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Words 147140
Pages 589
DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014

179,8

179,8

Chiffre d'affaires 2014 par zone géographique

Effectif 2013 par méti

CHIFFRE D’AFFAIRES AJUSTÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
2012
2013

2012

2014

2013
2014

2012

Reste du Monde
9,6 %
Royaume-Uni
11,8 %

Asie-Pacifique
23,3 %

CHIFFRE D’AFFAIRES AJUSTÉ PAR ACTIVITÉ

Administration et informatique
16%
Vente et Marketing
19%

* Hors France et Royaume-Uni
Marge opérationnelle 2014 par activité
Marge opérationnelle 2014 par activité

2 813,3
Chiffre d'affaires 2014 par zone géographique
2 676,2
2 813,3
602,2
623,6
Femmes
54%

602,2

Rest of the World
9.6%

45,3%

Transport

Affichage

Affichage
439,0

1 012,5 38,6%
1 014,0 37,9%
1 078,8
38,6%
1 014,0 37,9%
1 078,8 38,4%

16,7%

439,0

2012

458,8
16,7%
470,3 17,6%
458,8 16,3%
470,3 17,6%

2012

2013

2013
2014

623,6
630,0

Mobilier Urbain
Europe* 374,9
Mobilier Urbain
27.2%

374,9
62,3%
391,0 62,7%
408,0
62,3%
391,0 62,7%
408,0 64,8%

64,8%

170,6
28,3%
170,2 27,3%
175,7
28,3%
170,2 27,3%
175,7 27,9%

27,9%

9,4%
62,4 10,0%
46,3
62,4 10,0%
46,3
7,3%

7,3%

38,4%

16,3%

Transport
170,6
Asia-Pacific
23.3% Transport
Affichage
56,7
Affichage

Le chiffre d’affaires ajusté du Mobilier Urbain s’établit à
1 275,7 millions d’euros, en augmentation de 7,0 %. A périmètre et taux de change constants, la croissance est de 4,3 %.

9,4%

2012

2014

En 2014, le chiffre d’affaires ajusté du Groupe s’élève à
2 813,3 millions d’euros, en croissance de 5,1 % par rapport à 2013. A périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires ajusté est en hausse de 3,8 %.

56,7

2012

2013

2013
2014

300
250

350

319,3

300
250

351,6
319,3

334,9

2014

La marge opérationnelle ajustée (1) du Groupe s’établit à
630,0 millions d’euros en 2014, en hausse de 1,0 %
(623,6 millions d’euros en 2013). Elle représente 22,4 % du chiffre d’affaires ajusté consolidé.
(1)

Marge opérationnelle : Chiffre d’affaires diminué des coûts directs d’exploitation (hors pièces détachées de maintenance) et des coûts commerciaux, généraux et administratifs.

Données ajustées
Le chiffre d’affaires ajusté du Transport s’établit à 1 078,8 millions
Résultat d'exploitation de 6,4 %. A périmètre et taux de dépréciation A la suite de l’application de la norme IFRS 11 depuis le d’euros, en augmentation2014 par activité, avant chargesde change
Résultat d'exploitation 2014 par activité, avant charges de dépréciation constants, la croissance est de 6,2 %.
1er janvier 2014, les données opérationnelles présentées sont ajustées pour prendre en compte l’impact en proportionnel
Le chiffre d’affaires ajusté de l’Affichage s’établit à 458,8 millions des sociétés sous contrôle conjoint et sont, par conséquent, d’euros, en recul de 2,4 %. A périmètre et taux de change comparables aux données historiques. constants, le repli est de 2,6 %.
Merci de vous référer au paragraphe 4 « Information sectorielle » dans l’Annexe aux comptes consolidés de ce document de
400
400 référence pour la définition de ces données ajustées ainsi que
351,6
pour la réconciliation avec les données IFRS.
334,9

350

630,0

North America
6.0%

United Kingdom
44,5%
11.8% 1 275,7 45,3%
France
22.1%

Transport
1 012,5

(hors personnel terrain et exploi

(en millions d’euros, part de l’activité en %)

1 171,3 44,7%
1 191,9
44,7%
1 191,9 44,5%
1 275,7

Recherch
5%

MARGE OPÉRATIONNELLE AJUSTÉE PAR ACTIVITÉ 2013 par sexe (E
Effectif

(en millions d’euros, part de l’activité en %)

Mobilier Urbain
1 171,3
Mobilier Urbain

2014

Relations Contractant
5%

Europe*
27,2 %

Chiffre d'affaires 2014 par activité
Chiffre d'affaires 2014 par activité

2 622,8

2013
2014

Amérique du Nord
6,0 %

France
22,1 %

2 622,8
2 676,2

2012
2013

Rés

Marge opérationnelle 2014 par activité

LES CHIFFRES CLÉS 2014

Résultat net part du Groupe avant charges de dépréciation
Résultat d'exploitation 2014 par activité, avant charges de dépréciation

813,3

RÉSULTAT D’EXPLOITATION AJUSTÉ PAR ACTIVITÉ,
623,6
AVANT CHARGES DE DÉPRÉCIATION
602,2

400

(en millions d’euros, part de l’activité en %)

(en millions d’euros)

351,6

350

45,3%

38,4%

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE,

630,0
AVANT CHARGES DE DÉPRÉCIATION

334,9

319,3

300

Mobilier Urbain

374,9

62,3%

391,0

62,7%

408,0

64,8%

250
Mobilier Urbain 200

159,8

Affichage
100
Transport

2014

Affichage

50,1 %

51,3 %

180,5

184,3

55,0 %

170,6

28,3%

170,2

27,3%

175,7

27,9%

56,7

9,4%

62,4

10,0%

46,3

7,3%

135,1

42,3 %

134,3

2012

38,2 %

136,3

24,4

7,6 %

36,8

10,5 %

14,3

50
0

215,6

208,8

150
Transport

16,3%

2012

2013

2013

40,7 %

2014

4,3 %

2012

2014

Avant charges de dépréciation nettes des reprises (1), le résultat d’exploitation ajusté (2) est en baisse de 4,7 % et s’établit à
334,9 millions d’euros en 2014, contre 351,6 millions d’euros en
2013. Il ressort à 11,9 % du chiffre d’affaires ajusté consolidé
(2013 : 13,1 %).

A

2014

2013

Avant charges de dépréciation nettes des reprises (1), le résultat net part du Groupe est en baisse de 1,9 % et s’établit à
215,6 millions d’euros en 2014, contre 219,8 millions d’euros en
2013.
(1)

(1) on Cash flow disponible dépréciation La charge de dépréciation nette de reprise enregistrée en résultat d’exploitation en 2014

9

219,8

suite au test de perte de valeur du goodwill, des actifs corporels et incorporels et de l’actif net des sociétés sous contrôle conjoint est de -31,8 millions d’euros (-132,0 millions d’euros en 2013 et -45,8 millions d’euros en 2012).
(2)
Résultat d’exploitation : Marge opérationnelle diminuée des dotations aux amortissements et provisions nettes, des pertes de valeur du goodwill, des pièces détachées de maintenance et des autres charges et produits opérationnels.

Re

Amé

La charge de dépréciation nette de reprise enregistrée en résultat net part du Groupe en 2014 suite au test de perte de valeur nette / fonds propres
Ration dette financière du goodwill, des actifs corporels et incorporels, et des titres mis en équivalence est de -21,3 millions d’euros (-129,3 millions d’euros en 2013 et -44,5 millions d’euros en 2012).

Résultat d'exploitation par activité, avant charges de dépréciation
Chiffre d'affaires 2014 par activité

CASH-FLOW DISPONIBLE AJUSTÉ

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE

(en millions d’euros)

11 937

11 402

322,7
297,9

2 622,8

16 %

%

Mobilier Urbain

%

1 171,3

44,7%

1 191,9

Europe*

6%
44,5%
3 373

2 813,3

3 515

3 527

France

179,8

10 484
2 676,2

1 275,7 45,3%
3 392

3 553

3 366

Mobilier Ur

-1 %

%

2012

4

2013

2014

Asie-Pacifique 2011
Transport

1 012,5 38,6%

En 2014, le cash-flow disponible ajusté atteint 297,9 millions d’euros, comparé à 179,8 millions d’euros en 2013.
(1)

(1)

Cash-flow disponible : Flux net des activités opérationnelles diminué des d’immobilisations corporelles et incorporelles, nettes des cessions.

Reste du Monde
439,0 16,7%
Royaume-Uni
Affichage acquisitions Amérique du Nord
2012

1 932

2012

1 014,0 37,9%

1
2013 981

2 037

1 639

2 061

1 078,8

776
470,3

675
17,6%
201

38,4%

458,8 673
16,3%
202

2012
2013

2013
2014

Trans

685

Affich

235

2014

* Hors France et Royaume-Uni

APERÇU DE JCDECAUX
ÉVÉNEMENTS MARQUANTS 2014

Performance financière très solide en 2014
Niveau record de chiffre d’affaires et de marge opérationnelle
Un solide cash-flow disponible
U
 n bilan financier renforcé avec une situation nette de trésorerie positive nous donnant ainsi de la flexibilité pour l’allocation de nos ressources dans le futur

Investissements pour le futur
Finalisation de l’installation des 2 000 abris de Paris
Acquisition de 70% de Continental Outdoor en Afrique, annoncée en décembre 2014

PROFIL DU GROUPE
J
 CDecaux est le numéro un mondial de la communication extérieure, avec un total de 1,1 million de dispositifs publicitaires dans plus de 60 pays. Son chiffre d’affaires 2014 s’élevait à 2 813,3 millions d’euros.
J
 CDecaux a 3 activités principales ; elles sont détaillées ci-dessous :

MOBILIER URBAIN

Mobilier
Urbain

N°1
MONDIAL

Vélos en libre-service

N°1
MONDIAL

TRANSPORT

Publicité dans les aéroports

N°1
MONDIAL

AFFICHAGE

Publicité dans les transports

Affichage grand format

N°1
MONDIAL

N°1
EN EUROPE

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014
JCDecaux S.A.

Nouvel écran digital / Rond-point de Old Street au cœur de la Tech City, Londres, Royaume-Uni
Incorporation par référence

Conformément à l’article 28 du règlement européen n°809/2004 du 29 avril 2004, le lecteur est renvoyé aux précédents documents de référence concernant certaines informations :

1. Relatives à l’exercice 2013 :

- e rapport de gestion et les comptes consolidés ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sur ces derniers, figurant dans le document de référence déposé l auprès de l’AMF le 23 avril 2014 sous le numéro D.14-0398 (respectivement : pages 67 à 143 et 232/233).
- es comptes annuels de JCDecaux SA, leur analyse ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sur ces derniers, figurant dans le document de référence déposé l auprès de l’AMF le 23 avril 2014 sous le numéro D.14-0398 (respectivement : pages 144 à 166 et 234/235).
- e rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées figurant dans le document de référence le 23 avril 2014 sous le numéro D.14-0398 l en page 236/237.

2. Relatives à l’exercice 2012 :

- e rapport de gestion et les comptes consolidés ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sur ces derniers, figurant dans le document de référence déposé l auprès de l’AMF le 19 avril 2013 sous le numéro D.13-0399 (respectivement : pages 64 à 137 et 218/219).
- es comptes annuels de JCDecaux SA, leur analyse ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sur ces derniers, figurant dans le document de référence déposé l auprès de l’AMF le 19 avril 2013 sous le numéro D.13-0399 (respectivement : pages 138 à 161 et 220/221).
- e rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées figurant dans le document de référence le 19 avril 2013 sous le numéro D.13-0399 l en pages 222/223.

SOMMAIRE
MESSAGE DES CO-DIRECTEURS GÉNÉRAUX

L’ACTIVITÉ DU GROUPE

5

L’année 2014............................................................................................................................................................................ 6
L’univers de la communication extérieure. ......................................................................................................... 8
Un métier, trois activités................................................................................................................................................ 14
Les annonceurs................................................................................................................................................................... 32
Recherche et développement................................................................................................................................... 34

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

37

Le Profil de JCDecaux. .................................................................................................................................................. 38
La Gouvernance................................................................................................................................................................. 40
La Stratégie Développement Durable. ............................................................................................................... 41
Le Déploiement et le suivi de la Stratégie....................................................................................................... 42
Le Reporting extra-financier....................................................................................................................................... 43
Notre Responsabilité environnementale........................................................................................................... 44
Notre Engagement social............................................................................................................................................. 50
Notre engagement sociétal......................................................................................................................................... 60
La présence dans les indices internationaux................................................................................................ 69
Table de concordance. ................................................................................................................................................... 70

LES ÉTATS FINANCIERS

73

Commentaires sur les comptes consolidés .................................................................................................. 74
Comptes consolidés et Annexe............................................................................................................................... 84
Annexe aux comptes consolidés............................................................................................................................ 90
Commentaires sur les comptes annuels de la société JCDecaux SA. ................................... 152
Comptes annuels de la société JCDecaux SA......................................................................................... 154
Annexe aux comptes annuels de la société JCDecaux SA. ........................................................... 158

INFORMATIONS JURIDIQUES

175

Gouvernement d’entreprise, contrôle interne et gestion des risques....................................... 176
Actionnariat et bourse.................................................................................................................................................. 220
Capital. .................................................................................................................................................................................... 226
Autres informations juridiques............................................................................................................................... 230

AUTRES INFORMATIONS

241

Rapports des Commissaires aux Comptes................................................................................................. 242
Responsable du document et responsables du contrôle des comptes.................................. 252

TABLE DE CONCORDANCE
Photo de couverture : Nouvel abribus conçu par Marc Aurel, Avenue de l’Opéra, Paris, France
Photo : Jean-Yves Boeglin

255

MESSAGE DES CO-DIRECTEURS GÉNÉRAUX

© Gilles DACQUIN

Madame, Monsieur, chers actionnaires,

En 2014, grâce au retour d’une croissance organique positive dans le Reste de l’Europe, JCDecaux a atteint un nouveau niveau record de chiffre d’affaires et de marge opérationnelle, associé à un solide cash-flow disponible. La solide performance en AsiePacifique et le fort développement des pays à forte croissance y contribuent également. Cette réalisation démontre, une fois de plus, la force de notre modèle économique.
L’année a été marquée par des développements prometteurs, notamment en Amérique Latine avec la finalisation de l’acquisition d’Eumex en mars 2014, numéro un du mobilier urbain dans cette région. En décembre 2014, JCDecaux a également signé un contrat portant sur l’acquisition de Continental Outdoor Media (en partenariat avec Royal Bafokeng Holdings), leader de la communication extérieure en Afrique avec une présence dans 14 pays. Grâce à ces 2 opérations, notre développement dans les pays à forte croissance sera renforcé, alors que ces pays représentent aujourd’hui 34 % de notre chiffre d’affaires.
Outre ces 2 opérations, notre arrivée en Mongolie, et l’augmentation de notre participation dans MCDecaux au Japon, nous nous réjouissons que de nombreux nouveaux contrats aient été remportés comme ceux du métro, du tram et des bus de la Société de Transport Public
Bruxellois, de l’aéroport international de Mascate et de l’aéroport de Salalah au Sultanat d’Oman, de l’aéroport International de Boston et de l’aéroport de Lima. De manière plus générale, les nombreux contrats remportés ou renouvelés au cours de l’année 2014, dans chacun des segments d’activité, sont autant de promesses d’avenir, qui viennent renforcer notre présence partout dans le Monde, en apportant toujours plus d’innovation au service du public et des annonceurs.
Le digital, quant à lui, continue d’être un puissant levier de croissance et est en phase avec notre stratégie sélective et premium. Cette activité connait un développement rapide et représente déjà 9 de notre chiffre d’affaires, encore principalement concentré sur
%
3 pays dont le Royaume-Uni, où le digital représente 33 % du chiffre d’affaires publicitaire.
Cette transformation digitale commence à avoir un impact positif sur le Mobilier Urbain : l’installation de mobiliers digitaux spécialement créés pour Paris-La Défense a fait du
1er quartier d’affaires européen la plus grande agora digitale au monde. Le récent gain du contrat d’Edimbourg, ainsi que les renouvellements de Cologne et Stockholm, incluent tous

une composante digitale, donnant ainsi à nos clients l’opportunité de mettre en avant leurs produits sur des dispositifs uniques, dans les meilleurs emplacements des villes. Le déploiement à Paris de 2 000 abris-voyageurs « nouvelle génération » dont 100 dotés d’écrans digitaux à vocation servicielle constitue, quant à lui, une évolution significative dans une capitale qui est notre vitrine historique. En cohérence avec notre politique de développement durable, nous avons conçu ces abris pour réaliser des économies d’énergie de 34,9 %, supérieures aux 30 % exigés par le Plan Climat.
Par ailleurs, nous sommes entrés de plain-pied dans l’ère de la « Ville Intelligente ». Les mobiliers urbains vont progressivement devenir connectés non seulement parce que la technologie le permet mais parce que les perspectives de services innovants sont tout aussi captivantes qu’attendues par les collectivités, les citoyens et les consommateurs. Notre accord de coopération technologique avec Alcatel-Lucent, le déploiement d’antennes-relais 4G dans nos abribus d’Amsterdam et l’installation d’un réseau wifi gratuit à Düsseldorf sont les premiers pas d’une révolution urbaine en marche dont JCDecaux se veut être un des acteurs majeurs.
Dans un environnement volatile marqué par une faible visibilité, nous continuerons à mettre, avec l’ensemble des équipes à travers le monde, notre énergie, notre expertise et notre intelligence collectives à poursuivre l’exécution de notre stratégie : sécuriser nos actifs, remporter de nouveaux contrats, pénétrer des géographies à fort potentiel. Dans un paysage des médias de plus en plus fragmenté, nous sommes convaincus que la communication extérieure conserve sa force et son attractivité et que notre Groupe est bien positionné pour surperformer le marché publicitaire, et renforcer ainsi sa position de numéro un mondial de la communication extérieure.
Nous restons concentrés sur notre croissance organique et la réalisation, de manière sélective, d’acquisitions créatrices de valeur. Nous aurons à relever de nombreux défis car nous allons vivre une profonde mutation de nos univers fréquentés par des audiences connectées et ciblées en croissance permanente. Comme nous l’avons fait depuis plus de 50 ans, forts de notre culture d’entreprise, de notre capacité d’adaptation et de notre faculté d’innovation, nous irons partout où nous sommes légitimes.
Nous sommes pleinement conscients de la confiance que vous nous témoignez depuis l’introduction en bourse de JCDecaux en juin 2001, et nous vous remercions de votre fidélité.

Jean-Charles Decaux
Président du Directoire
Co-Directeur Général

Jean-François Decaux
Co-Directeur Général

Tour digitale tournante, Aéroport de Changi, Singapour

L’ACTIVITÉ DU GROUPE

L’année 2014 .......................................................................................................................................................................................................................................... 6
Évolution du portefeuille de contrats .................................................................................................................................................. 6
Acquisitions ............................................................................................................................................................................................................ 7
L’univers de la communication extérieure...................................................................................................................................................................... 8
Segmentation de la communication extérieure............................................................................................................................ 8
La communication extérieure : un média de plus en plus attractif .............................................................................. 8
Paysage concurrentiel ................................................................................................................................................................................. 12
Un métier, trois activités.............................................................................................................................................................................................................. 14
La stratégie du Groupe................................................................................................................................................................................ 14
Activité Mobilier Urbain............................................................................................................................................................................... 15
Activité Transport ............................................................................................................................................................................................ 21
Activité Affichage.............................................................................................................................................................................................. 28
Les annonceurs.................................................................................................................................................................................................................................. 32
Les principaux annonceurs...................................................................................................................................................................... 32
Les contrats d’achat d’espace.............................................................................................................................................................. 32
JCDecaux OneWorld : au service des annonceurs internationaux ........................................................................... 33
Recherche et développement................................................................................................................................................................................................ 34
L
 ’approche de JCDecaux en matière de recherche et développement.................................................................. 34
De multiples récompenses et certifications................................................................................................................................. 34
Innovations récentes...................................................................................................................................................................................... 34

L’ANNÉE 2014

En 2014, JCDecaux a atteint un nouveau niveau record de chiffre d’affaires et de marge opérationnelle, associé à un solide cash-flow disponible, notamment grâce au retour d’une croissance organique positive dans le
Reste de l’Europe. Dans un environnement volatile, cette performance démontre, une fois de plus, la solidité de
%
notre modèle économique avec 34 de notre chiffre d’affaires réalisé par les pays à forte croissance et 9 % par notre portefeuille digital premium, encore principalement concentré sur 3 pays dont le Royaume-Uni, où le digital représente déjà 33 % du chiffre d’affaires publicitaire.

L’année 2014 a été marquée par un important nombre de gains de contrats, dans toutes les zones géographiques dans lesquelles opère JCDecaux, dont une sélection est présentée ci-après.

1. EVOLUTION DU PORTEFEUILLE DE CONTRATS

Europe
••  n France, JCDecaux a remporté un grand nombre d’appels
E
d’offres, principalement des renouvellements. Parmi eux,
JCDecaux a gagné la convention d’exploitation publicitaire des palissades de chantiers publics et privés de la Ville de
Paris hors domaine routier. Il s’agit d’une concession d’une durée de 13 ans qui vient étoffer notre offre en complément du contrat des abris de Paris gagné en décembre 2013.
De nombreux autres contrats de Mobilier Urbain ont été renouvelés en France, par exemple à Quimper, Valence et
La Celle Saint-Cloud.
D
’autre part, concernant l’activité Transport, JCDecaux a remporté, à la suite d’une consultation, le contrat pour la mise en œuvre et l’exploitation des supports publicitaires intérieurs de l’Aéroport Montpellier Méditerranée pour une durée de
10 ans. Avec plus d’un 1,4 million de passagers en 2013, l’aéroport Montpellier Méditerranée est le 9ème aéroport régional en France métropolitaine. JCDecaux a également remporté le contrat pour la mise en œuvre et l’exploitation des supports publicitaires intérieurs (renouvellement) et extérieurs (gain) de l’Aéroport de Strasbourg pour une durée de 7 ans. Avec près de 1,2 million de passagers, l’Aéroport de Strasbourg est le
10ème aéroport régional en France métropolitaine.
•• En Allemagne, JCDecaux a renouvelé dans le cadre d’un appel d’offres européen le contrat exclusif pour une durée de
15 ans des abribus et des MUPI 2 m² rétroéclairés de Cologne.
JCDecaux gère cette concession depuis 1983 et le nouveau contrat portera sur 1 550 abris bus et tramways ainsi que
350 MUPI. 650 nouveaux abris bus et tramways, dessinés par
Lord Norman Foster, seront installés et 900 abribus existants resteront en place.
••  n Suède, le contrat de 10 ans de Mobilier Urbain de la ville de
E
Stockholm a été remporté par JCDecaux à la suite d’un appel d’offres. Le contrat porte sur la conception, l’installation et la maintenance de 300 MUPI, 50 colonnes, ainsi que 55 sanitaires à entretien automatique et accès universel et 70 pompes à vélos. Est également incluse une option pour le déploiement du premier réseau de 50 écrans digitaux en centre-ville.
6

JCDecaux - Document de Référence 2014

•• En Ecosse, JCDecaux a signé un contrat de partenaire media avec la ville d’Édimbourg. Ce contrat de 10 ans (assorti d’une option de prolongation de 5 ans) a été attribué par le Conseil municipal d’Édimbourg, à la suite d’un appel d’offres. Ce contrat porte sur la conception, l’installation et la maintenance de 436 abribus publicitaires et la gestion de l’ensemble des abribus non publicitaires d’Édimbourg.
Il inclut le premier réseau d’écrans digitaux du centre-ville.
JCDecaux, qui fournira aussi 60 dispositifs grand format, dont le tout premier écran digital grand format, est actuellement en discussion avec la municipalité pour déployer un dispositif de signalétique ainsi qu’un système de vélos en libre-service.
•• En Belgique, JCDecaux a remporté, à la suite d’un appel d’offres, le contrat pour l’exploitation des espaces publicitaires intérieurs et extérieurs sur et dans les véhicules ainsi que dans le métro de la STIB, la Société de Transport Intercommunaux de Bruxelles, pour une durée de
12 ans. Touchant près de 1,85 million de personnes par jour, il est une véritable référence en termes de transport public avec 4 lignes de métro, 19 lignes de tram, 50 lignes de bus et
11 lignes de bus de nuit.
•• Au Luxembourg, JCDecaux a remporté, à l’issue d’un appel d’offres, un contrat de 10 ans pour l’exploitation exclusive de la publicité de l’Aéroport de Luxembourg lux-Airport, qui a accueilli, en 2013, 2,2 millions de passagers et proposé
65 destinations en vols directs (Europe et Afrique du Nord).

Asie-Pacifique
••  n Mongolie, JCDecaux a annoncé son implantation avec
E
la signature d’une joint-venture détenue à 51 % par JCDecaux et à 49 % par Trade Development Bank Media et a remporté un contrat de 30 ans avec la ville d’Oulan-Bator pour l’installation, l’entretien et la maintenance de plus de 200 abribus publicitaires, 150 MUPI et autres mobiliers urbains. Avec
1,4 million d’habitants, Oulan-Bator est la capitale de la
Mongolie (2,9 millions d’habitants).

Amérique du Nord
•• Aux Etats-Unis, JCDecaux a remporté la concession publicitaire de l’aéroport intercontinental George Bush de Houston pour une durée de 7 ans, assortie d’une option de prolongation de
3 ans. Le dispositif publicitaire proposé à cet aéroport est une nouvelle génération de produits publicitaires digitaux, incluant un réseau d’écrans digitaux 70 pouces, des murs vidéo LED haute définition et des guides interactifs dans les zones de réception des bagages et dans les halls. Avec près de
40 millions de passagers en 2013, dont 9 millions de voyageurs internationaux, l’aéroport intercontinental George Bush est le
10ème aéroport le plus fréquenté des États-Unis.
•• JCDecaux a également achevé le déploiement de 169 nouvelles bornes digitales de recharge d’appareils mobiles dans les quatre principaux aéroports internationaux américains : John
F. Kennedy International Airport, Newark Liberty International
Airport, Miami International Airport et Los Angeles International
Airport.

L’ACTIVITÉ DU GROUPE
Reste du Monde
••  Sultanat d’Oman, JCDecaux a signé un contrat de 10
Au
ans pour la gestion exclusive de la publicité de l’aéroport international de Mascate et de l’aéroport de Salalah à la suite d’un appel d’offres. Cette concession accorde à JCDecaux les droits exclusifs d’exploitation de la publicité des aéroports existants ainsi que des nouveaux aéroports, actuellement en construction à Mascate et Salalah.
••  u Pérou, JCDecaux a remporté, à la suite d’un appel d’offres,
A
le contrat pour la mise en place et l’exploitation des supports publicitaires de l’aéroport international Jorge Chávez de Lima, pour une durée de 7 ans.
••  u Panama, JCDecaux remporté le contrat pour l’exploitation
A
publicitaire du futur Centre Commercial Soho à Panama City, propriété du Groupe Westline Entreprises Inc., pour une durée de 10 ans.

Autres activités
•• CDecaux a annoncé 2 partenariats avec Alcatel-Lucent
J
et Huawei afin de mettre en commun leur coopération technologique pour le développement de mobiliers urbains connectés et pour faciliter le déploiement mondial de small cells. JCDecaux a également annoncé la signature d’un contrat mondial avec Vodafone, d’une durée de 15 ans, portant sur le déploiement de small cells dans son mobilier urbain.
Ce contrat s’inscrit dans la continuité de l’expérimentation réalisée à Amsterdam, où l’installation de plus de 200 small cells dans les abribus JCDecaux a permis d’améliorer la couverture réseau dans la ville.

2. ACQUISITIONS

Acquisitions
•• n mars 2014, JCDecaux a finalisé l’acquisition de 85
E
% d’Eumex, groupe spécialisé dans le mobilier urbain en Amérique
Latine. Avec 36 000 faces publicitaires et une présence dans
11 pays et 6 des 10 villes au plus fort PIB par habitant (São
Paulo, Mexico, Buenos Aires, Santiago, Bogota et Monterrey),
JCDecaux devient ainsi le numéro un de la communication extérieure en Amérique Latine.
••  n décembre 2014, JCDecaux a annoncé la signature d’un
E
contrat portant sur l’acquisition, en partenariat avec le fonds d’investissement communautaire Royal Bafokeng Holdings
(dans le cadre d’une structure d’actionnariat 70/30) de
Continental Outdoor Media, leader de la communication extérieure en Afrique. La finalisation de la transaction est soumise aux conditions réglementaires classiques. Créé il y a plus de 40 ans et comptant 266 collaborateurs, Continental
Outdoor Media, pionnier de la communication extérieure en Afrique, intervient principalement dans l’affichage grand format mais aussi dans le mobilier urbain et le transport, et commercialise 35 000 faces réparties dans quatorze pays
(Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar,
Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Ouganda, Swaziland,
Tanzanie, Zambie, Zimbabwe). Grâce à cette acquisition,
JCDecaux, déjà implanté en Afrique du Sud, en Algérie et au
Cameroun, sera en mesure d’accompagner ses clients dans
13 nouveaux pays et d’accélérer son développement sur l’ensemble du continent.

A travers l’entité créée en partenariat avec Sanjiv Ahuja, après consultation des villes et dans le respect des normes en vigueur, JCDecaux sera en charge de la conception, de la fabrication et du déploiement des stations de base accueillant des small cells. Pour sa part, Vodafone installera et gérera les équipements de télécommunication. JCDecaux, avec ce contrat, démontre qu’il peut valoriser ses actifs en offrant aussi des solutions de connectivité qui allient un maillage dense d’infrastructures urbaines et des capacités d’accueil esthétiques et innovantes.

JCDecaux - Document de Référence 2014

7

L’UNIVERS DE LA COMMUNICATION EXTÉRIEURE

1. EGMENTATION DE LA COMMUNICATION
S
EXTÉRIEURE

1.1. Trois activités principales
La communication extérieure comprend trois activités principales : la publicité sur du mobilier urbain (« Mobilier Urbain »), la publicité sur et dans les moyens de transport, les aéroports et les gares

Transport et l’affichage grand format («
»),
Affichage
»).
Les autres formes de communication extérieure, telles que la publicité sur les chariots de supermarché ou dans les stationsservices, sont regroupées dans la catégorie « médias ambiants ».
L’affichage est la forme la plus traditionnelle de communication extérieure et demeure la plus répandue : commercialisation d’espaces publicitaires sur du mobilier urbain (abribus, MUPI®
2 m2 ou Senior® 8 m2), des panneaux publicitaires grand format et des colonnes multiservices). L’intégration des technologies numériques (nouveaux écrans) représente la forme la plus récente de communication extérieure.
Ce document contient un certain nombre d’estimations. Pour les réaliser, le Groupe a eu recours à diverses sources. Lorsque celles-ci donnaient des informations contradictoires, il s’est efforcé de les harmoniser à la lumière de sa connaissance du marché. Ainsi, le Groupe estime qu’en 2014, l’activité Affichage a représenté environ 48 % des investissements en communication extérieure à travers le monde, l’activité Transport environ 31 %, avec une augmentation de sa part de marché notamment en
Asie, et le Mobilier Urbain environ 21 % (source : JCDecaux).

1.2.  a place de la communication
L
extérieure dans le marché publicitaire
En 2014, les investissements publicitaires réalisés en communication extérieure dans le monde se sont élevés à environ 34,8 milliards de dollars, en augmentation par rapport à 2013. Ils représentent 6,8 % des investissements publicitaires mondiaux évalués à 513 milliards de dollars (source : Zenith
Optimedia, décembre 2014). Cette part de marché moyenne est la résultante de taux de pénétration variés selon les pays.
A titre d’exemple, les investissements publicitaires réalisés dans la communication extérieure en Asie-Pacifique, exprimés en pourcentage du marché publicitaire total, sont particulièrement élevés en raison de la forte part de marché de la communication extérieure au Japon et en Chine, principaux marchés publicitaires de la région. En 2014, la communication extérieure a représenté
10,0 % du marché publicitaire dans cette région, alors qu’elle a représenté 4,7 %, 6,5 % et 4,7 %, respectivement en Amérique du Nord, en Europe de l’Ouest et en Amérique Latine.

2.  A COMMUNICATION EXTÉRIEURE :
L
UN MÉDIA DE PLUS EN PLUS ATTRACTIF
L’industrie des médias a été marquée ces dernières années par un changement majeur de son environnement concurrentiel lié à la multiplication d’équipements et de supports digitaux.
Ces évolutions technologiques ont entraîné une utilisation des médias totalement différente. Ce changement structurel a notamment conduit à un déclin ou une fragmentation des audiences de la plupart des supports traditionnels. Pour la presse traditionnelle, la base de lecteurs s’est considérablement réduite.
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JCDecaux - Document de Référence 2014

Dans le cas de la télévision, même si l’audience globale n’a pas diminué, les nouvelles plateformes numériques ont apporté plus de choix. L’équilibre des audiences pour la communication de masse a quelque peu basculé vers des groupes cibles qui semblent être moins désirés par certains annonceurs.
A l’inverse, les audiences pour la communication extérieure sont structurellement en augmentation à mesure que la population mondiale devient naturellement de plus en plus urbaine.
Il est intéressant de noter que l’on constate des écarts particulièrement significatifs lorsque l’on cherche à mettre en parallèle la répartition des dépenses publicitaires par média, d’une part, et le pourcentage de temps auquel les consommateurs sont exposés à ces médias, d’autre part. A titre d’exemple, les dépenses publicitaires en télévision et en presse
(respectivement environ 40 % et 23 % des dépenses publicitaires dans le monde en 2014) sont ainsi surpondérées quand on les compare au pourcentage de temps d’exposition à ces médias
(respectivement 30 et 10
%
%). La communication extérieure est, quant à elle, largement sous-pondérée puisque la part des dépenses publicitaires en communication extérieure est de 7 % en 2014, alors que la part du temps d’exposition est d’environ
33 %. Nous pensons que cet écart est amené à se réduire dans le futur.
De plus, l’utilisation des technologies numériques rend le média de la communication extérieure plus pertinent et plus flexible pour les annonceurs sans impacter sa capacité à délivrer une audience de masse. La communication extérieure s’adapte également particulièrement bien aux nouvelles habitudes des consommateurs, attirés par plus d’interactivité avec les contenus publicitaires. En outre, contrairement à la plupart des médias traditionnels, le coût par contact reste bas malgré cette croissance de l’audience et cette meilleure interaction avec les cibles publicitaires. L’industrie de la communication extérieure a également investi de manière significative dans des outils de mesure d’audience et de retour sur investissement, ce qui a permis de stimuler l’intérêt des annonceurs et des agences pour ces éléments quantitatifs qui leur permettent de mieux appréhender la contribution de la communication extérieure à leur activité.
Dans ce nouveau monde interactif, la communication extérieure émerge comme le dernier média de masse idéalement positionné pour dialoguer avec une audience de plus en plus urbaine, mobile et numérique. En 2014, une croissance continue du nombre de clients a exploité le potentiel d’interaction entre le secteur du marketing mobile, en plein essor, et les supports de communication extérieure.

2.1.  ne audience en forte croissance
U
et mobile
La croissance de l’audience de la communication extérieure a notamment été tirée par l’évolution structurelle de la population mondiale, qui est de plus en plus urbaine. En 2014, le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU a confirmé et remis à jour ses projections récentes, selon lesquelles plus de la moitié de la population mondiale vit désormais en ville.
En 2050, la population urbaine totale devrait être aussi importante que la population mondiale totale en 2005 et 66 % de la population mondiale devrait vivre en ville. Partout dans le monde, à l’exception de l’Afrique, les zones rurales devraient continuer à perdre des habitants et les villes poursuivre leur expansion. Ce phénomène est accentué dans les économies émergentes, où la migration des populations rurales vers les grands centres urbains continue de croître : on estime que 76 %

L’ACTIVITÉ DU GROUPE des Chinois vivront en ville dans 35 ans (source : Nations Unies).
D’après les prévisions de l’étude « Perspectives de l’urbanisation mondiale », la population urbaine de l’Asie dans son ensemble devrait dépasser les 50 % d’ici la fin de la décennie. Cela devrait également être le cas en Afrique à l’horizon 2035. Il convient de souligner qu’en dépit d’un taux de population urbaine moins élevé que dans les pays développés, l’Asie regroupe tout de même
53 % de la population urbaine mondiale. Les pays développés ont déjà atteint des taux d’urbanisation bien supérieurs à 50 %, mais ces évolutions structurelles sont perceptibles même en
Europe où une part croissante de la population devrait continuer à migrer vers les villes. Il est également intéressant de noter que le PIB des citadins tend à être plus élevé que celui de la population non-urbaine dans le pays où ils vivent.
Par ailleurs, les populations sont de plus en plus mobiles et passent de plus en plus de temps en dehors de chez elles, que ce soit en voiture, dans la rue, les trains, les gares ou les aéroports.
Les supports de communication extérieure se sont ainsi développés en centre-ville, le long des axes routiers à fort trafic, dans les aéroports, les centres commerciaux, les supermarchés ou encore dans les parkings. Il est prévu que l’audience de la communication extérieure continue à augmenter dans les années à venir, bénéficiant de cette mobilité croissante des populations.
Ainsi, le temps de trajet moyen entre le domicile et le lieu de travail a augmenté dans la plupart des pays, ce qui signifie que les consommateurs sont davantage exposés à la communication extérieure. De plus en plus de personnes dans le monde effectuent quotidiennement des trajets plus longs, vers des destinations plus éloignées. En 2013, la Chine a connu une augmentation de
19 % du nombre de kilomètres passagers parcourus par rapport à 5 ans auparavant (Bureau National des Statistiques de Chine).
Après avoir franchi pour la première fois la barre des 50 % de taux de pénétration en 2012, le nombre de smartphones et autres appareils permettant aux consommateurs d’accéder à Internet « mobilité continue de croître. Aux Etats-Unis, en » ce taux de pénétration est au-dessus de 65 % (source : comScore
US Digital Future dans Focus, Avril 2014). Sept personnes sur dix en Europe occidentale ont un smartphone et les livraisons de ces appareils représentent maintenant 84 % du nombre total de téléphones mobiles expédiés dans la région en 2014, représentant
62,4 milliards de dollars (source : IDC européenne Mobile Phone
Tracker, Février 2015). Globalement, il y a près de 109 millions d’appareils portables « intelligents », augmentant significativement le nombre de personnes accédant au Web en déplacement ; le trafic de données mobile mondial a progressé de 69 % en
2014, près de 30 fois la taille de l’ensemble du réseau mondial
Internet en 2000 (source : Cisco, Février 2015). Les annonceurs disposent d’opportunités toujours plus nombreuses pour toucher cette audience mobile, que ce soit dans les centres-villes ou les centres commerciaux, et les dispositifs de communication extérieure constituent une solution idéale pour approcher cette audience via de nouveaux médias.
En matière de trafic aérien, ACI (Airports Council International) estime que le nombre de passagers a crû de 5 % en 2014 par rapport à 2013. Ce taux moyen devrait se maintenir autour de 4 pendant les vingt prochaines années. La croissance
%
mondiale du trafic passager est notamment attribuable aux aéroports asiatiques, qui ont accueilli en 2014 le plus important trafic passager au monde. Le marché asiatique, stimulé par les aéroports chinois qui ont tous enregistré une forte croissance, a augmenté de plus de 6 % en 2014 ; JCDecaux bénéficie ainsi d’un positionnement idéal en matière de communication extérieure, notamment grâce à son implantation dans les aéroports de Pékin et de Shanghai.

2.2.  ne fragmentation croissante
U
de l’ensemble des grands médias
La communication extérieure continue de bénéficier de la fragmentation croissante de l’offre des médias présents « à la maison » qui, du fait de la multiplication des chaînes de télévision par voie hertzienne, câble ou satellite et des sites Internet, cherchent tous à attirer l’attention du public.
En 2014, la poursuite de l’évolution de la consommation des espaces publicitaires positionne la communication extérieure comme le seul véritable média de masse épargné par la fragmentation. Malgré la hausse avérée du trafic Internet, les sites ou plateformes individuelles ne touchent toujours pas une audience très importante (à l’exception de Facebook). La révolution mobile, accélérée par l’acquisition massive de smartphones et de tablettes, a débouché sur de nouvelles modalités d’accès à Internet, désormais caractérisées par une navigation plus courte. Les nouveaux portails et modalités d’accès à Internet peuvent disparaître aussi vite qu’ils se développent, et sont de nature à quelque peu compliquer la planification de campagnes cohérentes pour les annonceurs. La communication extérieure est un partenaire naturel des marques dans ce monde numérique fragmenté afin de diriger des consommateurs toujours en mouvement vers les messages publicitaires les plus pertinents.

2.3.  e nouvelles opportunités
D
pour la communication extérieure
Convergence du marketing extérieur et mobile
Plus d’1,3 milliard de smartphones a été livré en 2014, soit une augmentation de 28 par rapport à 2013 (Source : IDC,
%
Worldwide Quarterly Mobile Phone Tracker, Janvier 2015).
La majorité des smartphones étant compatible avec la technologie
NFC (tous sont compatibles avec les codes QR), l’association des appareils mobiles et de la communication extérieure adaptée à ces usages apparaît comme un vecteur important de croissance pour notre média. Dans ce monde de plus en plus urbanisé, les gens empruntant les transports en commun consacrent leur temps de trajet à des choses qu’ils n’ont pas ou peu le temps de faire, comme du shopping. Une étude réalisée en 2013 par Geometry Global au
Royaume-Uni montre que plus de la moitié de cette population recherche des produits et compare des prix sur son téléphone ;
31 % vont jusqu’à faire un achat durant leur trajet. JCDecaux a intégré avec succès la technologie NFC dans plusieurs campagnes menées à travers le monde. Pour un certain nombre d’annonceurs, opérant notamment dans le secteur de la distribution, JCDecaux a mis en place des codes QR leur permettant d’interagir avec leurs cibles via des supports extérieurs. Parmi ces clients, figurent HMV
(Royaume-Uni), Fast Retailing (France), Jumbo (Chili), Lam Soon
(Hong Kong), Tesco (Corée du Sud), Nautica (New York) et Mall.cz
(République Tchèque).
Dans ce contexte, la communication extérieure est bien placée pour s’intégrer de façon pertinente et significative dans la conversation que les annonceurs chercheront de plus en plus à avoir avec des clients potentiels, particulièrement leurs cibles les plus jeunes.
Il existe deux raisons clés à cela. D’une part, les populations jeunes et technophiles sont plus exposées que la moyenne à la communication extérieure. D’autre part, ces groupes sont de plus en plus hostiles à un modèle de publicité intrusif et cherchent plutôt à dialoguer avec leurs pairs sur les marques et les choix de modes de vie. La publicité extérieure n’est pas considérée comme intrusive par cette population mais est perçue positivement,
JCDecaux - Document de Référence 2014

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L’UNIVERS DE LA COMMUNICATION EXTÉRIEURE

comme un élément d’un environnement urbain à la fois intégré et utile. Dans la mesure où la pénétration des téléphones portables à haut débit continue d’augmenter, les relations sociales se font de plus en plus en ligne et une part de plus en plus importante de ces échanges se fera en situation de mobilité. La communication extérieure est bien placée pour s’insérer dans cette nouvelle forme de communication à l’importance croissante, basée sur la conversation entre le client et l’annonceur.
Toujours plus d’interaction et de nouvelles formes de réalité augmentée A travers l’expansion continue du concept JCDecaux Innovate, le Groupe a également continué, en 2014, de développer des solutions permettant de proposer ce nouveau type de conversation recherchée par les annonceurs.
Les différentes équipes de JCDecaux Innovate dans le monde ont aujourd’hui une connaissance précise de la façon dont les nouvelles technologies de l’information et de la communication peuvent être associées à la communication extérieure afin de rendre ce média plus interactif et attrayant. En développant cette expertise, JCDecaux a anticipé l’attente des annonceurs désireux d’investir dans des médias toujours plus innovants.
Compte tenu du volume de messages publicitaires auquel ils sont exposés au quotidien, les différents médias doivent proposer aux annonceurs des campagnes qui impliquent les consommateurs de façon originale. Il s’agit d’un véritable marketing relationnel qui trouve sa déclinaison en milieu urbain grâce à des opérations événementielles inédites. Les équipes de JCDecaux Innovate sont à la recherche permanente de solutions de communication créatives permettant de renforcer l’intérêt des annonceurs pour le média et de générer un chiffre d’affaires additionnel à travers la diversification du portefeuille de clients de JCDecaux.
La connectivité reste l’une des tendances majeures du média affichage en 2014. Les nouvelles formes d’interaction avec les terminaux mobiles offrent des opportunités de communication sans précédent pour les annonceurs. En particulier les envois de messages, par l’intermédiaire des réseaux sociaux, depuis les smartphones vers des écrans digitaux. Pour illustrer ceci,
H&M et JCDecaux ont mis en place une campagne publicitaire à Stockholm, en Suède, pendant la semaine précédant le lancement de la nouvelle collection de la marque. Afin que les fans relaient le plus possible cet événement, des pièces clés de la collection ont été placés, chaque jour, au centre de la ville, dans des casiers avec un verre opaque. Les passants et les fans pouvaient, en twittant « #HMlookNbook », faire apparaître le vêtement pendant 15 secondes, comme par magie, ainsi que les informations nécessaires pour le pré-réserver et l’obtenir en exclusivité. Le succès de cette campagne a été tel que l’information a été reprise dans 149 pays.
2014 a également connu une augmentation du nombre de campagnes transactionnelles. L’interactivité mobile, l’une des premières technologies utilisées dans les campagnes Innovate® du Groupe, grâce au Bluetooth et à l’infrarouge, est devenue un élément encore plus stratégique avec la généralisation de la technologie NFC et des codes QR. Au-delà des campagnes menées en Chine (Suning, Tencent), en Espagne (Sony), en
Italie (Telefonica), en Belgique (Sony Music) ou au Royaume-Uni
(Statoil), une première mondiale a été réalisée en France avec la marque Comptoir des Cotonniers (Fast Retailing). Une campagne d’envergure dont l’objectif visait la transformation d’Abribus® en boutique. Le public était invité à découvrir la nouvelle collection sur les affiches et pouvait acheter en un clic, totalement sécurisé, les vêtements présentés (via le téléchargement de l’application
Powatag). Les marques voient un fort potentiel dans cette forme d’« easy » shopping qui rapproche la boutique du client

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JCDecaux - Document de Référence 2014

Les autres produits Innovate®
D’autres produits Innovate®, sans interaction, constituent également un excellent moyen d’attirer de nouveaux clients de façon simple et efficace. Les supports Showcase, qui permettent de transformer un MUPI® en vitrine de présentation des produits de l’annonceur, comme en magasin, restent un moyen très populaire de faire connaître ces produits aux consommateurs. Tous ces dispositifs innovants, auxquels peuvent venir se greffer l’usage du son, d’effets de lumières statiques ou en mouvement, voire de senteurs, ont fait évoluer l’image de la communication extérieure auprès des annonceurs, contribuant ainsi au développement de ce média.
Les marchés les plus importants du Groupe lancent au minimum une nouvelle campagne JCDecaux Innovate chaque semaine. En
2014, 1 642 campagnes Innovate® ont été réalisées par les clients de JCDecaux dans le monde, sans compter des campagnes dans les réseaux de transport, qui se comptent par centaines.
Le Royaume-Uni et la France constituent les marchés les plus importants pour JCDecaux Innovate avec plus de
300 campagnes en 2014, suivie de la Chine. Les campagnes chinoises sont principalement déployées dans les réseaux de transport, notamment dans le métro de Shanghai et le métro de Pékin. L’Autriche, les Etats-Unis et la Russie, ont également réalisé beaucoup de campagnes Innovate® en 2014.
Notre expertise dans ce domaine est également un moteur de croissance du chiffre d’affaires de nos trois activités dans des marchés plus modestes comme la Lituanie, l’Estonie et l’Autriche, qui font preuve d’une grande créativité en termes d’innovation, avec un nombre de campagnes Innovate® aussi élevé que dans certains de nos plus gros marchés. Cette capacité d’innovation permanente permet aux équipes commerciales du Groupe d’attirer de nouveaux annonceurs vers la communication extérieure et de fidéliser les annonceurs existants en leur proposant de nouveaux concepts. Un autre développement en 2014, qui continuera à faire grandir l’activité en 2015, a été le déploiement des équipes sur le contenu éditorial, notamment en France, en Autriche et au RoyaumeUni. Une extension de notre proposition Innovate : ces équipes nous permettent de proposer à nos clients de nouvelles façons innovantes de se connecter avec leur public conduisant à de nouvelles sources potentielles de revenus, en particulier dans le domaine des produits numériques.
Des produits renforcés par le digital
La capacité d’innovation produits du Groupe permet également de proposer aux annonceurs des supports de communication toujours plus attractifs, ce qui soutient la croissance du média.
Dans les aéroports de Shanghai, Dubaï, Los Angeles, New
York, Londres, Paris et Francfort, et dans les métros de Hong
Kong, Shanghai et Pékin, le Groupe a renforcé l’utilisation des écrans digitaux rendant les messages publicitaires délivrés aux consommateurs plus attractifs et plus pertinents. La qualité combinée des écrans et de leurs emplacements devrait entraîner une hausse significative des revenus du Groupe liés à ces nouveaux supports de communication dans les années à venir.
En 2014, le développement des écrans digitaux publicitaires s’est poursuivi, notamment dans le domaine du Transport.
Dans le métro de Shanghai en 2013, nous avons ajouté à notre portefeuille 23 000 écrans dans les rames ainsi que près de 3 000 écrans dans les stations, ce qui offre une grande souplesse à nos clients pour interagir avec les usagers.
Par ailleurs, le Groupe a remporté le contrat du métro de Madrid en 2013, dont la composante digitale est significative. Le taux de pénétration du digital s’étend au-delà des grands aéroports et

L’ACTIVITÉ DU GROUPE des hubs de transport, pour gagner les gares et métros de taille plus modeste, ainsi que les aéroports régionaux, notamment en France (avec 6 nouvelles plateformes digitalisées en 2014) et au Royaume-Uni.

panneaux (dispositif retro-éclairé ou non, visibilité depuis l’axe de circulation et par rapport au sens de circulation...). A chaque panneau peut ainsi être attribuée une probabilité d’être vu, qui dépend de son potentiel de visibilité.

Avec le gain du contrat du mobilier urbain du quartier d’affaires de La Défense à Paris, le Groupe a également réalisé plusieurs premières mondiales : innovations technologiques avec en particulier l’installation en extérieur de 50 écrans au format
2 m² doté d’un pitch de 4,8 mm, innovation « produit » avec le déploiement de 5 nouveaux mobiliers numériques Giant MUPI®
8 m² et innovation média avec de nouvelles logiques en termes de programmation des campagnes et de contenus dynamiques.

Pour chacun des axes de la méthodologie, la méthode de collecte des données peut ensuite varier d’un pays à l’autre.
Ainsi, la collecte des déplacements peut, par exemple, être réalisée au moyen de systèmes GPS, comme cela a été le cas récemment aux Pays-Bas, en Allemagne, en Suisse et dans certaines des principales villes italiennes. Ce système GPS est aussi actuellement utilisé pour constamment actualiser une étude menée au Royaume-Uni, ainsi que pour de nouvelles études réalisées en Autriche et en Turquie ; l’objectif étant de recueillir des données de parcours fiables, pour une large gamme de supports de communication extérieure.

2.4.  iabilité et amélioration
F
de la mesure d’audience
Les médias les plus matures disposent d’outils de mesure qui permettent aux acheteurs d’espace publicitaire de planifier leurs campagnes efficacement. Historiquement, la communication extérieure ne disposait pas, contrairement aux autres grands médias, d’une mesure d’audience fiable. Depuis plusieurs années, JCDecaux, par l’intermédiaire de sa filiale JCDecaux
OneWorld, est pionnier dans le développement de la mesure d’audience de la communication extérieure.
JCDecaux a largement contribué au développement d’une méthodologie cohérente pour la mesure d’audience de la communication extérieure en Europe, aux États-Unis et en AsiePacifique. Fort de sa notoriété, le Groupe a été leader dans le déploiement de cette méthodologie de référence de la mesure d’audience, en concertation avec les autres acteurs clés de la communication extérieure. Ces premières initiatives ont été renforcées en 2008 par la création d’un nouveau Groupe de réflexion, sous l’égide de l’institut de recherche international
ESOMAR, qui avait pour objectif de mettre en œuvre des normes de mesure d’audience spécifiques à la communication extérieure
(« Global Guidelines for Out Of Home Audience Measurement »).
JCDecaux est membre du comité de décision de l’ESOMAR et préside, par ailleurs, le comité technique de cet institut, dont font également partie la Fédération Internationale des Annonceurs
(« World Federation of Advertisers ») et d’autres parties prenantes de l’univers de la publicité. A ce jour, seuls la télévision et Internet ont pris de telles initiatives en matière de mesure d’audience, et cette démarche démontre l’importance croissante qu’attachent les annonceurs à la communication extérieure dans leur stratégie publicitaire. La méthodologie de référence a été publiée et mise en application en 2009, ce qui a aidé les marchés dans le monde à développer une véritable mesure d’audience locale, permettant à la communication extérieure de rivaliser plus efficacement avec d’autres médias.
De manière générale, et ce quel que soit le média, l’élaboration d’une méthodologie de mesure d’audience suppose une participation active des différentes parties prenantes (principaux vendeurs d’espaces, agences publicitaires, annonceurs). Ceuxci doivent trouver un accord sur les principes de mesure mis en œuvre. Il s’agit là d’un prérequis fondamental qui conditionne l’acceptation des résultats de la mesure d’audience par le marché publicitaire et ses différents intervenants. Les mesures d’audience réalisées pour la communication extérieure impliquent ainsi les principales parties prenantes et sont produites par des organismes indépendants regroupant les acteurs clés du secteur.
La méthodologie de référence instaurée par JCDecaux et les autres acteurs du secteur est construite autour de trois axes fondamentaux : identification des déplacements d’un échantillon de population sur une période d’une à deux semaines, mesure du trafic automobile ou piéton et mesure de la visibilité des

Grâce à cette méthodologie progressivement mise en œuvre dans les différentes régions du monde, la communication extérieure dispose aujourd’hui d’un niveau de couverture et d’une fréquence de mesure de l’audience comparables à ceux des autres principaux médias. Ainsi, les annonceurs internationaux peuvent adopter une stratégie d’achat d’espace publicitaire plurimédia à l’échelle mondiale, ce qui renforce l’efficacité et la simplicité d’utilisation de la communication extérieure. Cette méthodologie de référence a déjà été adoptée au Royaume-Uni, en Norvège, en Suède, dans les Pays Baltes, en Irlande, en Finlande, en Allemagne, en Autriche, en Turquie, aux États-Unis, en Australie et aux Pays-Bas. Au Royaume-Uni, où cette méthodologie a atteint une maturité plus avancée que dans d’autres pays, et plus récemment en Irlande, en Suède et en Finlande, JCDecaux estime que les systèmes de mesure d’audience lui permettent d’augmenter ses prix, en raison des audiences élevées constatées pour les dispositifs de qualité supérieure. Le Groupe est convaincu que l’arrivée d’une technique de mesure crédible de ce type a permis de renforcer la part de la communication extérieure dans les dépenses publicitaires.
En Autriche, l’outil a été mis à la disposition des agences en 2012 et a été commercialisé pour la première fois en 2013.
Aux États-Unis a été introduit en 2010 un nouveau système de mesure d’audience, « TAB OOH Ratings ». Il permet de fournir des outils d’analyse similaires à ceux utilisés pour l’évaluation des autres médias. Cela rend ainsi possible, pour la première fois aux
États- Unis, l’intégration de la communication extérieure dans les outils de planning média, y compris les modèles économétriques, dont l’impact sur la comparabilité de la valeur du média communication extérieure par rapport aux autres médias devrait être significatif dans les années à venir. En 2012, le secteur s’est engagé plus clairement dans ce nouveau système de mesure d’audience, ce qui a permis d’intégrer près de 50 sociétés de communication extérieure supplémentaires à l’outil de mesure.
La modélisation a, de plus, été largement affinée, ce qui a permis au secteur d’intégrer dans ce système, au cours de l’année 2014, les supports présents dans les réseaux de transport, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Cela améliorera la précision du calcul de mesure de l’audience des annonces des dispositifs digitaux, comme ceux que nous sommes en train d’installer à Chicago.
En Chine, le Groupe a présenté la toute première mesure d’audience en 2008, toujours sur la base de cette méthodologie de référence.
Elle a été mise en œuvre pour tous les supports publicitaires de
JCDecaux à Shanghai, puis a été étendue au métro de Pékin en 2009. L’objectif du Groupe est de déployer cette mesure d’audience sur les principaux marchés publicitaires chinois, ce qui devrait nettement renforcer son avantage concurrentiel. Pour répondre à l’évolution rapide des infrastructures à Shanghai, l’étude de mesure d’audience réalisée en 2008 a été mise à jour en
2010 et ses résultats ont été publiés en 2011.
JCDecaux - Document de Référence 2014

11

L’UNIVERS DE LA COMMUNICATION EXTÉRIEURE

De même, dans les marchés émergents d’Europe Centrale et de l’Est, cette méthodologie de référence permet une plus grande compréhension du rôle que la communication extérieure peut jouer dans le mix média. En 2008, par exemple, ce système a été mis en place au niveau national en Slovénie. En Turquie la nouvelle méthodologie de référence a été mise en place en 2014. Les premiers résultats détaillés devraient être rapidement publiés et devraient contribuer à soutenir davantage la communication extérieure sur ce marché émergent clé au potentiel publicitaire élevé.
En France, chacune des activités est mesurée et, qu’il s’agisse du Mobilier Urbain ou de l’Affichage, les performances constatées par Affimétrie positionnent les produits et réseaux
JCDecaux et Avenir en tête de tous les indicateurs majeurs.
De nombreux progrès méthodologiques ont été accomplis par
Affimétrie depuis 2007, notamment quant aux effets du rétroéclairage et des affiches déroulantes sur « visibilité d’un la » visuel. Un programme régulier d’enquêtes préparé et réalisé en étroite collaboration avec le CESP, permet une mise à jour des comportements de mobilité à partir desquels sont calculées les performances des réseaux. Fin 2014, Affimétrie a lancé MOOHV
(Mediaplanning Out Of Home Value), la nouvelle audience de la Communication Extérieure en France. MOOHV, basé sur la réorganisation complète des systèmes d’information Affimétrie, offre un nouvel outil mediaplanning performant et fonctionnel aux acteurs du marché. Les données de population, de mobilité et de patrimoine ont été totalement actualisées. Ces avancées, particulièrement utiles, permettent aux annonceurs de JCDecaux de prendre conscience de l’efficacité et de la qualité des réseaux du Groupe. Une mesure d’audience très complète de la communication extérieure est désormais disponible pour les annonceurs en France, premier marché de la communication extérieure en Europe.
Au Royaume-Uni, le nouveau système de mesure d’audience,
Route, incorporera pour la première fois en 2014 les actifs publicitaires des principaux aéroports du Royaume-Uni.
Sur la plupart des marchés auxquels il a été fait référence ci-dessus, les systèmes de mesure d’audience, qui ne s’appliquaient auparavant qu’à l’activité Affichage, ont été étendus à l’ensemble des activités de la communication extérieure, y compris à la publicité dans les transports et, plus récemment, aux supports publicitaires situés à proximité des points de vente. Cela devrait permettre aux annonceurs de mieux planifier leurs campagnes et d’acheter des réseaux de communication extérieure encore plus pertinents.
Mesure de l’efficacité du média sur les ventes
Sur de nombreux marchés, JCDecaux a investi de manière significative dans des études qui visent à évaluer l’efficacité des campagnes publicitaires réalisées en communication extérieure et qui, lorsqu’elles concernent de nombreuses campagnes, sont particulièrement utiles aux annonceurs. Depuis 2003, en Suède et aux Pays-Bas, ces études d’efficacité ont été enrichies grâce au recueil de données par Internet. Cela permet de mesurer l’efficacité d’un plus grand nombre de campagnes à un coût moindre et d’en communiquer plus rapidement les résultats aux annonceurs et aux agences d’achat d’espace. Des études similaires réalisées par le biais de méthodes de sondages traditionnelles sont réalisées régulièrement par toutes les filiales du Groupe. D’autres initiatives, par exemple en France depuis maintenant 10 ans, visent à accompagner spécifiquement les annonceurs individuellement au travers de programmes d’études d’impact et d’efficacité dédiés. Ainsi en France, en 2014, plus de 100 études ont été conduites pour une sélection de clients annonceurs sur l’ensemble des univers de communication extérieure. 12

JCDecaux - Document de Référence 2014

Au Royaume-Uni, l’Outdoor Advertising Association, dont
JCDecaux est l’un des principaux membres, a commandité en
2009 une étude indépendante sur le retour sur investissement auprès de Brand Science, filiale du groupe Omnicom spécialisée dans les études économétriques. Cette étude a illustré les avantages majeurs que les annonceurs de nombreux secteurs, tels que la distribution et les biens de grande consommation, retirent d’une réallocation de leurs investissements publicitaires dans la presse ou à la télévision en faveur de la communication extérieure. Brand Science a également mis en avant la tendance à la baisse de l’efficacité de la publicité à la télévision et recommande aux annonceurs d’augmenter la part de leur plan média allouée à la communication extérieure afin d’améliorer leur retour sur investissement. En 2010, BrandScience a élargi le champ géographique de son analyse et a mené cette étude aux États-Unis, en Asie et en Australie. Cet élargissement géographique a conduit aux mêmes conclusions mettant en avant qu’une pondération accrue des investissements en communication extérieure permet d’augmenter l’efficacité d’un plan média. Ce constat semble partagé par de nombreux annonceurs et, notamment, par les leaders mondiaux.

3. PAYSAGE CONCURRENTIEL
D’une manière générale, la communication extérieure est en concurrence avec les autres médias tels que la télévision, la radio, la presse quotidienne, les magazines, le cinéma et
Internet pour gagner les budgets publicitaires des annonceurs.
Au sein de la communication extérieure, plusieurs grands groupes opèrent sur les trois segments d’activité. Depuis la cession par Outfront Media de ses activités européennes
(renommées Exterion Media) à un fonds de Private Equity, le principal concurrent de JCDecaux à l’échelle internationale est
Clear Channel Outdoor.
De nombreux concurrents locaux
En outre, le Groupe est confronté à la concurrence d’acteurs locaux, dont les principaux sont indiqués ci-dessous :
•• 
France : Exterion Media (Affichage et Mobilier Urbain),
Metrobus (Transport), Liote/Citylux (Publicité lumineuse), Insert
(Micro-affichage), Védiaud Publicité (Mobilier Urbain), Oxialive
(Affichage digital), Athem (Toiles évènementielles), Métropole
(Toiles évènementielles) et autres concurrents ;
•• oyaume-Uni : Exterion Media (Transport et Affichage),
R
Primesight (Affichage), Ocean (Affichage) et Outdoorplus
(Affichage) ;
••  utriche : JOJ Media House (Affichage) ;
A
••  elgique : Belgian Poster (Affichage) et Think Media Outdoor
B
(Affichage) ;
••  llemagne : Ströer (Affichage, Mobilier Urbain et Transport),
A
AWK (Affichage) et Schwarz Gruppe (Mobilier Urbain) ;
••  ologne : AMS (Affichage et Mobilier Urbain), Ströer (Affichage
P
et Mobilier Urbain) et Cityboard (Affichage) ;
••  spagne : Cemusa (1) (Mobilier Urbain, Transport et Affichage),
E
In-Store Media (Mobilier Urbain), Exterion Media (Affichage),
Espacio (Affichage), Promedios (Mobilier Urbain et Transport),
IEPE (Affichage) et autres concurrents ;
•• 
Turquie : Ströer (Affichage et Mobilier Urbain), Square
(Affichage, Mobilier Urbain et Transport) ;

L’ACTIVITÉ DU GROUPE
•• anada : Outfront Media (Affichage et Mobilier Urbain),
C
Pattison Outdoor (Mobilier Urbain, Affichage et Transport) et
Bell Media/Astral Media (Mobilier Urbain et Affichage) ;
••  tats-Unis : Outfront Media (Affichage, Transport et Mobilier
É
Urbain), Lamar Advertising Company (Affichage), Regency
(Affichage), Adams Outdoor (Affichage), Titan Outdoor
(Transport) et Cemusa (1) (Mobilier Urbain) ;
•• 
Australie : oOh!Media (Affichage et Transport), APN (Transport) agissant notamment pour le compte de Buspak et Cody
& Australian Posters (respectivement Transport et Affichage) et Adshel (Mobilier Urbain et Transport) ;
••  hine : Focus Media (écrans digitaux), Clear Media (Mobilier
C
Urbain), détenue majoritairement par Clear Channel Outdoor,
Tom Group (Affichage), AirMedia (Transport), VisionChina
Media (Transport), Asiaray (Transport et Affichage), Bailin
Time (Transport), C-King (Transport), Dian (Transport) et autres opérateurs ;
•• frique : Continental Outdoor (2) (Affichage et Transport),
A
Alliance Media (Affichage, Transport et Mobilier Urbain) et
Primedia (Affichage, Transport et Mobilier Urbain), Global
Outdoor System (Affichage et Transport) and Outdoor Network
(Affichage et Mobilier Urbain) ;

•• mérique Latine : Outfront Media (Affichage), Cemusa (1)
A
(Mobilier Urbain), IMU (Mobilier Urbain), ISA (Transport),
Rentable (Affichage), Grupo Vallas (Mobilier Urbain et
Affichage), Top Media Group (Transport et Affichage), IMC
(Mobilier Urbain, Transport et Affichage), Efectimedios
(Transport et Affichage), Otima (Mobilier Urbain), Elemidia
(Digital), Band Outernet (Mobilier Urbain et Transport), Kallas
(Mobilier Urbain, Transport et Affichage), Massiva Sur Grupo
Digital (Mobilier Urbain et Affichage), PC Via Publica (Mobilier
Urbain et Affichage) and Grupo Via (Mobilier Urbain et
Transport), Punto Visual (Mobilier Urbain et Affichage), DMS
Mídia (Transport) ;
••  oyen Orient : Arabian Outdoor (Mobilier Urbain), Saudi Signs
M
(Affichage), Kassab Media (Transport), Al Arabia Outdoor
(Mobilier Urbain), GMI (Transport) et Rotana Hypermedia
(Mobilier Urbain) ;
••  ussie : Gallery (Affichage), Vera Olimp (Affichage) et autres
R
opérateurs.
(1)

L
 e 17 mars 2014, JCDecaux a annoncé avoir signé un accord portant sur l’acquisition de 100 de Cemusa. La finalisation de la transaction est
%
soumise aux conditions réglementaires classiques.

(2)

L
 e 15 décembre 2014, JCDecaux a annoncé avoir signé un accord portant sur l’acquisition de 70 % de Continental Outdoor. La finalisation de la transaction est soumise aux conditions réglementaires classiques.

Le tableau ci-dessous indique les 18 premiers groupes de communication extérieure par ordre d’importance, sur la base du chiffre d’affaires 2014 publié ou estimé :
SOCIÉTÉ

PAYS

CHIFFRE D’AFFAIRES
EN MILLIONS DE $

PRÉSENCE GÉOGRAPHIQUE

France

3 737

Europe, Asie-Pacifique, Amérique du Nord, Amérique Latine,
Afrique et Moyen-Orient

Clear Channel
Outdoor

États-Unis

2 961

États-Unis, Canada, Europe, Asie-Pacifique, Amérique
Latine

Outfront Media
(CBSO)

États-Unis

1 354

États-Unis, Canada, Amérique Latine

Lamar

États-Unis

1 287

États-Unis, Canada

Chine

1 126

Chine

Allemagne

958

Allemagne, Pologne, Turquie

JCDecaux (1)

Focus Media

(2)

Ströer

États-Unis

580

Europe, Chine

APG|SGA

Suisse

340

Suisse, Serbie

Metrobus

France

276

France

Chine

254

Chine

Russie

252

Russie

Australie

233

Australie, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, Indonésie

Chine

227

Chine

Titan Outdoor

États-Unis

225

États-Unis

Van Wagner

États-Unis

210

États-Unis

Australie

178

Hong Kong, Malaisie, Indonésie, Australie, Nouvelle Zélande

Exterion Media

(2)

Air Media (2)
Russ Outdoor oOh!Media (2)

Clear Media (2)

APN
Cemusa

Espagne

173

Espagne, Portugal, Italie, Brésil, États-Unis

Gallery (2)

Russie

165

Russie, Ukraine

(3)

Sources : Communiqués de presse des sociétés, sites Internet & estimations JCDecaux. Les conversions monétaires sont basées sur un taux de change 2014 pour l’$/€ de 0,7527, CHF/€ de 0,8233, HKD/€ de 0,0971 et AUD/€ de 0,6794.
(1)

Ce montant ne comprend pas les chiffres d’affaires d’APG|SGA ni de Metrobus, sociétés que JCDecaux consolide par mise en équivalence.

(2)

Estimation JCDecaux du chiffre d’affaires 2014.

(3)

L
 e 17 mars 2014, JCDecaux a annoncé avoir signé un accord portant sur l’acquisition de 100 % de Cemusa. La finalisation de la transaction est soumise aux conditions réglementaires classiques.
JCDecaux - Document de Référence 2014

13

UN MÉTIER, TROIS ACTIVITÉS

1. LA STRATÉGIE DU GROUPE
Chaque jour, JCDecaux touche plus de 340 millions de personnes dans le monde grâce à un réseau de supports de communication extérieure unique au monde. L’objectif du Groupe est de continuer d’étendre et de renforcer son offre dans les zones à forte concentration démographique et à niveau de vie élevé afin de poursuivre sa croissance et d’augmenter sa rentabilité qui est déjà l’une des meilleures du secteur.

••  ffrir une audience plus large aux annonceurs qui souhaitent o être présents à la fois en centre-ville, grâce à un réseau Mobilier
Urbain unique en Europe, et à la périphérie des agglomérations, grâce à des réseaux nationaux d’affichage dans la plupart des pays européens ;
•• évelopper une présence mondiale dans chacune de ses d activités pour répondre à la demande croissante des grands annonceurs internationaux ;

Pour atteindre cet objectif, la stratégie du Groupe s’articule autour de trois axes majeurs :

•• développer des moyens d’exploitation qui permettent d’adapter et de construire des réseaux en fonction des demandes des annonceurs. •• oursuivre son développement par croissance interne, en p remportant de nouveaux contrats publicitaires auprès des villes, collectivités locales, métros et aéroports qu’il juge les plus attractifs ;

1.2.  articiper à la consolidation
P
de la communication extérieure

••  procéder à des acquisitions ciblées qui lui permettent d’acquérir, ou de renforcer, sa position de leader dans certains marchés, d’augmenter la part de marché de la communication extérieure en créant un réseau national et ce faisant, d’accroître sa capacité à valoriser son patrimoine ;
•• ptimiser le potentiel commercial et la rentabilité de ses o réseaux publicitaires dans tous les pays où le Groupe exerce ses activités.
Le développement de JCDecaux dans les nouvelles économies, via la croissance interne ou par l’intermédiaire d’acquisitions ciblées, aura pour conséquence d’augmenter la contribution des pays à forte croissance* au chiffre d’affaires total du Groupe. La part du chiffre d’affaires réalisé dans ces pays est déjà de 34 % en
2014, contre 8 % en 2004. Ce développement se fera notamment à travers le déploiement sélectif de technologies digitales qui touchent une audience captive et en croissance, en particulier dans les aéroports et les métros. En 2014, le chiffre d’affaires digital représente 9 % du chiffre d’affaires du Groupe, et 78 % du chiffre d’affaires digital est réalisé dans le segment Transport.
*  elon la définition retenue par JCDecaux, les « pays à forte croissance » incluent l’Europe
S
Centrale et de l’Est (sauf l’Autriche), les Pays Baltes, la Russie, la Turquie, l’Ukraine, l’Amérique Latine, l’Asie (Chine avec Hong Kong et Macao, Mongolie, Thaïlande, Corée du Sud, Singapour, Inde), l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie Centrale

1.1. Poursuivre la croissance interne
Le Groupe entend continuer de développer un réseau publicitaire particulièrement attractif pour les annonceurs dans chacune de ses trois activités. Pour réaliser cet objectif, le Groupe met en œuvre les moyens suivants :
•• ibler les villes, collectivités locales, aéroports ou autres c systèmes de transport qui présentent un fort potentiel commercial dans chaque pays pour y développer un réseau publicitaire à l’échelle nationale ;
••  créer de nouveaux produits et services qui répondent ou anticipent les besoins des villes, des aéroports et autres systèmes de transport et fournir des prestations d’entretien inégalées afin de remporter les appels d’offres pour les contrats publicitaires de ces villes, aéroports et autres systèmes de transport ;
••  tiliser ses outils d’analyse marketing et géomarketing pour u construire des réseaux publicitaires adaptés aux objectifs de communication et aux budgets des annonceurs (couverture nationale ou régionale homogène, réseaux ciblés, campagnes en temps partagé, etc.) ;
14

JCDecaux - Document de Référence 2014

JCDecaux dispose d’une capacité financière importante, d’un bilan solide et d’un réseau publicitaire puissant, particulièrement en Europe et en Asie-Pacifique, lui conférant un avantage significatif pour saisir les opportunités d’acquisitions ou de partenariats nécessaires pour s’implanter sur de nouveaux marchés ou pour y renforcer ses positions de leader.
Les principaux axes de la stratégie d’acquisition du Groupe sont les suivants :
••  acquérir ou nouer des partenariats, avec des sociétés disposant de positions de qualité sur leur marché ;
•• capitaliser sur ses ressources (produits, expertise opérationnelle, puissance commerciale) pour développer et optimiser ces nouveaux marchés ;
••  évelopper les synergies commerciales ; d ••  utualiser et réduire les coûts. m Cette stratégie lui permet de se développer par croissance externe dans des villes où les contrats de Mobilier Urbain ont déjà été attribués, de capitaliser sur la complémentarité de ses activités au niveau national, et, le cas échéant, de compléter sa gamme de produits.

1.3.  ptimiser le potentiel du réseau
O
publicitaire
JCDecaux optimise en permanence le potentiel de croissance et la rentabilité de son réseau publicitaire. Pour y parvenir, le Groupe s’appuie sur son expérience dans le domaine de la communication extérieure, sur une présence géographique unique, sur un portefeuille de produits haut de gamme, et sur une offre marketing et commerciale innovante.
JCDecaux entend ainsi :
••  réserver la maîtrise des emplacements clés où le Groupe p installe ses mobiliers, afin de maximiser la visibilité des faces et offrir aux annonceurs des réseaux qui garantissent l’émergence de leur campagne publicitaire ;

L’ACTIVITÉ DU GROUPE
••  oursuivre ses innovations produits et marketing notamment p à travers le déploiement sélectif du digital et maintenir une politique tarifaire qui reflète la qualité supérieure de ses réseaux ;
•• apitaliser sur la complémentarité de ses activités Mobilier c Urbain, Transport et Affichage pour développer des offres commerciales internationales et/ou multiformats pour les grands annonceurs internationaux ;
••  ontinuer de développer des études de mesure d’audience c de la communication extérieure qui permettront de renforcer l’attractivité de ce média pour les annonceurs et d’accroître son utilisation :
-  s’appuyant sur des études sociodémographiques, en de comportement, de consommation, de déplacement et d’audience sophistiquées, afin de construire des réseaux qui répondent aux objectifs de communication de ses clients ;
-  fournissant aux annonceurs des données chiffrées en d’audience permettant de mesurer les performances de ses réseaux sur la cible visée.

