux d’impôt, dont l’application est présumée sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt et réglementations fiscales qui ont été adoptés ou le seront avant la date de clôture de la période. Ils ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés actifs ou passifs sont compensés quand ils trouvent leur origine au sein d’un même groupe fiscal, relèvent de la même autorité fiscale, et lorsqu’existe un droit légal de compensation. Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférents aux gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des instruments dérivés désignés en couverture de flux de trésorerie futurs, pour lesquels les impôts différés correspondants sont imputés sur les capitaux propres. Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les bénéfices dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôt sur les bénéfices » du compte de résultat.

2.20. UTILISATION D’ESTIMATIONS DANS LA PRéPARATION DES éTATS FINANCIERS
La préparation des états financiers du Groupe exige de la Direction et des gestionnaires la formulation d’hypothèses et la réalisation d’estimations, qui se traduisent dans la détermination des produits et des charges du compte de résultat, comme dans l’évaluation des actifs et passifs du bilan et dans la confection des notes associées. Cet exercice suppose que les gestionnaires fassent appel à l’exercice de leur jugement et utilisent les informations disponibles à la date d’élaboration des états financiers pour procéder aux estimations nécessaires. Les résultats futurs définitifs des opérations pour lesquelles les gestionnaires ont recouru à des estimations peuvent à l’évidence s’avérer différents de celles-ci et avoir un effet significatif sur les états financiers. Ce qui est notamment le cas pour : • Des dépréciations opérées pour couvrir les risques de crédit . • De l’usage de modèles internes pour la valorisation des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs. • Du calcul de la juste valeur des instruments financiers non cotés classés en « Actifs disponibles à la vente » ou en « Instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’actif ou au passif, et plus généralement du calcul des valeurs de marché des instruments financiers pour lesquels cette information doit être portée dans les notes aux états financiers. • Des tests de dépréciation effectués sur les actifs incorporels. • De la détermination des provisions destinées à couvrir les risques de pertes et charges.

2.21. PRéSENTATION DES éTATS FINANCIERS 2.21.1. Format des états financiers
En l’absence de format préconisé par les IFRS, les états financiers du Groupe sont établis conformément aux modèles prescrits par Bank Al-Maghrib.

2.16. CAPITAUX PROPRES RECYCLABLES ET NON RECYCLABLES
Les ajustements FTA ont été inscrits dans les comptes consolidés de la banque en contrepartie des capitaux propres.

2.21.2. Règles de compensation des actifs et passifs
Un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan, si et seulement si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et s’il a l’intention soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

Groupe banque centrale POPULAIRE
COMPTES CONSOLIDés aux normes IAS/IFRS 31 décembre 2010

BILAN ifrs consolidé
ACTIF IFRS Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés Prêts et créances sur la clientèle Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux Placements détenus jusqu’à leur échéance Actifs d’impôt exigible Actifs d’impôt différé Comptes de régularisation et autres actifs Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans des entreprises mises en équivalence Immeubles de placement Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles Ecarts d’acquisition TOTAL ACTIF IFRS 7 665 398 406 371 418 675 5 910 268 397 987 396 362 18 051 17 235 19 110 438 767 668 846 148 1 689 592 21 618 374 779 880 609 332 2 351 229 12 864 701 10 181 449 16 583 143 15 806 461 31/12/10 9 094 370 6 038 191 31/12/09 Proforma 10 285 515 35 854

ExtraitS
31/12/09 Publié 8 551 030 35 854 15 228 405 24 851 953 39 191 689 21 618 374 555 005 171 487 1 243 807 17 235 3 018 877 242 708 477 488 PASSIF IFRS Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés Dettes envers la clientèle Dettes repréentées par un titre Titres de créance émis Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en taux Passifs d’impôt courant Passifs d’impôt différé Comptes de régularisation et autres passifs Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Provisions techniques des contrats d’assurance Provisions pour risques et charges Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnées Capital et réserves liées Réserves consolidées - Part du groupe - Part des BPR - Part des minoritaires Gains ou pertes latents ou différés - Part du groupe - Part des BPR - Part des minoritaires Résultat net de l’exercice - Part du groupe - Part des BPR - Part des minoritaires TOTAL PASSIF IFRS 31/12/10 5 425 31/12/09 Proforma 25 900 31/12/09 Publié 25 877 77 337 502 20 288 256 188 096 382 932 495 382 1 812 820 161 965 381 185 2 916 077 1 554 840 5 399 103 2 865 727 1 429 141 1 436 586 260 782 260 782 1 133 368 1 064 688 68 680 115 203 912
(en milliers de DH) (en milliers de DH)

7 622 153 11 142 553 169 775 482 163 190 507 637 168 610 956 2 002 194 188 096 764 987 1 659 149 2 754 476 436 388 1 456 803 2 676 908

146 124 778 133 210 955

215 225 830 208 002 595 115 203 912

189 888 161 965 1 123 761 1 236 776 4 165 711 2 916 122 1 554 799 1 554 839 6 111 848 5 399 103 13 565 150 13 796 915 1 288 436 1 394 787 11 086 749 11 012 872 1 189 965 1 389 256 230 459 319 526 223 045 260 782 7 703 58 744 -288 3 063 180 2 889 238 1 773 253 1 064 688 1 084 322 1 755 870 205 605 68 680 215 225 830 208 002 595

COMPTE DE RéSUL AT ifrs consolidé T
31/12/10 Intérêts et produits assimilés Intérêts et charges assimilés MARGE D’ INTERÊTS Commissions perçues Commissions servies MARGE SUR COMMISSIONS Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente RESULTAT DES ACTIVITES DE MARCHE Produits des autres activités Charges des autres activités PRODUIT NET BANCAIRE Charges générales d’exploitation Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION Coût du risque RESULTAT D’EXPLOITATION Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Gains ou pertes nets sur autres actifs Variations de valeurs des écarts d’acquisition RESULTAT AVANT IMPÔTS Impôts sur les bénéfices RESULTAT NET Résultat - part BPR Résultat hors groupe RESULTAT NET PART DU GROUPE Résultat par action ( en dirham) Résultat dilué par action ( en dirham) 11 520 279 -3 664 345 7 855 934 1 023 860 -36 182 987 678 395 888 587 352 983 240 396 830 -175 169 10 048 513 -4 153 691 -445 069 5 449 753 -828 243 4 621 510 -489 -37 211 19 4 583 829 -1 520 649 3 063 180 1 084 322 205 605 1 773 253 26,70 26,70 31/12/09 Proforma 11 181 746 -4 112 791 7 068 955 899 744 -26 750 872 994 308 962 450 664 759 626 412 702 -150 830 8 963 447 -3 853 124 -350 007 4 760 316 -418 361 4 341 955 -419 -56 703 4 284 833 -1 395 595 2 889 238 1 755 870 68 680 1 064 688 16,10 16,10 31/12/09 Publié 5 423 373 -3 985 377 1 437 996 384 461 -4 504 379 957 207 737 444 178 651 915 353 160 -150 829 2 672 199 -648 384 -157 534 1 866 281 -296 820 1 569 461 -419 -7 903 1 561 139 -427 771 1 133 368 68 680 1 064 688 16,10 16,10
(en milliers de DH)

T ABLEAU DE FLUX DE TRéSORERIE
(en milliers de DH)

31/12/10 Résultat avant impôts +/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles +/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations +/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers +/- Dotations nettes aux provisions +/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence +/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement +/- Perte nette/(gain net) des activités de financement +/- Autres mouvements Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements +/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés +/- Flux liés aux opérations avec la clientèle +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers - Impôts versés Diminution/ augmentation nette des actifs et des passifs provenant des activités opérationnelles Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle +/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations +/- Flux liés aux immeubles de placement +/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles - 5 157 981 2 800 395 - 2 220 188 580 207 - 551 908 1 664 027 1 112 119 - 438 -3 466 093 13 828 289 10 259 615 3 568 674 10 362 196 9 088 945 1 273 251 - 3 466 093 -190 811 - 6 658 401 - 1 850 437 739 202 - 1 214 308 - 9 174 755 207 555 -85 092 489 -1 288 361 153 285 -567 055 4 583 829 445 069

31/12/09 Proforma 4 284 833 350 007 713 525 32 229 419 -1 696 122 174 414 -425 527 6 689 245 -7 376 236 -2 334 100 -952 064 -1 371 237 -5 344 412 -1 485 106 -4 910 997 -1 831 318 -6 742 315 689 492 1 537 098 2 226 590 -2 844 -6 003 675 19 831 964 18 380 396 1 451 568 13 828 289 10 259 615 3 568 674 -6 003 675

31/12/09 Publié 1 561 139 157 534 357 145 142 476 419 -1 727 823 93 080 -977 169 6 967 944 -2 989 516 -2 009 916 -340 531 -378 375 1 249 606 1 833 576 -4 799 158 -1 242 281 -6 041 439 601 082 2 043 252 2 644 333 -544 -1 564 074 -33 720 581 16 552 948 -50 273 529 -35 284 655 8 525 152 -43 809 807 -1 564 074

éT AT DU RÉSUL AT global T
31/12/10 Résultat net Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente Réévaluation des instruments dérivés de couverture Réévaluation des immobilisations Ecarts actuariels sur les régimes à prestations définies Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Total gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Part du groupe Part des BPR Part des minoritaires 3 063 180 -439 -88 628 31/12/09 Proforma 2 889 238 -2 964 120 981 31/12/09 Publié 1 133 368 -544 158 343
(en milliers de DH)

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement +/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires +/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie Augmentation/ diminution nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif)

-89 067 2 974 113 1 735 516 1 033 281 205 317

118 017 3 007 255 1 222 487 1 716 088 68 680

157 799 1 291 167 1 222 487 68 680

Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit Variation de la trésorerie nette

V ARIATION DES CAPIT AUX PROPRES
(en milliers de DH)

Capital Capitaux propres clôture 31.12.2008 publiés Fonds de soutien Capitaux propres clôture 31.12.2008 corrigés Opérations sur capital Paiements fondés sur des actions Opérations sur actions propres Affectation du résultat 2008 Dividendes Résultat de l’exercice Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D) Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) Variation de périmètre Autres variations Capitaux propres clôture 31.12.2009 publiés Intégration des BPR Capitaux propres clôture 31.12.2009 proforma Opérations sur capital Paiements fondés sur des actions Opérations sur actions propres Affectation du résultat 2009 Dividendes Résultat de l’exercice Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D) Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) Variation de périmètre Autres variations Capitaux propres clôture 31.12.2010 617 218 617 218 43 763