2. ACTIVITÉ MOBILIER URBAIN

2.1. Le concept de Mobilier Urbain
Une idée simple et innovante
En 1964, Jean-Claude Decaux invente le concept de Mobilier
Urbain publicitaire à partir d’une idée simple et innovante : fournir aux villes et aux collectivités locales des abris d’autobus, et les entretenir gratuitement, en échange du droit de commercialiser l’espace publicitaire disponible sur ces équipements. Dès sa création, le Mobilier Urbain devient un support de communication très prisé des annonceurs, car il permet d’afficher une campagne publicitaire au cœur des villes, dans des zones où la publicité est généralement restreinte.
Des produits haut de gamme
Depuis plus de 50 ans, JCDecaux conçoit et développe des gammes de mobiliers qui allient service public aux usagers, esthétique et fonctionnalité pour les villes, efficacité publicitaire pour les annonceurs. Le Groupe :
•• crée des produits innovants et à forte valeur ajoutée ou propose des services qui visent à améliorer la qualité de vie en ville, tels que des abribus, des Mobiliers Urbains Pour l’Information
(MUPI®), des sanitaires publics à entretien automatique, des supports publicitaires grand format (Senior®), des colonnes multiservices (telles que les colonnes Morris en France), des systèmes de vélos en libre-service, des kiosques à fleurs ou à journaux, des bornes de propreté, des bancs, des mobiliers pour l’affichage administratif ou l’expression libre, des candélabres, des panneaux de signalisation et de jalonnement fixes ou dynamiques, des abris associés à des systèmes de location automatique de vélos, des récupérateurs de verre, de piles ou de papier, des journaux électroniques d’information et des bornes interactives ;

••  éveloppe des gammes de Mobiliers Urbains coordonnées d en travaillant en étroite collaboration avec des architectes et des designers de renommée internationale, tels que
Mario Bellini, Philip Cox, Peter Eisenman, Sir Norman Foster,
Patrick Jouin, Philippe Starck, Robert Stern, Martin Szekely,
Jean-Michel Wilmotte et Marc Aurel ;
••  étermine, en fonction du potentiel publicitaire, le nombre de d faces nécessaires au financement des besoins en équipement d’une ville ;
••  sélectionne les emplacements et positionne les faces publicitaires de manière à maximiser leur audience.
Priorité à l’entretien et au service
JCDecaux est reconnu par les villes, les collectivités locales et les annonceurs pour la qualité du service d’entretien fourni dans le cadre de ses contrats de Mobilier Urbain. Au 31 décembre
2014, 53,8 % des salariés de l’activité Mobilier Urbain du Groupe étaient dédiés à l’installation, à l’entretien, à la maintenance, à la préparation des affiches et à l’affichage des mobiliers. Tous les collaborateurs en charge de l’entretien des mobiliers et de la pose des affiches suivent une formation rigoureuse au sein de l’entreprise, afin de perpétuer le savoir-faire et la réputation d’exigence et de qualité de JCDecaux en matière d’entretien des mobiliers, qui contribuent à sa renommée internationale.

2.2. Les contrats de Mobilier Urbain
Nature des contrats de Mobilier Urbain
La plupart des contrats du Groupe relatifs au Mobilier Urbain conclus aujourd’hui avec les administrations et les autorités publiques fait l’objet d’un processus d’appel d’offres selon des procédures spécifiques aux contrats de droit public.
Les Mobiliers Urbains sont principalement installés dans les centres-villes et sur les axes où la circulation piétonne et automobile est importante. Les contrats de Mobilier
Urbain prévoient généralement la fourniture par JCDecaux d’équipements qui comportent des espaces publicitaires, tels que les abribus, les Mobiliers Urbains Pour l’Information (MUPI®
2 m2), les colonnes, etc. Dans un très grand nombre de cas, ils prévoient également la fourniture et l’installation d’équipements non publicitaires, tels que des bancs, des bornes de propreté, des journaux électroniques d’information, des panneaux de signalisation ou encore des vélos en libre-service. Les contrats tendent à se différencier en fonction des besoins de la collectivité locale et du volume de Mobilier Urbain publicitaire et non publicitaire souhaité.
La politique du Groupe est d’installer et d’entretenir, à ses frais, les mobiliers installés dans les collectivités avec lesquelles il est en relation contractuelle. JCDecaux se voit confier le droit de commercialiser les espaces publicitaires situés sur les équipements de Mobilier Urbain. Certains contrats peuvent également prévoir un droit d’exclusivité pour l’installation d’équipements supplémentaires, ainsi que les conditions d’extension par le Groupe de ses activités publicitaires dans des zones couvertes par le contrat. En général, les contrats prévoient l’installation de mobiliers supplémentaires au fur et à mesure des besoins nouveaux. Enfin, le choix de l’emplacement des équipements de Mobilier Urbain est décidé conjointement avec les collectivités.

JCDecaux - Document de Référence 2014

15

UN MÉTIER, TROIS ACTIVITÉS

Certaines collectivités peuvent préférer percevoir une redevance au lieu de bénéficier de certains mobiliers, équipements et services complémentaires. Dans ce cas, lorsque le Groupe verse une redevance publicitaire, le coût de cette redevance est compensé, pour tout ou partie, par le fait que le Groupe n’installe pas ou peu de mobiliers non publicitaires. En 2014, le Groupe a reversé 22,7 % du chiffre d’affaires de l’activité Mobilier Urbain aux villes et aux collectivités locales au titre de redevances et loyers publicitaires.
Historiquement, la quasi-totalité des contrats de Mobilier Urbain du Groupe était conclue avec des villes ou des collectivités locales autorisant JCDecaux à installer ses équipements sur le domaine public. Peu de contrats de Mobilier Urbain étaient conclus avec des propriétaires privés. Depuis plusieurs années,
JCDecaux a étendu son activité Mobilier Urbain aux centres commerciaux en Europe, au Moyen-Orient, en Amérique Latine, aux États- Unis et au Japon. Dans le cadre des accords conclus avec les propriétaires de ces centres, JCDecaux installe ses mobiliers sur le domaine privé.
Nature des contrats de Mobilier Urbain dans les centres commerciaux Un contrat relatif au Mobilier Urbain dans les centres commerciaux prend généralement la forme d’un contrat-cadre conclu avec l’opérateur de ces centres commerciaux et d’un contrat individuel avec le gérant de chaque centre commercial.
Les contrats individuels reproduisent les dispositions générales du contrat-cadre et contiennent des dispositions particulières reflétant la taille, la conception et la qualité du centre commercial.
Les contrats-cadres prévoient que les opérateurs proposent au
Groupe la possibilité de conclure des concessions individuelles avec tous les centres qu’ils contrôlent et qu’ils fourniront leurs meilleurs efforts pour convaincre les centres dans lesquels ils possèdent une participation mais qu’ils ne contrôlent pas, de conclure des contrats individuels avec le Groupe.
Des contrats de longue durée
Les contrats de Mobilier Urbain du Groupe ont une durée comprise entre 10 et 25 ans. En France, la durée des contrats est généralement de 10 à 20 ans. Au 31 décembre 2014, les contrats de Mobilier Urbain avaient une durée de vie résiduelle moyenne de 6 ans et 10 mois (durée pondérée par le chiffre d’affaires publicitaire 2014, ajusté afin de tenir compte du chiffre d’affaires prévisionnel des nouveaux contrats). En France, la durée de vie résiduelle moyenne des contrats de Mobilier Urbain (pondérée par le chiffre d’affaires publicitaire 2014) était de 5 ans et 11 mois.
Hors France, la durée de vie résiduelle moyenne des contrats de Mobilier Urbain était de 7 ans et 3 mois.
Un fort taux de succès aux appels d’offres
Le Groupe continue de renouveler avec succès ses contrats de
Mobilier Urbain dans le cadre de procédures d’appel d’offres et de gagner de nombreux nouveaux contrats. En 2014, JCDecaux a remporté 78 des appels d’offres de Mobilier Urbain
%
publicitaire (renouvellements et nouveaux contrats) auxquels il a participé dans le monde, un taux de succès similaire à celui enregistré historiquement par le Groupe. En France, où nos critères de rentabilité ont prévalu, le taux s’est élevé à 81 % des appels d’offres.

2.3. Présence géographique
Numéro 1 mondial du Mobilier Urbain
JCDecaux est le numéro un mondial du Mobilier Urbain, en termes de chiffre d’affaires et de nombre de faces publicitaires (source :
JCDecaux). Au 31 décembre 2014, le Groupe disposait de contrats de Mobilier Urbain dans environ 1 800 villes de plus de
10 000 habitants, totalisant près de 492 000 faces publicitaires dans 56 pays. Outre son activité sur le domaine public, le Groupe est également présent dans près de 1 900 centres commerciaux à travers le monde. En 2014, le Mobilier Urbain a représenté
45,3 % du chiffre d’affaires du Groupe.
JCDecaux estime que le fait d’avoir des contrats de Mobilier
Urbain dans les grandes villes de chaque pays est essentiel pour offrir un réseau publicitaire national aux annonceurs. Grâce à sa présence unique en Europe, JCDecaux est le seul Groupe de communication extérieure capable de créer, à la demande des annonceurs, des réseaux qui leur permettent de réaliser des campagnes publicitaires paneuropéennes.
Au 31 décembre 2014, la répartition géographique des faces publicitaires de l’activité Mobilier Urbain du Groupe était la suivante :
NOMBRE DE FACES
PUBLICITAIRES

RÉGION

233 741

Europe (1)
France

117 184

Reste du Monde
Asie-Pacifique

69 143

(2)

35 319

(3)

Royaume-Uni
Amérique du Nord

23 291
(4)

TOTAL

13 271
491 949

Inclut l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie,

le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la Hongrie, l’Irlande, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède et la Turquie. Parmi ces pays, la majorité des faces publicitaires est située en Autriche, en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en Hongrie, en Italie, aux Pays-Bas, au Portugal et en Turquie.
(2)
I
nclut l’Argentine, l’Azerbaïdjan, le Brésil, le Cameroun, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, El Salvador, le Guatemala, Israël, le Kazakhstan, le Mexique,
Oman, l’Ouzbékistan, le Qatar, la République Dominicaine, la Russie, l’Ukraine et l’Uruguay.
(3)
I
nclut l’Australie, la Chine (dont Hong Kong et Macao), la Corée du Sud, l’Inde, le Japon, Singapour et la Thaïlande.
(4)
Inclut le Canada et les États-Unis. La majorité des faces est aux États-Unis.
(1)

Un réseau de Mobilier Urbain unique en Europe
JCDecaux bénéficie d’une présence exceptionnelle en Europe grâce à un portefeuille de contrats unique dans les plus grandes villes européennes. Au 31 décembre 2014, le Groupe détenait des contrats de Mobilier Urbain dans 34 des 50 plus grandes villes de l’Union européenne, comme l’indique le tableau ci-après.
Par ailleurs, JCDecaux détient, par l’intermédiaire de sa filiale
Wall, un contrat de Mobilier Urbain à Istanbul en Turquie, ville où opèrent également Ströer et Clear Channel. Avec 14,1 millions d’habitants, Istanbul est, au 31 décembre 2014, la première ville du continent européen par sa population.
En 2014, les contrats de Mobilier Urbain détenus dans ces
34 villes européennes ont représenté 32,1 % du chiffre d’affaires, de l’activité Mobilier Urbain du Groupe.

16

JCDecaux - Document de Référence 2014

L’ACTIVITÉ DU GROUPE
VILLE

PAYS

POPULATION
EN MILLIONS

PRINCIPAUX OPÉRATEURS DE MOBILIER URBAIN

Royaume-Uni

8,25

JCDecaux / Clear Channel Outdoor

Allemagne

3,42

WallDecaux / Ströer

Espagne

3,17

JCDecaux / UTE Cemusa-JCDecaux /
UTE Cemusa Clear-Channel

France

2,24

JCDecaux

Autriche

1,77

JCDecaux (1)

Allemagne

1,75

WallDecaux / Ströer

Budapest

Hongrie

1,74

JCDecaux / EPA / Mahir

8

Barcelone

Espagne

1,60

JCDecaux / Cemusa

9

Munich

Allemagne

1,41

DSMDecaux (2) / Ströer / Schwarz

Italie

1,32

IGPDecaux (3) / Clear Channel

Rep. Tchèque

1,24

JCDecaux

1

Londres

2

Berlin

3

Madrid

4

Paris

5

Vienne

6

Hambourg

7

10

Milan

11

Prague

12

Sofia

Bulgarie

1,22

JCDecaux / Mediacontact

13

Bruxelles

Belgique

1,16

JCDecaux

14

Birmingham

Royaume-Uni

1,09

JCDecaux / Clear Channel Outdoor

15

Cologne

Allemagne

1,03

WallDecaux / Ströer-KAW

16

Naples

Italie

0,99

IGPDecaux (3) / Clear Channel

17

Turin

Italie

0,90

IGPDecaux (3)

18

Stockholm

Suède

0,90

JCDecaux / Clear Channel Outdoor

19

Marseille

France

0,85

JCDecaux

20

Amsterdam

Pays-Bas

0,81

JCDecaux

21

Valence

Espagne

0,79

JCDecaux / Cemusa

22

Séville

Espagne

0,70

JCDecaux / Cemusa / Clear Channel

23

Zagreb

Croatie

0,69

JCDecaux

24

Saragosse

Espagne

0,67

JCDecaux / Cemusa / Clear Channel

25

Riga

Lettonie

0,64

JCDecaux

26

Rotterdam

Pays-Bas

0,62

JCDecaux / Exterion Media

27

Helsinki

Finlande

0,61

JCDecaux / Clear Channel Outdoor

28

Stuttgart

Allemagne

0,60

WallDecaux / Ströer

29

Düsseldorf

Allemagne

0,60

WallDecaux / Ströer

30

Dortmund

Allemagne

0,58

WallDecaux / Ruhfus

31

Lisbonne

Portugal

0,55

JCDecaux / Cemusa / MOP

32

Brême

Allemagne

0,55

WallDecaux / Telekom

33

Copenhague

Danemark

0,53

JCDecaux

34

Leipzig

Allemagne

0,53

WallDecaux / Ströer

Source : Rapports statistiques gouvernementaux et T. Brinkhof “The principle agglomerations of the world” (http://www.citypopulation.de).
(1)
Le Groupe est présent à Vienne par l’intermédiaire de sa filiale Gewista dont il détient 67 % du capital.
(2)
Deutsche Städte Medien Decaux (DSM Decaux) est détenue conjointement par Ströer et JCDecaux.
(3)
J
 CDecaux détient 32,35 % du capital de la société IGPDecaux. Le 12 février 2015, JCDecaux a fait une offre d’augmentation de sa participation dans IGPDecaux à 60 %.
(4)
L
 e 17 mars, 2014, JCDecaux a annoncé avoir signé un accord portant sur l’acquisition de 100 % de Cemusa. La finalisation de la transaction est soumise aux conditions réglementaires classiques.
JCDecaux - Document de Référence 2014

17

UN MÉTIER, TROIS ACTIVITÉS

En France, JCDecaux bénéficie d’un réseau exceptionnel assurant une couverture dense et homogène de près de 700 communes dont Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Strasbourg, Toulouse,
Nice, Grenoble, Nantes, Metz, Montpellier et Cannes. Si la France, berceau historique du Groupe, demeure le premier pays pour le
Mobilier Urbain, la part représentée par la France dans le chiffre d’affaires de cette activité tend à diminuer ces dernières années au fur et à mesure que le Groupe se développe à l’international.
En 2014, JCDecaux a démarré le déploiement du contrat de renouvellement des 2 000 abri-voyageurs de Paris, qui se poursuivra en 2015. Ces installations signent une nouvelle génération d’abri-voyageurs publicitaires, en proposant des services innovants : plus de confort avec par exemple davantage d’assises, une surface de toit étendue pour mieux abriter…
L’information voyageurs a par ailleurs été totalement repensée : temps d’attente des bus visibles depuis l’extérieur de l’abri, plans de quartier dédiés aux piétons, annonces vocales à la demande pour les malvoyants… Enfin, 100 mobiliers seront équipés d’écrans tactiles d’information et de services e-Village®,
100 de panneaux photovoltaïques, 50 abri-voyageurs bénéficieront d’une toiture végétalisée et tous les abris proposent une prise
USB pour une recharge de dépannage des appareils mobiles des usagers de la ville.
En Europe, où le nombre d’appels d’offres était relativement limité cette année, le Groupe a remporté ou renouvelé plusieurs appels d’offres de Mobilier Urbain en Europe, parmi lesquels Cologne et Stockholm qui comporte une part significative de faces digitales. Egalement importante, l’attribution par Edimbourg, la capitale écossaise, d’un contrat pour les panneaux petits et grands formats sur les terrains publics via un contrat d’exclusivité.
C’est la première fois qu’une ville britannique d’une telle taille accorde ce genre de contrat.
Une activité de niche dynamique en Amérique du Nord
JCDecaux est présent aux États-Unis depuis 1994, date à laquelle il a remporté un premier contrat de Mobilier Urbain à San Francisco. Au 31 décembre 2014, JCDecaux détenait ainsi les contrats de Mobilier Urbain de quatre des cinq plus grandes agglomérations des États-Unis (Los Angeles, Chicago, Boston et San Francisco) et commercialisait une offre unique. En 2009, l’industrie américaine a publié la première étude nationale de mesure d’audience pour la communication extérieure aux ÉtatsUnis, qui a été mise à jour fin 2010. Le secteur a largement intégré ce nouveau système de mesure d’audience comme élément essentiel de sa stratégie marketing en 2012 et 2013 et a commencé à déployer cette expérimentation sur les médias de transit. Les résultats de cette nouvelle phase ont été publiés en 2014. Cela permettra d’améliorer sensiblement la capacité du Groupe à valoriser la communication extérieure dans le mix média, en 2015 et au-delà.
Des positions clés en Asie-Pacifique
Le Groupe considère qu’il existe un potentiel de développement important pour l’activité Mobilier Urbain en Asie-Pacifique, zone géographique où le concept de Mobilier Urbain est relativement nouveau. Présent dans cette région depuis le début des années
90, JCDecaux détient notamment des contrats de Mobilier Urbain dans les villes de Sydney en Australie, de Bangkok en Thaïlande, de Macao en Chine et de Séoul en Corée du Sud (abris de taxis et abris d’autobus).
Au Japon en 2004, le Groupe a remporté, à la suite d’un appel d’offres, et à travers MCDecaux, sa filiale commune avec
Mitsubishi Corporation, le contrat des abribus publicitaires de
18

JCDecaux - Document de Référence 2014

Yokohama, deuxième ville du pays. La publicité sur le Mobilier
Urbain étant jusqu’alors interdite, ce marché représentait un fort potentiel de croissance. En 2010, JCDecaux a remporté de nouveaux contrats à Tokyo via la compagnie d’autobus Kokusai
Kogyo. Le Groupe prévoit de continuer d’augmenter sa présence à Tokyo, afin de renforcer son offre nationale sur le territoire japonais. Au 31 décembre 2014, JCDecaux est présent dans les
20 plus grandes villes japonaises et dans 33 des 50 premières, soit un public potentiel de plus de 41 millions d’habitants. Le
Groupe a poursuivi le développement de son offre de Mobilier
Urbain haut de gamme dans le cadre de contrats longue durée, qui représentent près de 3 700 faces publicitaires, un chiffre qui devrait encore progresser dans les années à venir. JCDecaux a ainsi établi le premier réseau national de Mobilier Urbain au
Japon, offrant aux annonceurs recherchant une audience de masse une alternative crédible à la télévision.
En Chine, JCDecaux a étendu sa présence en 2005 avec l’acquisition de la société Texon, le numéro un du Mobilier Urbain publicitaire à Hong Kong. Renommée JCDecaux Cityscape, la société gère 5 500 faces publicitaires sur les réseaux d’abribus de Hong Kong dans le cadre de contrats à long terme avec les trois principales compagnies de bus locales. En 2012, JCDecaux
Cityscape a conservé la concession attribuée pour cinq ans par
Hong Kong Tramways Ltd pour la publicité des tramways par adhésivage intégral. JCDecaux Cityscape détient aujourd’hui l’exclusivité de la gestion publicitaire de la totalité du parc, soit
143 tramways.
En Australie en 2009, le Groupe a été choisi pour déployer le premier système de vélos en libre-service à Brisbane, la troisième ville du pays. L’installation de ce nouveau réseau s’est achevée en 2011 et depuis le 31 décembre 2014, nous commercialisons plus de 900 faces sur le marché-clé d’Australie.
En 2014, nous avons étendu notre présence dans ces marchés à forte croissance avec l’attribution d’un contrat de mobilier urbain de 30 ans à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie.
L’Amérique Latine, le Moyen-Orient et l’Asie Centrale, zones en développement
En Amérique Latine, le Groupe s’est vu attribuer en 2012 un contrat important pour les faces publicitaires numériques des horloges de São Paulo, principale métropole économique du Brésil et 5ème agglomération mondiale. Après une politique
«
Ville propre mise en place par le maire de São Paulo qui
»
a entraîné la suppression de la publicité dans les rues et de la majorité des équipements de communication extérieure, et lors de la Coupe du monde de football de 2014 et en prévision des
Jeux Olympiques de 2016 qui se dérouleront au Brésil, ce contrat offre au Groupe des opportunités intéressantes dans les années à venir, et un cadre réglementaire parfaitement adapté aux produits de qualité proposés par JCDecaux. Le Groupe a installé, en 2013,
1 000 horloges publicitaires qui informent également la population, en temps réel, des événements se déroulant dans la ville.
L’obtention de ce contrat a constitué une base exceptionnelle pour le développement des activités du Groupe en Amérique
Latine.
De plus, l’acquisition de 85 d’Eumex, groupe leader
%
dans le mobilier urbain en Amérique Latine, a été finalisée en mars 2014. Avec une présence dans 11 pays et 6 des
10 villes au plus fort PIB par habitant (São Paulo, Mexico, Buenos
Aires, Santiago, Bogota et Monterrey), JCDecaux commercialise
52 000 faces publicitaires et devient ainsi le numéro un de la communication extérieure en Amérique Latine nous plaçant dans une très bonne position pour exploiter les niveaux élevés de croissance prévus pour la région par ZenithOptimedia.

L’ACTIVITÉ DU GROUPE
Au Moyen-Orient, et plus précisément au Qatar, JCDecaux est l’opérateur exclusif du Mobilier Urbain de la capitale, Doha, via la joint-venture QMedia Decaux. JCDecaux exploite plus de
2 290 faces publicitaires dans le cadre de ce premier contrat de Mobilier Urbain au Moyen-Orient, ce qui permet au Groupe de montrer son expertise et son savoir-faire dans la région.
En 2012, JCDecaux a capitalisé sur cette opération et a développé ses activités dans la région, avec à l’obtention d’un contrat de fourniture de Mobilier Urbain de 20 ans à Mascate, la capitale du Sultanat d’Oman.
Le Groupe a également renforcé sa présence en Asie Centrale, en remportant en 2013 un contrat de Mobilier Urbain à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, qui prévoit la fourniture de colonnes publicitaires avec services de téléphonie et Internet intégrés.
Il s’agit pour JCDecaux d’un premier pas dans un marché en pleine croissance, puisque Bakou compte 5 millions d’habitants.
Cyclocity : un dispositif innovant de vélos en libre-service financé par la publicité, une vraie révolution urbaine
JCDecaux a lancé le concept de vélos en libre-service à Vienne, en Autriche, dès 2003, et l’a développé avec succès en France avec Vélo’v à Lyon, en 2005. Le Groupe fait désormais bénéficier de son service Cyclocity un nombre croissant de villes :
Séville, Valence, Gijón et Santander en Espagne, Bruxelles et Namur en Belgique, Luxembourg, Dublin en Irlande, Toyama au Japon, Brisbane en Australie, Göteborg en Suède, Ljubljana en Slovènie, Vilnius en Lituanie et enfin, en France, Paris
(y compris 30 communes de banlieue), Marseille, Toulouse, Rouen,
Besançon, Mulhouse, Amiens, Nantes, Nancy et la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise. Au 31 décembre 2014,
423 millions d’utilisations étaient recensées dans 70 villes.
La mise en place de Cyclocity se fait selon différents modèles économiques, en fonction du potentiel publicitaire des supports finançant le service de vélos en libre-service. Ainsi, quand le dispositif publicitaire est significatif, comme à Paris ou à Lyon, les recettes publicitaires financent totalement le parc de vélos mis à disposition des citadins. Quand le dispositif est de taille moyenne, comme à Marseille, les recettes publicitaires finançant partiellement le parc de vélos sont complétées par une redevance payée par la ville ainsi que par la publicité sur les vélos. Enfin, quand le dispositif publicitaire est plus réduit, comme à Toulouse, le dispositif est largement financé par la ville, et partiellement financé par le Mobilier Urbain publicitaire, JCDecaux percevant également le chiffre d’affaires de la publicité sur les vélos et les abonnements annuels.
Le vélo en libre-service constitue désormais un phénomène irréversible car la mobilité durable est considérée, dans de nombreuses capitales mondiales, comme un axe majeur du plan de transport et de déplacements. En 2012, plusieurs prix ont récompensé les réponses innovantes apportées par Cyclocity aux défis urbains : l’« Ingenuity Award » (catégorie infrastucture) décerné à Vélib’ (Paris) par le Financial Times et Citi, le trophée du Tourisme Responsable (catégorie éco-mobilité) pour Vélib’ également, et enfin le prix «
Information Strawberry pour la
»
meilleure initiative grand public dans le domaine de la société de l’information pour Bicikelj en Slovénie.

Après voir expérimenté le Mobilier Urbain Connecté,
JCDecaux engage en 2014 des premiers déploiements significatifs En 2013, six projets d’installations de Mobiliers Urbains intelligents ont été installés pour la Ville de Paris à la suite d’appels d’offres.
Il s’agissait d’un laboratoire urbain unique pour tester en conditions réelles des nouveaux services pertinents sur l’espace public. Les Mobiliers Urbains Intelligents de JCDecaux ont remporté trois récompenses en 2012, dont un prix international, le « Best Digital Poster or Street Furniture implementation » lors du gala 2012 du Daily DOOH. A l’issue de cette expérimentation urbaine à grande échelle, JCDecaux a pu valider la pertinence de ces innovations qui, pendant un an, ont été confrontées à l’utilisation par un large public. Au total, ce sont plus de 400 000 interactions avec les écrans d’information et de services qui ont été réalisées par le public. Une étude spécifique menée autour de la perception de ces nouveaux concepts urbains a montré, par exemple, que :
••  % des utilisateurs considèrent utile de proposer de
93
tels espaces pour accéder à des informations et services numériques dans la ville
••  8 % ont jugé pertinents les contenus proposés par le biais
8
d’écrans tactiles sur l’espace public
••  6 % estiment que ces nouveaux services donnent une image
9
innovante à la ville.
A la suite de ces phases d’expérimentation et de finalisation des plateformes technologiques nécessaires à leur fonctionnement, plusieurs contrats de mobilier urbain incluant des écrans tactiles d’information et de services ont été déployés :
••  n France à Annecy, Aix-en-Provence, Issy-les-Moulineaux et
E
à Paris en 2015 (100 écrans)
••  n Espagne (Barcelone), au Royaume-Uni, et au cours de 2015
E
dans le métro de Bruxelles.
Un autre domaine de l’innovation technologique importante, est celui des Small cells, qui aident à augmenter la densité de la couverture des réseaux mobiles, qui renforcent la capacité dans les zones saturées et offrent un accès au haut débit pour les citadins. La densité et la couverture uniques de mobilier urbain dans les centres-villes en font une plate-forme idéale sur laquelle intégrer de Small cells. Après le succès d’un projet pilote en 2014 pour améliorer la performance du réseau à Amsterdam, où plus de 200 Small cells ont été installées sur des abribus JCDecaux, correspondant parfaitement aux besoins de Vodafone pour améliorer la couverture et la bande passante pour leurs clients,
JCDecaux a finalisé un partenariat stratégique avec Vodafone à travers des marchés-clés et des collaborations techniques formés avec Huawei et Alcatel-Lucent en 2014 pour développer le champ d’application de cette technologie.

JCDecaux - Document de Référence 2014

19

UN MÉTIER, TROIS ACTIVITÉS

Un savoir-faire étendu aux centres commerciaux
JCDecaux est présent dans 35 centres commerciaux aux
États-Unis et dispose d’une part de marché de 22 % dans les plus prestigieux centres commerciaux des 20 plus grandes agglomérations américaines. Le Groupe gère notamment les contrats publicitaires de centres commerciaux tels que The Mall à Short Hills (New Jersey), Water Tower Place à Chicago (Illinois),
Century City et Beverly Center à Los Angeles (Californie). L’activité du Groupe auprès des centres commerciaux se concentre principalement sur son contrat avec la société Taubmann, qui exploite un portefeuille de centres commerciaux particulièrement qualitatif. JCDecaux a également développé cette activité avec succès dans d’autres pays. Au 31 décembre 2014, le Groupe était présent dans 1 689 centres commerciaux, répartis dans 16 pays d’Europe (Allemagne, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie,
Finlande, France, Hongrie, Irlande, Lettonie, Norvège, Portugal,
Slovaquie, Slovénie, Suède et Royaume-Uni), en comparaison aux 1 795 en 2013. La légère baisse étant due à une rationalisation avec la mise en œuvre de nos produits numériques dans les supermarchés Tesco.
Par ailleurs, le Groupe a rapidement étendu sa présence au
Japon : outre l’exploitation publicitaire de la chaîne Aeon/
Jusco, MCDecaux, filiale à 85 % de JCDecaux au Japon, s’est également vu confier pour 15 ans l’exclusivité de l’installation de
MUPI® publicitaires dans les centres commerciaux Ito Yokado, répartis sur le territoire japonais avec une très forte concentration dans la région du grand Tokyo. Au 31 décembre 2014, MCDecaux était ainsi présent dans 163 centres commerciaux répartis dans tout le Japon avec un total de plus de 1 400 faces publicitaires.
Cette activité a également été développée en Argentine, à
Singapour et à Hong Kong avec 20 centres commerciaux.
En 2010, le Groupe a étendu cette activité au Moyen-Orient avec la signature par qMedia Decaux d’un contrat important avec Villagio, le plus grand centre commercial de Doha, la capitale du Qatar. En
2013, en partenariat avec la Municipalité de Doha, nous avons introduit sur ce marché le premier Senior digital, visible depuis
« La Corniche », une des principales artères de la ville.
Suite à notre expansion significative en Amérique latine en 2014, nous avons eu une plate-forme pour développer davantage cette activité et avons obtenu le contrat pour le futur centre commercial
Soho dans la ville de Panama, pour une durée de 10 ans. Dans le cadre de ce contrat, JCDecaux proposera une couverture numérique complète à l’intérieur du centre commercial, comprenant un mur d’écran qui intègre des écrans numériques en suspension sur une colonne et des totems numériques.
Cinq de ces douze totems offriront aux visiteurs un contenu informatif via un logiciel développé par les équipes de JCDecaux.
Futurs appels d’offres : un réservoir de croissance
Le Groupe considère que l’activité Mobilier Urbain bénéficie d’un potentiel de croissance important et entend poursuivre son développement à l’international dans les années à venir.
De nouveaux contrats de Mobilier Urbain devraient faire l’objet d’appels d’offres en Europe, en Asie-Pacifique, avec un certain nombre de villes japonaises, chinoises et indiennes de premier plan, en Amérique Latine, ainsi qu’au Moyen-Orient.

20

JCDecaux - Document de Référence 2014

2.4. Vente et Marketing
JCDecaux commercialise ses mobiliers en tant que supports publicitaires haut de gamme. Regroupés en réseaux, ces espaces sont vendus pour des campagnes publicitaires dont la durée varie entre 7 jours en France et dans la majorité des pays européens,
15 jours en Espagne et au Royaume-Uni, et un mois aux ÉtatsUnis. Tous les espaces publicitaires sont commercialisés par les propres forces de vente du Groupe auprès des annonceurs et de leurs agences de publicité ou agences média. Les tarifs sont indiqués dans des grilles tarifaires et JCDecaux n’a pas pour politique de concéder de remises ou de ristournes sur ces tarifs, autres que celles liées au volume. Les tarifs applicables varient selon la taille et la qualité du réseau, la période de l’année et certains événements particuliers, comme pendant la Coupe du monde de football ou les Jeux Olympiques.
Pour répondre à la diversité des objectifs de communication de ses clients, le Groupe propose à la fois des réseaux de couverture et de puissance, et des réseaux de ciblage construits à partir de bases de données sociodémographiques, comportementales et cartographiques sophistiquées pour offrir une affinité avec des cibles précises. Cette sélectivité des faces permet une meilleure valorisation du patrimoine.
En France, JCDecaux se positionne en tant que « Mass Média
Urbain » et une nouvelle plateforme d’offre a été lancée en 2014, revue selon deux modes de commercialisation : Power Store®
(accès simple et direct aux réseaux référents du catalogue) et
Planning Lab® (solutions sur-mesure). Cette innovation permet une créativité totale en matière de mediaplanning pour répondre aux attentes croissantes des annonceurs en termes de puissance, d’affinité et de contacts utiles. Afin d’inspirer les marques et de favoriser le partage d’expériences, le Groupe a édité une
Power Brand Review regroupant plus de cinquantes témoignages d’annonceurs, des chiffres-clé et infographies, lesquels illustrent l’efficacité du média JCDecaux pour les marques. La version digitale de cette publication est disponible sur le site www.jcdecaux.fr. Au Royaume-Uni, le développement rapide des produits digitaux, notamment en lien avec le secteur de la distribution, nous a permis de proposer des campagnes tactiques de promotions.
Nous avons récemment lancé une application innovante,
SmartScreen, développée avec notre partenaire Tesco dans ses plus grands magasins du Royaume-Uni. En 2014, cette nouvelle approche permettra aux annonceurs de programmer des écrans publicitaires à des jours et des horaires précis, dans le but de maximiser leurs ventes. Grâce à un outil de gestion dédié spécialement développé à cette occasion (CAPTAIn), les
Smartscreens d’utiliseront les données de Dunnhumby, ellesmêmes basées sur les achats des clients ayant la carte de fidélité de Tesco. Ainsi, la fréquence de diffusion des messages sera ajustée à la hausse ou à la baisse en fonction du jour, de l’heure et du contenu du message en question. Ceci est la première d’une série d’innovations faites par nos équipes afin d’évoluer d’un contenu média traditionnel vers un modèle d’utilisation plus souple. Les données préliminaires de CAPTAIn font ressortir une augmentation des ventes des produits concernés de 9 % par rapport à un support traditionnel.

L’ACTIVITÉ DU GROUPE
2.5.  ente, location et contrats d’entretien
V
de Mobilier Urbain
Sur de nombreux marchés, JCDecaux constate une augmentation de la demande de création d’évènements sur l’espace public, renforçant l’engagement du consommateur auprès des marques des annonceurs du Groupe. Le laboratoire d’idées et d’innovations JCDecaux Innovate, destiné à mettre en avant l’impact et l’originalité des campagnes de communication et qui a été étendu à plus de 55 pays en 2014, a réalisé des campagnes publicitaires qui font désormais référence dans l’univers de la communication extérieure. De plus, parallèlement à l’innovation que constitue la transformation des affiches dans les abribus en support événementiel, d’autres techniques de communication inédites ont été lancées, telles que la privatisation d’emplacements publicitaires pendant une période donnée afin de les utiliser comme de véritables supports d’art urbain par les marques. Au sein de JCDecaux Innovate, le département JCDecaux Live, lancé en 2015 pour le marché français, est dorénavant en charge de toutes les activités évènementielles et expérientielles, non rattachées aux actifs physiques du Groupe (grands événements, street marketing, roadshows, etc…).
Le Groupe exerce, essentiellement en France et au RoyaumeUni, une activité de vente, de location et d’entretien de mobiliers urbains qui génère un chiffre d’affaires comptabilisé dans le segment Mobilier Urbain de ses états financiers. Le chiffre d’affaires de cette activité a représenté 148,6 millions d’euros en
2014, soit 11,6 % du chiffre d’affaires total Mobilier Urbain.

3. ACTIVITÉ TRANSPORT
L’activité de publicité dans les Transports regroupe les contrats publicitaires des aéroports, métros, trains, bus, tramways et autres systèmes de transit, ainsi que ceux des terminaux de trains express desservant les aéroports internationaux à travers le monde. Titulaire des contrats publicitaires de 140 aéroports, JCDecaux gère également la commercialisation de l’espace publicitaire de 279 concessions de métros, trains, bus et tramways en Europe, Afrique/MoyenOrient, Asie-Pacifique et Amérique Latine. Le pôle Transport du Groupe totalise plus de 379 000 faces publicitaires, réparties dans 33 pays, dont 41 470 faces dans les aéroports. Ce chiffre exclut les faces publicitaires de petite taille commercialisées sur les chariots à bagages dans les aéroports et à l’intérieur des bus, tramways, trains et métros.
En 2014, l’activité Transport a représenté 38,4 du chiffre
%
d’affaires du Groupe. L’activité de publicité dans les aéroports a représenté 46,4 % du chiffre d’affaires du pôle Transport et l’activité publicité dans les systèmes de transit 43,2 %. D’autres activités exercées par les sociétés du pôle Transport, telles que l’impression d’affiches, la vente de produits non publicitaires, la commercialisation de supports Innovate® ou encore la publicité dans les cinémas, ont représenté près de 10,4 du chiffre
%
d’affaires.

3.1.  ature des contrats de publicité
N
dans les transports

À titre d’exemple, le sanitaire Design Patrick Jouin, installé dans le cadre d’un contrat de location et d’entretien avec la Ville de
Paris, a été créé pour répondre à une demande d’accessibilité, d’esthétique et d’écologie. Eco-conçu, il permet de baisser significativement la consommation d’énergies (26 d’eau et
%
28 % d’électricité économisés) tout en étant composé à 95 % de matériaux durables et recyclables. L’intérieur du sanitaire a été pensé pour optimiser l’accessibilité des personnes à mobilité réduite et le confort de tous. La qualité du design, associée à un entretien/maintenance efficace, font de ce sanitaire plus écologique et plus esthétique un succès qui, après avoir conquis Paris, s’implante maintenant dans d’autres villes.

Les contrats de publicité dans les aéroports et dans les autres systèmes de transport varient considérablement. Cette variété reflète l’étendue du rôle que le concédant cherche à avoir dans la gestion de l’espace publicitaire qu’il concède. Ce choix d’approche peut affecter les modalités du contrat telles que celles relatives à la durée, au montant des redevances, à la propriété des équipements, aux clauses de résiliation, au degré d’exclusivité ainsi que l’emplacement et le contenu publicitaire.

Ce chiffre d’affaires non publicitaire comprend également la commercialisation, par JCDecaux Innovate, de solutions techniques innovantes associées aux campagnes publicitaires sur Mobilier Urbain.

••  une durée comprise entre 3 et 25 ans, le paiement d’une redevance proportionnelle au chiffre d’affaires réalisé, assortie de redevances minimales dans certains cas ;

Quelques-unes des principales modalités communes à la plupart des contrats publicitaires du Groupe dans les Transports figurent ci-dessous :

••  n partenariat en joint-venture comme pour les aéroports de u Francfort, Shanghai et Paris ou les métros de Pékin, Shanghai et Nankin ; en fonction des exigences particulières des concédants, le Groupe peut concevoir, construire, installer et entretenir, à ses propres frais, des supports muraux, des écrans digitaux, des dispositifs publicitaires, ou tout autre type de mobilier. Il fournit également à certains concédants des panneaux ou supports d’information et de publicité tels que des plans. Le Groupe bénéficie de droits exclusifs, sauf très rares exceptions, pour conduire ses activités publicitaires en aéroport. Les concédants étendent dans leur majorité les droits du Groupe aux abribus et autres mobiliers extérieurs ainsi qu’aux plateformes des terminaux telles que les passerelles d’embarquement, mais aussi aux services passagers tels que les bornes de rechargement NTIC. Le choix de l’emplacement initial des supports d’affichage fait généralement l’objet d’un consentement mutuel. Il se peut que le contenu publicitaire soit soumis à l’approbation du concédant dans certains cas.
Les droits du Groupe peuvent également être limités à cet égard
JCDecaux - Document de Référence 2014

21

UN MÉTIER, TROIS ACTIVITÉS

par les compagnies aériennes qui ont sous-loué des espaces auprès d’un aéroport et qui peuvent, en conséquence, avoir certains droits pour déterminer l’emplacement et le contenu des visuels publicitaires dans ces espaces.

3.2. La publicité dans les aéroports
3.2.1. Présence géographique
Au 1er janvier 2015, le Groupe était titulaire de contrats publicitaires dans 140 aéroports, situés dans 22 pays.
Fédérée autour de la marque «
JCDecaux Airport l’activité
»,
publicitaire dans les aéroports du Groupe représente 25 % du trafic mondial avec une présence sur 4 continents.
En Europe, le Groupe gère les contrats publicitaires de
63 aéroports, dont les trois plus grands sont Londres, Paris et
Francfort. Plus précisément, JCDecaux est présent sur :
- 3 aéroports en France, dont Charles de Gaulle et Orly,
3
à travers une joint-venture avec Aéroports de Paris. En 2014, à l’issue d’appels d’offres, JCDecaux a renouvelé les contrats des aéroports de Strasbourg (pour une durée de 7 ans) et de Montpellier (pour une durée de 10 ans) ;
-  aéroports britanniques dont Londres Heathrow et Londres5
Luton ;
- 1 aéroport en Irlande ;
-  aéroports en Allemagne dont l’aéroport de Francfort
4
à travers une joint-venture avec Fraport ;
- aéroports en Belgique : Bruxelles International et Charleroi ;
2
- 8 aéroports au Portugal dont Lisbonne, Porto et Faro ;
- 4 aéroports en Italie par l’intermédiaire d’IGPDecaux ;
-  aéroports en Europe de l’Est : Varsovie et 2 aéroports
5
régionaux en Pologne, ainsi que les aéroports de Riga en
Lettonie et Prague en République Tchèque ;
-  aéroport en Suisse : Genève, par l’intermédiaire d’Affichage
1
Holding.
En outre en 2014 JCDecaux a étendu sa présence à l’aéroport de
Luxembourg. Ce contrat exclusif d’une durée de 10 ans, permet à JCDecaux de couvrir une audience business très recherchée de ses annonceurs haut de gamme et de renforcer sa position de numéro 1 de la publicité extérieure au Luxembourg.

22

JCDecaux - Document de Référence 2014

En Asie, JCDecaux s’est, à l’origine, implanté en 1998 à l’aéroport de Hong Kong (Chek Lap Kok), point d’entrée majeur de la zone, puis à Macao. Au cours des dernières années, le Groupe s’est largement développé sur ce continent, où il gère maintenant la concession publicitaire de 11 aéroports, dont 5 du Top 10 des aéroports en Asie : Pékin (Terminal 2 et 3), Hong Kong, Bangkok,
Singapour et Shanghai. JCDecaux est en outre présent en Chine à Chengdu, Chongqing et Shenyang et en Inde à Bangalore.
Au total, JCDecaux touche 20 du trafic passager en Asie
%
Pacifique.
Aux États-Unis, le Groupe gère les contrats publicitaires de
23 aéroports, dont ceux de New York (JFK, La Guardia, ainsi que
Newark), Miami, Orlando, Minneapolis-St. Paul, Washington D.C
(Dulles International & Washington National). En 2014, à l’issue d’un processus d’appel d’offres, JCDecaux a signé un contrat d’une durée de 7 ans (assortit d’une possibilité d’extension de
3 ans) avec l’aéroport Houston Intercontinental.
En Afrique/Moyen-Orient :
- JCDecaux est présent dans 7 aéroports en Algérie.
- n Arabie Saoudite, JCDecaux est le concessionnaire
E
publicitaire exclusif des autorités aéroportuaires avec un contrat portant sur 26 aéroports du territoire saoudien.
-  ux Emirats Arabes Unis, JCDecaux est le concessionnaire
A
publicitaire exclusif des aéroports de Dubaï International,
Dubaï World Central-Al Maktoum et Sharjah ; et des aéroports d’Abu Dhabi Airports Company (Abu Dhabi International Airport,
Al Bateen Executive Airport et Al Ain International Airport).
En 2014, à l’issue d’un appel d’offres, JCDecaux a remporté un contrat exclusif d’une durée de 10 ans pour opérer l’ensemble des espaces publicitaires des aéroports de Mascate et Salalah dans le Sultanat d’Oman. Classé parmi les 10 aéroports les plus fréquentés du Moyen-Orient l’aéroport international de Mascate, qui abrite la compagnie aérienne haut de gamme Oman Air, est une plateforme internationale en plein essor au Moyen-Orient fréquentée par près de 9 millions de passagers.
Fort de sa présence dans 41 aéroports de cette région en forte expansion, JCDecaux offre aux annonceurs et à leurs agences un réseau premium touchant une audience annuelle de plus de
178 millions de passagers haut de gamme, soit près de 60 % du trafic total du Moyen-Orient.
Enfin, en décembre 2014 JCDecaux a remporté, à la suite d’un appel d’offres, le contrat pour la mise en place et l’exploitation des supports publicitaires de l’aéroport international Jorge Chávez de
Lima, pour une durée de 7 ans, à compter du 1er janvier 2015. Avec plus de 15,6 millions de passagers en 2014, soit une croissance de 11,8 % par rapport à 2012, et un emplacement stratégique sur la côte Ouest de l’Amérique du Sud, l’aéroport Jorge Chávez est le premier aéroport latino-américain remporté par JCDecaux, qui s’implante ainsi dans un 12ème pays en Amérique Latine.

L’ACTIVITÉ DU GROUPE
Au 1er janvier 2015, la répartition géographique des faces publicitaires dans les aéroports était la suivante :

PAYS/RÉGION

NOMBRE
D’AÉROPORTS

NOMBRE
DE FACES
PUBLICITAIRES

Afrique/MoyenOrient (1)

41

5 591

France

33

7 855

Europe (2)

26

7 545

Amérique du Nord (3)

23

8 119

Asie-Pacifique (4)

11

5 979

Royaume-Uni

5

6 047

Amérique Latine(5)

1

334

140

41 470

Le renforcement des contrôles de sécurité ces dernières années a également fortement contribué à l’allongement du temps d’attente des voyageurs. La publicité dans les aéroports est donc l’un des meilleurs moyens dont disposent les annonceurs pour toucher ce public aisé et qui n’a généralement que peu de temps libre. Cet atout est également très important face au phénomène de fragmentation des audiences observé au cours de ces dernières années (Internet, téléphonie mobile…).
Plus que jamais, l’aéroport s’impose comme lieu de convergence pour toucher une audience recherchée.

TOTAL

Inclut l’Algérie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et Oman.
I
nclut l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, la Lettonie, la République d’Irlande, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque et la Suisse.
(3)
Inclut les Etats-Unis.
(4)
Inclut la Chine, l’Inde, Singapour et la Thaïlande.
(5)
Inclut le Pérou.
(1)
(2)

Les résultats préliminaires de l’ACI pour le trafic passager 2014 font état d’une hausse totale de plus de +5,1 % par rapport à 2013. Cette croissance dans le transport aérien a lieu dans une année marquée par de nombreux défis économiques et risques géopolitiques en particulier en Europe de l’Est et au Moyen
Orient, démontrant la résilience du transport aérien.
Les plus fortes croissances ont été enregistrées respectivement au Moyen-Orient avec +9,4
%, en Amérique Latine avec
+6,4 % et en Asie-Pacifique +5,9 %. Il faut noter qu’au rythme actuel de croissance du trafic en Asie, dans son rapport de prévision du trafic « 2012 – 2031 », l’ACI prévoit qu’à l’horizon
2031 cette région devrait représenter plus de 41 du trafic
%
mondial. 2014 a en outre été marquée par une belle dynamique de croissance pour les aéroports européens avec une augmentation de +5,3 %. La plupart des aéroports qui avaient subi de plein fouet la crise de la zone Euro voient leur trafic repartir à la hausse cette année.
3.2.4. Ventes et marketing

3.2.2. Les contrats de publicité dans les aéroports
JCDecaux cherche à obtenir des autorités aéroportuaires des contrats exclusifs pour la commercialisation des espaces publicitaires. Soumis à des procédures d’appels d’offres, ces contrats sont généralement octroyés pour une durée de
3 à 15 ans. Au 31 décembre 2014, la durée résiduelle moyenne
(pondérée par le chiffre d’affaires 2014) des contrats du Groupe dans les aéroports était de 4 ans et 11 mois.
Au titre de ses contrats, JCDecaux reverse un pourcentage des recettes publicitaires aux autorités aéroportuaires, variant de 50 à 70 %, en moyenne, du chiffre d’affaires réalisé. Toutefois, les investissements, ainsi que les coûts d’exploitation liés à l’entretien des supports, sont nettement inférieurs à ceux des contrats de Mobilier Urbain.
3.2.3. Audience et trafic
Comprenant une grande proportion de femmes et d’hommes d’affaires difficiles à toucher par le biais des médias traditionnels, les passagers aériens sont particulièrement recherchés par les annonceurs. Ils passent un temps significatif à attendre leur vol ou la livraison de leurs bagages, et constituent une audience captive, ciblée et réceptive aux messages publicitaires.

JCDecaux commercialise ses dispositifs publicitaires à la face, par aéroport, ou en réseau sur plusieurs aéroports. À ce titre, le Groupe estime que sa présence dans 140 aéroports à travers le monde, notamment dans les plateformes aéroportuaires majeures que sont Londres, New York, Paris, Los Angeles,
Francfort, Hong Kong, Shanghai, Singapour et Dubaï est un atout majeur vis-à-vis à la fois des annonceurs internationaux, pour lesquels le Groupe est à même de réaliser des campagnes nationales ou mondiales, et des autorités aéroportuaires qui bénéficient de la capacité du Groupe à générer un chiffre d’affaires et une valeur à la face supérieurs du fait de la commercialisation des supports publicitaires en réseaux nationaux ou mondiaux.
La dimension mondiale de JCDecaux dans le domaine de la publicité en aéroports a joué un rôle déterminant dans la décision des aéroports de Francfort, Paris et Shanghai de s’associer à JCDecaux pour la gestion de leur publicité sur une période longue afin de maximiser leur chiffre d’affaires publicitaire par passager. Autre atout majeur, JCDecaux conçoit ses propres supports publicitaires afin de les intégrer au mieux dans l’architecture des terminaux et de fournir aux annonceurs la meilleure visibilité possible pour leurs campagnes publicitaires et le meilleur impact sur l’audience visée.

JCDecaux - Document de Référence 2014

23

UN MÉTIER, TROIS ACTIVITÉS

En 2014, 19 aéroports ont enregistré un trafic supérieur à 50 millions de passagers. JCDecaux est présent dans 10 d’entre eux et touche plus d’un passager sur deux dans ces aéroports stratégiques pour la communication des marques.
AÉROPORT

PASSAGERS EN MILLIONS

TITULAIRE DU CONTRAT

Atlanta

96,2

Clear Channel Outdoor

Pékin

86,1

JCDecaux / sociétés locales

London Heathrow

73,4

JCDecaux

Tokyo Haneda

72,5

Dentsu, Hakuhodo, Tokyu Space Création (1)

Los Angeles

70,6

JCDecaux

Dubaï

70,5

JCDecaux

Chicago O’Hare

70,1

Clear Channel Outdoor

Paris CDG

63,8

JCDecaux (2)

Dallas Fort Worth

63,5

Clear Channel Outdoor

Hong Kong

63,4

JCDecaux

Amsterdam

59,9

Régie Interne

Francfort

59,6

JCDecaux (2)

Djakarta

57,1

Diverses sociétés locales

Istanbul

56,9

Diverses sociétés locales

Guangzhou

56,1

Diverses sociétés locales

Singapour

54,1

JCDecaux

Denver

53,5

Clear Channel Outdoor

New York JFK

53,2

JCDecaux

Shanghai Pudong

51,6

JCDecaux

TOTAL

1 232,1

Source : Airport Authorities 2014 Preliminary Traffic
(1)

L
 e Groupe a conclu en 2004 un accord de coopération avec Tokyu Space Création, filiale de la quatrième agence de publicité japonaise, pour la commercialisation mutuelle d’espaces publicitaires dans 26 aéroports japonais (dont Tokyo) et les 140 aéroports du Groupe.

(2)

E
 n joint-venture avec les autorités aéroportuaires

Le Groupe commercialise une large gamme de supports de communication de différents formats, ainsi que des espaces d’exposition et des publicités sur les chariots à bagages. Situés aux points de convergence des passagers, tels que les zones d’enregistrement, les salles d’embarquement, les couloirs d’accès aux avions et les zones de livraison des bagages, ces supports permettent aux annonceurs de cibler leur audience à proximité des points de vente et des zones marchandes de l’aéroport.
Par ailleurs, JCDecaux conçoit des supports publicitaires sur mesure, tels que des reproductions de produits en 3D ou des toiles géantes, qui ont un impact maximal sur l’audience entrant ou sortant de l’aéroport.

24

JCDecaux - Document de Référence 2014

Ciblage et mesure d’audience du média aéroport
Pionnier de la mesure d’audience, JCDecaux a été le premier groupe de la communication extérieure à développer des systèmes de mesure d’audience spécifiques aux aéroports tels que Radar en Grande Bretagne ou MAP (Media Aéroport
Performances) en France. Afin de mieux comprendre le rôle et la perception des marques en aéroport, JCDecaux, en collaboration avec OpinionWay, a réalisé en 2010 l’étude « Airport Stories » sur les aéroports de Paris Charles de Gaulle et Orly, étendue en 2011 aux aéroports de New York JFK, Londres Heathrow,
Francfort, Hong Kong, Chep Lap Kok, Singapore Changi et
Dubai. L’étude Airport Stories World démontre que l’aéroport, lieu unique d’échange et de mobilité, permet de construire une expérience de marque « universelle » sans équivalent, créatrice de valeurs mutuelles. En effet, 92 % des interviewés déclarent que communiquer dans un aéroport confère aux marques un statut international et 83 % que cela renforce leur prestige. En outre, les résultats de l’étude Airport Stories World prouvent que la perception des marques au sein des aéroports est valorisante et crée une expérience inédite avec leurs cibles

L’ACTIVITÉ DU GROUPE
En 2012, l’étude Airport Stories a connu un nouveau développement avec un volet totalement consacré à la mesure d’impact du média digital auprès des passagers en aéroport.
L’étude Digital Airport Stories, menée sur le territoire des Aéroports de Paris, apporte une meilleure compréhension de la façon dont les marques doivent communiquer avec les passagers, que ce soit pour des campagnes statutaires ou événementielles. En effet, l’étude confirme que l’aéroport est un lieu unique propice pour créer une expérience de marque augmentée, forte et inoubliable, au travers d’une interaction unique avec les passagers.
Deux nouvelles études ont marqué l’année 2013. Tout d’abord au Royaume Uni, l’étude Power of Influence qui montre que l’aéroport compte une audience d’individus influents dans une proportion bien supérieure à tout autre environnement.
Ces passagers influents sont autant de relais des messages publicitaires, au-delà de la campagne en aéroport, à travers leurs réseaux personnels et professionnels.
Ensuite, l’étude Global Shopper Connection. Au cours du
1er trimestre 2013, 1 475 interviews en ligne ont été menées auprès de voyageurs internationaux de 8 pays, représentant un échantillon de passagers aériens équilibré en termes de répartition homme/femme et aux revenus élevés, avec un focus spécifique sur les consommateurs réguliers de produits cosmétiques et de parfums de luxe.
Cette étude démontre l’émergence d’une nouvelle catégorie de voyageurs, les « Global Shoppers », qui associent totalement voyage et expérience shopping. En effet :
••  6 % des personnes interrogées aiment faire du shopping
9
lorsqu’elles visitent une ville étrangère ; 83 considèrent
%
le shopping comme un moment important de leur voyage et
68 choisissent même leur destination en fonction du
%
shopping qu’elles pourront y faire.
••  n termes de lieux d’achat, les Global Shoppers privilégient
E
la diversité, confirmant l’importance du shopping tout au long de leur voyage : les boutiques Duty-Free restent leur premier lieu d’achat (75 % y font des achats, dont 78 % lors du voyage retour), mais les boutiques de Centre-Ville sont également plébiscitées : grands magasins (70 %), boutiques de marques de luxe (62 %) et parfumeries (55 %).
Ces chiffres confirment la pertinence pour les marques de communiquer auprès de cette cible privilégiée tout au long de son voyage. En effet, les Global Shoppers accordent une grande importance à la publicité lors de leurs voyages à l’étranger
(87 % affirment que la publicité les aide à mieux comprendre la culture locale), d’où l’intérêt tout particulier qu’ils portent aux communications des marques dès leur arrivée à l’aéroport, mais aussi lors de leurs visites des villes (92 % déclarent prêter attention à la publicité en aéroport et 95 en ville lorsqu’ils
%
voyagent à l’étranger).
Digital, événementiel et services : les leviers de croissance du média aéroport
Les écrans numériques jouent un rôle central dans la vie des aéroports, que ce soit pour diffuser des informations, des messages publicitaires ou du contenu ayant pour objet de distraire les passagers. Les aéroports, avec un environnement clos et des temps d’attente prolongés, sont un lieu où les passagers sont disposés à interagir avec les médias numériques, ils souhaitent télécharger des contenus et faire connaissance avec la marque.

Avec 4 500 panneaux digitaux publicitaires déployés dans son réseau d’aéroports à travers le monde, JCDecaux propose aujourd’hui une offre digitale dense et riche en solutions pour les annonceurs, dont l’efficacité peut s’avérer stratégique, en particulier quand il s’agit d’augmenter la fréquentation des espaces travel retail.
Parmi les nombreuses qualités du média digital, outre la visibilité et l’impact, l’une des plus appréciées par les annonceurs est la flexibilité. Il est en effet possible de diffuser du contenu en temps réel comme l’a fait IBM cette année à Paris RoissyCharles de Gaulle lors du tournoi de tennis Roland-Garros, ou encore de diffuser des messages ciblés comme donner au niveau de la porte d’embarquement la météo à destination comme à Shanghai Pudong et Hongqiao.
A la pointe de la technologie, les supports digitaux et numériques installés par JCDecaux autorisent en outre une interactivité directe avec la cible privilégiée des passagers aériens. L’étude
Airport Stories World démontre la puissance d’engagement que les médias numériques peuvent apporter à une marque :
••  6 % des personnes interrogées souhaitent télécharger des
6
divertissements ;
•• 61 % désirent télécharger des offres et des bons de réductions.
Ce sont donc autant de ressources que le média digital met à disposition des marques pour communiquer au plus près des attentes de leur cible.
L’année 2014 a vu l’intensification du déploiement d’écrans commercialisés en réseau au sein de ses aéroports, avec l’installation de plus de 300 écrans dans les aéroports de Londres
Heathrow Terminal 2, Dubai Concourse C, Abu Dhabi, Mascate,
Salalah, Prague, Biarritz, Lille, Montpellier, Toulon, Strasbourg,
Prague, Houston, Boston.
Par ailleurs, cette année a été marquée par l’installation de média digitaux emblématiques en extérieur comme en intérieur des terminaux. En extérieur des terminaux, JCDecaux UK a mis en place sur l’aéroport de Londres Heathrow le Digital Grand View. Cette tour composée de 3 faces digitales LED de 37 m² chacune domine les routes d’accès au Terminaux 2 et 3. Dans la même ligne, Media
Frankfurt (joint-venture entre JCDecaux et Fraport qui opère le contrat publicitaire de l’aéroport de Francfort) a inauguré en novembre un dispositif digital monumental de 100 m² qui couvre
100 % du trafic routier à l’approche du Terminal 1.
Parmi les installations monumentales à l’intérieur des terminaux, nous citerons ici deux réalisations emblématiques. Tout d’abord les Digital Towers installées au coeur des halls d’arrivée et d’immigration du Terminal 1 de l’aéroport de Changi à Singapour.
Premières du genre au sein d’un aéroport, les Digital Towers sont des mobiliers digitaux monumentaux de 7 mètres de haut.
Elles sont composées de 9 écrans digitaux 80" HD et équipées d’une fonctionnalité dernier-cri permettant aux annonceurs de programmer la rotation des écrans pour réaliser une publicité digitale ultramoderne et percutante.
Enfin, les équipes de JCDecaux Airport ont réalisé un projet publicitaire remarquable dans le Terminal 2 de l’aéroport de
Shanghai Hongqiao avec l’installation du tout premier espace digital d’exposition automobile, apportant une nouvelle dimension à l’expérience passager comme à la publicité aéroportuaire.
Cet espace de 250 m2, combine plus de 50 m² d’écrans LED, un espace d’exposition pouvant accueillir jusqu’à 6 véhicules, une scénographie lumineuse élaborée réfléchie par de nombreux miroirs pour délivrer une expérience de marque fascinante.

JCDecaux - Document de Référence 2014

25

UN MÉTIER, TROIS ACTIVITÉS

Les médias digitaux installés par JCDecaux offrent en outre des possibilités augmentées tant pour les annonceurs que pour les passagers. Ainsi l’aéroport de Boston a vu la mise en place des deux premiers Interactive Visitor Centers (IVC) équipés de la plateforme LiveTouch. Ces mobiliers digitaux permettent aux passagers d’accéder à des informations en temps-réel, ainsi qu’à des services tels que la météo, les réservations d’hôtels, des informations concernant l’aéroport et autres informations touristiques. L’IVC est une première dans les aéroports pour un service initialement dédié aux arrêts de bus et aux totems commerce de proximité en milieu urbain.
Une autre innovation d’ampleur permet à présent la diffusion d’informations ciblées en temps-réel dans les aéroports de
New York JFK, Boston et Shanghai Hongqiao. En effet, les écrans digitaux situés à proximité des portes d’embarquement, connectés au système informatique de programmation des vols de ces aéroports, affichent outre des messages publicitaires, la météo et autres informations concernant la ville de destination des passagers.
La publicité événementielle, qui permet aux annonceurs de créer un véritable territoire de marque au sein de l’aéroport, connait toujours un franc succès. JCDecaux Airport propose à cet égard des dispositifs personnalisés pour sublimer et démultiplier l’impact d’une campagne, qu’il s’agisse de toiles géantes, d’objets 3D, de mobiliers interactifs, d’espaces d’exposition ou d’opérations de marketing relationnel. Les exemples de campagnes événementielles en aéroports sont nombreux et se multiplient à travers le monde.
Enfin, les dispositifs proposant des services aux passagers, font également partie des solutions de communication à forte valeur ajoutée, tant pour les annonceurs, que les passagers et les autorités aéroportuaires. L’un des exemples précurseurs fut
– dès 2003 – celui des bornes de rechargement NTIC (Nouvelles
Technologies de l’Information et de la Communication) qui permettent aux passagers de travailler, de recharger leur lecteur
MP3 ou de téléphoner avant l’embarquement avec la certitude de conserver l’autonomie de batterie de leur appareil électronique.
Dans ce domaine, en 2013 JCDecaux North America a signé un partenariat avec Verizon pour déployer 169 bornes de rechargement dans les aéroports de New York JFK, Newark,
Miami et Los Angeles, offrant à 193 millions de voyageurs un service unique et très prisé. Ces toutes nouvelles bornes de rechargement sont équipées de ports USB, de prises secteur et d’un dispositif innovant de rechargement sans fil. Elles disposent également de deux écrans digitaux 32 haute définition à l’usage exclusif des messages publicitaires de Verizon.
Les horloges aux couleurs d’une marque sont un autre exemple de service sponsorisé. Ainsi, Rolex a choisi de mettre en valeur son savoir-faire et le design de sa marque dans les aéroports de New York JFK, Paris Charles de Gaulle et Orly, Los Angeles et Francfort. Omega a choisi les aéroports de Nice et Bruxelles,
Ulysse Nardin l’aéroport de Bangalore et Longines l’aéroport de
Shanghai Hongqiao pour l’installation d’horloges portant haut l’emblème de leur marque.

3.3.  a publicité dans les métros et autres
L
systèmes de transit
Au 1er janvier 2015, le Groupe détenait 279 contrats publicitaires représentant 337 591 faces publicitaires dans les métros, trains, bus, tramways, taxis et trains rapides desservant certains aéroports à travers le monde.
Présence géographique
A fin 2014, JCDecaux opère dans les transports terrestres dans
22 pays.
Avec une très forte présence en Chine, JCDecaux est le N°1 de la communication extérieure dans les transports.
En effet, le Groupe détient les contrats publicitaires de près de 30 000 bus dans 8 villes chinoises.
Dans les métros, JCDecaux détient depuis 1977 le contrat de concession publicitaire du MTR (Mass Transit Railway) et la ligne Airport Express (AEL) de Hong Kong et gère les espaces publicitaires des métros de Pékin, Nankin, Tianjin, Shanghai et Chongqing.
Avec une importante part de marché dans les métros, JCDecaux est incontournable en Chine. Grâce aux réseaux publicitaires de
JCDecaux Chine, un annonceur peut acheter simultanément des emplacements dans 5 villes différentes : outre la simplification de l’acte d’achat pour les annonceurs et agences, ce réseau unique offre des opportunités en termes de créativité et d’innovation qui améliorent l’impact de la communication dans les métros chinois.
En Asie, JCDecaux détient également le contrat exclusif pour la gestion du réseau publicitaire du Delhi Airport Metro Express.
En dehors de la zone Asie-Pacifique, JCDecaux détient les contrats publicitaires des métros de Santiago du Chili, Turin,
Milan, Rome, Helsinki, Budapest, Berlin, Vienne et Prague. En
Espagne, JCDecaux gère en exclusivité l’intégralité des supports publicitaires du métro de Madrid, ainsi que les concessions publicitaires du métro de Barcelone (média majeur pour les annonceurs et les agences en Espagne) et du métro de Bilbao.
En 2014, JCDecaux a remporté, à la suite d’un appel d’offres, le contrat pour l’exploitation des espaces publicitaires intérieurs et extérieurs sur et dans les véhicules ainsi que dans le métro de la Société de Transport Intercommunaux de Bruxelles (STIB), pour une durée de 12 ans. Ce contrat porte sur la modernisation des supports publicitaires situés sur le réseau de la STIB en superficie et dans le métro bruxellois ainsi que sur l’installation de nouveaux outils d’information aux voyageurs. Le réseau de la
STIB, qui dessert les 19 communes de la Région de BruxellesCapitale ainsi que 11 communes de la périphérie, a connu ces
10 dernières années une augmentation du nombre de ses utilisateurs de 70 % et touche près de 1,85 million de personnes par jour.
Dans les autres systèmes de transport, JCDecaux opère de nombreux contrats publicitaires à travers le monde, en particulier en Algérie (gares routières), en Allemagne (trams et camions), en
Autriche (trams et bus), en Bulgarie (trams et bus), en Finlande
(trains et bus), à Hong Kong (trams), en République Tchèque
(trams et bus), au Qatar (bus et taxis) et dispose d’une couverture nationale en Italie (trams et bus).

26

JCDecaux - Document de Référence 2014

L’ACTIVITÉ DU GROUPE
3.3.1.  es contrats dans les métros et autres systèmes
L
de transit
Au 31 décembre 2014, la durée résiduelle moyenne (pondérée par le chiffre d’affaires 2014) des contrats du Groupe dans les métros et autres systèmes de transit était de 4 ans et 10 mois.
Le montant des investissements initiaux et les coûts d’exploitation liés à l’entretien des supports publicitaires situés dans les métros, sont généralement inférieurs à ceux des contrats de Mobilier
Urbain.
Aussi, JCDecaux reverse aux concédants une redevance variable, sous la forme d’un pourcentage du chiffre d’affaires publicitaire.
3.3.2. Audience et trafic
Le public des métros est comparable à celui de la communication extérieure (Mobilier Urbain et Affichage grand format). Le Groupe utilise les mêmes techniques de géomarketing pour maximiser l’impact de ses réseaux publicitaires sur l’audience des métros et l’efficacité de son offre commerciale auprès des annonceurs.
En Chine, où JCDecaux est le leader de la publicité dans les transports, le Groupe a développé en 2008 la première étude de mesure d’audience pour le métro de Shanghai, étude qui a été étendue en 2009 au métro de Pékin. L’étude d’audience R&F
(Reach & Frequency) quantifie l’impact de chaque campagne publicitaire dans le métro. Établies d’après des indicateurs de médiaplanning fiables et objectifs comme la quantification de l’audience, la répétition, le GRP ou les contacts, ces données permettent aux annonceurs et aux agences de faire des choix éclairés, donc d’optimiser les performances de leurs campagnes.
L’étude R&F métro de Pékin suit les principes généraux de mesure d’audience extérieure formulés par le comité industriel du Global Guidelines on Out-of-Home Audience Measurement
(GGOOHAM) qui émet les directives globales de mesure d’audience de la communication extérieure.
L’étude R&F métro de Pékin révèle qu’une campagne publicitaire classique peut toucher plus de 64,5 % de la population adulte de
Pékin en 4 semaines. Autrement dit, un annonceur peut effectuer
541 GRP, c’est-à-dire réaliser 53 millions de contacts visuels effectifs avec un réseau standard de 100 dispositifs lumineux.
Les chiffres sont encore meilleurs pour les cibles offrant un intérêt particulier comme les jeunes, les diplômés ou les personnes à hauts revenus. Par exemple, le GRP atteint 765 chez les cols blancs, un score de 41 supérieur à la moyenne. L’étude
%
confirme que les réseaux de JCDecaux dans le métro ont non seulement un fort impact publicitaire dans un environnement clos, mais aussi qu’ils permettent des contacts effectifs de haute intensité parmi les publics cibles recherchés.
3.3.3. Ventes et marketing
En 2014, les médias de transit du Groupe ont connu un vif succès auprès des annonceurs, grâce à des actions de publicité événementielle particulièrement originales.
JCDecaux crée l’événement dans le métro
Afin d’encourager la créativité des agences et annonceurs dans leur utilisation du média métro, JCDecaux Chine a créé deux événements majeurs : le Best of the Best Awards et le Festival
Innovate. L’objectif de ces récompenses est de créer une forte valeur ajoutée pour les espaces publicitaires gérés par le Groupe tout en faisant naître, en collaboration avec ses partenaires, une culture du métro harmonieuse et créative.

Le Best of The Best Awards, événement initié dès 2007, a pour but d’encourager la création de campagnes publicitaires exceptionnelles et récompense à ce titre les meilleures campagnes affichées dans le métro de 5 grandes villes
(Shanghai, Pékin, Nankin, Chongqing et Tianjin). Au cours d’une soirée désormais considérée comme l’événement annuel le plus important du secteur de la communication extérieure en Chine,
JCDecaux décerne trente-deux récompenses dans 10 catégories différentes. Les prix majeurs sont les « Best of the Best Awards » de platine, respectivement dans les catégories « Meilleure
Utilisation des Médias », « Créativité » et « Meilleure campagne sur support numérique ». Les lauréats sont sélectionnés par un comité réunissant des experts issus des médias, de la publicité, du design multimédia et du monde universitaire. Dans le but de promouvoir l’interaction, JCDecaux Chine a également invité les usagers du métro à participer en votant dans diverses catégories comme la « Campagne caritative préférée », ce qui a permis de mettre en place une plateforme de communication et d’échange avec le public.
Le Festival Innovate à Hong Kong, organisé par JCDecaux
Transport en collaboration avec MTR (Mass Transit Railway)
Corporation, a pour but de promouvoir le potentiel créatif du média
MTR. D’octobre à décembre, des zones identifiées en fonction de la plus haute fréquentation de passagers dans les stations clés du réseau sont dédiées à la mise en place de campagnes publicitaires créatives. Marques et agences, conseillées par les experts de JCDecaux Transport, sont invitées à laisser libre cours à leur imagination pour créer des campagnes innovantes, qu’elles fassent appel à la technologie, l’interactivité avec les usagers du MTR ou encore l’utilisation spectaculaire de l’espace.
Ce positionnement résolument innovant contribue à la réputation de JCDecaux Transport Hong Kong comme entreprise leader pour la communication extérieure à Hong Kong.
Le métro et autres systèmes de transit : laboratoires de nouvelles technologies
Comme pour l’aéroport, avec un environnement clos, le métro est un territoire idéal pour le média digital. Les modèles économiques sont de deux ordres :
••  00 % publicitaire (ou à très forte prédominance publicitaire).
1
Destinées à une audience de masse fortement mobile à l’intérieur des stations et dont les temps d’attente sont limités (2 à 3 minutes), les boucles de programme proposées sont courtes afin d’optimiser la visibilité pour les annonceurs.
Ce modèle est prédominant en Asie, au Royaume-Uni, en Allemagne, ou encore dans le métro de Milan ;
•• n média de contenu destiné à informer et distraire les u passagers dans lequel s’inscrit un volet publicitaire, comme le canal Infoscreen dans le métro, les trams et les bus de Vienne,
Graz, Linz, Innsbruck, Klagenfurt et Eisenstadt en Autriche ; ou encore Canal Metro à Madrid et MOUTV dans le métro de
Barcelone ; et Broadcast TV du métro de Shanghai.
En outre, les nouvelles technologies offrent de plus en plus de possibilité d’interagir avec le passager, que ce soit pour le divertir ou valoriser son temps de transport en lui donnant accès à des offres promotionnelles. Partout dans le monde, les équipes commerciales et Innovate® de JCDecaux accompagnent les annonceurs qui souhaitent ajouter un volet interactif à leurs campagnes, par la distribution de coupons, la mise en œuvre de campagnes faisant appel à la réalité augmentée ou l’utilisation de
QR Codes ou Tags NFC permettant d’accéder à des contenus dédiés sur des plates-formes mobiles ou les réseaux sociaux.

JCDecaux - Document de Référence 2014

27

UN MÉTIER, TROIS ACTIVITÉS

4. ACTIVITÉ AFFICHAGE
JCDecaux est le n°1 de l’Affichage grand format en Europe en termes de chiffre d’affaires (source : JCDecaux). En 2014, l’Affichage grand format a représenté 16,3 % du chiffre d’affaires du Groupe.
Situés généralement sur les grands axes de circulation des villes et de leurs agglomérations, les supports d’affichage grand format du Groupe permettent aux annonceurs de toucher de très larges publics. Les réseaux d’affichage de JCDecaux comprennent des emplacements très qualitatifs, en termes de visibilité, dans les villes importantes telles que Paris, Londres, Berlin, Bruxelles,
Vienne, Madrid et Lisbonne et offrent aux annonceurs une large couverture territoriale dans chaque pays.
L’activité Affichage comprend également la publicité lumineuse qui consiste essentiellement en la création et l’installation de néons publicitaires de très grand format et de toiles événementielles.
Présent dans 9 pays avec 97 néons publicitaires, JCDecaux couvre les grandes capitales européennes et vise à se renforcer en Asie et en Europe Centrale. En 2014, l’activité publicité lumineuse et toiles événementielles a représenté un chiffre d’affaires de 16,8 millions d’euros, soit 3,7 % du chiffre d’affaires de l’activité Affichage.

4.2. Présence géographique
Au 31 décembre 2014, le Groupe disposait de 207 264 faces publicitaires réparties sur 24 pays européens (plus de 2 600 villes européennes de plus de 10 000 habitants), trois pays d’AsiePacifique (Chine, Singapour et Thaïlande), la Russie, l’Ukraine, le Qatar, l’Afrique du Sud et l’Ouzbékistan. Le Groupe a poursuivi en 2014 sa politique d’amélioration de la qualité des panneaux d’affichage grand format en démontant certains panneaux et en les remplaçant par des panneaux haut de gamme, rétro-éclairés, déroulants ou digitaux, tout en démontant, dans certains pays matures, des panneaux parmi les moins rentables afin d’optimiser ses coûts.
En France, la loi du 12 juillet 2010 portant sur l’Engagement
National pour l’Environnement (Grenelle Environnement) réforme la réglementation de l’affichage publicitaire avec des mises en conformité des dispositifs publicitaires au 13 juillet
2015. L’important travail de mise en conformité déjà entrepris par le Groupe va se poursuivre sur le premier semestre 2015.
Le catalogue 2015 du Groupe intègre l’impact de cette mise en conformité. Au 31 décembre 2014, la répartition géographique des faces d’affichage du Groupe était la suivante :
RÉGION

4.1. Nature des contrats d’affichage
Dans le cadre des contrats d’affichage, JCDecaux loue les sites sur lesquels sont installés ses supports, principalement auprès de propriétaires de terrains ou d’immeubles privés (contrats de droit privé) et, dans une moindre mesure, auprès de collectivités locales (contrats de droit public), de sociétés de chemins de fer, d’universités ou de sociétés immobilières. JCDecaux verse les loyers aux propriétaires de ces terrains ou immeubles. Pour l’occupation du domaine privé de l’État ou des collectivités territoriales, les contrats d’affichage sont généralement conclus après mise en concurrence. Au Royaume-Uni, le Groupe est propriétaire d’un certain nombre de terrains sur lesquels sont installés ses panneaux d’affichage.
Les principales clauses des contrats d’affichage de droit privé sont les suivantes :
••  une durée de six ans, à compter de la date de signature, avec, pour la France, tacite reconduction par année à compter de l’échéance initiale sauf dénonciation dans un délai de trois mois avant son expiration. Ces durées peuvent être supérieures dans les pays où la durée n’est pas limitée par la loi ;
••  libre accès à l’emplacement dans la mesure de ce qui est nécessaire pour installer et entretenir les supports ;
••  tipulations sur le type d’affichage, la nature et la surface des s affiches qui peuvent être posées sur l’emplacement ainsi que le loyer à payer au bailleur ;
••  esponsabilité du bailleur pour ce qui concerne la visibilité des r panneaux, notamment du fait de la végétation.

28

JCDecaux - Document de Référence 2014

Europe (1)

NOMBRE DE FACES
PUBLICITAIRES
107 539

France

41 379

Royaume-Uni (2)

31 667

Reste du Monde (3)

26 042

Amérique du Nord

337

Asie-Pacifique (4)

300

TOTAL

207 264

Inclut l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie,

le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République
Tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède et la Turquie.
(2)
Inclut les espaces publicitaires des cabines téléphoniques.
(3)
I
nclut l’Afrique du Sud, le Chili, le Costa Rica, les Emirats Arabes Unis, le Guatemala, l’Ouzbékistan, le Qatar, la République Dominicaine, la Russie et l’Ukraine.
(4)
Inclut la Chine, Singapour et la Thaïlande.
(1)

L’ACTIVITÉ DU GROUPE
4.3. L’offre de JCDecaux
L’offre Affichage grand format de JCDecaux comprend une large gamme de produits qui visent à permettre aux annonceurs soit de toucher un large public (réseaux ayant une couverture géographique très vaste), soit de cibler un public spécifique
(réseaux construits à partir de critères démographiques ou socioéconomiques précis).
La taille et le format des supports d’affichage varient selon les réseaux, principalement en fonction des réglementations locales.
Toutefois, dans toutes les régions, les supports d’affichage et les enseignes lumineuses du Groupe répondent à des normes de qualité et de visibilité élevées, éléments indispensables pour capter l’attention du public visé par les annonceurs. Le Groupe dispose ainsi de nombreux supports d’affichage haut de gamme rétro-éclairés, ce qui permet d’accroître leur audience jusqu’à
40 %.
L’utilisation croissante des produits numériques a été particulièrement significative en 2014, en association avec les panneaux numériques dans d’autres secteurs de notre activité, afin de faciliter la communication des annonceurs au travers de plateformes mobiles. Les annonceurs tiennent de plus en plus compte du volume d’activité qui transite par les médias sociaux et les appareils mobiles et du rôle de la communication extérieure dans la stimulation des échanges des consommateurs sur ces plateformes. Certains clients du Groupe comme Google,
Samsung, British Airways, Land Rover, BMW, Coca-Cola et
Mini utilisent des dispositifs numériques de communication extérieure pour communiquer avec leurs clients au travers de flux de contenu direct, et parfois même créer une interactivité avec les visuels grâce à Twitter ou Facebook. Ce phénomène devrait monter en puissance au cours des années à venir.
Les nouveaux supports d’affichage du Groupe utilisent les concepts qui ont fait le succès du Mobilier Urbain, tels que le rétroéclairage et l’affichage déroulant. Depuis l’acquisition d’Avenir en
1999, le Groupe a investi de manière significative pour améliorer la qualité de son réseau d’Affichage grand format, notamment sur ses principaux marchés que sont la France et le Royaume-Uni.
Depuis 2009, JCDecaux dispose également de la plus grande offre de panneaux d’affichage rétro-éclairés au Royaume-Uni.
Cette amélioration qualitative lui a permis de renforcer l’efficacité publicitaire de ses réseaux et de différencier son offre produits auprès des annonceurs. Ainsi, aux emplacements les plus visibles et les plus prestigieux, le Groupe a remplacé des panneaux fixes par des supports à affichage déroulant rétro-éclairés de 8, 12 et
18 m2 appelés « Vitrines® ».
Par ailleurs, des études d’impact menées par Carat (Aegis
Media), et par Postar, institut chargé des mesures d’audience pour la communication extérieure au Royaume-Uni, ont montré qu’une campagne publicitaire affichée sur un support d’affichage déroulant, tel que les Vitrines®, a autant d’impact qu’une campagne publicitaire affichée sur un panneau fixe, et ce, en dépit d’un temps inférieur d’exposition de la campagne. En effet, la mobilité de l’affiche attire l’attention et renforce l’efficacité du message publicitaire, ce qui rend ce type de panneau particulièrement attractif pour les annonceurs.

Dans le cadre de tous ces développements, JCDecaux a systématiquement opéré la conversion de l’ensemble de ses anciens supports d’affichage obsolètes tels que les trionics pour les remplacer par des panneaux plus modernes, rétroéclairés, déroulants ou numériques, ce qui a permis au Groupe de maintenir un différentiel qualité auprès de ses clients et par conséquent, des prix de vente compétitifs. JCDecaux a, par ailleurs, remplacé une large proportion de son stock d’affichage classique par des supports d’affichage haute définition dotés d’une affiche en polyéthylène totalement recyclable. Grâce à cette transformation, non seulement le Groupe réduit son impact sur l’environnement en diminuant sa consommation de papier encollé sur les supports, mais le processus d’affichage et la visibilité s’en trouvent également améliorés. Cet engagement pris par le Groupe d’augmenter la qualité de l’offre d’affichage grand format est reconnu par le marché et, selon JCDecaux, contribue à l’avantage compétitif du Groupe.
Au Royaume-Uni, le Groupe développe depuis de nombreuses années de nouveaux supports d’affichage grand format haut de gamme :
••  n 2005, le Groupe a érigé la Tour de la M4, une structure
E
totalement publicitaire aussi haute qu’un immeuble de sept étages (28,5 mètres) positionnée pour permettre une visibilité maximale sur la principale autoroute reliant l’aéroport d’Heathrow à Londres.
•• n 2006, JCDecaux a poursuivi l’implantation de ce type
E
de structures publicitaires exceptionnelles, à proximité de grandes artères de circulation à fort trafic. La « Torche » a ainsi été érigée à Londres, non loin de la Tour Foster sur l’autoroute
M4, et une structure similaire a été érigée sur l’autoroute A3.
•• En 2008, Le Groupe a lancé 20 nouveaux dispositifs d’affichage numérique sur des emplacements de premier choix au centre de Londres. Ces nouvelles structures ont renforcé encore davantage l’attractivité de ce média pour les annonceurs, ce qui s’est avéré particulièrement approprié dans la période clé précédant les Jeux Olympiques de 2012.
••  n 2009, JCDecaux a continué d’investir dans ces grands
E
dispositifs publicitaires haut de gamme placés à des endroits stratégiques pour accroître son offre et renforcer sa position à Londres, toujours en vue des Jeux Olympiques de 2012.
Deux nouvelles tours ont été construites à Londres sur les autoroutes M3 et A40M, à proximité du nouveau centre commercial Westfield, qui est le plus grand centre commercial urbain en Europe.
••  n 2011, une autre tour a également été érigée sur l’A40M,
E
à son point d’entrée dans le centre de Londres. Le Stratford
Digital Sail, un dispositif numérique en forme de voile de bateau de 36 m2, situé sur une des routes principales d’accès à la capitale et passant à côté du village Olympique, a également été lancé. Enfin, la Trafford Arch - un dispositif particulièrement spectaculaire enjambant une autoroute - a été mise en place à Manchester. elle s’étend sur 46 mètres et offre une surface publicitaire totale de 83 m2 qui a été convertie en digitale en 2014.

JCDecaux - Document de Référence 2014

29

UN MÉTIER, TROIS ACTIVITÉS

••  n 2013, JCDecaux a continué le programme, lancé en 2012,
E
de conversion des écrans grand format sur Cromwell Road
(axe principal reliant Heathrow au centre de Londres), en écrans numériques LED. Toutes les faces étant numériques, cette innovation spectaculaire permet au Groupe de commercialiser la « passerelle numérique de Cromwell Road auprès des
»
annonceurs comme une opportunité publicitaire unique en son genre. Les annonceurs ne sont plus limités par des périodes fixes de deux semaines et achètent donc l’ensemble des faces numériques de l’offre par tranche d’un jour ou plus, bénéficiant ainsi d’une exclusivité totale sur cette audience à forte valeur ajoutée. Ce concept d’exclusivité, initialement mis en place par le Groupe dans des environnements tels que les aéroports, métros et gares, a de fortes chances de se développer dans les prochaines années et permet à JCDecaux d’améliorer sa capacité à attirer des réservations tardives et des revenus publicitaires stratégiques. Cette offre a connu un franc succès puisqu’elle a incité plusieurs sponsors olympiques à investir dans des supports de ce type d’environnements et l’impact positif s’est poursuivi jusqu’à aujourd’hui. En 2014, nous avons continué à étendre ce processus de numérisation en convertissant des grands formats sur des sites Premium situés au niveau des passerelles clés vers la capitale, Londres, et les autres grandes villes du Royaume-Uni. Ces sites comprennent la numérisation de Trafford Arch et la conversion de notre actif emblématique à Old Street à Londres qui est la porte d’entrée du quartier financier et borde le nouveau village de la Silicon
Valley dans l’est de Londres. La valeur de ce développement a été reconnu par Google qui a acheté l’ensemble du site pour une longue durée.
••  n dehors de l’Europe, un développement significatif a été
E
le déploiement de nos nouveaux panneaux d’affichage numériques à Chicago. Cette nouvelle forme de partenariat public aux États-Unis nous a permis d’ériger les panneaux d’affichage les plus en vue dans le Chicago DMA, sur des terrains publics près de la ville de Chicago même. Les données de mesure d’audience de l’industrie de la communication extérieure et les évaluations « TAB Out of Home » confirment que ces panneaux sont les produits les plus attractifs du marché. Nous croyons que cette forme de partenariat pour les grands formats sur des terrains publics à des emplacements de choix peut être adoptée par d’autres grandes villes aux
États-Unis.

30

4.4. Vente et Marketing

À la différence de la publicité sur le Mobilier Urbain, des remises peuvent être consenties sur les prix catalogue du Groupe, conformément à la pratique du marché. Cette pratique a conduit
JCDecaux à développer un outil d’aide à la vente permettant aux équipes commerciales d’optimiser la commercialisation des réseaux Affichage grand format. Grâce à un logiciel de « Yield
Management les équipes commerciales peuvent suivre, en
»,
temps réel, l’évolution de l’offre et de la demande pour les réseaux d’affichage et ajuster ainsi les éventuelles remises accordées aux annonceurs afin de vendre chaque réseau d’affichage au meilleur prix. JCDecaux - Document de Référence 2014

Le Groupe commercialise ses réseaux d’Affichage grand format sous plusieurs marques, à savoir : JCDecaux Large et Avenir en France, Avenir en Espagne, JCDecaux au Royaume-Uni, en
Irlande, aux Pays-Bas et dans plusieurs autres pays européens,
Gewista en Autriche, Europlakat en Europe centrale, Wall en Turquie, Belgoposter en Belgique et IGPDecaux en Italie.
Une grande partie de l’activité Affichage de JCDecaux provient de campagnes publicitaires de courte conservation, d’une durée de 7 à 15 jours, à l’exception de certains pays, comme la France, où les affichages de longue conservation, dont la durée est, pour l’essentiel, comprise entre un et trois ans, représentent une part significative du chiffre d’affaires.
A ce titre, l’étude City Voice, réalisée en France en 2012, a permis de mieux comprendre les usages, les perceptions et les bénéfices assignés par les consommateurs aux dispositifs de Communication Extérieure longue conservation qu’utilisent les annonceurs pour informer et guider leurs clients jusqu’au point de vente.
Construits grâce à des outils géomarketing et aux études de mesure d’audience, les réseaux d’affichage temporaires répondent aux objectifs de communication spécifiques des annonceurs. Ils offrent des possibilité de couverture à l’échelle nationale, régionale, locale (ville à ville) et du quartier pour certaines agglomérations.

L’ACTIVITÉ DU GROUPE
En France, deux stratégies complémentaires ont été mises en œuvre pour ancrer l’offre grand format Vitrines® dans un positionnement à forte valeur ajoutée. Comme le Mobilier Urbain, ces offres sont désormais vendues en tarif net de toute remise.
D’une part, la création de la gamme exclusive City, une offre nationale mixte associant Mobilier Urbain 2 m² et Vitrines® 8 m², a permis de concevoir des offres ciblées qui exploitent finement la diversité des territoires couverts par le Groupe. Référence depuis sa création en 2009, cette gamme héberge quatre réseaux thématiques, City Trade, City Life, City Hype et City
Activity, dernier-né en 2013. Ces concepts ont été construits à partir d’analyses géo-marketing développées en collaboration avec Experian (sauf pour City Activity), acteur mondial reconnu de l’analyse de données et du micromarketing.
D’autre part, fin 2011, en partenariat avec Bureau Veritas
Certification, JCDecaux a mis au point une démarche inédite en
France qui permet d’officialiser un standard pour le marché, en attestant la qualité des mobiliers 8 m² et 12 m² sous verre rétroéclairés. Un Comité Qualité composé de 6 annonceurs (Auchan,
Bouygues Télécom, Caisse d’Epargne, L’Oréal, Orangina
Schweppes, Volkswagen), de 4 agences médias (Havas Media,
Posterconseil, Posterscope et Vivaki), d’une agence de publicité
(Fred & Farid), de JCDecaux et de Bureau Veritas Certification a été mis en place. Ce Comité Qualité a travaillé sur 9 critères de notation des mobiliers (5 critères discriminants comme l’isolement des panneaux, par exemple, et 4 critères contextuels) permettant d’aboutir à une classification des mobiliers Vitrines® en
4 segments : Diamant, Or, Argent et Bronze. Cette démarche de transparence permet aux annonceurs de connaître exactement le niveau de qualité et de visibilité des supports d’affichage qu’ils achètent chez JCDecaux. Ce référentiel est ouvert aux autres acteurs de la communication extérieure. A l’issue de la vague d’audit d’avril 2014 menée par Bureau Veritas Certification, 26 % du parc Vitrines® 8 et 12 m² du Groupe a été contrôlé. L’attestation de conformité attribuée à JCDecaux a été reconduite pour un an jusqu’en juin 2015.

JCDecaux - Document de Référence 2014

31

LES ANNONCEURS

Cyclicité et saisonnalité

1. LES PRINCIPAUX ANNONCEURS
JCDecaux s’efforce en permanence d’élargir son portefeuille de clients. Cette diversification constitue une opportunité de croissance et une forte protection face à la volatilité des budgets publicitaires de certaines catégories d’annonceurs.
En 2013, compte tenu de l’environnement économique mondial qui est resté difficile, les positions établies dans les marchés émergents, notamment en Chine et au Moyen-Orient, ainsi que les partenariats à long terme créés avec des annonceurs majeurs, ont permis au Groupe d’enregistrer une croissance de son chiffre d’affaires bien supérieure à celle d’autres médias ayant une activité moins internationalisée. L’un des facteurs ayant le plus contribué à ces relations a été l’investissement stratégique réalisé par le Groupe dans les plateformes numériques sur diverses activités correspondant à des catégories de dépenses à forte croissance.
En 2014, le Groupe a maintenu une base d’annonceurs très diversifiée. Seuls six annonceurs ont représenté plus de 1
%
du chiffre d’affaires publicitaire consolidé du Groupe, un seul représentait plus de 2 %. Ce top 10 est resté extrêmement stable en 2014, avec huit des dix principaux annonceurs déjà présents en 2013. Les dix premiers annonceurs de JCDecaux représentent
13,2 du chiffre d’affaires consolidé du Groupe en 2014
%
(14,1 % en 2013).
Le tableau suivant présente la part des dix plus grands secteurs d’activité du groupe dans son chiffre d’affaires 2014 :
SECTEUR

% DU TOTAL

Distribution

15,7 %

Loisirs, divertissement, cinéma

11,9 %

Produits de luxe et de beauté

11,2 %

Finance
Agroalimentaire

7,7 %

Automobile

7,0 %

Services

6,6 %

Mode

6,3 %

Télécoms & technologie

5,8 %

Voyages

32

9,1 %

5,3 %

JCDecaux - Document de Référence 2014

Les investissements publicitaires des annonceurs sont étroitement liés aux conditions économiques générales.
En période de ralentissement économique, les annonceurs réduisent leurs budgets publicitaires de façon proportionnellement plus importante que leurs autres investissements. En conséquence, l’activité du Groupe est dépendante du cycle économique.
La localisation des réseaux de Mobilier Urbain en centre-ville leur confère un caractère exclusif pour les annonceurs, ce qui limite la volatilité due aux variations économiques. C’est la raison pour laquelle JCDecaux a réussi à maintenir une croissance du chiffre d’affaires de l’activité Mobilier Urbain lors des récessions qui ont touché la France en 1994, 1995, 1996, 2001 et 2002. En 2009, la dimension exceptionnelle de la récession qui a impacté l’industrie de la publicité n’a toutefois pas permis au Mobilier
Urbain de résister significativement mieux que les autres médias traditionnels. Traditionnellement, et notamment en France, l’activité du Groupe est ralentie au cours des mois de juillet et août, ainsi qu’en janvier et février. Pour pallier ces baisses d’activité, le Groupe concède des remises sur les tarifs de ses espaces publicitaires en période estivale. 2. LES CONTRATS D’ACHAT D’ESPACE
Les contrats d’achat d’espace publicitaire sont généralement initiés par des centrales d’achat d’espace mandatées par les annonceurs, mais peuvent également être souscrits directement par les annonceurs eux-mêmes.
Le Groupe commercialise l’espace publicitaire situé sur ses mobiliers dont les faces sont regroupées en réseaux. Les campagnes d’affichage sont d’une durée de 7 à 28 jours (courte conservation) ou sur une période comprise, pour l’essentiel, entre
6 mois et 3 ans (longue conservation).
Les contrats conclus avec les annonceurs portent le plus souvent sur une seule campagne d’affichage et mentionnent les supports et la/les semaine(s) réservés, les prix unitaires, le budget total ainsi que le montant des taxes en vigueur. Les affiches sont fournies par les annonceurs. JCDecaux prépare lui-même chaque semaine ces affiches préalablement à leur distribution dans les agences régionales ou locales, et procède à leur pose sur l’ensemble du réseau. Une fois la campagne réalisée, le Groupe contrôle que les faces affichées sur le terrain correspondent bien à celles qui étaient prévues au contrat. La facturation de la campagne publicitaire s’effectue en fonction du réel affiché.
La numérisation croissante des différents environnements dans lesquels nous exerçons nos activités a offert des possibilités de concurrence pour des sources de revenus auparavant réservées aux médias plus à même d’accueillir des impressions tardives.
Les courtes campagnes tactiques qui sont souvent réalisées en fonction d’événements augmentent de plus en plus l’achat de nos produits numériques en plus de leurs périodes normales de campagnes de publicité.

L’ACTIVITÉ DU GROUPE
3.  CDECAUX ONEWORLD : AU SERVICE
J
DES ANNONCEURS INTERNATIONAUX
Grâce à une présence et à un réseau publicitaire unique en Europe,
JCDecaux est à même d’offrir aux annonceurs la réalisation de campagnes paneuropéennes, multisupports et/ou multiformats.
JCDecaux OneWorld, le département mondial vente et marketing de JCDecaux, constitue un point d’entrée unique pour les clients internationaux qui souhaiteraient avoir un accès mondial à nos produits et à JCDecaux Innovate, ce qui permet d’intensifier encore les partenariats établis par nos équipes commerciales.
La fusion des divisions ventes internationales et marketing
Groupe en janvier 2009 pour créer JCDecaux OneWorld a entraîné une hausse significative des revenus consolidés du
Groupe entre 2009 et 2014 et a bénéficié aux marchés locaux du
Groupe grâce à une meilleure coordination. Implanté à Londres,
Paris, New York et Shanghai, JCDecaux OneWorld offre aux principaux clients internationaux du Groupe un point d’entrée unique et clairement identifié pour actifs internationaux, toutes divisions comprises, et permet ainsi de mieux servir les clients et de développer et coordonner la mise en place de partenariats avec les annonceurs internationaux dans les pays où le Groupe est présent. Cette centralisation simplifie le processus d’achats de campagnes internationales pour des clients cherchant à développer une stratégie média à une échelle européenne ou mondiale. Cela a également permis à JCDecaux de démontrer son leadership dans le développement, pour ses clients, d’outils d’amélioration et d’évaluation de l’efficacité de leurs campagnes de communication extérieure.

La poursuite de la collaboration avec Burberry a été l’un des faits majeurs de 2014. Cet annonceur pionnier dans le domaine numérique s’est engagé dans des campagnes de communication extérieure à l’échelle internationale, suite à une expérience réussie en 2011 sur nos supports numériques et haut de gamme, dans le cadre de leur stratégie média de convergence numérique.
JCDecaux OneWorld a pu poursuivre, en 2014 ce partenariat avec cet annonceur très au fait des tendances numériques.
Les campagnes réalisées par JCDecaux OneWorld sont innovantes car elles tirent profit de toute la dimension créative et internationale d’une affiche, dont le langage est universel. Le
Groupe a développé des outils utilisables dans le monde entier tels que l’Outdoor Creative Optimiser. Permettant aux clients d’optimiser l’efficacité de leurs campagnes de communication, ces solutions se sont imposées comme des outils de mesure incontournables auprès du secteur de la communication extérieure. En 2014, JCDecaux a poursuivi le déploiement à l’international de la version 3D Full Motion de son application de pré-test créatif :
Créaction®. A fin 2014, plus de 10 pays du Groupe en sont déjà équipés, avec des équipes formées et un espace intranet communautaire dédié. Grâce à ces avancées dans l’assurance de la lisibilité et de l’efficacité des visuels, les clients nationaux et internationaux disposent d’une solution unique pour améliorer l’impact de leur communication sur les supports du Groupe.

JCDecaux OneWorld a récemment réalisé des campagnes internationales pour des clients tels que Oracle, Mango, Gucci,
Calzedonia, Nissan, Dolce & Gabbana, Hermès, Bank of China et la Croix Rouge. La centralisation des ressources a aussi permis au Groupe de renforcer les collaborations internationales établies avec Procter & Gamble et LVMH, notamment dans les aéroports.
En 2013, JCDecaux OneWorld, fort du réseau international de JCDecaux, a également étroitement collaboré avec des entreprises comme 21st Century Fox et Sony Pictures afin de simplifier des lancements de produits dans de nombreux pays en même temps.
Capitalisant sur les succès enregistrés depuis cinq ans par la simplification de la coordination mondiale des relations avec ses clients internationaux, le Groupe déploiera géographiquement de nouvelles ressources en 2015 avec la création de nouveaux postes de chargés de relations clientèles internationales à Miami.
Bien que faisant partie des équipes JCDecaux OneWorld, ces derniers travailleront également en étroite collaboration avec les équipes commerciales opérant aux Etats-Unis et en Amérique
Latine, afin de simplifier les interactions avec les clients du
Groupe implantés dans cette zone. JCDecaux considère que cela permettra aux clients internationaux du Groupe d’avoir un meilleur accès à la gamme mondiale de ses produits, et que cela encouragera également des clients de moindre taille à recourir aux services de JCDecaux dans le cadre de leur expansion sur de nouveaux marchés.

JCDecaux - Document de Référence 2014

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RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

1.  ’APPROCHE DE JCDECAUX EN MATIÈRE
L
DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
Le succès de JCDecaux sur le marché de la communication extérieure s’est toujours appuyé sur une politique ambitieuse en matière de recherche et développement et une capacité unique à innover.
Les récents développements de produits et services ont confirmé sa stratégie avec, en particulier, son système de vélos en libreservice devenu un « must-have » mondial. Les villes, prescripteurs et médias de tous pays sont venus à Paris essayer et apprécier
Vélib’, le plus important système au monde.
Avec ses nouveaux produits numériques, écrans digitaux de diffusion ou serviciels, JCDecaux joue pleinement son rôle de
« City provider » et contribue activement à créer la ville de demain, mais aussi à rendre les environnements des infrastructures de transport (aéroports, métros…) plus serviciels et plus harmonieux pour les usagers.
JCDecaux a ainsi développé pour Defacto une offre inédite en matière de communication extérieure, notamment digitale, avec des mobiliers en parfaite adéquation avec le contexte urbain hors du commun de La Défense. Ce sont 55 écrans digitaux et
111 faces analogiques qui constituent un dispositif d’envergure pertinent pour accompagner les annonceurs dans leur stratégie de marque.
Regroupées au sein de la Direction Générale Recherche
Production et Opérations (DGRPO), une Direction Recherche et
Développement et une Direction du Design intégrées travaillent au développement des nouveaux produits. Qualité, esthétique, fonctionnalité et performance environnementale sont les caractéristiques premières des créations JCDecaux.
Ce sont des architectes et des designers de renommée internationale que JCDecaux associe à ses développements.
Parmi eux, Philippe Starck, Lord Norman Foster, Robert A.M.
Stern, Mario Bellini, Jean-Michel Wilmotte, André Poitiers, Patrick
Jouin, Mathieu Lehanneur Carlos Bratke, Ruy Ohtake, et aussi
Marc Aurel avec lequel JCDecaux a remporté l’appel d’offres de
Paris pour un nouvel abri-voyageurs.
Le premier exemplaire de ce nouveau modèle a été installé le
22 octobre 2014 suivi de l’installation de près de 300 abrivoyageurs jusqu’à fin 2014.
Les équipes de JCDecaux réfléchissent en permanence à apporter toujours plus de services innovants aux dispositifs qu’elles développent avec, pour préoccupation première, leur intégration dans leur environnement urbain ou indoor.
Les produits sont conçus en intégrant les principes de l’écoconception. Les matériaux utilisés sont tous de la meilleure qualité et de la plus grande robustesse. La réduction de la consommation d’énergie, l’adéquation de la durée de vie à l’utilisation, la recyclabilité, sont au cœur des travaux de conception. C’est une empreinte écologique réduite qui est ainsi obtenue pour chacun d’entre eux.
Les évolutions d’organisation sont permanentes pour une plus grande adaptabilité et réactivité aux évolutions technologiques et aux nouveaux besoins des clients mandants ou annonceurs.
La transversalité et la conduite des activités en mode projet ont ainsi été renforcées, de même que les activités de recherche en amont. L’organisation de la R&D de JCDecaux se transforme par ailleurs afin d’être plus ouverte sur le monde extérieur et intégrer directement au processus d’innovation de nouveaux partenaires comme des start-up ou des centres de recherche.

34

JCDecaux - Document de Référence 2014

Ces organisations ont été complétées par la création de deux équipes de coordination et de pilotage des mobiliers digitaux et des produits serviciels. En parallèle, un département
Expérimentations et Nouveaux Concepts a été constitué, pour renforcer les liens entre les équipes R&D et les différentes fonctions internes – Marketing, Produit et Commerce en
France, Business Units dans le monde – et mettre en œuvre des
Démonstrateurs (Proofs of Concept) pour matérialiser, tester et rendre explicites ces innovations.

2.  E MULTIPLES RÉCOMPENSES
D
ET CERTIFICATIONS
Cette recherche permanente de l’excellence en matière de design et d’intégration du développement durable dans nos activités de conception a été récompensée à de multiples reprises, au travers, entre autres, des prestigieux prix Good Design (le plus ancien et le plus prestigieux au monde) et Green Good Design qui récompense l’intégration du développement durable dans la conception de produits industriels et promeut les entreprises responsables auprès du grand public.
En octobre 2014, JCDecaux a été lauréat du prix service digital de l’année pour ses abribus connectés Design Marc Aurel installés à Paris
Ce trophée, organisé par l’Usine Nouvelle, distingue la mise en oeuvre d’un service qui améliore de façon significative la valeur ajoutée apportée aux clients, aux partenaires, aux salariés.
Le 5 décembre 2012 à New-York, l’«
Ingenuity Award prix
»,
international organisé par le Financial Times et Citi a été attribué à JCDecaux dans la catégorie infrastructure pour son système de vélos en libre-service Vélib’ installé à Paris depuis 2007. Ce prix, placé sous le thème des « Urban ideas in Action » valorise les sociétés, les équipes et les organisations qui ont développé des solutions innovantes pour faire face aux challenges urbains.
Cette distinction récompense l’esprit pionnier de JCDecaux, qui dès 2003, a lancé le premier dispositif de Vélos en Libre-Service à Vienne en Autriche. Depuis, 69 villes dans le monde ont adopté avec succès notre système de Vélos en Libre-Service.
La constance des efforts et les résultats obtenus en matière de maîtrise des process de conception et d’engagement en faveur du développement durable ont également été reconnus par le renouvellement en 2011 et l’extension en 2013, à la suite d’un audit externe, des certifications ISO 9001 et ISO 14001 des activités de recherche et développement gérées par la Direction
Générale Recherche, Production et Opérations.

3. INNOVATIONS RÉCENTES
Des avancées remarquables ont été faites dans le domaine de l’acquisition d’expertise et de développement de produits utilisant les technologies digitales. Une gamme complète de dispositifs permettant de répondre à tous les besoins indoor ou outdoor a été développée par les équipes R&D, Achats et Digital Media, incluant des dispositifs LCD et plasma de formats allant du 17 au 103 , ou des LED de pitch allant de 20mm à 4mm selon les utilisations. Ces écrans de diffusion sont complétés par des solutions interactives sur la base de celles qui ont été mises en œuvre à Paris dans le cadre de la réponse à l’appel à projets
« Mobiliers Urbains Intelligents ». Ces produits ont été développés et sélectionnés après des procédures d’évaluation très poussées
(tests en laboratoires, essais en conditions réelles, tests

L’ACTIVITÉ DU GROUPE comparatifs en présence des fabricants) garantissant à JCDecaux de disposer des produits les plus performants techniquement, et porteurs de la meilleure création de valeur pour l’entreprise.
Ces développements se sont concrétisés par l’installation de dispositifs aussi bien en Europe (La Torche et d’autres dispositifs à Londres, le métro de Barcelone, les aéroports de Paris) qu’en
Asie (Aéroports de Shanghai, de Singapour) ou sur d’autres continents comme les horloges digitales à São Paulo et les panneaux digitaux de grand format à Chicago.

digitale du Groupe. Cette plateforme met en œuvre des outils intégrés visant à assurer le contrôle et l’intégrité des contenus numériques à diffuser, à programmer ces contenus (« scheduling ») de façon élaborée et adaptable à chacune des installations digitales, ainsi qu’à sécuriser les diffusions.
D’ores et déjà largement déployée, cette plateforme continuera d’accompagner le développement digital du Groupe. Au
31 décembre 2014, environ 6 812 écrans étaient gérés par son intermédiaire. Au-delà de Velib, qui est à la fois la référence mondiale du Vélo en Libre-Service (VLS) et l’initiateur des centaines de systèmes de Vélo en Libre-Service lancés depuis 2007 dans le monde entier, les équipes R&D travaillent à l’amélioration continue des solutions installées et au développement d’une offre de nouvelle génération innovante pour les futurs contrats de JCDecaux.
L’importance du VLS comme arme de conquête de nouveaux marchés est réaffirmée et l’objectif permanent est de proposer aux Villes et aux citoyens des solutions innovantes maintenant les fondamentaux d’ergonomie, de durabilité et de qualité de service.
C’est ainsi qu’un premier système, dont les points d’attache sont installés sans génie civil, a été déployé l’été dernier à Vilnius, en
Lituanie et, surtout, que de nombreux brevets ont été déposés depuis 2012 préparant la migration vers l’électrique, avec des solutions en cours de développement au sein des laboratoires électroniques de l’entreprise.

Dans le domaine des services apportés aux Villes, l’installation des Abribus de Paris sera l’occasion de proposer des services innovants aux passagers des transports en commun, en particulier un déport à l’extérieur de l’abri des temps d’attente par ligne de bus, les rendant ainsi plus visibles. Une fonctionnalité permettra de demander l’arrêt du bus que l’on souhaite prendre à l’aide d’un affichage digital extérieur à l’abri. L’ensemble de ces innovations sont mises en œuvre dans un contexte d’économies d’énergie massives pour respecter le plan climat, avec des abris qui ne sont alimentés en électricité que de nuit. Toutes ces nouvelles fonctions de jour puisent leur énergie dans des batteries de haute capacité qui sont, dans certains abris, alimentées en solaire.
Enfin, dans le cadre de la politique de développement durable, les équipes de R&D de JCDecaux ont produit des études importantes d’adaptation des systèmes existants pour la réduction d’énergie et pour l’utilisation d’énergies vertes. Des avancées notables ont notamment été réalisées dans la sélection de composants électroniques à très faible consommation, dans l’adaptation des couches logicielles, et dans l’intégration d’alimentation à énergie solaire. Les équipes continuent de valider des prototypes grandeur nature totalement autonomes en énergie.

Les efforts d’innovation se poursuivent fortement sur les technologies liées à l’interactivité avec le développement de plateformes servicielles et publicitaires utilisant les technologies open source Android, la géo-localisation, le NFC et l’intégration des réseaux sociaux. Par ailleurs, la recherche de nouvelles solutions techniques s’accélère autour des thématiques de la Ville
Intelligente, du Big Data et de l’Open Data adapté au milieu urbain.

Le portefeuille de 854 brevets et modèles est une autre démonstration du bien-fondé de cette politique, de la vitalité créative et de la puissance innovante des équipes de JCDecaux.

JCDecaux développe depuis 2010 une « Digital Signage Platform » répondant à l’ensemble des enjeux relatifs à la « supply chain »

Norvège

Finlande

Lillestrom

Suède

Estonie

Kazan

Russie

Göteborg

Irlande

Lettonie

Danemark

Dublin

Lund

Lituanie
Russie

Grande Bretagne

Allemagne
Bruxelles
Belgique
Namur
Luxembourg
Luxembourg

Pologne

Amiens

Cergy Pontoise
Paris
Créteil

Nantes

France
Gijon
Santander

Toulouse

Nancy

Besançon

Slovaquie

Vienne

Suisse

Moldavie

Autriche

Hongrie

Slovénie

Ljublja na

Grand Lyon

Italie

Ukraine

République Tchèque

Mulhouse

Roumanie

Croatie

Géorgie

Bosnie
Herzégovine

Marseille

Serbie

Portugal
Espagne

Monténégro
Valence

Séville

Kazakhstan

Biélorussie
Pays Bas

Rouen

Vilnius

Macédoine

Cordoue

Albanie

Iran
Australie

Grèce

Brisbane

Toyama

Turquie

Japon

Stations opérationnelles
Maroc

Pays

Villes

Australie
Autriche
Belgique

Brisbane
Vienne
Bruxelles
Namur
Cordoue
Gijon
Santander
Séville
Valence

Espagne

Azerbaïdjan
Arménie

Bulgarie

Syrie
Algérie

Dates de mise en service
Octobre 10
Octobre 03
Mai 09
Mars 12
Septembre 03
Juillet 04
Septembre 08
Juillet 07
Juin 10

Tunisie

Pays

Villes

Dates de mise en service

France

Amiens
Besançon
Cergy Pontoise
Créteil
Grand Lyon
Marseille
Mulhouse
Nancy
Nantes
Paris
Rouen
Toulouse

Février 08
Septembre 07
Mars 09
Avril 10
Mai 05
Octobre 07
Septembre 07
Septembre 08
Mai 08
Juillet 07
Décembre 07
Novembre 07

Lybie

Pays

Chypre

Irlande
Japon
Luxembourg
Lituanie
Norvège
Russie
Egypte
Suède
Slovénie
Suède

Irak

Villes

Liban

Dublin
Toyama
Luxembourg
Israël
Vilnius Jordanie
Lillestrom
Kazan
Göteborg
Ljubljana
Lund

Dates de mise en service
Septembre 09
Mars 10
Mai 08
Juillet 13
Avril 13 Arabie Saoudite
Juillet 13
Août 10
Mai 11
Août 14

JCDecaux - Document de Référence 2014

35

MUPI 2 m2 à Santiago du Chili, Chili

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Le Profil de JCDecaux.............................................................................................................................................38
L
 e modèle économique.................................................................................................................... 38
L
 es chiffres clés................................................................................................................................ 38
La présence géographique de JCDecaux en 2014........................................................................... 39
La chaine de valeur de JCDecaux.................................................................................................... 40
La Gouvernance......................................................................................................................................................40
La gouvernance de JCDecaux.......................................................................................................... 40
La Direction du Développement Durable et de la Qualité................................................................. 40
Les sponsors..................................................................................................................................... 40
Les réseaux développement durable................................................................................................ 41
La Stratégie Développement Durable....................................................................................................................41
L’identification des parties prenantes du Groupe et la matrice de matérialité.................................. 41
Les 6 priorités de la Stratégie........................................................................................................... 42
L’élaboration de la Stratégie............................................................................................................. 42
Le Déploiement et le suivi de la Stratégie..............................................................................................................42
Le déploiement de la Stratégie......................................................................................................... 42
Le suivi de la Stratégie...................................................................................................................... 42
Le Reporting extra-financier...................................................................................................................................43
Le périmètre de Reporting................................................................................................................ 43
La périodicité du Reporting.............................................................................................................. 43
L’usage du Reporting........................................................................................................................ 43
Notre Responsabilité environnementale................................................................................................................44
Réduire nos consommations énergétiques...................................................................................... 44
Réduire nos autres impacts environnementaux................................................................................ 48
La gestion de l’eau............................................................................................................................ 49
Notre Engagement social........................................................................................................................................50
Déployer une Politique Santé-Sécurité Groupe................................................................................ 50
Mettre en place une Politique Sociale ambitieuse transverse au Groupe........................................ 52
La formation...................................................................................................................................... 54
La diversité et l’égalité professionnelle............................................................................................. 55
Les conditions de travail................................................................................................................... 56
Notre engagement sociétal.....................................................................................................................................60
Renforcer le développement durable dans la Politique Achat.......................................................... 60
Favoriser l’engagement des collaborateurs en faveur du développement durable.......................... 61
Les relations avec nos clients........................................................................................................... 63
Les relations avec les collectivités.................................................................................................... 64
Nos clients annonceurs.................................................................................................................... 66
Les usagers Cyclocity....................................................................................................................... 67
Les relations avec nos investisseurs................................................................................................. 67
La contribution de JCDecaux aux communautés locales................................................................ 67
La présence dans les indices internationaux.........................................................................................................69
La Table de concordance........................................................................................................................................70

LA DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU GROUPE

GUIDE DE LECTURE DE LA PARTIE DÉVELOPPEMENT DURABLE :
-  résentation des priorités et des objectifs de la Stratégie Développement Durable
P
S
-  uivi des sujets Développement Durable
-  es sujets identifiés par le symbole
L

font l’objet de focus spécifiques

-  onformément au décret n°2012-557 du 24 avril 2012, les informations sociales, environnementales et sociétales concernant
C
l’application de l’article 225 de la loi Grenelle 2 figurent dans le Rapport de Gestion de JCDecaux SA, disponible sur le site
Internet du Groupe dans la section Développement Durable : www.jcdecaux.com/fr/Developpement-durable.
L
-  e rapport relatif à la présence et à la sincérité des informations pour l’exercice 2014, disponible dans le Rapport de Gestion de
JCDecaux SA, a été établi par le Cabinet Mazars, mandaté en tant qu’organisme tiers indépendant vérificateur.
L
- es informations relatives à l’article 225 de la loi Grenelle 2, vérifiées par l’organisme tiers indépendant, sont référencées dans la table de correspondance disponible à la fin de la partie « Le développement durable ».

1. LE PROFIL DE JCDECAUX

1.1. Le modèle économique

1.2. Les chiffres clés*

Jean-Claude Decaux, a eu, dès l’origine de JCDecaux en 1964, une vision tournée vers le développement durable en inventant un modèle économique vertueux : fournir aux villes des produits et services financés par de l’espace publicitaire.

Au 31 décembre 2014, l’effectif total du groupe JCDecaux s’élevait à 11 937 collaborateurs, soit une augmentation de 4,7 % par rapport à 2013, principalement dû à l’acquisition d’Eumex en Amérique Latine. La France représente 30 % des effectifs du
Groupe, l’Europe 28,2 % (hors France et Royaume Uni) et l’AsiePacifique 17 %.

Déclinée aujourd’hui dans tous les univers (villes, aéroports, concessions de transports, centres commerciaux…), la dimension servicielle du mobilier urbain est plus que jamais d’actualité en :
••  ffrant aux citoyens et aux usagers des produits et services o sans impact sur les finances locales et les contribuables ;

RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR ZONE (ETP)
2013

2014

France

3 527

3 515

3 553

Reste de l’Europe

3 373

3 392

3 366

776

1 639

2 061

1 932

1 981

2 037

675

673

685

Amérique du Nord

••  onnant à la publicité sa juste place. d 2012

Royaume-Uni

••  contribuant à l’embellissement des environnements dans lesquels il s’insère ;

AU 31 DÉCEMBRE

201

202

235

10 484

11 402

11 937

Reste du Monde
Asie-Pacifique

TOTAL GROUPE

*  ous les chiffres présentés dans la partie « Le développement
T
durable » sont des chiffres consolidés.

38

JCDecaux - Document de Référence 2014

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
1.3. Présence géographique de JCDecaux en 2014
FRANCE
Effectif

3 553

CA* : 621,3 M€
Emissions carbone** : 25 299

RESTE DE L’EUROPE

ROYAUME UNI
CA* : 331,2 M€
Emissions carbone** : 27 961

Effectif

Effectif

685

3 366

CA* : 765,0 M€
Emissions carbone** : 81 896

Effectif

235

AMÉRIQUE DU NORD
CA* : 169,3 M€
Emissions carbone** : 15 034

ASIE - PACIFIQUE
CA* : 656,2 M€
Emissions carbone** : 76 213

Effectif

2 037

RESTE DU MONDE
Effectif

2 061

CA* : 270,3 M€
Emissions carbone** : 24 055

GROUPE
CA* : 2 813,3 M€
Emissions carbone** : 250 458

Effectif

11 937

*en millions d’euros - chiffre d’affaires ajusté
**  n Teq Co2, chiffres n’intégrant pas la politique d’achat d’électricité verte qui couvre en 2014 32,1% des consommations électriques du Groupe
E

JCDecaux - Document de Référence 2014

39

LA DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU GROUPE

1.4. La chaine de valeur de JCDecaux
JCDecaux apporte des réponses concrètes et innovantes aux enjeux du XXIème siècle, en mettant l’énergie, l’expertise et l’intelligence collective de l’entreprise et de ses collaborateurs au service d’une croissance long terme, aux côtés de ses partenaires, de ses clients et de ses parties prenantes.
Tout en étant de plus en plus présent à l’international, JCDecaux reste un Groupe à l’implantation très locale. En effet, la chaine de valeur présentée ci-dessous illustre la volonté de JCDecaux d’être au plus prêt de ses clients dans chacun des pays où il exerce son activité.
Ainsi, la plupart des étapes décrites dans ce schéma rendent compte de mises en œuvre locales permettant de répondre au mieux aux besoins des clients. La répartition des effectifs, principalement sur les métiers de l’exploitation (maintenance des mobiliers), de la Vente et du Marketing, appuie cette réalité.
Les fonctions transverses apportent leurs expertises tout au long de la chaine de valeur, comme la Direction des
Systèmes d’Information, la Direction Juridique, la Direction de la Communication ou encore la Direction du Développement
Durable et de la Qualité. A titre d’exemple, la Direction des
Etudes conçoit la majorité des mobiliers installés par le Groupe, en apportant une attention particulière à la réduction de leur impact environnemental.

Collectivités Sociétés de transport

Annonceurs

Besoin d’équiper la ville ou la société de transport en mobiliers de services et d’informations, systèmes de vélos en libre service... Développement des activités économiques - International, national, régional et local

Ecoute des besoins, dialogue et recommandations

Conseils aux annonceurs

Réponse aux Appels d’Offres

Elaboration des offres et réseaux publicitaires

Conception, Achats, assemblage des mobiliers

Vente de l’espace publicitaire aux annonceurs

Installation des mobiliers

Préparation des affiches et toiles reçues des imprimeurs

Démontage, recyclage ou rénovation des mobiliers

40

JCDecaux - Document de Référence 2014

2.1. La gouvernance de JCDecaux
Le détail sur la gouvernance du groupe JCDecaux est présenté dans le chapitre « Gouvernement d’entreprise, contrôle interne et gestion des risques ».

2.2.  a Direction du Développement
L
Durable et de la Qualité
La Direction du Développement Durable et de la Qualité a un champ d’action qui recouvre toutes les activités du Groupe.
Sa mission est de :
••  roposer et mettre en œuvre la stratégie du Groupe dans les p domaines du développement durable ;
•• édérer et aider les métiers et les filiales du Groupe à définir f et déployer leurs programmes de développement durable en ligne avec la Stratégie Développement Durable du Groupe ;
•• ssurer l’animation et la coordination des plans d’actions a développement durable ;
••  répondre aux attentes des parties prenantes internes et externes sur les sujets en lien avec le développement durable ;

CLIENT DIRECT

Opérations et Maintenance des mobiliers (nettoyage, affichage, entretien)

2. LA GOUVERNANCE

Affichage des campagnes
Dépose en fin de campagne et recyclage des affiches
Accompagnement post campagne
(reporting, impact et efficacité)

•• conduire la politique Qualité du Groupe.
La Direction est rattachée directement à un membre du Directoire de JCDecaux, qui est en charge des fonctions Corporate et notamment de l’ensemble des sujets liés au développement durable. Chaque année, la Direction du Développement Durable et de la
Qualité rend compte de l’état d’avancement du déploiement de la Stratégie Développement Durable dans les pays du Groupe au
Directoire de JCDecaux et propose de nouvelles actions.

2.3. Les sponsors
La Direction du Développement Durable et de la Qualité a nommé des sponsors pour l’accompagner dans l’élaboration des objectifs de la Stratégie Développement Durable. Les sponsors apportent l’expertise technique nécessaire sur les priorités identifiées dans la Stratégie. Le choix de Directeurs opérationnels et fonctionnels favorise l’appropriation des sujets développement durable par tous et montre l’importance de leur intégration dans le fonctionnement quotidien de l’entreprise.

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
2.4. Les réseaux développement durable

3.1.  ’identification des parties prenantes
L
du Groupe et la matrice de matérialité

Les correspondants développement durable
La Direction du Développement Durable et de la Qualité s’appuie sur des correspondants développement durable nommés dans toutes les grandes filiales du Groupe (37 pays). Ces correspondants sont membres du Comité de Direction de leur pays pour faciliter la prise en compte du sujet et la diffusion de l’information au plus haut niveau localement.

Les correspondants Reporting
Un ou plusieurs correspondants Reporting sont en charge de remonter l’information extra-financière au sein des pays. Les données remontées sont ensuite compilées au niveau du Groupe.

3. LA STRATÉGIE DÉVELOPPEMENT DURABLE
En 2014, JCDecaux a déployé sa Stratégie Développement
Durable à l’international, dans l’ensemble des filiales où le
Groupe a le management opérationnel. Composée de 6 priorités, réparties entre les 3 axes du développement durable : environnemental, social et sociétal, la Stratégie Développement
Durable de JCDecaux est directement issue des enjeux mis en évidence par la matrice de matérialité.
L’objectif de cette Stratégie est d’articuler de manière partagée et transversale, dans l’ensemble du Groupe, les priorités d’actions en matière de développement durable.

En 2013, JCDecaux a réalisé en interne la cartographie de ses parties prenantes au niveau du Groupe, c’est-à-dire des individus ou groupes d’individus qui impactent ou pourraient être impactés, directement ou indirectement, par ses activités, produits et services pour identifier ses enjeux prioritaires en matière de développement durable. Une évaluation a été réalisée au travers d’entretiens auprès de nombreux managers JCDecaux en contact avec ces parties prenantes.
Les informations obtenues ont été compilées dans une matrice de matérialité, qui a permis de faire émerger les enjeux les plus importants. Ainsi, le Groupe a défini 6 priorités d’actions stratégiques répondant aux enjeux identifiés comme les plus importants. Cette approche a permis au Groupe de concentrer ses ressources sur les enjeux stratégiques créateurs de valeur et porteurs de sens pour l’entreprise, de s’assurer que la Stratégie Développement
Durable était en cohérence avec la stratégie de l’entreprise, et que les priorités et les actions proposées étaient en ligne avec les activités des filiales et les attentes de leurs parties prenantes.
Le résultat de cette démarche est présenté dans la matrice ci-dessous. Les enjeux qui ressortent dans la matrice comme les plus importants pour JCDecaux et ses parties prenantes ont été retenus dans le cadre de la Stratégie Développement Durable comme les priorités d’actions.

Cette matrice de matérialité a deux « entrées principales » permettant d’apprécier les enjeux en matière de développement durable, selon leur degré d’importance pour JCDecaux et pour ses parties prenantes.
Haute

Importance de l’enjeu pour les parties prenantes de JCDecaux

Réduction émissions carbone
Ville durable
& innovante
- améliorer bien-être en ville

Efficacité énergetique Loyauté des pratiques Transversalité politiques DD dans Groupe

Relations avec les représentants du personnel

Socle social
Formation
des collaborateurs commun

Engagement des collaborateurs Equilibre de vie professionnelle -personnelle

Santé - Sécurité des collaborateurs

Développement
Durable dans le Digital

Relations fournisseurs Enjeu environnemental

Recyclage
Gouvernance déchets

Enjeu social

Droits de l'Homme Réduction consommation papier

Enjeu sociétal

Réduction consommation eau

Enjeu identifié comme prioritaire et inclus dans la Stratégie

Acceptabilité sociétale publicité extérieure

Faible

Faible

Importance de l’enjeu pour JCDecaux

Les sujets qui n’ont pas été intégrés dans la Stratégie
Développement Durable ne sont pas considérés comme sans importance par le Groupe. Il est néanmoins essentiel de prioriser les actions pour assurer un déploiement efficace dans les filiales du Groupe et donner une visibilité claire aussi bien en interne qu’en externe de la feuille de route du Groupe en matière de développement durable.

Haute

Ces « autres » sujets, notamment ceux jugés importants mais qui n’ont pas été retenus comme prioritaires, seront travaillés en interne avec les Directions opérationnelles concernées.

JCDecaux - Document de Référence 2014

41

LA DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU GROUPE

3.2. Les 6 priorités de la Stratégie
La Stratégie Développement Durable est composée de
6 priorités, équilibrées entre les 3 axes du développement durable : environnemental, social et sociétal, directement liées aux enjeux mis en évidence par la matrice de matérialité.
Priorités environnementales
••  éduire nos consommations électriques
R

••  éduire nos autres impacts environnementaux
R
Priorités sociales
••  éployer une Politique Santé-Sécurité Groupe
D

••  ettre en place une Politique Sociale ambitieuse transverse
M
au Groupe
Priorités sociétales
••  enforcer le développement durable dans la Politique Achat
R

•• avoriser l’engagement des collaborateurs en faveur du
F
développement durable

4. LE DÉPLOIEMENT ET LE SUIVI DE LA STRATÉGIE

4.1. Le déploiement de la Stratégie
La Stratégie Développement Durable a été déployée dans les filiales du Groupe où JCDecaux a le management et qui étaient déjà intégrées au reporting extra-financier (37 pays), représentant
94,2 % de son chiffre d’affaires en 2014.
Les filiales ont élaboré leurs plans d’actions locaux et ont fixé leurs objectifs en lien avec les objectifs du Groupe en 2014. Ces plans d’actions locaux ont ensuite été consolidés pour valider des engagements concrets pour l’ensemble du Groupe.

Les correspondants développement durable
Un correspondant développement durable a été nommé dans chaque pays inclus dans la Stratégie. Membre du comité de direction du pays, ce correspondant constitue le point d’entrée privilégié au sein du pays pour le déploiement, la mise en œuvre et le suivi des plans d’actions de la Stratégie Développement
Durable.

3.3. L’élaboration de la Stratégie
Le travail d’élaboration de la Stratégie a été conduit par la
Direction du Développement Durable et de la Qualité, en étroite collaboration avec les Directions opérationnelles et sous le contrôle du Directoire. Suite à l’identification et à la validation par le Directoire des 6 priorités de la Stratégie, un sponsor a été désigné pour chaque priorité stratégique et a constitué un groupe de travail composé de managers de différents pays et zones géographiques pour déterminer les objectifs Groupe et participer à la définition des mesures prises sur chaque priorité.
Les sponsors, sont également en charge du pilotage, du suivi et de l’atteinte des objectifs et d’aider les pays qui le demandent à déployer les mesures.

4.2. Le suivi de la Stratégie
La Stratégie est pilotée tout au long de l’année par la Direction du Développement Durable et de la Qualité, par les sponsors de chaque priorité stratégique, leurs Directions opérationnelles et par les correspondants développement durable localement.
Les données extra-financières de chaque pays sont quant à elles remontées par les correspondants reporting.
Au sein des pays, les correspondants développement durable et les correspondants reporting apportent des visions complémentaires du suivi de la Stratégie Développement Durable.
Les correspondants développement durable apportent un suivi qualitatif des actions mises en place et leur rôle d’opérationnel facilite le déploiement de la Stratégie Développement
Durable. Les correspondants reporting renseignent les données extra-financières au niveau des pays. Les données remontées permettent à la fois :
••  e suivre les performances extra-financières de chaque pays d au regard de la Stratégie Développement Durable
••  ’alimenter le reporting extra-financier et servir de base au d calcul pour les données consolidées au niveau du Groupe

42

JCDecaux - Document de Référence 2014

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Les priorités et les objectifs fixés ainsi que les résultats obtenus sont analysés sur la base du périmètre de déploiement de la
Stratégie. Ainsi, les gains, extensions ou pertes de contrats éventuels dans les pays participant à la Stratégie sont systématiquement inclus dans le périmètre.
Les indicateurs de suivi de chaque priorité sont présentés chaque année dans le Document de Référence. Une revue annuelle de l’avancement de la Stratégie est réalisée par le Directoire. Au cours de ces revues, les priorités, leur contenu et les objectifs fixés peuvent être révisés en fonction des progrès réalisés, de l’évolution de l’activité et du contexte.
En cas d’évolution de ses priorités stratégiques en matière de développement durable, JCDecaux s’engage à être transparent sur ces changements, et à continuer à publier les indicateurs de la stratégie ou à expliquer pourquoi ces indicateurs ne sont plus suivis et publiés.
Les thématiques et les indicateurs de suivi communiqués historiquement sont maintenus et enrichis par la Stratégie
Développement Durable.

5. LE REPORTING EXTRA-FINANCIER

5.1. Le périmètre de Reporting

5.2. La périodicité du Reporting
Les campagnes de collecte sont menées trimestriellement pour les indicateurs et les filiales les plus contributeurs et annuellement pour les autres indicateurs et filiales. La mise en place de campagnes trimestrielles permet de rendre plus fiables et régulières les informations remontées par les filiales les plus importantes. Les données sont arrêtées au 31 décembre de chaque année afin d’assurer la cohérence avec le reporting financier du Groupe.

5.3. L’usage du Reporting
Le reporting extra-financier a permis au Groupe de compiler un historique de données de plus en plus précis sur les aspects environnementaux, sociaux et sociétaux. Depuis 2011, afin d’exploiter pleinement les données recueillies, la Direction du
Développement Durable et de la Qualité réalise des tableaux de bord annuels sur les performances extra-financières de ses principales filiales.
En 2014, le reporting extra-financier a été enrichi par des indicateurs spécifiques au suivi de la Stratégie.
Une note méthodologique, détaillant les spécificités du reporting extra-financier est disponible dans le Rapport de Gestion de
JCDecaux SA : www.jcdecaux.com/fr/Developpement-durable.

L’ensemble des activités du groupe JCDecaux, l’affichage, le mobilier urbain et le transport, est intégré au périmètre du reporting extra-financier. En revanche, sont exclues les activités des fournisseurs et des sous-traitants.
En 2014, le périmètre de reporting a été élargi :
••  uite à l’acquisition d’Eumex par JCDecaux, certaines entités
S
d’Eumex ont été intégrées au reporting extra-financier : le Chili et la Colombie
•• ’Autriche a élargi le nombre des entités remontant des
L
informations extra-financières
••  a Hongrie a été intégrée au reporting extra-financier
L
Le périmètre couvert par le reporting extra-financier en 2014 représente 96,0 du chiffre d’affaires pour les données
%
environnementales (à l’exception des données sur les déchets qui couvrent 94,9 % du chiffre d’affaires) et 94,8 % des effectifs
(ETP) du Groupe pour les données sociales.

JCDecaux - Document de Référence 2014

43

LA RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE

6. NOTRE RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE
Les bilans de gaz à effet de serre des activités du Groupe et les analyses du cycle de vie (ACV) des mobiliers développés par
JCDecaux, pilotés par la Direction du Développement Durable et de la Qualité et par la Direction des Etudes, ont permis d’identifier les principaux impacts environnementaux de l’entreprise.
Les émissions de gaz à effet de serre du Groupe sont dues aux consommations énergétiques, par ordre d’importance, des mobiliers, des véhicules et des bâtiments. Les autres impacts environnementaux significatifs du Groupe sont les déchets et les consommations d’eau.
Ainsi, dans le cadre de la Stratégie Développement Durable,
2 priorités environnementales ont été établies :
•• Réduire les consommations énergétiques du Groupe

•• Réduire les autres impacts environnementaux du Groupe

❱❱ FOCUS ACV
L‘analyse de cycle de vie (ACV) est une méthode d’évaluation environnementale qui permet de quantifier les impacts d’un produit sur l’ensemble de son cycle de vie, depuis l’extraction des matières premières qui le composent jusqu’à son élimination en fin de vie, en passant par les phases de transport et d’exploitation. Il s’agit donc d’une analyse multi-étapes.
L’intérêt de cette démarche est d’avoir une vision exhaustive et chiffrée des impacts du produit pendant ses différentes
« phases de vie » en considérant plusieurs critères comme : la santé humaine, la qualité de l’écosystème, l’utilisation des ressources ou encore le changement climatique.
Pour réaliser ces ACV, JCDecaux s’est doté en 2011 du logiciel SIMAPRO, outil référent sur le marché.
Grâce à cet outil la Direction des Etudes :
••  uantifie et guide les choix des ingénieurs pour écoQ concevoir les produits : diminuer leur impact environnemental quand cela est possible.
••  ournit, dans le cadre de réponses aux appels d’offres,
F
des justifications sur les choix techniques en faveur de l’environnement. 6.1.  éduire nos consommations
R
énergétiques
Le principal impact environnemental et la source des émissions de gaz à effet de serre du Groupe provient des consommations énergétiques avec, par ordre d’importance, les mobiliers, les véhicules et les bâtiments. La maîtrise de ces consommations, via l’amélioration de l’efficacité énergétique de nos produits et services, constitue un vecteur de croissance durable.

E
 ngagement n°1 : réduire la consommation électrique des mobiliers
La consommation électrique des mobiliers représente près de
80 % des consommations énergétiques du Groupe et constitue donc le principal impact environnemental de JCDecaux.
Le parc de mobiliers de JCDecaux est essentiellement composé de mobiliers analogiques. Néanmoins, le digital, en phase avec la stratégie sélective et premium du Groupe, est de plus en plus présent, notamment dans les transports, essentiellement métros et aéroports. Un nombre croissant de villes veulent que le numérique ait sa place au cœur de leur programme de mobilier urbain. Le nombre de mobiliers digitaux installé est donc en augmentation.
Standards d’éclairage
L’un des principaux leviers de réduction de la consommation électrique des mobiliers concerne les systèmes d’éclairage.
JCDecaux a donc défini, avec la Direction des Etudes, des standards d’éclairage pour les nouveaux mobiliers installés dans le cadre de nouveaux contrats. Des seuils types ont été déterminés, en termes de puissance, d’intensité et d’uniformité lumineuse par type de mobilier.
Ainsi, l’utilisation de la technologie LED pour les dispositifs d’éclairage permet de réduire les consommations électriques de plus de 50 par rapport aux consommations des tubes
%
ferromagnétiques. En couplant à la technologie LED un système de modulation de la puissance, la réduction des consommations électriques est encore plus substantielle. Cette option a notamment été retenue dans le cadre du contrat des abris voyageurs de la Ville de Paris.
En complément, la Direction des Etudes de JCDecaux poursuit son travail de veille technologique, étudiant les innovations qui peuvent être appliquées au mobilier JCDecaux pour réduire les consommations énergétiques et les autres impacts environnementaux de ces mobiliers et accroître l’utilisation de matériaux innovants, notamment ceux issus des filières de recyclage. Les standards d’éclairage ont été révisés début 2015 pour intégrer les évolutions technologiques testées et validées par la
Direction des Etudes. Des solutions d’éclairage ont également été définies pour le mobilier existant.

44

JCDecaux - Document de Référence 2014

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Utilisation d’énergies renouvelables
En complément des actions de réduction de ses consommations énergétiques, le Groupe poursuit sa politique ambitieuse d’achat d’électricité verte. En 2014, la couverture par de l’électricité verte (incluse dans les contrats de fournisseurs ou achat de certificats garantissant l’origine renouvelable ou incluse dans les contrats de fournisseurs) des consommations électriques totales du Groupe a atteint 32,1 %. Les certificats garantissant l’origine renouvelable de l’électricité répondent à un cahier des charges aux critères qualitatifs stricts, élaboré par la Direction du
Développement Durable et de la Qualité.
Le recours aux énergies renouvelables passe également par le développement de mobiliers innovants. JCDecaux propose ainsi d’intégrer des énergies renouvelables pour alimenter les abris voyageurs non publicitaires avec des panneaux solaires dans les régions au climat adapté. En 2014, 2 347 mobiliers bénéficient de cette technologie dans le monde.

❱❱ ILLUSTRATION
Suite au gain du contrat des abris voyageurs de la Ville de
Paris par JCDecaux, les 2 000 abris voyageurs dessinés par le designer Marc Aurel sont en cours d’installation. Ces mobiliers modulaires proposent aux citadins de nouveaux services plus innovants et davantage de confort, tout en consommant moins d’énergie. En cohérence avec la politique de développement durable de JCDecaux, ces
%
abris voyageurs consomment 34 moins d’énergie que les modèles précédemment implantés dans la ville, soit des performances énergétiques allant au-delà des 30 % du Plan
Climat de la Ville de Paris.

En parallèle, la Direction des Etudes poursuit son travail de recherche et d’expérimentation sur l’intégration des nouvelles générations d’énergies renouvelables dans les mobiliers.
❱❱ OBJECTIFS
•• 
Réduire les consommations énergétiques des mobiliers analogiques de 15 % d’ici 2020 (année de référence 2012)
••  roposer des mobiliers digitaux avec des consommations
P
énergétiques réduites de 50 % pour les écrans LCD et de 15 % pour les écrans LED d’ici 2020*
••  ouvrir 100 % des consommations électriques du Groupe par
C
de l’électricité verte d’ici 2022
*  omparaison de la puissance installée des nouveaux produits de même
C
taille (année de référence 2012)

••  oursuivre l’implantation des standards d’éclairage pour les
P
nouveaux contrats

INDICATEURS DE SUIVI
GROUPE*
Consommations électriques des mobiliers (MWh) % électricité verte (1)

Prochaines étapes

2012

2013

2014

571 804

571 778

599 808

24,3 %

26,5 %

••  émarrer le « retrofit » des mobiliers existants
D

32,1 %

STRATÉGIE**
Évolution de la consommation électrique d’un écran digital LCD en 2014 vs 2012

2014
- 62 %

*Périmètre du reporting extra-financier
**Périmètre de la Stratégie Développement Durable
(1)
Sur consommation électrique totale (mobiliers et bâtiments)

JCDecaux - Document de Référence 2014

45

LA RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE

E
 ngagement n°2 : réduire les consommations énergétiques liées aux véhicules
JCDecaux gère une flotte de véhicules, pour le transport des mobiliers et pour les tournées d’entretien, d’affichage et de maintenance, ce qui lui apporte une grande flexibilité logistique et lui permet de mieux gérer ses impacts.
Pour réduire les consommations de carburant et donc les consommations énergétiques des véhicules, le Groupe a mis en place différentes mesures :
L’éco-conduite
Dès 2006, JCDecaux a développé en France son propre programme d’éco-conduite à destination de l’ensemble des collaborateurs disposant d’un véhicule de l’entreprise. Cette formation, qui consiste à modifier le comportement des conducteurs vers une conduite plus douce, est composée d’une partie théorique et d’une partie pratique. Cette formation a été renouvelée auprès de l’ensemble du personnel disposant d’un véhicule JCDecaux en France en 2013 et 2014.
L’éco-conduite a été déployée depuis quelques années dans certains pays du Groupe. Elle a déjà permis d’obtenir des résultats concluants, à la fois sur les consommations de carburant et sur le nombre d’accidents de la route.
Dans le cadre de la Stratégie Développement Durable, l’ensemble des filiales ayant déployé la Stratégie doivent mettre en place cette formation.

❱❱ OBJECTIFS
••  éduire les consommations de carburant aux 100km de 20 %
R
d’ici 2020 (sur la base de 2012)
INDICATEURS DE SUIVI
GROUPE*
Consommations énergétiques des véhicules (MWh)

2012

2013

2014

107 152

111 828

113 132

STRATEGIE**

2014

Pourcentage de pays ayant développé une formation à l’éco-conduite

51 %

*Périmètre du reporting extra-financier
**Périmètre de la Stratégie Développement Durable

❱❱ ILLUSTRATION
Des formateurs d’autres pays du Groupe ont suivi la formation à l’éco-conduite développée en France et ont été formés pour à leur tour devenir formateur auprès de leurs collaborateurs. D’autres pays, comme ceux de la zone AsiePacifique, ont quant à eux développé leur propre formation.
En France, l’ensemble de la flotte de véhicules JCDecaux a été remplacée en 2014 au profit de véhicules plus écologiques. Le choix de véhicules plus écologiques
Le Groupe agit également sur sa flotte de véhicules en favorisant la sélection de véhicules ayant moins d’impact sur l’environnement, notamment en matière de consommation de carburant et d’émissions de CO2. JCDecaux prend en compte, dans le renouvellement et le développement de son parc de véhicules, les solutions disponibles les mieux adaptées à la réalité de ses activités. Quand cela est possible, les agents d’exploitation sont équipés de véhicules propres (électriques, GNV…), comme par exemple à Paris pour l’entretien des sanitaires.

Prochaine étape
••  ormer l’ensemble des collaborateurs disposant d’un véhicule
F
JCDecaux à l’éco-conduite

E
 ngagement n°3 : réduire les consommations énergétiques des bâtiments

Ainsi, JCDecaux a défini des standards pour sélectionner les véhicules les moins polluants, en fonction des contraintes métiers, lors du renouvellement de la flotte de véhicules.

Les bâtiments occupés par les activités de JCDecaux représentent le 3ème impact environnemental du Groupe en termes de consommations énergétiques. Pour réduire cette consommation, des mesures ont été fixées selon que nous soyons propriétaire ou locataire.

L
 ’optimisation des tournées d’entretien et de maintenance

❱❱ OBJECTIFS

Lors de la phase de transport, liée à l’implantation ou à l’exploitation des mobiliers, une démarche permanente d’optimisation des déplacements est réalisée. Les tournées d’entretien, de maintenance et d’affichage sont organisées par type de mobilier et par localisation géographique afin de limiter les temps de déplacement et les consommations de carburant.

•• Réaliser des audits énergétiques des bâtiments dont JCDecaux est propriétaire
INDICATEURS DE SUIVI
GROUPE*
Consommations énergétiques des bâtiments (MWh)

2012

2013

2014

54 334

54 642

44 539

STRATEGIE**

2014

Pourcentage de pays ayant réalisé un audit énergétique des bâtiments dont ils sont propriétaires

4,4 %

*Périmètre du reporting extra-financier
**Périmètre de la Stratégie Développement Durable

46

JCDecaux - Document de Référence 2014

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Prochaines étapes
••  es audits énergétiques des bâtiments dont JCDecaux est
L
propriétaire vont être réalisés à partir de 2015 au sein de l’Union Européenne
••  tudier les recommandations issues des audits pour mettre
E
en œuvre les actions proposées lorsque cela est pertinent

Les actions mises en place par JCDecaux pour réduire ses consommations énergétiques visent également à réduire ses émissions carbone.
EMISSIONS CARBONE

CONSOMMATIONS ÉLECTRIQUES
EN MWH
Mobiliers
Bâtiments

TOTAL
Dont électricité verte

2012

2013

2014

571 804

571 778

2014

Mobiliers*

153 524

145 723

142 224

Bâtiments*

11 915

12 281

9 825

26 307

27 474

27 834

191 746

185 478

179 883

Scope 1 (1)

31 362

31 840

31 132

Scope 2 (2)

Les actions mises en place dans le cadre de la Stratégie contribuent à la performance extra-financière du Groupe.

2013

Véhicules

Indicateurs de suivi de la performance extra-financière du

Groupe en matière de consommations énergétiques

2012

160 384

153 638

148 751

46 034

51 100

70 576

EN TEQ CO2

TOTAL DES ÉMISSIONS
CARBONE*

599 808

24 442

25 735

24 707

596 246

597 513

624 515

144 594

158 569

200 610

24,3 %

26,5 %

32,1 %

Emissions carbone évitées par l’achat d’électricité verte

*  es chiffres tiennent compte des émissions de carbone évitées par l’achat
C
d’électricité d’origine renouvelable

CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES
EN MWH

2012

2013

2014

Mobiliers

571 804

571 778

599 808

Bâtiments

54 334

54 642

44 539

Véhicules

107 152

111 828

113 132

733 290

738 248

S
 cope 1 : Somme des émissions directes, induites par la combustion d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon, tourbe..) de ressources possédées ou contrôlées par l’entreprise.

(2)

% électricité verte

(1)

S
 cope 2 : Somme des émissions indirectes induites par l’achat ou la production d’électricité.

Hors déduction des émissions de CO2 évitées par l’achat d’électricité d’origine renouvelable, les émissions du Groupe ont augmenté de 5,9 % entre 2013 et 2014. A périmètre constant, la hausse des émissions carbone (hors achat d’électricité verte) en 2014 est de 3,6 %. Les raisons de cette augmentation sont les mêmes que pour les consommations énergétiques.

757 479

TOTAL

En prenant en compte l’investissement important du Groupe dans l’électricité issue de sources d’origine renouvelable, les émissions totales du Groupe ont diminué de 3 % en 2014.

La consommation énergétique des véhicules est relativement stable à +1,2 % et celle des bâtiments est en baisse de 18 %. La consommation énergétique des mobiliers est en hausse, du fait de l’installation de nouveaux mobiliers dans le cadre de nouveaux contrats ou d’extension de contrats au Brésil, aux Emirats Arabes
Unis et aux Etats-Unis.
Les consommations énergétiques du Groupe ont augmenté de
2,6 % en 2014. Cette hausse s’explique en partie par l’intégration de certaines entités d’Eumex acquises en 2014 et de la Hongrie dans le reporting extra-financier. En effet, sur le périmètre 2013, l’augmentation des consommations énergétiques du Groupe n’est que de 0,3 % en 2014.

JCDecaux - Document de Référence 2014

47

LA RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE

6.2.  éduire nos autres impacts
R
environnementaux

Engagement n°3 : améliorer le recyclage du PVC
❱❱ OBJECTIFS

Les analyses de cycle de vie (ACV) réalisées par JCDecaux ont permis d’identifier les principaux autres impacts environnementaux : le papier, le plastique et les déchets.
Préserver les ressources passe par l’optimisation de leur utilisation mais aussi par une démarche d’innovation portant sur les matières utilisées, les produits développés et les processus mis en place.

•• 00 des toiles contenant du PVC recyclées à fin 2016
1 % en Europe
INDICATEURS DE SUIVI
STRATÉGIE*
Pourcentage de pays ayant une filière de recyclage du PVC en Europe

2014
42 %

*Périmètre de la Stratégie Développement Durable

E
 ngagement n°1 : encourager le déploiement de la certification ISO 14001

Prochaine étape

Pour accompagner la politique de réduction de ses impacts environnementaux et pour atteindre les standards internationaux les plus élevés en matière de préservation de l’environnement,
JCDecaux encourage le déploiement de la certification ISO
14 001 dans les pays du Groupe. Dans ce sens, des guides de bonnes pratiques pour la mise en place de systèmes de management de l’environnement respectant l’ISO 14001 ont été élaborés par la Direction du Développement Durable et de la Qualité, conjointement avec les filiales certifiées, et mis à disposition de toutes les filiales du Groupe.
En 2014, 15 filiales sont certifiées ISO 14001 : l’Espagne (2003), la Norvège (2006), la France (2007), l’Italie (2007), le Portugal
(2007), le Royaume-Uni (2008), la Suède (2009), la Finlande
(2010), l’Irlande (2011), les Pays-Bas (2011), la Belgique (2012), les Etats-Unis (2013), l’Australie (2014), le Danemark (2014) et la
Hongrie (2014) représentant plus de 56 % du chiffre d’affaires du groupe JCDecaux.