Réserves liées au capital 3 532 496 3 532 496 956 236 249 390

Actions propres -

Réserves et résultats consolidés 2 201 629 2 255 572 4 457 201

Gains ou pertes latents ou différés 102 983 102 983

Capitaux propres part Groupe 6 454 326 2 255 572 8 709 898 999 999 -380 065 1 064 688 158 343 -544 517 472 11 069 791 -34 309 11 035 482 4 155 -396 590 1 773 253 -37 315 -422 -37 737 1 489 473 -305 742 13 562 294

Capitaux propres part des BPR

Intérêts minoritaires 219 471 219 471

Total 6 673 797 2 255 572 8 929 369 999 999 -380 065 1 133 368 158 343 -544 1 217 115 517 472 12 575 057 12 745 847 25 320 904 118 232 -505 365 3 063 180 -88 628 -439 -89 067 -337 025 -434 510 27 136 349

-249 390 -380 065 1 064 688 158 343 -544 517 472 5 409 906 -34 309 5 375 597 - 95 845 -612 745 -396 590 1 773 253 -37 315 -422 -37 737 223 045

68 680

660 981 660 981 3 126 4 738 122 4 738 122 96 874 612 745 -

1 217 115 12 827 486 12 827 486 114 077 1 505 266 -47 330 1 457 936

260 782 260 782

-51 856 1 084 322 -51 042 -51 042 -1 620 169 -124 045 12 178 773

-56 919 205 605 -271 -17 -288 -206 328 -4 723 1 395 282

664 107

5 447 741

-

1 489 473 -305 742 7 227 401

Groupe banque centrale POPULAIRE
COMPTES CONSOLIDés aux normes IAS/IFRS 31 décembre 2010

ExtraitS
3.1 ACTIFS, PASSIFS ET INSTRUMENTS FINANCIERS Dérivés en v aleur de marché par résul at t
31/12/10
Portefeuille de Portefeuille transactions évalué en valeur de marché sur option Titres de transaction Instruments financiers dérivés de transaction Instruments dérivés de cours de change Instruments dérivés de taux d’intérêt Instruments dérivés sur actions Instruments dérivés de crédit Autres instruments dérivés TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT 5 967 112 71 079 71 079

31/12/09 Proforma
Total Portefeuille de transactions 31/12/09 Publié
Total Portefeuille de Portefeuille transactions évalué en valeur de marché sur option 35 854 35 854 Total

(en milliers de DH)

Portefeuille évalué en valeur de marché sur option -

5 967 112 71 079 71 079

35 854 35 854

35 854 35 854

35 854 35 854

6 038 191

-

6 038 191

35 854

-

35 854

35 854

-

35 854

3.2 Actifs financiers disponibles à la vente
31/12/10 Titres de créance négociables 1 417 255 Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès de la banque centrale 1 384 110 Autres titres de créance négociables 33 145 Obligations 165 999 Obligations d’Etat 72 290 Autres Obligations 93 709 Actions et autres titres à revenu variable 11 286 322 dont titres cotés 3 533 575 dont titres non cotés 7 752 747 TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE AVANT DéPRéCIATION 12 869 576 dont gains et pertes latents 222 112 dont titres à revenu fixe dont titres prêtés Provisions pour dépréciation des actifs disponibles à la vente 4 875 Titres à revenu fixe Titres à revenu variable 4 875 TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE, NETS DE DéPRéCIATIONS 12 864 701 31/12/09 Proforma 6 169 201 6 063 693 105 508 242 199 120 532 121 667 10 171 855 3 132 992 7 038 863 16 583 255 289 312 31/12/09 Publié 6 104 920 6 104 841 79 170 522 120 507 50 015 8 953 075 2 608 631 6 344 444 15 228 517 171 876
(en milliers de DH)

3.3 Prêts et créances sur les ét ablissements de crédit
31/12/10 Comptes à vue Prêts Opérations de pension TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRéANCES SUR LES éTABLISSEMENTS DE CRéDITS AVANT DéPRéCIATION Dépréciation des prêts et créances émis sur les établissements de crédit TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRéANCES SUR LES éTABLISSEMENTS DE CRéDITS NETS DE DéPRéCIATION 10 181 449 15 806 461 24 851 953 2 190 277 7 991 172 10 181 449 31/12/09 Proforma 4 349 964 9 725 957 1 730 540 15 806 461 31/12/09 Publié 17 070 113 7 781 840 24 851 953
(en milliers de DH)

112 112 16 583 143

112 112 15 228 405

3 .4 Prêts et créances sur la clientèle
3.4.1 Prêts Consentis et Créances sur la Clientèle Comptes ordinaires débiteurs Prêts consentis à la clientèle Opérations de pension Opérations de location-financement TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRéANCES SUR LA CLIENTèLE AVANT DéPRéCIATION Dépréciation des prêts et créances sur la clientèle TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRéANCES SUR LA CLIENTèLE NETS DE DéPRéCIATION 31/12/10 19 522 928 123 001 733 8 393 147 150 917 808 31/12/09 Proforma 16 251 523 118 004 478 3 540 429 137 796 430 31/12/09 Publié 3 350 266 33 345 578 3 540 429 40 236 273 1 044 584 39 191 689 3.4.2 Détail des créances sur la clientèle Encours sains Encours en souffrance Total encours Provisions individuelles Provisions collectives Total provisions TOTAL PRÊTS ET CRéANCES SUR LA CLIENTèLE NETS DE DéPRéCIATIONS 31/12/10 143 022 772 7 895 035 150 917 807 4 413 460 379 570 4 793 030 146 124 778 31/12/09 Proforma 130 078 075 7 718 355 137 796 430 4 324 971 260 504 4 585 475 133 210 955
(en milliers de DH) (en milliers de DH)

4 793 030 4 585 475 146 124 778 133 210 955

3.5 Placements détenus jusqu’à l’écheance
(en milliers de DH)

31/12/10 Titres de créance négociables Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès des banques centrales Autres titres de créance négociables Obligations Obligations d’Etat Autres Obligations TOTAL DES PLACEMENTS DETENUS JUSQU’À L’ECHEANCE 18 388 742 17 876 566 512 176 721 696 274 066 447 630 19 110 438

31/12/09 Proforma 20 958 546 20 072 252 886 294 659 828 83 225 576 603 21 618 374

31/12/09 Publié 20 958 546 20 072 252 886 294 659 828 83 225 576 603 21 618 374

31/12/2009 Publié

3.6 Immobilisations de placement et d’exploit ation
(en milliers de DH)

Valeur brute comptable

31/12/10 Cumul des amortissements et pertes de valeur 3 505 662 1 422 437 1 335 852 22 996 724 377 279 706 279 706 3 785 368

Valeur nette comptable

Valeur brute comptable

31/12/09 Proforma Cumul des amortissements et pertes de valeur 6 614 133 1 331 760 1 239 242 18 199 4 024 932 221 405 221 405 6 835 538

Valeur nette comptable

Valeur brute comptable

31/12/2009 Publié Cumul des amortissements et pertes de valeur 4 270 537 479 785 360 575 10 996 3 419 181 195 991 195 991 4 466 528

Valeur nette comptable

IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains et constructions Equipement, Mobilier, Installations Biens mobiliers donnés en location Autres immobilisations IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Logiciels informatiques acquis Logiciels informatiques produits par l’entreprise Autres immobilisations incorporelles TOTAL DES IMMOBILISATIONS

11 171 060 5 225 982 2 156 135 201 934 3 587 009 686 077 686 077 11 857 137

7 665 398 3 803 545 820 283 178 938 2 862 632 406 371 406 371 8 071 769

12 524 401 4 937 827 1 862 878 201 934 5 521 762 619 392 619 392 13 143 793

5 910 268 3 606 067 623 636 183 735 1 496 830 397 987 397 987 6 308 255

7 289 414 2 110 473 704 888 57 288 4 416 765 438 699 438 699 7 728 113

3 018 877 1 630 688 344 313 46 292 997 584 242 708 242 708 3 261 585

3.7 Dettes envers les ét ablissements de crédit

3.8 dettes envers la clientèle
3.8.1 Dettes envers la clientèle 31/12/10 31/12/09 Proforma 31/12/09 Publié 2 788 998 16 325 660 188 441 985 157 20 288 256
(en milliers de DH)

31/12/10 Comptes à vue Emprunts opérations de pension TOTAL DES DETTES ENVERS LES éTABLISSEMENTS DE CRéDIT 917 026 6 479 031 226 096 7 622 153

31/12/09 Proforma 781 290 6 591 639 3 769 624 11 142 553

31/12/09 Publié 60 879 920 12 687 958 3 769 624 77 337 502

Comptes ordinaires créditeurs Comptes à terme Comptes d’épargne à taux administré Bons de caisse Opérations de pension TOTAL DES DETTES ENVERS LA CLIENTELE

102 193 423 93 454 180 48 938 547 52 463 943 16 281 524 14 761 806 2 361 988 2 510 578 169 775 482 163 190 507

(en milliers de DH)

Groupe banque centrale POPULAIRE
COMPTES CONSOLIDés aux normes IAS/IFRS 31 décembre 2010

ExtraitS
3.8.2 Ventilation des dettes envers la clientèle par agent économique Secteur public Entreprises financieres Entreprises non financieres Autres clientèle Total en principal Dettes rattachées Valeur au bilan 31/12/10 31/12/09 Proforma 31/12/09 Publié 6 928 526 7 760 875 3 156 929 2 441 926 20 288 256 20 288 256 3.8.3 Ventilation des dettes sur la clientèle par zone géographique Maroc ZONE OFF SHORE AFRIQUE EUROPE Total en principal Dettes rattachées Valeur au bilan 31/12/10 31/12/09 Proforma 31/12/09 Publié 18 824 233 148 149 444 776 871 098 20 288 256 20 288 256
(en milliers de DH) (en milliers de DH)

7 691 636 9 605 814 3 801 997 9 599 485 26 146 864 20 011 367 132 134 985 123 973 841 169 775 482 163 190 507 169 775 482 163 190 507

167 991 252 161 726 484 239 116 148 149 547 755 444 776 997 359 871 098 169 775 482 163 190 507 169 775 482 163 190 507