Engagement n°2 : améliorer l’utilisation et le recyclage des affiches papier
Les affiches papier sont au cœur du métier de JCDecaux.
A ce titre, elles font l’objet de mesures visant à optimiser leur consommation et améliorer leur recyclage.
❱❱ OBJECTIFS
••  00 % des affiches papier imprimées par JCDecaux labélisées
1
FSC, PEFC ou équivalent à fin 2015
•• 90 % des affiches papier recyclées à fin 2018
INDICATEURS DE SUIVI
STRATÉGIE*
Pourcentage de pays triant leurs affiches

2014
76 %

*Périmètre de la Stratégie Développement Durable

Prochaine étape
••  oursuite de la mise en place des mesures de recyclage
P
des affiches papier dans les pays

48

JCDecaux - Document de Référence 2014

•• rouver des filières de recyclage du PVC disponibles dans
T
les pays européens où cela n’a pas encore été fait

❱❱ ILLUSTRATION
Pour gérer la fin de vie de ses toiles publicitaires en
PVC, JCDecaux a fait appel en France à la société Serge
Ferrari qui a mis au point le procédé Texyloop®, la filière de recyclage du PVC. Ce procédé offre une seconde vie aux matériaux utilisés par JCDecaux en les transformant en nouvelles matières premières (billes de PVC et fibre de polyester non tissées).
Un cahier des charges précis a été fixé sur les aspects logistiques : collecte, critères d’acceptation très stricts, fiches de suivi dès réception des matières, recyclage effectif sous 6 mois.

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
E
 ngagement n°4 : accroître le recyclage des déchets

En 2014, la capacité de récupération d’eau de pluie du Groupe a atteint près de 800 m3, soit une augmentation de 5,2 % par rapport à 2012.

❱❱ OBJECTIFS
••  éduire de 50 les déchets non triés par m2 publicitaire
R
% à fin 2018
INDICATEURS DE SUIVI
GROUPE*
EN TONNE

2012

2013

2014

Total déchets générés

21 561

22 123

20 773

% déchets triés

66,0 %

65,8 %

60,4 %

STRATÉGIE**
Pourcentage de pays qui trient les autres déchets
(hors papier et plastique)

2014
70 %

*  es données environnementales sur la quantité totale de déchets générés
L
sont issues du reporting extra-financier avec un taux de couverture de
94,9 % du CA
**Périmètre de la Stratégie Développement Durable

Par ailleurs, le Groupe évalue systématiquement la possibilité d’inclure des récupérateurs d’eau de pluie dans ses mobiliers pour avoir une eau disponible directement pour l’entretien des mobiliers. L’installation de collecteurs d’eau dans les colonnes d’affichage et dans les sanitaires Patrick Jouin permettent ainsi de réduire la consommation d’eau de ville.
La bonne gestion de l’eau a été identifiée par le Groupe comme étant un enjeu environnemental important. Néanmoins avant de fixer des objectifs de réduction de ses consommations d’eau dans le cadre de la Stratégie Développement Durable, et au-delà des mesures déjà mises en place dans le Groupe, un groupe de travail dédié est chargé d’étudier les différents usages de l’eau entre les différentes activités pour mieux les identifier et les réduire. Indicateurs de suivi de la performance extra-financière du Groupe en matière de consommation d’eau
CONSOMMATION D’EAU

Prochaine étape

EN M3

••  oursuivre la mise en place du tri et du recyclage des déchets
P
dans les pays en fonction des filières de recyclage existantes

Consommation d’eau
Consommation d’eau de pluie

6.3. La gestion de l’eau

Consommation d’eau totale
*

JCDecaux poursuit ses actions pour :
••  éduire ses consommations d’eau potable ;
R
••  tendre sa capacité de récupération d’eau de pluie
E

2012

2013

2014

118 595*

136 728

142 632

3 598

3 836

6 142

122 193

140 564

148 773

L
a donnée 2012 est « artificiellement basse » suite à la régularisation importante de la facturation de notre fournisseur sur le site de Plaisir en
France.

L’augmentation de la consommation d’eau en 2014 (+8,8 %) s’explique notamment par l’intégration d’une partie des pays d’Eumex dans le scope du reporting extra-financier.

Les méthodes de lavage des mobiliers et des véhicules sont revues régulièrement pour réduire la quantité d’eau nécessaire tout en assurant une qualité de lavage élevée.
JCDecaux utilise deux modes de récupération d’eau de pluie:
•• ’eau de pluie récupérée dans les agences, collectée dans des l cuves ;
•• ’eau de pluie collectée dans les mobiliers via des récupérateurs l d’eau de pluie.
L’eau collectée dans les cuves par les agences est transférée dans les réservoirs des véhicules des agents d’entretien pour le lavage des mobiliers urbains. Les propriétés de l’eau de pluie, naturellement déminéralisée, permettent de réduire l’usage des produits détergents et la quantité d’eau nécessaire à chaque entretien, garantissant ainsi une réduction de l’impact environnemental de l’activité d’entretien des mobiliers.

JCDecaux - Document de Référence 2014

49

L’ENGAGEMENT SOCIAL

7. NOTRE ENGAGEMENT SOCIAL
JCDecaux, fort de ses 11 937 collaborateurs, considère son engagement social comme un élément clé de sa réussite.
RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR MÉTIER (ETP) (1)

RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR ZONE (ETP) (1)
AU 31 DÉCEMBRE

2012

2013

2014

AU 31 DÉCEMBRE

2012

2013

2014

France

3 527

3 515

3 553

Technique

5 828

6 304

6 596

Reste de l’Europe

3 373

3 392

3 366

Vente et Marketing

2 379

2 530

2 646

776

1 639

2 061

Administration et informatique

1 638

1 921

2 028

1 932

1 981

2 037

Relations Contractants

510

497

514

Royaume-Uni

675

673

685

Recherche et Développement

129

150

153

Amérique du Nord

201

202

235

10 484

11 402

11 937

10 484

11 402

11 937

Reste du Monde
Asie-Pacifique

TOTAL GROUPE

RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR TYPE DE CONTRAT
AU 31 DÉCEMBRE

2012

2013

2014

CDD

4,5 %

4,4 %

5,6 %

CDI

95,5 %

95,6 %

94,4 %

Les pays du Groupe sont autonomes dans leur gestion quotidienne, notamment dans la gestion des ressources humaines et de leur politique sociale via des directions ou responsables ressources humaines locaux. Cette organisation permet à JCDecaux de s’adapter aux demandes et spécificités de chaque pays où le Groupe est implanté tout en respectant le cadre définit au sein du corpus de Chartes du Groupe.
La Stratégie Développement Durable comporte 2 priorités sociales qui définissent les grandes orientations stratégiques ainsi que les sujets clés qui doivent être traités par l’ensemble des pays du Groupe:
•• Déployer une Politique Santé-Sécurité Groupe
••  ettre en place une Politique Sociale ambitieuse transverse
M
au Groupe

TOTAL

Les données Effectifs (ETP) sont issues du processus de reporting des données financières du Groupe, avec un taux de couverture de 100 % des effectifs ETP du Groupe

(1) 

7.1.  éployer une Politique Santé-Sécurité
D
Groupe
JCDecaux réunit plus de 200 métiers différents, de la conception du mobilier urbain à la commercialisation des espaces publicitaires en passant par l’entretien et la maintenance. Le management de la santé et de la sécurité des collaborateurs est un enjeu primordial pour le Groupe, qui a mis en place une politique santé-sécurité et introduit des standards de sécurité élevés dans ses filiales.
La Politique Santé-Sécurité ainsi renforcée et formalisée, impose à chaque filiale la mise en place d’un système de management de la santé-sécurité conforme à la politique du Groupe.
L’objectif de cette politique est d’assurer la sécurité des collaborateurs et de garantir la qualité des produits. Le personnel de terrain, qui représente environ 55 % de l’effectif total en 2014, est, de par ses activités, plus exposé aux risques d’accidents.
Leur santé et leur sécurité sont donc un élément central de la politique santé-sécurité de JCDecaux.

Engagement : mettre en place une Politique
Santé-Sécurité
Mise en place d’un système de management et d’une organisation de la Santé-Sécurité dans les filiales
L’amélioration constante de la sécurité et des conditions de travail du personnel est un objectif prioritaire pour l’ensemble des filiales du Groupe. Ainsi, le management de la Santé-Sécurité est piloté dans chaque pays par une organisation locale clairement identifiée, qui s’appuie notamment sur un plan d’actions et un manuel de santé-sécurité, conformément aux mesures définies par le Groupe et dans le respect des législations locales.
Ce système de management s’inspire entre autres de la norme
OHSAS 18001, relative à la santé et la sécurité au travail.

50

JCDecaux - Document de Référence 2014

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Gestion des risques
La connaissance précise des risques auxquels sont confrontés les collaborateurs est un élément essentiel de la Politique menée par le Groupe. Parmi les risques auxquels sont exposés les salariés, le travail en hauteur, la sécurité routière et la sécurité électrique sont considérés comme les plus importantes.

INDICATEURS DE SUIVI
GROUPE*
Taux de fréquence des accidents
Taux de gravité des accidents

Formation à la Santé-Sécurité
Pour prévenir et réduire efficacement les incidents et accidents du travail, les collaborateurs de JCDecaux, et plus particulièrement ceux exerçant des tâches dangereuses, doivent bénéficier des formations adaptées à la typologie de leur métier.
De nombreuses formations Santé-Sécurité sont dispensées chaque année dans la plupart des pays du Groupe. En France, près de 50 % des investissements en formation sont consacrés aux conditions de travail, ergonomie, gestes et postures. Ainsi, plus de 1 000 collaborateurs sont formés chaque année à la
Santé-Sécurité.
Comité Santé-Sécurité
Fin 2013, un Comité Santé-Sécurité, composé du Directeur de l’Exploitation Internationale, du Directeur du Développement
Durable et de la Qualité et de responsables santé-sécurité dans les différentes régions où le Groupe est présent a été créé. Il a pour missions de définir les orientations de la Politique SantéSécurité du Groupe et de fournir l’aide nécessaire aux filiales pour implanter localement cette Politique. En 2014, le Comité
Santé-Sécurité s’est réuni 2 fois. Le Comité Santé-Sécurité travaille notamment sur des objectifs de baisse des accidents de travail pour l’ensemble du Groupe.
❱❱ OBJECTIFS
••  00 % des pays ont élaboré une procédure d’identification des
1
risques et une matrice d’évaluation des risques Santé-Sécurité à fin 2018
••  % des collaborateurs identifiés dans la matrice de
100
formation sont formés à la Santé-Sécurité à fin 2018
••  00 % des pays ont développé un plan d’actions et un manuel
1
Santé-Sécurité conforme aux recommandations du Groupe d’ici 2019

2012

2013

2014

29,3

28,5

26,9

0,9

0,8

0,8

STRATÉGIE**

2014

Pourcentage de pays ayant dispensé des formations Santé-Sécurité

73 %

Pourcentage de personnes formées à la santé/sécurité au cours de l’année

29,4 %

*Périmètre du reporting extra-financier
**Périmètre de la Stratégie Développement Durable

❱❱ ILLUSTRATION
Certification Santé-Sécurité
4 pays sont certifiés selon le système de management
OHSAS 18001, la Finlande, l’Irlande, les Pays-Bas et le
Royaume-Uni. Depuis 2014, l’Australie est certifiée selon la norme AS4801, l’équivalent local de la norme OHSAS
18001.
Formation à la Santé-Sécurité
En 2014, le dépôt de Reculettes (rue des Reculettes
75013 Paris) est devenu le Centre de Formation Cyclocity et accueille désormais tous les nouveaux embauchés
Techniciens Cycles Itinérants et Mécaniciens Cycles dans le cadre d’un parcours de formation propre à chacun de ces métiers.
Les parcours d’intégration de une à deux semaines alternent entre des enseignements théoriques (Présentation du groupe JCDecaux, de l’entreprise Cyclocity et leurs métiers) et l’apprentissage des bases techniques métiers nécessaires à la prise de poste.
La Direction Cyclocity s’est également engagée dans l’accompagnement de l’évolution de ses Techniciens
Cycles Itinérants niveau 1 vers l’atteinte du niveau 2, à travers la création d’un parcours de formation de deux mois en vue de préparer la passation d’un test de validation des acquis techniques. La réussite du test valide l’évolution du collaborateur vers le niveau supérieur.

JCDecaux - Document de Référence 2014

51

L’ENGAGEMENT SOCIAL

Indicateurs de suivi de la performance extra-financière du Groupe en matière de Santé-Sécurité
La traduction de la Politique Santé-Sécurité et de ses actions en résultats concrets pour le Groupe nécessite du temps, notamment pour faire baisser significativement les taux de fréquence et de gravité des accidents du travail.
ACCIDENTS DU TRAVAIL AVEC ARRÊT PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
TAUX DE FRÉQUENCE
AU 31 DÉCEMBRE

TAUX DE GRAVITÉ

2012

2013

2014

2012

2013

2014

60,8

56,5

58,8

2,1

1,9

1,9

4,7

6,2

4,7

0,0

0,2

0,0

Reste de l’Europe

21,4

33,8

24,5

0,6

0,7

0,6

Amérique du Nord

12,3

12,6

7,0

0,0

0,0

0,0

7,1

3,7

5,6

0,0

0,0

0,3

21,4

5,3

11,3

0,5

0,1

0,2

29,3

28,5

26,9

0,9

0,8

0,8

France
Royaume-Uni

Asie Pacifique
Reste du monde

GROUPE

7.2.  ettre en place une Politique Sociale
M
ambitieuse transverse au Groupe
JCDecaux, a vu sa présence et son développement à l’international s’accélérer ces dernières années. Aujourd’hui, le Groupe est présent dans des pays aux législations très variées. JCDecaux a donc souhaité créer un socle social commun à l’ensemble de ses collaborateurs formalisé par les chartes du Groupe, qui précisent les droits et les devoirs des collaborateurs partout dans le monde.
De plus, pour développer son capital humain et assurer le bienêtre de ses collaborateurs, des initiatives spécifiques sont mises en place localement.

Engagement n°1 : déployer le corpus de Chartes de JCDecaux
Afin d’énoncer et de formaliser les valeurs et principes de
JCDecaux, qui représentent autant d’engagements de la part de la direction et des collaborateurs, les Chartes du Groupe énoncent l’ensemble des droits et devoirs de chacun, auxquels le Groupe entend se référer, au sein de l’entreprise, quelles que soient son activité et ses responsabilités.
La Charte éthique du Groupe a pour objet de formaliser les règles de conduite dans les affaires qui s’imposent à l’ensemble des collaborateurs du Groupe (cf. 8.3 Loyauté des pratiques).
La Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales du groupe JCDecaux, quant à elle, décrit l’engagement du Groupe
, et renforce la en faveur du respect des Droits de l’Homme protection des droits sociaux fondamentaux de l’ensemble de ses collaborateurs.
La Charte éthique édition 2014 a été diffusée dans l’ensemble des pays du Groupe. Chaque nouveau collaborateur reçoit un exemplaire de la Charte éthique et de la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales du groupe JCDecaux, lors de son arrivée dans l’entreprise. Ces Chartes sont mises à disposition de l’ensemble des collaborateurs du Groupe et sont notamment disponibles sur l’Intranet de chaque pays.

52

JCDecaux - Document de Référence 2014

Pour assurer la bonne mise en place des principes énoncés dans la Charte Internationales des Valeurs Fondamentales, les pays doivent répondre à un questionnaire et renvoyer un rapport de déploiement des principes de cette Charte à la Direction du
Développement Durable et de la Qualité. En 2014, JCDecaux a une nouvelle fois interrogé ses filiales sur le respect des principes énoncés dans sa Charte Internationale des Valeurs Sociales
Fondamentales via un rapport spécifique. Quelques pays qui n’étaient pas en conformité avec certains principes de la Charte ont dû détailler les actions correctives mises en place en 2014 et le délai de mise en conformité.
Les principes énoncés dans ce corpus de Chartes contribuent à faire de JCDecaux un acteur responsable dans les pays dans lesquels nous exerçons nos activités.
❱❱ OBJECTIFS
••  00 % des pays sont conformes aux principes énoncés dans
1
la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales du groupe JCDecaux à fin 2015
••  éployer les formations des collaborateurs aux deux Chartes
D
dans 100 % des pays où JCDecaux a le management
Prochaines étapes
•• éployer la formation (e-learning) sur la corruption dans
D
l’ensemble des pays du Groupe en 2015
••  évelopper un programme de formation aux Chartes au niveau
D
du Groupe
••  oursuivre le déploiement de la Charte Internationale des
P
Valeurs Sociales Fondamentales

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

❱❱ FOCUS SUR LES DROITS DE L’HOMME
Dans un contexte de forte internationalisation, JCDecaux est maintenant présent dans des pays jugés à risque par des organisations non gouvernementales (ONG) spécialisées sur les sujets des Droits de l’Homme.

JCDecaux est conscient que la part de son activité, localisée dans ces pays augmente à la fois en raison de sa croissance organique et de sa croissance externe. Garantir le respect des
Droits de l’Homme est un engagement réel pour le Groupe.

RÉPARTITION DES ACTIVITÉS DE JCDECAUX DANS LES PAYS SELON LEUR CLASSIFICATION EN MATIÈRE DE DROITS DE L’HOMME *

DÉNOMINATION DES PAYS
BASÉE SUR L’INDICE
Non-libres
Partiellement libres
Libres

RÉPARTITION DES EFFECTIFS ( %)
2012

2013

2014

14 %

21 %

18 %

7 %

6 %

10 %

79 %

73 %

72 %

*basé sur l’Indice Freedom in the world 2014 de Freedom House, qui évalue les pays selon leurs droits civiques et politiques.

Depuis 2011, la cartographie des risques annuels, complétée par le management local des différentes entités, inclut les risques de non-respect des Droits de l’Homme.
En 2012, JCDecaux a renforcé et formalisé son engagement en faveur des Droits de l’Homme avec la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales du groupe JCDecaux.
Cette charte, déployée dans les pays du Groupe où JCDecaux a le management, établit un socle social commun pour tous ses collaborateurs et précise notamment leurs droits en matière de Droits de l’Homme.
Elle illustre la volonté du Groupe d’assurer à tous ses collaborateurs un environnement de travail sûr, sain et respectueux en faisant référence à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies, les Conventions
Fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail et les Principes Directeurs de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique pour les entreprises multinationales. Chaque nouveau collaborateur du Groupe reçoit un exemplaire de la Charte Internationale des Valeurs Sociales
Fondamentales lors de son entrée dans le Groupe et doit le signer. La Charte est mise à disposition des collaborateurs sur l’intranet local et a été traduite en plusieurs langues. A fin
2014, 90 % des pays qui ont reçu la Charte Internationale des
Valeurs Sociales Fondamentales du groupe JCDecaux l’ont déployée localement.
Un membre du Directoire de JCDecaux a la responsabilité directe de la diffusion, à travers le Groupe, de la Charte
Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales et des valeurs qu’elle véhicule.
Le management local de chaque pays est responsable du respect et de la bonne application des principes et des normes énoncés dans la Charte.
L’évaluation de la conformité des pratiques locales avec les principes énoncés dans la Charte se fait sous forme
Human Rights Compliance de rapports inspirés du «
Assessment » du Danish Institute for Human Rights et des guidelines du «
Human Rights and Business Dilemmas

Forum by the UN Global Compact and Verisk MapleCroft ».
Ce rapport exige des filiales les informations sur les pratiques et la mise en œuvre de chaque principe énoncé dans la
Charte. En cas de non-conformité entre la Charte et les pratiques locales, la filiale concernée doit mettre en place un plan d’action correctif et spécifier le délai de mise en place.
La Direction de l’Audit Interne et la Direction Développement
Durable travaillent conjointement sur le respect des Droits de l’Homme dans les différentes filiales du Groupe. Cela fait partie du programme de travail des auditeurs internes quand ils effectuent des missions d’audit en filiales.
En 2014, le Code de Conduite Fournisseurs de JCDecaux, s’appuyant sur la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Déclaration de l’Organisation Internationale du
Travail (OIT) et les principes Directeurs de l’OCDE, a été mis en place dans le Groupe. Les fournisseurs du Groupe JCDecaux doivent signer le Code de Conduite Fournisseur de JCDecaux ce qui les engage à respecter chaque principe énoncé. Ce
Code de Conduite est déployé en priorité (signature et suivi de sa bonne application) auprès des fournisseurs clés identifiés par chaque pays et des nouveaux fournisseurs.
Au travers de l’outil de reporting extra-financier, chaque entité
JCDecaux remonte annuellement des indicateurs de suivi spécifiques aux droits de l’Homme. Au fur et à mesure de la maturité des pays sur ces projets, de nouveaux indicateurs seront mis en place.
L’application de ces principes par le management local est en cours de renforcement : le respect des Droits de l’Homme sera ajouté à la lettre de Représentation envoyée deux fois par an aux managers de chaque filiale. Le second projet de cette politique a été élaboré avec la Direction Achats du Groupe.
Les acheteurs seront formés au cours de l’année 2015 à l’intégration du développement durable dans leur fonction.
Cette formation inclura les questions liées aux Droits de l’Homme. Depuis 2015, JCDecaux est membre du groupe de travail
«
Droits humains au sein du Collège des Directeurs du
»
Développement Durable (C3D). Ce groupe de travail permet d’échanger et d’enrichir notre feuille de route au quotidien.

JCDecaux - Document de Référence 2014

53

L’ENGAGEMENT SOCIAL

E
 ngagement n°2 : développement des collaborateurs
Pour accompagner les collaborateurs lors de leur intégration et tout au long de leur carrière chez JCDecaux, les filiales du
Groupe développent au niveau local des programmes de gestion des ressources humaines.
❱❱ OBJECTIFS
Cartographier et évaluer les initiatives locales des filiales en faveur des collaborateurs pour déployer les meilleures initiatives au niveau du Groupe.
Ainsi, en 2014 JCDecaux a cartographié les bonnes pratiques de ses filiales sur diverses thématiques sociales et notamment sur la satisfaction des collaborateurs, le télétravail, la flexibilité des horaires de travail, ou encore l’intégration des nouveaux collaborateurs à l’entreprise.
La Direction des Ressources Humaines en France a créé, en 2014,
❱❱ ILLUSTRATION la communauté SHaRe sur Bee (Réseau Social d’Entreprise) pour
En France, des outils d’évaluation ont été mis en place, afin permettre aux responsables des Ressources Humaines des pays de développer la qualité de la relation managériale entre le d’échanger sur les sujets sociaux et de mettre en place les bonne collaborateur et son manager et engager ainsi une véritable pratiques en de gestion politiques sociales. démarche matière de des carrières, appelée SCOPE (Suivi,
Compétences, Orientation, Potentiel, Evolution).

La performance d’une entreprise passe par sa capacité à aider chaque collaborateur à développer son potentiel et ce qui le rend
« unique ». Dans cet esprit, la politique de formation du Groupe s’est structurée, dynamisée, diversifiée et modernisée afin de bénéficier à l’ensemble des collaborateurs, cadres et non cadres.
Pour accompagner les collaborateurs du Groupe, de nombreuses formations sont dispensées chaque année dans tous les domaines relatifs à ses activités : management, exploitation, technique, sécurité, langues, communication, marketing, commerce, bureautique...
Chaque filiale est responsable localement de la gestion des formations, au regard et dans le respect des dispositions conventionnelles et légales.
FORMATION DES SALARIÉS
2012

2013

2014

Nombre d’heures de formation

72 144

85 715

70 801

Taux de formation ( %)

66,1 %

73,4 %

51,6 %

Nombre d’heures de formation

37 535

26 405

24 937

Taux de formation ( %)

51,6 %

46,2 %

59,2 %

FRANCE

Le nombre d’heures de formation a baissé en 2014 du fait notamment d’une réduction importante du nombre d’heures de formations au Brésil. En 2013 l’installation de mobiliers à Sao Paulo avait entrainé la formation de l’ensemble des collaborateurs de la filiale sur des sujets variés : santé-sécurité, entretien des mobiliers, maintenance de mobiliers digitaux…

54

JCDecaux - Document de Référence 2014

La politique de formation en France
•• Formations métiers commerciaux
La JCDecaux Media Academy, mise en place en 2004, est l’école de formation de vente interne de JCDecaux. Destinée à l’ensemble des équipes commerciales du Groupe, elle permet de développer une expertise média et d’homogénéiser les pratiques du cycle de vente.
Une offre de formation interne aux outils informatiques du commerce est également disponible, MOSAIC : outil de facturation ; et MY BEEZ : outil de gestion des clients, des relations publiques, d’animation commerciale et de données clients consolidées.
•• Formations Management
Les « Ateliers du Management », créés en 2012, offrent un véritable parcours de formation managérial aux collaborateurs. Il s’agit d’un cursus formation permettant de progresser sur les 9 talents du manager JCDecaux, tout en renforçant ses points forts. Ce parcours est organisé selon
3 approches complémentaires, à savoir le développement personnel, l’expérimentation et l’analyse de ses pratiques professionnelles. Depuis le lancement des « Ateliers du
Management », 404 cadres ont été formés, dont 175 en 2014.
•• Formations Digital

7.3. La formation

GROUPE

❱❱ ILLUSTRATION

Avec la digitalisation de l’offre JCDECAUX et le déploiement des contenus digitalisés, le Groupe souhaite former l’ensemble des collaborateurs amenés à intervenir sur les mobiliers digitaux. Un module d’une journée sur Maurepas (Yvelines
- France) est déployé par les équipes de la Direction des
Etudes à destination du personnel terrain et d’encadrement : présentation du Digital dans le Groupe, des principes de fonctionnement des mobiliers connectés et visite de l’atelier d‘assemblage des mobiliers 70 pouces. Cette journée permet de comprendre tous les éléments constituants le mobilier et de pouvoir en assurer la maintenance : diagnostic des principales pannes et ateliers pratiques de résolution de problèmes. A noter que, suite à la définition de la nouvelle norme relative aux habilitations électriques, l’offre de formation « Habilitation électrique », dispensée au sein du Groupe, a été revue dès
2012 conformément à la réglementation. Le déploiement de ces actions auprès des équipes concernées a démarré en
2013 et se poursuivra jusqu’en juillet 2015.
•• Formation Handicap
Après avoir mené un diagnostic handicap à l’échelle nationale, JCDecaux s’engage dans une politique handicap, partie intégrante de la politique diversité, avec la signature de la convention AGEFIPH au 01/06/2013. L’objectif de la présente convention est de créer les conditions favorables au déploiement des actions que JCDecaux entend mettre en place pour favoriser l’emploi, le maintien dans l’emploi et le développement des compétences des personnes en situation de handicap.
Une offre de formation (e-training et/ou présentiel) à destination du comité de coordination, des Responsables Ressources
Humaines, du coordinateur national handicap, des membres
Comité d’Entreprise/Comité d’Hygiène, de Sécurité et des
Conditions de Travail, des managers et des collaborateurs, a été initiée en 2014.
En 2014, plusieurs modules e-learning de sensibilisation au handicap ont été déployés sur notre intranet : « Handicap :
Représentations et Réalités », « Handicap : Intégration »,
« Handicap : Aménagement de poste et Maintien dans l’emploi ».

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
7.4. La diversité et l’égalité professionnelle
JCDecaux s’emploie à créer des conditions de travail favorables à l’épanouissement et à la réalisation des ambitions de chacun de ses collaborateurs.

RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR SEXE
AU 31 DÉCEMBRE

2012

2013

2014

Femmes

29,7 %

29,5 %

29,7 %

Hommes

70,3 %

70,5 %

70,3 %

Femmes

52,6 %

52,7 %

53,2 %

Hommes

47,4 %

47,3 %

46,8 %

Hors opérationnels

La diversité et la non-discrimination
Favoriser le pluralisme et rechercher la diversité au travers des recrutements et de la gestion des carrières est l’un des objectifs de JCDecaux. A ce titre, l’insertion professionnelle de personnes d’origines ethniques, sociales et culturelles variées est perçue comme une opportunité d’enrichissement des valeurs du
Groupe. Le respect des valeurs de non-discrimination fait partie intégrante de la Charte éthique et de la Charte Internationale des
Valeurs Sociales Fondamentales du groupe JCDecaux.
En France, en signant la charte de la diversité en 2008, JCDecaux s’est engagé à favoriser l’égalité des chances en faveur des femmes, des travailleurs handicapés, des séniors et des minorités visibles. Dans le cadre des différents marchés de Vélos en Libre-Service en France, JCDecaux s’est engagé dans des programmes citoyens et favorise l’insertion de jeunes en difficulté. Des accords ont notamment été conclus avec l’EPIDE (Etablissement
Public d’Insertion de la Défense) et FACE (Fondation Agir contre l’exclusion). Par ailleurs, Cyclocity, au travers d’un partenariat avec SODEXO
Justice, a développé en 2013 un programme innovant à destination des détenus, avec pour objectif de préparer leur réinsertion professionnelle – et donc sociale – à l’issue de leur incarcération. Au sein de la maison d’arrêt de Villepinte, fruit d’un travail avec SODEXO Justice et après accord de l’Administration pénitentiaire, Cyclocity a installé à la rentrée 2013 un atelier pénitentiaire d’insertion par l’activité économique, au travers de la réparation de Vélib’. Cet atelier est inédit par la profondeur des tâches confiées aux personnels incarcérés.
3.1.1 Répartition des effectifs par âge en 2014

Cyclocity a pour ambition d’apprendre un nouveau métier aux personnes concernées en vue d’un éventuel recrutement au sein de l’entreprise, et considérera avec bienveillance leurs éventuelles candidatures à des postes au sein de l’entreprise à l’issue de leur détention.

Hors personnel de terrain et exploitation, la répartition hommefemme au sein de JCDecaux est quasiment à l’équilibre, avec
53 % de femmes au sein de ses effectifs. En comptabilisant le personnel de terrain et d’exploitation, le Groupe compte 70 % d’hommes dans ses effectifs en 2014.
En France, la Direction a remis aux organisations syndicales des documents détaillés et chiffrés montrant la stricte égalité de traitement entre les Hommes et les Femmes autant pour ce qui concerne le recrutement, que la formation, la promotion, la politique salariale, etc.
Des négociations relatives à l’égalité professionnelle entre hommes et femmes ont été ouvertes à la fin de l’année 2014 afin de conclure un accord triennal pour 2015-2016-2017, dans le respect des nouvelles obligations légales issues de la loi du
4 août 2014 relative à l’égalité réelle des femmes et des hommes.

L’emploi des personnes handicapées
JCDecaux favorise l’accès à l’emploi des personnes handicapées sans aucune discrimination et leur permet ainsi une insertion sociale et une autonomie financière. Le Groupe compte ainsi
1,7 % de travailleurs handicapés en 2014, et 3,1 % en France*.
En France, JCDecaux a décidé d’intensifier sa politique d’emploi de personnes handicapées en signant la convention
« Politique d’emploi des personnes handicapées » avec l’Agefiph
(Association pour la Gestion des Fonds pour l’Insertion des
Personnes Handicapées) le 1er juin 2013 pour une durée de deux ans.
Pour ancrer la politique handicap dans ses pratiques quotidiennes et créer des conditions favorables pour l’accueil de personnes handicapées, JCDecaux concentre ses actions autour de 4 axes :

Répartition des effectifs par âge

••  sensibilisation et l’information de tous les collaborateurs la concernant l’emploi de personnes handicapées

Au 31 décembre 2014

•• e recrutement et l’intégration de travailleurs handicapés l Moins de 25 ans

6,0%

25-29 ans

14,1%

30-34 ans
35-39 ans

14,7%

40-44 ans

13,9%

45-49 ans
50-54 ans
55-59 ans

60 ans et plus

17,3%

2,8%

6,9%

11,2%

13,2%

L’égalité homme-femme
Le Groupe s’engage à faire respecter l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes dans le travail, impliquant l’interdiction des discriminations en matière d’embauche, l’absence de différenciation en matière de rémunération et de déroulement de carrière.

•• a mise en place d’une politique et de procédures de prévention l et de gestion de l’inaptitude, de maintien dans l’emploi et de reclassement •• e développement du partenariat avec le secteur protégé et adapté l En 2014, la Semaine Nationale pour l’Emploi des Personnes
Handicapées, qui a eu lieu du 17 au 21 novembre 2014, a permis :
••  a mise en place d’actions de sensibilisation, de formation et
L
d’information auprès de l’ensemble des collaborateurs de France
•• a création d’un espace Handicap sur Bee (réseau social
L
d’entreprise de JCDecaux) – 900 visites sur la semaine
••  a mise en place d’un Quiz Handicap sous différents formats :
L
cartes à gratter et e-questionnaire à 400 répondants
•• Le déploiement de 3 modules de e-learning handicap

*  ette donnée est calculée sur le périmètre du reporting extra-financier en effectif inscrit, à l’exception de la France où le nombre de travailleurs handicapés a été
C
calculé en unité bénéficiaire. La donnée France est issue du reporting de ressources humaines France d’avril 2014.
JCDecaux - Document de Référence 2014

55

L’ENGAGEMENT SOCIAL

••  ’organisation d’un Café avec diffusion de films sensibilisant
L
sur le Handicap au travail en présence des RH pour échanger avec les participants
••  u restaurant d’entreprise l’utilisation de sets de table sur ce
A
thème avec plusieurs informations, questions/réponses sur le handicap (cible : plus de 300 personnes)
Par ailleurs, JCDecaux continue de déployer en France son plan d’actions en partenariat avec l’Agefiph (Association pour la
Gestion des Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées) portant sur :
••  recrutement de personnes en situation de handicap le (partenariats avec les réseaux Capemploi, les acteurs Internet spécialisés, participation à des forums emploi locaux et nationaux dédiés au handicap...)
••  maintien dans l’emploi de personnes en situation de le handicap au sein de l’entreprise (programmes de formation en vue de reclassement avec les Services d’Aide au Maintien dans l’Emploi des Travailleurs Handicapés, actions de prévention visant à réduire le risque de développement de troubles musculo-squelettiques...) JCDecaux veille à respecter le principe d’égalité professionnelle dans la rémunération, évitant ainsi un écart de salaire entre les hommes et les femmes pour une même classification professionnelle. En France, la rémunération des collaborateurs est déterminée en fonction de grilles de salaire qui tiennent compte de critères objectifs tels que le type de poste, le niveau de qualification et l’expérience. Pour les cadres, la politique de rémunération variable associée à des objectifs individuels est généralisée.
Parallèlement, des primes de « performance qualité » sont mises en place pour le personnel de terrain afin d’encourager et de récompenser les résultats individuels.

L’organisation du temps de travail
Chaque filiale est responsable de l’organisation du temps de travail, au regard et dans le respect des dispositions conventionnelles et légales. Cette organisation peut varier selon les sites et les populations concernées.
RÉPARTITION DES EFFECTIFS TEMPS PLEIN / TEMPS PARTIEL

•• l’accompagnement des collaborateurs en situation de handicap
(cellule d’aide aux différentes démarches administratives,...)

EN %

Depuis fin 2008, des travaux de réparation de vélos sont effectués avec un atelier protégé, en collaboration avec l’ADAPEI
(Association Départementale des Amis et Parents de personnes handicapées mentales) de l’Oise.

Salariés à temps partiel

7.5. Les conditions de travail

EN %

Les principes d’intéressement des salariés aux bénéfices réalisés par JCDecaux sont propres à chaque filiale.
MONTANT DE L’INTÉRESSEMENT
ET DE LA PARTICIPATION VERSÉS EN FRANCE

EN MILLIERS D’EUROS
AU TITRE DE L’EXERCICE

2012

2013

2014

Intéressement

5 777

10 714

9 812

Participation

899

1 126

1 162

Abondement*

174

213

NC

6 850

12 053

NC

TOTAL

*  ontant relatif à l’abondement versé par l’entreprise en cas de versement
M
de l’Intéressement Collectif dans le PEE
NC : Montant non-connu à ce jour

En France, les accords d’intéressement aux bénéfices de l’entreprise couvrent 100 des salariés (à l’exception du
%
personnel MédiaKiosk qui a conservé ses propres accords dans ce domaine).

56

JCDecaux - Document de Référence 2014

2014

95,7 %

95,7 %

95,7 %

4,3 %

4,3 %

4,3 %

2012

2013

2014

4,4 %

8,1 %

8,1 %

Salariés travaillant de nuit

La politique de rémunération est établie au niveau de chaque filiale selon des principes d’équité interne et de compétitivité externe définis par JCDecaux.

2013

Salariés travaillent en horaire alternant 2*8 ou 3*8

La rémunération

2012

5,4 %

9,2 %

8,2 %

Salariés travaillant les week ends et/ou les jours fériés

4,4 %

8,6 %

9,0 %

Salariés autorisés à faire du télétravail au moins 1j/semaine

0,3 %

0,5 %

0,6 %

Salariés à temps plein

RÉPARTITION DES EFFECTIFS
SELON LES HORAIRES ATYPIQUES

Certains salariés du Groupe peuvent être amenés à travailler selon des horaires atypiques tels que le travail de nuit, certains week ends et jours fériés ou en horaires décalés.
En France, l’organisation du temps de travail des différentes entités du Groupe s’appuie sur des accords collectifs d’Aménagement et de Réduction du Temps de Travail initialement signés en 1998 et actualisés en 2000 et 2002, suivant les entités du Groupe.
Ces accords prévoient que le temps de travail effectif de l’ensemble du personnel itinérant est de 35 heures, le personnel administratif et d’encadrement bénéficiant quant à eux de journées de Réduction de Temps de Travail.
A titre d’exemple, la France a démarré en 2013 la mise en place d’une phase test de télétravail avec des collaborateurs volontaires. Suite au succès de ce test, des négociations avec les organisations syndicales sur cette thématique sont en cours afin d’étendre et de pérenniser cette pratique.

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
L’absentéisme
TAUX D’ABSENTÉISME PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
AU 31 DÉCEMBRE

2012

2013

2014

France

9,5 %

9,5 %*

9,3 %

Royaume-Uni

3,5 %

3,1 %

2,5 %

Reste de l’Europe

7,5 %

7,5 %

7,4 %

Amérique du Nord

6,3 %

8,0 %

7,5 %

Asie Pacifique

2,6 %

2,2 %

3,0 %

Reste du monde

4,2 %

7,4 %

5,7 %

6,7 %

6,9 %*

6,7 %

GROUPE

*  e taux d’absentéisme de la France publié en 2013 comportait une erreur de calcul. Ce taux a donc été corrigé et passe de 8,9 % à 9,5 % pour 2013.
L
Etant donné le poids de la France dans les effectifs, le taux d’absentéisme du Groupe est passé de 6,8 % à 6,9 % pour 2013.

TAUX D’ABSENTÉISME PAR MOTIF ET ZONE GÉOGRAPHIQUE EN 2014
GROUPE

FRANCE

ROYAUME-UNI

RESTE DE
L’EUROPE

AMÉRIQUE
DU NORD

ASIE
PACIFIQUE

RESTE DU
MONDE

Maladie et invalidité

3,8 %

5,7 %

1,6 %

4,4 %

1,4 %

1,4 %

2,6 %

Maladies professionnelles

0,1 %

0,4 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

Accident du travail

0,6 %

1,3 %

0,0 %

0,5 %

0,0 %

0,2 %

0,2 %

Maternité

1,0 %

0,5 %

0,7 %

1,3 %

0,0 %

0,5 %

2,1 %

Absences conventionnelles

0,2 %

0,3 %

0,1 %

0,1 %

0,7 %

0,2 %

0,2 %

Autres

1,0 %

1,1 %

0,1 %

1,1 %

5,4 %

0,7 %

0,6 %

6,7 %

9,3 %

2,5 %

7,4 %

7,5 %

3,0 %

5,7 %

EN %

TAUX GLOBAL
D’ABSENTÉISME

Les recrutements et départs
Depuis sa création JCDecaux a connu une croissance forte et régulière de ses effectifs. Entre 2001 et 2014, les effectifs ont augmenté de 63 %.

En 2014, les recrutements en CDI ont représenté 10,8 % des effectifs du Groupe.

TAUX DE RECRUTEMENT* PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE

TAUX DE DÉPART* PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE

AU 31 DÉCEMBRE

2012

2013

2014

AU 31 DÉCEMBRE

2012

2013

2014

France

6,4 %

4,2 %

6,1 %

France

7,9 %

6,8 %

6,0 %

15,2 %

19,2 %

23,5 %

Royaume-Uni

18,8 %

18,0 %

20,3 %

Reste de l’Europe

5,4 %

4,7 %

6,0 %

Reste de l’Europe

12,4 %

9,7 %

8,9 %

Amérique du Nord

10,5 %

15,5 %

25,4 %

Amérique du Nord

15,2 %

15,0 %

13,2 %

Asie Pacifique

22,5 %

25,4 %

20,9 %

Asie Pacifique

23,2 %

23,0 %

25,0 %

Reste du monde

30,7 %

30,8 %

13,1 %

Reste du monde

22,9 %

19,6 %

29,8 %

11,2 %

12,5 %

10,8 %

13,8 %

12,8 %

14,2 %

Royaume-Uni

GROUPE

*  e taux de recrutement prend en compte uniquement les recrutements
L
en CDI

GROUPE

* Le taux de départ ne prend en compte que les démissions et les licenciements
JCDecaux - Document de Référence 2014

57

L’ENGAGEMENT SOCIAL

Les départs liés à des démissions et des licenciements ont représenté 14,2 % des salariés du Groupe en 2014. Les taux de départ les plus élevés se trouvent dans les régions « Reste du
Monde » et « Asie-Pacifique », où l’on constate une plus grande rotation de l’emploi, du fait notamment de la forte croissance de ces zones géographiques.
Favoriser l’apprentissage et attirer les jeunes talents
Afin de constituer un vivier de jeunes cadres à fort potentiel,
JCDecaux poursuit une politique de partenariat avec des universités et écoles cibles. JCDecaux, avec la Direction des Ressources
Humaines, utilise de nombreux canaux de communication pour faire connaître le Groupe et ses différents métiers, en donnant par exemple des conférences ou en s’appuyant sur les jeunes embauchés pour être « ambassadeurs » auprès de leurs écoles.
La Direction des Système d’Information a également mis en place, avec des sociétés partenaires, des « pépinières de
»
jeunes ingénieurs pour optimiser les recrutements.

❱❱ ILLUSTRATION
E
 n France, JCDecaux a reçu le label “Happy Trainees” pour l’année 2014-2015. Ce label récompense l’excellence dans l’accueil, le management et l’accompagnement des étudiants en entreprises. Une étude anonyme développée par le label a été envoyé aux étudiants : 85,4 % recommandent l’entreprise et 78,9 % ont une opinion favorable. Cette étude est basée sur 6 critères : développement professionnel, environnement de travail, Management, Reconnaissance/
Motivation, Fierté et Plaisir.

L’ancienneté
ANCIENNETÉ MOYENNE ET RÉPARTITION PAR ANCIENNETÉ EN 2014
GROUPE

FRANCE

ROYAUME-UNI

RESTE DE
L’EUROPE

AMÉRIQUE
DU NORD

ASIE PACIFIQUE

RESTE
DU MONDE

Moins de 2 ans

21,7 %

15,0 %

29,8 %

14,9 %

33,2 %

31,8 %

36,1 %

2 - 5 ans

22,1 %

14,9 %

20,9 %

21,0 %

15,5 %

33,8 %

30,0 %

6 - 10 ans

21,1 %

18,5 %

21,9 %

20,9 %

24,3 %

22,0 %

26,2 %

11 - 15 ans

13,5 %

14,1 %

13,1 %

17,6 %

23,0 %

9,5 %

6,5 %

16 - 20 ans

7,9 %

9,5 %

8,2 %

12,4 %

3,1 %

2,4 %

1,2 %

21 - 25 ans

6,8 %

13,3 %

4,1 %

7,2 %

0,4 %

0,4 %

0,0 %

26 - 29 ans

3,2 %

6,5 %

0,9 %

3,3 %

0,0 %

0,1 %

0,0 %

30 ans et plus

3,6 %

8,3 %

1,2 %

2,6 %

0,4 %

0,0 %

0,0 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

10,1

13,1

7,6

13,0

7,0

5,2

5,0

ANCIENNETÉ EN %

ANCIENNETÉ MOYENNE

Au 31 décembre 2014, l’ancienneté moyenne au sein du Groupe est de 10,1 ans et varie de 5 à 13,1 ans selon les zones géographiques.
La France, pays d’origine du groupe JCDecaux, a l’ancienneté moyenne la plus élevée avec 13,1 ans. Les différences d’ancienneté s’expliquent principalement par l’implantation plus récente du Groupe dans certaines zones géographiques, en forte croissance, comme l’Asie-Pacifique où l’ancienneté moyenne est de 5,2 ans.

Le bilan des accords collectifs
JCDecaux s’efforce de rechercher, en toutes circonstances, la conclusion d’accords formels équitables pour tous. La libre expression au sein du Groupe et le dialogue social avec les représentants du personnel sont favorisés et participent au bon fonctionnement de l’entreprise et au respect de la réglementation des droits sociaux.
LE DIALOGUE SOCIAL AU NIVEAU DU GROUPE
UNITÉ

2012

2013

2014

Représentants du personnel

537

570

575

Réunion avec les représentants du personnel

630

630

582

53

47

36

171

197

174

53,6 %

50,2 %

51,0 %

Accords signés dans l’année
Accords en vigueur
Pourcentage de salariés couverts par des conventions collectives
58

JCDecaux - Document de Référence 2014

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
En 2014, 36 accords collectifs ont été signés au sein de filiales du Groupe. Les principaux accords signés avec les représentants du personnel concernaient des dispositions relatives à la rémunération, l’organisation du temps de travail, l’emploi, la santé et la protection sociale.
LE DIALOGUE SOCIAL EN FRANCE*
UNITÉ

2012

2013

2014

Représentants du personnel

394

414

432

Réunion avec les représentants du personnel

498

497

480

Accords signés dans l’année

16

15

17

Accords en vigueur

50

48

63

100 %

100 %

100 %

Pourcentage de salariés couverts par des conventions collectives

* A partir de 2014, les données France intègrent MédiaKiosk

Détail du dialogue social en France :
UES JCDecaux
La société JCDecaux SA constitue avec la société JCDecaux
France une Unité Economique et Sociale (UES), regroupant
3 226 collaborateurs (1). Elle est composée de douze Délégués syndicaux centraux et adjoints, et de cinquante-neuf Délégués syndicaux d’établissement.
Par ailleurs, l’UES JCDecaux bénéficie d’Instances Représentatives du Personnel communes aux deux sociétés, à savoir :
••  n Comité d’Entreprise qui se réunit une fois par mois voire u plus si nécessaire,
••  ingt et un établissements délégués du personnel (DP) qui se v réunissent une fois par mois voire plus si nécessaire, et
••  ix-sept comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de d travail (CHSCT) qui se réunissent une fois par trimestre voire plus si nécessaire.
Au sein de l’UES JCDecaux et pour l’année 2014 il y a eu
15 réunions de négociation, 13 réunions de CE, 205 réunions DP et 102 réunions de CHSCT.
Les négociations relatives au contrat de génération, ouvertes en fin d’année 2013, ont permis au début de l’année 2014 de signer un nouvel accord comprenant des engagements chiffrés en matière d’insertion durable des jeunes de moins de 26 ans, de maintien dans l’emploi des séniors, de développement des actions de formations (DIF préparation à la retraite, VAE, entretien séniors, bilan de compétence…) et de transmissions des savoirs et des compétences.
Cyclocity
En 2014, dans le cadre des négociations salariales chez
Cyclocity, la Direction et l’ensemble des organisations syndicales, soucieuses de continuer à faire progresser le statut social au bénéfice des salariés ont signé un nouvel accord intégrant des mesures de revalorisation des salaires de base, un complément annuel de prime métier et une indemnité forfaitaire de nettoyage des vêtements de travail.

(1)

Par ailleurs, cet accord comporte également un volet améliorant les conditions de travail par l’autorisation de 3 jours de congés sans solde par an pour convenance personnelle.
En outre, il confirme la promotion interne au sein de Cyclocity par la création de postes de niveau 3 sur différents métiers et différentes villes.
Enfin, Cyclocity a confirmé ses engagements relatifs à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de l’entreprise par la signature à l’unanimité d’un accord d’entreprise avec les Organisations syndicales représentatives. Les thèmes de cet accord portent plus particulièrement sur l’embauche, la formation professionnelle, les conditions de travail, la rémunération et l’articulation entre vie professionnelle et exercice des responsabilités familiales.
Média Aéroports de Paris
L’année 2014 chez Média Aéroport de Paris a été marquée par la signature de deux accords :
••  n accord NAO portant notamment sur une augmentation
U
salariale et permettant en outre la mise en place d’une indemnité relative à l’entretien des tenues de travail des agents d’exploitation. Cet accord prévoit également un versement exceptionnel au titre des œuvres sociales et culturelles de la
Délégation Unique du Personnel
••  n avenant à l’accord d’Intéressement Collectif applicable au
U
sein de la société.
Après plusieurs réunions de négociation tout au long de l’année
2014, un accord relatif à la durée et à l’aménagement du temps de travail a été signé début 2015. Outre les règles habituelles relatives à la durée du travail, l’accord prévoit également les règles applicables en matière de travail de nuit.
MédiaKiosk
MédiaKiosk a signé le 4 septembre 2014 un accord relatif au versement de la prime de partage des profits.
En outre, l’année 2014 a été marquée par la mise en œuvre du plan d’actions relatif au contrat de génération. En effet, pour faire suite à l’instauration du dispositif du contrat de génération par la loi du 1er mars 2013, MédiaKiosk a souhaité moderniser son dispositif d’aide aux salariés âgés, en vigueur depuis le 29 mars
2012, tout en prenant en compte l’amélioration des conditions d’accueil et de travail des jeunes salariés, par l’élaboration d’un plan d’actions intergénérationnel, signé le 19 décembre 2013 pour une durée déterminée de 3 ans.
Ce plan engage MédiaKiosk notamment sur l’insertion durable dans l’emploi des jeunes. Il en a d’ailleurs résulté en 2014 l’embauche de deux jeunes de moins de 26 ans.
Par ailleurs, la société MédiaKiosk s’est engagée sur l’embauche et le maintien dans l’emploi des salariés âgés, la transmission des savoirs et des compétences ainsi que sur la garantie de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes dans l’entreprise et la mixité dans l’emploi.
L’ensemble de ces accords démontre la qualité des relations sociales constructives au sein des différentes entités de
JCDecaux en France.

Cette donnée est calculée sur le périmètre du reporting extra-financier en effectif inscrit
JCDecaux - Document de Référence 2014

59

L’ENGAGEMENT SOCIÉTAL

8. NOTRE ENGAGEMENT SOCIÉTAL
JCDecaux interagit avec une multitude d’acteurs aux préoccupations très variées, qu’il s’agisse des collectivités, des sociétés de transport, de ses clients (annonceurs, agences médias), de ses partenaires commerciaux, des autorités publiques ou des associations, mais aussi de ses collaborateurs et de ses actionnaires.
L’entreprise a toujours été à l’écoute de ses parties prenantes directes, notamment les collectivités, les sociétés de transport et les annonceurs, et souhaite renforcer, dans le cadre de la
Stratégie Développement Durable, cette écoute auprès de ses autres parties prenantes et notamment ses fournisseurs et ses collaborateurs, pour favoriser l’innovation et la continuité des savoir-faire. C’est pourquoi, les priorités définies dans le cadre de la Stratégie sont de :
••  enforcer le développement durable dans la Politique Achat
R

•• avoriser l’engagement des collaborateurs du Groupe en
F
faveur du développement durable

8.1.  enforcer le développement durable
R
dans la Politique Achat
JCDecaux travaille avec de nombreux fournisseurs, pour la plupart historiques, qui sont au cœur des processus qualité de nos produits. Notre priorité est de développer des relations de confiance sur le long terme et de nous assurer que nos fournisseurs partagent nos valeurs et s’engagent à nos côtés en faveur du développement durable, aussi bien au niveau du
Groupe que localement dans chaque pays.

Engagement n°1 : renforcer la Politique Achat
Le choix des fournisseurs avec lesquels JCDecaux travaille est un élément essentiel de la qualité des produits et services proposés par le Groupe, qui font sa réputation, et de sa capacité d’innovation. C’est pourquoi, en 2009, JCDecaux s’est doté d’une Direction des Achats au niveau du Groupe, en charge de l’achat des composants et des sous-ensembles des mobiliers.
La direction réalise le sourcing et la distribution des mobiliers et d’une partie des pièces de rechange et consommables nécessaires à l’entretien et à la maintenance de ces mobiliers, pour le compte des filiales.
En 2013, la Politique Achat a été actualisée clarifiant le rôle de la Direction Achat, les responsabilités des filiales dans le processus achat et renforçant l’importance du développement durable et de processus communs et partagés sur les achats.
Ainsi, la méthodologie de présélection, d’évaluation et de suivi des fournisseurs a été revue pour mieux intégrer les critères développement durable et renforcer leur utilisation au niveau du
Groupe et des filiales.

Le Code de Conduite Fournisseur
Le nouveau Code de Conduite Fournisseur de JCDecaux a été déployé en 2014. Il précise les attentes de JCDecaux vis-à-vis de ses fournisseurs sur les thématiques sociales, éthiques, santésécurité et environnementales. Ce code s’appuie sur les principaux standards internationaux reconnus, les principes directeurs de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique
(OCDE), la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), et les huits Conventions
Fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
Les fournisseurs doivent signer ce Code de Conduite, ce qui les engage à respecter ses différents principes.
Ainsi, tout nouveau contrat avec un fournisseur inclut, dans les
Conditions Générales d’Achat, le Code de Conduite Fournisseur.
Tous ces documents et spécifications techniques consultables sur le site Extranet réservé aux fournisseurs.

sont

L’évaluation annuelle des fournisseurs
Un questionnaire d’évaluation annuel a été mis en place en
2014 par la Direction des Achats et l’ensemble des filiales du
Groupe pour mesurer les performances financières, techniques, développement durable, qualité et logistiques des fournisseurs du
Groupe. Cet outil permet ainsi d’identifier et de suivre l’efficacité et les axes de progrès des fournisseurs de JCDecaux. Il est complété une fois par an par l’acheteur en charge du fournisseur.
Dans un premier temps, les acheteurs doivent évaluer tous les fournisseurs clés, identifiés au préalable.
Audit des fournisseurs
L’évaluation annuelle est complétée par des audits fournisseurs une fois tous les 3 ans pour les fournisseurs clés, pour s’assurer de la bonne application des principes énoncés par le Code de Conduite Fournisseur qu’ils ont préalablement signé. Un document de « pré-audit » est envoyé quelques semaines avant l’inspection pour faciliter les échanges. Un guide expliquant les différentes phases des audits a été développé à destination des auditeurs, des binômes constitués d’un acheteur et d’une personne d’un autre service (qualité, développement durable, supply chain...). Ces documents s’inspirent du référentiel l’« Initiative Clause Sociale » et du questionnaire « Human Rights
Compliance Assessment » du Danish Institute for Human Rights pour la partie Développement Durable. Ces audits incluent également des questions sur le management, la qualité des process de production, des produits, le respect des délais, des fournisseurs. Présélection des fournisseurs
La gestion du panel fournisseurs a été complétée par un processus exigeant de présélection des fournisseurs potentiels, incluant des critères développement durable (Droits de l’Homme, droits du travail, environnement et éthique). Cet outil de présélection permet de déterminer si un fournisseur remplit les exigences fixées par JCDecaux pour intégrer le panel fournisseurs du
Groupe ou d’un pays du Groupe.
L’ensemble de ces politiques, code de conduite et outils sont déployés par les pays du Groupe et par la Direction des Achats
Groupe.

60

JCDecaux - Document de Référence 2014

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
❱❱ OBJECTIFS
•• 00 des fournisseurs* ont signé le Code de Conduite
1 %
Fournisseur à fin 2018
•• Evaluer annuellement 100 % des fournisseurs clés à fin 2015
•• Auditer tous les 3 ans les fournisseurs clés à fin 2017
*achats récurrents

INDICATEURS DE SUIVI
STRATÉGIE*

2014

Pourcentage de pays ayant identifié leurs fournisseurs clés

51 %

Pourcentage de fournisseurs clés ayant signé le
Code de Conduite Fournisseur

40 %

Les collaborateurs du Groupe jouent un rôle important dans le succès des politiques de développement durable mises en place et notamment des politiques environnementales, en adoptant des gestes responsables au quotidien.
Chaque pays du Groupe doit mettre en place localement un programme de sensibilisation de ses collaborateurs pour réduire leurs impacts environnementaux au bureau.

81 %

Pourcentage de pays ayant déployé le Code de
Conduite Fournisseur

E
 ngagement n°1 : mettre en place un programme de sensibilisation des collaborateurs au développement durable ❱❱ OBJECTIFS

*Périmètre de la Stratégie Développement Durable

•• 00 des pays ont un programme de sensibilisation des
1 % collaborateurs au développement durable
INDICATEURS DE SUIVI
STRATÉGIE*

E
 ngagement n°2 : former les acheteurs au développement durable

Pourcentage de pays ayant mis en place un programme de sensibilisation (ecoreflex)

2014
32 %

*Périmètre de la Stratégie Développement Durable

La réussite de l’intégration du développement durable dans la Politique Achat nécessite la bonne compréhension et l’adhésion des personnes en charge des achats au niveau du
Groupe et localement dans les pays. Ainsi, les acheteurs et les collaborateurs en charge des achats seront formés à l’intégration du développement durable dans la gestion des fournisseurs et des achats dès 2015.
❱❱ OBJECTIFS
••  00 % des acheteurs formés au développement durable dans
1
les achats à fin 2016

❱❱ ILLUSTRATION
En France, un programme interne de sensibilisation des collaborateurs aux bonnes pratiques environnementales a été mis en place en 2006, au moyen d’un site Intranet dédié et interactif, de communiqués et d’affiches spécifiques. Ce programme, appelé Ecoreflex®, invite les collaborateurs de
JCDecaux à adopter au quotidien, des gestes simples et concrets pour limiter leurs consommations.

Prochaine étape
••  éploiement de la formation des acheteurs à l’intégration du
D
développement durable dans les achats (e-learning)

8.2 Favoriser l’engagement de nos

collaborateurs en faveur du développement durable
Pour que l’engagement de JCDecaux en faveur du développement durable soit un succès, l’adhésion de tous ses collaborateurs est indispensable. Dans leurs métiers, par leurs actions et leurs comportements au quotidien, ils donnent un sens aux engagements et aux valeurs véhiculés par le Groupe. Donner aux collaborateurs les clés pour devenir des ambassadeurs du développement durable est un enjeu majeur.

Un plan de Déplacement Entreprise (PDE) a été intégré à ce programme en 2008 et depuis plusieurs années la semaine du développement durable est l’occasion de re-sensibiliser les collaborateurs de JCDecaux aux bonnes pratiques qu’ils peuvent adopter.
En 2014, une communauté Bee (réseau social d’entreprise) dédiée au programme Ecoreflex a été développée et est accessible aux différents pays du Groupe où le programme est en cours de déploiement conformément à la Stratégie
Développement Durable.
Un guide dédié à ce programme expliquant comment mettre en place un programme de sensibilisation des collaborateurs localement a été développé et envoyé à l’ensemble des pays en 2014.

JCDecaux - Document de Référence 2014

61

L’ENGAGEMENT SOCIÉTAL

•• ensibiliser les collaborateurs via une formation en ligne
S
(e-learning) au développement durable d’ici fin 2016

❱❱ ILLUSTRATION
En Uruguay la sensibilisation des collaborateurs se fait notamment par le biais d’affiches.

••  ormer 100 % des collaborateurs au développement durable
F
à fin 2018

❱❱ ILLUSTRATION
En 2015, les collaborateurs en France équipés d’un ordinateur suivront une formation e-learning sur le Développement
Durable.

E
 ngagement n°3 : renforcer la connaissance du modèle économique, de l’histoire et des valeurs de
JCDecaux

E
 ngagement n°2 : améliorer la connaissance et la compréhension du développement durable
L’engagement des collaborateurs de JCDecaux pour atteindre les objectifs que le Groupe s’est fixés dans le cadre de la Stratégie
Développement Durable est essentiel. Il est donc nécessaire de sensibiliser et former les collaborateurs au développement durable pour qu’ils participent pleinement au déploiement de la
Stratégie et au succès de l’entreprise sur le long terme.

Il est important que chaque collaborateur du Groupe ait une bonne compréhension du modèle économique, de l’histoire et des valeurs de JCDecaux, pour en faire les ambassadeurs de l’entreprise.

Formation au développement durable

Jean-Claude Decaux, a eu, dès l’origine de JCDecaux en 1964, une vision tournée vers le développement durable en inventant un modèle économique vertueux : fournir aux villes des produits et services financés par de l’espace publicitaire.

Pour faire du développement durable un véritable avantage concurrentiel et l’intégrer dans tous les métiers de l’entreprise, l’Executive Management de chaque pays du Groupe doit être formé au développement durable.

Déclinée aujourd’hui dans tous les univers où le Groupe opère (villes, aéroports, concessions de transports, centres commerciaux…), la dimension servicielle du mobilier urbain est plus que jamais d’actualité en :
••  ffrant aux citoyens et aux usagers des produits et services o sans impact sur les finances locales et les contribuables ;

❱❱ ILLUSTRATION
Au 1er trimestre 2015, le Comité de Direction France a été formé au Développement Durable, dans le cadre d’une journée de formation.

••  contribuant à l’embellissement des environnements dans lesquels il s’insère ;
••  onnant à la publicité sa juste place. d Sensibilisation au développement durable
Pour que l’ensemble des collaborateurs de JCDecaux puisse intégrer le développement durable dans leur métier, ils seront sensibilisés via un module de e-learning au développement durable.
❱❱ OBJECTIFS
••  ormer l’ensemble de l’Executive Management du Groupe au
F
développement durable à fin 2016

Fin 2014, à l’occasion des 50 ans de JCDecaux, des évènements ont été organisés, dans chaque filiale du Groupe et chaque collaborateur s’est vu remettre un livre retraçant l’histoire de l’entreprise familiale JCDecaux depuis 50 ans.
Début 2015, une explication du business model JCDecaux traduit en plusieurs langues, a été envoyée à tous les pays du Groupe pour qu’il soit communiqué à tous les collaborateurs.

❱❱ ILLUSTRATION

Jean-Claude Decaux, a eu, dès l’origine de JCDecaux en 1964, une vision tournée vers le développement durable en inventant un modèle économique vertueux : fournir aux villes des produits et services financés par de l’espace publicitaire.

HIER le mobilier urbain publicitaire

Publicité JCDecaux 1971

L’un des premiers abribus JCDecaux

Desde los orígenes de JCDecaux en 1964, la visión de Jean-Claude Decaux ha estado orientada hacia el desarrollo sostenible, inventando un modelo económico integral que consiste en proporcionar a las ciudades productos y servicios financiados por espacios publicitarios.

AUJOURD’HUI

AYER

un modèle économique commun à toutes nos activités

Horloge digitale, São Paulo, Brésil

la publicidad en el mobiliario urbano

Jean-Claude Decaux révolutionne également l’affichage publicitaire, le plus vieux média au monde, en inventant un nouveau format d’affiche : le 2m2.

- offrant aux citoyens et aux usagers des produits et services sans impact sur les finances locales et les contribuables ;

Rapidement, ce concept séduit de nombreuses villes, d’abord en
France, puis à l’international.

HOY

- contribuant à l’embellissement des environnements dans lesquels il s’insère ;
- donnant à la publicité sa juste place.

street furniture with advertising

un modelo económico común para todas nuestras actividades

JCDecaux advertising 1971

Anuncio de JCDecaux en 1971

Déclinée aujourd’hui dans tous les univers (aéroports, concessions de transports, centres commerciaux…), la dimension servicielle du mobilier urbain est plus que jamais d’actualité en :

From the beginnings of JCDecaux in 1964, Jean-Claude Decaux harboured a vision oriented towards sustainable development by inventing a sustainable business model : providing cities with products and services offering a public service for users funded by advertising.

THEN

Podium, Métro de Shanghai, Chine

Le principe est innovant : installer et entretenir gratuitement des mobiliers urbains dans les villes en les finançant par la publicité.

Una de las primeras marquesinas de JCDecaux

La idea era revolucionaria, consistía en instalar y mantener de forma gratuita el mobiliario urbano de las ciudades financiándolo con publicidad.
Jean-Claude Decaux también revolucionó el sector de los carteles publicitarios, el más antiguo del mundo, inventando un nuevo formato de cartel : el de 2m2.
Este concepto atrajo rápidamente a muchas ciudades, primero en
Francia y después a nivel internacional.

Reloj digital, Sao Paulo, Brasil

One of JCDecaux’s first bus shelters

- ofreciendo a ciudadanos y usuarios unos productos y servicios sin repercusión alguna en los presupuestos municipales, ni en la recaudación de impuestos;
- contribuyendo al embellecimiento del entorno donde se instala;

Abribus, Paris, France

62

Horloge 4 côtés (22m) Aéroport de Los Angeles, E.U

Dispositif grand format, Londres, Royaume Uni

JCDecaux - Document de Référence 2014

Vélos en libre service, Toyama, Japon

Reloj con 4 caras (22m), aeropuerto de Los Ángeles, EE.UU.

过去

an economic model shared by all our activities

Digital clock, São Paulo, Brazil

城市设施广告

Jean-Claude Decaux revolutionised outdoor advertising, the oldest media in the world, by inventing a new poster format of 2m2.
Very quickly, this concept of service free-of-charge, in return for advertising space, appealed to many cities around France, and across the globe.

Today, JCDecaux is the number one out-of-home company in the world and has advertising assets within every sector (airports, transport services, shopping centres...) The use of street furniture as a service to cities and transport operators is more relevant than ever before as it :

Bicicletas en libre servicio, Toyama, Japón

所有业务均通用的经济模式

- is available for all people to utilise the products and services without any impact or consequences on local funding or taxpayer funds;

德高首批候车亭其中之一

巴西圣保罗数位钟

上海地铁展示台

一项创新的原则:在各个城市里,免费安装并维护城市设施,
通过广告盈利。

如今城市设施服务 已渗透到各个角落(机场,交通运输,商场......),
展现前所未有的服务方位:

让 - 克劳德·德高对世界上最古老的媒介,广告牌,
也做了革命性的改变,发明了新尺寸的广告牌:2平方米。

- 赋予广告应有的位置。
- 为市民和乘客提供产品与服务,对地方财政和纳税人没有影响。

这个概念很快吸引了众多的城市,先是在法国,之后迈向国际。

- contributes towards improving the appearance of environments;

- 对所融入的环境进行美化。

- allows advertising to work harmoniously within environment and cities.

德高的良性模式立足于激情,激励鼓舞德高集团的每一位员工,
不可挑剔的服务质量,和持续的创新能力

The sustainable economic model adopted by JCDecaux relies on the PASSION which drives every employee, the highest QUALITY of products and services, and a constant striving for INNOVATION in everything.

法国巴黎候车亭
Dispositivo gran formato, Londres, Reino Unido

如今

Podium, Shanghai Metro, China

1971年德高广告

JCDecaux led innovation within outdoor advertising through the installation and maintenance of street furniture free-of-charge for cities.

El modelo integral de JCDecaux se basa en la PASIÓN, que mueve a todos los colaboradores del grupo, la incuestionable CALIDAD de sus servicios y su constante capacidad de INNOVACIÓN.

Marquesina, París, Francia

早在德高集团于 1964 年创立时,让 - 克劳德·德高就已经有远见,发明一种良性的经济模式实现可持续发展:
即为城市提供产品与服务,用广告空间来融资盈利

AND NOW

Stand, Shanghai Metro, China

Presente en la actualidad en todos los ámbitos (aeropuertos, concesiones de transporte, centros comerciales…), el uso del mobiliario urbano como servicio cobra ahora más importancia que nunca:

- otorgando a la publicidad el lugar que merece.

Le modèle vertueux de JCDecaux repose sur la PASSION, qui anime chaque collaborateur du Groupe, la QUALITÉ irréprochable de ses prestations et sa capacité d’INNOVATION permanente.

德高,
一个良性的经济模式

JCDecaux,
A SUSTAINABLE BUSINESS MODEL

JCDecaux,
UN MODELO ECONÓMICO INTEGRAL

JCDecaux,
UN MODÈLE ÉCONOMIQUE VERTUEUX

Bus shelter, Paris, France

4 sided clock (22m) Los Angeles airport, USA

Large format display, London, United Kingdom

Self-service bicycles, Toyama, Japan

美国洛杉矶机场四面钟(22米)

英国伦敦大型广告牌

日本富山自助式自行车

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
8.3. Les relations avec nos clients
Le succès du Groupe est basé sur la qualité reconnue de ses produits et de ses prestations, ainsi que sur son aptitude à comprendre et anticiper les besoins de ses clients, qu’il s’agisse des collectivités locales, des sociétés de transport, des bailleurs ou des annonceurs.
Pour assurer sa croissance sur le long terme, JCDecaux doit à la fois leur fournir des produits ou services innovants et de qualité, et les accompagner et les soutenir dans leurs propres démarches de développement durable.

❱❱ LA LOYAUTÉ DES PRATIQUES
Dans un contexte de forte internationalisation, JCDecaux fait face à de nombreux défis en matière d’éthique. Nous nous sommes engagés depuis longtemps à avoir un comportement éthique dont nous avons actualisé les règles sans cesse. Nos principes d’actions anticorruption, formalisés dans notre Charte Ethique, ont été publiés pour la première fois en 2001 et actualisées en 2005 et 2009. En 2014, la Charte a été refondue afin de la rendre plus proches des problématiques opérationnelles auxquelles peuvent se trouver confrontés les collaborateurs du Groupe, ainsi que pour tenir compte de l’évolution des législations et notamment du UK Bribery Act. La Charte a été complétée, en 2014, par une procédure
Groupe sur l’emploi des agents et intermédiaires.

La Charte Ethique
Édition 2014

JCDecaux est conscient que la part de son activité, localisée dans des pays considérés comme sensibles sur le plan de la corruption, augmente à la fois en raison de sa croissance organique et de sa croissance externe. Garantir l’éthique des affaires est donc un enjeu concret pour le Groupe.

Afin de prévenir les risques de corruption, le Groupe a mis en place des documents et procédures internes spécifiques. Ainsi, la Charte Ethique édition 2014 du Groupe énonce l’ensemble des règles et des principes de comportements éthiques à respecter dans la conduite des affaires pour opérer de façon responsable et durable vis-à-vis des collaborateurs, des clients et des fournisseurs, des collectivités locales et territoriales et vis-à-vis des concurrents. L’ensemble des thèmes énoncés dans cette charte fait l’objet d’un suivi par l’audit interne et est intégré dans le management des risques. La version interne à l’entreprise de cette charte associe à chaque règle et principe un guide pratique pour une meilleure compréhension par le collaborateur.
La procédure sur l’emploi des agents et intermédiaires qui la complète depuis 2014 définit en interne les mesures qui doivent être prises afin d’éviter tout acte de corruption qui pourrait être commis par ces tiers.
Cette Charte et la procédure sur l’emploi des agents et intermédiaires, ont été traduites dans les 12 langues principales du Groupe et sont mises à disposition des collaborateurs sur l’intranet du Groupe. Une version publique de la Charte est disponible dans la section Développement Durable du site.
Un mécanisme d’alerte a été mis en place et est géré par le Comité d’Ethique Groupe. Ce Comité se compose du Président du
Comité d’Audit, qui est membre indépendant du Conseil de Surveillance, du Président du Comité des Rémunérations et des
Nominations et du Directeur de l’Audit Interne. Le Comité a pour mission de veiller au respect des règles éthiques fondatrices, énoncées dans la Charte éthique, essentielles à l’existence et à la valorisation du Groupe.
La simple existence d’une Charte ne suffit pas. Les moyens doivent être donnés à chaque salarié d’agir conformément aux dispositions des règles d’éthique du Groupe. Chaque collaborateur d’encadrement ou dont les fonctions peuvent engager le
Groupe, tant envers les administrations que les clients et fournisseurs, sera ainsi amené à signer en 2015 la Charte Ethique et la procédure sur les agents et intermédiaires. Nous avons également décidé de revoir nos systèmes de formation et de renforcer leur mise en œuvre. Nous déployons ainsi un kit de formation à la Charte Ethique du Groupe. Cette formation s’intègre à notre effort continu vers une compréhension approfondie de nos valeurs en formant les nouveaux collaborateurs et en maintenant à niveau ceux déjà présents. En 2015, environ 3000 personnes à travers le Groupe seront formés via un e-learning, auquel s’ajoutent une vérification de la compréhension et l’acquisition des règles éthiques du Groupe. Notre ambition est de nous mesurer aux normes les plus élevées.

JCDecaux - Document de Référence 2014

63

L’ENGAGEMENT SOCIÉTAL

8.4. Les relations avec les collectivités
Les relations avec les collectivités locales sont des relations de confiance qui s’inscrivent sur le long terme et font de JCDecaux un acteur de l’évolution des villes et de leur progrès, dans la prise en compte du développement durable et notamment dans la mise en place de comportements plus respectueux de l’environnement. Améliorer la qualité de vie en ville
JCDecaux s’investit de façon volontariste aux côtés des collectivités pour améliorer l’environnement urbain et répondre aux enjeux sociétaux, comme améliorer le cadre de vie et embellir les villes.
Ainsi, pour contribuer à l’amélioration de la qualité de vie en ville,
JCDecaux a mis en place des actions pour :
••  méliorer l’environnement urbain :
A
-
«
Dé-densification du
»
panneaux déroulants

patrimoine

par

l’utilisation

de

- Création de mobiliers favorisant l’accessibilité pour tous

•• ensibiliser les citoyens aux gestes responsables et à
S
la préservation de la planète : affichage à titre gracieux de campagnes d’information en faveur de la protection de l’environnement. ••  roposer aux citoyens des services innovants contribuant
P
notamment à réduire la « fracture numérique en rendant
»
accessible au plus grand nombre des applications connectées et mises à jour en temps réel.
Quelques exemples : Favoriser l’accessibilité des services aux personnes à mobilité réduite, en développant des mobiliers adaptés à ses utilisateurs et respectant le design de chaque ville, est une priorité pour le Groupe. En 2011, JCDecaux s’est vu remettre par la délégation parisienne de l’Association des
Paralysés de France (APF) le « Prix de l’Autonomie 2011 » pour la réalisation des sanitaires automatiques à accès universelle de

Gijon

Espagne

2004

Rouen

France

Bruxelles
Belgique

France

Mulhouse

Bruxelles

France

Cergy-Pontoise

Toulouse

Créteil

2012

France

Valence
Espagne

Belgique

Paris

Marseille
France

2007

France

Santander
Espagne

Lituanie

Toyama
Japon

Kazan

2009

Nancy

Vilnius

2013

France

France

Namur

Russie
France

JCDecaux - Document de Référence 2014

Suède

Paris Banlieue

2010
Nantes

Slovénie

Göteborg
France

Besançon

Espagne

Belgique

64

Luxembourg

Ljubljana

2011

Irlande

France

Séville

Vienne

2003

Dublin

Luxembourg

Espagne

Autriche

Avec 52 000 vélos répartis dans 70 villes à travers le monde,
JCDecaux propose un moyen de transport doux qui s’ancre pleinement dans le quotidien des usagers et qui répond aux évolutions et enjeux de la ville durable de demain.