3.9 Provisions pour risques et charges
(en milliers de DH)

31/12/10 TOTAL DES PROVISIONS CONSTITUéES EN DéBUT DE PéRIODE Dotations aux provisions Reprises de provisions Utilisation des provisions Incidence de la consolidation Variation des parités monétaires et divers TOTAL DES PROVISIONS CONSTITUéES EN FIN DE PéRIODE 1 236 776 129 360 276 951 34 576 1 123 761

31/12/09 Proforma 1 206 843 223 186 192 831 -422 1 236 776

31/12/09 Publié 388 800 91 609 98 565 -659 381 185

4.1 Marge d’intérêt
Produits OPéRATIONS AVEC LA CLIENTèLE Comptes et prêts/emprunts Opérations de pensions Opérations de location-financement OPéRATIONS INTERBANCAIRES Comptes et prêts/emprunts Opérations de pensions EMPRUNTS éMIS PAR LE GROUPE DETTES REPRéSENTéES PAR UN TITRE ACTIFS DISPONIBLES À LA VENTE ACTIFS DéTENUS JUSQU’À éCHéANCE AUTRES INTéRÊTS ET PRODUITS ASSIMILéS TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D’INTéRÊTS OU ASSIMILéS 9 441 555 8 714 020 603 726 932 768 625 763 707 4 918 144 387 1 005 298 160 414 11 520 279

31/12/10
Charges 2 524 701 2 337 814 161 890 24 997 690 153 584 711 105 442 75 000 33 693 4 633 336 165 3 664 345 Net 6 916 854 6 376 206 -161 287 701 935 78 472 178 996 -100 524 -75 000 -33 693 139 754 1 005 298 -175 751 7 855 934 Produits 8 498 746 7 460 340 1 751 1 036 655 1 121 716 1 102 914 18 802 140 533 1 396 872 23 879 11 181 746

31/12/09 Proforma
Charges 3 220 432 2 250 596 287 735 682 101 523 721 428 373 95 348 54 658 31 828 2 639 279 513 4 112 791 Net 5 278 314 5 209 744 -285 984 354 554 597 995 674 541 -76 546 -54 658 -31 828 137 894 1 396 872 -255 634 7 068 955 Produits 2 692 928 1 654 800 1 593 1 036 535 1 188 299 1 175 074 13 225 801 400 718 378 22 368 5 423 373

31/12/09 Publié
Charges 1 233 257 421 215 140 421 671 621 2 672 235 2 640 393 31 842 54 658 2 548 22 679 3 985 377 Net 1 459 671 1 233 585 -138 828 364 914 -1 483 936 -1 465 318 -18 618 -54 658 798 852 718 378 -311 1 437 996

(en milliers de DH)

4.2 COMMISSIONS NETTES
31/12/10 Produits COMMISSIONS NETTES SUR OPéRATIONS • Avec les établissements de crédit • Avec la clientèle • Sur titres • De change • Sur instruments financiers à terme et autres opérations hors bilan PRESTATION DE SERVICES BANCAIRES ET FINANCIERS • Produits nets de gestion d’OPCVM • Produits nets sur moyen de paiement • Assurance • Autres PRODUITS NETS DE COMMISSIONS 139 162 265 1 011 137 875 11 884 698 133 571 751 127 1 023 860 Charges 9 863 6 617 3 246 26 319 25 816 503 36 182 Net 129 299 265 1 011 131 258 -3 235 858 379 107 755 750 624 987 678

4.3 Coût du risque
(en milliers de DH)

31/12/10 1 980 607 1 514 932 85 576 380 099 1 442 999 1 116 609 58 162 268 228 290 635 430 483 139 848 828 243

31/12/09 Proforma 1 520 555 1 335 457 39 994 145 104 1 909 562 1 707 943 34 080 167 539 807 368 939 941 132 573 418 361

31/12/09 Publié 446 336 384 242 6 972 55 122 256 050 133 831 2 590 119 629 106 534 110 291 3 757 296 820

(en milliers de DH)

DOTATIONS AUX PROVISIONS Provisions pour dépréciation des prêts et créances Provisions pour dépréciations des titres détenus jusqu’à l’échéance (hors risque de taux) Provisions engagements par signature Autres provisions pour risques et charges REPRISES DE PROVISIONS Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances Reprises de provisions pour dépréciations des titres détenus jusqu’à l’échéance (hors risque de taux) Reprises de provisions engagements par signature Reprises des autres provisions pour risques et charges VARIATION DES PROVISIONS Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers disponibles à la vente (titres à revenus fixes) Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées Décote sur les produits restructurés Récupérations sur prêts et créances amorties Pertes sur engagement par signature Autres pertes COûT DU RISQUE

Information sectorielle
(en milliers de DH)

5.1 Bilan
Total Bilan dont ELéMENTS D’ACTIFS Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés Prêts et créances sur la clientèle Placements détenus jusqu’à leur échéance ELéMENTS DU PASSIF Dettes envers les EC et assimilés Dettes envers la clientèle CAPITAUX PROPRES

Banque Maroc

Sociétés de financement spécialisées

Banque de détail à l’international & Banque off shore

Interco

Total

209 692 133
12 857 172 21 083 758 132 791 522 18 661 435 5 837 521 167 954 862 26 166 584

15 103 333
11 489 215 664 12 424 783 13 433 832 37 646 645 938

6 984 618
32 040 5 209 770 908 473 449 003 4 671 469 1 784 229 323 827

-16 554 254
-36 000 -16 327 743 -16 320 669 -1 255 -

215 225 830
12 864 701 10 181 449 146 124 778 19 110 438 7 622 153 169 775 482 27 136 349

5.2 Compte de résul at t
Banque Maroc Marge d’intérêt Marges sur commissions Produit net bancaire Résultat Brut d’exploitation Résultat d’exploitation Résultat net RéSULTAT NET PART DU GROUPE 6 994 578 843 771 9 022 243 4 759 883 4 073 410 2 670 777 1 541 246 Sociétés de financement spécialisées 704 969 151 534 865 400 554 647 414 367 282 268 154 466 Banque de détail à l’international & Banque off shore 156 387 358 965 527 462 135 223 133 733 110 135 77 541 Interco -366 592 -366 592 Total 7 855 934 987 678 10 048 513 5 449 753 4 621 510 3 063 180 1 773 253

(en milliers de DH)

Groupe Banque centrale Populaire
COMPTES consolidés aux normes ias/ifrs 31 décembre 2010

Extrait de la communication financière
1. ORGANISATION ET STRUCTURES DéDIéES A LA GESTION GLOBALE DES RISQUES
Le CPM dispose d’un cadre de gestion des risques adapté à sa structure coopérative et à son profil de risque dont la responsabilité du contrôle, de la mesure et de la supervision est partagée entre : • les instances relevant du dispositif de contrôle interne (Inspection, audit, conformité,…), • le Pôle Gestion Globale des Risques (PGGR) et les autres fonctions dédiées et/ou impliquées dans le suivi des risques (crédit, marché, liquidité et opérationnel), • les instances de gouvernance et de pilotage (Comité Directeur, Comité Gestion des Risques, Comité de Placement, Comité exécutif engagement ...). Par ailleurs, dans le cadre notamment de la mise en œuvre des nouvelles dispositions résultant des normes Bâle II, le Groupe continue de renforcer la structuration de son dispositif d’identification, de mesure, de suivi des risques par grands domaines de risques.

Distribution Des GE par classe De risque (en %)
45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0%

35,9%

Encours GE en %

34,7% 30,2% 18,4% 20,2% 17,9% 13,8%

Nombre GE en %

12,3% 2,3%
A B C D

8,8% 2,1% 1,2% 1,4% 0,6% 0,2% 0,0%
E F G H

1.1 RISQUE DE CRéDIT OU DE CONTREPARTIE
Le risque de crédit est le risque de perte inhérent au défaut d’un emprunteur par rapport au remboursement de ses dettes (obligations, prêts bancaires, créances commerciales...). Ce risque se décompose en risque de défaut qui intervient en cas de manquement ou de retard de la part de l’emprunteur sur le paiement du principal et/ou des intérêts de sa dette, risque sur le taux de recouvrement en cas de défaut, et risque de dégradation de la qualité du portefeuille de crédit.

Pour les GE, les quatre premières classes de risques concentrent environ 88% des expositions en nombre et 84% en encours.

Politique générale de crédit
L’activité de crédit de la banque s’inscrit dans le cadre de la politique générale du crédit approuvée par le Comité Directeur CPM. Cette politique s’articule autour des éléments suivants : • sécurité et rentabilité des opérations ; • diversification des risques ; • normalisation de la gestion des risques crédit au niveau de l’ensemble des organismes du CPM ; • sélection stricte des dossiers lors de l’octroi ; • établissement d’un dossier pour toute opération de crédit et sa revue au moins une fois par an ; • réactivité dans le recouvrement ; • séparation entre les fonctions de vente de crédit et celles de l’appréciation et contrôle des risques. Le fondement de cette politique est traduit par des textes de réglementation interne à travers des circulaires, des lettres circulaires et des normes cadrant l’étendue et les conditions d’exercice des activités de maîtrise et de suivi des risques.

Distribution Des PME par classe De risque (en %)
45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% A B C D E F G H

46,5%
Encours PME en % Nombre PME en %

35,0% 33,7% 27,5% 14,8%13,0% 4,1% 4,4% 0,0% 0,0%

9,3%

6,0% 1,8%

2,3%1,3% 0,3%

Dispositif de décision
Le dispositif décisionnel du Groupe est basé sur les principes suivants : • La collégialité de la décision : elle se traduit par l’instauration des comités de crédit à tous les niveaux de la filière (agence, succursale, centre d’affaires, siège BPR, BCP). En effet, le Comité Directeur fixe sur proposition des organismes du CPM, les plafonds de pouvoirs au sein desquels lesdits organismes peuvent décider des demandes de crédit formulées par la clientèle à travers les comités de crédit régionaux institués au niveau du siège de chaque BPR. Les risques dépassant les pouvoirs des Comités Régionaux BPR, ainsi que les crédits au profit des membres des conseils de surveillance et des directoires quels que soient leurs montants sont soumis aux comités internes de Crédit situés au niveau de la BCP. Les attributions et modalités de fonctionnement de l’ensemble des comités sont définies par des circulaires. • Les limites de compétences de chaque organisme du CPM sont établies en tenant compte notamment du niveau de ses fonds propres, de son potentiel de développement, du volume et de la qualité de ses engagements… ; • L’application des plafonds par bénéficiaire de crédit au sens de Bank al Maghrib (un emprunteur ou un groupe d’emprunteurs ayant des liens entre eux tels que définis par l’institution d’Émission) ; • La séparation des tâches entre les entités commerciales et celles chargées de l’évaluation, du suivi et de la gestion des risques liés au crédit, tant au niveau de la BCP qu’au niveau des Banques Régionales.