France

2005
France

2006

Véritable complément aux transports en commun, les vélos en libre-service se révèlent un moyen d’améliorer la qualité de vie en ville et d’optimiser les déplacements en adéquation avec les préoccupations environnementales et de santé publique actuelles. La réussite des système de vélos en libre service (VLS) de JCDecaux repose sur une volonté, dès l’origine, de démocratiser ce service et d’en faciliter les usages afin d’augmenter la part modale du vélo en ville : tarification adaptée, paiement par cartes bancaires, couplage avec les cartes de transports, facilité d’accès à l’abonnement
(via Internet), instructions en langues étrangères sur les bornes...
Ce succès est aussi la résultante du maillage complet des villes, de la fiabilité des équipements, de la qualité de la maintenance, de l’entretien et de la régulation et du service client.

Amiens

2008
Grand Lyon

Cordoue

En 2014, JCDecaux et la Communauté d’agglomération d’Annecy ont inauguré pour la première fois en France trois abribus équipés d’écrans tactiles interactifs 42 pour fournir aux citoyens, touristes et usagers des transports en commun des services innovants. Les mobiliers, mis à jour en temps réel grâce à une connexion internet, proposent des contenus développés en partenariat avec de nombreuses startups. Les habitants de la Communauté d’agglomération ont aussi accès à différentes applications comme l’agenda culturel, les lignes, horaires et itinéraires de bus, une sélection de restaurants proposée par l’Office du tourisme d’Annecy et des plans de la ville. Les systèmes de Vélos en Libre-Service

••  ontribuer à la collecte des déchets : création de mobiliers
C
de collecte sélective de déchets pour piles, verre, papier...

JCDecaux
Programme
Cyclocity

la Ville de Paris dessinés par Patrick Jouin. JCDecaux continue d’œuvrer pour l’accessibilité des personnes handicapées via le développement, en 2014, de guides interactifs dans le City Center de Doha, l’un des centres commerciaux les plus fréquentés du
Qatar. Ces guides ont pour vocation d’améliorer l’expérience shopping de plus de de 15 millions de visiteurs chaque année.
Accessibles aux personnes à mobilité réduite, ces dispositifs permettent aux visiteurs de localiser une marque ou un magasin et diffusent en arabe et en anglais des informations en 3D pour les orienter. La 2ème face comporte un écran digital 70 pouces dédié à la publicité.

Brisbane
Australie

Lillestrøm
Norvège

2014
Lund

Suède

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Forts de leurs 33 908 vélos répartis sur 2 772 stations dans 52 villes, notamment à Paris (Vélib’), Marseille (Le vélo), Lyon (vélo’v),
Toulouse (VélÔToulouse), Nantes (Bicloo), Besançon (VéloCité),
Mulhouse (Vélocité), Rouen (Cy’clic) et Nancy (VélOstan’lib), les systèmes de VLS de JCDecaux en France ont dépassé les 300 millions de locations depuis leur mises en route. Plus de 26 millions de locations ont été comptabilisées au premier semestre 2014 (+20,1 % par rapport au premier semestre 2013 grâce, en partie, à une météo favorable) et le nombre d’abonnés annuels a augmenté de 12 % sur la même période pour atteindre
382 000 abonnés.

Les principales caractéristiques certifiées portent sur :

Pour Vélib’ à Paris, mars 2014 a été un mois record avec le passage du cap des 200 millions de locations et une hausse de
48 % des locations par rapport à mars 2013, augmentation due, entre autres, à une météo particulièrement clémente et, dans une moindre mesure, la mise en place de la gratuité du service pour faire face au pic de pollution à Paris et dans sa proche banlieue.
Ces chiffres reflètent l’engouement croissant des citoyens pour ce mode de déplacement doux qui a démontré une fois encore sa valeur ajoutée dans la lutte contre la pollution.

•• La prise en compte de la satisfaction des clients et du personnel

Depuis le 18 Juin 2014, la Mairie de Paris a lancé P’tit Vélib’ pour le plaisir des plus jeunes Parisiens. A travers ce nouveau service, la Ville de Paris s’engage dans une nouvelle étape pour encourager les mobilités douces en permettant aux enfants d’apprendre le vélo en toute sécurité. JCDecaux, opérateur historique de
Vélib’, prend en charge la fabrication des petits vélos et apporte son support technique. Pour cette première saison du service,
300 exemplaires du vélo «
P’tit Vélib’ ont été développés
»
par JCDecaux. Le service P’tit Vélib’ est disponible dans
5 espaces verts ou piétons parisiens, adaptés à l’apprentissage du vélo. Durant l’été, deux autres lieux ouvriront et le service
P’tit Vélib’ donnera rendez-vous aux cyclistes en herbe sur les grands évènements parisiens.
La seconde édition des 24h de Vélib’, organisée par la Mairie de Paris et JCDecaux, a eu lieu samedi 15 et dimanche 16 juin.
Les Parisiens étaient invités à pédaler sur les Champs-Elysées au profit de trois ONG : GoodPlanet dont la mission est de sensibiliser et éduquer le public à la protection de l’environnement, Mécénat
Chirurgie Cardiaque qui permet aux enfants souffrant de malformations cardiaques d’être opérés en France lorsqu’ils ne peuvent être soignés dans leur pays d’origine, et la Fondation du Patrimoine dont l’objectif est de sauvegarder et valoriser le patrimoine urbain et rural non protégé. Plus de 3000 cyclistes, des Parisiens et de nombreux touristes, ont parcouru 28 908 km en 41 296 tours. Record largement battu avec 11 000 km de plus que l’année précédente, et 20 000 euros récoltés au profit des 3
ONG.
En juillet 2014, la direction de la relation client des vélos en libreservice s’est vue attribuée la certification NF Service «Relation client» par l’organisme certificateur indépendant AFNOR après audit des deux centres de relations clients de Cyclocity (Paris et Lyon). Cette certification porte sur l’ensemble des canaux de contacts (email, téléphone, courrier) et s’appuie sur un référentiel des métiers de la relation client à distance.

••  ’organisation et l’infrastructure optimisées pour les clients
L
••  a qualité de l’information fournie aux clients
L
••  ’accueil à distance des clients dans les délais
L
••  e traitement de la demande client
L
••  e respect des engagements contractuels
L
••  a qualification, la formation et le suivi du personnel
L
••  e traitement des réclamations
L

Réflexion sur l’avenir des villes
Depuis 2006, en France, JCDecaux mène un ensemble de réflexions sur l’avenir de la ville et des transports au travers de publications dédiées.
Parce que la ville est un univers en mutation constante, JCDecaux a créé, dès 2008, un outil de veille et de prospective de la ville.
Abordant des sujets aussi variés que les nouvelles technologies et la créativité des marques dans les villes du monde entier,
« Tendances Mobilités » publie, deux fois par mois, un dossier thématique. Cette newsletter est disponible sur un blog dédié : www.tendances-mobilites.fr En 2014, JCDecaux contribue au développement du numérique sur le territoire français, avec l’implantation des totems e-Village® dans la ville d’Aix-en-Provence. Pour la première fois en France,
JCDecaux propose un mobilier urbain constituant un point d’entrée unique pour l’ensemble des informations de la ville.
Cette interface accessible aux personnes à mobilité réduite a été développée par JCDecaux, en étroite collaboration avec les équipes de la ville d’Aix-en-Provence. Elle propose des services innovants, performants et de qualité articulés autour de six types de contenus : agenda culturel, informations pratiques, déplacements, art de vivre, commerces et plans de ville.
Impliqué dans le développement des villes, JCDecaux a été récompensé à plusieurs reprises en 2014.
A Paris, JCDecaux a reçu le prix « Service digital de l’année » décerné par L’Usine Nouvelle et L’Usine Digitale pour sa réinvention du concept de l’abribus afin d’offrir aux citadins des innovations de services inédites grâce aux technologies numériques. JCDecaux Mongolie s’est vue remettre le prix de «
Special
Creators en reconnaissance de son investissement pour
»
l’installation, au profit des habitants de la ville d’Oulan-Bator, d’abribus de qualité et à l’esthétique raffinée, entretenus quotidiennement et répondant aux standards internationaux.
JCDecaux UK remporte le prestigieux prix du meilleur dispositif digital original (Best Original Digital Billboard) au cours du
DailyDOOH Gala Awards pour Motion@Waterloo, son écran publicitaire de 120 installé dans la gare londonienne de m² Waterloo.

JCDecaux - Document de Référence 2014

65

L’ENGAGEMENT SOCIÉTAL

8.5. Nos clients annonceurs
La fidélisation de la clientèle est un enjeu majeur pour le groupe
JCDecaux, qui veille à toujours apporter une valeur différenciante sur un marché très compétitif. L’écoute permanente des clients à travers les équipes marketing, commerciales ou « relations contractants » est complétée par des enquêtes périodiques de satisfaction, menées à l’initiative de chaque filiale auprès des principaux annonceurs et collectivités locales.
Les certifications Qualité ISO 9001 des activités de certaines filiales du Groupe, la France, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, la Finlande, le Portugal, Hong Kong, l’Irlande, la Colombie et la Hongrie, témoignent de sa recherche permanente de la satisfaction des clients et partenaires, et de son aptitude à délivrer des produits et services conformes aux exigences des clients.

JCDecaux OneWorld
JCDecaux OneWorld est une entité centralisée au sein du Groupe qui a pour mission de faciliter les relations avec les grands annonceurs internationaux, de créer des partenariats mondiaux et de proposer des compétences transverses en matière de marketing et d’études, dans le domaine de la communication extérieure. Créée en 2009, cette entité a pour but de simplifier la démarche d’accès aux différents services de JCDecaux dans le monde. Les outils mis à disposition des clients internationaux s’inscrivent dans une logique de qualité de la relation et de la satisfaction client Groupe. Ils comprennent des études d’impacts innovantes sur la relation entre l’annonceur et son audience en fonction des canaux de communication. Ce service inclut les études d’impact dans les aéroports et les métros depuis 2014 et constitue un élément distinctif dans notre compétence marketing par rapport à nos concurrents.
En 2011, pour établir une proximité accrue avec ses clients annonceurs et garantir une connaissance approfondie de leurs problématiques, gage de solutions pertinentes et en phase avec les besoins spécifiques de chacun, facilitant leur développement à l’international, deux nouveaux bureaux ont été créés à New
York et en France.
En 2013, OneWorld s’est développé avec l’ouverture d’un nouveau bureau à Shanghai pour répondre aux besoins du marché asiatique. En 2014, un bureau a été créé à Miami afin de soutenir l’activité croissante en Amérique Latine et aux EtatsUnis depuis l’acquisition d’Eumex.

Des initiatives locales
Localement, les filiales du Groupe mettent en place des dispositifs toujours plus adaptés aux besoins et attentes des annonceurs.
Pour affirmer sa différence et mettre en avant la qualité de son patrimoine, garant pour les annonceurs de prestations sans équivalent et d’impacts média importants, JCDecaux a mis au point – en France – le premier « référentiel qualité » de la
Communication Extérieure. Ce nouveau standard permet de certifier la qualité des mobiliers grand format vitrine 8 m², grâce à une méthodologie de classification mise au point en partenariat avec Bureau Veritas Certification et dont le suivi et l’évolution sont étudiés au sein d’un comité qualité (composé de 6 annonceurs,
4 agences médias, une agence de publicité, JCDecaux et Bureau
Veritas Certification). Cette démarche totalement inédite traduit un engagement fort de JCDecaux, au bénéfice des marques.
En 2014, JCDecaux a décidé de promouvoir ses performances environnementales dans l’ensemble de ses supports commerciaux en France. En effet, 76 % des affiches papiers sont recyclées et 32% des consommations électriques des mobiliers sont couvert par de l’électricité verte.
Plus encore, JCDecaux propose désormais des offres Vertes adaptées aux stratégies développement durable des annonceurs, qui peuvent désormais choisir l’impression des affiches sur papier recyclé ou issu de forêts gérées durablement ainsi que l’utilisation d’encre végétale garantie sans OGM. JCDecaux propose par ailleurs une option de compensation intégrale de l’électricité utilisée par les mobiliers pendant la campagne par de l’énergie renouvelable.
Depuis 2011, JCDecaux répond, pour l’un de ses clients annonceurs, au CDP Supply Chain (anciennement Carbon
Disclosure Project), apportant des informations spécifiques sur l’engagement environnemental du Groupe et sur ses émissions carbone, dans le but d’accompagner les actions environnementales de son client.
Le professionnalisme, le savoir-faire et la créativité des équipes
JCDecaux sont fréquemment reconnus et récompensés. Les prix obtenus soulignent le souci permanent que les équipes de
JCDecaux portent à l’établissement de relations de confiance sur le long terme avec leurs clients.
A titre d’exemple, en Belgique, JCDecaux a reçu en 2014, l’Amma
Award dans la catégorie ‘best media research’ avec l’étude
WHOOHW (Why and how out-of-home advertising works). Cette étude a pour but de démontrer l’efficacité de la publicité ‘out-ofhome’. Les Amma Awards ont pour objectif de promouvoir les métiers de la publicité et des médias en récompensant les meilleurs résultats de l’expertise média du pays dans les domaines des études, du planning et de la stratégie, de l’innovation en termes de commercialisation de l’espace publicitaire et de l’utilisation créative des médias.
JCDecaux Espagne a été de nouveau élue « meilleure Entreprise de Communication Extérieure » en 2014 par la revue Control.
Ce prix récompense les meilleurs médias depuis plus de
40 ans. JCDecaux Espagne a remporté le prix pour la 4ème année consécutive. 66

JCDecaux - Document de Référence 2014

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
JCDecaux Singapour a remporté, pour la 5ème année consécutive, le prix 2014 de « Meilleure société de communication extérieure de l’année dans l’enquête annuelle de Marketing, l’un des
»
principaux magazines asiatiques dans le domaine de la publicité, du marketing et des médias, diffusé à Singapour, Hong Kong et en Malaisie. Recevoir ce prix consécutivement pour la 5ème fois est une performance remarquable, en particulier, dans une ville où la communication extérieure est très dynamique.
Par ailleurs, depuis plusieurs années, soucieux de respecter les exigences de ses partenaires, collectivités locales et bailleurs et du grand public, JCDecaux a mis en place un Comité de
Déontologie Affichage en France, composé de responsables des directions juridique, marketing, communication, patrimoine, commerce et développement durable et qualité, qui vise à assurer que les visuels affichés en France respectent la réglementation en vigueur, la moralité, la sensibilité du grand public et l’image du Groupe. En 2012, la procédure de contrôle des visuels, notamment l’appréciation déontologique, a été renforcée pour tenir compte de l’évolution de l’environnement du marché de la communication extérieure. En 2014, sur 1 129 visuels soumis au
Comité Déontologie Affichage, 60 ont fait l’objet d’un refus du
Comité et de la Direction Juridique.

8.6. Les usagers Cyclocity
JCDecaux attache une très grande importance à la qualité des relations avec les clients des systèmes de Vélos en Libre-Service
(VLS). Pour renforcer son écoute permanente des usagers vélos, le Groupe a créé le 1er octobre 2011, la fonction de Médiateur
VLS France, qui a pour mission de favoriser le règlement amiable des différends entre les clients des systèmes de Vélos en LibreService et JCDecaux.
2013, qui marque la mi-mandat du Médiateur, s’est illustré par la forte implication de la Médiation VLS JCDecaux France dans le dialogue et la responsabilité sociétale.
En février 2014, JCDecaux annonce la signature de plusieurs conventions afin de mettre en place des mesures de réparation pénale pour les mineurs ayant commis des actes délictueux contre des VLS. Dans le cadre de la première convention, 38 mineurs ont été accueillis (par binôme) en 2013 pendant les vacances scolaires dans deux ateliers parisiens de réparation
Vélib’ situés place d’Italie et place de la Nation. Encadrés par un responsable d’atelier, tuteur volontaire, formé spécifiquement et sous le contrôle de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ), ils ont participé durant deux jours consécutifs à l’activité de l’atelier avec des tâches simples ne nécessitant pas de formation.
Un point est systématiquement fait en fin de période avec le jeune. Un bilan semestriel est réalisé avec le Procureur de la
République, la PJJ et l’Association d’Aide Pénale (AAPé).
L’objectif de ces partenariats est de lutter contre le vandalisme et la récidive des mineurs en les sensibilisant au respect des biens privés et publics et plus spécifiquement en leur faisant prendre conscience que les utilisateurs sont pénalisés par leur comportement et que des collaborateurs JCDecaux doivent réparer les vélos qu’ils ont dégradés. Ce dispositif vient compléter différentes actions de sensibilisation et de prévention du vandalisme menées depuis deux ans, telles que le partenariat conclu avec le collège Jean Jaurès à Pantin et celui en cours de finalisation avec le collège Rosa Luxembourg à Aubervilliers, ou la participation de Cyclocity à l’opération « Villes Vie Vacances » organisée par la Préfecture de Police de Paris.

Le rapport 2013 de la Médiation VLS JCDecaux France a été mis en ligne sur les différents sites internet des systèmes VLS
JCDecaux en France, le 1er octobre 2014, date anniversaire de la création de la Médiation. Ce rapport reprend les chiffres de l’activité, les événements importants, un suivi des recommandations de l’exercice précédent et de nouvelles recommandations pour améliorer encore si possible le service rendu aux utilisateurs des systèmes VLS de JCDecaux en France.

8.7. Les relations avec nos investisseurs
Répondre aux questions du marché et entretenir une bonne relation avec les analystes et les investisseurs est primordial pour la crédibilité de JCDecaux sur le marché.
Dans le but de renforcer la qualité de ses relations avec ses parties prenantes, le service des relations investisseurs du
Groupe est en charge d’établir une relation de confiance et d’engager un dialogue continu avec ses analystes, actionnaires et investisseurs.
Afin de répondre aux questions des fonds de placement basés sur les critères de l’ISR (Investissement Socialement Responsable) et la multiplication des indices extra-financiers, JCDecaux, dans un souci de transparence, souhaite donner accès à ses investisseurs à des informations sur son approche en matière de développement durable.
Dans ce but, JCDecaux participe régulièrement à des évènements tels que des conférences et roadshows où les entreprises et les investisseurs se rencontrent, ainsi que des visites de site ou encore des « Journées actionnaires » sur le site de Plaisir (France) ou des rencontres avec la Direction Générale de certaines grandes filiales.

8.8.  a contribution de JCDecaux
L
aux communautés locales
L’implantation locale
JCDecaux est présent dans de nombreux pays et exerce ses activités au plus près des villes et collectivités. La qualité des produits et services proposés au sein des villes et aéroports nécessite une grande variété de métiers et de compétences.
Ainsi, JCDecaux crée des emplois là où l’entreprise s’implante et contribue au développement économique local.
L’entretien et la maintenance des mobiliers urbains et l’implantation du système des Vélos en Libre-Service dans de nombreuses villes à travers le monde permettent la création d’emplois locaux variés.
Pour que les mobiliers et les vélos soient toujours en bon état, une maintenance régulière est nécessaire. Ainsi, de nombreux postes spécifiques sont créés et tous les agents sont formés.

JCDecaux - Document de Référence 2014

67

L’ENGAGEMENT SOCIÉTAL

Les actions en faveur des Grandes Causes
La communication extérieure est un média qui touche un grand nombre de citoyens de par le monde et constitue un vecteur privilégié pour soutenir des efforts de sensibilisation.
Depuis sa création, JCDecaux s’est engagé activement auprès de nombreuses associations humanitaires et caritatives au service de grandes causes telles que la lutte contre la maladie, la protection des populations les plus déshéritées, la préservation de l’environnement et la sécurité routière. Chaque année, le Groupe témoigne de son soutien en affichant gracieusement des faces publicitaires sur ses réseaux ou en mettant à disposition ses collaborateurs et ses véhicules.
En 2014, 26 pays du Groupe ont mis en place des actions de soutien en faveur de grandes causes, majoritairement dans les domaines de la protection de l’enfance, de la recherche médicale, de l’égalité des chances, de la culture et de la protection de l’environnement. A titre d’exemple, JCDecaux Espagne soutient depuis plusieurs années la Fondation Théodora, dont la mission est de soulager par le rire le quotidien des enfants hospitalisés ou en institutions spécialisées, en leur offrant des visites de clowns professionnels.
Grâce aux différentes campagnes d’affichage de JCDecaux et notamment « le rire vous rend plus fort », sur les mobiliers urbains, dans le métro et dans la ville, la Fondation Théodora a eu l’opportunité de se faire connaitre du grand public et de diffuser son message.
Au Brésil, JCDecaux a lancé le projet « Galeria Cidade » pour mettre en scène, sur les horloges publicitaires de la ville, le travail d’artistes graffeurs reconnus, originaires de Sao Paulo.
Sélectionnés par un conservateur, les 15 œuvres d’art choisies constituent un aperçu de l’effervescence artistique qui existe actuellement au sein des différents quartiers de Sao Paulo.
En France, JCDecaux est partenaire du festival annuel de design
D’DAYS, qui s’est tenu en mai 2014. A cette occasion, un appel à la création a été lancé auprès de 5 studios de graphisme français sur le thème du « mouvement » soutenu par la Ville de
Paris, JCDecaux, la RATP ainsi que par la Fête du Graphisme.
Le lauréat de ce concours a vu son dispositif installé dans les espaces publics à Paris et à Pantin grâce à la mise à disposition par JCDecaux d’abribus pour accueillir les créations.

JCDecaux s’est mobilisé pour le forum «
Osons la France
»
placé sous le signe de l’audace et de l’énergie positive du 4 au
7 Décembre 2014 au Grand Palais de Paris. Cet évènement a mis à l’honneur les visionnaires du territoire qui osent, entreprennent et créent les emplois de Demain. L’objectif de ce forum : réconcilier les Français avec leur économie et renouer avec l’optimisme dont le pays a besoin.
A l’occasion des Assises de l’Economie de la Mer et du Salon
Nautique de Paris en Décembre 2014, JCDecaux Innovate a développé un mobilier intégrant une animation qui se déclenche au simple contact d’une carte bancaire pour réaliser automatiquement un don de 2 euros au bénéfice de la Société
Nationale de Sauvetage en Mer.
JCDecaux est également partenaire de la 2ème édition de la Fête du graphisme qui a eu lieu à Paris du 7 janvier au
17 février 2015. Le Groupe a accompagné cette manifestation en mettant à disposition 1 600 faces d’abribus dans Paris, offrant ainsi une visibilité urbaine exceptionnelle aux graphistes et à leurs créations originales sur le thème de « Célébrer la Terre ».

La santé et la sécurité des consommateurs
La fiabilité des produits
La qualité du service et des équipements ont fait la renommée de JCDecaux depuis toujours et constitue une des valeurs fondamentales du Groupe. JCDecaux possède sa propre
Direction des Etudes située à Plaisir en région parisienne.
Certifiée ISO 9001, la Direction des Etudes garantit la conception de produits respectant l’ensemble des normes d’accessibilité et de sécurité applicables ainsi que les homologations nécessaires
(notamment Homologation CE). Pour cela, la Direction des
Etudes de JCDecaux dispose d’une variété d’outils lui permettant d’intégrer différents critères tels que la résistance, la performance ou encore le design, lors de la conception de ses mobiliers.
De nombreux tests sont réalisés comme, par exemple, la simulation numérique du comportement du mobilier par rapport à des hypothèses types : températures, déformation, flux…
L’ensemble des travaux d’étude et de conception fait l’objet de revues de conception et de tests ainsi que de contrôles qualité à chaque étape du cycle de production, garantissant ainsi des produits de grande qualité, sans danger pour les consommateurs.
JCDecaux intègre également des conditions d’utilisations exceptionnelles de ses produits, comme la résistance à l’effondrement lorsque des personnes montent sur le toit d’un abri voyageurs.

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JCDecaux - Document de Référence 2014

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
La protection des données à caractère personnel
En Octobre 2010, JCDecaux a créé, en France, la fonction de
Correspondant Informatique et Libertés, dont le rôle est de s’assurer que les données à caractère personnel des utilisateurs des dispositifs de Vélos en Libre-Service, des clients ou des collaborateurs sont collectées, utilisées et conservées de façon conforme aux principes de la loi « Informatique et Libertés » du
6 janvier 1978 modifiée.
L’ensemble des traitements automatisés fait l’objet de contrôles internes et de procédures visant à s’assurer du respect des principes légaux et des recommandations de la Commission
Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), notamment en amont de la mise en place de tout nouveau traitement automatisé.
Plus spécifiquement, des mesures de protection et de conservation des données ont été mises en place en France, en relation avec la CNIL, pour garantir la sécurité des données relatives aux utilisateurs des dispositifs de Vélos en Libre-Service.
JCDecaux entend, ainsi, garantir aux utilisateurs de ces dispositifs la confidentialité de leurs données à caractère personnel.

La biodiversité
JCDecaux a peu d’impact sur la biodiversité compte tenu de son activité, exclusivement urbaine. Néanmoins, JCDecaux expérimente l’intégration de la biodiversité dans ses mobiliers pour ramener de la nature en ville. Dans le cadre de l’appel d’offre des abris voyageurs de Paris, que JCDecaux a remporté en
2013, une cinquantaine d’abris voyageurs de la capitale seront équipés de toits végétalisés (installation au 1er semestre 2015), ce qui nous permettra d’acquérir au cours de ce contrat plus d’expérience sur ce type d’innovation.
De plus, pour sensibiliser ses parties prenantes et lutter contre la disparition des abeilles et l’appauvrissement de la biodiversité,
JCDecaux a créé, sur son site de Plaisir (France), un jardin de plantes et d’arbustes mellifères, et installé 15 ruches, contenant près d’un million d’abeilles. Cette démarche s’inscrit à la fois dans un objectif de préservation de l’espèce et dans un but pédagogique auprès des visiteurs du site. Avec cette réalisation,
JCDecaux montre qu’il est possible à chacun d’agir en faveur de la biodiversité, en plantant notamment des espèces mellifères, et en supprimant l’utilisation des pesticides.

9.  A PRÉSENCE DANS LES INDICES
L
INTERNATIONAUX
Les principes et valeurs qui régissent le Groupe font de JCDecaux une entreprise reconnue internationalement comme responsable.
L’engagement du Groupe envers le développement durable s’inscrit dans le cadre d’une approche d’amélioration continue, et les efforts entrepris sont poursuivis et intensifiés d’année en année. Ces engagements et les performances du Groupe sont évalués par les agences de notation extra-financière ainsi que par les gérants de fonds et analystes spécialisés dans l’investissement socialement responsable.
Le groupe JCDecaux est intégré dans plusieurs indices boursiers éthiques qui font référence et qui recensent les meilleures entreprises répondant à des critères de responsabilité strictement identifiés :
Chaque année depuis 2008, le Groupe répond publiquement au CDP (anciennement «
Carbon
Disclosure Project »), un organisme indépendant à but non lucratif, qui travaille à la réduction des émissions de gaz à effet de serre des entreprises. JCDecaux SA a obtenu le score 86 B en 2014, score en constante progression depuis 2011 et supérieur à la moyenne du secteur.
« JCDecaux a été reconduit en tant que membre du registre d’investissement Ethibel Excellence
Europe depuis le 20 mars 2015 ». Cette sélection du Forum Ethibel (www.forumethibel.org) indique que l’entreprise fait mieux que la moyenne de son secteur en termes de responsabilité sociale des entreprises (RSE).
L’indice Euronext Vigeo Eurozone 120 recense les entreprises ayant obtenu les meilleures notes en termes de maîtrise de leurs risques de responsabilité sociale et de contribution au développement durable.
JCDecaux SA est referencé dans l’indice MSCI
ESG Governance Metrics. Cet indice inclut les entreprises ayant obtenu les meilleures notes ESG dans leur secteur.
Oekom research a classé JCDecaux dans sa liste
« Prime ». Ce résultat est un indicateur de la qualité de la performance de l’entreprise dans le domaine social et environnemental.
JCDecaux est également récompensé au niveau des pays pour ses engagements locaux.
JCDecaux Australia a été récompensé par le gouvernement Australien pour son engagement en faveur de l’environnement.

JCDecaux - Document de Référence 2014

69

TABLE DE CONCORDANCE

TABLE DE CONCORDANCE GRI G4, R.225-104 ET R.225-105 DU CODE DE COMMERCE

GRI G4

PARAGRAPHE
CORRESPONDANT

Effectif total et répartition

G4-9 / G4-10 - LA1 - LA12

p 38 ; 50

Embauches et licenciements

EC6 - LA1

p 57

Rémunération et leur évolution

G4-51 - G4-52 - G4-53 G4-54 - EC1 - EC5 - G4-55

p 56

Organisation du temps de travail

-

p 56

Absentéisme

-

p 57

Organisation du dialogue social

LA4

p 58-59

Bilan des accords collectifs

-

p 58-59

Conditions de santé et de sécurité au travail

LA5

p 50-52

Bilan des accords signés en matière de santé et de sécurité au travail

LA-8

p 59

Accidents du travail, fréquence, gravité et maladies professionnelles

LA6 - LA7

p 51-52

Politique mise en œuvre en matière de formation

LA10 -LA11

p 54

Nombre total d’heures de formation

LA9 - HR2

p 54

Mesures prises en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes

LA3 - LA12 - LA13

p 55

Emploi et insertion des personnes handicapées

LA12

p 55-56

Politique de lutte contre les discriminations

LA12 - HR3

p 55

Respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective

HR4

p 53 ; 58-59

Elimination des discriminations en matière d’emploi et de profession

HR3

p 53 ; 55

Elimination du travail forcé ou obligatoire

HR6

p 52-53

Abolition effective du travail des enfants

HR5

p 52-53

Organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales et, le cas échéant, les démarches d’évaluation et de certification en matière d’environnement G4-1

p 44-49

Actions de formation et d’information des salariés menées en matière de protection de l’environnement

G4-43

p 46

Moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions

EN30 - EN31

cf RG*

Montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement

ARTICLE

EC2

cf RG*

DESCRIPTION

Informations Sociales
1.a)

1.b)

1.c)

1.d)

1.e)

1.f)

1.g)

Informations Environnementales

2.a)

70

JCDecaux - Document de Référence 2014

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

ARTICLE

DESCRIPTION

GRI G4

PARAGRAPHE
CORRESPONDANT

2.b)

Mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant gravement l’environnement EN10 - EN20 - EN21 - EN22 EN24 - EN26

cf RG*

Mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets

EN23 - EN24 - EN25 - EN28

p 48-49

Prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique à une activité

EN24

cf RG*

Consommation d’eau et approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales

EN8 - EN9

p 49

Consommation de matières premières et mesures prises pour améliorer l’efficacité dans leur utilisation

EN1 - EN2

p 48-49

Consommation d’énergie, mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables

EN3 - EN4 - EN6 - EN7

p 44-47

Utilisation des sols

EN11

cf RG*

Rejets de gaz à effet de serre

EN15 - EN16 - EN17 EN18 - EN19

p 39 ; 47

2.c)

2.d)

Adaptation aux conséquences du changement climatique
Mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité

cf RG*
EN11 - EN12 - EN13 EN14 - EN26

p 69

Informations relatives aux engagements sociétaux en faveur du développement durable

3.e)

EC6 - EC7 - EC8 - EC9 HR8 - SO1 - SO2

p 60-69

Conditions de dialogue avec les personnes ou organisations intéressées par l’activité de la société

G4 26 - G4-37

p 60-69

EC7

p 68

Prise en compte dans la politique d’achat des enjeux sociaux et environnementaux

LA14 - LA15 - EN33 - HR5 HR9 - HR11

p 60-61

LA14 - LA15 - G4-12 - EN32
- EN33 - HR5 - HR9 - HR11
- S09 - S010

p 60-61

Actions engagées pour prévenir la corruption

G4-56 – G4-58 - S03 - S04
- S05

p 52 ; 63

Mesures prises en faveur de la santé et sécurité des consommateurs 3.d)

p 67

Importance de la sous-traitance et la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale

3.c)

EC6 - EC7 - EC8 - EC9 SO1

Action de partenariat ou de mécénat

3.b)

Impact territorial, économique et social de l’activité de la société en matière d’emploi et de développement régional Impact territorial, économique et social de l’activité de la société sur les populations riveraines ou locales

3.a)

EN27 - PR1 - PR2 - PR3 PR4 - PR5 - PR6 - PR7 PR8 - PR9

p 68

Autres actions engagées en faveur des droits de l’homme HR1 - HR2 - HR7 - HR8 HR9 - HR10 - HR11 - HR12

p 52-53

* Information disponible dans le Rapport de Gestion JCDecaux S.A

JCDecaux - Document de Référence 2014

71

Toile évènementielle Place Vendôme, Paris, France

LES ÉTATS FINANCIERS
Commentaires sur les comptes consolidés................................................................................................................................................................ 74
Commentaires sur les comptes............................................................................................................................................................ 74
Évolution récente et tendances............................................................................................................................................................. 82
Politique d’investissement........................................................................................................................................................................ 82
Comptes consolidés et Annexe............................................................................................................................................................................................ 84
État de situation financière........................................................................................................................................................................ 84
État du résultat global de l’exercice :
Compte de résultat et autres éléments du résultat global de l’exercice................................................................ 86
État de variation des capitaux propres............................................................................................................................................ 88
Tableau des flux de trésorerie................................................................................................................................................................. 89
Annexe aux comptes consolidés......................................................................................................................................................................................... 90
Méthodes et principes comptables.................................................................................................................................................... 90
Changement de méthodes comptables......................................................................................................................................... 98
Evolution du périmètre de consolidation..................................................................................................................................... 102
Information sectorielle............................................................................................................................................................................... 102
C
 ommentaires sur l’état de situation financière..................................................................................................................... 105
Commentaires sur le compte de résultat.................................................................................................................................... 122
Commentaires sur le tableau des flux de trésorerie........................................................................................................... 129
Risques financiers........................................................................................................................................................................................ 130
Commentaires sur les engagements hors-bilan.................................................................................................................... 132
Information sur les parties liées.......................................................................................................................................................... 134
Information sur les coentreprises...................................................................................................................................................... 135
Information sur les entreprises associées.................................................................................................................................. 140
Périmètre de consolidation.................................................................................................................................................................... 141
Événements subséquents...................................................................................................................................................................... 151
Commentaires sur les comptes annuels de la société JCDecaux SA............................................................................................... 152
Commentaires sur l’activité................................................................................................................................................................... 152
Commentaires sur les comptes......................................................................................................................................................... 152
Évolution prévisible et tendances..................................................................................................................................................... 153
Comptes annuels de la société JCDecaux SA...................................................................................................................................................... 154
Annexe aux comptes annuels de la société JCDecaux SA........................................................................................................................ 158

COMMENTAIRES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

I. COMMENTAIRES SUR LES COMPTES
La lecture des commentaires ci-dessous concernant la situation financière et les résultats du Groupe doit s’accompagner de celle des états financiers consolidés audités, des annexes et autres informations financières incluses dans le présent Document de
Référence. En application du règlement européen n°1606/2002 du 19 juillet 2002, les comptes consolidés de l’exercice 2014 sont établis en conformité avec les normes comptables internationales
IFRS adoptées par l’Union Européenne et applicables à la date d’arrêté de ces comptes, soit le 31 décembre 2014 et présentés avec des informations financières comparatives 2013 établies selon ce même référentiel. Les données ont ainsi été retraitées de la norme IFRS 11 « Partenariats » applicable au 1er janvier 2014 afin de refléter le nouveau périmètre de consolidation et l’impact rétrospectif de la norme. Les impacts figurent au paragraphe 2 des Annexes aux comptes consolidés «
Changement de méthodes comptables ».

Introduction
Le chiffre d’affaires du Groupe provient principalement de la vente d’espaces publicitaires, dans le cadre des trois activités suivantes : la publicité sur le mobilier urbain (« Mobilier Urbain »), la publicité dans les transports (« Transport ») et l’affichage grand format (« Affichage »). Le chiffre d’affaires non publicitaire est lié à la vente, la location et l’entretien de mobiliers urbains ainsi qu’à la mise en œuvre de solutions techniques innovantes associées aux campagnes publicitaires de mobilier urbain.
De sa création en 1964 à 1999, le développement du Groupe s’est fait principalement par croissance interne et le Mobilier
Urbain a représenté l’activité principale de JCDecaux. En 1999,
JCDecaux a acquis le pôle Média Communication Publicité
Extérieure (ou pôle Avenir) du groupe Havas et a ainsi étendu ses activités de communication extérieure à l’Affichage et à la
Publicité dans les transports. Depuis 2001, le Groupe a poursuivi son développement par croissance interne et externe en menant à bien des opérations d’acquisition et de partenariat dans plusieurs pays d’Europe, puis dans de nouvelles zones géographiques telles que la Chine en 2005 et le Moyen-Orient à compter de 2008.
En 2009, JCDecaux est devenu l’actionnaire majoritaire de
Wall AG, numéro 2 de la communication extérieure en Allemagne et en Turquie. Fin 2011, JCDecaux a renforcé son activité de
Mobilier Urbain en France avec l’acquisition de la société
MédiaKiosk. En février 2013, JCDecaux a acquis 25 % de Russ
Outdoor, la plus importante société de communication extérieure en Russie, présente dans 70 villes. En mars 2014, JCDecaux a acquis 85 % d’Eumex, et devient le leader de la communication extérieure en Amérique Latine. En décembre 2014, JCDecaux a initié le processus d’acquisition de Continental Outdoor Media, numéro 1 de la communication publicitaire extérieure en Afrique.

74

JCDecaux - Document de Référence 2014

Synthèse de l’activité en 2014
Conformément à IFRS 11 applicable le 1er janvier 2014, les sociétés sous contrôle conjoint antérieurement consolidées selon la méthode de l’intégration proportionnelle doivent désormais être intégrées selon la méthode de la mise en équivalence. Toutefois, les données opérationnelles des sociétés sous contrôle conjoint continuent d’être intégrées proportionnellement dans le reporting de gestion opérationnelle du groupe, sur lequel s’appuient les dirigeants dans le cadre de leurs prises de décision. C’est pourquoi les données opérationnelles communiquées ci-après sont ajustées pour prendre en compte l’impact en proportionnel des sociétés sous contrôle conjoint et restent ainsi cohérentes avec les données historiques. Ces données ainsi ajustées de chiffre d’affaires, de marge opérationnelle, de résultat d’exploitation et de cash-flow disponible sont réconciliées avec les données IFRS en Annexe 1 du présent document.
Le chiffre d’affaires du Groupe a progressé de 5,1 à
%
2 813,3 millions d’euros en 2014. A périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires a progressé de 3,8 %. La marge opérationnelle du Groupe s’élève à 630,0 millions d’euros en hausse de 1,0 % et a représenté 22,4 % du chiffre d’affaires, contre 23,3 en 2013. Le résultat d’exploitation du Groupe,
%
avant dotations et reprises de pertes de valeur, a représenté
11,9 du chiffre d’affaires en 2014, contre 13,1 en 2013.
%
%
Le résultat d’exploitation du Groupe, après comptabilisation des dotations et reprises de pertes de valeur, s’est établi à
303,1 millions d’euros en 2014, soit 10,8 % du chiffre d’affaires, contre 8,2 % en 2013.
Au 31 décembre 2014, les effectifs du Groupe sont de
11 937 collaborateurs (dont 1 339 de quote-part d’effectif employé par les coentreprises), soit une augmentation de
535 collaborateurs par rapport à fin 2013 principalement liée à l’intégration du Groupe Eumex en 2014.
Le tableau ci-contre présente en synthèse le chiffre d’affaires, la marge opérationnelle, le résultat d’exploitation et les ratios de marge opérationnelle et de résultat d’exploitation par rapport au chiffre d’affaires pour chacune des trois activités du Groupe sur les exercices 2014 et 2013.

LES ÉTATS FINANCIERS
Exercice clos au 31 décembre (données ajustées (1))
2014

2013

1 127,1

1 054,4

148,6

137,5

Chiffre d’affaires Total

1 275,7

1 191,9

Marge opérationnelle

408,0

391,0

32,0 %

32,8 %

184,3

180,5

14,4 %

15,1 %

164,1

180,5

12,9 %

15,1 %

1 078,8

1 014,0

175,7

170,2

16,3 %

16,8 %

136,3

134,3

12,6 %

13,2 %

137,9

113,0

12,8 %

11,1 %

458,8

470,3

46,3

62,4

10,1 %

13,3 %

14,3

36,8

3,1 %

7,8 %

1,1

-73,9

0,2 %

-15,7 %

2 813,3

2 676,2

630,0

623,6

22,4 %

23,3 %

334,9

351,6

11,9 %

13,1 %

303,1

219,6

10,8 %

8,2 %

EN MILLIONS D’EUROS, SAUF POURCENTAGES
MOBILIER URBAIN
Chiffre d’affaires
- Publicité
- Vente, location et entretien

Taux de marge opérationnelle
Résultat d’exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur
Résultat d’exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur / chiffre d’affaires
Résultat d’exploitation après dotations et reprises de perte de valeur
Résultat d’exploitation après dotations et reprises de perte de valeur / chiffre d’affaires
TRANSPORT
Chiffre d’affaires
Marge opérationnelle
Taux de marge opérationnelle
Résultat d’exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur
Résultat d’exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur / chiffre d’affaires
Résultat d’exploitation après dotations et reprises de perte de valeur
Résultat d’exploitation après dotations et reprises de perte de valeur / chiffre d’affaires
AFFICHAGE
Chiffre d’affaires
Marge opérationnelle
Taux de marge opérationnelle
Résultat d’exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur
Résultat d’exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur / chiffre d’affaires
Résultat d’exploitation après dotations et reprises de perte de valeur
Résultat d’exploitation après dotations et reprises de perte de valeur / chiffre d’affaires
TOTAL GROUPE
Chiffre d’affaires
Marge opérationnelle
Taux de marge opérationnelle
Résultat d’exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur
Résultat d’exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur / chiffre d’affaires
Résultat d’exploitation après dotations et reprises de perte de valeur
Résultat d’exploitation après dotations et reprises de perte de valeur / chiffre d’affaires
(1)

L
 es données ajustées prennent en compte l’impact en proportionnel des coentreprises sous contrôle conjoint. Ces données sont réconciliées avec les données
IFRS dans l’Annexe 1 du présent document.

Lorsqu’elles sont engagées sur plusieurs activités, les sociétés du Groupe sont rattachées à leur activité dominante. Dans le cas où les activités minoritaires sont significatives, le chiffre d’affaires, la marge opérationnelle et le résultat d’exploitation des sociétés concernées sont alloués aux différentes activités exercées. L’évolution du portefeuille d’activités peut ainsi amener le Groupe à ajuster en conséquence l’allocation des sociétés sur les trois segments d’activité.
JCDecaux - Document de Référence 2014

75

COMMENTAIRES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

1. CHIFFRE D’AFFAIRES

1.1. Définitions
Le chiffre d’affaires publicitaire généré par les réseaux publicitaires du Groupe dépend de deux facteurs principaux :
Les réseaux
Le Groupe commercialise des réseaux qui regroupent les faces publicitaires situées sur ses mobiliers et sur ses autres supports d’affichage et facture les annonceurs en fonction de la taille et de l’audience de ses réseaux publicitaires. Si l’augmentation du nombre de faces liée à l’installation de nouveaux supports publicitaires dans le cadre de gains de contrats ou à la mise en place de supports déroulants, ou, inversement, la diminution du nombre de faces liée à la perte d’une ou de plusieurs concessions, ont une incidence sur la tarification des réseaux, il n’y a pas de corrélation directe entre l’évolution du nombre de faces publicitaires d’un réseau et l’évolution de son chiffre d’affaires, et ce, en raison de la dimension qualitative des réseaux.
Les tarifs
Le Groupe s’efforce de pratiquer des tarifs qui reflètent la qualité supérieure de ses supports publicitaires, qui sont généralement situés au cœur des villes et aux meilleurs emplacements et qui, regroupés en réseaux, permettent aux annonceurs d’optimiser l’émergence de leurs campagnes publicitaires. Les tarifs pratiqués dépendent donc de la qualité des supports, de leur emplacement, de la taille du réseau et, plus généralement, de la conjoncture globale du marché publicitaire et de l’économie.
1.1.1. Croissance organique et croissance publiée
La croissance organique du Groupe correspond à la croissance du chiffre d’affaires hors acquisitions, prises de participation et cessions d’actifs, à taux de change constants, mais y compris le chiffre d’affaires lié au gain de nouveaux contrats. La croissance publiée correspond à la croissance organique augmentée de la croissance correspondant au chiffre d’affaires généré par les sociétés acquises et par les sociétés nouvellement intégrées au périmètre de consolidation (dans le cadre d’opérations de partenariat), et diminuée de l’impact négatif sur le chiffre d’affaires des cessions d’actifs, et augmentée ou diminuée de l’impact du change. 1.1.2. Chiffre d’affaires publicitaire
Le chiffre d’affaires provenant de la vente d’espaces publicitaires est présenté sur une base nette, après déduction des remises commerciales. Dans certains pays, des commissions sont versées par le Groupe aux agences de publicité et aux centrales d’achat d’espaces publicitaires lorsque celles-ci jouent le rôle d’intermédiaire entre le Groupe et les annonceurs. Ces commissions sont alors déduites du chiffre d’affaires. Pour les contrats où le Groupe paie une redevance variable, ou bien reverse une partie de ses recettes publicitaires, et dans la mesure où le Groupe n’agit pas en tant que mandataire mais assume les risques et avantages liés à l’activité, le Groupe comptabilise en chiffre d’affaires la totalité des recettes publicitaires avant les redevances et reversements, et comptabilise les redevances et la partie du chiffre d’affaires reversée en charges d’exploitation. Les charges d’escomptes sont déduites du chiffre d’affaires.

76

JCDecaux - Document de Référence 2014

1.1.3. Chiffre d’affaires non publicitaire
Outre la commercialisation d’espaces publicitaires situés sur ses mobiliers, le Groupe exerce, essentiellement en France et au Royaume-Uni, une activité de vente, location et entretien de mobilier urbain dont le chiffre d’affaires est comptabilisé dans l’activité Mobilier Urbain. Le Groupe tire également des revenus non publicitaires de son activité de vélos en libre-service ainsi que de la mise en œuvre de solutions techniques innovantes associées aux campagnes publicitaires de mobilier urbain, selon le concept « JCDecaux Innovate ». Cette dernière activité a été particulièrement dynamique en Chine au cours de l’exercice 2014.

1.2. Évolution du chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires du Groupe s’est élevé à 2 813,3 millions d’euros en 2014 contre 2 676,2 millions d’euros en 2013. Les opérations d’acquisitions, de cessions et de partenariats ont eu un effet positif de +48,3 millions d’euros sur le chiffre d’affaires de l’exercice 2014. La fluctuation des devises entre 2013 et 2014 a généré un impact de change négatif de -13,7 millions d’euros sur le chiffre d’affaires. À périmètre et taux de change constants, l’évolution organique du chiffre d’affaires s’est élevée à +3,8 % en 2014. La croissance organique des trois segments Mobilier
Urbain, Transport et Affichage s’est établie respectivement à +4,3 %, +6,2 % et -2,6 %.
1.2.1. Chiffre d’affaires par activité
Mobilier Urbain
Le chiffre d’affaires total de l’activité Mobilier Urbain s’est élevé à 1 275,7 millions d’euros en 2014, contre 1 191,9 millions d’euros en 2013, soit une progression de 7,0 %.
Les variations de périmètre ont eu un impact positif de
+41,5 millions d’euros principalement lié à l’acquisition du Groupe
Eumex. Les variations des cours de change entre 2013 et 2014 ont généré un impact négatif de -9,1 millions d’euros sur le chiffre d’affaires du Mobilier Urbain, en raison de la détérioration vis-à-vis de l’euro, de l’ensemble des devises à l’exception de la livre sterling.
•• Chiffre d’affaires publicitaire
Le chiffre d’affaires publicitaire est en croissance de 6,9 % en 2014.
À périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires publicitaire de l’activité Mobilier Urbain est en croissance de
4,2 sur l’année 2014. L’Europe (incluant la France et le
%
Royaume-Uni), ainsi que l’Asie-Pacifique, sont en hausse.
Le Reste du Monde connait une forte croissance dans la plupart des marchés. L’Amérique du Nord, elle, est en recul.
•• Chiffre d’affaires non publicitaire
Le chiffre d’affaires non publicitaire s’est élevé à 148,6 millions d’euros en 2014, contre 137,5 millions d’euros en 2013, soit une croissance de 8,1 %. À périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires non publicitaire a progressé de 5,1 %.
Transport
Le chiffre d’affaires de l’activité Transport s’est élevé à
1 078,8 millions d’euros en 2014, contre 1 014,0 millions d’euros en 2013, soit une croissance de 6,4 %.
En 2014, les variations de périmètre ont eu un impact négatif de
-1,0 million d’euros et les variations des cours de change entre 2013 et

LES ÉTATS FINANCIERS
2014 ont eu un impact positif de +2,5 millions d’euros, principalement lié à la hausse de la livre britannique en partie compensée par la baisse de la couronne norvégienne, du peso chilien et du yuan chinois.
À périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires de l’activité Transport a progressé de 6,2 en 2014. L’Asie%
Pacifique continue d’afficher une augmentation solide, la Chine étant particulièrement bien orientée. L’Europe (incluant la France et le Royaume-Uni) est en hausse. L’Amérique du Nord est en baisse. Le Reste du Monde connait une forte croissance.
Affichage
Le chiffre d’affaires de l’activité Affichage s’est élevé à 458,8 millions d’euros en 2014, contre 470,3 millions d’euros en 2013, soit une baisse de 2,4 %.

Chiffre d’affaires ajusté par zone géographique
Les variations de périmètre intervenues en cours d’année 2014 ont eu un impact positif de +7,8 millions d’euros, principalement lié à l’acquisition de 85 % du Groupe Eumex en 2014 et de 25 % du groupe Russ Outdoor en février 2013. Les variations des cours de change entre 2013 et 2014 ont eu un impact négatif de -7,1 millions d’euros, principalement lié au rouble russe et à la hryvnia ukrainienne dont les effets négatifs sont partiellement compensés par la hausse de la livre britannique.
À périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires a diminué de 2,6 % en 2014. L’Europe (incluant la France et le
Royaume-Uni) est en léger recul. Le Reste du Monde est en baisse, principalement en raison de conditions de marché très difficiles en Russie et en Ukraine.

Exercice clos au 31 décembre
2014

2013

CHIFFRE
D’AFFAIRES

% DU TOTAL

CHIFFRE
D’AFFAIRES

% DU TOTAL

Europe (1)

765,0

27,2

741,0

27,7

Asie-Pacifique

656,2

23,3

613,2

22,9

France

621,3

22,1

618,8

23,1

EN MILLIONS D’EUROS, SAUF POURCENTAGES

Royaume-Uni

331,2

11,8

309,5

11,6

(2)

270,3

9,6

213,8

8,0

Amerique du Nord

169,3

6,0

179,9

6,7

2 813,3

100,0

2 676,2

100,0

Reste du Monde

TOTAL

Hors France et Royaume-Uni La zone « Reste du Monde » comprend l’Amérique Centrale et du Sud, la Russie, l’Ukraine, l’Asie Centrale, le Moyen-Orient et l’Afrique

(1)
(2)

••  ans la zone Europe hors France et Royaume-Uni, le chiffre
D
d’affaires s’est élevé à 765,0 millions d’euros, en hausse de
3,2 par rapport à 2013. À périmètre et taux de change
%
constants, le chiffre d’affaires augmente de 4,1 %.

••  e chiffre d’affaires de la zone Amérique du Nord s’est élevé à
L
169,3 millions d’euros, en baisse de 5,9 % par rapport à 2013.
À périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires de la zone Amérique du Nord a diminué de 5,8 %.

••  e chiffre d’affaires de la zone Asie-Pacifique a représenté
L
656,2 millions d’euros, en progression de 7,0 % par rapport à 2013. À périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires progresse de 7,3 % par rapport à 2013.

••  our ce qui est du poids relatif de chaque zone géographique
P
au sein du Groupe, l’intégration du Groupe Eumex en 2014 participe à la progression de la contribution de la zone Reste du Monde au chiffre d’affaires consolidé du Groupe en 2014, son poids passant de 8,0 en 2013 à 9,6 en 2014.
%
%
L’Asie-Pacifique, tirée par la belle croissance organique de la Chine et de Hong Kong, progresse de 22,9 à
%
23,3
%. Le Royaume-Uni affiche quant à lui une légère croissance de sa contribution, de 11,6 % en 2013 à 11,8 % en 2014. En dépit d’une croissance de leur chiffre d’affaires, le poids relatif de la France et du Reste de l’Europe diminue passant respectivement de 23,1 à 22,1
%
% et de 27,7 % à 27,2 %. Enfin, la baisse du chiffre d’affaires de l’Amérique du Nord se traduit par une diminution de sa contribution au chiffre d’affaires du Groupe qui passe de 6,7 % à 6,0 %.

••  e chiffre d’affaires de la France s’est établi à 621,3 millions
L
d’euros en 2014, en progression de 0,4 % par rapport à 2013.
Aucune variation de périmètre n’est intervenue en 2014.
•• Le chiffre d’affaires du Royaume-Uni a représenté 331,2 millions d’euros en 2014, en hausse de 7,0 % par rapport à 2013. À périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires du
Royaume-Uni croît de 1,6 %.
••  e chiffre d’affaires de la zone Reste du Monde s’est élevé à
L
270,3 millions d’euros, en augmentation de 26,4 % par rapport à 2013. À périmètre et taux de change constants, la zone Reste du Monde a enregistré une progression de son chiffre d’affaires de 14,5 %. La très grande majorité des pays composant cette zone présente une croissance à deux chiffres. Le contrat des horloges de Sao Paulo au Brésil, remporté fin 2012, ainsi que les aéroports au Moyen-Orient ont tout particulièrement contribué à la forte croissance de l’ensemble de la zone. A l’inverse, l’Ukraine et la Russie sont en recul.

JCDecaux - Document de Référence 2014

77

COMMENTAIRES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

1.3. mpact des opérations de croissance
I
externe sur le chiffre d’affaires Groupe
En 2014, les opérations d’acquisition (prises de contrôle exclusif et conjoint) et de cession ont représenté un impact positif de +48,3 millions d’euros sur le chiffre d’affaires consolidé du
Groupe.
Cet impact résulte principalement des opérations suivantes :
•• ’effet année pleine du contrôle conjoint pris, le 12 février
L
2013, sur le groupe Russ Outdoor en Russie en prenant une participation de 25 % dans ce groupe.
••  ’effet année pleine des acquisitions réalisées en avril 2013,
L
de 100 % de la société Insert en Belgique et de la société Bravo en Irlande, toutes deux consolidées en intégration globale.
•• ’acquisition, le 7 mars 2014, de 85 d’Eumex, groupe
L
% spécialisé dans le Mobilier Urbain en Amérique Latine.
Le groupe Eumex est consolidé en intégration globale.
•• 
L’acquisition, le 24 avril 2014, d’une participation complémentaire de 25 dans la société MCDecaux Inc.
%
(Japon). Cette société antérieurement consolidée selon l’intégration proportionnelle à 60 % est désormais consolidée en intégration globale.
Les opérations de croissance externe ont représenté des impacts de +41,5 millions d’euros sur l’activité Mobilier Urbain,
-1,0 million d’euros sur l’activité Transport et +7,8 millions d’euros sur l’activité Affichage.

2. LA MARGE OPÉRATIONNELLE

2.1. Définitions
Le Groupe mesure sa performance au moyen d’un certain nombre d’indicateurs. Pour ce qui concerne le suivi de l’exploitation, le Groupe privilégie deux indicateurs qui sont :
•• la marge opérationnelle,
•• le résultat d’exploitation.
Ainsi que mentionné ci-dessus, ces deux indicateurs clés de la performance du Groupe que sont la marge opérationnelle et le résultat d’exploitation sont ajustés de la contribution en proportionnel des sociétés sous contrôle conjoint.
Cette structure d’indicateurs permet au Groupe de piloter les deux aspects de son modèle financier, l’activité d’exploitation des espaces publicitaires d’une part, et l’activité patrimoniale d’autre part.
La marge opérationnelle se définit comme le chiffre d’affaires diminué des coûts directs d’exploitation et des coûts commerciaux, généraux et administratifs. La marge opérationnelle inclut les dotations aux provisions nettes de reprises relatives aux comptes clients. La marge opérationnelle est impactée d’une part des charges d’escomptes comptabilisées en moins du chiffre d’affaires et des produits d’escompte enregistrés en moins des coûts directs d’exploitation, et d’autre part des charges de stock-options, comptabilisées sur la ligne « Coûts commerciaux, généraux et administratifs ».
78

JCDecaux - Document de Référence 2014

Lorsque le Groupe étend son réseau, le niveau des charges d’exploitation fixes – telles que les redevances fixes versées aux concédants, les charges locatives et les charges de maintenance – croît, mais l’augmentation de ces charges peut ne pas être directement proportionnelle à celle du chiffre d’affaires publicitaire. Les principaux coûts qui varient en fonction du chiffre d’affaires publicitaire sont les baux et redevances variables versés dans le cadre des contrats d’exploitation publicitaire ainsi que la sous-traitance de certaines opérations de pose d’affiches. La proportion des charges d’exploitation variables est structurellement plus faible dans les activités Mobilier Urbain et
Affichage que dans l’activité Transport.
Une large part des charges d’exploitation étant fixe, le chiffre d’affaires est le facteur déterminant de l’analyse du taux de marge opérationnelle. Par conséquent, toute croissance importante du chiffre d’affaires influe de manière significative sur le taux de marge opérationnelle. En revanche, une baisse ou une stagnation du chiffre d’affaires entraînent un recul du taux de marge opérationnelle. Pour autant, le Groupe s’efforce de maîtriser au maximum ses coûts en exploitant les synergies existant entre ses différentes activités, mais aussi en optimisant la productivité de ses équipes techniques et de ses méthodes d’achat et d’exploitation et en adaptant ses structures de coûts aux conditions économiques de ses différentes régions.

2.2. Évolution de la marge opérationnelle
La marge opérationnelle du Groupe s’est élevée à 630,0 millions d’euros en 2014, contre 623,6 millions d’euros en 2013, soit une progression de 1,0 %. Elle a représenté 22,4 % du chiffre d’affaires en 2014, contre 23,3 % en 2013.
Mobilier Urbain : La marge opérationnelle est en hausse de
4,3 % à 408,0 millions d’euros et représente 32,0 % du chiffre d’affaires contre 32,8 % en 2013.
Transport : La marge opérationnelle s’est élevée à 175,7 millions d’euros, en hausse de 3,2 par rapport à 2013, et s’établit
%
à 16,3 % du chiffre d’affaires contre 16,8% en 2013.
Affichage : La marge opérationnelle est en baisse de 25,8 % à
46,3 millions d’euros et représente 10,1 % du chiffre d’affaires contre 13,3 % en 2013.

3. RÉSULTAT D’EXPLOITATION

3.1. Définitions
Le résultat d’exploitation est déterminé à partir de la marge opérationnelle diminuée des consommations de pièces détachées au titre de la maintenance, des dotations aux amortissements et provisions nettes, des pertes de valeur des goodwill et des autres charges et produits opérationnels. Les pertes de valeur des stocks sont enregistrées sur la ligne « pièces détachées maintenance Les autres charges et produits opérationnels
».
comprennent les plus et moins-values de cession (qu’il s’agisse d’actifs corporels et incorporels, de coentreprises ou de titres de sociétés), les profits ou pertes découlant de la réévaluation à sa juste valeur de la quote-part antérieurement détenue (ou conservée) dans le cas d’un regroupement d’entreprises avec prise de contrôle (dans le cadre d’une perte de contrôle), les ajustements de prix provenant d’événements postérieurs à la date d’acquisition, les goodwill négatifs, les coûts directs liés

LES ÉTATS FINANCIERS aux acquisitions et les éléments non récurrents. Les charges nettes liées aux tests de perte de valeur des sociétés en contrôle conjoint, des immobilisations corporelles et incorporelles ainsi que des goodwill sont enregistrées sur la ligne « dotations aux amortissements et provisions nettes ».
Les mobiliers urbains sont amortis sur la durée de vie des contrats, comprise entre 8 et 20 ans.
Les écrans digitaux sont amortis sur une durée comprise entre
5 et 10 ans, leur durée de vie économique étant généralement inférieure à la durée des contrats.
Les panneaux d’affichage font l’objet d’un mode d’amortissement propre aux pays concernés, déterminé en fonction de la réglementation et des conditions économiques locales.
La principale méthode d’amortissement est le mode linéaire sur une durée comprise entre 2 et 10 ans.

3.2. Évolution du résultat d’exploitation
En 2014, le résultat d’exploitation, avant dotations et reprises de pertes de valeur, s’est élevé à 334,9 millions d’euros, contre
351,6 millions d’euros en 2013, soit une baisse de 4,7
%.
Il a représenté 11,9 du chiffre d’affaires en 2014, contre
%
13,1 en 2013. Cette baisse de 16,7 millions d’euros se
%
décompose en une progression de 6,4 millions d’euros de la marge opérationnelle et en une augmentation de 23,1 millions d’euros des autres postes de charges, c’est-à-dire, les dotations aux amortissements et provisions, les pièces détachées de maintenance et les autres charges et produits opérationnels.
Les dotations aux amortissements nettes des reprises (hors dépréciations enregistrées suite au test de perte de valeur sur l’actif net des sociétés en contrôle conjoint, les goodwill, et les actifs corporels et incorporels ainsi que hors amortissements d’actifs incorporels liés au traitement comptable des acquisitions) s’élèvent à 246,5 millions d’euros en 2014 contre 230,4 millions d’euros en 2013. Les amortissements d’actifs incorporels liés au traitement comptable des acquisitions ont augmenté à 20,3 millions d’euros en 2014 (17,1 millions d’euros en 2013).
Les dotations aux provisions nettes des reprises (hors provisions pour pertes à terminaison) constituent en 2014 une reprise nette de 12,6 millions d’euros, contre une reprise nette de 11,0 millions d’euros en 2013.
Le poste « pièces détachées maintenance » s’élève à 42,1 millions d’euros en 2014, contre 37,0 millions d’euros en 2013.
Le poste « autres charges et produits opérationnels » représente un produit net de 1,2 million d’euros en 2014. Ce poste représentait un produit net de 1,5 millions d’euros en 2013.
Après comptabilisation des dotations et reprises de pertes de valeur, le résultat d’exploitation s’est élevé à 303,1 millions d’euros, contre 219,6 millions d’euros en 2013. Les dotations et reprises de pertes de valeur affectent en effet négativement le résultat d’exploitation à hauteur de 31,8 millions d’euros en
2014. Elles sont constituées principalement d’une perte de valeur sur l’actif net des sociétés en contrôle conjoint en Ukraine pour 7,1 millions d’euros et d’une perte nette de valeur sur les actifs corporels et incorporels aux Etats-Unis et en Europe pour respectivement 17,0 millions d’euros et 10,0 millions d’euros.
Les provisions pour pertes à terminaison constituent en 2014 une reprise nette de 2,3 millions d’euros.

Mobilier Urbain
Le résultat d’exploitation de l’activité Mobilier Urbain en 2014, avant comptabilisation des dotations et reprises de pertes de valeur, s’élève à 184,3 millions d’euros contre 180,5 millions d’euros, soit une hausse de 2,1 %. Il représente 14,4 % du chiffre d’affaires en 2014, contre 15,1 % en 2013.
Les dotations aux amortissements nettes des reprises (hors dépréciations d’actifs enregistrées suite au test de perte de valeur et hors amortissements d’actifs incorporels liés au traitement comptable des acquisitions) ont représenté 182,9 millions d’euros en 2014 contre 171,0 millions d’euros en 2013, soit une hausse de 11,9 millions d’euros. Elles ont représenté 14,3
%
du chiffre d’affaires. Les amortissements d’actifs incorporels liés au traitement comptable des acquisitions s’élèvent à
13,5 millions d’euros (10,9 millions d’euros en 2013).
Les dotations aux provisions nettes des reprises (hors provisions pour pertes à terminaison) constituent une reprise nette de
9,0 millions d’euros en 2014, contre une reprise nette de
8,5 millions d’euros en 2013.
Le poste « pièces détachées maintenance » constitue une charge de
38,1 millions d’euros en 2014, contre 32,6 millions d’euros en 2013.
Le poste « autres charges et produits opérationnels » représente un produit de 1,7 million d’euros en 2014, contre une charge de
4,4 millions d’euros en 2013.
Le résultat d’exploitation de l’activité Mobilier Urbain en 2014 est impacté de dotations et reprises de pertes de valeur à hauteur de 20,2 millions d’euros, et s’élève ainsi à 164,1 millions d’euros en 2014, contre 180,5 millions d’euros en 2013. Il est donc fortement diminué par la perte nette de valeur d’actifs corporels et incorporels aux Etats-Unis pour 17,0 millions d’euros et en
Europe pour 3,9 millions d’euros. Les provisions pour pertes à terminaison constituent en 2014 une reprise nette de 0,7 million d’euros. Transport
Avant dotations et reprises de pertes de valeur, l’activité Transport a dégagé un résultat d’exploitation de 136,3 millions d’euros en
2014, contre 134,3 millions d’euros en 2013, soit une hausse de
1,5 %. Il a représenté 12,6 % du chiffre d’affaires de cette activité en 2014, contre 13,2 % en 2013.
Dans l’activité Transport, les charges d’amortissement (hors dépréciations d’actifs enregistrées suite au test de perte de valeur et hors amortissements d’actifs incorporels liés au traitement comptable des acquisitions) ont représenté un montant de
34,2 millions d’euros en 2014, soit 3,2 % du chiffre d’affaires.
Le faible niveau des charges d’amortissement enregistré sur ce segment d’activité comparativement à l’activité Mobilier Urbain traduit globalement le fait que les contrats de transport, dont la durée est plus courte que les contrats de mobilier urbain et dont le niveau des redevances est plus élevé, requièrent des investissements moindres. Les amortissements d’actifs incorporels liés au traitement comptable des acquisitions s’élèvent à 3,8 millions d’euros en 2014 contre 4,0 millions d’euros en 2013.
Le résultat d’exploitation incluant les dotations et reprises de pertes de valeur de l’activité Transport s’élève à 137,9 millions d’euros en 2014 contre 113,0 millions d’euros en 2013. En 2013, il était fortement impacté par les pertes de valeur du goodwill relatif à l’activité Transport (hors aéroports) en Europe (hors
France et Royaume-Uni) pour 19,8 millions d’euros.
JCDecaux - Document de Référence 2014

79

COMMENTAIRES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

Affichage
Avant dotations et reprises de pertes de valeur, le résultat d’exploitation de l’activité Affichage s’est élevé à 14,3 millions d’euros en 2014, contre 36,8 millions d’euros en 2013 soit une baisse de 61,1 %. Il a représenté 3,1 % du chiffre d’affaires de cette activité en 2014, contre 7,8 % en 2013.
Les charges d’amortissement (hors dépréciations d’actifs enregistrées suite au test de perte de valeur et hors amortissements d’actifs incorporels lié au traitement comptable des acquisitions) ont représenté 29,4 millions d’euros en 2014, contre 28,6 millions d’euros en 2013. Les amortissements d’actifs incorporels liés au traitement comptable des acquisitions ont augmenté de 0,8 millions d’euros à 3,0 millions d’euros (2,2 millions d’euros en 2013).
Le poste « autres charges et produits opérationnels » représente un produit de 0,9 million d’euros contre un produit de 7,3 millions d’euros en 2013.
Après dotations et reprises de pertes de valeur, le résultat d’exploitation s’élève à 1,1 million d’euros en 2014 contre
-73,9 millions d’euros en 2013. En 2014, le résultat d’exploitation est donc fortement diminué des pertes de valeur sur l’actif net des sociétés en contrôle conjoint en Ukraine pour 7,1 millions d’euros ainsi que des pertes de valeur sur les actifs corporels et incorporels de l’activité d’affichage grand format pour
6,1 millions d’euros en Europe Centrale.
En 2013, les pertes de valeur du goodwill relatif à l’activité d’affichage grand format en France et en Europe (hors France et Royaume-Uni) affectaient le résultat d’exploitation pour respectivement 29,5 millions d’euros et 75,3 millions d’euros et les pertes de valeur sur l’actif net des sociétés en contrôle conjoint en Europe Centrale avait un impact négatif de
5,9 millions d’euros.
Contribution des sociétés en contrôle conjoint et passage du résultat d’exploitation ajusté au résultat d’exploitation IFRS
En 2014, la contribution des sociétés en contrôle conjoint au résultat d’exploitation s’est élevée à 70,8 millions d’euros. Après élimination de cette contribution, le résultat d’exploitation passe de 303,1 millions d’euros à 232,3 millions d’euros en 2014.
En 2013, la contribution des sociétés en contrôle conjoint au résultat d’exploitation s’était élevée à 77,8 millions d’euros. Après élimination de cette contribution, le résultat d’exploitation passait donc de 219,6 millions à 141,8 millions d’euros en 2013.

4. RÉSULTAT FINANCIER
En 2014, le résultat financier s’est élevé à -32,5 millions d’euros, soit une évolution défavorable de 6,6 millions d’euros par rapport à 2013. Cette dégradation s’explique principalement par une évolution défavorable de 3,3 millions d’euros des charges nettes d’actualisation, en lien principalement avec une hausse de 3,8 millions d’euros des charges d’actualisation des dettes sur engagements de rachat de minoritaires, ainsi que par une évolution défavorable de 1,4 million d’euros des différences nettes de change.

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JCDecaux - Document de Référence 2014

5. IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES
En 2014, l’impôt sur les bénéfices consolidés s’est établi à 69,8 millions d’euros, contre 81,7 millions d’euros en 2013.
Le taux effectif d’impôt, avant perte de valeur des goodwill et prise en compte de la quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence, est de 34,9 % en 2014 contre 34,0 % en
2013. Après retraitement de l’effet d’actualisation des dettes sur engagements de rachat de minoritaires, le taux effectif d’impôt ressort à 33,9 % en 2014, contre 33,6 % en 2013.

6.  UOTE-PART DANS LES RÉSULTATS
Q
DES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE
En 2014, la quote-part de résultat dans les sociétés mises en équivalence s’est élevée à 70,3 millions d’euros, soit une évolution favorable de 1,5 million d’euros par rapport à 2013.
Cette évolution s’explique principalement par l’amélioration des résultats des entreprises associées, malgré les pertes de valeur sur les coentreprises d’un montant de -7,1 millions d’euros en
2014 contre -5,6 millions d’euros en 2013.

7. RÉSULTAT NET
Le résultat net part du Groupe, avant comptabilisation des pertes de valeur, s’est élevé à 215,6 millions d’euros, en diminution de
4,2 millions d’euros par rapport à 2013, en lien avec la diminution du résultat d’exploitation et du résultat financier.
Le résultat net part du Groupe, après comptabilisation des pertes de valeur, s’est élevé à 194,3 millions d’euros en 2014, contre
90,5 millions d’euros en 2013. L’augmentation du résultat net part du Groupe en 2014 s’explique principalement par le moindre effet des pertes de valeur, qui impactent négativement le résultat net part du Groupe à hauteur de -21,3 millions d’euros en 2014 contre -129,3 millions d’euros en 2013.

8. FLUX DE TRÉSORERIE
Au 31 décembre 2014, le Groupe présente un excédent de trésorerie nette de 83,5 millions d’euros (selon la définition de la dette nette du Groupe, hors engagements de rachat de minoritaires, telle que définie et détaillée au paragraphe 5.13 des Annexes aux comptes consolidés) contre une dette nette de 1,7 million d’euros au 31 décembre 2013, soit une évolution favorable de 85,2 millions d’euros.

8.1. Cash-flow disponible
Les données opérationnelles de cash-flow disponible détaillées et commentées dans le présent paragraphe sont ajustées pour prendre en compte l’impact en proportionnel des sociétés sous contrôle conjoint. La réconciliation avec les données IFRS est donnée en Annexe 1 du présent document.

LES ÉTATS FINANCIERS
8.1.1. Flux nets issus des activités opérationnelles
Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles en
2014 ont représenté 617,6 millions d’euros, contre 519,3 millions d’euros en 2013. Cette augmentation de 98,3 millions d’euros, est essentiellement liée aux évolutions favorables de la variation du besoin en fonds de roulement et des flux financiers par rapport à 2013 et à l’amélioration de la marge opérationnelle. Les flux
2014 ont été générés principalement par la marge opérationnelle de 630,0 millions d’euros et les flux financiers de 12,7 millions d’euros diminués des « pièces détachées maintenance » hors perte de valeur des stocks pour 38,6 millions d’euros et augmentés de la variation du besoin en fonds de roulement qui génère un flux positif de 3,5 millions d’euros se décomposant comme suit :
•• une baisse des stocks de 0,3 million d’euros ;
••  une hausse des postes clients et autres créances de
37,6 millions d’euros ;
••  n accroissement des postes fournisseurs et autres dettes u de 40,8 millions d’euros.
Les intérêts financiers nets payés en 2014 ont représenté
17,0 millions d’euros, contre 6,4 millions d’euros en 2013.
L’impôt sur le résultat payé en 2014 a représenté 102,5 millions d’euros, contre 111,0 millions d’euros en 2013, soit une baisse de 8,5 millions d’euros.
Les flux nets provenant des activités opérationnelles en 2014 ont représenté ainsi 498,1 millions d’euros, contre 401,9 millions d’euros en 2013.