En ce qui concerne les PME, les notes C, D et E concentrent 84% des expositions en nombre et 87% en encours.

Distribution Des TPE par classe De risque (en %)
45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0%

40,1%

Encours TPE en %

39,7%

Nombre TPE en %

16,7% 13,6% 10,0% 8,3%

18,9% 15,4% 9,9% 6,1% 12,1% 6,7% 1,4% 0,4%

Dispositif de surveillance des risques
Au CPM, est institué un même dispositif de suivi et de contrôle des expositions pour l’ensemble des segments de la clientèle. A cet effet le pôle Gestion Globale des Risques, est relayé par d’autres fonctions en charge de la gestion opérationnelle et le contrôle permanant des risques, notamment les lignes métiers au sein de la BCP qui assurent la sélection et le cadrage des autorisations, et les entités en charge des risques au niveau des BPRs qui jouent un rôle essentiel dans le suivi et la surveillance du risque de crédit à travers : • La surveillance globale des engagements ; • Le contrôle des délégations (délégations de pouvoirs, habilitations informatiques) ; • Le processus de contrôle de la qualité des risques encourus ; • Le suivi permanent et rapproché des créances sensibles (dépassements sur les lignes de crédit, autorisations échues et non renouvelées, impayés…). A cet effet, la Watch List qui constitue l’aboutissement de ces actions de surveillance, fait elle-même, l’objet d’un dispositif de suivi, permettant à la banque de préserver dans le temps son potentiel du recouvrement éventuel.

0,5% 0,3%
A B C D E F G

H

Pour les TPE, il ressort que plus des 2/3 des expositions sont concentrées dans les classes de risque (C, D et E).

Distribution Des PRO par classe De risque (en %)
45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0%

42,5% 36,4%

Encours PRO en % Nombre PRO en %

28,8% 14,9% 14,6% 9,4% 8,0% 5,9%

Dispositif de notation
Pour les entreprises et les professionnels, le CPM dispose d’un système de notation conforme aux exigences de Bâle II en termes de conditions d’utilisation et d’usage. Ce système de notation constitue le cœur du dispositif de gestion des risques de crédit. En effet, la notation est un élément essentiel dans l’appréciation du risque et l’approbation du crédit. Aussi une attention est apportée à la cohérence entre les décisions prises et le profil du risque dégagé par chaque note ainsi que ses composantes; en l’occurrence les différentes informations qualitatives et quantitatives que la grille comprend. Par ailleurs, nos objectifs en termes d’emplois sont désormais définis par profil de risque. Egalement le suivi des expositions est assuré à travers l’analyse du portefeuille noté. A cet effet, des rapports périodiques sont établis par la fonction Risk Management au niveau BCP et BPR, et sont destinés aux différents Comités dédiés au suivi des risques.

18,7% 8,5% 1,2% 0,5%
A B C D

5,1% 4,2% 0,8% 0,8%

E

F

G

H

Les expositions sur les PRO sont concentrées pour plus des 3/4 au niveau des classes de risque (C, D, et E) aussi bien en nombre qu’en encours.

Groupe Banque centrale Populaire
COMPTES consolidés aux normes ias/ifrs 31 décembre 2010

Extrait de la communication financière
Il est à préciser qu’une attention particulière est donnée aux contreparties présentant une détérioration de la qualité du risque (notes G et H). Les cas soulevés font l’objet d’examen au niveau de chaque Comité Risques ou Engagements. De part ce rôle stratégique que présente l’outil de notation pour notre Institution, un effort particulier est consacré au suivi de l’usage de cet outil. A ce titre, un système de contrôle permanent a été mis en place pour s’assurer en permanence du bon fonctionnement de notre système de notation notamment de l’authenticité des informations et des notes attribuées. En ce qui concerne la clientèle des Particuliers, le scoring couvre actuellement les crédits immobiliers et les crédits à la consommation. Par ailleurs, la banque vient de lancer un projet couvrant les besoins de son système de notation Retail qui servira à fonder la 2ème tranche encore nécessaire au passage au modèle de notation interne. la gestion du risque structurel de taux et de liquidité.

Principales limites
Au-delà des limites applicables à toutes les activités de marché à savoir les limites de position par instrument, les limites de contrepartie et les limites de transactions, certaines limites ont été instaurées pour les activités obligataires et pour les activités de change. Ces limites sont identifiées comme suit : • taille maximale du portefeuille de négociation obligataire par rapport au portefeuille total de la BCP, • limites de Duration pour le portefeuille de négociation, • limites de Stop Loss par tranche de position relatives aux positions de change ouvertes et aux transactions intraday pour compte propre, • limite de position courte en devise. Ce dispositif s’est vu renforcé par la mise en place de limites spécifiques aux produits dérivés comprenant des : • limites de positions maximales pour les opérations de change à terme et d’options, • limites de gaps de taux pour la couverture des opérations de change à terme, • limites en termes de maturités maximales pour certaines opérations sauf autorisation spécifique. De nouvelles limites relatives aux produits dérivés et structurés seront mises en place en 2011 pour encadrer au mieux l’évolution des risques et des expositions sur ces nouvelles activités de marché. L’ensemble du dispositif des limites est organisé sous forme de grille de délégation de pouvoirs fixant les limites par instrument, par marché, et par intervenant. Le processus de proposition et de validation des limites est encadré par une circulaire interne. Le contrôle des limites est effectué quotidiennement par le Middle-Office et sur une fréquence mensuelle par le Pôle Gestion Globale des Risques.

Dispositif de suivi du risque de concentration
• Concentration individuelle La concentration individuelle des risques fait l’objet d’un suivi minutieux par la banque d’une part pour obéir aux règles prudentielles imposées par l’exigence de la division des risques et d’autre part pour assurer la diversification des contreparties nécessaire à la dilution des risques. A ce titre, notre Institution a mis en place un processus d’examen des 100 premiers risques composés des grands groupes (environ 458 contreparties). Ledit processus est dupliqué au niveau des BPRs chacune dans son périmètre. En parallèle à ce suivi, une attention particulière est accordée aux engagements dès que leur niveau dépasse 5% des fonds propres.
Crédits par déCaissement en

% des emplois produCtifs Cpm 48% 30%

100 premiers risques Cpm

Contreparties éligibles à la déClaration bam

Outils de gestion des risques
Le Groupe a adopté une structure de gestion et de suivi des risques de marché qui inclut le recours à la méthodologie VaR et à des analyses de sensibilité pour l’ensemble de son portefeuille de négociation. • la Var (Value at risk) La VaR est une technique qui permet d’évaluer les pertes potentielles encourues sur les positions de risque du fait de variations de taux et de cours de marché à un horizon de temps déterminé et pour un niveau de probabilité donné (1 journée à 95 % dans le cas du CPM). Par conséquent, les chances que les pertes potentielles encourues pendant une journée soient plus élevées que la VaR sont de l’ordre de 5 %. La méthode retenue pour le calcul de la VAR est celle basée sur un modèle paramétrique à distribution normale (avec matrice de Variance-Covariance) qui prend implicitement en compte les corrélations entre les différents facteurs de risques se basant sur un historique de 2 ans. Une VaR globale est calculée pour l’ensemble des activités de négociation et par nature d’instruments. • autres indicateurs de sensibilité Parallèlement aux calculs de VaR, des impacts en termes de profits et pertes (P/L) à partir de scénarios standards ou de scénarios de stress sont estimés pour l’ensemble du portefeuille de négociation. Ces scénarios sont choisis parmi trois catégories à savoir: des scénarios historiquement avérés, des scénarios hypothétiques et des scénarios adverses. Les principaux indicateurs utilisés sont : • Une sensibilité à la variation de taux de +/- 25 bps et 15 bps (indicateurs global et par tranche de maturité); • Un indicateur de risque de courbe de taux exprimé en perte potentielle ; • Un indicateur du seuil de rentabilité du portefeuille (Break even Point) ; • Une sensibilité à la variation extrême de taux de 200 bps ; • Un indicateur du risque de change ; • Une sensibilité à la variation des cours de +/- 1%, 5% et 10% tenant compte de la corrélation entre l’EUR et le USD dans la composition du panier MAD. • reporting Le suivi des risques de marché est effectué quotidiennement par le Middle-office et par la fonction chargée des risques de marché. Les Comités de gestion (Comité de Placement et Comité de Gestion des Risques) surveillent sur une fréquence régulière les niveaux d’exposition, les rendements générés par les activités de marchés, les risques adossés aux activités de trading, le respect des exigences réglementaires et la conformité aux dispositifs de limite. Le Reporting présenté aux différents Comités comprend en plus de l’analyse de la sensibilité des portefeuilles, des simulations dans le cas de scenarios extrêmes tenant compte à la fois de la structure des portefeuilles et des corrélations entre les différents facteurs de risque. evolution des indicateurs de risque La VaR globale (1-Jour à 95%) du portefeuille à fin décembre 2010 est de 46,74 Millions DH, soit 0,34% de la Valeur marchande du portefeuille et 0,22% du total des Fonds Propres. La VaR hors corrélation est de 57,6 Millions DH, soit un effet de diversification de 10,87 Millions sur le portefeuille global et réparti sur les différents instruments. La VaR est concentrée principalement sur les opérations de change et de trésorerie devises et accessoirement sur les autres composantes (portefeuille obligataire, actions et OPCVM). Ceci est dû à la taille de ces portefeuilles, à la forte volatilité des facteurs de risques les composant et à leurs poids par rapport aux autres facteurs du portefeuille de négociation. • Compartiment change Le portefeuille de change à terme a enregistré un niveau quasi stable pendant toute l’année 2010, ce qui est dû notamment à la baisse généralisée des carnets de commande malgré quelques événements observés relatifs à la volatilité accrue des cours EUR et USD. En dépit d’une augmentation notable au deuxième trimestre de l’année, la position de change nette est restée équilibrée compte tenu de la composition du panier du dirham et de l’actualisation des différents flux à terme. Les limites réglementaires, par rapport au niveau des fonds propres, pour la position globale et par devise ont été respectées courant 2010.