8.1.2.  cquisitions d’immobilisations corporelles
A
et incorporelles nettes des cessions
Diminuées de la variation des dettes et des créances, les acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles se sont élevées à 205,6 millions d’euros et les cessions ont représenté 5,4 millions d’euros, ce qui donne un flux net de
200,2 millions d’euros. Les acquisitions d’immobilisations corporelles du Groupe, d’un montant total de 178,5 millions d’euros, incluent 145,0 millions d’euros de nouveaux mobiliers urbains et supports d’affichage et 33,5 millions d’euros d’investissements généraux, constitués principalement d’outillages, de véhicules, de matériels informatiques, d’immobilier et d’agencements. Les acquisitions d’immobilisations incorporelles du Groupe, d’un montant total de 27,1 millions d’euros, incluent 11,6 millions d’euros de nouveaux droits publicitaires et frais de développement immobilisés et 15,5 millions d’euros d’investissements généraux, essentiellement constitués de logiciels informatiques.
Diminuées de la variation des dettes et des créances, les acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles s’étaient élevées à 247,2 millions d’euros en 2013 et les cessions avaient représenté 25,1 millions d’euros, ce qui avait donné un flux net de
222,1 millions d’euros. Les acquisitions d’immobilisations corporelles du Groupe, d’un montant total de 197,9 millions d’euros, incluaient 174,8 millions d’euros de nouveaux mobiliers urbains et supports d’affichage et 23,1 millions d’euros d’investissements généraux, constitués principalement d’outillages, de véhicules, de matériels informatiques, d’immobilier et d’agencements.
Les acquisitions d’immobilisations incorporelles du Groupe, d’un montant total de 49,3 millions d’euros, incluaient 38,1 millions d’euros de nouveaux droits publicitaires et frais de développement immobilisés et 11,2 millions d’euros d’investissements généraux, essentiellement constitués de logiciels informatiques.

Dans l’activité Mobilier Urbain, les acquisitions d’immobilisations corporelles se sont élevées à 118,7 millions d’euros en
2014, soit 66 de l’ensemble du Groupe. Les acquisitions
%
d’immobilisations incorporelles, principalement constituées de logiciels informatiques et de coûts de développement immobilisés, ont été de 20,0 millions d’euros en 2014. En 2013, les acquisitions d’immobilisations corporelles de l’activité
Mobilier Urbain s’étaient élevées à 164,9 millions d’euros, soit 83 de l’ensemble du Groupe. Les acquisitions
%
d’immobilisations incorporelles, principalement constituées de logiciels informatiques et de coûts de développement immobilisés, avaient été de 32,4 millions d’euros en 2013.
Pour ce qui concerne l’activité Transport, les acquisitions d’immobilisations corporelles ont représenté 30,4 millions d’euros en 2014, et les acquisitions d’immobilisations incorporelles se sont élevées à 4,3 millions d’euros. En 2013, les acquisitions d’immobilisations corporelles de l’activité Transport avaient représenté 19,8 millions d’euros, et les acquisitions d’immobilisations incorporelles s’étaient élevées à 12,0 millions d’euros.
En 2014, les acquisitions d’immobilisations corporelles de l’activité Affichage se sont élevées à 29,4 millions d’euros, et les acquisitions d’immobilisations incorporelles ont représenté
2,8 millions d’euros. En 2013, les acquisitions d’immobilisations corporelles de l’activité Affichage s’étaient élevées à 13,2 millions d’euros, et les acquisitions d’immobilisations incorporelles avaient représenté 4,9 millions d’euros.
Ainsi le cash-flow disponible, flux nets des activités opérationnelles diminués des acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles nettes des cessions ressort à 297,9 millions d’euros en 2014 contre 179,8 millions d’euros en 2013.
L’impact du passage de l’intégration proportionnelle à la mise en équivalence des sociétés sous contrôle conjoint sur le cashflow disponible est de +14,7 millions d’euros en 2014 et de
+41,3 millions d’euros en 2013. Après prise en compte de cet impact, le cash-flow disponible ressort à 312,6 millions d’euros en 2014 contre 221,1 millions d’euros en 2013.

8.2.  cquisitions de titres de participation
A
et des autres immobilisations financières nettes des cessions
Les décaissements sur acquisitions de titres de participation diminuées de la trésorerie nette acquise se sont élevés à
52,8 millions d’euros en 2014. Elles correspondent principalement à l’acquisition du groupe Eumex en Amérique Latine et aux prises de contrôle de MCDecaux Inc. au Japon, de JCDecaux BigBoard
AS en République Tchèque et de Beijing Gehua JCD Advertising
Co. Ltd en Chine.
Les acquisitions d’autres immobilisations financières nettes des cessions se sont élevées à 35,3 millions d’euros dont principalement 29,8 millions d’euros d’avances en compte courant accordées aux sociétés mises en équivalence et
2,2 millions d’euros de dépôts de garantie pour l’exécution des contrats opérationnels.

JCDecaux - Document de Référence 2014

81

COMMENTAIRES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

8.3. Flux nets issus du financement
8.3.1. Flux nets issus de l’activité de financement
Le Groupe a augmenté son excédent de trésorerie nette au bilan de 85,2 millions d’euros en 2014. Cette hausse s’analyse en :
••  ne augmentation de 112,2 millions d’euros de la trésorerie u nette gérée ;
••  ne baisse de 6,4 millions d’euros des instruments financiers u dérivés passifs nets ;
••  ne hausse de 33,4 millions d’euros de la dette financière brute u au bilan.
La variation de la dette financière brute au bilan et des instruments financiers de couverture ressort à 27,0 millions d’euros et se décompose en :
•• 11,8 millions d’euros de remboursements nets des flux de financements ;
••  38,8 millions d’euros liés aux effets de change, à l’impact
+
net d’IAS 39 sur la dette et les instruments financiers dérivés, aux variations de périmètre et divers reclassements.

8.3.2. Flux nets issus des acquisitions de participations ne donnant pas le contrôle
En 2014, les décaissements sur acquisitions de titres de participation ne donnant pas le contrôle nets des encaissements se sont élevés à -0,6 million d’euros.

10.  NGAGEMENTS DU GROUPE AUTRES QUE LES
E
ENGAGEMENTS LIÉS A LA GESTION FINANCIÈRE
Les engagements hors bilan significatifs du Groupe au
31 décembre 2014 sont listés et détaillés dans la partie « Annexe aux comptes consolidés », au paragraphe 9.

II. ÉVOLUTION RÉCENTE ET TENDANCES
La situation financière ou commerciale du Groupe n’a pas connu de changement significatif susceptible d’être évoqué dans le présent document. Toute prévision d’évolution du chiffre d’affaires annuel pour 2015 est prématurée. JCDecaux continue à investir de manière sélective dans des projets favorisant le développement du Groupe.

III. POLITIQUE D’INVESTISSEMENT

1. Principaux investissements réalisés
L’essentiel des investissements du Groupe est consacré à la construction et à l’installation de mobiliers urbains et autres supports publicitaires dans le cadre des nouveaux contrats et des renouvellements de contrats, ainsi qu’aux investissements récurrents nécessaires à l’exercice de son activité (véhicules, informatique, outillage et immeubles).

La société JCDecaux SA a distribué des dividendes au cours de l’exercice 2014 pour un montant de 107,3 millions d’euros.

En 2014, le Groupe a consacré 157,3 millions d’euros à des investissements liés aux nouveaux contrats et aux renouvellements de contrats, contre 212,9 millions d’euros en
2013. Le Groupe a également consacré 48,3 millions d’euros, contre 34,3 millions d’euros en 2013 à des aménagements immobiliers, des outillages, des véhicules et des systèmes d’information, indépendamment des projets de nouveaux contrats ou de renouvellements de contrats.

Certaines filiales de JCDecaux SA, dans lesquelles existent des participations minoritaires, ont distribué des dividendes pour un montant total de 12,3 millions d’euros.

2. Principaux investissements futurs

8.3.3. Flux nets issus des capitaux propres et dividendes

L’augmentation de capitaux propres de 10,4 millions d’euros est liée à hauteur de 8,9 millions d’euros à une augmentation de capital de JCDecaux SA du fait de la levée d’options de souscription d’actions.

9. GESTION FINANCIÈRE
La nature des risques financiers induits par l’activité du Groupe et sa politique de gestion de ces risques, ainsi que l’analyse de la gestion de ces risques pour l’année 2014, sont exposées dans la partie Annexe aux comptes consolidés (pages 130 à 132 de ce document).

82

JCDecaux - Document de Référence 2014

Les investissements de 2015 devraient principalement être consacrés à la poursuite des programmes d’installation de mobiliers dans le cadre de contrats gagnés ou renouvelés.

LES ÉTATS FINANCIERS
ANNEXE 1
Résultat d’exploitation – Réconciliation des données Ajustées avec les données IFRS
2014

2013

AJUSTÉ

IMPACT
DES COENTREPRISES

IFRS

AJUSTÉ

IMPACT
DES COENTREPRISES

IFRS

2 813,3

-331,1

2 482,2

2 676,2

-342,1

2 334,1

-1 744,9

194,0

-1 550,9

-1 645,8

190,3

-1 455,5

-438,4

38,1

-400,3

-406,8

45,7

-361,1

630,0

-99,0

531,0

623,6

-106,1

517,5

-254,2

19,0

-235,2

-236,5

18,9

-217,6

-42,1

1,2

-40,9

-37,0

1,0

-36,0

12,8

-0,1

12,7

15,9

1,6

17,5

Autres charges opérationnelles

-11,6

1,0

-10,6

-14,4

0,4

-14,0

Résultat d'exploitation
(avant pertes de valeur)

334,9

-77,9

257,0

351,6

-84,2

267,4

Dépréciation d'actifs corporels et incorporels et des coentreprises

-31,8

7,1

-24,7

-7,4

6,4

-1,0

Perte de valeur des goodwill

0,0

0,0

0,0

-124,6

0,0

-124,6

RÉSULTAT D'EXPLOITATION
(après pertes de valeur)

303,1

-70,8

232,3

219,6

-77,8

141,8

EN MILLIONS D’EUROS
Chiffre d’affaires
Coûts directs d'exploitation
Coûts commerciaux, généraux & administratifs Marge opérationnelle
Dotations aux amortissements et provisions nettes
Pièces détachées de maintenance
Autres produits opérationnels

Cash-flow disponible – Réconciliation des données Ajustées avec les données IFRS
2014

2013

AJUSTÉ

IMPACT
DES COENTREPRISES

IFRS

AJUSTÉ

IMPACT
DES COENTREPRISES

IFRS

617,6

-41,8

575,8

519,3

3,6

522,9

3,5

3,4

6,9

-57,8

43,7

-14,1

- Variation des stocks

0,3

-0,4

-0,1

12,1

-0,3

11,8

-  ariation des clients
V
et autres créances

-37,6

-9,4

-47,0

-102,3

45,9

-56,4

40,8

13,2

54,0

32,4

-1,9

30,5

-17,0

4,0

-13,0

-6,4

2,2

-4,2

-102,5

20,4

-82,1

-111,0

21,8

-89,2

498,1

-17,4

480,7

401,9

27,6

429,5

Décaissements sur acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles

-205,6

33,1

-172,5

-247,2

14,9

-232,3

Encaissements sur cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles

5,4

-1,0

4,4

25,1

-1,2

23,9

Investissements corporels et incorporels nets

-200,2

32,1

-168,1

-222,1

13,7

-208,4

CASH-FLOW DISPONIBLE

297,9

14,7

312,6

179,8

41,3

221,1

EN MILLIONS D’EUROS
Flux de trésorerie issus des activités opérationnelles
Dont Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité

-  ariation des fournisseurs et
V
autres dettes
Intérêts financiers nets payés
Impôt sur le résultat payé
Flux de trésorerie nets issus des activités opérationnelles

JCDecaux - Document de Référence 2014

83

COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXE

ÉTAT DE SITUATION FINANCIÈRE

Actif
31/12/2014

EN MILLIONS D’EUROS

31/12/2013
RETRAITÉ (1)

31/12/2012
RETRAITÉ (1)

Goodwill

§ 5.1

1 170,8

1 125,4

1 259,1

Autres immobilisations incorporelles

§ 5.1

299,6

270,1

279,7

Immobilisations corporelles

§ 5.2

1 022,6

1 018,0

1 028,8

Titres mis en équivalence

§ 5.4

475,2

485,3

392,3

0,8

1,1

2,1

§ 5.5

75,4

38,8

24,0

§ 5.10

31,1

20,2

22,9

1,3

1,2

0,9

31,7

32,9

34,0

3 108,5

2 993,0

3 043,8

Investissements financiers
Autres actifs financiers
Impôts différés actif
Créances d'impôts sur les sociétés
Autres créances

§ 5.6

Actifs non courants
Autres actifs financiers

§ 5.5

5,5

16,3

18,4

Stocks

§ 5.7

92,5

83,4

97,0

§ 5.15

2,0

0,0

0,0

§ 5.8

787,2

680,2

661,1

6,2

6,8

11,0

Instruments financiers dérivés
Clients et autres débiteurs
Créances d'impôts sur les sociétés
Actifs financiers de gestion de trésorerie

§ 5.9

41,8

40,7

0,0

Trésorerie et équivalents de trésorerie

§ 5.9

794,8

684,0

388,3

Actifs courants

1 730,0

1 511,4

1 175,8

TOTAL DES ACTIFS

4 838,5

4 504,4

4 219,6

Voir paragraphe 2 « Changement de méthodes comptables ».

(1)

84

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS

Passif
31/12/2014

31/12/2013
RETRAITÉ (1)

31/12/2012
RETRAITÉ (1)

Capital

3,4

3,4

3,4

Primes

1 064,7

1 052,3

1 021,3

Réserves consolidées

1 413,8

1 430,8

1 354,8

Résultat net part du Groupe

194,3

90,5

164,3

Autres éléments des capitaux propres

-14,0

-57,0

-12,8

2 662,2

2 520,0

2 531,0

-23,6

-38,8

-42,7

EN MILLIONS D’EUROS

Capitaux propres attribuables aux actionnaires de la société mère
Participations ne donnant pas le contrôle
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES

§ 5.11

2 638,6

2 481,2

2 488,3

Provisions

§ 5.12

265,8

229,4

231,3

Impôts différés passif

§ 5.10

81,6

86,9

91,4

Dettes financières

§ 5.13

544,8

626,7

138,3

Dettes sur engagements de rachat de minoritaires

§ 5.14

92,0

94,3

104,1

14,8

15,5

25,7

0,0

9,2

6,1

999,0

1 062,0

596,9

Autres créditeurs
Instruments financiers dérivés

§ 5.15

Passifs non courants
Provisions

§ 5.12

37,1

35,0

30,5

Dettes financières

§ 5.13

193,1

77,8

259,4

Dettes sur engagements de rachat de minoritaires

§ 5.14

26,4

30,2

13,3

Instruments financiers dérivés

§ 5.15

5,6

0,8

22,5

Fournisseurs et autres créditeurs

§ 5.16

891,8

780,1

763,7

35,3

25,4

32,2

11,6

11,9

12,8

Passifs courants

1 200,9

961,2

1 134,4

TOTAL DES PASSIFS

2 199,9

2 023,2

1 731,3

TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS

4 838,5

4 504,4

4 219,6

Passifs d'impôt exigible
Concours bancaires

(1)

§ 5.13

V oir paragraphe 2 « Changement de méthodes comptables».

JCDecaux - Document de Référence 2014

85

COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXE

ÉTAT DU RÉSULTAT GLOBAL DE L’EXERCICE

Compte de résultat
2014

CHIFFRE D'AFFAIRES

2013
RETRAITÉ (1)

2 482,2

EN MILLIONS D'EUROS

2 334,1

Coûts directs d'exploitation

§ 6.1

-1 550,9

-1 455,5

Coûts commerciaux, généraux & administratifs

§ 6.1

-400,3

-361,1

531,0

517,5

MARGE OPÉRATIONNELLE
Dotations aux amortissements et provisions nettes

§ 6.1

-259,9

-218,6

Perte de valeur des goodwill

§ 6.1

0,0

-124,6

Pièces détachées maintenance

§ 6.1

-40,9

-36,0

Autres produits opérationnels

§ 6.1

12,7

17,5

Autres charges opérationnelles

§ 6.1

-10,6

-14,0

232,3

141,8

RÉSULTAT D'EXPLOITATION
Produits financiers

§ 6.2

9,8

10,1

Charges financières

§ 6.2

-42,3

-36,0

-32,5

-25,9

RÉSULTAT FINANCIER
Impôts sur les bénéfices

§ 6.3

-69,8

-81,7

Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence

§ 6.5

70,3

68,8

200,3

103,0

200,3

103,0

6,0

12,5

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

194,3

90,5

Résultat de base par action (en euros)

0,868

0,407

Résultat dilué par action (en euros)

0,866

0,406

RÉSULTAT DES ACTIVITÉS POURSUIVIES
Résultat des activités abandonnées
RÉSULTAT DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ
- Dont Participations ne donnant pas le contrôle

Nombre moyen pondéré d'actions

86

223 845 979

222 681 270

Nombre moyen pondéré d'actions (dilué)
(1)

§ 6.4
§ 6.4

224 355 679

222 949 017

Voir paragraphe 2 « Changement de méthodes comptables ».

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
Autres éléments du résultat global de l’exercice
EN MILLIONS D'EUROS

2014

2013
RETRAITÉ (1)

RÉSULTAT DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ

200,3

103,0

71,8

-40,8

Ecarts de conversion sur les investissements nets à l'étranger

1,6

-1,9

Couverture des flux de trésorerie

1,2

-0,1

-0,2

0,3

-18,5

-11,4

Autres éléments du résultat global reclassés ultérieurement en résultat net

55,9

-53,9

Variation des écarts actuariels sur les régimes postérieurs à l'emploi et plafonnement des actifs

-9,8

2,8

Impôts sur les autres éléments du résultat global non reclassés ultérieurement en résultat net

2,9

-1,3

Part des autres éléments du résultat global dans les sociétés mises en équivalence (nette d'impôt)

-3,5

6,8

-10,4

8,3

45,5

-45,6

245,8

57,4

8,5

11,1

237,3

46,3

Ecarts de conversion sur les opérations faites à l'étranger (2)

Impôts sur les autres éléments du résultat global reclassés ultérieurement en résultat net (3)
Part des autres éléments du résultat global dans les sociétés mises en équivalence (nette d'impôt)

Autres éléments du résultat global non reclassés ultérieurement en résultat net
Total des autres éléments du résultat global
RÉSULTAT GLOBAL
- Dont Participations ne donnant pas le contrôle
RÉSULTAT GLOBAL - PART DU GROUPE
(1)

Voir paragraphe 2 « Changement de méthodes comptables ».

E
 n 2014, les écarts de conversion sur opérations faites à l’étranger sont liés à des variations de taux de change, dont principalement 39,0 millions d’euros sur
Hong Kong, 16,8 millions d’euros sur le Royaume-Uni, 6,3 millions d’euros sur les Etats-Unis et 6,0 millions d’euros sur les Emirats Arabes Unis. Ils comprennent également le recyclage d’écarts de conversion en résultat pour 0,2 million d’euros suite à la prise de contrôle de MCDecaux Inc. (Japon), de JCDecaux
BigBoard AS (République Tchèque) et de Beijing JCDecaux Pearl & Dean (anciennement Beijing Gehua JCD Advertising Co, Ltd) (Chine).  2013, les écarts de conversion sur opérations faites à l’étranger sont liés à des variations de taux de change, dont principalement -11,2 millions d’euros sur
En
Hong Kong, -9,9 millions d’euros sur l’Australie, -6,3 millions d’euros sur le Brésil, -4,6 millions d’euros sur le Royaume-Uni, -3,0 millions d’euros sur la France et -2,4 millions d’euros sur la Norvège. Ils comprennent également le recyclage d’écarts de conversion en résultat pour 2,3 millions d’euros suite à la prise de contrôle conjoint de Russ Outdoor (Russie), à la baisse de 5 % des droits financiers dans le groupe BigBoard (Ukraine), la liquidation de Guangzhou Yong Tong
Metro Advertising Ltd. (Chine) et la liquidation de Xpomera AB (Suède).
(2)

E
 n 2014, les impôts sur les autres éléments du résultat global reclassés ultérieurement en résultat net sont liés aux écarts de conversion sur les investissements nets à l’étranger.  2013, les impôts sur les autres éléments du résultat global reclassés ultérieurement en résultat net sont liés aux écarts de conversion sur les investissements
En
nets à l’étranger.
(3)

JCDecaux - Document de Référence 2014

87

88

JCDecaux - Document de Référence 2014

1 021,3
28,4

0,0

0,0

-0,2

1 052,3
9,4

3,4

0,0

-0,3

0,9

-0,1

27,1

0,9

-43,6

-10,3

-10,3

-33,3

8,2

8,2

-41,5

0,8

0,0

0,8

0,0

0,8

-14,0

0,0

43,0

43,0

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

-57,0

0,0

-44,2

-44,2

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

-12,8

2 662,2

-0,3

237,3

43,0

194,3

0,6

0,0

3,0

-107,3

8,9

2 520,0

-0,1

46,3

-44,2

90,5

10,1

0,0

2,6

-97,7

27,8

2 531,0

TOTAL

-0,2

57,4

-45,6

103,0

20,7

-4,6

2,6

-109,4

26,4

-0,3

245,8

45,5

200,3

5,7

12,4

3,0

-119,6

10,4

-23,6 2 638,6

8,5

2,5

6,0

5,1

12,4

-12,3

1,5

-38,8 2 481,2

-0,1

11,1

-1,4

12,5

10,6

-4,6

-11,7

-1,4

-42,7 2 488,3

PARTICIPATIONS
NE DONNANT
PAS LE
CONTRÔLE

(4)

 n 2014, mouvements de périmètre suite principalement à l’acquisition de 85 % du groupe Eumex (Amérique Latine), à la prise de contrôle dans la société MCDecaux Inc. (Japon) par l’acquisition d’une participation complémentaire de 25 %
E
et à la cession sans perte de contrôle par JCDecaux Amériques Holding (France) des titres de JCDecaux Chile SA (Chili) à Equipamientos Urbanos de Mexico SA de CV (Mexique). En 2013, mouvements de périmètre suite principalement à la prise de participation de 24,9 % dans la société Ankünder GmbH (Autriche) et à la cession sans perte de contrôle de 20 % de la société JCDecaux Korea (Corée du Sud).

(3)

n 2014, reprise d’un engagement d’achat qui n’a pas été exercé.
E
En 2013, nouvel engagement d’achat lié aux évolutions de périmètre de l’exercice. Les effets d’actualisation sont constatés en compte de résultat sur la ligne « Résultat de l’ensemble consolidé » en participations ne donnant pas le contrôle pour respectivement -6,3 millions d’euros en 2014 contre -2,5 millions d’euros en 2013.

ugmentation des primes d’émission chez JCDecaux SA suite aux levées de stock-options et d’actions gratuites et part des minoritaires dans les augmentations et diminutions de capital des sociétés contrôlées.
A

1 608,1

0,0

0,9

0,0

0,9

TOTAL

oir paragraphe 2 « Changement de méthodes comptables ».
V

1 064,7

52,1

52,1

-25,0

-52,3

-52,3

27,3

TOTAL
AUTRES
AUTRES
ÉLÉMENTS

(2)

3,4

-0,3

0,0

-0,1

0,0

-0,1

ECARTS
TITRES
RÉSERVE DE
RÉSERVE DE
ACTUARIELS /
DISPONIBLES
CONVERSION RÉÉVALUATION PLAFONNEMENT
À LA VENTE
DES ACTIFS

(1)

CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2014

Autres

194,3

1,2

0,0

194,3

0,6

Résultat global

0,0

3,0

-107,3

Autres éléments du Résultat global

Résultat de l'ensemble consolidé

Variations de périmètre (4)

Dettes sur engagements de rachat de minoritaires (3)

Paiements en actions

Distributions de dividendes

Augmentation de capital (2)

-0,5

1 521,3

-0,1

1,2

RETRAITÉS (1)

CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2013

Autres

-0,1

Résultat global

90,5

Autres éléments du Résultat global

90,5

Résultat de l’ensemble consolidé

0,0

10,1

2,6

-97,7

Variations de périmètre (4)

Dettes sur engagements de rachat de minoritaires (3)

Paiements en actions

Distributions de dividendes

Augmentation de capital (2)

-0,6

1 519,1

PRIMES RÉSERVES NON COUVERTURE
D’ÉMISSION
DISTRIBUÉES DES FLUX DE
TRÉSORERIE

3,4

CAPITAL

-0,1

RETRAITÉS (1)

CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2012

EN MILLIONS D’EUROS

AUTRES ÉLÉMENTS DES CAPITAUX PROPRES

CAPITAUX PROPRES ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES DE LA SOCIÉTÉ MÈRE

COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXE
ÉTAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

LES ÉTATS FINANCIERS
TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE
2014

EN MILLIONS D'EUROS
RÉSULTAT NET AVANT IMPÔTS

2013
RETRAITÉ (1)

270,1

184,7

Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence

§ 11.1 & § 12.1

-70,3

-68,8

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

§ 11.4 & § 12.3

63,0

75,3

Charges liées aux paiements en actions

§ 6.1

3,0

2,6

Dotations nettes aux amortissements et provisions

§ 6.1 & § 6.2

263,5

342,7

Plus et moins-values de cession et résultat sur variations de périmètre

§ 6.1 & § 6.2

-5,0

-11,2

Charges nettes d'actualisation

§ 6.2

13,4

10,1

Intérêts financiers nets

§ 6.2

11,8

11,8

19,4

-10,2

6,9

-14,1

Dérivés financiers, résultat de change et autres
Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité
- Variation des stocks

-0,1

-56,4

54,0

- Variation des fournisseurs et autres dettes

11,8

-47,0

- Variation des clients et autres créances

30,5

FLUX DE TRÉSORERIE ISSUS DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES

575,8

522,9

Intérêts financiers payés

-20,8

-12,2

Intérêts financiers reçus

7,8

8,0

Impôt sur le résultat payé
FLUX DE TRÉSORERIE NETS ISSUS DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES

-82,1
§ 7.1

Décaissements sur acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles

-89,2

480,7

429,5

-172,5

-232,3

Décaissements sur acquisitions de titres de participation nets de la trésorerie acquise

-52,8

-83,1

Acquisitions d'autres immobilisations financières

-42,0

-18,4

-267,3

-333,8

Encaissements sur cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles

4,4

23,9

Encaissements sur cessions de titres de participation nets de la trésorerie cédée

0,0

3,2

Cessions d'autres immobilisations financières

6,7

12,2

Total Investissements

Total Désinvestissements
FLUX DE TRÉSORERIE NETS ISSUS DES INVESTISSEMENTS

11,1

Remboursement de contrats de location financement

-2,2
-0,1

-24,8

Remboursement d'emprunts à long terme

-109,4

-0,7

Réduction des capitaux propres
Décaissements sur acquisitions de titres de participation ne donnant pas le contrôle

-294,5

0,0

Distribution mise en paiement

39,3

-256,2
-119,6

§ 7.2

-231,1

-6,4

Encaissements sur cessions de titres de participation sans perte de contrôle

-40,0

-151,5

Besoin de trésorerie (Financement)

-4,6

0,0

Acquisitions et cessions d'actifs financiers de gestion de trésorerie

-387,4

0,1

5,1

Augmentation des capitaux propres

10,4

28,6

Augmentation des emprunts à long terme

19,4

523,5

Dégagement de trésorerie (Financement)

29,9

557,2

FLUX DE TRÉSORERIE NETS ISSUS DU FINANCEMENT

§ 7.3

-121,6

169,8

102,9

304,8

§ 5.13 & § 5.9

672,1

375,5

8,2

-8,2

§ 5.13 & § 5.9

783,2

672,1

VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE
Trésorerie nette d'ouverture
Incidence des variations des cours des devises et autres mouvements
Trésorerie nette de clôture (2)
(1)

V
 oir paragraphe 2 « Changement de méthodes comptables ».

(2)

D
 ont 794,8 millions d’euros de trésorerie et équivalents de trésorerie et -11,6 millions d’euros de concours bancaires au 31 décembre 2014 contre respectivement
684,0 millions d’euros et -11,9 millions d’euros au 31 décembre 2013.
JCDecaux - Document de Référence 2014

89

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

FAITS MARQUANTS DE L’EXERCICE
En 2014, JCDecaux a poursuivi sa stratégie développement par croissance interne et externe.

de

Le 7 mars 2014, le Groupe finalise l’acquisition de 85 % d’Eumex, groupe spécialisé dans le mobilier urbain en
Amérique Latine. Avec 36 000 faces publicitaires et une présence dans 11 pays et 6 des 10 villes au plus fort PIB par habitant (São Paulo, Mexico, Buenos Aires, Santiago,
Bogota et Monterrey), JCDecaux devient ainsi le numéro un de la communication extérieure en Amérique Latine.
En mars 2014, le Groupe a signé un contrat portant sur l’acquisition de 100 % de Cemusa, filiale du groupe FCC dédiée à la communication extérieure. Cemusa opère en mobilier urbain et en transport dans 5 pays (Etats-Unis,
Brésil, Espagne, Portugal et Italie) et a réalisé un chiffre d’affaires de 142 millions d’euros en 2013. La finalisation de la transaction est soumise aux conditions réglementaires classiques. En décembre 2014, le Groupe a signé un contrat portant sur l’acquisition, en partenariat avec le fonds d’investissement communautaire Royal Bafokeng Holdings (dans le cadre d’une structure d’actionnariat 70/30) de Continental
Outdoor Media, leader de la communication extérieure en
Afrique. Créé il y a plus de 40 ans, Continental Outdoor
Media, pionnier de la communication extérieure en Afrique, intervient principalement dans l’affichage grand format mais aussi dans le mobilier urbain et le transport, et commercialise 35 000 faces réparties dans 14 pays (Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi,
Maurice, Mozambique, Namibie, Ouganda, Swaziland,
Tanzanie, Zambie, Zimbabwe). Grâce à cette acquisition,
JCDecaux, déjà implanté en Afrique du Sud, en Algérie et au Cameroun, sera en mesure d’accompagner ses clients dans 13 nouveaux pays et d’accélérer son développement sur l’ensemble du continent. La finalisation de la transaction est soumise aux conditions réglementaires classiques.
Les principaux partenariats et acquisitions sont détaillés au paragraphe 3.1 « Principaux mouvements de périmètre en
2014 ».

1.  ÉTHODES ET PRINCIPES COMPTABLES
M

1.1.  rincipes d’établissement des comptes
P
du Groupe
Les états financiers consolidés de JCDecaux SA pour l’exercice clos le 31 décembre 2014 comprennent la société JCDecaux SA et ses filiales (l’ensemble désigné comme « Groupe et le ») la quote-part du Groupe dans les entreprises associées et les coentreprises. 90

JCDecaux - Document de Référence 2014

En application du règlement européen n° 1606/2002 du
19 juillet 2002, les comptes consolidés de l’exercice 2014, arrêtés par le Directoire, et approuvés par le Conseil de Surveillance du
4 mars 2015, sont établis en conformité avec les IFRS telles qu’adoptées dans l’Union Européenne. Ces comptes ne seront définitifs qu’après leur approbation par l’Assemblée Générale des Actionnaires.
Les principes retenus pour l’établissement de ces informations financières résultent de l’application :
••  e toutes les normes et interprétations adoptées par l’Union d Européenne et d’application obligatoire au 31 décembre
2014. Ces dernières sont disponibles sur le site Internet de la
Commission européenne http://ec.europa.eu/internal_market/ accounting/ias/index_fr.htm. Ces principes ne diffèrent par ailleurs pas des normes IFRS telles que publiées par l’IASB ;
••  e positions comptables retenues en l’absence de dispositions d prévues par le référentiel normatif.
Ces différentes options et positions sont détaillées comme suit :
Le Groupe a appliqué les normes, amendements de normes et interprétations suivants, adoptés par l’Union Européenne et applicables à compter du 1er janvier 2014 :
- l’IFRS 10 « Etats financiers consolidés » ;
- l’IFRS 11 « Partenariats » ;
-
l’IFRS 12 «
Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités » ;
- l’IAS 28 (2011) « Participations dans des entreprises associées ou coentreprises » ;
- es amendements relatifs aux dispositions transitoires à
L
IFRS 10, 11 et 12 ;
-  ntités d’investissements (amendements aux IFRS 10, 12
E
et IAS 27) ;
- IAS 28 révisée ;
- ’amendement à l’IAS 32 « Compensation des actifs/passifs l financiers » ;
-
l’amendement à l’IAS 36 «
Information à fournir relative à la valeur recouvrable des actifs non financiers » ;
- ’amendement à l’IAS 39 « Novation de dérivés et maintien l de la comptabilité de couverture ».
Les impacts liés à l’application des normes IFRS 10 et IFRS 11 sont présentés au paragraphe 2 «
Changement de méthodes comptables ». L’application des autres amendements et normes n’a pas eu d’impact significatif sur les états financiers consolidés.
En l’absence de précision définitive du référentiel IFRS sur le traitement comptable des engagements de rachat de minoritaires, les principes retenus dans les comptes consolidés 2013 sont maintenus et sont précisés au paragraphe 1.20 « Engagements de rachat de minoritaires ». En particulier, les variations ultérieures de la juste valeur de la dette sont comptabilisées en résultat financier, et sont allouées sur le résultat des participations ne donnant pas le contrôle, sans impact sur le résultat net part du
Groupe.

LES ÉTATS FINANCIERS
Par ailleurs, le Groupe a choisi de ne pas appliquer par anticipation les nouvelles normes, amendements de normes et interprétations suivants, qu’ils aient été adoptés ou non par l’Union Européenne, lorsque l’application obligatoire est postérieure au 31 décembre
2014 :
••  ormes et amendements adoptés par l’Union Européenne
N
mais dont l’application obligatoire est postérieure au 31 décembre 2014 :
- l’IFRIC 21 « Taxes prélevées par une autorité publique » ;
-  améliorations annuelles des IFRS : cycle 2010-2012 et les cycle 2011-2013 ;
-
l’Amendement à l’IAS 19 «
Cotisations des membres du personnel ».
•• Normes et amendements non adoptés par l’Union Européenne :
- l’IFRS 9 « Instruments financiers » et ses amendements ;
- l’IFRS 14 « Comptes de report réglementaires » ;
- ’IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés des contrats l avec les clients » ;
-  amendements à IFRS 11 « les Comptabilisation des acquisitions d’intérêts dans une entreprise commune » ;
- es amendements à IAS 16 et IAS 38 « Clarification sur les l modes d’amortissement acceptables » ;
-  amendements à IAS 28 et IFRS 10 « les Vente ou apport d’actifs entre un investisseur et une entreprise associée ou une coentreprise » ;
- les améliorations annuelles des IFRS : cycle 2012-2014.
L’impact de ces normes est en cours d’analyse.

1.2. Première adoption des IFRS
Les premiers comptes établis par le Groupe en conformité avec les IFRS l’ont été au 31 décembre 2005 avec une date de transition au 1er janvier 2004. La norme IFRS 1 prévoyait des exceptions à l’application rétrospective des normes IFRS à la date de transition ; celles retenues par le Groupe sont les suivantes :
••  pplication prospective de la norme IFRS 3 « Regroupement
A
d’entreprises à partir du 1er janvier 2004. Ainsi, les
»
regroupements d’entreprises ayant une date d’effet antérieure n’ont pas été retraités.
••  érogation aux dispositions d’IAS 21 « Effets des variations
D
des cours des monnaies étrangères pour les montants
»
cumulés des différences de conversion qui existent à la date de transition aux IFRS. Ainsi, le montant cumulé des différences de conversion pour toutes les activités à l’étranger a été remis à zéro au 1er janvier 2004. Les profits et les pertes réalisés lors de la cession ultérieure d’activités à l’étranger excluent de ce fait les différences de conversion nées avant le 1er janvier 2004 et n’incluent que les différences de conversion postérieures à cette date.

••  oncernant IAS 19 « Avantages au personnel », il a été choisi
C
de comptabiliser en capitaux propres tous les écarts actuariels cumulés à la date de transition aux IFRS. Cette option sur l’état de situation financière d’ouverture ne remet pas en cause l’utilisation de la méthode du « corridor » utilisée pour les écarts actuariels cumulés générés ultérieurement (jusqu’à l’entrée en vigueur d’IAS 19 Révisée au 1er janvier 2013 avec retraitement rétrospectif).
••  es dispositions de la norme IFRS 2 ont été appliquées aux
L
plans de stock-options postérieurs au 7 novembre 2002 et pour lesquels les droits d’exercice n’étaient pas encore acquis au 1er janvier 2005.
••  ’option de réévaluation des immobilisations corporelles à leur
L
juste valeur n’a pas été retenue à la date de transition.

1.3. Périmètre et méthodes de consolidation
Les états financiers des sociétés dans lesquelles le Groupe exerce le contrôle sont inclus dans les états financiers consolidés à partir de la date à laquelle le contrôle est obtenu jusqu’à la date à laquelle le contrôle cesse.
La mise en équivalence est adoptée pour les coentreprises, sociétés sous contrôle conjoint, et les entreprises associées, sociétés sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable en matière de politique opérationnelle et financière.
Toutes les transactions entre globalement sont éliminées.

les

sociétés

consolidées

Les résultats internes à l’ensemble consolidé sont également éliminés. Les plus ou moins-values sur cessions internes réalisées par une société mise en équivalence sont éliminées à hauteur du pourcentage de détention en contrepartie de la valeur des actifs cédés.

1.4.  nregistrement des opérations en
E
devises dans la monnaie fonctionnelle des entités
Les opérations libellées en monnaie étrangère sont converties dans la monnaie fonctionnelle au cours du jour de la transaction.
A la date d’arrêté comptable, les éléments monétaires sont convertis au cours de clôture et les différences de change en résultant sont enregistrées dans le compte de résultat.
Les actifs monétaires à long terme détenus par une entité du Groupe sur une filiale étrangère pour lesquels aucun règlement n’est ni planifié ni susceptible d’intervenir dans un avenir prévisible, constituent une part de l’investissement net à l’étranger. Ainsi, en application des dispositions d’IAS 21
« Effets des variations des cours des monnaies étrangères », les différences de change portant sur ces éléments sont enregistrées dans les autres éléments du résultat global jusqu’à la date de cession de l’investissement. Dans le cas contraire, les différences de change sont enregistrées dans le compte de résultat.

JCDecaux - Document de Référence 2014

91

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

1.5. Conversion des états financiers des filiales

••  on intention, sa capacité financière et technique de mener le s projet de développement à son terme ;

Les états financiers consolidés du Groupe sont établis en Euro qui est la monnaie de présentation et la monnaie fonctionnelle de la société mère.

•• ’existence d’avantages économiques futurs probables pour le l Groupe ;

La conversion des actifs et des passifs des filiales étrangères dans la monnaie de présentation du Groupe s’effectue au taux de change en vigueur à la date de clôture et leur compte de résultat est converti au taux de change moyen de la période. Les écarts résultant de cette conversion sont affectés directement dans les autres éléments du résultat global.
Lors de la cession totale ou partielle, avec perte de contrôle, de la liquidation d’une entité étrangère, ou lors d’une acquisition par étapes, les différences de conversion accumulées en capitaux propres sont recyclées dans le compte de résultat.

1.6. Utilisation d’estimations
Dans le cadre du processus d’établissement des comptes consolidés, l’évaluation de certains postes de l’état de situation financière nécessite l’utilisation d’hypothèses, estimations ou appréciations. Il s’agit notamment de la valorisation des actifs corporels et incorporels, de la valorisation des titres mis en équivalence, de la détermination du montant des provisions pour avantages au personnel et des provisions pour démontage, ainsi que de la valorisation des engagements sur titres. Ces hypothèses, estimations ou appréciations sont établies sur la base d’informations ou situations existant à la date d’établissement des comptes, qui peuvent se révéler, dans le futur, différentes de la réalité. Ces méthodes d’évaluation sont plus précisément décrites, principalement dans le paragraphe 1.11 « Dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles et des goodwill » et dans le paragraphe 1.22 «
Provision pour démontage ».
Le résultat des tests de sensibilité est donné au paragraphe
5.3 « Tests de perte de valeur sur les goodwill, les immobilisations corporelles et incorporelles » pour la valorisation des goodwill, actifs corporels et autres actifs incorporels, au paragraphe
5.17 «
Tableau des actifs et passifs financiers par catégorie
»
pour la valorisation des dettes sur engagements de rachat de minoritaires, au paragraphe 6.5 « Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence » pour la valorisation des titres mis en équivalence et au paragraphe 5.12 « Provisions » pour la valorisation des provisions pour démontage et des provisions pour avantages au personnel.

1.7. Distinction courant / non courant
A l’exception des impôts différés qui sont classés en actifs et passifs non courants, les actifs et passifs sont classés en courant lorsque leur recouvrabilité ou leur paiement est prévu au plus tard 12 mois après la date de clôture de l’exercice. Dans le cas contraire, ils sont classés en non courant.

1.8. Immobilisations incorporelles
1.8.1. Frais de développement
Selon la norme IAS 38, les frais de développement sont obligatoirement immobilisés comme des actifs incorporels dès lors que le Groupe peut démontrer :
92

JCDecaux - Document de Référence 2014

•• a très forte probabilité de succès du Groupe ; l ••  t que le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable. e Les dépenses de développement immobilisées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2004 incluent principalement tous les coûts liés au développement, à l’adaptation ou à la mise en valeur de gammes de mobilier urbain, dans le cadre de propositions de contrats ayant une forte probabilité de succès.
Ces dépenses comprennent également la conception et la construction de modèles et prototypes.
Le Groupe considère légitime d’activer les coûts des projets liés à la préparation des réponses aux appels d’offres. Compte tenu d’une part, de la nature des coûts engagés (conception et construction de modèles et prototypes), d’autre part du taux de succès du groupe JCDecaux dans le cadre de ses réponses aux appels d’offres de mobilier urbain, le Groupe considère en effet que ces coûts constituent des activités de développement activables, et satisfont aux critères d’activation rappelés ci-avant.
En effet, ces coûts se rattachent directement à un contrat donné et sont encourus pour l’obtenir. L’amortissement commence lorsque le projet est concrétisé par un succès à l’appel d’offres, et est étalé sur la durée du contrat. En cas d’insuccès, le montant activé est comptabilisé en charges.
Les frais de développement portés à l’actif sont comptabilisés à leur coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.
1.8.2. Autres immobilisations incorporelles
Les autres immobilisations incorporelles se rapportent pour l’essentiel aux contrats de Mobilier Urbain, Affichage et Transport reconnus lors de regroupements d’entreprises et sont amorties sur la durée des contrats. Elles comprennent également des droits d’entrée, amortis sur la durée des contrats, ainsi que des logiciels. Seuls les logiciels individualisés et clairement identifiés
(notamment de type ERP), sont immobilisés et amortis sur une durée de 5 ans maximum. Les dépenses pour les autres logiciels sont constatées en charges de l’exercice.

1.9.  egroupement d’entreprises,
R
acquisition de participation ne donnant pas le contrôle et cession de participation La norme IFRS 3 révisée requiert l’application de la « méthode de l’acquisition » aux regroupements d’entreprises, qui consiste à évaluer à leur juste valeur les actifs et passifs acquis.
Le goodwill représente la juste valeur de la contrepartie transférée
(incluant la juste valeur de toute participation précédemment détenue dans la société acquise), augmentée du montant comptabilisé pour toute participation ne donnant pas le contrôle dans la société acquise, et diminuée du montant net comptabilisé au titre des actifs identifiables et des passifs repris.

LES ÉTATS FINANCIERS
Les goodwill ne sont pas amortis. Le Groupe procède à des tests de pertes de valeur, au moins une fois par an à la date de clôture mais également à tout autre moment s’il existe des indicateurs de perte de valeur. Suite à ces tests de perte de valeur menés conformément à la méthodologie décrite au paragraphe
1.11 « Dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles et des goodwill une dépréciation des goodwill est constatée,
»,
le cas échéant. Une telle dépréciation n’est pas réversible.
Les éventuels badwill sont constatés directement au compte de résultat. Dans le cadre de l’analyse de la juste valeur des actifs et passifs de l’entité acquise, le Groupe est notamment amené à valoriser des contrats et à reconnaître ces éléments en immobilisations incorporelles pour leur juste valeur. Lorsque des contrats déficitaires sont identifiés, le Groupe est amené à constater un passif. Les normes IFRS offrent aux sociétés un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition pour finaliser l’évaluation à la juste valeur à la date d’acquisition des actifs et passifs obtenus.
Le Groupe enregistre en autres charges opérationnelles les coûts directs liés à l’acquisition, à l’exception des coûts directs liés à l’acquisition de participations ne donnant pas le contrôle qui sont enregistrés en capitaux propres.

Les coûts actualisés de démontage de mobilier en fin de contrat sont comptabilisés à l’actif, en contrepartie d’une provision, et sont amortis sur la durée des contrats.
Panneaux d’affichage
Les panneaux d’affichage font l’objet d’un mode d’amortissement propre aux pays concernés, déterminé en fonction de la réglementation et des conditions économiques locales.
La principale méthode d’amortissement est le mode linéaire sur une durée comprise entre 2 et 10 ans.
Les dotations aux amortissements sont déterminées selon les durées normales d’utilisation suivantes :
Durées d’amortissement
Immobilisations corporelles :
•• Bâtiments et constructions

10 à 50 ans

•• nstallations techniques, matériel et outillage
I
(Hors mobiliers urbains et panneaux)

5 à 10 ans

•• Mobiliers urbains et panneaux

2 à 20 ans

Pour les acquisitions réalisées par étapes successives, le
Groupe comptabilise en résultat, en autres charges et produits opérationnels, la réévaluation de la quote-part antérieurement détenue au moment de la prise de contrôle. La juste valeur de celle-ci est estimée sur la base du prix d’acquisition diminuée de la prime de contrôle.

Autres immobilisations corporelles :

Pour toute cession partielle ou totale avec perte de contrôle, le
Groupe comptabilise en résultat, en autres charges et produits opérationnels, le résultat de cession ainsi que la réévaluation de la quote-part conservée.

• Mobilier

Par ailleurs, en application de la norme IFRS 10, les rachats de participation ne donnant pas le contrôle dans des sociétés contrôlées et les cessions de parts d’intérêts sans perte de contrôle donnent lieu à la comptabilisation en variation de capitaux propres attribuables aux actionnaires de la sociétémère de la différence entre le prix d’acquisition ou de cession et la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle. Les entrées et sorties de trésorerie correspondantes sont présentées dans le tableau des flux de trésorerie en « flux de trésorerie nets issus du financement ».

1.10. Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.
Mobiliers urbains
Les mobiliers urbains (Abribus, Mupis®, Seniors, Journaux
Electroniques d’Information (JEI), Sanisettes, Colonnes Morris, etc.) sont amortis linéairement sur la durée de vie des contrats comprise entre 8 et 20 ans. Les écrans digitaux sont amortis sur une durée comprise entre 5 et 10 ans, leur durée de vie économique étant généralement inférieure à la durée des contrats.

• Agencements divers, aménagements

5 à 10 ans

• Matériel de transport

3 à 10 ans

• Matériel informatique

3 à 5 ans
5 à 10 ans

1.11.  épréciation des immobilisations
D
corporelles et incorporelles et des goodwill
Les immobilisations corporelles, incorporelles ainsi que les goodwill font l’objet d’un test de perte de valeur au minimum une fois par an.
Ce test consiste, pour une unité génératrice de trésorerie (UGT) ou un groupement d’UGT, à comparer sa valeur nette comptable à sa valeur recouvrable. La valeur recouvrable se définit comme la valeur la plus élevée entre (i) la juste valeur de cet actif (ou du groupe d’actifs considéré) nette des coûts de cession, et (ii) sa valeur d’utilité déterminée à partir des flux de trésorerie futurs actualisés. Lorsque la valeur recouvrable est appréciée par référence à la valeur d’utilité, les prévisions de flux de trésorerie sont déterminées en intégrant des hypothèses de croissance appréciées soit sur la durée des contrats, soit sur une durée de 5 ans avec prise en compte d’une projection à l’infini ainsi qu’un taux d’actualisation reflétant les appréciations actuelles du marché de la valeur temps de l’argent. Les hypothèses de croissance retenues n’intègrent pas d’opération de croissance externe. Les risques spécifiques à l’UGT testée sont en grande partie traduits dans le choix des hypothèses retenues pour la détermination des flux de trésorerie et dans le taux d’actualisation retenu.

Les coûts de maintenance des mobiliers urbains sont comptabilisés en charges.
JCDecaux - Document de Référence 2014

93

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Lorsque la valeur comptable d’un actif (ou d’un groupe d’actifs) devient supérieure à sa valeur recouvrable, une perte de valeur est comptabilisée au compte de résultat pour ramener la valeur comptable à la valeur recouvrable.

1.12. Titres mis en équivalence

Méthodologie suivie

La quote-part de dépréciation des actifs reconnus lors de l’acquisition ou lors de l’ajustement de juste valeur de ceux existants figure sur la ligne « Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence ».

•• Niveau du test
-  our les actifs corporels et incorporels, les tests de perte
P
de valeur sont réalisés au niveau de l’UGT correspondant à l’entité opérationnelle ;
-  our les goodwill, les tests sont réalisés au niveau de chaque
P
regroupement d’UGT dont le périmètre est déterminé pour chaque secteur opérationnel (Mobilier Urbain, Affichage et
Transport) en prenant en compte le niveau de synergie attendu entre les UGT elles-mêmes. Ainsi, les tests sont effectués généralement au croisement du secteur opérationnel et de la zone géographique, niveau auquel se situent les synergies commerciales, voire au-delà si la synergie se justifie.
•• Taux utilisés
Les valeurs d’utilité prises en compte dans le cadre des tests de perte de valeur sont déterminées sur la base des flux de trésorerie futurs attendus, actualisés à un taux calculé sur la base du coût moyen pondéré du capital. Ce taux reflète les meilleures estimations du management de la valeur temps de l’argent, des risques spécifiques des actifs ou UGT ainsi que de la situation économique des zones géographiques dans lesquelles s’exerce l’activité attachée à ces actifs ou UGT.
Les pays sont répartis en cinq zones en fonction du risque associé à chaque pays, et à chaque zone correspond un taux d’actualisation spécifique.
•• Valeurs recouvrables

Le goodwill constaté lors de l’acquisition figure dans le montant des titres mis en équivalence.

Les titres mis en équivalence font l’objet d’un test de perte de valeur annuel, ou en-dehors de cette périodicité lorsque les conditions existantes laissent supposer que l’actif pourrait être déprécié. Le cas échéant, la perte associée, qui est enregistrée dans le résultat des sociétés mises en équivalence, résulte du calcul de la valeur recouvrable de l’actif, qui se définit comme la valeur la plus élevée entre (i) la juste valeur de l’actif diminuée des coûts de cession, et (ii) sa valeur d’utilité basée sur les flux de trésorerie futurs attendus diminués de l’endettement net.
La méthodologie suivie pour le calcul des valeurs d’utilité est la même que celle décrite pour les immobilisations corporelles et incorporelles au paragraphe 1.11 «
Dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles et des goodwill ».

1.13. nvestissements financiers
I
(Actifs disponibles à la vente)
Cette rubrique comprend les titres de participation dans des entités non consolidées.
Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur, correspondant à leur prix d’acquisition. Par la suite, ils sont évalués à la juste valeur qui, en l’absence de prix côté sur un marché actif, est proche de la valeur d’utilité qui tient compte de la quote-part des capitaux propres et de la valeur probable de recouvrement. Elles sont déterminées à partir des données budgétaires pour la première année consécutive à la clôture des comptes et d’hypothèses de croissance et d’évolution spécifiques à chaque marché, qui reflètent les perspectives futures attendues. Les valeurs recouvrables sont déterminées sur la base de business plans pour lesquels les modalités de prise en compte des flux futurs de trésorerie diffèrent selon le secteur d’activité considéré avec un horizon généralement supérieur à 5 ans en raison de la nature et de l’activité du Groupe caractérisée par des engagements contractuels de longue durée avec des probabilités très fortes de renouvellement des contrats. Ainsi, de manière générale :

Les variations de valeurs constatées sont comptabilisées dans les autres éléments du résultat global. Lorsque le titre est cédé, les gains et pertes accumulés dans les capitaux propres sont recyclés en compte de résultat. Lorsqu’une diminution de valeur définitive intervient, le montant des gains accumulés est soldé en totalité ou à due concurrence de celle-ci. La perte nette est enregistrée en résultat si la perte totale est supérieure au total des gains accumulés.

-  ans le Mobilier Urbain et le Transport, les flux futurs de d trésorerie sont calculés sur la durée restante du contrat avec prise en compte d’une probabilité de renouvellement à l’échéance, le business plan étant réalisé sur la durée du contrat, généralement comprise entre 5 ans et 20 ans, avec un maximum de 25 ans pour la durée la plus longue ;

Les autres actifs financiers sont principalement composés de dépôts et cautionnements, d’avances en compte courant accordées aux partenaires de sociétés contrôlées ou à des entités mises en équivalence ou à des entités non consolidées.

- our l’Affichage, ils sont calculés sur une période de p 5 ans avec une projection à l’infini sur la base d’un taux de croissance de 2 par an pour les pays européens, dont
%
les marchés nous apparaissent matures, et de 3 pour
%
les autres pays, où l’affichage grand format nous semble bénéficier de conditions de marché plus favorables.
La valeur recouvrable d’un groupe d’UGT est donnée par la somme des valeurs recouvrables des UGT appartenant à ce groupe. 94

JCDecaux - Document de Référence 2014

1.14. Autres actifs financiers

Au moment de la comptabilisation initiale, ils sont évalués à la juste valeur (catégorie IAS 39 Prêts et créances).
Après la comptabilisation initiale, ils sont évalués au coût amorti.
Une perte de valeur est enregistrée dans le compte de résultat lorsque la valeur de recouvrement de ces prêts et créances devient inférieure à leur valeur comptable.

LES ÉTATS FINANCIERS
1.15. Stocks

1.19. Instruments financiers dérivés

Les stocks sont composés principalement :

Un instrument financier dérivé est un instrument financier qui répond aux trois caractéristiques ci-dessous :

••  e pièces nécessaires à la maintenance du mobilier urbain d installé ;
••  e mobiliers urbains et de panneaux d’affichage en attente d de montage ou partiellement montés.
Le coût des stocks est déterminé selon la méthode du coût moyen pondéré et peut également incorporer des coûts de production, d’assemblage et de logistique.
Ils sont, le cas échéant, ramenés à la valeur nette de réalisation lorsque celle-ci est inférieure au coût.

1.16. Créances clients et autres débiteurs
Les créances clients sont enregistrées à leur juste valeur qui correspond à la valeur nominale de facturation, sauf si l’effet d’actualisation est significatif. Par la suite, ces créances d’exploitation sont évaluées au coût amorti. Une dépréciation des comptes clients est pratiquée lorsque leur valeur de recouvrement est inférieure à leur valeur comptable.

1.17. Trésorerie gérée
La trésorerie gérée comprend la trésorerie, les équivalents de trésorerie et les actifs financiers de gestion de trésorerie.
La trésorerie comptabilisée à l’actif de l’état de situation financière comprend la trésorerie en banque et la caisse. Les équivalents de trésorerie sont constitués de titres de placement à court terme et de dépôts à court terme.
Les titres de placement à court terme et les dépôts à court terme sont facilement convertibles en un montant de trésorerie connu et sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur conformément aux critères définis par la norme IAS 7.
Ils sont évalués à la juste valeur et les variations de valeur sont enregistrées en résultat financier.
Les actifs financiers de gestion de trésorerie sont des placements liquides à court terme qui ont les caractéristiques principales des équivalents de trésorerie mais qui ne respectent pas strictement les critères de qualification définis par la norme IAS 7. Ces actifs sont inclus dans le calcul de la dette nette du Groupe.

•• une variable sous-jacente qui fait varier la valeur du contrat ;
•• un investissement net initial nul ou faible ;
•• un règlement à une date future.
Les instruments financiers dérivés sont comptabilisés à l’actif ou au passif de l’état de situation financière à leur juste valeur, les variations de valeurs ultérieures étant enregistrées par contrepartie du compte de résultat, sauf s’ils ont été qualifiés de partie efficace de la couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net à l’étranger.
Une comptabilité de couverture peut être adoptée si une relation de couverture entre l’élément couvert (le sous-jacent) et l’instrument dérivé est établie et documentée dès la mise en place de la couverture et que son efficacité est démontrée à l’origine et à chaque arrêté comptable. Aujourd’hui, le Groupe ne met en place que deux types de couverture des actifs et passifs financiers :
••  couverture de juste valeur (« la Fair Value Hedge qui a
»)
pour objectif de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs, passifs ou engagements fermes à l’origine dues à l’évolution des conditions de marché. La variation de juste valeur de l’instrument de couverture est enregistrée en contrepartie du compte de résultat - mais elle est neutralisée par les variations symétriques de juste valeur du risque couvert
(à l’inefficacité près) ;
••  couverture de flux de trésorerie (« la Cash Flow Hedge
»)
utilisée pour se prémunir contre les variations de flux de trésorerie attribuables à des actifs et passifs existants ou à des transactions futures hautement probables. La part efficace de la variation de juste valeur de l’instrument de couverture est enregistrée directement dans les autres éléments du résultat global, et la part inefficace est maintenue au compte de résultat. Le montant enregistré dans les autres éléments du résultat global est recyclé en résultat lorsque l’élément couvert affecte lui-même le résultat.
La relation de couverture est traitée par rapport à un unique paramètre de marché, soit dans le cas du Groupe aujourd’hui, un taux de change ou un taux d’intérêt. Lorsqu’un même instrument dérivé couvre à la fois un risque de taux d’intérêt et un risque de change, les impacts taux et change sont traités séparément.

1.18. Dettes financières

La comptabilité de couverture cesse lorsque l’instrument de couverture arrive à expiration ou est vendu, résilié ou exercé ou qu’il ne respecte plus les critères de qualification pour la comptabilité de couverture. Dans le cadre d’une couverture de transaction future hautement probable comptabilisée en autres éléments du résultat global, tout profit ou perte cumulé(e) réalisé(e) sur l’instrument de couverture de flux de trésorerie est maintenu(e) en capitaux propres jusqu’à ce que la transaction prévue se produise. S’il n’est plus attendu que la transaction couverte se produise, le profit ou la perte net(te) cumulé(e) comptabilisé(e) en autres éléments du résultat global est transféré(e) dans le résultat financier de l’exercice.

Les dettes financières sont enregistrées initialement à la juste valeur correspondant en général à la somme reçue diminuée des frais d’émission associés et sont par la suite évaluées au coût amorti. Pour les dérivés qui ne satisfont pas aux critères de qualification pour la comptabilité de couverture, tout profit ou perte résultant des variations de juste valeur est comptabilisé(e) directement dans le résultat financier de l’exercice.

Pour les besoins du tableau des flux de trésorerie consolidés, la trésorerie nette comprend la trésorerie et les équivalents de trésorerie tels que définis ci-dessus, nette des concours bancaires courants.

Le classement comptable des instruments dérivés en éléments courants ou non courants est déterminé par le classement comptable du sous-jacent auquel ils sont rattachés.
JCDecaux - Document de Référence 2014

95

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

1.20.  ngagements de rachat
E
de minoritaires
En l’absence de précision définitive du référentiel IFRS sur le traitement comptable des engagements de rachat de minoritaires, les principes retenus dans les comptes annuels 2013 sont maintenus pour l’ensemble des engagements pris par le Groupe.
L’application de la norme IAS 32 conduit à reconnaître au passif une dette relative aux engagements de rachat des parts des minoritaires dans des filiales du Groupe, ceci non seulement pour la partie déjà comptabilisée en participations ne donnant pas le contrôle (reclassée en dette), mais également pour l’excédent résultant de la valeur actuelle de l’engagement. La contrepartie de cet excédent est imputée en diminution des participations ne donnant pas le contrôle au passif de l’état de situation financière.

1.22. Provision pour démontage
Les coûts destinés au démontage des mobiliers en fin de contrat sont enregistrés en provisions si une obligation contractuelle de démontage existe. Ces provisions sont constituées pour la totalité du coût de démontage estimé dès le début du contrat et sont actualisées. En contrepartie, le coût de démontage est comptabilisé à l’actif et amorti sur la durée du contrat. La charge de désactualisation est comptabilisée en charge financière.

1.23.Paiements fondés en actions
1.23.1.  lans de souscription et d’achat d’actions
P
à prix unitaire convenu

Suite à la reprise des discussions et dans l’attente de l’adoption de l’interprétation de l’IFRS IC sur les engagements de rachat de minoritaires, les variations ultérieures de la juste valeur de la dette sont comptabilisées en résultat financier, et sont allouées en participations ne donnant pas le contrôle dans le résultat, sans impact sur le résultat net part du Groupe.

Conformément à la norme IFRS 2 «
Paiements fondés en actions », les stock-options accordées aux salariés sont traitées comme un élément de rémunération « versé en échange
»
de services rendus par eux sur la période s’étendant de la date de leur octroi (« grant date à la date à laquelle leur droit
»)
d’exercice devient définitif (« vesting date »).

Les engagements comptabilisés à ce titre figurent dans la rubrique au passif de l’état de situation financière « Dettes sur engagements de rachat de minoritaires ».

La juste valeur des services rendus est déterminée par référence à la juste valeur des instruments financiers octroyés.

1.21.  rovision pour retraites
P
et avantages assimilés

La juste valeur des options est déterminée à leur date d’octroi par un actuaire indépendant, les changements éventuels de juste valeur ultérieurs n’étant pas considérés. Le modèle de valorisation utilisé est le modèle de Black & Scholes sur la base des hypothèses détaillées au paragraphe 6.1 «
Charges
d’exploitation nettes » ci-après.

Les engagements du Groupe résultant de régimes à prestations définies, ainsi que leur coût, sont déterminés selon la méthode des unités de crédit projetées.
Cette méthode consiste à évaluer l’engagement en fonction du salaire projeté en fin de carrière et des droits acquis à la date d’évaluation, déterminés selon les dispositions de la convention collective, des accords d’entreprise ou des droits légaux en vigueur.
Les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer les engagements varient selon les conditions économiques prévalant dans le pays dans lequel le régime est situé et les hypothèses démographiques propres à chaque société.
Ces régimes sont soit financés, leurs actifs étant alors gérés par une société tiers indépendante, soit non financés ou partiellement financés, leurs engagements faisant l’objet d’une provision au passif de l’état de situation financière. Le produit des actifs du régime est estimé à partir du taux d’actualisation utilisé pour la dette actuarielle.
Pour les avantages postérieurs à l’emploi, les écarts actuariels sont reconnus immédiatement et dans leur intégralité en autres éléments du résultat global sans possibilité de recyclage en résultat. Le coût des services passés est comptabilisé immédiatement et dans son intégralité dans le résultat de la période que les droits soient acquis ou en cours d’acquisition.
Pour les autres avantages à long terme, les écarts actuariels générés ainsi que le coût des services passés sont immédiatement comptabilisés en charges ou en produits, lors de l’exercice de leur constatation.
Les effets de l’actualisation de la provision pour avantages au personnel sont présentés dans le résultat financier.
96

JCDecaux - Document de Référence 2014

Le coût des services rendus est comptabilisé au compte de résultat par contrepartie d’une rubrique de capitaux propres, suivant un profil qui reflète les modalités d’acquisition des droits d’exercice des options. Cet enregistrement est fait à la fin de chaque arrêté comptable et ce, jusqu’à la date où les droits d’exercice des options du plan considéré sont complètement acquis. Le montant figurant en capitaux propres reflète la partie écoulée de la période nécessaire à l’acquisition des droits d’exercice des options et la meilleure estimation du management des options octroyées pour lesquelles un droit d’exercice sera effectivement acquis. Les plans de stock-options sont attribués sur la base d’objectifs individuels et des résultats du Groupe. L’exercice des stockoptions est soumis à des conditions de présence dans la société.
1.23.2. Actions gratuites
La juste valeur des actions gratuites est déterminée à leur date d’octroi par un actuaire indépendant. Cette juste valeur de l’action gratuite est déterminée selon le cours à la date d’attribution diminué des dividendes futurs actualisés.
L’attribution de la totalité des actions gratuites s’effectue après une présence continue au sein du Groupe définie en fonction des plans.
Le coût des services rendus est comptabilisé au compte de résultat par contrepartie d’une rubrique de capitaux propres, suivant un profil qui reflète les modalités d’attribution des actions gratuites. Le délai d’acquisition court à compter de la décision du
Directoire attribuant les actions gratuites.

LES ÉTATS FINANCIERS
1.23.3.  lans de souscription et d’achat dénoués
P
par remise de trésorerie
Les plans de souscription et d’achat d’actions qui seront réglés sous forme de trésorerie, sont évalués à leur juste valeur, constatée en résultat, par contrepartie d’un passif. Ce passif est réévalué à chaque date de clôture jusqu’à son règlement.

1.24. Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires du Groupe provient principalement de la vente d’espaces publicitaires sur des équipements de mobilier urbain, des panneaux d’affichage et de la publicité dans les transports.
Les ventes d’espaces publicitaires, les locations et les prestations de services sont enregistrées en chiffre d’affaires linéairement sur la période de réalisation de la prestation. Le fait générateur de la vente d’espaces publicitaires est la réalisation de la campagne publicitaire dont la durée est comprise entre 1 semaine et 6 ans.
Le chiffre d’affaires provenant de la vente d’espaces publicitaires est présenté sur une base nette, après déduction des remises commerciales. Dans certains pays, des commissions sont versées par le Groupe aux agences de publicité et aux centrales d’achat d’espaces publicitaires lorsque celles-ci jouent le rôle d’intermédiaires entre le Groupe et les annonceurs. Ces commissions sont alors déduites du chiffre d’affaires.
Dans les contrats où le Groupe paie une redevance variable, ou bien reverse une partie de ses recettes publicitaires, et dans la mesure où le Groupe assume les risques et avantages liés à l’activité, le Groupe comptabilise en chiffre d’affaires la totalité des recettes publicitaires avant les redevances et reversements, et comptabilise les redevances et la partie du chiffre d’affaires reversée en charges d’exploitation.
Les charges d’escomptes financiers sont déduites du chiffre d’affaires du Groupe.

1.25. Marge opérationnelle
La marge opérationnelle se définit comme le chiffre d’affaires diminué des coûts directs d’exploitation et des coûts commerciaux, généraux et administratifs.
Elle inclut les dotations aux provisions nettes de reprises relatives aux comptes clients.
La marge opérationnelle est impactée des charges d’escompte comptabilisées en moins du chiffre d’affaires et des produits d’escompte enregistrés en moins des coûts directs d’exploitation, d’une part, et des charges de stock-options ou actions gratuites comptabilisées sur la ligne «
Coûts commerciaux, généraux et administratifs », d’autre part.

1.26. Résultat d’exploitation
Le résultat d’exploitation est déterminé à partir de la marge opérationnelle diminuée des consommations de pièces détachées au titre de la maintenance, des dotations aux amortissements et provisions nettes, des pertes de valeur des goodwill et des autres charges et produits opérationnels. Les pertes de valeur des stocks sont enregistrées sur la ligne «
Pièces détachées maintenance ».

Les autres charges et produits opérationnels comprennent les plus et moins-values de cession d’actifs corporels et incorporels, et de coentreprises, les plus et moins-values de cession liées à la perte de contrôle de sociétés, ainsi que l’éventuel profit ou perte qui découle de la réévaluation de la quote-part conservée à sa juste valeur, l’éventuel profit ou perte qui découle de la réévaluation à la juste valeur de la participation antérieurement détenue dans le cas d’un regroupement d’entreprise avec prise de contrôle, les éventuels ajustements de prix provenant d’événements postérieurs à la date d’acquisition, ainsi que les éventuels badwill, les coûts directs liés aux acquisitions, et les éléments non récurrents.
Les charges nettes liées aux résultats des tests de perte de valeur sur les immobilisations corporelles et incorporelles sont enregistrées sur la ligne «
Dotations aux amortissements et provisions nettes ».

1.27. Impôts différés et exigibles
Les impôts différés sont comptabilisés sur la base des différences temporelles entre la valeur comptable des actifs et passifs et leur base fiscale provenant pour l’essentiel des retraitements de consolidation (harmonisation des méthodes et durées d’amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles, contrats de location financement, reconnaissance de contrats dans le cadre de la méthode de l’acquisition, etc.).
Les actifs et passifs d’impôts différés sont évalués aux taux d’impôt dont l’application est attendue sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé et le passif réglé, sur la base des réglementations fiscales qui ont été adoptées à la date de clôture.
Des impôts différés actif sur déficits reportables sont reconnus lorsqu’il est probable que le Groupe disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales pourront être imputées. Les prévisions sont réalisées sur un horizon de 3 ans adapté en fonction des particularités de chaque pays.
La loi de finance pour 2010 en France a remplacé la taxe professionnelle par deux nouvelles contributions : la Cotisation
Foncière des Entreprises (CFE) et la Cotisation sur la Valeur
Ajoutée des Entreprises (CVAE).
Suite à ce changement et conformément aux normes internationales, le Groupe a qualifié la CVAE comme étant un impôt. Cette qualification en tant qu’impôt sur le résultat entraîne la comptabilisation d’un impôt différé passif calculé sur la base des actifs amortissables des sociétés assujetties à la CVAE. Par ailleurs, la CVAE étant un impôt déductible de l’impôt sur les sociétés, sa comptabilisation génère un impôt différé actif.

1.28. Location financement et location simple
Les contrats de location financement, qui transfèrent au Groupe la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l’actif loué, sont comptabilisés à l’actif de l’état de situation financière au commencement du contrat de location à la juste valeur du bien loué ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location. Les paiements au titre de la location sont ventilés entre la charge financière et l’amortissement de la dette de manière à obtenir un taux d’intérêt périodique constant sur le solde restant dû au passif. Les charges financières sont enregistrées directement au compte de résultat.

JCDecaux - Document de Référence 2014

97

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Les actifs faisant l’objet d’une location financement sont amortis sur la plus courte de leur durée d’utilité ou de la durée du contrat.
Les contrats de location dans lesquels le bailleur conserve la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l’actif sont qualifiés de contrats de location simple. Les paiements au titre des contrats de location simple sont comptabilisés en charges dans le compte de résultat.

2.  HANGEMENT DE MÉTHODES COMPTABLES
C
L’application de la norme IFRS 10 n’a conduit à aucune modification du périmètre de consolidation.
Les comptes consolidés ont été retraités au 31 décembre 2012 et au 31 décembre 2013 de la norme IFRS 11 « Partenariats » applicable au 1er janvier 2014 afin de refléter le nouveau périmètre de consolidation et l’impact rétroactif de l’application de la norme.

L’application de la norme IFRS 11 conduit à retenir la méthode de la mise en équivalence des coentreprises, sociétés sous contrôle conjoint antérieurement consolidées selon la méthode de l’intégration proportionnelle.
Le périmètre de consolidation a ainsi été mis à jour : s’agissant de coentreprises, les sociétés dont la méthode de consolidation était l’intégration proportionnelle au paragraphe 12.2 « Liste des sociétés consolidées dans les annexes des états financiers
»
annuels 2013, sont désormais comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence.
Ces changements ne génèrent aucun impact sur le résultat net et les capitaux propres, les montants retraités au niveau des postes d’actif et de passif sont maintenant comptabilisés en « Titres mis en équivalence » dans l’état de situation financière, et ceux au niveau des produits et charges en « Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence » dans le compte de résultat.
La comptabilisation des coentreprises selon la méthode de la mise en équivalence a les effets détaillés ci-après en 2013 sur les différentes lignes du compte de résultat, avec un effet nul sur le résultat de l’ensemble consolidé :

EN MILLIONS D'EUROS

2013
PUBLIÉ

IMPACT
IFRS 11

2013
RETRAITÉ

CHIFFRE D'AFFAIRES

2 676,2

-342,1

2 334,1

-1 645,8

190,3

-1 455,5

-406,8

45,7

-361,1

Coûts directs d'exploitation
Coûts commerciaux, généraux & administratifs
MARGE OPÉRATIONNELLE

623,6

-106,1

517,5

Dotations aux amortissements et provisions nettes

-241,7

23,1

-218,6

Perte de valeur des goodwill

-126,8

2,2

-124,6

-37,0

1,0

-36,0

15,9

1,6

17,5

Pièces détachées maintenance
Autres produits opérationnels
Autres charges opérationnelles

-14,4

0,4

-14,0

RÉSULTAT D'EXPLOITATION

219,6

-77,8

141,8

Produits financiers

12,7

-2,6

10,1

Charges financières

-41,5

5,5

-36,0

RÉSULTAT FINANCIER
Impôts sur les bénéfices
Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence
RÉSULTAT DES ACTIVITÉS POURSUIVIES
Résultat des activités abandonnées
RÉSULTAT DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ
- Dont Participations ne donnant pas le contrôle
RÉSULTAT NET PART DU GROUPE
Résultat de base par action (en euros)

-28,8

2,9

-25,9

-101,2

19,5

-81,7

13,4

55,4

68,8

103,0

0,0

103,0

0,0

0,0

0,0

103,0

0,0

103,0

12,5

0,0

12,5

90,5

0,0

90,5

0,407

0,0

0,407

Résultat dilué par action (en euros)

0,406

0,0

0,406

Nombre moyen pondéré d'actions

222 681 270

222 681 270

222 681 270

Nombre moyen pondéré d'actions (dilué)

222 949 017

222 949 017

222 949 017

La comptabilisation des coentreprises selon la méthode de la mise en équivalence a un effet nul sur le total des autres éléments du résultat global de 2013. Au sein des deux rubriques « Autres éléments du résultat global reclassés ultérieurement en résultat net » et « Autres éléments du résultat global non reclassés ultérieurement en résultat net », les autres éléments du résultat global de 2013 relatifs aux sociétés sous contrôle conjoint ont été reclassés sur les lignes « Part des autres éléments du résultat global dans les sociétés mises en équivalence (nette d’impôt) » pour respectivement -11,8 millions d’euros et 0,0 million d’euros.