• Concentration sectorielle Le CPM dispose d’un dispositif de gestion et de suivi du risque de concentration sectorielle s’articulant autour de règles et normes quantitatives et qualitatives. Le suivi des expositions sectorielles s’appuie sur des reporting périodiques, d’études sectorielles et de fiches de suivi. Quant au processus de suivi opérationnel de ces expositions par secteur, il repose sur des indicateurs et limites dont le non respect entraine l’application des mesures et exigences préalables.

1.2 RISQUES DE MARCHé
Le risque de marché est le risque de perte provoqué par l’évolution défavorable des facteurs de marché, tels que les taux de change, les taux d’intérêt, les cours des actions, les prix des matières premières …

Principes directeurs
Dans un objectif d’encadrer et de maitriser les risques de marché, le Groupe Banque Centrale Populaire a mis en place un dispositif de gestion des risques conformes aux normes Bâle II et aux meilleurs pratiques en la matière. Ce dispositif est fondé sur des principes directeurs clairs, des politiques et des procédures internes en ligne avec les objectifs de rendement, les niveaux de tolérance aux risques et en adéquation avec les fonds propres. Les principes directeurs sont les suivants : • maitriser les risques sur les expositions ; • sécuriser le développement des activités de marché du Groupe dans le cadre des orientations stratégiques du plan à moyen terme ; • se conformer à la réglementation bancaire en matière de gestion prudentielle des risques ; • adopter les meilleures pratiques sur le plan de la gestion des risques pour l’ensemble des activités. La gestion des risques de marché a pour objectif de gérer et de contrôler les expositions aux risques de marché afin d’optimiser le couple risque/rendement, tout en conservant un profil de marché cohérent avec le statut du Groupe en tant qu’établissement financier de premier plan et intervenant important en matière de produits financiers. Le niveau de tolérance de la Banque face aux risques de marché est décliné à travers les dispositifs de limite et de délégation de pouvoirs. Ces niveaux de tolérance sont fixés de sorte que les expositions face aux risques de marché ne puissent générer des pertes qui pourraient compromettre la solidité financière du Groupe et l’exposer à des risques inconsidérés ou importants. Les instruments et les positions gérés font l’objet de descriptifs de produits et d’une stratégie de négociation définie en fonction : • des objectifs de rendement et de performance alloués au titre de l’exercice en cours; • de la structure de portefeuille en termes de concentration par facteur de risque; • de l’univers de placement et des produits autorisés ; • du style de gestion et du rebalancement des portefeuilles; Cette stratégie de négociation est formalisée dans le cadre d’une circulaire interne validée par le Comité de Placement.

Dispositif de gestion et de suivi des risques de marché :
En vue d’encadrer les risques sur les différentes activités de marché et d’en assurer la surveillance, le Groupe s’est doté d’un dispositif organisé autour de quatre axes: • Un système de délégation des pouvoirs définissant le processus de demande, de validation des limites et d’autorisation des dépassements ; • Une activité de pilotage et d’arbitrage entre les différentes activités de marché ; • Une activité de suivi et de surveillance des indicateurs de risque par les entités et les organes de contrôle des risques de marché ; • Un ensemble d’outils de gestion et de contrôle des risques de marché. Les risques de marché issus du portefeuille bancaire sont suivis, gérés et intégrés dans le cadre de

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Extrait de la communication financière
% fonds propres 3,7% 7,5% 1,9% 0,6%

position Change nette

fonds propres

Ainsi, notre profil de risque à horizon d’une année est positif en décembre 2010, avec des impacts reflétant dans la même tendance, les mouvements à court terme des taux d’intérêts. Le tableau suivant présente l’incidence potentielle d’une hausse des taux de 100 points de base, sur une période de 12 mois (court terme), sur le revenu net d’intérêt et sur la valeur économique de la banque en 2009 et 2010. L’impact d’une telle variation représente moins de 1,5% du PNB et 0,25 % de nos fonds propres. impaCt de la Variation de le bénéfiCe (en millions) par rapport au produit net banCaire la Valeur éConomique sur le Ct (en millions) par rapport aux fonds propres

mars juin

2010

751 1 531 403 125

20 184 20 419 20 808 21 002

2010 2010 2010

septembre déCembre

100 bps sur :

déC.-09

juin-10

déC.-10

La VaR pour les activités de change a atteint 19,53 Millions DH en fin d’année. • Compartiment obligataire Courant 2010, les limites obligataires ont été revues et validées par les organes d’administration et de direction. Les limites de duration et de position maximale du portefeuille de placement ont été maintenues au même niveau que l’année précédente. La VaR des activités obligataires à fin Décembre 2010 représente 7,71 Millions DH. • Compartiment actions et opCVm L’encours de ce portefeuille est demeuré pratiquement stable courant l’année 2010, avec une répartition de 10%, 90% respectivement pour les actions et les OPCVM, ceci est dans l’objectif d’alléger les positions sur actions dont les valeurs ne sont pas significatives et se concentrer sur des valeurs de fonds de portefeuille réputées plus liquides. La VaR pour les activités sur les titres de propriété représente 5,56 Millions DH.

10 0,13% -15 -0,07%

-10 -0,12% 18 -0,09%

122 1,48% -51 -0,24%

risque de liquidité : Ce risque peut découler de la structure du bilan en raison des décalages entre les échéances réelles des éléments de l’actif et du passif, des besoins de financement des activités futures, du comportement des clients ou d’une éventuelle perturbation dans les marchés, ou de la conjoncture économique. dispositif de gestion du risque global de liquidité La gestion du risque de liquidité vise à garantir au Groupe l’accès aux fonds nécessaires afin d’honorer ses engagements financiers lorsqu’ils deviennent exigibles. La gestion de ce risque se traduit par le maintien d’un niveau suffisant de titres liquides et un approvisionnement en fonds stable et diversifié. Le portefeuille des titres est constitué majoritairement de Bons du Trésor et accessoirement de positions sur actions liquides et sur OPCVM. La gestion de la liquidité s’appuie sur : • Le suivi des ratios de liquidité du bilan selon les exigences internes et celles issues de la réglementation, • l’élaboration d’un échéancier de liquidité sur la base de divers scénarios dynamiques et sur l’horizon du PMT, ainsi que l’élaboration d’un échéancier de liquidité statique donnant des indications sur la situation de la liquidité de la banque à moyen et long terme, • le suivi du portefeuille d’investissement et la projection des flux de trésorerie. Au cours de l’année 2009, une nouvelle limite a été instaurée par rapport à la taille minimale du portefeuille d’investissement désormais indexée sur l’évolution des dépôts et sur nos capacités de transformation; • le maintien d’un éventail varié de sources de financement et le suivi de la concentration des dépôts par nature de produits et de contrepartie avec un suivi rapproché de la concentration des 10 plus grands déposants, • le maintien des rapports privilégiés avec les investisseurs institutionnels et les grandes Corporate. En 2010, le Groupe a mis en place une nouvelle politique de gestion du risque de refinancement applicable dans des conditions normales du marché mais également en cas de crise de liquidité. Cette politique définit les mécanismes de suivi ainsi que les alternatives permettant d’atténuer les risques de refinancement en cas de crise prolongée de liquidité. Les dépôts à vue de la clientèle (comptes courants et comptes d’épargne) constituent une part importante du financement global du Groupe qui s’est révélée stable au fil des ans. En outre, le programme d’ouverture d’agences s’est prolongé en 2010 avec 98 nouvelles agences et se poursuivra tout au long de la période du Plan à Moyen Terme (2011-2013), contribuant à renforcer le rythme de collecte des dépôts de la clientèle. Par ailleurs, le Groupe est un intervenant important sur les marchés monétaire et obligataire, par l’intermédiaire de ses activités de marchés. La position du CPM lui permet de recourir, à court terme, auprès de BAM, des banques et d’autres institutions financières aux opérations de pension. evolution des indicateurs de risque Le total des actifs du CPM s’établit à 205,3 milliards de dirhams à fin décembre 2010 contre 195,8 en 2009, soit une augmentation de 4,9%. En 2010 et par rapport à décembre 2009, les emplois devant être refinancés en cash représentent 15,2 milliards de dirhams. Cette augmentation des actifs principalement de crédits à hauteur de 12,3 milliards et du portefeuille de titres (participation et titres de placement) à hauteur de 2,9 milliards de dirhams a été refinancée par : • les dépôts de la clientèle à hauteur de 6,7 milliards de dirhams ; • les tombées d’une partie des titres d’investissement pour 2,8 milliards ainsi que la non reconduction des pensions reçues des établissements de crédit pour 1,7 milliards ; • l’émission de Certificats de Dépôts pour 2 milliards ; • le reliquat sous formes de capitaux propres. Le resserrement progressif de la liquidité, qui a marqué le secteur bancaire depuis 2008 s’est poursuivie en 2010 avec une légère amélioration lors du dernier trimestre. Les ressources du CPM collectées auprès de la clientèle ont augmenté de 3,7%, passant de 161,4 milliards en décembre 2009 à 167,4 milliards à fin décembre 2010. Cette hausse concerne aussi bien les dépôts à vue (+8,1%) que les dépôts à terme (+7,2%). Par contre, les autres dépôts ont connu une baisse en raison d’une forte diminution des pensions données à la clientèle. Il en résulte une baisse de la part des ressources rémunérées par rapport à la structure globale des ressources. Malgré la croissance du coefficient de transformation du CPM qui s’est situé à 84,2% en décembre 2010 contre 79,9% en décembre 2009, du fait du développement plus important de l’activité de crédit en progression de 9,4% par rapport aux dépôts de la clientèle (+3,7%), la liquidité du CPM n’a pas été impactée. Pour appuyer cette politique volontariste de croissance avec discernement, le CPM a émis des certificats de dépôts courant décembre 2010 pour un montant de 2 milliards de dirhams. Toutefois, le recours par le CPM au marché monétaire et obligataire reste assez limité par rapport à ses confrères.

1.3 RISQUES ALM
La stratégie de gestion du risque global de taux et de liquidité, obéit à l’objectif de maîtrise des risques inscrit dans le processus de développement planifié et adopté par le Groupe. Cette stratégie repose sur les principes directeurs suivants : • Orienter les activités de développement dans le cadre d’un plan moyen terme en tenant compte des risques de taux et de liquidité. • Maintenir une structure stable et variée de nos dépôts avec une maitrise du potentiel de croissance de nos engagements. • Améliorer progressivement le Gap global de taux en vue de maintenir un équilibre des différentes activités en termes de profil de taux et de liquidité. • Développer les actifs à taux variables pour immuniser une partie du bilan suite à une évolution défavorable des taux d’intérêts. risque global de taux : Le risque global de taux représente la perte provoquée par l’évolution défavorable des taux d’intérêt sur l’ensemble du bilan de la banque eu égard à sa capacité de transformer l’épargne et les ressources en des emplois productifs. L’analyse du risque global de taux est complexe, en raison de la nécessité de formuler des hypothèses relatives au comportement des déposants concernant l’échéance de dépôts remboursables contractuellement sur demande et sur les actifs et les passifs non sensibles directement au taux d’intérêt. Lorsque les caractéristiques comportementales d’un produit sont différentes de ses caractéristiques contractuelles, les caractéristiques comportementales sont évaluées afin de déterminer le risque de taux d’intérêt réel sous-jacent. dispositif de gestion du risque global de taux Le processus d’évaluation et de contrôle du niveau général du risque global de taux, s’opère : • une fois par trimestre à l’arrêté des états de synthèse ; • deux fois par an, en adossement au processus de planification (phase de la note d’orientations stratégiques et phase de cadrage du Plan financier à Moyen Terme), et ce en tant que dispositif de validation définitive du PMT ; • à l’occasion des changements importants des grilles tarifaires pour en évaluer les impacts. Ce dispositif de surveillance repose sur : • une méthodologie d’évaluation basée sur l’approche des gaps (impasses). Cela se traduit par une classification des actifs et passifs selon leur profil d’échéance et de taux (fixe ou variable), en tenant compte des facteurs de durée résiduelle et de comportement futur (approche prévisionnelle sur un horizon triennal et selon les hypothèses du PMT). • un système de reporting trimestriel à l’attention du Comité Gestion des Risques sur les niveaux d’exposition les stress tests en termes d’impact sur le PNB, et les fonds propres et l’évolution prévisionnelle des ratios prudentiels. • un système de limites en termes d’impacts des risques, par rapport au PNB et aux fonds propres, défini par le Comité Gestion des Risques et validé par le Comité Directeur. A travers ce dispositif, la gestion du risque global de taux vise à optimiser l’impact de taux sur le bénéfice et sur les fonds propres en s’appuyant sur le calcul des Gap statiques et dynamiques selon les fréquences définies précédemment. En parallèle aux exercices de simulation portant sur l’évolution des taux dans le cadre de comportement normal des marchés, des scénarios complémentaires sont appliqués à l’ensemble du bilan pour mesurer l’impact d’un choc majeur sur les taux. Ceci consiste à titre d’exemple à soumettre le bilan de la Banque à un mouvement à la hausse des taux d’intérêts à hauteur de 100 bps et 200 bps. Parallèlement, à ces exercice au moins trimestriels, le Pôle Gestion Globale des Risques procède à l’analyse de cohérence et à la mesure des impacts de taux conformément au Plan à Moyen Terme de la Banque lors de l’élaboration des hypothèses de croissance et leurs recadrages éventuels. Evolution des indicateurs de risque Au 30 juin 2010, le profil des actifs et des passifs dont l’échéance est inférieure à 12 mois est à peu près le même que celui des actifs et passifs à fin décembre 2009, mis à part les avances en pension qui sont fortement concentrées sur le JJ et les emprunts de trésorerie en devises qui ont progressé de 2,9 milliards de dirhams. Ces opérations sont à l’origine d’un léger changement de profil, à savoir qu’en cas de hausse des taux de 100 points de base, le bénéfice diminue au lieu d’augmenter. Cependant, la sensibilité des bénéfices à une variation des taux reste bien endessous des limites de nos objectifs de risque. A fin décembre 2010, le profil de risque a été largement amélioré suite à plusieurs évènements : • l’acquisition de titres obligataires de transaction qui s’écoulent sur le court terme, • la diminution des emprunts de trésorerie en devise et des REPO donnés, • l’octroi de plus de crédits à taux variables (+3 milliards pour les crédits à l’équipement).

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Extrait de la communication financière
1.4 RISQUES OPERATIONNELS
Selon la définition adoptée par Bank Al Maghrib, on entend par « Risques Opérationnels », les risques de pertes résultant de carences ou de défauts attribuables à des procédures, personnels et systèmes internes ou à des événements extérieurs. Cette définition inclut le risque juridique mais exclut les risques stratégiques et de réputation. Politique du GBCP en matière de risques opérationnels Afin de maîtriser ses risques opérationnels, le GBCP a mis en place une charte de gestion R.O dont les principaux fondements sont les suivants: • être en mesure de détecter le plus tôt possible les risques ou les incidents de nature opérationnelle pouvant avoir des conséquences financières et/ou sur l’image du Groupe ; • analyser les risques potentiels et les incidents avérés et apprécier le plus précisément possible et de façon dynamique leurs impacts ; • alerter et mobiliser les principaux responsables concernés par lesdits incidents, qu’ils en soient à l’origine ou qu’ils en subissent les conséquences ; • mesurer les effets de cette politique et disposer d’outils et d’indicateurs de pilotage à destination de la Direction Générale, du Management dirigeant, des métiers et des différents acteurs du dispositif pour pouvoir apprécier, par BPR, par métier et par fonction, notre exposition aux risques opérationnels ; • faire engager les actions curatives et préventives qui s’imposent pour réduire les impacts et limiter la probabilité de survenance des incidents. Organisation de la filière risques opérationnels L’organisation de la filière Risques Opérationnels au niveau du GBCP s’articule autour des axes suivants : • La fonction Centrale au niveau du siège qui est chargée de la conception et du pilotage des outils méthodologiques et informatiques ; • Un réseau de Gestionnaires de Risques dans leurs périmètres respectifs (BCP, BPR), Ils participent à la mise à jour de la cartographie des risques opérationnels et doivent assurer la mise en place des plans d’actions pour le renforcement du dispositif de maîtrise des risques ; • Des correspondants désignés par métier dans le cadre du protocole de collecte des pertes ; ces correspondants ont pour mission de recenser les pertes opérationnelles et de les historiser dans l’outil de gestion des risques, commun à l’ensemble du CPM ; • Des correspondants au niveau des filiales (Contrôleurs Internes ou autre), qui veillent à la mise en place de la méthodologie et des outils R.O en synergie avec le dispositif adopté au sein du CPM. Principaux outils de gestion des risques opérationnels Les trois principaux outils méthodologiques sont : la cartographie des risques opérationnels, le processus de collecte des incidents et l’auto-évaluation. Cartographie des risques opérationnels Une méthodologie d’élaboration de la cartographie des R.O a été mise en place avec la collaboration d’un cabinet spécialisé. Une version générique du périmètre de la BCP & de BP CASA comme site pilote, a été réalisée pour plusieurs métiers notamment : les engagements, les opérations de caisse, la gestion des comptes, l’international, les opérations de marché, la monétique, la bancassurance,… Ensuite, les cartographies de certaines fonctions support ont été faites en interne sur la base de la même méthodologie (ressources humaines, logistique, systèmes d’information, contrôle de gestion) La démarche se déroule en plusieurs phases : • Identification des événements de risques : En partant des différents métiers de la banque, l’identification des événements de risques se réalise à travers un balayage des principaux risques potentiels encourus dans l’exercice d’une activité ; ensuite ce recensement est affiné progressivement au fil des réunions tenues avec les experts métier ; • Mesure et évaluation des événements de risques : Pour chaque événement, le risque est évalué en termes de « Probabilité d’occurrence » et de « Impact/perte» encourus en cas de survenance ; • Appréciation des moyens de surveillance et de couverture des risques : Il s’agit de l’évaluation de la qualité des dispositifs de contrôles existants pour chaque événement de risque ; cette cotation est réalisée sur la base de deux critères : la pertinence du contrôle et son application ; • Détermination du risque net (ou Exposition nette) : Le risque net est calculé à partir de la combinaison des données suivantes : - La valeur de l’impact brut global (impact x fréquence) ; - Et le gap identifié en matière de couverture de dispositifs de contrôle. Le déploiement de la cartographie sur les BPR & les filiales S’agissant des BPR, les Risk Manager ont été formés sur la méthodologie d’identification et d’évaluation des risques opérationnels. Ils procèdent, dans le cadre du déploiement, à la revalorisation des risques par l’application des données de leur BPR. Les cartographies déployées à ce jour sont les suivantes : engagements entreprises, engagements particuliers, gestion des comptes, opérations de caisse, monétique, comptabilité & fiscalité, opérations internationales & moyens de paiement. Concernant les filiales, une assistance méthodologique leur est fournie en fonction de la spécificité du métier et du contexte ; un suivi périodique est effectué suivant l’état d’avancement de chaque filiale. Collecte des incidents Le CPM a mis en place un système de collecte des incidents basé sur un mécanisme déclaratif qui s’appuie sur les correspondants risques opérationnels (CRO). La saisie des incidents se fait au moyen d’un outil informatique acheminé via un workflow permettant aux responsables hiérarchiques de contrôler la pertinence des informations remontées et d’être avertis en temps réel des événements intervenus dans leur périmètre. Auto-évaluation des dispositifs de maîtrise des risques Tel que préconisé par les textes de Bank Al Maghrib, et conformément aux saines pratiques de gestion des risques opérationnels, un système d’auto-évaluation est en cours d’élaboration. Ce dernier vise à identifier les forces et les faiblesses de l’environnement opérationnel; ainsi les opérations et les activités de la Banque sont évaluées sur la base de l’examen des principaux points de contrôle afin de mesurer le niveau d’exposition aux risques opérationnels. Les différentes expositions font l’objet d’un classement sur la base d’une matrice de scoring; la matrice en question permet de traduire les évaluations qualitatives en mesures quantitatives et d’évaluer ainsi des risques liés à une activité donnée ou/et des risques transversaux.