98

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
La comptabilisation des coentreprises selon la méthode de la mise en équivalence a les effets détaillés ci-après au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012 sur les différentes lignes de l’état de situation financière, avec un effet nul sur le total des capitaux propres :
EN MILLIONS D'EUROS
Goodwill
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Titres mis en équivalence
Investissements financiers

31/12/2013
PUBLIÉ

IMPACT
IFRS 11

31/12/2013
RETRAITÉ

1 290,2

-164,8

1 125,4

301,0

-30,9

270,1

1 105,1

-87,1

1 018,0

174,2

311,1

485,3

1,2

-0,1

1,1

Autres actifs financiers

32,4

6,4

38,8

Impôts différés actif

26,8

-6,6

20,2

1,2

0,0

1,2

Créances d'impôts sur les sociétés
Autres créances

56,3

-23,4

32,9

2 988,4

4,6

2 993,0

Autres actifs financiers

17,1

-0,8

16,3

Stocks

85,5

-2,1

83,4

Actifs non courants

Instruments financiers dérivés
Clients et autres débiteurs
Créances d'impôts sur les sociétés
Actifs financiers de gestion de trésorerie
Trésorerie et équivalents de trésorerie

0,0

0,0

0,0

777,5

-97,3

680,2

7,3

-0,5

6,8

40,7

0,0

40,7

744,1

-60,1

684,0

Actifs courants

1 672,2

-160,8

1 511,4

TOTAL DES ACTIFS

4 660,6

-156,2

4 504,4

Capital

3,4

0,0

3,4

Primes

1 052,3

0,0

1 052,3

Réserves consolidées

1 430,8

0,0

1 430,8

90,5

0,0

90,5

Résultat net part du Groupe
Autres éléments des capitaux propres
Capitaux propres attribuables aux actionnaires de la société mère
Participations ne donnant pas le contrôle
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES
Provisions
Impôts différés passif
Dettes financières

-57,0

0,0

-57,0

2 520,0

0,0

2 520,0

-38,8

0,0

-38,8

2 481,2

0,0

2 481,2

238,7

-9,3

229,4

90,7

-3,8

86,9

663,1

-36,4

626,7

Dettes sur engagements de rachat de minoritaires

94,3

0,0

94,3

Autres créditeurs

15,7

-0,2

15,5

Instruments financiers dérivés

9,2

0,0

9,2

1 111,7

-49,7

1 062,0

Provisions

36,2

-1,2

35,0

Dettes financières

82,7

-4,9

77,8

Dettes sur engagements de rachat de minoritaires

30,2

0,0

30,2

2,7

-1,9

0,8

Passifs non courants

Instruments financiers dérivés
Fournisseurs et autres créditeurs

872,2

-92,1

780,1

Passifs d'impôt exigible

31,5

-6,1

25,4

Concours bancaires

12,2

-0,3

11,9

Passifs courants

1 067,7

-106,5

961,2

TOTAL DES PASSIFS

2 179,4

-156,2

2 023,2

TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET DES PASSIFS

4 660,6

-156,2

4 504,4

L’impact de la norme IFRS 11 sur la ligne « Titres mis en équivalence » s’entend hors élimination des titres. Le montant de situation nette des coentreprises au paragraphe 11 « Information sur les sociétés en intégration proportionnelle » dans les annexes aux comptes consolidés au 31 décembre 2013, se lisait nette de cette élimination.
JCDecaux - Document de Référence 2014

99

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

EN MILLIONS D'EUROS
Goodwill
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Titres mis en équivalence
Investissements financiers

31/12/2012
PUBLIÉ

IMPACT
IFRS 11

31/12/2012
RETRAITÉ

1 356,9

-97,8

1 259,1

302,3

-22,6

279,7

1 115,8

-87,0

1 028,8

144,5

247,8

392,3

2,1

0,0

2,1

Autres actifs financiers

24,2

-0,2

24,0

Impôts différés actif

29,9

-7,0

22,9

Créances d'impôts sur les sociétés
Autres créances
Actifs non courants

0,9

0,0

0,9

36,4

-2,4

34,0

3 013,0

30,8

3 043,8

Autres actifs financiers

12,4

6,0

18,4

Stocks

98,8

-1,8

97,0

0,0

0,0

0,0

729,7

-68,6

661,1

11,3

-0,3

11,0

Instruments financiers dérivés
Clients et autres débiteurs
Créances d'impôts sur les sociétés
Actifs financiers de gestion de trésorerie

0,0

0,0

0,0

458,9

-70,6

388,3

Actifs courants

1 311,1

-135,3

1 175,8

TOTAL DES ACTIFS

4 324,1

-104,5

4 219,6

Capital

3,4

0,0

3,4

Primes

1 021,3

0,0

1 021,3

Réserves consolidées

1 354,8

0,0

1 354,8

Résultat net part du Groupe

164,3

0,0

164,3

Autres éléments des capitaux propres

-12,8

0,0

-12,8

2 531,0

0,0

2 531,0

-42,7

0,0

-42,7

2 488,3

0,0

2 488,3

241,1

-9,8

231,3

Trésorerie et équivalents de trésorerie

Capitaux propres attribuables aux actionnaires de la société mère
Participations ne donnant pas le contrôle
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES
Provisions
Impôts différés passif

96,7

-5,3

91,4

Dettes financières

140,2

-1,9

138,3

Dettes sur engagements de rachat de minoritaires

104,1

0,0

104,1

25,8

-0,1

25,7

6,1

0,0

6,1

614,0

-17,1

596,9

31,6

-1,1

30,5

260,5

-1,1

259,4

13,3

0,0

13,3

Autres créditeurs
Instruments financiers dérivés
Passifs non courants
Provisions
Dettes financières
Dettes sur engagements de rachat de minoritaires
Instruments financiers dérivés

22,5

0,0

22,5

841,5

-77,8

763,7

Passifs d'impôt exigible

39,0

-6,8

32,2

Concours bancaires

13,4

-0,6

12,8

Passifs courants

1 221,8

-87,4

1 134,4

TOTAL DES PASSIFS

1 835,8

-104,5

1 731,3

TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET DES PASSIFS

4 324,1

-104,5

4 219,6

Fournisseurs et autres créditeurs

100

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
La comptabilisation des coentreprises selon la méthode de la mise en équivalence a un impact de 8,5 millions d’euros sur la variation de la trésorerie nette dans le tableau des flux de trésorerie de l’exercice 2013 qui se décompose comme suit :
2013
PUBLIÉ

IMPACT
IFRS 11

2013
RETRAITÉ

Résultat net avant impôts

204,2

-19,5

184,7

Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence

-13,4

-55,4

-68,8

10,5

64,8

75,3

EN MILLIONS D'EUROS

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence
Charges liées aux paiements en actions
Dotations nettes aux amortissements et provisions
Plus et moins-values de cession et résultat sur variations de périmètre

2,6

0,0

2,6

367,9

-25,2

342,7

-9,1

-2,1

-11,2

Charges nettes d'actualisation

10,3

-0,2

10,1

Intérêts financiers nets

13,9

-2,1

11,8

Dérivés financiers, résultat de change et autres

-9,8

-0,4

-10,2

-57,8

43,7

-14,1

Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité
- Variation des stocks

12,1

-0,3

11,8

-102,3

45,9

-56,4

32,4

-1,9

30,5

FLUX DE TRÉSORERIE ISSUS DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES

519,3

3,6

522,9

Intérêts financiers payés

-16,5

4,3

-12,2

Intérêts financiers reçus

10,1

-2,1

8,0

-111,0

21,8

-89,2

- Variation des clients et autres créances
- Variation des fournisseurs et autres dettes

Impôt sur le résultat payé
FLUX DE TRÉSORERIE NETS ISSUS DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
Décaissements sur acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles
Décaissements sur acquisitions de titres de participation nets de la trésorerie acquise
Acquisitions d'autres immobilisations financières
Total Investissements
Encaissements sur cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles
Encaissements sur cessions de titres de participation nets de la trésorerie cédée

401,9

27,6

429,5

-247,2

14,9

-232,3

-61,3

-21,8

-83,1

-14,5

-3,9

-18,4

-323,0

-10,8

-333,8

25,1

-1,2

23,9

1,2

2,0

3,2

Cession d'autres immobilisations financières

10,1

2,1

12,2

Total Désinvestissements

36,4

2,9

39,3

FLUX DE TRÉSORERIE NETS ISSUS DES INVESTISSEMENTS

-286,6

-7,9

-294,5

Distribution mise en paiement

-109,4

0,0

-109,4

Réduction des capitaux propres

-2,2

0,0

-2,2

Décaissements sur acquisitions de titres de participation ne donnant pas le contrôle

-0,1

0,0

-0,1

-231,2

0,1

-231,1

Remboursement d'emprunts à long terme
Remboursement de contrats de location financement
Acquisitions et cessions d'actifs financiers de gestion de trésorerie
Besoin de trésorerie (Financement)
Encaissements sur cessions de titres de participation sans perte de contrôle

-4,8

0,2

-4,6

-40,0

0,0

-40,0

-387,7

0,3

-387,4

5,1

0,0

5,1

28,6

0,0

28,6

Augmentation des emprunts à long terme

535,0

-11,5

523,5

Dégagement de trésorerie (Financement)

568,7

-11,5

557,2

FLUX DE TRÉSORERIE NETS ISSUS DU FINANCEMENT

181,0

-11,2

169,8

VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE

296,3

8,5

304,8

Trésorerie nette d'ouverture

445,5

-70,0

375,5

Augmentation des capitaux propres

Incidence des variations des cours des devises et autres mouvements
Trésorerie nette de clôture

-9,9

1,7

-8,2

731,9

-59,8

672,1

JCDecaux - Document de Référence 2014

101

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

3. ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

3.1.  rincipaux mouvements de périmètre
P
en 2014
Les principales variations de périmètre intervenues au cours de l’exercice 2014 sont les suivantes :
Acquisitions
Le 7 mars 2014, JCDecaux Latin America Investments
Holding S.L. a acquis 85 % d’Eumex, groupe spécialisé dans le mobilier urbain en Amérique Latine. Le groupe Eumex est consolidé en intégration globale.
Le 23 avril 2014, JCDecaux Mestsky Mobiliar Spol Sro a acquis les 50 % restants de la société JCDecaux BigBoard AS
(République Tchèque). Cette société antérieurement consolidée selon la mise en équivalence à 50 % est désormais consolidée en intégration globale.
Le 24 avril 2014, JCDecaux Asie Holding a acquis une participation complémentaire de 25 % dans la société MCDecaux Inc. (Japon).
Cette société antérieurement consolidée selon la mise en équivalence à 60 % est désormais consolidée en intégration globale.
Le 18 août 2014, JCDecaux Advertising (Shanghai) Co. Ltd a racheté les 50 % restants de la société Beijing JCDecaux Pearl &
Dean (anciennement Beijing Gehua JCD Advertising Co, Ltd). Cette société antérieurement consolidée selon la mise en équivalence à
50 % est désormais consolidée en intégration globale.

3.2. Effets des acquisitions
Les prises de contrôle réalisées en 2014, qui portent principalement sur Eumex (Amérique Latine) et MCDecaux Inc.
(Japon) ont eu les effets suivants sur les comptes consolidés du
Groupe :
EN MILLIONS D'EUROS

JUSTE VALEUR
COMPTABILISÉE À LA
DATE D’ACQUISITION

Actifs non courants

89,3

Actifs courants

35,8

Total Actif

125,1

Passifs non courants

34,1

Passifs courants

50,0

Total Passif

84,1

ACTIF NET À LA JUSTE VALEUR À 100 %

(A)

41,0

-  ont Participations ne donnant pas d le contrôle

(B)

6,2

CONTREPARTIE TOTALE TRANSFÉRÉE

(C)

61,4
53,9

- dont prix d'acquisition (1)
-  ont juste valeur de la quote-part d antérieurement détenue
GOODWILL (2)
Prix d'acquisition
Trésorerie nette acquise
Acquisitions de titres de participation sur l'exercice
(1)
(2)

102

7,5
=(C)-(A)+(B)

26,6
-53,9
2,8
-51,1

Principalement lié à Eumex
L
 ’option de calcul du goodwill complet n’a été retenue pour aucune des acquisitions JCDecaux - Document de Référence 2014

Les valeurs des actifs et passifs acquis ainsi que les goodwill afférents à ces opérations sont déterminés de manière provisoire et sont susceptibles d’évoluer durant le délai nécessaire à la finalisation de l’affectation des goodwill qui peut s’étendre jusqu’à 12 mois après la date de prise de contrôle.
L’impact de ces acquisitions sur le chiffre d’affaires et le résultat net part du Groupe est respectivement de 52,8 millions d’euros et de -1,3 million d’euros. L’impact complémentaire sur le chiffre d’affaires et le résultat net part du Groupe si ces acquisitions avaient été réalisées au 1er janvier 2014 serait une hausse de
8 millions d’euros du chiffre d’affaires et une baisse de 0,3 million d’euros du résultat net part du Groupe.

4. INFORMATION SECTORIELLE
Les données des coentreprises, sociétés sous contrôle conjoint, sont intégrées proportionnellement dans l’information sectorielle, telles que communiquées dans le reporting de gestion opérationnelle du Groupe, sur lequel s’appuie le Directoire,
Principal Décideur Opérationnel (PDO), pour suivre l’activité, allouer les ressources et mesurer la performance. En conséquence, conformément à la norme IFRS 8, les données opérationnelles présentées ci-après, en ligne avec cette information interne, sont ajustées pour prendre en compte l’impact en proportionnel des coentreprises. Elles font l’objet d’une réconciliation avec les états financiers IFRS où l’application de la norme IFRS 11 conduit à retenir la méthode de la mise en équivalence des coentreprises.

4.1. nformations relatives
I
aux secteurs opérationnels
Définition des secteurs opérationnels
Mobilier Urbain
L’activité Mobilier Urbain couvre de manière générale les conventions publicitaires sur le domaine public signées avec les villes et collectivités locales. Elle comprend également les activités de publicité dans les centres commerciaux, ainsi que les locations de mobiliers, les ventes et locations de matériels, les travaux et entretiens divers, et autres prestations de services.
Transport
L’activité Transport couvre la publicité dans les moyens de transport tels que les aéroports, les métros, les bus, les tramways et les trains.
Affichage
L’activité Affichage couvre de manière générale la publicité sur le domaine privé, telle que l’affichage grand format traditionnel ou rétro-éclairé. Elle comprend également l’affichage lumineux type néons et les bâches publicitaires.
Opérations entre les différents secteurs opérationnels
Les prix de transfert entre les secteurs opérationnels sont les prix qui auraient été fixés dans des conditions de concurrence normale, comme pour une transaction avec des tiers.

LES ÉTATS FINANCIERS
L’information sectorielle relative aux secteurs opérationnels se décompose comme suit en 2014 :

Chiffre d'affaires

MOBILIER
URBAIN

TRANSPORT

AFFICHAGE

TOTAL DES
ACTIVITÉS

1 275,7

EN MILLIONS D'EUROS

1 078,8

458,8

2 813,3

Marge opérationnelle

408,0

175,7

46,3

630,0

Résultat d'exploitation (1)

164,1

137,9

1,1

303,1

Investissements corporels et incorporels nets (2)

136,1

34,0

30,1

200,2

D
 ont une dotation relative aux tests de perte de valeur de -31,8 millions d’euros : -20,2 millions d’euros en Mobilier Urbain, +1,6 million d’euros en Transport et -13,2 millions d’euros en Affichage.
(2)
D
 écaissements sur acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles nets des encaissements sur cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles. (1)

La réconciliation de ces données opérationnelles ajustées avec les données IFRS se décompose comme suit :
EN MILLIONS D'EUROS

DONNÉES
AJUSTÉES

IMPACT DES
COENTREPRISES (1)

DONNÉES IFRS

Chiffre d'affaires

-331,1

2 482,2

630,0

-99,0

531,0

Résultat d'exploitation

303,1

-70,8

232,3

Investissements corporels et incorporels nets
(1)

2 813,3

Marge opérationnelle

200,2

-32,1

168,1

Impact du passage de la méthode de l’intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises.

L’impact de -331,1 millions d’euros de la norme IFRS 11 (passage de la méthode de l’intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises) sur le chiffre d’affaires ajusté, se décompose en -349,3 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisé par les coentreprises – dont le détail est donné au paragraphe 11 « Informations sur les coentreprises » – et +18,2 millions d’euros de part non éliminée sous IFRS 11 de chiffre d’affaires inter-compagnies réalisé par des sociétés contrôlées avec des coentreprises.
L’information sectorielle relative aux secteurs opérationnels se décompose comme suit en 2013 :
MOBILIER
URBAIN

TRANSPORT

AFFICHAGE

TOTAL DES
ACTIVITÉS

1 191,9

1 014,0

470,3

2 676,2

391,0

170,2

62,4

623,6

(1)

180,5

113,0

-73,9

219,6

Investissements corporels et incorporels nets (2)

191,8

17,1

13,2

222,1

EN MILLIONS D'EUROS
Chiffre d'affaires
Marge opérationnelle
Résultat d'exploitation

(1)
(2)

D
 ont une dotation relative aux tests de perte de valeur de -132,0 millions d’euros : -21,3 millions d’euros en Transport et -110,7 millions d’euros en Affichage.
D
 écaissements sur acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles nets des encaissements sur cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles. La réconciliation de ces données opérationnelles ajustées avec les données IFRS se décompose comme suit :
EN MILLIONS D'EUROS
Chiffre d'affaires

DONNÉES
AJUSTÉES

IMPACT DES
COENTREPRISES (1)

DONNÉES IFRS

-342,1

2 334,1

623,6

-106,1

517,5

Résultat d'exploitation

219,6

-77,8

141,8

Investissements corporels et incorporels nets
(1)

2 676,2

Marge opérationnelle

222,1

-13,7

208,4

Impact du passage de la méthode de l’intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises.

L’impact de -342,1 millions d’euros de la norme IFRS 11 (passage de la méthode de l’intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises) sur le chiffre d’affaires ajusté, se décompose en -352,7 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisé par les coentreprises – dont le détail est donné au paragraphe 11 « Informations sur les coentreprises » – et +10,6 millions d’euros de part non éliminée sous IFRS 11 de chiffre d’affaires inter-compagnies réalisé par des sociétés contrôlées avec des coentreprises.

JCDecaux - Document de Référence 2014

103

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

4.2. Par zone géographique
L’information par zone géographique se décompose comme suit en 2014 :
EN MILLIONS
D'EUROS

EUROPE (1)

ASIEPACIFIQUE

FRANCE

ROYAUME-UNI

RESTE DU
MONDE

AMÉRIQUE
DU NORD

TOTAL

765,0

656,2

621,3

331,2

270,3

169,3

2 813,3

Chiffre d'affaires
(1)

Hors France et Royaume-Uni.

L’impact de la norme IFRS 11 (passage de la méthode de l’intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises) sur le chiffre d’affaires ajusté de 2 813,3 millions d’euros est de -331,1 millions d’euros, ramenant le chiffre d’affaires
IFRS à 2 482,2 millions d’euros.
L’information par zone géographique se décompose comme suit en 2013 :
EN MILLIONS
D'EUROS

EUROPE (1)

ASIEPACIFIQUE

FRANCE

ROYAUME-UNI

RESTE DU
MONDE

AMÉRIQUE
DU NORD

TOTAL

741,0

613,2

618,8

309,5

213,8

179,9

2 676,2

Chiffre d'affaires
(1)

Hors France et Royaume-Uni.

L’impact de la norme IFRS 11 (passage de la méthode de l’intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises) sur le chiffre d’affaires ajusté de 2 676,2 millions d’euros est de -342,1 millions d’euros, ramenant le chiffre d’affaires
IFRS à 2 334,1 millions d’euros.
Aucun client ne représente plus de 10 % du chiffre d’affaires du Groupe.

4.3. Autres informations
La réconciliation du cash-flow disponible ajusté avec les données IFRS en 2014 se décompose comme suit :
EN MILLIONS D'EUROS
Flux de trésorerie nets issus des activités opérationnelles
- Dont Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité

Investissements corporels et incorporels nets
CASH-FLOW DISPONIBLE
(1)

104

DONNÉES
AJUSTÉES

IMPACT DES
COENTREPRISES (1)

DONNÉES IFRS

498,1

-17,4

480,7

3,5

3,4

6,9

-200,2

32,1

-168,1

297,9

14,7

312,6

Impact du passage de la méthode de l’intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises.

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
5.  OMMENTAIRES SUR L’ÉTAT DE SITUATION FINANCIÈRE
C

5.1.  oodwill et autres immobilisations incorporelles
G
Variations de l’exercice 2014 en valeur brute et en valeur nette comptable :
EN MILLIONS D’EUROS
VALEUR BRUTE AU 1ER JANVIER 2014 - RETRAITÉ

BREVETS, LICENCES,
CONTRATS PUB,
ERP (1)

DROITS AU BAIL,
AVANCES &
ACOMPTES, AUTRES

TOTAL

40,0

569,1

37,6

2 204,3

7,2

11,7

6,0

24,9

-0,2

GOODWILL

-1,4

FRAIS DE
DÉVELOPPEMENT

1 557,6

Acquisitions / Augmentations
Sorties

-0,4

-2,0

-0,3

- Dont échange d'actifs

-0,3

Variations de périmètre

26,6

0,1

64,6

0,2

91,5

Conversion

19,2

0,2

29,4

1,2

50,0

0,2

13,2

-13,5

-0,1

Reclassements (2)
VALEUR BRUTE AU 31 DÉCEMBRE 2014

1 603,4

47,5

686,6

31,1

2 368,6

AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR
AU 1ER JANVIER 2014 - RETRAITÉ

-432,2

-18,7

-339,7

-18,2

-808,8

-4,3

-45,0

-0,9

-50,2

-6,1

-1,3

-7,4

Dotations
Perte de valeur
Sorties

0,1

Conversion

1,4

-0,1

Variations de périmètre

1,3
-17,6

-17,7

-0,4

-15,4

AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR
AU 31 DÉCEMBRE 2014

-0,6

-16,4

0,2

Reclassements (2)

0,7

0,9

-432,6

-23,0

-422,3

-20,3

-898,2

VALEUR NETTE AU 1ER JANVIER 2014 - RETRAITÉ

1 125,4

21,3

229,4

19,4

1 395,5

VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2014

1 170,8

24,5

264,3

10,8

1 470,4

BREVETS, LICENCES,
CONTRATS PUB,
ERP (1)

DROITS AU BAIL,
AVANCES &
ACOMPTES, AUTRES

TOTAL

33,1

547,4

39,0

2 186,6

7,8

29,0

7,6

44,4

-0,2

-13,2

Comprend la valorisation des contrats reconnus dans le cadre des regroupements d’entreprises.
(2)
L’impact net des reclassements n’est pas nul, certains reclassements affectant d’autres postes de l’état de situation financière.
(1)

Variations de l’exercice 2013 en valeur brute et en valeur nette comptable :
EN MILLIONS D’EUROS
VALEUR BRUTE AU 1ER JANVIER 2013 - RETRAITÉ

GOODWILL
1 567,1

Acquisitions / Augmentations

FRAIS DE
DÉVELOPPEMENT

- Dont échange d'actifs

5,7

Sorties

-0,4

- Dont échange d'actifs
-2,0

Conversion

-7,5

-0,6

-0,5

-18,1

9,0

-8,5

0,6

569,2

37,6

2 204,4

-308,0

-15,6

-305,9

-18,3

-647,8

-3,6

-40,0

-0,5

0,4

1,3

1,7

-0,1

-0,1

-124,6

0,4

-44,1
-124,6

Variations de périmètre
0,1

5,3

0,3

6,1

-0,4

Reclassements (3)
AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR
AU 31 DÉCEMBRE 2013 - RETRAITÉ

4,1

-9,5

40,0

Sorties
Conversion

0,2

1 557,6

Dotations
Perte de valeur

-11,2

5,9
0,1

Reclassements (3)
AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR
AU 1ER JANVIER 2013 - RETRAITÉ

5,7

-11,2

Variations de périmètre (2)

VALEUR BRUTE AU 31 DÉCEMBRE 2013 - RETRAITÉ

-12,6

0,3

-0,1

-432,2

-18,7

-339,8

-18,2

-808,9

VALEUR NETTE AU 1ER JANVIER 2013 - RETRAITÉ

1 259,1

17,5

241,5

20,7

1 538,8

VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2013 - RETRAITÉ

1 125,4

21,3

229,4

19,4

1 395,5

Comprend la valorisation des contrats reconnus dans le cadre des regroupements d’entreprises.
(2)
Comprend l’impact d’ajustements de prix ayant eu lieu durant le délai légal d’affectation, ces ajustements sont non significatifs.
(3)
L ’impact net des reclassements n’est pas nul, certains reclassements affectant d’autres postes de l’état de situation financière.
(1)

JCDecaux - Document de Référence 2014

105

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

5.2. Immobilisations corporelles
31/12/2013
RETRAITÉ

31/12/2014
MONTANTS BRUTS

AMORTISSEMENTS
OU PROVISIONS

MONTANTS NETS

MONTANTS NETS

Terrains

26,6

-1,4

25,2

23,0

Constructions

85,7

-66,1

19,6

18,6

EN MILLIONS D’EUROS

2 634,4

-1 784,1

850,3

867,2

Matériel de transport

Installations techniques, matériel et outillage

127,0

-79,7

47,3

41,6

Autres immobilisations corporelles

151,5

-130,2

21,3

16,0

62,1

-3,2

58,9

51,6

3 087,3

-2 064,7

1 022,6

1 018,0

En cours, avances et acomptes
TOTAL

Variations de l’exercice 2014 en valeur brute et en valeur nette comptable :

EN MILLIONS D’EUROS
VALEUR BRUTE AU 1ER JANVIER 2014 - RETRAITÉ

TERRAINS

CONSTRUCTIONS

INSTALLATIONS TECH,
MAT. & OUTIL.

AUTRES

TOTAL

24,0

81,8

2 531,8

318,6

2 956,2

5,4

23,3

- Dont location financement

4,3

- Dont coût de démontage

122,5

Acquisitions

2,3

81,5

- Dont coût de démontage
-0,3

-123,7

18,8
16,5

- Dont coût de démontage

-27,1

-151,1

-1,8

- Dont sorties en location financement

Reclassements

182,9

16,5

Sorties

-1,8

-11,8
1,5

-11,8

1,1

1,6

55,7

5,4

0,1

(1)

Conversion

99,1
18,8

- Dont acquisitions en location financement

Variations de périmètre

33,0
122,5

64,2

57,8

-60,8

-2,9

0,2

31,3

5,4

38,0

VALEUR BRUTE AU 31 DÉCEMBRE 2014

26,6

85,7

2 634,4

340,6

3 087,3

AMORTISSEMENTS AU 1ER JANVIER 2014 - RETRAITÉ

-1,0

-63,2

-1 664,6

-209,4

-1 938,2

-4,1

-5,4

-8,7

-18,2

-2,7

-174,9

-19,0

-196,8

- Dont location financement
- Dont coût de démontage
Dotations nettes des reprises

-65,4
-0,2

- Dont dotations sur location financement

-0,1

- Dont coût de démontage

-6,2
-14,8

Perte de valeur

-4,3

-19,6

117,3

25,6

143,1

1,7

0,2

1,7

- Dont sorties sur location financement
- Dont coût de démontage

8,6
-0,1

8,6

-0,3

-23,8

-3,6

-27,8

0,1

-1,5

-0,1

-1,5

-0,1

-0,2

-21,3

-2,3

-23,9

Reclassements (1)
Conversion

-6,3
-14,8

-15,3

Sorties

Variations de périmètre

-65,4

AMORTISSEMENTS AU 31 DÉCEMBRE 2014

-1,4

-66,1

-1 784,1

-213,1

-2 064,7

VALEUR NETTE AU 1ER JANVIER 2014 - RETRAITÉ

23,0

18,6

867,2

109,2

1 018,0

VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2014

25,2

19,6

850,3

127,5

1 022,6

(1)

106

L’impact net des reclassements n’est pas nul, certains reclassements affectant d’autres postes de l’état de situation financière.

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
Variations de l’exercice 2013 en valeur brute et en valeur nette comptable :

TERRAINS

EN MILLIONS D’EUROS
VALEUR BRUTE AU 1ER JANVIER 2013 - RETRAITÉ

CONSTRUCTIONS

INSTALLATIONS
TECH, MAT. &
OUTIL.

AUTRES

TOTAL

24,5

82,7

2 510,4

312,5

2 930,1

5,4

18,1

- Dont location financement

4,3

- Dont coût de démontage

118,9

Acquisitions

0,6

116,6

92,4

- Dont coût de démontage

6,7

-20,2

-134,6

15,4
-0,2

-1,3

15,4

-112,9

- Dont sorties en location financement

-1,3

- Dont coût de démontage

-10,4

- Dont échange d’actifs
0,1

-1,3
-10,4

-3,5

Variations de périmètre
Reclassements

209,6

6,7

- Dont acquisitions en location financement

Sorties

27,8
118,9

-3,5

4,1

0,4

4,6

0,1

60,4

-62,1

-1,6

-0,3

-0,4

-46,8

-4,6

-52,1

24,0

81,8

2 531,8

318,4

2 956,0

-0,9

-61,6

-1 629,2

-209,6

-1 901,3

-3,9

-5,1

-6,4

-15,4

-2,3

-164,4

-17,4

-184,2

-0,3

-3,6

(1)

Conversion
VALEUR BRUTE AU 31 DÉCEMBRE 2013 - RETRAITÉ
AMORTISSEMENTS AU 1

ER

JANVIER 2013 - RETRAITÉ

- Dont location financement
- Dont coût de démontage
Dotations nettes des reprises

-59,5
-0,1

- Dont dotations sur location financement

-0,2

- Dont coût de démontage

-59,5

-11,7

-4,1
-11,7

Perte de valeur

0,0

Sorties

0,5

102,4

15,7
1,1

- Dont sorties sur location financement

118,6
1,1

- Dont coût de démontage

5,1

- Dont échange d’actifs

1,7

Variations de périmètre

-2,1

-0,2

-2,3

1,4

0,3

1,6

Reclassements (1)

-0,1

Conversion

5,1
1,7

0,3

27,3

2,0

29,6

AMORTISSEMENTS AU 31 DÉCEMBRE 2013 - RETRAITÉ

-1,0

-63,2

-1 664,6

-209,2

-1 938,0

VALEUR NETTE AU 1ER JANVIER 2013 - RETRAITÉ

23,6

21,1

881,2

102,9

1 028,8

VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2013 - RETRAITÉ

23,0

18,6

867,2

109,2

1 018,0

L’impact net des reclassements est nul au 31 décembre 2013.

(1)

Au 31 décembre 2014, la valeur nette des immobilisations corporelles en location financement s’élève à 27,2 millions d’euros contre
14,8 millions d’euros au 31 décembre 2013 et se décompose comme suit :

EN MILLIONS D'EUROS
Constructions
Matériel de transport
Autres immobilisations corporelles
TOTAL

31/12/2014

31/12/2013
RETRAITÉ

0,1

0,2

26,9

14,3

0,2

0,3

27,2

14,8

Plus de 80 % des immobilisations corporelles du Groupe sont constituées de mobilier urbain et autres structures publicitaires. Ces immobilisations représentent une gamme de produits très divers (Seniors, MUPIs®, colonnes, mâts drapeaux, abribus, sanitaires, bancs, vélos, bornes de propreté etc.). Ces actifs sont détenus en pleine propriété (contrôlés par le Groupe) et le chiffre d’affaires publicitaire du Groupe correspond à la vente des espaces publicitaires présents sur certains de ces mobiliers. La valeur nette comptable des constructions s’élève à 19,6 millions d’euros. Le Groupe est propriétaire de 99 % des constructions, le restant étant détenu en location financement. Les constructions sont composées de bâtiments administratifs et d’entrepôts principalement en Allemagne et en
France pour respectivement 6,9 millions d’euros et 4,1 millions d’euros.
JCDecaux - Document de Référence 2014

107

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

5.3.  ests de perte de valeur sur les goodwill, les immobilisations corporelles et incorporelles
T
Les goodwill et les immobilisations corporelles et incorporelles se réfèrent aux groupements d’UGT suivants :
31/12/2014

31/12/2013 RETRAITÉ

GOODWILL

ACTIFS
CORPORELS /
INCORPORELS (1)

TOTAL

GOODWILL

ACTIFS
CORPORELS /
INCORPORELS (1)

TOTAL

Mobilier Urbain Europe (hors France et Royaume-Uni)

358,5

389,8

748,3

357,5

436,6

794,1

Affichage Europe (hors France et Royaume-Uni)

141,7

50,4

192,1

141,7

55,9

197,6

Aéroports Monde

122,6

45,1

167,7

123,1

32,5

155,6

Affichage Royaume-Uni

164,0

48,1

212,1

153,5

42,7

196,2

Affichage France

115,4

8,1

123,5

115,4

10,8

126,2

Autres

268,6

738,3

1 006,9

234,2

678,5

912,7

TOTAL

1 170,8

1 279,8

2 450,6

1 125,4

1 257,0

2 382,4

EN MILLIONS D’EUROS

Ce tableau prend en compte les pertes de valeur constatées sur les immobilisations corporelles et incorporelles et les goodwill.
(1)

L
 es actifs incorporels et corporels sont présentés nets des provisions pour perte à terminaison, d’un montant de respectivement 14,3 millions d’euros et 6,4 millions d’euros au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013, et sont également présentés diminués des impôts différés passifs nets liés aux contrats reconnus dans le cadre du regroupement d’entreprises, d’un montant de respectivement 28,1 millions d’euros et 24,7 millions d’euros au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013.

Les tests de perte de valeur réalisés au 31 décembre 2014 ont conduit à constater en résultat d’exploitation une dotation de perte de valeur globale de -27,0 millions d’euros sur les immobilisations corporelles et incorporelles (dont -17,0 millions d’euros sur les immobilisations corporelles et incorporelles de l’Amérique du
Nord et -10,0 millions d’euros sur les immobilisations corporelles et incorporelles de l’Europe (hors France et Royaume-Uni)), ainsi qu’une reprise nette de provision pour perte à terminaison de
2,3 millions d’euros.
Les tests de perte de valeur sur les immobilisations corporelles et incorporelles ont un impact négatif de -14,2 millions d’euros sur le résultat net part du Groupe.
Le taux d’actualisation, le taux de croissance de la marge opérationnelle et le taux de croissance à l’infini pour les projections de l’activité Affichage sont considérés comme les hypothèses-clés retenues par le Groupe dans le cadre des tests de perte de valeur.
Les pays sont répartis en cinq zones en fonction du risque associé à chaque pays, et à chaque zone correspond un taux d’actualisation spécifique s’échelonnant de 7,0 à 19,0
%
%, pour la zone présentant le plus de risque. Le taux après impôt de 7,0 % en 2014 (contre 7,5 % en 2013), est utilisé notamment en Europe Occidentale (hors Espagne, Portugal, Italie et Irlande),
Amérique du Nord, Japon, Singapour, Corée du Sud, Australie et Chili, où le Groupe exerce 62 de son activité. Le taux
%
d’actualisation moyen du Groupe ressort ainsi à 8,7 % en 2014.
Les résultats des tests de sensibilité montrent qu’une augmentation de 50 points de base du taux d’actualisation entraînerait une perte de -0,3 million d’euros sur les immobilisations corporelles et incorporelles et de -15,7 millions d’euros sur les goodwill
(dont -8,1 millions d’euros sur le goodwill de l’UGT Affichage
Royaume-Uni et -7,6 millions d’euros sur le goodwill de l’UGT
Affichage Europe (hors France et Royaume-Uni)).
Les résultats des tests de sensibilité montrent qu’une diminution de 50 points de base du taux de croissance normatif de la marge opérationnelle entraînerait une perte de valeur de -1,3 million d’euros sur les immobilisations corporelles et incorporelles.
108

JCDecaux - Document de Référence 2014

Les résultats des tests de sensibilité montrent qu’une diminution de 50 points de base du taux de croissance à l’infini des flux actualisés de trésorerie pour l’activité Affichage entraînerait une perte de valeur de -8,4 millions d’euros sur les goodwill de cette activité. Le résultat des tests de perte de valeur réalisés sur les sociétés mises en équivalence est décrit au paragraphe 6.5 « Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence ».

5.4. Titres mis en équivalence

31/12/2014

31/12/2013
RETRAITÉ

Coentreprises

294,0

311,1

Entreprises associées

181,2

174,2

TOTAL

475,2

485,3

EN MILLIONS D'EUROS

Les informations relatives aux coentreprises et entreprises associées sont données en application de la norme
IFRS 12 « Informations à fournir dans les intérêts détenus dans d’autres entités » et figurent au paragraphe 11 « Informations sur les coentreprises » et au paragraphe 12 « Informations sur les entreprises associées ».

LES ÉTATS FINANCIERS
5.5.  utres actifs financiers
A
(courant et non courant)

5.7. Stocks
31/12/2014

31/12/2013
RETRAITÉ

114,9

103,4

M
 atières premières, approv. et marchandises

83,9

74,5

P
 roduits intermédiaires et finis

31,0

28,9

-22,4

-20,0

-14,8

-13,3

-7,6

-6,7

92,5

83,4

EN MILLIONS D'EUROS
31/12/2014

31/12/2013
RETRAITÉ

Prêts

42,1

28,2

Créances rattachées à des participations 17,5

7,3

Autres immobilisations financières

21,3

19,6

TOTAL

80,9

55,1

EN MILLIONS D'EUROS

Valeur brute des stocks

Dépréciation
M
 atières premières, approv. et marchandises
P
 roduits intermédiaires et finis

Les autres actifs financiers sont principalement composés d’avances en compte courant accordées aux partenaires des sociétés contrôlées, à des entités mises en équivalence ou non consolidées, ainsi que de dépôts et cautionnements.

TOTAL

5.8. Clients et autres débiteurs

L’échéance des autres actifs financiers se décompose comme suit :
31/12/2014

31/12/2013
RETRAITÉ

672,1

576,2

-30,6

-25,3

26,1

22,1

-1,9

-1,7

19,0

18,6

-0,2

-0,1

36,8

34,1

-  réances sur cession
C
d'immobilisations corporelles et incorporelles

2,2

0,0

-  réances sur cession
C
d'immobilisations financières

1,5

1,5

-  réances : subventions
C
d'équipement à recevoir

0,1

0,0

- Avances et acomptes versés

6,7

6,2

- Charges constatées d'avance

55,4

48,6

Total Clients et autres débiteurs

819,9

707,3

Total dépréciation des créances clients et autres débiteurs

-32,7

-27,1

TOTAL

787,2

680,2

EN MILLIONS D'EUROS
EN MILLIONS D'EUROS
≤ 1 an
> 1 an & ≤ 5 ans
> 5 ans
TOTAL

31/12/2014

31/12/2013
RETRAITÉ

5,5

16,3

73,2

35,3

2,2

3,5

80,9

55,1

- Créances clients
D
 épréciation des créances clients
-  réances diverses
C
D
 épréciation des créances diverses
-  utres créances d'exploitation
A
D
 épréciation des autres créances d'exploitation -  réances fiscales diverses
C

5.6. Autres créances (non courant)

31/12/2014

31/12/2013
RETRAITÉ

3,4

2,0

-2,1

-1,7

0,1

0,1

-  harges constatées d'avance
C

30,3

32,5

Total autres créances
(actifs non courants)

33,8

34,6

Total dépréciation des autres créances (non courant)

-2,1

-1,7

TOTAL

31,7

32,9

EN MILLIONS D'EUROS
- Créances diverses
D
 épréciation des créances diverses - Créances fiscales

L’augmentation des créances clients et autres débiteurs de
107,0 millions d’euros au 31 décembre 2014 est principalement liée aux variations de périmètre et de change pour 58,1 millions d’euros et à la progression de l’activité.
Le solde des créances clients échues et non provisionnées est de
256,9 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre 198,1 millions d’euros au 31 décembre 2013. 17,2 % des créances clients non provisionnées sont échues de plus de 90 jours au 31 décembre
2014, contre 10,8 % au 31 décembre 2013. Ces créances ne font pas l’objet de dépréciation car le Groupe considère qu’elles ne présentent pas de risque de recouvrement.

JCDecaux - Document de Référence 2014

109

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

5.9. Trésorerie gérée

5.10. Impôts différés nets
5.10.1. Impôts différés comptabilisés

31/12/2014

31/12/2013
RETRAITÉ

Trésorerie

198,0

183,9

Equivalents de trésorerie

596,8

500,1

EN MILLIONS D'EUROS

Total Trésorerie et
Equivalents de trésorerie

794,8

684,0

Immobilisations corporelles et incorporelles

41,8

40,7

836,6

724,7

EN MILLIONS D'EUROS

Les sources d’impôts différés sont les suivantes :

TOTAL TRÉSORERIE GÉRÉE
(1)

L
 es actifs financiers de gestion de trésorerie sont des placements liquides à court terme qui ont les caractéristiques principales des équivalents de trésorerie mais qui ne respectent pas strictement les critères de qualification définis par la norme IAS 7..

31/12/2013
RETRAITÉ

-109,7

-110,1

7,5

5,4

Provision pour démontage

20,9

15,3

Provision pour retraites et avantages assimilés

20,1

17,0

Autres

10,7

5,7

TOTAL

Actifs financiers de gestion de trésorerie (1)

31/12/2014

-50,5

-66,7

Reports déficitaires

Au 31 décembre 2014, le Groupe dispose de 836,6 millions d’euros de trésorerie gérée, dont 794,8 millions d’euros de trésorerie et équivalents de trésorerie et 41,8 millions d’euros d’actifs financiers de gestion de trésorerie. Les équivalents de trésorerie sont principalement constitués de dépôts à court terme et d’OPCVM monétaires. 7,4 millions d’euros sont placés en garantie au 31 décembre 2014, contre 8,7 millions d’euros au
31 décembre 2013.

5.10.2. Variation des impôts différés nets

EN MILLIONS D'EUROS
Impôts différés actif

31/12/2013
RETRAITÉ

CHARGE
RECLASSEMENT
NETTE

ID/ECARTS
ACTUARIELS

CONVERSION

VARIATIONS
DE
PÉRIMÈTRE

31/12/2014

20,2

17,2

-11,9

0,8

1,7

3,1

31,1

Impôts différés passif

-86,9

2,4

11,9

2,1

-1,5

-9,6

-81,6

TOTAL

-66,7

19,6

0,0

2,9

0,2

-6,5

-50,5

5.10.3. mpôts différés actif sur reports déficitaires non reconnus
I
Au 31 décembre 2014, le montant des impôts différés actif liés à des reports déficitaires non reconnus s’élève à 35,6 millions d’euros, contre 34,3 millions d’euros au 31 décembre 2013.

110

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
5.11. Capitaux propres
Composition du capital
Au 31 décembre 2014, le capital s’établit à 3 413 859,37 euros divisé en 223 934 334 actions de même catégorie et entièrement libérées.
Rapprochement entre le nombre d’actions en circulation au 1er janvier 2014 et au 31 décembre 2014 :
NOMBRE D’ACTIONS EN CIRCULATION AU 1ER JANVIER 2014

223 486 855

Emission d’actions suite à l’octroi d’actions gratuites

19 211

Emission d’actions suite aux levées d’options

428 268

NOMBRE D’ACTIONS EN CIRCULATION AU 31 DÉCEMBRE 2014

223 934 334

Au 31 décembre 2014, JCDecaux SA ne détient aucune action propre.
Le 17 février 2014, 780 392 options de souscription d’actions ont été attribuées, au prix d’exercice de 31,69 euros. La charge relative à tous les plans en cours s’élève à 3,0 millions d’euros en 2014.
L’Assemblée Générale du 14 mai 2014 a décidé le versement d’un dividende de 0,48 euro pour chacune des 223 486 855 actions composant le capital social au 31 décembre 2013. Cette distribution est soumise au paiement de la taxe de 3 % sur les dividendes enregistrée en impôts au compte de résultat.
Les intérêts des participations ne donnant pas le contrôle ne représentent pas une part significative des états financiers consolidés du
Groupe au cours des exercices 2013 et 2014.

5.12. Provisions
Les provisions se décomposent comme suit :
31/12/2014

31/12/2013
RETRAITÉ

191,1

175,8

Provisions pour retraites et avantages assimilés

72,0

60,5

Provisions pour litiges

11,4

9,9

Autres provisions

28,4

18,2

302,9

264,4

EN MILLIONS D'EUROS
Provisions pour démontage

TOTAL

Variation des provisions

EN MILLIONS D’EUROS

Provisions pour démontage
Provisions pour retraites et avantages assimilés
Provisions pour litiges
Autres provisions
TOTAL

(2)

ECARTS
ACTUARIELS /
NON PLAFONNEMENT
CONSOMMÉES
DES ACTIFS
CONSOMMÉES
REPRISES

31/12/2013
RETRAITÉ

DOTATIONS

ACTUALISATION (1)

175,8

10,3

11,0

-8,3

60,5

4,2

2,0

-5,2

9,9

3,0

18,2

4,5

264,4

22,0

-0,5

-7,9

-1,5

-11,6

7,4

191,1

0,6

0,1

72,0

0,4

0,1
1,0

10,1

28,4

0,4

4,5

17,6

302,9

-2,2

-17,2

VARIATIONS
DE 31/12/2014
PÉRIMÈTRE

2,8
9,8

-3,2
13,0

RECLASCONVERSION
SEMENTS

9,8

11,4

Dont 6,2 millions d’euros constatés en contrepartie des immobilisations corporelles. Dont 14,3 millions de provisions pour pertes à terminaison au 31 décembre 2014 contre 6,4 millions au 31 décembre 2013.

(1)
(2)

JCDecaux - Document de Référence 2014

111

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

5.12.1. Provisions pour démontage

5.12.2.2. Informations financières

Les provisions sont principalement constituées des provisions pour démontage concernant le mobilier urbain. Elles sont déterminées à l’issue de chaque exercice en fonction du parc et du coût unitaire de démontage (main d’œuvre, coût de la destruction et de la réfection des sols). Au 31 décembre 2014, la durée résiduelle moyenne des contrats qui constitue la base de calcul de la provision pour démontage est de 6,5 ans.

Les provisions sont calculées avec les hypothèses suivantes :
2014

2013
RETRAITÉ

Zone Euro

2,00 %

3,30 %

Royaume-Uni

3,90 %

4,50 %

2,20 %

2,20 %

NA

NA

Taux d'actualisation (1)

Les provisions pour démontage font l’objet d’une actualisation au taux de 2,0 au 31 décembre 2014, contre un taux de
%
2,6 % au 31 décembre 2013. Le changement de taux a pour effet une augmentation des provisions pour démontage de
6,2 millions d’euros, en contrepartie des immobilisations corporelles dans l’état de situation financière. L’utilisation d’un taux de 1,5 % (variation de 50 points de base) aurait conduit à une provision complémentaire de l’ordre de 6,0 millions d’euros.

Taux de revalorisation de salaires
Zone Euro
Royaume-Uni (2)

5.12.2. Provisions pour retraites et avantages assimilés

Taux d’inflation

5.12.2.1. Caractéristiques des plans à prestations définies

Zone Euro

1,75 %

2,00 %

Royaume-Uni

2,30 %

2,40 %

Les engagements à prestations définies du Groupe vis-à-vis du personnel sont principalement constitués d’engagements de retraite (indemnités conventionnelles de départs et prestations de retraites, retraites complémentaires dont bénéficient les cadres dirigeants de certaines filiales du Groupe) et d’autres avantages à long terme versés pendant la durée de l’emploi tels que les médailles du travail ou jubilés.
Les engagements du Groupe concernent principalement la
France, le Royaume-Uni et l’Autriche.
En France, les indemnités de fin de carrière sont calculées selon la convention nationale de la Publicité. Une partie de l’engagement est couvert par les cotisations versées à un fonds externe par les sociétés françaises du Groupe JCDecaux.
Au Royaume-Uni, les engagements de retraite sont principalement constitués d’un plan de pension dont bénéficiait un certain nombre de salariés de la société JCDecaux UK Ltd. En décembre
2002, les droits acquis au titre de ce régime ont été gelés.
En Autriche, les engagements sont principalement constitués d’indemnités légales de départ.

112

JCDecaux - Document de Référence 2014

L
 es taux d’actualisation sur les zones Euro et Royaume-Uni sont issus des données Iboxx et sont déterminés sur la base du taux de rendement d’obligations émises par des entreprises privées de première qualité (notées AA).
(2)
L
 e plan UK étant gelé, pas de prise en compte de revalorisation de salaires.
(1)

LES ÉTATS FINANCIERS
Les engagements de retraite et autres avantages à long terme (avant effets fiscaux) s’analysent de la façon suivante :
• en 2013 (Retraité) :
RÉGIMES DE RETRAITE
NON FINANCÉS

FINANCÉS

AUTRES
AVANTAGES À
LONG TERME

12,6

85,8

7,8

106,2

Coût des services rendus

1,0

2,5

0,5

4,0

Charge d'intérêt

0,5

3,1

0,2

3,8

-0,9

-0,9

EN MILLIONS D'EUROS

TOTAL

ÉVOLUTION DE LA DETTE ACTUARIELLE
Dette actuarielle à l'ouverture

Coût des services passés
Ecarts actuariels

-0,6

-2,1

-0,3

-3,0

Prestations payées

-0,4

-1,9

-0,4

-2,7

Conversion

-0,2

-1,1

-1,3

0,4

-0,4

0,0

13,3

85,9

6,9

106,1

dont France

7,4

42,9

4,5

54,8

dont autres pays

5,9

43,0

2,4

51,3

(1)

Autres
Dette actuarielle à la clôture

ÉVOLUTION DES ACTIFS
Actifs à l'ouverture

44,8

44,8

1,8

1,8

-0,1

-0,1

1,9

1,9

Prestations payées

-1,9

-1,9

Conversion

-0,9

-0,9

Produit d'intérêt
Rendement des actifs de régime net du produit d’intérêt
Contributions employeur

Autres

0,0

Actifs à la clôture

45,6
6,9

dont autres pays (2)

6,9

38,7

dont France

45,6

38,7

PROVISIONS
Couverture financière

13,3

40,3

6,9

Plafonnement des actifs
Provisions à la clôture

60,5
0,0

13,3

40,3

6,9

60,5

dont France

7,4

36,0

4,5

47,9

dont autres pays

5,9

4,3

2,4

12,6

0,5

3,1

0,2

3,8

CHARGE DE RETRAITE
Charge d'intérêt
Produit d'intérêt
Coût des services rendus

-1,8
1,0

2,5

-1,8
0,5

4,0

Amortissement des écarts actuariels sur les autres avantages à long terme

-0,3

-0,3

Coût des services passés

-0,9

-0,9

Autres

0,0

Charge de l'exercice

-0,5

4,8

0,8

3,4

0,4

4,6

dont autres pays

(2)

3,8

dont France

(1)

1,5

0,7

0,4

-0,9

0,2

Dont -0,5 million d’euros lié aux écarts d’expérience, -2,0 millions d’euros liés aux hypothèses financières et -0,5 million d’euros lié aux hypothèses démographiques.
Principalement le Royaume-Uni.

JCDecaux - Document de Référence 2014

113

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

• en 2014 :
RÉGIMES DE RETRAITE
NON FINANCÉS

FINANCÉS

AUTRES
AVANTAGES À
LONG TERME

13,3

85,9

6,9

106,1

Coût des services rendus

1,0

2,3

0,6

3,9

Charge d'intérêt

0,5

3,3

0,2

4,0

0,1

0,1

EN MILLIONS D'EUROS

TOTAL

ÉVOLUTION DE LA DETTE ACTUARIELLE
Dette actuarielle à l'ouverture

Acquisitions / cessions de régimes
Ecarts actuariels

(1)

Prestations payées
Conversion

1,5

9,8

0,5

11,8

-1,1

-3,4

-0,6

-5,1

0,2

2,8

3,0

Autres
Dette actuarielle à la clôture

0,0
15,4

100,7

7,7

123,8

dont France

9,0

49,1

4,8

62,9

dont autres pays

6,4

51,6

2,9

60,9

ÉVOLUTION DES ACTIFS
Actifs à l'ouverture

45,6

45,6

Produit d'intérêt

2,0

2,0

Rendement des actifs de régime net du produit d’intérêt

1,7

1,7

Contributions employeur

3,5

3,5

-3,4

-3,4

2,4

2,4

Prestations payées
Conversion
Autres

0,0

Actifs à la clôture

51,8
7,1

dont autres pays (2)

7,1

44,7

dont France

51,8

44,7

PROVISIONS
Couverture financière

15,4

48,9

7,7

Plafonnement des actifs
Provisions à la clôture

72,0
0,0

15,4

48,9

7,7

72,0

dont France

9,0

42,0

4,8

55,8

dont autres pays

6,4

6,9

2,9

16,2

0,5

3,3

0,2

4,0

CHARGE DE RETRAITE
Charge d'intérêt
Produit d'intérêt
Coût des services rendus

-2,0
1,0

2,3

-2,0
3,9

0,3

Amortissement des écarts actuariels sur les autres avantages à long terme

0,6

0,3

Autres

0,0

Charge de l'exercice

114

1,1

6,2

0,7

3,4

0,5

4,6

dont autres pays

(2)

3,6

dont France

(1)

1,5

0,8

0,2

0,6

1,6

Dont -3,1 millions d’euros liés aux écarts d’expérience, +14,9 millions d’euros liés aux hypothèses financières et aucun impact lié aux hypothèses démographiques.
Principalement le Royaume-Uni.

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
La dette actuarielle du Groupe au 31 décembre 2014 s’élève à
123,8 millions d’euros et est principalement située dans trois pays : France (51 % de la dette actuarielle totale), Royaume-Uni
(38 %) et Autriche (6 %).
Les évaluations ont été effectuées par un actuaire indépendant qui a également réalisé des tests de sensibilité pour chacun des plans. Les résultats des tests de sensibilité montrent que :
••  ne diminution de 50 points de base du taux d’actualisation u aurait un impact à la hausse de 8,3 millions d’euros sur le montant de la valeur actuelle de la dette actuarielle ;
••  une augmentation de 50 points de base du taux de revalorisation des salaires aurait un impact à la hausse de
3,8 millions d’euros sur la valeur actuelle de la dette actuarielle ;
••  ne augmentation de 50 points de base du taux d’inflation u aurait un impact à la hausse de 2,2 millions d’euros sur la valeur actuelle de la dette actuarielle.
Les variations observées dans le cadre de ces tests de sensibilité ne remettent pas en cause les taux retenus dans le cadre de l’établissement des comptes, taux jugés les plus proches du marché. Les mouvements nets des provisions pour retraites et avantages assimilés sont les suivants :
EN MILLIONS D'EUROS

2014

2013
RETRAITÉ

Au 1er janvier

60,5

61,6

Charge de l'exercice

6,2

4,8

Ecarts de conversion

0,6

-0,4

Cotisations versées

-3,5

-1,9

Prestations payées

-1,7

-0,8

Variation des écarts actuariels sur les régimes postérieurs à l'emploi et plafonnement des actifs

9,8

-2,8

Autres

0,1

0,0

72,0

60,5

1,0

-0,1

-2,0

-2,0

-10,4

3,2

Au 31 décembre
Dont comptabilisé :
- en résultat d'exploitation
- en résultat financier
-  n autres éléments du résultat e global

La décomposition des actifs des régimes couverts est la suivante :
2014
EN M€

2013 RETRAITÉ
EN %

EN M€

EN %

Actions

24,0

46 %

20,8

46 %

Obligations d'état

18,4

36 %

14,1

31 %

Obligations d'entreprises

4,2

8 %

5,6

12 %

Immobilier

2,2

4 %

2,0

4 %

Contrats d'assurance

2,9

6 %

2,8

6 %

Autres

0,1

0 %

0,3

1 %

TOTAL

51,8

100 %

45,6

100 %

Les actifs de couverture sont des actifs cotés en dehors de l’immobilier qui est non coté.
5.12.2.3. Informations sur les flux futurs

5.12.2.4. Régimes à cotisations définies

Le Groupe prévoit de verser en 2015 des cotisations aux fonds de couverture pour 1,6 million d’euros.

Les cotisations versées au titre des régimes à cotisations définies représentent 30,9 millions d’euros en 2014 (dont 0,7 million d’euros de cotisations versées au régime multi-employeur) contre 28,9 millions d’euros en 2013 (dont 0,7 million d’euros de cotisations versées au régime multi-employeur).

La duration moyenne pondérée est de respectivement 11 ans et
17 ans pour la zone Euro et au Royaume-Uni.
Le régime de retraite de JCDecaux UK Ltd au Royaume-Uni est un régime fermé depuis décembre 2002. Il ne reste aujourd’hui que des différés ou des retraités dans ce régime. Des évaluations
« Funding » sont menées tous les 3 ans afin de définir le niveau de déficit du régime en accord avec les Trustees et l’employeur conformément à la réglementation. Un calendrier de cotisations est actuellement défini jusqu’en 2024.

JCDecaux - Document de Référence 2014

115

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

5.12.2.5. Régimes multi-employeurs
Le Groupe participe à trois plans multi-employeur à prestations définies couverts par des actifs en Suède (ITP Plan). Une évaluation est faite selon les normes locales chaque année. A ce jour, il n’est pas possible de déterminer de façon isolée la dette actuarielle de la société JCDecaux Sverige AB. Au 31 décembre
2013, deux des trois plans étaient en surplus pour un montant total de 3 038,0 millions d’euros, au niveau national, selon les évaluations locales propres à ces engagements. La charge reconnue dans les comptes consolidés du Groupe au titre de ces trois plans est égale aux cotisations versées sur l’année 2014, soit 0,4 million d’euros. Le niveau des cotisations des trois plans sera stable en 2015.

direction financière. Le montant des provisions constituées pour ces litiges résulte d’une analyse au cas par cas, en fonction des positions des plaignants, de l’appréciation des conseils juridiques du Groupe et des éventuels jugements prononcés.
5.12.4. Autres provisions
Les autres provisions d’un montant de 28,4 millions d’euros sont constituées à hauteur de 2,9 millions d’euros de provisions pour risques fiscaux, à hauteur de 14,3 millions d’euros de provisions pour perte à terminaison et de provisions diverses pour
11,2 millions d’euros.
5.12.5. Actifs et passifs éventuels

5.12.3. Provisions pour litiges
Les provisions pour litiges représentent un montant de
11,4 millions d’euros au 31 décembre 2014. Les risques provisionnés sur la ligne « Autres provisions » sont reclassés sur la ligne « Provisions pour litiges » dès lors qu’une procédure est engagée. Le Groupe JCDecaux est partie à plusieurs litiges relatifs aux modalités de mise en œuvre de certains de ses contrats avec ses concédants et à ses relations avec les fournisseurs. Par ailleurs, la particularité de son activité (contrats avec des collectivités publiques) peut générer des procédures contentieuses spécifiques. Le Groupe JCDecaux est partie à des litiges concernant l’attribution ou la résiliation de contrats de mobilier urbain et/ou d’affichage, ainsi que des litiges fiscaux.
La direction juridique du Groupe recense l’ensemble des litiges
(nature, montants, procédure, niveau de risque), en fait un suivi régulier et croise ces informations avec celles détenues par la

Après analyse des risques, le Groupe n’a pas jugé nécessaire de constater de provision sur certains risques relatifs à des procédures en cours, des risques de nature fiscale ou relatifs à des modalités de mise en œuvre ou d’attribution de contrats.
Aucune provision pour démontage n’est comptabilisée dans les comptes du Groupe concernant les panneaux de l’activité
Affichage. En effet le Groupe considère que l’obligation de démontage dans l’activité Affichage répond à la définition d’un passif éventuel car soit l’obligation est peu probable, soit elle ne peut être chiffrée de manière fiable du fait de l’incertitude de la date de démontage probable qui conditionne les effets d’actualisation. Pour les panneaux qui s’apparentent à du mobilier urbain et pour lesquels le coût de démontage unitaire est plus significatif que pour les panneaux d’affichage traditionnels, le Groupe a estimé le coût global de démontage en valeur non actualisée à 4,5 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre
5,2 millions d’euros au 31 décembre 2013.

5.13. Endettement financier net
31/12/2014
PART
COURANTE

EN MILLIONS D’EUROS
DETTE FINANCIÈRE BRUTE AU BILAN

(1)

Instruments financiers dérivés actifs

544,8

TOTAL

737,9

PART
COURANTE

77,8

PART NON
COURANTE

626,7

TOTAL

704,5

-2,0

(2)

-2,0

5,6

Instruments financiers dérivés passifs
Instruments financiers de couverture

193,1

PART NON
COURANTE

31/12/2013 RETRAITÉ

5,6

0,8

9,2

10,0

3,6

0,8

9,2

10,0

3,6

0,0

0,0

Trésorerie et équivalents de trésorerie

794,8

794,8

684,0

684,0

Concours bancaires

-11,6

-11,6

-11,9

-11,9

783,2

672,1

41,8

40,7

-83,5

-634,2

Trésorerie nette

(3)

783,2

Actifs financiers de gestion de trésorerie (*)

(4)

41,8

(5)=(1)+(2)(3)-(4)

-628,3

DETTE FINANCIÈRE NETTE
(hors engagements de rachat de minoritaires)

0,0

544,8

0,0

672,1
40,7

635,9

1,7

(*)  es actifs financiers de gestion de trésorerie sont des placements liquides à court terme qui ont les caractéristiques principales des équivalents de trésorerie
L
mais qui ne respectent pas strictement les critères de qualification définis par la norme IAS 7.

Les dettes sur engagements de rachat de minoritaires font l’objet d’un enregistrement séparé et ne sont donc pas incluses dans la dette financière. Elles sont détaillées au paragraphe 5.14 « Dettes sur engagements de rachat de minoritaires ».
Les instruments financiers de couverture et les caractéristiques de la dette après couvertures sont détaillés au paragraphe
5.15 « Instruments financiers ».

116

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
Les analyses de la dette réalisées ci-après sont menées sur la base de la dette financière économique qui est égale à la dette financière brute au bilan ajustée de l’impact de la revalorisation à la juste valeur du fait des couvertures et du coût amorti (retraitements IAS 39) :
31/12/2014
PART
COURANTE

PART NON
COURANTE

TOTAL

PART
COURANTE

PART NON
COURANTE

TOTAL

193,1

544,8

737,9

77,8

626,7

704,5

5,4

EN MILLIONS D’EUROS
DETTE FINANCIÈRE BRUTE AU BILAN

31/12/2013 RETRAITÉ

5,4

6,2

6,2

9,1

9,1

5,6

5,4

11,0

0,0

15,3

15,3

198,7

550,2

748,9

77,8

642,0

719,8

(1)

Impact du coût amorti
Impact de la couverture de juste valeur

5,6

Revalorisation IAS 39

(2)

DETTE FINANCIÈRE ÉCONOMIQUE

(3)=(1)+(2)

5,6

La dette financière économique se décompose de la façon suivante :
31/12/2014
EN MILLIONS D’EUROS

PART
COURANTE

PART NON
COURANTE

31/12/2013 RETRAITÉ
TOTAL

PART
COURANTE

PART NON
COURANTE

TOTAL

Emprunts obligataires

97,4

500,0

597,4

0,0

597,4

597,4

Emprunts auprès des établissements de crédit

60,7

24,8

85,5

42,4

27,9

70,3

Emprunts et dettes financières divers

22,9

4,5

27,4

16,6

10,3

26,9

Emprunts de location financement
Intérêts courus
DETTE FINANCIÈRE ÉCONOMIQUE

7,7

20,9

28,6

9,3

6,4

15,7

10,0

0,0

10,0

9,5

0,0

9,5

198,7

550,2

748,9

77,8

642,0

719,8

La dette financière du Groupe comprend principalement un emprunt obligataire de 500 millions d’euros émis en février 2013 à échéance février 2018, porté par JCDecaux SA.

Les sources de financement de JCDecaux SA sont confirmées, mais certaines imposent le respect de « covenants », calculés sur la base des comptes consolidés.

Elle comprend également :

Ils requièrent du Groupe de maintenir les ratios financiers suivants :

••  n emprunt obligataire émis en 2003 (USPP) pour 97,4 millions u d’euros à échéance avril 2015 ;

••  atio de couverture d’intérêts : marge opérationnelle / frais
R
financiers nets strictement supérieur à 3,5 ; applicable à l’emprunt obligataire (USPP).

••  es emprunts bancaires portés par les filiales de JCDecaux d SA, pour 85,5 millions d’euros ;
••  des dettes de location financement pour 28,6 millions d’euros détaillées dans la dernière partie du présent paragraphe ;
••  es emprunts et dettes financières divers pour 27,4 millions d d’euros qui comprennent principalement les emprunts souscrits par les filiales de JCDecaux SA non détenues à 100 % et accordés par les autres actionnaires de ces filiales ;
••  es intérêts courus pour un montant de 10,0 millions d’euros. d ••  atio d’endettement net : dette financière nette / marge
R
opérationnelle strictement inférieur à 3,5 ; applicable à l’emprunt obligataire (USPP) et à la ligne de crédit revolving confirmée. Au 31 décembre 2014, le Groupe respecte ces « covenants » avec des valeurs très éloignées des limites requises.
Echéance des dettes financières (hors lignes de crédit confirmées non utilisées)

31/12/2014

31/12/2013
RETRAITÉ

Échéance à moins d'un an

198,7

77,8

Échéance à plus d'un an et moins de 5 ans

545,8

638,8

4,4

3,2

748,9

719,8

Le taux d’intérêt effectif moyen des dettes de JCDecaux SA, après prise en compte des couvertures de taux d’intérêt, est de l’ordre de 1,9 % sur l’année 2014.

EN MILLIONS D'EUROS

Le Groupe dispose au 31 décembre 2014 d’une ligne de crédit revolving confirmée pour un montant de 600,0 millions d’euros, portée par JCDecaux SA. En février 2014, JCDecaux SA a signé un avenant à cette ligne de crédit permettant d’allonger de deux ans sa maturité et portant ainsi son échéance à février 2019.

Échéance à plus de 5 ans
TOTAL

Cette ligne est non tirée au 31 décembre 2014.

JCDecaux - Document de Référence 2014

117

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Ventilation des dettes financières par devise (après swaps d’émission et swaps de change)
31/12/2014

31/12/2013 RETRAITÉ
EN %

EN M€
Euro

EN M€

EN %

791,5

106 %

767,7

107 %

Dollar américain

60,9

8 %

35,6

5 %

Yuan chinois

33,4

4 %

25,6

3 %

Shekel israélien

31,1

4 %

29,6

4 %

-47,9

-6 %

-32,2

-4 %

-146,0

-19 %

-129,4

-18 %

Autres

25,9

3 %

22,9

3 %

TOTAL

748,9

100 %

719,8

100 %

Dirham des Emirats Arabes Unis (1)
Dollar de Hong Kong (1)

(1)

Les montants négatifs correspondent à des positions prêteuses.

Ventilation des dettes financières par taux d’intérêt après couvertures (hors lignes de crédit confirmées non utilisées)
31/12/2014

31/12/2013 RETRAITÉ
EN %

EN M€
Taux fixe

EN M€

EN %

549,4

73 %

535,4

74 %

0,0

0 %

100,0

14 %

Taux variable

199,5

27 %

84,4

12 %

TOTAL

748,9

100 %

719,8

100 %

Taux variable couvert par options

Dette financière liée aux contrats de location financement
La dette financière liée aux contrats de location financement se décompose de la façon suivante :
31/12/2014
EN MILLIONS D’EUROS

Moins d'un an
Entre 1 et 5 ans
Plus de 5 ans
TOTAL

PAIEMENTS
FUTURS
EFFET
MINIMAUX NON D’ACTUALISATION
ACTUALISÉS

31/12/2013 RETRAITÉ
DETTES DE
LOCATION
FINANCEMENT

0,7

7,7

10,0

0,7

9,3

19,2

0,9

18,3

6,4

0,2

6,2

2,8

0,2

2,6

0,2

0,0

0,2

30,4

1,8

28,6

16,6

0,9

15,7

Le montant des dettes sur engagements de rachat de minoritaires est de 118,4 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre
124,5 millions d’euros au 31 décembre 2013.
Elles sont composées principalement d’un engagement d’achat, auprès de la société partenaire Progress, de sa participation dans la société Gewista Werbe GmbH, exerçable entre le 1er janvier
2019 et le 31 décembre 2019.

JCDecaux - Document de Référence 2014

DETTES DE
LOCATION
FINANCEMENT

8,4

5.14.  ettes sur engagements de rachat de
D
minoritaires

118

PAIEMENTS
FUTURS
EFFET
MINIMAUX NON D’ACTUALISATION
ACTUALISÉS

La diminution de 6,1 millions d’euros des dettes sur engagements de rachat de minoritaires entre le 31 décembre 2013 et le
31 décembre 2014 correspond principalement à la reprise d’une dette sur un put non exercé pour 12,4 millions d’euros et aux charges d’actualisation enregistrées sur la période pour
6,3 millions d’euros.

LES ÉTATS FINANCIERS
5.15. Instruments financiers
Le Groupe utilise des instruments financiers principalement à des fins de couverture contre les risques de taux et de change. L’utilisation de ces instruments financiers concerne principalement JCDecaux SA.
5.15.1. nstruments financiers de couverture à l’émission de l’USPP
I
Au 31 décembre 2014, l’emprunt obligataire (USPP) se présente ainsi, avant et après couverture :
TRANCHE D

TRANCHE E

Montant avant couverture

50 MUSD

50 MEUR

Echéance

avril 2015

avril 2015

In fine

In fine

Taux fixe USD

Euribor

Instrument de couverture

Swap de base combiné à un swap de taux d’intérêt : receveur de taux fixe USD / payeur de taux variable EURIBOR

N/A

Montant après couverture

47,4 MEUR

50 MEUR

Euribor

Euribor

Remboursement

Taux d’intérêt avant couverture

Taux d’intérêt après couverture

Le swap d’émission sur la Tranche D remplit les conditions pour être qualifié de couverture de juste valeur au sens de la norme IAS 39.
Les caractéristiques de la dette couverte et de l’instrument de couverture sont identiques, la couverture est donc parfaite.
L’élément couvert étant valorisé à la juste valeur, les variations de valeur de l’élément couvert sont compensées par des variations symétriques de valeur du swap d’émission. Ainsi, les impacts au niveau du compte de résultat sont neutralisés.
La valeur de marché du swap d’émission est déterminée par actualisation du différentiel de flux de trésorerie sur la base des taux « zéro coupon » en vigueur à la date de clôture :

TRAITEMENT IAS 39

JUSTE VALEUR
AU 31/12/2014

JUSTE VALEUR
AU 31/12/2013

Swap de taux d'intérêt

Couverture des variations de juste valeur de la dette liées aux variations de taux d’intérêt

0,9

2,3

Swap de base

Couverture des variations de juste valeur de la dette liées aux variations de taux de change

-6,2

-11,2

-5,3

-8,9

EN MILLIONS D’EUROS

TOTAL

5.15.2. nstruments financiers de change (hors instruments
I
financiers d’émission)
L’exposition du Groupe au risque de change provient principalement de son activité à l’étranger. Cependant, du fait de sa structure opérationnelle, le Groupe JCDecaux est peu sensible, en termes de flux, aux variations des devises car les filiales situées dans chaque pays n’opèrent que sur leur propre territoire et le montant des prestations ou achats intra-groupe est faible. De ce fait, la majeure partie du risque de change provient des effets de conversion des comptes exprimés en devise locale vers les comptes consolidés exprimés en euro.

Le risque de change sur les flux provient principalement des opérations financières (refinancement et recyclage de la trésorerie des filiales étrangères en application de la politique de centralisation de la trésorerie du Groupe). Le Groupe couvre ce risque en mettant en place principalement des swaps de change à court terme.
Du fait de l’élimination en consolidation de ces prêts et emprunts intra-groupe, seule la valorisation des instruments financiers de couverture apparaît à l’actif ou au passif de l’état de situation financière. JCDecaux - Document de Référence 2014

119

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Au 31 décembre 2014, les principales positions contractées par le Groupe sont les suivantes (positions nettes) :
EN MILLIONS D'EUROS

31/12/2014

31/12/2013 RETRAITÉ

144,2

128,7

Dollar américain

66,2

28,0

Dirham des Emirats Arabes Unis

47,6

31,7

Livre sterling

17,4

0,0

Dollar australien

14,7

14,3

Dinar de Bahrein

12,1

16,5

Autres

29,8

27,3

Shekel Israélien

31,1

29,7

Yen japonais

14,7

9,5

Livre turque

14,4

12,6

Peso mexicain

9,5

0,0

Couronne tchèque

6,3

3,0

Couronne danoise

5,1

5,1

11,1

18,1

Dollar de Hong-Kong

0,0

0,8

Dollar américain

0,3

2,5

10,3

0,0

9,5

0,0

Achats à terme contre euro
Dollar de Hong-Kong

Ventes à terme contre euro

Autres
Ventes à terme contre livre sterling

Achat à terme contre peso colombien
Dollar américain
Vente à terme contre peso mexicain
Dollar américain

Au 31 décembre 2014, la valeur de marché de ces instruments financiers s’élève à +1,7 million d’euros contre -0,9 million d’euros au
31 décembre 2013.