1.5 FONDS PROPRES
Le Crédit Populaire du Maroc dispose d’une assise financière solide liée à la consistance de ses fonds propres réglementaires. Ces derniers ont atteint 21 320 MDH au 31/12/2010 contre 19 949 MDH en décembre 2009, soit une progression de 6,9% en raison notamment de l’importance des résultats reportés. montants en KdH

Composition des fonds propres réglementaires

COmPOsitiOn des fOnds PROPRes de BAse eLéments déduits des fOnds PROPRes de BAse COmPOsitiOn des fOnds PROPRes COmPLémentAiRes AutRes éLéments à déduiRe des fOnds PROPRes COmPLémentAiRes COmPOsitiOn des fOnds PROPRes suR COmPLémentAiRes tOtAL des fOnds PROPRes AdmissiBLes à LA COuveRtuRe des Risques

19 469 979 2 043 642 5 720 368 1 827 157 0 21 319 549

groUpe BanQUe Centrale popUlaire attestation des Commissaires aUX Comptes sUr la sitUation proVisoire dU Bilan et dU Compte de résUltat Consolidés période dU 1er JanVier aU 31 déCemBre 2010
Nous avons procédé à un examen limité de la situation provisoire de la Banque Centrale Populaire et ses filiales (Groupe Banque Centrale Populaire) comprenant le bilan, le compte de résultat, l’état du résultat global, le tableau des flux de trésorerie, l’état de variation des capitaux propres et une sélection de notes explicatives au terme de la période du 1er janvier au 31 décembre 2010. Cette situation provisoire fait ressortir un montant de capitaux propres consolidés totalisant KMAD 27.136.349, dont un bénéfice net consolidé de KMAD 3.063.180. Nous avons effectué notre examen limité selon les normes de la profession applicables au Maroc. Ces normes requièrent que l’examen limité soit planifié et réalisé en vue d’obtenir une assurance modérée que la situation provisoire du bilan et du compte de résultat consolidés ne comprennent pas d’anomalies significatives. Un examen limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la société et des vérifications analytiques appliquées aux données financières ; il fournit donc un niveau d’assurance moins élevé qu’un audit. Nous n’avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n’exprimons donc pas d’opinion d’audit. Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que les états consolidés, ci-joints, ne donnent pas une image fidèle du résultat des opérations de la période écoulée ainsi que de la situation financière et du patrimoine du Groupe Banque Centrale Populaire arrêtés au 31 décembre 2010, conformément aux normes comptables internationales (IAS/IFRS). Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous signalons que des amendements sont intervenus en 2010 au niveau de la loi 12-96 portant réforme du Crédit Populaire du Maroc, et aboutissent à l’intégration des Banques Populaires Régionales dans le périmètre de consolidation de la Banque Centrale Populaire.

Casablanca, le 14 mars 2011 deloitte Audit A. Benabdelkhalek Associé

Les Commissaires aux Comptes : mazars masnaoui K. Mokdad Associé

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Nam Duong Bank

...ACTIVITY-BASED COSTING IN THE SERVICE SECTOR - NAM DUONG BANK Nam Duong Bank began operations in the mid-1990s. The bank quickly grew by providing checking account services to many small businesses that preferred to do business with a "local" bank. Although Nam Duong initially offered checking account services for individual accounts (retail customers), the bank primarily focused on serving its business customers. During the Asian financial crisis after the mid-1990s that weakened the Vietnamese economy, growth in business customer accounts began to decline. In response, Nam Duong's senior management adopted a new strategy, focusing on increasing the number of retail customer accounts. By aggressively marketing individual retail accounts, Nam Duong continued to grow. Today, Nam Duong Bank strives to maintain a stable base of business customers, while actively competing for an increased market share of retail customers. Recent income statements (Exhibit A) reveal a decline in the bank's profits. The bank's primary (noninterest) expense consists of salaries and employee benefits. Most full-time employees' first priority is providing services to customers; these employees conduct their administrative responsibilities during slack times. The Bank schedules additional part-time employees to work during peak demand times, from 11 am - 2 pm and Friday afternoons. Flexibility in scheduling part-time employees means that the bank's staff is lean and fully utilized. Nam Duong's CEO...

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Activity Base Costing

...READ THIS ARTICLE BEFORE READING THE BNB CASE UNEQUAL TREATMENT ALIENATING CUSTOMERS ISN’T ALWAYS A BAD IDEA, MANY FIRMS DISCOVER Banks, Others Base Service On Whether an Account Is Profitable or a Drain ‘Redlining in the Worst Form’ By Rick Brooks Staff Reporter of The Wall Street Journal CHARLOTTE, N.C.–Fielding phone calls at First Union Corp.’s huge customer service center here, Amy Hathcock is surrounded by reminders to deliver the personal touch. Televisions hang from the ceiling so she can glance at the Weather Channel to see if her latest caller just came in from the rain; a bumper sticker in her cubicle encourages, “Practice random kindness & senseless acts of beauty.” But when it comes to answering yes or no to a customer who wants a lower credit card interest rate or to escape the bank’s $28 bounced-check fee, there is nothing random about it. The service all depends on the color of a tiny square—green, yellow or red—that pops up on Ms. Hathcock’s computer screen next to the customer’s name. For customers who get a red pop-up, Ms. Hathcock rarely budges; these are the ones whose accounts lose money for the bank. Green means the customers generate hefty profits for First Union and should be granted waivers. Yellow is for in-between customers: There’s a chance to negotiate. The bank’s computer system, called “Einstein,” takes just 15 seconds to pull up the ranking on a customer, using a formula that First Union declines to detail of minimum balances...

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Internship Report Proposal

...our internship program. Here are my internship report’s topics that I have submitted to you. Consequently, I am transmitting these topics of the report to your very concern. Hopefully, you will assign me one of the topics so that I can start preparing the report. In case of any further clarification or elaboration regarding these topics I would welcome the opportunity to consult with you. Sincerely yours, ____________ Md. Tanvir Hasan ID: 15-088 Department of Banking & Insurance University of Dhaka Selected Topics for Internship Report: Topic 1: Foreign Exchange Mechanism of Mercantile Bank limited. Objective of the Report General Objective The main objectives of the study to gain practical exposures about “Foreign Exchange Mechanism: a comprehensive Study of Mercantile bank Ltd. Specific Objectives The specific focuses of the study are: * To know the regulation and deregulation regarding Foreign Exchange in Bangladesh. * To analyze the export and Import procedure...

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Bolth Bank

...Belltown National Bank[1] To increase its share of the checking account market, Belltown National Bank in Seattle took two actions: (1) established a customer call center to respond to customer inquiries about account balances, checks cleared, fees charged, etc., and (2) paid year-end bonuses to branch managers who met their branch’s target increase in the number of customers. While 80% of the branch managers met the target increase in the number of customers, Belltown National’s profits continued to decline. Roger Welton, the CEO, didn’t understand why profits were declining, even though the bank was serving more customers. The Pierce County branch manager, Rose Martinez, noticed that while small retail customers flocked to the bank, the number of business customers was declining. Belltown National’s existing costing system, developed back in 1990, is straightforward. No costs are traced directly to customers. The bank assigns the total indirect costs to customer lines (retail customer line or business customer line) by dividing the total indirect costs by the total number of checks processed to compute a cost per check processed. The cost by customer line is then the number of checks processed for the customer line multiplied by the cost per check. Martinez suspected that Belltown National’s cost system might be part of the problem. Martinez learned about activity-based costing (ABC) in school, but the applications she studied involved manufacturing firms. ...

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...Buckeye National Bank 1. a) PDOR- Est. MOH/Est. Act. (Total indirect costs/total value of checks processed) $2,850,000/$95,000,000= $0.03 per dollar processed. b) (i) Retail Line—(Value of checks processed X cost per dollar processed) $9,500,000 X $0.03= $285,000 (ii) Business Line $85,500,000 X $0.03= $2,565,000 The allocations are driven by the dollar value of the checks processed. c) (i) Total indirect cost proportion for Retail Line (Allocation amount/Est. MOH) $285,000/$2,850,000= 10% (ii) Total indirect cost proportion for Business line $2,565,000/$2,850,000= 90% The original system assumed that indirect costs are incurred in direct proportion to the dollar value of the checks processed. This allocation is approximately accurate only if the indirect costs in Exhibit B are incurred in direct proportion to the dollar value of the checks each customer line writes. d) (i) Annual indirect cost per Retail account. (Allocated indirect costs/number of accounts) $285,000/150,000= $1.90 per account (ii) Annual indirect cost per Business account $2,565,000/50,000= $51.30 per account e) (i) Contribution to profit per Retail account (Revenue per account minus cost per account) $10.00 - $1.90= $8.10 (ii) Contribution to profit per Business account $40.00 - $51.30= ($11.30) This suggests Buckeye National Bank should pursue a strategy that increases the retail-customer base because the original cost system shows retail customers are profitable, but business customers...

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Retail Banking Schemes

...MAJOR PROJECT ON CUSTOMER PREFRENCES WITH REGARD TO THE RETAIL BANKING SCHEMES This Dissertation report is being submitted as a part of the requirements of the MBA (FINANCE) Program of Punjab Technical University ,Jalandhar. SUBMITTED TO: PROJECT GUIDE: SUBMITTED BY: Kamna Pathak MBA (FINANCE) 2 YR. ROLL NO. ……………. RIMT – IMCT Mandigobindgarh ACKNOWLEDGEMENT This study was made possible with the consultations, support and kind opinions from several people. So with immense gratitude, I acknowledge all those, whose guidance and valuable inputs have helped in the materialization of this project. No words are enough to thank Assistant Manager Mr. Rahul Kapoor of State Bank of Patiala, who not only inspired me to work on this project but also accepted to guide me a lot. In spite of heavy responsibilities and busy schedules, he always managed time to provide proper guidance. Clearly I owe a special in-depth of gratitude to my friends who created a motivating environment to work on this project and also helped me in understanding and reviewing major concept from various point of views. Finally I would like to be grateful to all those who directly or indirectly have been of great help and obliged me with their support and have helped me in converting my collection of data and information into a finely polished project. DECLARATION I Kamna Pathak of MBA(Finance) 2nd year, studying at RIMT-IMCT Mandigobindgarh...

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Marketing Information Sysems

...Marketing Information Systems Marketing information systems have been defined as “people, procedures, and a software system used to collect, analyze, and assess market information so that decision makers can use it.”(Armstrong et al., 2009, p.184). Marketing information systems (MIS) are a set of unique marketing tools that assists corporations around the world to utilize information gained from marketing research to assess their products and formulate their plans for the future. Models of consumer behaviour can influence the development of their products and services , as well as impacting decisions such as; the appropriate locations for their businesses, and development of their marketing strategies. Once companies collect the information regarding consumer behaviours and their purchasing habits, it is analyzed in order to draw conclusions and make informed business choices. The objective is to utilize this information in order to generate the largest possible revenues (Buyer to consumer). Information is gathered through interviews, customer comment forms , consumer inquires and spending patterns gathered through loyalty cards. The information is gathered and the analysis provides insight into products and services being purchased by different demographic groups (i.e., age, gender, ethnicity, etc.), and in different locations. After this is achieved, organizations can then target their marketing and advertising of the right product to the appropriate customer...

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Retail Banking

...Retail Banking - Opportunities and Challenges Shyamala Gopinath* The issue of retail banking is extremely important and topical. Across the globe, retail lending has been a spectacular innovation in the commercial banking sector in recent years. The growth of retail lending, especially, in emerging economies, is attributable to the rapid advances in information technology, the evolving macroeconomic environment, financial market reform, and several micro-level demand and supply side factors. India too experienced a surge in retail banking. There are various pointers towards this. Retail loan is estimated to have accounted for nearly one-fifth of all bank credit. Housing sector is experiencing a boom in its credit. The retail loan market has decisively got transformed from a sellers’ market to a buyers’ market. Gone are the days where getting a retail loan was somewhat cumbersome. All these emphasise the momentum that retail banking is experiencing in the Indian economy in recent years. What is Retail Banking? Retail banking is, however, quite broad in nature - it refers to the dealing of commercial banks with individual customers, both on liabilities and assets sides of the balance sheet. Fixed, current / savings accounts on the liabilities side; and mortgages, loans (e.g., personal, housing, auto, and educational) on the assets side, are the more important of the products offered by banks. Related ancillary services include credit...

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Brac Bank Ratio Analysis

...Performance Evaluation of BRAe Bank Limited Internship Report On Performance Evaluation of BRAe Bank Limited Prepared for: Dr. Tanbir Ahmed Chowdhury Professor Department of Business Administration East West University Prepared by: Rezwana Sharmin Id # 2007-1-10-114 Department of Business Administration Date of Submission: 25 April, 2011 25 April, 2011 Mr. Dr. Tanbir Ahmed Chowdhury Professor Department of Business Administration, East West University. Subject: Submission of Internship Report Dear Sir, With due respect I would like to inform you that I have completed my internship program in BRAC Bank Limited, Head Office, Gulshan-l, Dhaka - 1212, and prepared my internship report titled "Performance Evaluation of BRAe Bank Limited". I am placing my internship report to you as a requirement of the BBA Program The internship program and writing this report has been a great pleasure and an extremely interesting and rewarding experience. It has enabled me to get an insight into the practical arena of Banking. Sincerely yours, Rezwana Sharmin Id # 2007-1-10-114 Acknowledgement The successful accomplishment of this Internship Report is the outcome of the contribution and involvement of a number of people, especially those who took the time to share their thoughtful guidance and suggestions to improve the report. First of all I am grateful to Almighty Allah. Then I would like to express my gratitude to my Internal Internship Supervisor Mr. Dr. Tanbir Ahmed Chowdhury, Professor...

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Costos Abc

...5-7 The Buckeye National Bank (Activity-Based Costing in the Service Sector) ABSTRACT: The U.S. Bureau of the Census projects that by 2006, the service sector will employ 74 percent of the workforce. This case illustrates why a major segment of the service sector—banks—needs accurate cost information to make strategic decisions, and how more refined accounting systems help fulfill this need. Buckeye National Bank is a hypothetical bank that has suffered falling profits despite a shift in customer base toward retail customers, which the current information system reports are more profitable than business customers. Following a step-by-step approach, you will develop the Bank’s average cost of serving a retail customer account and a business customer account, under (1) the Bank’s traditional single allocation base system, and (2) a (pilot test) activity-based costing system. You will analyze these results to determine how and why costs reported by the activity-based system differ from the costs reported by the traditional system, and what this difference means for the Bank’s business strategy. Finally, you will consider how the Bank’s managers can use the new, more refined activity-based cost data in strategic decision making, including controlling costs and developing more profitable business strategies. TEACHING NOTES Background and Purpose Textbook illustrations and pedagogical cases on activity-based costing (ABC) typically focus on manufacturing applications...

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Business

...Michael (00000011339) CLASS: M6 DATE OF SUBMISSION : 26 March 2015 Bank Mandiri was formed on 2 October 1998, as a part of the Government of Indonesia’s bank restructuring program. In July 1999, four state-owned banks-Bank Bumi Daya, Bank Dagang Negara, Bank Exim and Bapindo-were amalgamated into Bank Mandiri. The history of these four banks can be traced back over 150 years, and together they encapsulate the development of the Indonesian banking sector. Today, Bank Mandiri continues this tradition of more than 150 years of delivering outstanding banking and financial services that was developed by the four legacy banks, all of which played an integral role in the development of the Indonesian economy over many generations. Bank Mandiri is currently at an advanced stage of the implementation of its 2010-2014 transformation program as part of which the Bank is working toward revitalizing its vision “To be the most admired and progressive Financial Institution in Indonesia”. To achieve this vision, the focus of Bank Mandiri’s business transformation in 2010 will focus on 3 (three) business areas, namely: Wholesale transactions, Retail deposits & payments, and Retail financing. These three focus areas are supported by the strengthened organization and the infrastructure improvements (branches, IT, operations, risk management) so as to provide integrated service solutions. In addition, the Bank is also supported by skilled human resources, constantly updated technology...

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Suntrust Swot Analysis

...SunTrust Banks, Inc. SunTrust Banks, Inc., with year-end 2008 assets of $189.1 billion, is one of the nation’s largest and strongest financial services holding companies. Through its flagship subsidiary, SunTrust Bank, the Company provides deposit, credit, and trust and investment services to a broad range of retail, business, and institutional clients. Other subsidiaries provide mortgage banking, insurance, brokerage, investment management, equipment leasing, and capital market services. SunTrust enjoys leading market positions in some of the most attractive markets in the United States and also serves clients in selected markets nationally. The Company’s mission is to help people and institutions prosper by providing financial services that meet the needs, exceed the expectations, and enhance the lives of colleagues, clients, communities, and ultimately shareholders. SunTrust’s 1,692 retail branches and 2,582 ATMs are located primarily in Florida, Georgia, Maryland, North Carolina, South Carolina, Tennessee, Virginia, and the District of Columbia. In addition, SunTrust provides clients with a full selection of technology-based banking channels including online, 24-hour customer services centers and the latest mobile devices. As of December 31, 2008, SunTrust had total assets under advisement of $192.0 billion. Total loans serviced by SunTrust Mortgage reached $162.0 billion by year-end. (Annual Report, 2008) In order to maintain and grow households, SunTrust...

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International Bussiness

...EXECUTIVE SUMMARY By analyzing PEST model partly which contains four main factor as Economic; Political and Legal; Culture, Social and Ethics and some others (technology or environment), this paper has clearly presented penetration strategy Tesco PLC, a multinational retailer in grocery and merchandise towards Vietnam market. The paper conducted the report through collecting secondary data from General Statistics Office of Vietnam, Work Bank Data Source, CIA and some other trusted data source to indicate in detail whether Vietnamese market is a possible one for Tesco. The result point out that Vietnam could be a possible market for the core strategy of Tesco PLC. 1. INTRODUCTION Retail section has becoming one of the most potential businesses in the booming industry recently. Along with an active market, a level of competitiveness among retailers is also considered as a core factor influences each typical business strategy with the aim at obtaining big goal of profit. Numerous big retailer Groups in the world, now is trying to expand their business towards prospective market but not only domestic one such as Wal-mart or Metroto be able to perform, develop and compete through having effective plan and well performing. This report would like to examine Tesco PLC, the biggest retailer from the United Kingdom as a representative case for the effective expansion strategy implementation basing on analysing some key factors of host country’s market in a macro level. The chosen...

Words: 2700 - Pages: 11

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Ratio Analysis of Brac Bank

...Internship Report on “An Analysis of Financial Performance of BRAC Bank Ltd” Supervised By: Sk. Habibur Rahaman Senior Lecturer Manarat International University Prepared by: Al Sukran ID-1413MBA50346 Manarat International University Department of Business Administration Manarat International University Date of Submission: January 30, 2015 Internship Report on “An Analysis of Financial Performance of BRAC Bank Ltd” Supervised By: Sk. Habibur Rahaman Senior Lecturer Manarat International University Signature of Supervisor Prepared by: Al Sukran ID-1413MBA50346 Manarat International University Department of Business Administration Manarat International University Date of Submission: January 30, 2015 LETTER OF TRANSMITTAL January 30, 2015 To Sk. Habibur Rahaman Senior Lecturer Department of Business Administration Manarat International University Subject: Submission of Internship Report on “An Analysis of Financial Performance of BRAC Bank Ltd” Dear Sir, With due respect to state that I am AL SUKRAN, ID-1413MBA50346 is a student of Masters of Business Administration of Manarat International University. I am delighting to submit here with a copy of internship report for your kind evaluation and appreciation. I have given my best effort to prepare the report with relevant information that I have collected from BRAC BANK LTD and from other sources during my internship program. I...

Words: 7954 - Pages: 32

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Information Systems Supporting Business Processes

...Information Systems supporting Business Processes Unit Code: CIS 13 Assignment 1 – Part B Executive Summary The ANZ Bank has an organisational structure which is divided into geographic location. The focus of this report is on the Australian Division and The Retail Distribution Functional Area. All functional areas within any business are support by a number of business processes. One business process which supports ANZ’s Retail Distribution functional area is Retail Lending. This particular business process plays a big part in creating revenue and ensuring that any risks in lending are kept to a minimum. Management and sales staff within Retail Lending use two types of Information Systems (IS), Hogan and Seibel Customer Relationship Management (CRM). It is these IS which allow ANZ to create their revenue and ensure the appropriate risk assessment is being use. Information Systems are used in all types on businesses globally; they add value to the organisation and also to the customers. Table of Contents Executive Summary 2 1. Introduction 4 2. Retail Distribution – Functional Area 4 2.1. Business Process 4 3. Customer Information System – CSC HOGAN Systems 5 3.1. Supporting Business Process 5 3.2. Value Add 5 3.3. Inputs, Outputs and Feedback 5 3.4. Requirements 5 4. Customer Relationship Management System - SEIBEL 5 4...

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