5.16.  ournisseurs et autres créditeurs (passif courant)
F
EN MILLIONS D'EUROS

31/12/2014

31/12/2013 RETRAITÉ

Fournisseurs et autres dettes d'exploitation

588,7

499,0

Dettes fiscales et sociales

184,9

169,5

Dettes sur acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles

5,2

4,7

Dettes sur acquisition d'immobilisations financières

0,0

3,2

20,9

15,0

1,0

0,6

Avances et acomptes reçus

10,2

11,3

Produits constatés d'avance

80,9

76,8

891,8

780,1

Autres dettes
Paiement fondé sur des actions - Réglé en trésorerie

TOTAL

L’augmentation des dettes courantes de 111,7 millions d’euros au 31 décembre 2014 est principalement liée aux variations de périmètre et de change pour 59,0 millions d’euros et à la progression de l’activité.
Les dettes d’exploitation sont des dettes de maturité inférieure ou égale à un an.
120

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
5.17. Tableau des actifs et passifs financiers par catégorie
31/12/2014
EN MILLIONS D’EUROS

JUSTE
VALEUR PAR
LE RÉSULTAT

Instruments financiers dérivés (actif)

(1)

Investissements financiers

COUVERTURES
DE FLUX DE
TRÉSORERIE

(2)

1,0

ACTIFS
DISPONIBLES
À LA VENTE

PRÊTS ET
CRÉANCES

TOTAL
VALEUR
NETTE
COMPTABLE

PASSIFS
AU COÛT
AMORTI

1,0

2,0
0,8

JUSTE
VALEUR

2,0
0,8

80,9

Autres actifs financiers

0,8
80,9

80,9

Clients et créances diverses (non courant)

(3)

1,3

1,3

1,3

Clients, créances diverses et autres créances d’exploitation (courant)

(3)

688,3

688,3

688,3

198,0

198,0

198,0

596,8

596,8

596,8

Trésorerie
Equivalents de trésorerie

(4)

Actifs financiers de gestion de trésorerie

(1)

41,8

41,8

Dettes sur engagements de rachat de minoritaires

(2)
(1)

-5,5

Fournisseurs, autres dettes et autres dettes d'exploitation (courant)

(3)

-1,0

Autres créditeurs (non courant)

(3)

-118,4
-5,6

-615,8

-615,8

-11,1

-11,1
-11,6

-118,4

Instruments financiers dérivés (passif)

-738,3

-11,6

Dettes financières

-737,9

-11,1

770,5

41,8

-5,6

0,8

1 609,9

-614,8

1,0

1 609,9
-118,4

837,6

0,0
-737,9

TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS

Concours bancaires

-0,1

-11,6

TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS

-136,5

-0,1

L’évaluation de la juste valeur de ces actifs et passifs financiers fait appel

à des techniques de valorisation s’appuyant sur des données de marché observables (Catégorie de Niveau 2 selon IFRS 13 (§93a et b)).
(2)
L
 ’évaluation de la juste valeur de ces actifs et passifs financiers fait appel à des techniques de valorisation s’appuyant sur des données de marché non observables (Catégorie de Niveau 3 selon IFRS 13 (§93a et b)).
L’hypothèse principale pouvant avoir un impact sur leur juste valeur est le taux d’actualisation, établi à 2 % au 31 décembre 2014. Une diminution du taux d’actualisation de 50 points de base conduirait à une augmentation de
1,9 million d’euros des dettes sur engagements de rachat de minoritaires.
(1)

0,0

0,0

-1 363,8

-1 500,4 -1 500,8

L
 es dettes et créances fiscales et sociales, les avances et acomptes, les produits constatés d’avance et les charges constatées d’avance, qui ne répondent pas à la définition d’un actif ou passif financier au sens d’IAS 32 sont exclus de ces postes.
(4)
L
 ’évaluation de la juste valeur de ces actifs financiers se réfère à des prix cotés sur un marché actif pour 0,3 million d’euros (Catégorie de Niveau 1 selon IFRS 13 (§93a et b)) et fait appel à des techniques de valorisation s’appuyant sur des données de marché observables pour 596,5 millions d’euros (Catégorie de Niveau 2 selon IFRS 13 (§93a et b)).
(3)

31/12/2013 RETRAITÉ
EN MILLIONS D’EUROS

JUSTE
VALEUR PAR
LE RÉSULTAT

Instruments financiers dérivés (actif)

(2)

ACTIFS
DISPONIBLES
À LA VENTE

PRÊTS ET
CRÉANCES

TOTAL
VALEUR
NETTE
COMPTABLE

PASSIFS
AU COÛT
AMORTI

(1)

Investissements financiers

COUVERTURES
DE FLUX DE
TRÉSORERIE

JUSTE
VALEUR

0,0

Autres actifs financiers

0,0

1,1

1,1

1,1

55,1

55,1

55,1

Clients et créances diverses (non courant)

(3)

0,3

0,3

0,3

Clients, créances diverses et autres créances d’exploitation (courant)

(3)

591,3

591,3

591,3

183,9

183,9

183,9

500,1

500,1

500,1

Trésorerie
Equivalents de trésorerie

(4)

Actifs financiers de gestion de trésorerie

(1)

40,7

40,7

Dettes sur engagements de rachat de minoritaires

(2)
(1)

-9,7

(3)

-0,6

-124,5
-10,0

-522,5

-522,5

-11,8

-11,8
-11,9

-124,5

Instruments financiers dérivés (passif)
Fournisseurs, autres dettes et autres dettes d'exploitation (courant)
Autres créditeurs (non courant)

-704,4

-11,9

Dettes financières

-704,5

-11,8

646,7

40,7

-10,0

1,1

1 372,5

-521,9

0,0

1 372,5
-124,5

724,7

0,0
-704,5

TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS

Concours bancaires
TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS

(3)
-11,9
-146,7

L
 ’évaluation de la juste valeur de ces actifs et passifs financiers fait appel à des techniques de valorisation s’appuyant sur des données de marché observables (Catégorie de Niveau 2 selon IFRS 13 (§93a et b)).
(2)
L
 ’évaluation de la juste valeur de ces actifs et passifs financiers fait appel à des techniques de valorisation s’appuyant sur des données de marché non observables (Catégorie de Niveau 3 selon IFRS 13 (§93a et b)).
(1)

-0,3

-0,3

0,0

0,0

-1 238,2

-1 385,2 -1 385,1

L
es dettes et créances fiscales et sociales, les avances et acomptes, les produits constatés d’avance et les charges constatées d’avance, qui ne répondent pas à la définition d’un actif ou passif financier au sens d’IAS 32 sont exclus de ces postes.
(4)
L
 ’évaluation de la juste valeur de ces actifs financiers se réfère à un marché actif pour 0,3 million d’euros (Catégorie de Niveau 1 selon IFRS 13 (§93a et b)) et fait appel à des techniques de valorisation s’appuyant sur des données de marché observables (Catégorie de Niveau 2 selon IFRS 13
(§93a et b)) pour 499,8 millions d’euros.
(3)

JCDecaux - Document de Référence 2014

121

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

6. COMMENTAIRES SUR LE COMPTE DE RÉSULTAT

6.1. Charges d’exploitation nettes
EN MILLIONS D’EUROS

2014

2013 RETRAITÉ

Baux et redevances

-952,7

-892,5

Autres charges d'exploitation nettes

-465,7

-414,8

-5,6

-5,9

-527,2

-503,4

-1 951,2

-1 816,6

14,3

9,8

-274,2

-228,4

0,0

-124,6

-40,9

-36,0

12,7

17,5

-10,6

-14,0

-2 249,9

-2 192,3

Impôts et taxes
Frais de personnel
Coûts directs d'exploitation & Coûts commerciaux, généraux & administratifs (1)
Dotations aux provisions nettes des reprises
Dotations aux amortissements nettes des reprises
Perte de valeur des goodwill
Pièces détachées maintenance
Autres produits opérationnels
Autres charges opérationnelles
TOTAL

(1)  ont -1 550,9 millions d’euros de « Coûts directs d’exploitation » et -400,3 millions d’euros de « Coûts commerciaux, généraux & administratifs » en 2014 d (contre respectivement -1 455,5 millions d’euros et -361,1 millions d’euros en 2013).

Baux et redevances
Ce poste comprend les baux et redevances que le Groupe paie aux propriétaires, municipalités, aéroports, sociétés de transport et centres commerciaux.
En 2014, les baux et redevances payés en contrepartie d’un droit d’exploitation publicitaire s’élèvent à 952,7 millions d’euros :
EN MILLIONS D’EUROS

TOTAL

CHARGES FIXES

CHARGES VARIABLES

Redevances Mobilier Urbain et Transport

-813,3

-553,9

-259,4

Baux Affichage

-139,4

-110,6

-28,8

TOTAL

-952,7

-664,5

-288,2

Les charges variables sont déterminées en fonction des conditions contractuelles : les loyers et redevances qui fluctuent en fonction du niveau de chiffre d’affaires sont considérés comme des charges variables. Les loyers et redevances qui fluctuent selon le nombre de mobiliers sont considérés comme des charges fixes.
Autres charges d’exploitation nettes
Ce poste comprend cinq grandes catégories de coûts :
•• les coûts de sous-traitance pour certaines activités de maintenance ;
•• les coûts des prestations de services et des matériels relatifs à l’exploitation ;
•• les honoraires et frais de fonctionnement, hors frais de personnel, des différents services du Groupe ;
•• les charges de location simple ;
•• les frais de timbres et taxes publicitaires.
Les charges de location simple, d’un montant de 44,6 millions d’euros en 2014, sont des charges fixes.
122

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
Frais de recherche et développement
Les frais de recherche et frais de développement non capitalisés sont inclus dans les postes « Autres charges d’exploitation nettes » et « Frais de personnel » ; ils s’élèvent à 7,9 millions d’euros en 2014, contre 7,7 millions d’euros en 2013.
Impôts et taxes
Ce poste comprend les impôts et charges similaires autres que l’impôt sur les bénéfices. Les principaux impôts comptabilisés dans ce poste sont les impôts fonciers.
Frais de personnel
Ce poste comprend les salaires, charges sociales, paiements fondés sur des actions et avantages versés au personnel, y compris le personnel chargé de l’installation et de l’entretien du mobilier, les équipes de recherche et développement, la force de vente ainsi que le personnel administratif.
Ce poste prend également en compte les charges liées aux plans d’intéressement et de participation des salariés français.
EN MILLIONS D’EUROS

2014

2013 RETRAITÉ

Rémunérations et avantages divers

-419,2

-396,4

Charges sociales

-104,7

-103,7

-3,3

-3,3

-527,2

-503,4

Paiements fondés sur des actions (1)
TOTAL
(1)

D
 ont -3,0 millions d’euros réglés en actions et -0,3 million d’euros réglé en trésorerie en 2014 dans certaines filiales du Groupe contre -2,6 millions d’euros réglés en actions et -0,7 million d’euros réglé en trésorerie en 2013.

Les frais de personnel liés aux avantages postérieurs à l’emploi se décomposent de la façon suivante :
EN MILLIONS D’EUROS

2014

2013 RETRAITÉ

Retraites

-5,1

-5,3

Autres avantages à long terme

-1,1

0,5

TOTAL (1)

-6,2

-4,8

(1)

Dont 1,0 million d’euros de produits liés aux retraites et autres avantages à long terme inclus sur la ligne « dotations aux provisions nettes des reprises » et -2,0 millions d’euros de charges d’actualisation dans le résultat financier en 2014, contre respectivement -0,1 million d’euros et -2,0 millions d’euros de charges en 2013.

Le Groupe n’a pas accordé de plan d’actions gratuites en 2013 et en 2014.
Détail des plans de stock-options :
PLAN 2014

PLAN 2012

PLAN 2011

PLAN 2010

PLAN 2009

PLAN 2008

PLAN 2007

Date d’attribution

17/02/2014

21/02/2012

17/02/2011

01/12/2010

23/02/2009

15/02/2008

20/02/2007

Date de fin d’acquisition des droits

17/02/2017

21/02/2015

17/02/2014

01/12/2013

23/02/2012

15/02/2011

20/02/2010

Date d’expiration

17/02/2021

21/02/2019

17/02/2018

01/12/2017

23/02/2016

15/02/2015

20/02/2014

237

215

220

2

2

167

178

Nombre d’options

780 392

1 144 734

934 802

76 039

101 270

719 182

763 892

Prix d’exercice

31,69 €

19,73 €

23,49 €

20,20 €

11,15 €

21,25 €

22,58 €

Nombre de bénéficiaires

Le Groupe n’a pas accordé de plan de stock-options en 2013.

JCDecaux - Document de Référence 2014

123

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Variations du nombre de stock-options durant la période et prix d’exercice moyen par catégories d’options :
PRIX
D’EXERCICE
MOYEN

2013

1 899 586

21,11 €

3 384 466

21,22 €

-  ptions octroyées durant la période
O

780 392

31,69 €

-

-€

-  ptions annulées durant la période
O

62 845

26,87 €

171 513

20,99 €

-  ptions exercées durant la période
O

428 268

20,71 €

1 298 525

-  ptions venues à expiration durant
O
la période

29 768

22,58 €

14 842

20,55 €

Nombre d'options en vie en fin de période

2 159 097

24,82 €

1 899 586

21,11 €

NOMBRE D'OPTIONS
EXERÇABLES
EN FIN DE PÉRIODE

1 403 347

23,30 €

1 090 165

21,41 €

ANNÉE

PRIX DE
LEVÉE
MOYEN

2014

Nombre d'options en vie en début de période

30,40 €

PRIX DE
LEVÉE
MOYEN

PRIX
D’EXERCICE
MOYEN

25,61 €

21,42 €

Détail par plan des options en vie aux 31 décembre 2014 et 31 décembre 2013 :
31/12/2014
PLAN /
DATE D’ATTRIBUTION

31/12/2013

DURÉES DE VIE
RESTANTES
EN ANNÉES

PRIX
D’EXERCICE
MOYEN

EN NOMBRE
D’OPTIONS

DURÉES DE VIE
RESTANTES
EN ANNÉES

PRIX
D’EXERCICE
MOYEN

125 796

EN NOMBRE
D’OPTIONS

0,14

22,58 €

2007
2008

79 645

0,13

21,25 €

152 486

1,14

21,25 €

2009

0

1,15

11,15 €

42 377

2,15

11,15 €

2010

46 782

2,92

20,20 €

46 782

3,92

20,20 €

2011

511 796

3,13

23,49 €

629 731

4,13

23,49 €

2012

774 223

4,15

19,73 €

902 414

5,14

19,73 €

2014

746 651

6,14

31,69 €

TOTAL

2 159 097

24,82 €

1 899 586

21,11 €

Détail des hypothèses utilisées dans le modèle de Black & Scholes pour la valorisation de chacun des plans suivants :
HYPOTHÈSES

2014

- Taux de turnover estimé
-  aux de distribution du dividende
T
- Juste valeur des options

(1)

2008

2007

20,21 €

24,00 €

19,93 €

9,99 €

20,46 €

22,86 €

38,41 %

36,71 %

36,56 %

31,74 %

24,93 %

28,66 %

1,35 %

2,27 %

1,69 %

2,31 %

3,37 %

4,02 %

4,5

4,5

4,5

4,5

4,5

4,5

4,5

4,70 %

-  urée de vie estimée des options (années)
D

2009

0,80 %

- Taux d’intérêt sans risques

2010

27,46 %

- Volatilité estimée

2011

31,57 €

-  rix du support à la date d’octroi
P

2012

3,33 %

3,33 %

0,00 %

0,00 %

2,00 %

5,00 %

1,42 %

2,16 %

1,20 %

1,08 %

2,41 %

2,56 %

2,00 %

6,42 € (2)

5,72 € (2)

7,45 € (2)

5,82 €

2,00 €

3,77 €

5,76 €

(1)

Consensus des analystes financiers sur les dividendes futurs (source Bloomberg).

(2)

Cette juste valeur unitaire ne tient pas compte de l’effet de « turn-over ».

La durée de vie des options retenue est la période qui s’étend de leur date d’attribution à la date que le Management estime être la plus probable pour leur exercice.

124

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
Pour la valorisation des plans 2007 à 2014, le Groupe bénéficiant d’un historique plus important a pu affiner ses hypothèses de calcul de la volatilité. Ainsi, la première année de cotation, jugée anormale notamment au regard des fortes variations de cours inhérentes à l’introduction en bourse et à l’effet cumulé du
11 septembre 2001, n’a pas été retenue dans le calcul de la volatilité.
D’autre part, sur la base des comportements observés, le
Groupe a considéré au moment de l’émission des plans que la durée moyenne d’exercice correspondait à 4,5 ans après la date d’émission des options.
Dotations aux amortissements et provisions nettes des reprises
Les reprises nettes de provisions ont augmenté de 4,5 millions d’euros notamment grâce à des reprises de provisions pour démontage pour 3,4 millions d’euros.
Les dotations aux amortissements nettes des reprises ont augmenté de 45,8 millions d’euros.
Ce poste comprend en 2014 une dépréciation de -24,7 millions d’euros relative aux tests de pertes de valeur réalisés dont

-27,0 millions d’euros de dotations aux amortissements et une reprise de provision pour perte à terminaison de 2,3 millions d’euros. Ce poste comprenait en 2013 une dotation aux provisions pour perte à terminaison de -1,0 million d’euros.
Perte de valeur des goodwill
Au 31 décembre 2013, une perte de valeur des goodwill avait été constatée sur les goodwill de l’UGT Affichage Europe (hors
France et Royaume-Uni) pour un montant de 75,3 millions d’euros, sur les goodwill de l’UGT Affichage France pour un montant de 29,5 millions d’euros et sur les goodwill de l’UGT Transport
Europe (hors France et Royaume-Uni, et hors aéroports) pour un montant de 19,8 millions d’euros.
Pièces détachées maintenance
Ce poste comprend le coût des pièces détachées de mobilier urbain utilisées dans le cadre des opérations de maintenance du réseau publicitaire, à l’exclusion des glaces de rechange et produits de nettoyage, ainsi que les pertes de valeur des stocks.

Autres produits et charges opérationnels
Les autres produits et charges opérationnels se décomposent de la façon suivante :
EN MILLIONS D’EUROS

2014

2013 RETRAITÉ

Plus-values sur cessions d'actifs financiers et produits sur variations de périmètre

5,8

12,1

Plus-values sur cessions d'actifs incorporels et corporels

1,0

3,2

Autres produits de gestion

5,9

2,2

12,7

17,5

0,0

-2,6

Moins-values sur cessions d'actifs incorporels et corporels

-1,6

-1,5

Autres charges de gestion

-9,0

-9,9

-10,6

-14,0

2,1

3,5

Autres produits opérationnels
Moins-values sur cessions d'actifs financiers et charges sur variations de périmètre

Autres charges opérationnelles
TOTAL

Les plus-values sur cessions d’actifs financiers et produits sur variations de périmètre d’un montant de 5,8 millions d’euros sont principalement liées aux réévaluations des quotes-parts antérieurement détenues notamment dans MCDecaux Inc. au
Japon dans le cadre de la prise de contrôle de cette société, et au dénouement d’une opération en Autriche.
En 2013, les plus-values sur cessions d’actifs financiers et produits sur variations de périmètre d’un montant de
12,1 millions d’euros étaient principalement liées à la réévaluation de la quote-part antérieurement détenue dans BigBoard en
Russie dans le cadre de la prise de contrôle conjoint de Russ
Outdoor et à l’impact de l’échange d’actifs suite à l’acquisition d’Ankünder GmbH en Autriche.

En 2014, les autres charges de gestion d’un montant de
-9,0 millions d’euros comprennent principalement des coûts d’acquisition pour -5,6 millions d’euros, des frais de restructuration pour -1,5 million d’euros et des risques de pénalités pour
-0,9 million d’euros.
En 2013, les autres charges de gestion d’un montant de
-9,9 millions d’euros comprenaient principalement des coûts d’acquisition pour -3,6 millions d’euros, des risques de pénalités pour -1,5 million d’euros, des frais de restructuration pour
-1,5 million d’euros et des charges liées au dénouement de contentieux pour -1,5 million d’euros.

En 2013, les moins-values sur cession d’actifs financiers et charges sur variations de périmètre d’un montant de -2,6 millions d’euros concernaient principalement une moins-value réalisée dans le cadre de la prise de contrôle conjoint de Russ Outdoor.

JCDecaux - Document de Référence 2014

125

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

6.2. Résultat financier
EN MILLIONS D’EUROS

2014

2013 RETRAITÉ

9,4

8,3

Charges financières

-21,2

-20,1

Intérêts financiers nets

-11,8

-11,8

Impact du coût amorti

-1,6

-1,6

-13,4

-13,4

0,0

0,0

-3,0

-1,6

0,1

0,5

-13,4

-10,1

Coût des garanties bancaires

-1,7

-2,1

Dotations aux provisions pour risques financiers

-0,9

-0,2

0,3

0,0

Dotations nettes aux provisions financières

-0,6

-0,2

Résultat net de cession d'actifs financiers

-0,2

0,0

Autres

-0,3

1,0

Autres charges et produits financiers (2)

-19,1

-12,5

RÉSULTAT FINANCIER (3) = (1) + (2)

-32,5

-25,9

9,8

10,1

-42,3

-36,0

Produits financiers

Coût de l'endettement net (1)
Dividendes
Différences nettes de change
Variation de valeur des dérivés et des éléments couverts
Charges (nettes) d'actualisation

Reprises de provisions pour risques financiers

Total produits financiers
Total charges financières

En 2014, le résultat financier représente une charge nette de -32,5 millions d’euros, contre -25,9 millions d’euros en 2013, soit une baisse de 6,6 millions d’euros.
Les évolutions défavorables sont principalement des variations négatives de 3,3 millions d’euros des charges d’actualisation et de 1,4 million d’euros des différences nettes de change.

6.3. Impôts sur les bénéfices
Ventilation entre impôts différés et impôts courants

EN MILLIONS D’EUROS

2014

2013 RETRAITÉ

-89,4

-83,5

- CVAE

-6,3

-7,1

- Autres

-83,1

-76,4

Impôts différés

19,6

1,8

- CVAE

0,4

0,4

- Autres

19,2

1,4

-69,8

-81,7

Impôts courants

TOTAL

Le taux effectif d’impôt avant dépréciation des goodwill et quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence est de 34,9 % en
2014 contre 34,0 % en 2013. Hors effet d’actualisation des dettes sur engagements de rachat de minoritaires, le taux effectif d’impôt est de 33,9 % en 2014 contre 33,6 % en 2013.
126

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
Nature des impôts différés
EN MILLIONS D’EUROS

2014

2013 RETRAITÉ

11,9

4,0

Reports déficitaires

1,6

-2,5

Provision pour démontage

2,7

0,6

Provision pour retraites et avantages assimilés

0,2

0,6

Autres

3,2

-0,9

TOTAL

19,6

1,8

2014

2013 RETRAITÉ

RÉSULTAT DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ

200,3

103,0

Charge d'impôt

-69,8

-81,7

RÉSULTAT AVANT IMPÔT

270,1

184,7

0,0

124,6

-70,3

-68,8

8,0

6,9

Autres produits non imposables

-32,2

-22,3

Autres charges non déductibles

32,4

19,8

208,0

244,9

25,63 %

28,40 %

-53,3

-69,6

-5,7

-3,6

3,4

0,4

-1,6

2,7

5,2

3,2

Retenue à la source

-5,1

-4,5

Taxe sur dividendes

-3,3

-3,0

Divers

-3,5

-0,6

-63,9

-75,0

-5,9

-6,7

-69,8

-81,7

Immobilisations corporelles et incorporelles

Rationalisation de la charge d’impôt
EN MILLIONS D’EUROS

Perte de valeur des Goodwill
Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence
Quote-part des dividendes imposables reçus des filiales

RÉSULTAT AVANT IMPÔT SOUMIS AU TAUX DE DROIT COMMUN
Taux d'impôt pondéré du Groupe

(1)

IMPÔT THÉORIQUE
Impôts différés sur déficits non reconnus
Activation et consommation des déficits fiscaux antérieurs non reconnus
Autres impôts différés (différences temporaires et autres retraitements)
Crédits d'impôts

IMPÔT TOTAL CALCULÉ
CVAE nette
IMPÔT ENREGISTRÉ
(1)

Taux moyens nationaux pondérés par le poids du résultat taxable.

JCDecaux - Document de Référence 2014

127

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

6.4.  ombre d’actions pour le calcul du résultat par action
N
2014

Nombre pondéré de stock-options potentiellement convertibles
Nombre pondéré de stock-options qui auraient été émises au cours du marché
NOMBRE MOYEN PONDÉRÉ D'ACTIONS POUR LE RÉSULTAT DILUÉ PAR ACTION

223 845 979

222 681 270

2 487 604

NOMBRE MOYEN PONDÉRÉ D'ACTIONS POUR LE RÉSULTAT DE BASE PAR ACTION

2013 RETRAITÉ

2 300 056

-1 977 904

-2 032 309

224 355 679

222 949 017

Le calcul du résultat de base par action reprend le nombre moyen pondéré d’actions en circulation. Le calcul dilué prend en compte l’effet dilutif de la levée des stock-options.

6.5. Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence
En 2014 la quote-part dans les résultats des entreprises associées s’élève à 19,2 millions d’euros contre 13,4 millions d’euros en 2013, et la quote-part dans les résultats des coentreprises s’élève à
51,1 millions d’euros en 2014 contre 55,4 millions d’euros en
2013. Ce poste comprend en 2014 la perte de valeur sur l’actif net des coentreprises en Ukraine à hauteur de -7,1 millions d’euros.
En 2013, une perte de valeur des coentreprises a été constatée à hauteur de -5,6 millions d’euros.

6.6. Effectifs
Au 31 décembre 2014, les effectifs du Groupe atteignent
10 598 personnes contre 9 879 personnes au 31 décembre 2013.
Ces données n’incluent pas la quote-part des effectifs des coentreprises. La répartition des effectifs sur les exercices 2014 et 2013 est la suivante :
2014

2013
RETRAITÉ

Technique

5 949

5 561

••  u’une augmentation de 50 points de base du taux d’actualisation q entraînerait une perte de valeur de -2,7 millions d’euros sur la quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence ;

Vente et Marketing

2 298

2 152

Informatique et Administration

1 722

1 567

••  u’une diminution de 50 points de base du taux de croissance q normatif de la marge opérationnelle entraînerait une perte de valeur de -3,4 millions d’euros sur la quote-part des résultats dans les sociétés mises en équivalence ;

Relations contractants

476

449

Recherche et développement

153

150

10 598

9 879

Les résultats des tests de sensibilité montrent :

••  u’une diminution de 50 points de base du taux de croissance à q l’infini des flux actualisés de trésorerie entraînerait une perte de valeur de -1,5 million d’euros sur la quote-part des résultats dans les sociétés mises en équivalence pour lesquelles les flux futurs de trésorerie sont calculés sur la base d’une projection à l’infini.
Les informations relatives aux coentreprises et entreprises associées sont données en application de la norme
IFRS 12 « Informations à fournir dans les intérêts détenus dans d’autres entités » et figurent au paragraphe 11 « Informations sur les coentreprises » et au paragraphe 12 « Informations sur les entreprises associées ».

128

JCDecaux - Document de Référence 2014

TOTAL

LES ÉTATS FINANCIERS

Les flux de trésorerie nets issus des activités opérationnelles d’un montant de 480,7 millions d’euros en 2014 comprennent :

En 2013, les flux de trésorerie nets issus des investissements s’élevaient à -294,5 millions d’euros dont -208,4 millions d’euros de décaissements sur acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles nets des encaissements (dont 6,9 millions d’euros de variations des dettes et créances sur immobilisations incorporelles et corporelles), -79,9 millions d’euros de décaissements sur acquisitions de titres de participation (dont -1,0 million d’euros de variations des dettes et créances sur immobilisations financières) nets des encaissements et de la trésorerie acquise (pour
-0,2 million d’euros) et -6,2 millions d’euros d’acquisitions d’autres immobilisations financières nettes des cessions.

•• es flux d’exploitation générés par le résultat d’exploitation et l les autres charges et produits financiers, retraités des éléments sans effet de trésorerie, pour un montant total de 568,9 millions d’euros ;

7.3.  lux de trésorerie nets issus
F
du financement

•• a variation du besoin en fonds de roulement de 6,9 millions l d’euros ;

Les flux de trésorerie nets issus du financement d’un montant de -121,6 millions d’euros en 2014 sont principalement constitués :

7.  OMMENTAIRES SUR LE TABLEAU DES FLUX
C
DE TRÉSORERIE

7.1.  lux de trésorerie nets issus
F
des activités opérationnelles

•• t le paiement des intérêts financiers nets et de l’impôt e pour respectivement -13,0 millions d’euros et -82,1 millions d’euros. •• e dividendes versés aux actionnaires de JCDecaux SA d pour -107,3 millions d’euros et de dividendes versés par des sociétés du Groupe à leurs actionnaires minoritaires pour un montant de -12,3 millions d’euros ;

7.2.  lux de trésorerie nets issus
F
des investissements

••  des flux nets sur les emprunts pour un montant de
-11,8 millions d’euros ;

Les flux de trésorerie nets issus des investissements d’un montant de -256,2 millions d’euros en 2014 comprennent :
••  des décaissements sur acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles d’un montant de -172,5 millions d’euros (dont -0,1 million d’euros de variations des dettes sur immobilisations incorporelles et corporelles) ;
••  es encaissements sur cessions d’immobilisations incorporelles d et corporelles pour 4,4 millions d’euros ;
••  es décaissements sur acquisitions de titres de participation d nets de la trésorerie acquise d’un montant total de
-52,8 millions d’euros (dont -0,9 million d’euros de variations des dettes et créances sur immobilisations financières).
Ce montant inclut principalement l’acquisition d’Eumex en
Amérique Latine et les prises de contrôle de MCDecaux Inc. au Japon, JCDecaux BigBoard AS en République Tchèque et
Beijing Gehua JCD Advertising Co. Ltd en Chine. La trésorerie nette acquise représente 2,8 millions d’euros ;

••  es augmentations de capitaux propres pour 10,4 millions d d’euros dont 8,9 millions d’euros chez JCDecaux SA du fait de la levée d’options de souscription d’actions ;
••  es décaissements sur acquisitions de titres de participation d ne donnant pas le contrôle nets des encaissements pour
-0,6 million d’euros.
En 2013, les flux de trésorerie nets issus du financement s’élevaient à 169,8 millions d’euros, et concernaient principalement les flux nets sur les emprunts pour 287,8 millions d’euros diminués du versement de dividendes pour -109,4 millions d’euros.

7.4. Transactions sans effet de trésorerie
L’augmentation des immobilisations corporelles et des dettes financières liées aux contrats de location financement est de
18,8 millions d’euros en 2014 contre 6,6 millions d’euros en 2013.

••  es acquisitions d’autres immobilisations financières nettes d d’un montant total de -35,3 millions d’euros.

JCDecaux - Document de Référence 2014

129

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

8. RISQUES FINANCIERS
Par son activité, le Groupe peut être plus ou moins exposé aux risques financiers (notamment le risque de liquidité et de financement, le risque de taux d’intérêt, le risque de change, et les risques induits par la gestion financière, en particulier le risque de contrepartie).
Son objectif est de minimiser ces risques, par le choix de politiques financières adaptées. Cependant, il peut être amené à gérer des positions résiduelles. Le suivi et la gestion s’effectuent alors de manière centralisée, par une équipe dédiée au sein de la Direction
Financière Groupe. Les politiques de gestion de ces risques et les stratégies de couvertures sont approuvées par la Direction Générale.

8.1.  isques liés à l’activité et politique de gestion de ces risques
R
Risque de liquidité et financement
Le tableau ci-dessous présente les flux de trésorerie contractuels (flux de trésorerie d’intérêts et remboursements contractuels) pour les passifs financiers et les instruments financiers :
VALEUR
COMPTABLE

FLUX DE
TRÉSORERIE
CONTRACTUELS

2015

2016

2017

2018

> 2018

588,8

632,1

102,1

10,0

10,0

510,0

0,0

Emprunts auprès des établissements de crédit à taux variable

76,0

81,6

48,0

19,4

7,8

1,9

4,5

Emprunts auprès des établissements de crédit à taux fixe

6,9

7,5

7,5

0,0

0,0

0,0

0,0

Emprunts et dettes financières divers

27,4

27,7

23,8

0,5

2,9

0,5

0,0

Emprunts de location financement

28,6

28,6

7,7

4,6

4,6

4,6

7,1

Intérêts courus

10,0

10,0

10,0

0,0

0,0

0,0

0,0

Concours bancaires

11,6

11,6

11,6

0,0

0,0

0,0

0,0

749,3

799,1

210,7

34,5

25,3

517,0

11,6

-5,3

-0,6

-0,6

0,0

0,0

0,0

0,0

1,7

1,7

1,7

0,0

0,0

0,0

0,0

-3,6

1,1

1,1

0,0

0,0

0,0

0,0

EN MILLIONS D’EUROS
Emprunts obligataires

TOTAL PASSIFS FINANCIERS NON DÉRIVÉS
Swaps d'émission sur emprunts obligataires
Couvertures de change
TOTAL DÉRIVÉS

Dans le cas d’une dette revolving, la maturité indiquée est la maturité la plus proche.

Le Groupe génère des flux d’exploitation importants qui lui permettent d’autofinancer sa croissance interne. Le Groupe estime que les opportunités de croissance externe pourraient le conduire à augmenter temporairement cet endettement net, négatif à ce jour.
La politique de financement du Groupe consiste à :
•• entraliser ses financements au niveau de la maison mère c JCDecaux SA. Le financement des filiales se fait donc, en priorité, sous forme de prêts accordés par JCDecaux SA à ses filiales directement et indirectement. Cependant, le Groupe peut être amené à mettre en place des financements externes dans certaines filiales, notamment (i) en fonction du contexte fiscal, monétaire et réglementaire ; (ii) dans le cas de filiales non détenues à 100 % par le Groupe ; (iii) pour des raisons historiques (financement mis en place avant intégration de la filiale dans le Groupe) ;
••  isposer de sources de financements (i) diversifiées ; (ii) de d durée cohérente avec la maturité de ses actifs ; (iii) flexibles, pour faire face au développement du Groupe et aux cycles d’investissements et d’activité ;

130

JCDecaux - Document de Référence 2014

•• disposer en permanence d’une réserve de liquidités notamment sous la forme de lignes de crédit confirmées ;
••  inimiser le risque de renouvellement de ses financements, m en étalant leurs échéances ;
•• ptimiser les marges de financement en renouvelant par o anticipation des dettes proches de leur échéance ou en refinançant certains financements en cas de conditions de marché favorables ;
••  ptimiser le coût de dette nette, en recyclant au maximum o la trésorerie excédentaire générée par les différentes entités du Groupe, en particulier en la remontant en priorité au niveau de JCDecaux SA sous forme de prêt ou de versement de dividendes.
JCDecaux SA est notée « Baa2 » par Moody’s et « BBB » par
Standard and Poor’s (la dernière note de Moody’s datant du
22 mai 2014, et celle de Standard and Poor’s du 14 mai 2014), chacune de ces notes étant assortie d’une perspective stable.

LES ÉTATS FINANCIERS
Au 31 décembre 2014, la dette financière nette (hors engagement de rachat de minoritaires) s’élève à -83,5 millions d’euros contre
1,7 million d’euros au 31 décembre 2013.
81 des dettes financières du Groupe sont portées par
%
JCDecaux SA lesquelles ont une maturité moyenne de 2,7 ans environ. Au 31 décembre 2014, le Groupe dispose de 836,6 millions d’euros de trésorerie gérée (détaillée au paragraphe 5.9
« Trésorerie gérée ») et de 636,6 millions d’euros de lignes de crédit confirmées non utilisées.
Les sources de financement de JCDecaux SA sont confirmées mais certaines imposent le respect de « covenants », calculés sur la base des comptes consolidés. La nature des ratios est détaillée au paragraphe 5.13 « Endettement financier net ».

Risque de taux d’intérêt
De par son endettement, le Groupe est exposé aux fluctuations des taux d’intérêt, notamment en euro, dollar américain, yuan chinois et shekel israélien. Compte tenu de la forte corrélation qui existe entre le marché publicitaire et l’activité économique des pays dans lesquels le Groupe exerce ses activités, la politique du Groupe est de se financer pour l’essentiel à taux variable sauf lorsqu’il est jugé que les taux d’intérêt sont particulièrement bas. Les couvertures sont principalement centralisées sur JCDecaux SA. La ventilation taux fixe/taux variable est détaillée au paragraphe 5.13 « Endettement financier net et le détail des couvertures au paragraphe
»
5.15 « Instruments dérivés ».

Le tableau ci-après présente la répartition, par échéance de taux d’intérêt, des actifs et passifs financiers au 31 décembre 2014 :
31/12/2014
≤ 1AN

Autres dettes
Concours bancaires
PASSIFS FINANCIERS

> 5 ANS

TOTAL

-500,0

0,0

-597,4

-127,9

Dettes JCDecaux SA

1 AN À 5 ANS

-97,4

EN MILLIONS D’EUROS

-21,0

-2,6

-151,5

-11,6
(1)

Trésorerie et équivalents de trésorerie

-236,9

-11,6
-521,0

-2,6

-760,5

794,8

794,8

Actifs financiers de gestion de trésorerie

41,8

41,8

Autres Actifs financiers

80,9

80,9

ACTIFS FINANCIERS

(2)

917,5

0,0

0,0

917,5

(3)=(1)+(2)

680,6

-521,0

-2,6

157,0

Swaps d'émission sur USPP

(4)

47,4

47,4

Autres couvertures de taux

(4)

0,0

0,0

(5)=(3)+(4)

728,0

POSITION NETTE AVANT GESTION

POSITION NETTE APRÈS GESTION

-521,0

-2,6

204,4

Pour les actifs et passifs à taux fixe, l’échéance indiquée est celle de l’actif et du passif.
Pour les actifs et passifs à taux variable, les taux sont révisés tous les un, trois ou six mois, l’échéance est donc inférieure à un an quelles que soient les dates d’échéance de remboursement.

Au 31 décembre 2014, 73,4 % du total de la dette financière économique toutes devises confondues du Groupe est à taux fixe.
Risque de change
En 2014, le résultat net réalisé dans des devises autres que l’euro représente 62,8 % du résultat du Groupe.
En dépit de sa présence dans plus de 60 pays, le Groupe JCDecaux est peu sensible, en termes de flux, aux variations des devises car les filiales situées dans chaque pays n’opèrent que sur leur propre territoire et les prestations ou achats intra-groupe sont faibles.
En revanche, la monnaie de présentation du Groupe étant l’euro, les comptes du Groupe sont impactés par les effets de conversion des comptes exprimés en devise locale vers les comptes consolidés exprimés en euro.
Le tableau ci-après présente, sur la base des données réelles 2014, l’exposition du résultat consolidé et des réserves consolidées du
Groupe à une variation de -5 % du taux de change des devises étrangères les plus représentées dans le Groupe, soit le yuan chinois, la livre sterling, le dollar de Hong Kong et la hryvnia ukrainienne :
YUAN CHINOIS

LIVRE STERLING

DOLLAR DE
HONG KONG

HRYVNIA
UKRAINIENNE

28,6 %

9,6 %

6,1 %

-4,2 %

Impact sur le résultat consolidé

-1,4 %

-0,5 %

-0,3 %

0,2 %

Impact sur les réserves consolidées

-0,3 %

-0,5 %

-0,6 %

0,0 %

Part des devises dans le résultat de l'ensemble consolidé

JCDecaux - Document de Référence 2014

131

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Au 31 décembre 2014, le Groupe détient essentiellement des couvertures de change sur des opérations financières :
••  ans le cadre de l’application de sa politique de centralisation
D
des financements, le Groupe a mis en place des swaps de change à court terme pour couvrir les opérations de prêts et emprunts intra-groupe. Le Groupe peut être amené à ne pas couvrir certaines positions induites par des prêts intragroupe lorsque ces couvertures sont (i) trop onéreuses, (ii) pas disponibles ou (iii) lorsque ces prêts sont de faible montant ;
••  ur une part de son endettement à long terme libellé en dollar
S
américain (1), le Groupe a mis en place des swaps d’émission sur la totalité de la durée de vie de l’opération. Les couvertures sont détaillées au paragraphe 5.15 « Instruments financiers ».
Au 31 décembre 2014, le Groupe considère que son résultat et sa situation financière ne devraient pas être affectés de façon significative par une variation des cours des devises.
Gestion de la trésorerie excédentaire
Au 31 décembre 2014, la trésorerie gérée du Groupe s’élève à
836,6 millions d’euros dont 596,8 millions d’euros en équivalents de trésorerie, 41,8 millions d’euros en actifs financiers de gestion de trésorerie. 7,4 millions d’euros sont placés en garanties.

Risque de contrepartie bancaire
Le risque de contrepartie du Groupe est lié au placement des excédents de trésorerie du Groupe auprès des banques et aux opérations financières réalisées principalement par
JCDecaux SA (via ses lignes de crédit confirmées non utilisées et les opérations de couverture engagées). La politique du Groupe est de limiter ce risque (i) en centralisant autant que possible au niveau de JCDecaux SA la trésorerie disponible des filiales,
(ii) en soumettant à autorisation préalable de la Direction
Financière Groupe les ouvertures de compte bancaire (iii) en sélectionnant les banques chez lesquelles JCDecaux SA et ses filiales peuvent effectuer des dépôts (iv) et en suivant ce risque de contrepartie régulièrement.
Risque de contrepartie clients
Le risque de contrepartie sur les créances clients fait l’objet le cas échéant des provisions nécessaires. La valeur nette comptable des créances clients est détaillée au paragraphe 5.8 « Clients et autres débiteurs ». Le Groupe par ailleurs maintient une faible dépendance vis-à-vis d’un client en particulier, dans la mesure où aucun client ne représente plus de 2,1 % du chiffre d’affaires du Groupe.
Risque sur titres et dépôts à terme

Gestion du capital et du ratio Dette nette/ Capitaux propres
Le Groupe n’est soumis à aucune contrainte externe en termes de gestion de son capital.

8.2. Risques induits par la gestion financière
Risque lié à l’utilisation de produits dérivés de taux et de change

Pour rémunérer sa trésorerie excédentaire, le Groupe souscrit principalement des titres de placement court terme et effectue des dépôts à court terme. Les titres investis sont des titres monétaires. Ces instruments sont investis à court terme, portent rémunération sur la base d’une référence monétaire, sont liquides et n’induisent qu’un risque de contrepartie limité.
La politique du Groupe est de ne pas détenir d’actions ou de titres négociables, autres que les titres monétaires et ses propres actions. Par conséquent, le Groupe considère que le risque induit par les actions et titres négociables détenus est très faible.

Le Groupe n’utilise des produits dérivés de taux et de change que dans le cadre de la gestion de ses risques.
Risque lié à la notation de crédit
JCDecaux SA est noté « Baa2 » par Moody’s et « BBB » par
Standard and Poor’s, à la date de publication de ces Annexes, chacune de ces notes étant assortie d’une perspective stable.
L’emprunt obligataire de 500 millions d’euros émis en février
2013 comporte une clause de changement de contrôle prévoyant la possibilité pour les porteurs de dette de demander le remboursement anticipé en cas de changement de contrôle accompagné d’une dégradation de la notation financière en catégorie spéculative ou d’un retrait du rating. Les autres sources principales de financement du Groupe (financements levés par la maison mère) ainsi que les contrats de ses principales opérations de couverture ne sont pas sujets à annulation anticipée en cas de dégradation de la notation du Groupe.

9.  OMMENTAIRES SUR LES ENGAGEMENTS
C
HORS-BILAN

9.1.  ngagements sur titres
E
et autres engagements
EN MILLIONS D’EUROS

Garanties de marché
Autres garanties
Nantissements, hypothèques et sûretés réelles

TOTAL

132

Emprunt obligataire émis aux Etats-Unis en 2003

JCDecaux - Document de Référence 2014

31/12/2013
RETRAITÉ

279,7

251,3

6,8

4,3

10,0

11,4

0,4

0,3

296,9

267,3

Engagements donnés (1)

Engagements sur titres

(1)

31/12/2014

LES ÉTATS FINANCIERS
Engagements reçus
Avals, cautions et autres garanties

0,0

0,0

Engagements sur titres

0,4

0,3

Lignes de crédit

636,6

635,0

TOTAL

637,0

635,3

(1)

H
 ors engagements de loyers, baux, redevances fixes et minima garantis, donnés dans le cadre de l’exploitation courante.

Les « garanties de marché » correspondent aux garanties émises principalement par JCDecaux SA. Ainsi, JCDecaux SA garantit directement, ou en contre-garantie de banques ou de compagnies d’assurance, la bonne exécution des contrats de ses filiales.
Le poste « autres garanties » comprend les avals, cautions et autres garanties telles que (i) les garanties pour le paiement de loyers, la location de véhicules de certaines filiales, (ii) les contregaranties accordées par JCDecaux SA auprès des banques dans le cadre de lignes de garanties accordées à certaines de ses filiales, (iii) d’autres engagements tels que des garanties de paiement données à des fournisseurs.
Les « nantissements, hypothèques et sûretés réelles » sont constitués principalement d’une hypothèque sur un bien immobilier en Allemagne, ainsi que de montants de trésorerie donnée en garantie.
Les « engagements sur titres » sont accordés et reçus principalement dans le cadre des opérations de croissance externe. Au 31 décembre 2014, ils comprennent également les droits suivants qui ne sont pas valorisés :
Un engagement donné concernant la société JCDecaux Bulgaria
BV (Bulgarie), un droit de vente (put), exerçable du 9 juin 2016 au
9 juin 2017 par Limited Novacorp portant sur 50 % du capital.
Le prix de cette option sera déterminé par une banque d’affaires ou, sous certaines conditions, évalué selon une formule de calcul contractuelle ;
Un engagement reçu concernant une société autrichienne, au profit de la société Gewista Werbegesellschaft.mbH (Autriche) qui bénéficie d’une option d’achat (call) jusqu’au 31 mars 2015 lui permettant d’acquérir une participation complémentaire de
8,4 % dans cette société. Le prix d’exercice n’a pas été fixé.

Par ailleurs, dans le cadre de certains contrats publicitaires,
JCDecaux North America Inc., directement ou à travers ses filiales, et ses partenaires de coentreprises se sont accordés réciproquement des droits de vente (put) et d’achat (call) sur leurs participations respectives dans leurs sociétés communes.
En outre, dans le cadre de la convention d’actionnaires qui les lie,
JCDecaux SA et APG|SGA SA se sont accordés réciproquement des options d’achat (calls) en cas de non-respect de clauses contractuelles et de cession de certains actifs, ainsi que des droits de préemption en cas de changement de contrôle.
Enfin, dans le cadre des partenariats signés, le Groupe et ses partenaires bénéficient de droits de préemption et parfois de droits d’emption, de droits de suite ou d’entraînement, que le
Groupe ne considère pas comme des engagements donnés ou reçus. Par ailleurs, le Groupe ne mentionne pas les engagements soumis à des conditions d’exercice qui limitent leur probabilité d’occurrence. Les lignes de crédit sont constituées de la ligne de crédit revolving confirmée de JCDecaux SA d’un montant de
600,0 millions d’euros, et de lignes de crédit confirmées accordées aux filiales pour 36,6 millions d’euros.

9.2.  ngagements de loyers, baux,
E
redevances fixes et minima garantis, donnés dans le cadre de l’exploitation courante Le Groupe a conclu, dans le cadre de son exploitation courante, principalement :
••  es contrats avec les villes, les aéroports ou les compagnies d de transport qui, en contrepartie d’un droit d’exploitation publicitaire et du chiffre d’affaires qui en résulte, peuvent donner lieu au paiement de redevances, dont une partie sous la forme de redevances fixes ou de minima garantis ;
••  es baux pour des emplacements de panneaux d’affichage sur d le domaine privé ;
••  es contrats de location : de biens immobiliers, de véhicules, d et de tout autre matériel (informatique, bureautique ou autre).

Ces engagements donnés dans le cadre de l’exploitation courante se décomposent comme suit (montants non inflatés et non actualisés) :
≤ 1 AN

> 1 ET ≤ 5 ANS

> 5 ANS (1)

TOTAL

586,1

1 653,8

1 081,7

3 321,6

Affichage grand format : baux pour les emplacements de panneaux

83,2

112,5

58,9

254,6

Location simple

34,1

84,3

43,1

161,5

703,4

1 850,6

1 183,7

3 737,7

EN MILLIONS D’EUROS
Mobilier Urbain et Transport : redevances fixes et minima garantis

TOTAL
(1)

Jusqu’en 2039.

L’application de la norme IFRS 11 se traduit par la non prise en compte des engagements des coentreprises et par conséquent le montant des engagements de loyers, baux, redevances fixes et minima garantis s’élève à 3 665,0 millions d’euros au 31 décembre
2013.

JCDecaux - Document de Référence 2014

133

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

9.3.  ngagements d’achats
E
d’immobilisations
Le montant total des engagements d’achats d’immobilisations corporelles et incorporelles s’élève à 237,9 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre 232,7 millions d’euros au 31 décembre 2013.
L’application de la norme IFRS 11 se traduit par la non prise en compte des engagements des coentreprises pour un montant de
62,3 millions d’euros au 31 décembre 2013.

10. INFORMATION SUR LES PARTIES LIÉES

10.1. Définitions
Sont considérées comme transactions avec les parties liées les cinq catégories suivantes :
••  part non éliminée, dans les comptes consolidés, des la transactions réalisées avec les coentreprises ;
••  transactions réalisées entre JCDecaux SA et sa mère les JCDecaux Holding ;
••  transactions réalisées entre une les globalement et ses minoritaires influents ;

société

intégrée

••  part non éliminée des transactions réalisées avec les la entreprises associées dans les comptes consolidés du Groupe ;

Les emprunts souscrits auprès des parties liées et les dettes sur engagements de rachat de minoritaires auprès des parties liées s’élèvent respectivement à 24,9 millions d’euros et 118,4 millions d’euros au 31 décembre 2014. Les emprunts souscrits auprès des parties liées comprennent principalement les emprunts auprès des coentreprises pour 21,7 millions d’euros dont
17,5 millions d’euros d’emprunts auprès de Outfront Decaux
Street Furniture, LLC (précédemment CBS Decaux Street
Furniture LLC) (Etats-Unis ).
Les dettes envers les parties liées s’élèvent à 25,6 millions d’euros au 31 décembre 2014 dont les montants les plus significatifs correspondent à des dettes de 20,0 millions d’euros envers les coentreprises, à une dette de 1,5 million d’euros envers la société
Publicrono (Brésil) et à une dette de 1,1 million d’euros envers la société JCD Holding (France).
Les produits d’exploitation réalisés avec les parties liées s’élèvent à 54,1 millions d’euros en 2014, dont principalement 16,4 millions d’euros avec la société Cemusa Corporacion Europea de
Mobiliario Urbano S.A. (Espagne), 16,1 millions d’euros avec la société Shanghaï Shentong JCDecaux Metro Advertising Co. Ltd
(Chine) et 4,3 millions d’euros avec la société Outfront Decaux
Street Furniture, LLC (précédemment CBS Decaux Street
Furniture LLC) (Etats-Unis).
Les charges d’exploitation avec les parties liées représentent
30,6 millions d’euros en 2014, dont 11,1 millions d’euros de charges de locations avec les sociétés JCDecaux Holding et SCI Troisjean.
En 2014, les charges financières avec les parties liées représentent un montant de 7,9 millions d’euros dont 6,3 millions d’euros de charges d’actualisation des engagements de rachat de minoritaires.

••  transactions réalisées avec une personne clé du les management et avec des sociétés détenues par ces personnes clés et sur lesquelles elles exercent un contrôle.

Les produits financiers avec les parties liées représentent un montant de 1,7 million d’euros en 2014.

10.2. Détail des transactions

Les engagements hors-bilan auprès des parties liées s’élèvent à 88,2 millions d’euros et représentent principalement les engagements de loyers des immeubles détenus par les parties liées pour 71,1 millions d’euros.

Les prêts accordés aux parties liées s’élèvent à 60,4 millions d’euros au 31 décembre 2014, dont principalement un prêt de
32,0 millions d’euros accordé à la société Interstate JCDecaux
LLC (Etats-Unis), un prêt de 8,5 millions d’euros accordé à Cemusa
Corporacion Europa de Mobiliario Urbano S.A. (Espagne), un prêt de 8,3 millions d’euros accordé à la société Metrobus (France), un prêt de 8,0 millions d’euros accordé à la société Europlakat Doo
(Slovénie) et un prêt de 1,6 million d’euros accordé à la société
Beijing Top Result Metro Advertising Co. Ltd (Chine).
Les créances détenues par le Groupe sur les parties liées s’élèvent à 40,1 millions d’euros au 31 décembre 2014, dont principalement 10,7 millions d’euros envers Beijing Top Result
Metro Advertising Co. Ltd (Chine), 9,5 millions d’euros de créances envers la société Cemusa Corporacion Europea de
Mobiliario Urbano S.A. (Espagne), 5,4 millions d’euros envers
Shanghaï Shentong JCDecaux Metro Advertising Co. Ltd (Chine),
2,5 millions d’euros envers Beijing Press JCDecaux Media
Advertising Co. Ltd (Chine) et 1,4 million d’euros envers Outfront
Decaux Street Furniture, LLC (précédemment CBS Decaux Street
Furniture LLC) (Etats-Unis).

134

JCDecaux - Document de Référence 2014

L’impact de la norme IFRS 11 (passage de la méthode de l’intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises) sur les transactions réalisées avec les coentreprises se traduit par une augmentation des prêts de 14,4 millions d’euros, des créances de 10,3 millions d’euros, des emprunts de 5,8 millions d’euros et des dettes de 4,4 millions d’euros au bilan du 31 décembre 2013 et par une augmentation des produits d’exploitation de 15,6 millions d’euros, des charges d’exploitation de 1,9 million d’euros et des produits financiers de
0,6 million d’euros au compte de résultat 2013.

LES ÉTATS FINANCIERS
10.3. Rémunérations des dirigeants
Les montants des rémunérations des membres du Directoire dus au titre des exercices 2014 et 2013 sont les suivants :
EN MILLIONS D’EUROS

2014
7,1

5,2

Avantages en nature

0,2

0,1

Jetons de présence

0,2

0,1

Assurance-vie /
Retraites spécifiques

0,1

0,2

Paiements en actions

0,1

0,2

TOTAL

7,7

5,8

Le montant des jetons de présence dus aux membres du Conseil de
Surveillance au titre de l’exercice 2014 s’élève à 0,3 million d’euros.

2013

Avantages à court terme

Le montant des avantages postérieurs à l’emploi comptabilisés au passif de l’état de situation financière s’élève à 1,6 million d’euros au
31 décembre 2014 contre 1,4 million d’euros au 31 décembre 2013.

Par ailleurs, au 31 décembre 2014, en cas de rupture de leur contrat de travail, deux membres du Directoire bénéficient d’une indemnité de non-concurrence susceptible de leur être versée, pendant une durée de deux ans, et correspondant à 33 % de leur salaire fixe et variable calculé sur la moyenne des douze derniers mois précédant la date de cessation des relations contractuelles.

EN MILLIONS D’EUROS
Résultat net (1)
Impact de l'application du pourcentage de détention

11. NFORMATIONS SUR LES COENTREPRISES
I
Les informations ci-après relatives aux coentreprises sont données par activité en application de la norme IFRS 12 « Informations à fournir dans les intérêts détenus dans d’autres entités ».

11.1. Eléments de compte de résultat
11.1.1. Sur l’année 2014
11.1.1.1. Résultat net
Le résultat net en 2014 des coentreprises et le rapprochement avec le compte de résultat des comptes consolidés de 2014 sont les suivants :
MOBILIER
URBAIN

TRANSPORT

AFFICHAGE

TOTAL

28,9

99,7

3,2

131,8

-15,0

-55,6

-3,0

-73,6

-7,1

-7,1

-6,9

51,1

Perte de valeur des coentreprises
QUOTE-PART DANS LES RÉSULTATS DES COENTREPRISES
(1)

13,9

44,1

D
 onnées aux normes IFRS à 100 % avant élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et avant élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.

11.1.1.2. Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires de l’exercice 2014 des coentreprises et le rapprochement avec leur contribution au chiffre d’affaires ajusté de 2014 sont les suivants :

EN MILLIONS D’EUROS

CHIFFRE D’AFFAIRES

Mobilier Urbain

104,0

Transport

460,6

Affichage

227,1

TOTAL (1)

791,7

Impact de l'application du pourcentage de détention
Elimination des transactions inter-activités & avec sociétés contrôlées
CONTRIBUTION DES COENTREPRISES AU CHIFFRE D'AFFAIRES AJUSTÉ
(1)

-439,6
-2,8
349,3

D
 onnées aux normes IFRS à 100 % avant élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et avant élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.

JCDecaux - Document de Référence 2014

135

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

11.1.1.3. Autres éléments du compte de résultat
Les autres éléments de compte de résultat de l’exercice 2014 caractéristiques des coentreprises sont les suivants (1) :

EN MILLIONS D’EUROS

MOBILIER URBAIN

TRANSPORT

AFFICHAGE

-5,9

-16,9

-28,1

0,1

2,5

-21,5

-5,8

-30,5

-2,1

Dotations aux amort. & provisions nettes
Coût de l'endettement net
Impôt sur les bénéfices
(1)

D
 onnées aux normes IFRS à 100 % avant élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et avant élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.

11.1.2. Sur l’année 2013
11.1.2.1. Résultat net
Le résultat net en 2013 des coentreprises et le rapprochement avec le compte de résultat des comptes consolidés de 2013 sont les suivants :

EN MILLIONS D’EUROS
Résultat net (1)
Impact de l'application du pourcentage de détention

MOBILIER
URBAIN

TRANSPORT

AFFICHAGE

TOTAL

32,7

99,6

17,3

149,6

-16,5

-57,1

-15,0

-88,6

-0,4

-5,2

-5,6

42,1

-2,9

55,4

Perte de valeur des coentreprises
QUOTE-PART DANS LES RÉSULTATS DES COENTREPRISES
(1)

16,2

D
 onnées aux normes IFRS à 100 % avant élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et avant élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.

11.1.2.2. Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires de l’exercice 2013 des coentreprises et le rapprochement avec leur contribution au chiffre d’affaires ajusté de 2013 sont les suivants :

EN MILLIONS D’EUROS

CHIFFRE D’AFFAIRES

Mobilier Urbain

103,1

Transport

452,6

Affichage

277,2

TOTAL (1)

832,9

Impact de l'application du pourcentage de détention
Elimination des transactions inter-activités & avec sociétés contrôlées
CONTRIBUTION DES COENTREPRISES AU CHIFFRE D'AFFAIRES AJUSTÉ
(1)

136

-478,5
-1,7
352,7

D
 onnées aux normes IFRS à 100 % avant élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et avant élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
11.1.2.3. Autres éléments du compte de résultat
Les autres éléments de compte de résultat de l’exercice 2013 caractéristiques des coentreprises sont les suivants (1) :

EN MILLIONS D’EUROS
Dotations aux amort. & provisions nettes
Coût de l'endettement net
Impôt sur les bénéfices
(1)

MOBILIER URBAIN

TRANSPORT

AFFICHAGE

-7,0

-16,3

-25,2

0,0

2,8

-14,6

-7,7

-32,7

-9,4

D
 onnées aux normes IFRS à 100 % avant élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et avant élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.

11.2. Autres éléments du résultat global
11.2.1. Sur l’année 2014
Les autres éléments du résultat global en 2014 des coentreprises et le rapprochement avec les autres éléments du résultat global des comptes consolidés de 2014 sont les suivants :
MOBILIER
URBAIN

TRANSPORT

AFFICHAGE

TOTAL

Autres éléments du résultat global (1)

11,3

13,3

-22,4

2,2

Impact de l'application du pourcentage de détention

-5,6

-7,0

15,2

2,6

0,0

0,0

0,0

0,0

Ecarts de conversion sur goodwill & élimination des titres

-1,5

5,4

-28,5

-24,6

PART DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL
DANS LES COENTREPRISES

4,2

11,7

-35,7

-19,8

EN MILLIONS D’EUROS

Ecarts de conversion sur perte de valeur des coentreprises

(1)

D
 onnées aux normes IFRS à 100 % avant élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et avant élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.

11.2.2. Sur l’année 2013
Les autres éléments du résultat global en 2013 des coentreprises et le rapprochement avec les autres éléments du résultat global des comptes consolidés de 2013 sont les suivants :
MOBILIER
URBAIN

TRANSPORT

AFFICHAGE

TOTAL

-5,2

-3,0

0,0

-8,2

Impact de l'application du pourcentage de détention

2,5

1,9

0,9

5,3

Ecarts de conversion sur perte de valeur des coentreprises

0,0

0,0

0,0

0,0

Ecarts de conversion sur goodwill & élimination des titres

1,0

-0,7

-9,2

-8,9

PART DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL
DANS LES COENTREPRISES

-1,7

-1,8

-8,3

-11,8

EN MILLIONS D’EUROS
Autres éléments du résultat global (1)

(1)

D
 onnées aux normes IFRS à 100 % avant élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et avant élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.

JCDecaux - Document de Référence 2014

137

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

11.3. Eléments de l’état de situation financière
11.3.1. Au 31 décembre 2014
11.3.1.1. Actif net

L’actif net (1) au 31 décembre 2014 des coentreprises et le rapprochement avec l’état de situation financière des comptes consolidés au 31 décembre 2014 sont les suivants :
MOBILIER
URBAIN

TRANSPORT

AFFICHAGE

TOTAL

Actif non courant

106,0

81,7

201,2

388,9

Actif courant

111,4

280,5

72,9

464,8

Passif non courant

-30,0

-6,9

-54,6

-91,5

Passif courant (2)

-70,5

-160,4

-161,9

-392,8

ACTIF NET (1)

116,9

194,9

57,6

369,4

Impact de l'application du pourcentage de détention

-58,9

-105,6

-34,2

-198,7

Perte de valeur des coentreprises

0,0

-0,4

-12,3

-12,7

Goodwill & élimination des titres détenus par des coentreprises

9,5

74,1

52,4

136,0

67,5

163,0

63,5

294,0

EN MILLIONS D’EUROS

TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE
(1)

D
 onnées aux normes IFRS à 100 % avant élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et avant élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.

(2)

E
 n raison d’une rupture des covenants, la dette financière de Russ Outdoor a été reclassée en dettes financières courantes au 31 décembre 2014 sans impact sur les covenants de JCDecaux SA.

11.3.1.2. Autres éléments de l’état de situation financière

Les éléments de dette nette de l’état de situation financière au 31 décembre 2014 caractéristiques des coentreprises sont les suivants (1) :

EN MILLIONS D’EUROS
Trésorerie et équivalents de trésorerie nette des découverts bancaires
Dettes financières non courantes
Dettes financières courantes
(1)

138

MOBILIER
URBAIN

TRANSPORT

AFFICHAGE

1,9

143,1

26,8

-17,5

-0,9

-49,3

-6,2

-3,6

-122,2

D
 onnées aux normes IFRS à 100 % avant élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et avant élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
11.3.2. Au 31 décembre 2013 (Retraité)
11.3.2.1. Actif net

L’actif net (1) au 31 décembre 2013 des coentreprises et le rapprochement avec l’état de situation financière des comptes consolidés au 31 décembre 2013 sont les suivants :
MOBILIER
URBAIN

TRANSPORT

AFFICHAGE

TOTAL

105,5

81,8

204,9

392,2

79,3

262,4

147,5

489,2

Passif non courant

-18,8

-9,6

-157,9

-186,3

Passif courant

-70,0

-158,0

-113,8

-341,8

96,0

176,6

80,7

353,3

-47,4

-97,4

-49,3

-194,1

Perte de valeur des coentreprises

0,0

-0,4

-5,2

-5,6

Goodwill & élimination des titres détenus par des coentreprises

9,3

67,8

80,4

157,5

57,9

146,6

106,6

311,1

EN MILLIONS D’EUROS
Actif non courant
Actif courant

ACTIF NET (1)
Impact de l'application du pourcentage de détention

TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE
(1)

D
 onnées aux normes IFRS à 100 % avant élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et avant élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.

11.3.2.2. Autres éléments de l’état de situation financière

Les éléments de dette nette de l’état de situation financière au 31 décembre 2013 caractéristiques des coentreprises sont les suivants (1) :
MOBILIER
URBAIN

TRANSPORT

AFFICHAGE

Trésorerie et équivalents de trésorerie nette des découverts bancaires

-6,6

128,9

30,9

Dettes financières non courantes

-1,0

-2,3

-152,7

-21,2

-3,2

-26,0

EN MILLIONS D’EUROS

Dettes financières courantes
(1)

D
 onnées aux normes IFRS à 100 % avant élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et avant élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.

11.4. Autres éléments
Le montant des dividendes reçus des coentreprises se décompose comme suit sur l’exercice 2014 :
EN MILLIONS D’EUROS
Dividendes reçus

MOBILIER URBAIN

TRANSPORT

AFFICHAGE

10,3

40,5

1,5

MOBILIER URBAIN

TRANSPORT

AFFICHAGE

12,8

43,5

8,5

Le montant des dividendes reçus des coentreprises se décompose comme suit sur l’exercice 2013 :
EN MILLIONS D’EUROS
Dividendes reçus

JCDecaux - Document de Référence 2014

139

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

12. NFORMATIONS SUR LES ENTREPRISES ASSOCIÉES
I

12.1. Eléments de compte de résultat
Les éléments du compte de résultat caractéristiques sur la société significative APG|SGA SA et le rapprochement avec le compte de résultat des comptes consolidés sont les suivants :
2014
APG|SGA SA

APG|SGA SA

256,1

247,2

46,5

31,6

-32,5

-22,2

0,0

0,0

14,0

EN MILLIONS D’EUROS

2013

9,4

Chiffre d'affaires
Résultat net (1)
Impact de l'application du pourcentage de détention
Perte de valeur des entreprises associées
QUOTE-PART DANS LES RÉSULTATS DES ENTREPRISES ASSOCIÉES
(1)

Données aux normes IFRS à 100 %.

La contribution des autres sociétés à la quote-part dans les résultats des entreprises associées est de 5,2 millions d’euros et de 4,0 millions d’euros en 2014 et 2013.

12.2.  léments de l’état de situation financière
E
Les éléments de la situation nette (1) caractéristiques sur la société significative APG|SGA SA et le rapprochement avec l’état de situation financière des comptes consolidés au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013 sont les suivants :
2014

2013

APG|SGA SA

APG|SGA SA

268,1

242,6

-128,6

-111,5

Situation nette

139,5

131,1

Impact de l'application du pourcentage de détention

-97,7

-91,8

0,0

0,0

82,9

82,9

124,7

122,2

EN MILLIONS D’EUROS
Actif
Passif

Perte de valeur des entreprises associées
Goodwill
TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE DES ENTREPRISES ASSOCIÉES
(1)

Données aux normes IFRS à 100 %.

La contribution des autres sociétés dans les titres mis en équivalence des entreprises associées de l’état de situation financière est de 56,5 millions d’euros et de 52,0 millions d’euros au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013.
La valorisation à 30 % de APG|SGA SA au cours de bourse du 30 décembre 2014 s’élève à 217,1 millions d’euros.

12.3. Autres éléments
Le montant des dividendes reçus des entreprises associées se décompose comme suit sur les exercices 2014 et 2013 :
2014
EN MILLIONS D’EUROS
Dividendes reçus

140

JCDecaux - Document de Référence 2014

2013

APG|SGA SA

AUTRES
SOCIÉTÉS

TOTAL

APG|SGA SA

AUTRES
SOCIÉTÉS

TOTAL

8,8

1,9

10,7

7,5

3,0

10,5

LES ÉTATS FINANCIERS
13. PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

13.1. Identité de la société mère
Au 31 décembre 2014, JCDecaux SA est détenue à 69,83 % par la société JCDecaux Holding.

13.2. Liste des sociétés consolidées
PAYS

%
D’INTÉRÊT

MÉTHODE DE
CONSOLIDATION

% DE
CONTRÔLE*

France

100,00

Glob.

100,00

France

100,00

Glob.

100,00

SOPACT

France

100,00

Glob.

100,00

SOMUPI

France

66,00

Glob.

66,00

JCDecaux ASIE HOLDING

France

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux EUROPE HOLDING

France

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux AMERIQUES HOLDING

France

100,00

Glob.

100,00

CYCLOCITY

France

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux AFRIQUE HOLDING

France

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux BOLLORE HOLDING

France

50,00

Equiv.*

50,00

JCDecaux FRANCE HOLDING

France

100,00

Glob.

100,00

MEDIAKIOSK

France

87,50

Glob.

82,50

France

87,50

Glob.

100,00

MEDIA PUBLICITE EXTERIEURE

France

100,00

Glob.

100,00

CITÉGREEN

France

16,67

Equiv.

16,67

JCDecaux DEUTSCHLAND GmbH

Allemagne

100,00

Glob.

100,00

DSM DECAUX GmbH

Allemagne

50,00

Equiv.*

50,00

STADTREKLAME NÜRNBERG GmbH

Allemagne

35,00

Equiv.

35,00

WALL AG

Allemagne

90,10

Glob.

90,10

GEORG ZACHARIAS GmbH

Allemagne

90,10

Glob.

100,00

Allemagne

90,10

Glob.

100,00

DIE DRAUSSENWERBER GmbH

Allemagne

90,10

Glob.

100,00

SKY HIGH TG GmbH

Allemagne

90,10

Glob.

100,00

REMSCHEIDER GESELLSCHAFT
FÜR STADTVERKEHRSANLAGEN GbR.

Allemagne

45,05

Equiv.*

50,00

Argentine

99,82

Glob.

99,82

JCDecaux STREET FURNITURE Pty Ltd

Australie

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux AUSTRALIA Pty Ltd

Australie

100,00

Glob.

100,00

ADBOOTH Pty Ltd

Australie

50,00

Glob.

50,00

JCDecaux CITYCYCLE AUSTRALIA Pty Ltd

Australie

100,00

Glob.

100,00

ARGE AUTOBAHNWERBUNG GmbH

Autriche

58,66

Glob.

100,00

Azerbaïdjan

100,00

Glob.

100,00

Bahreïn

100,00

Glob.

100,00

SOCIÉTÉS
MOBILIER URBAIN
JCDecaux SA
JCDecaux FRANCE

SOCIETE VERSAILLAISE DE KIOSQUES

VVR WALL GmbH

JCDecaux ARGENTINA SA

JCDecaux AZERBAIJAN LLC
JCD BAHRAIN SPC

(1)

(26)

(1)

JCDecaux - Document de Référence 2014

141

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

PAYS

%
D’INTÉRÊT

MÉTHODE DE
CONSOLIDATION

% DE
CONTRÔLE*

Belgique

100,00

Glob.

100,00

Belgique

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux DO BRASIL S.A.

Brésil

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux SALVADOR S.A.

Brésil

100,00

Glob.

100,00

Brésil

100,00

Glob.

100,00

Brésil

100,00

Glob.

80,00

WALL SOFIA EOOD

Bulgarie

50,00

Equiv.*

50,00

OUTFRONT JCDecaux STREET FURNITURE CANADA, Ltd
(anciennement CBS OUTDOOR JCDecaux STREET
FURNITURE CANADA, Ltd)

Canada

50,00

Equiv.*

50,00

Chili

85,00

Glob.

100,00

JCD P&D OUTDOOR ADVERTISING Co. Ltd

Chine

100,00

Glob.

100,00

BEIJING JCDecaux TIAN DI ADVERTISING Co., Ltd

Chine

100,00

Glob.

100,00

BEIJING PRESS JCDecaux MEDIA ADVERTISING Co. Ltd

Chine

50,00

Equiv.*

50,00

JCDecaux NINGBO BUS SHELTER ADVERTISING Co. Ltd

Chine

100,00

Glob.

100,00

(21)

Chine

100,00

Glob.

100,00

EQUIPAMIENTOS URBANOS NACIONALES
DE COLOMBIA Ltda

(2) & (4)

Colombie

84,99

Glob.

99,99

LLEGA S.A.S.

(2) & (4)

Colombie

51,00

Glob.

60,00

OPERADORA DE SERVICIOS GENERALES
Y ADMINISTRATIVOS S.A.

(2) & (4)

Colombie

85,00

Glob.

100,00

Corée du Sud

80,00

Glob.

80,00

SOCIÉTÉS
JCDecaux STREET FURNITURE BELGIUM

(1)

CITY BUSINESS MEDIA

JCDecaux SÃO PAULO S.A.

(2)

CONCESSIONARIA A HORA DE SÃO PAULO S.A.

STAND OFF S.A.

BEIJING JCDecaux PEARL & DEAN (anciennement
BEIJING GEHUA JCD ADVERTISING Co, Ltd)

(1) (2) & (4)

JCDecaux KOREA Inc.
EQUIPAMIENTOS URBANOS DE COSTA RICA S.A.

(2) & (4)

Costa Rica

85,00

Glob.

100,00

PUBLIVALLAS S.A.

(2) & (4)

Costa Rica

85,00

Glob.

100,00

Danemark

50,00

Glob.

50,00

EL MOBILIARIO URBANO SLU

Espagne

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux ATLANTIS SA

Espagne

85,00

Glob.

85,00

JCDecaux LATIN AMERICA INVESTMENTS HOLDING S.L.

Espagne

100,00

Glob.

100,00

(2) & (4)

Espagne

70,00

Glob.

70,00

(2)

Espagne

50,00

Equiv.*

50,00

Estonie

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux NEW YORK, Inc.

Etats-Unis

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux SAN FRANCISCO, LLC

Etats-Unis

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux MALLSCAPE, LLC

Etats-Unis

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux CHICAGO, LLC

Etats-Unis

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux NEW YORK, LLC

Etats-Unis

100,00

Glob.

100,00

OUTFRONT DECAUX STREET FURNITURE, LLC
(anciennement CBS DECAUX STREET FURNITURE, LLC)

Etats-Unis

50,00

Equiv.*

50,00

JCDecaux NORTH AMERICA, Inc.

Etats-Unis

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux BOSTON, Inc.

Etats-Unis

100,00

Glob.

100,00

(1)

Finlande

100,00

Glob.

100,00

(2) & (4)

Guatemala

85,00

Glob.

100,00

AFA JCDecaux A/S

CORPORACION AMERICANA DE EQUIPAMIENTOS
URBANOS SRL
CEMUSA CORPORACION EUROPEA DE MOBILIARIO
URBANO S.A.
JCDecaux EESTI OU

JCDecaux FINLAND Oy
EQUIPAMIENTOS URBANOS DE GUATEMALA, S.A.

142

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS

PAYS

SOCIÉTÉS

%
D’INTÉRÊT

MÉTHODE DE
CONSOLIDATION

% DE
CONTRÔLE*

PUBLIVALLAS DE GUATEMALA, S.A.

(2) & (4)

Guatemala

84,98

Glob.

99,98

VISTA CENTROAMERICANA S.A.

(2) & (4)

Guatemala

42,50

Equiv.*

50,00

Hong Kong

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux CITYSCAPE HONG KONG Ltd
JCDecaux CITYSCAPE Ltd

(19)

Hong Kong

100,00

Glob.

100,00

IMMENSE PRESTIGE

(19)

Hong Kong

100,00

Glob.

100,00

BUS FOCUS Ltd

(19)

Hong Kong

40,00

Equiv.

40,00

Hongrie

90,10

Glob.

100,00

VBM VAROSBUTOR ES MEDIA Kft.
JCDecaux HUNGARY Zrt

(1)

Hongrie

67,00

Glob.

100,00

JCDecaux ADVERTISING INDIA PVT Ltd

(1)

Inde

100,00

Glob.

100,00

Islande

50,00

Glob.

100,00

Israël

92,00

Glob.

92,00

Japon

85,00

Glob.

85,00

Japon

100,00

Glob.

100,00

Kazakhstan

50,00

Glob.

50,00

JCDecaux LATVIJA SIA

Lettonie

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux LIETUVA UAB

Lituanie

100,00

Glob.

100,00

Luxembourg

100,00

Glob.

100,00

Luxembourg

100,00

Glob.

100,00

AFA JCDecaux ICELAND ehf
JCDecaux ISRAEL Ltd
MCDECAUX Inc.

(20)

CYCLOCITY Inc.
RTS DECAUX JSC

JCDecaux LUXEMBOURG SA

(1)

JCDecaux GROUP SERVICES SARL
JCDecaux MONGOLIA LLC

(2)

Mongolie

51,00

Glob.

51,00

JCDecaux MACAU

(1)

Macao

80,00

Glob.

80,00

EQUIPAMIENTOS URBANOS DE MEXICO, S.A. DE C.V.

(2) & (4)

Mexique

85,00

Glob.

100,00

PASCONE, S.A. DE C.V.

(2) & (4)

Mexique

85,00

Glob.

100,00

SERVICIOS DE COMERCIALIZACION
DE PUBLICIDAD, S.A. DE C.V.

(2) & (4)

Mexique

85,00

Glob.

100,00

SERVICIO Y TECNOLOGIA ESPECIALIZADA, S.A. DE C.V.

(2) & (4)

Mexique

85,00

Glob.

100,00

TENEDORA DE ACCIONES DE MOBILIARIO, S.A. DE C.V.

(2) & (4)

Mexique

42,50

Equiv.*

50,00

MEDIOS DE PUBLICIDAD S.A. DE C.V.

(2) & (4)

Mexique

42,50

Equiv.*

50,00

EQUIPAMIENTOS URBANOS DE LA PENINSULA,
S.A. DE C.V.

(2) & (4)

Mexique

21,25

Equiv.*

50,00

(1) & (10)

Oman

100,00

Glob.

100,00

Ouzbékistan

70,25

Glob.

70,25

JCDecaux OMAN
JCDecaux UZ
JCDecaux PANAMA, S.A.

(2) & (4)

Panama

85,00

Glob.

100,00

PUBLIVALLAS DE PANAMA, S.A.

(2) & (4)

Panama

85,00

Glob.

100,00

JCDecaux NEDERLAND BV

Pays-Bas

100,00

Glob.

100,00

VERKOOP KANTOOR MEDIA (V.K.M.) BV

Pays-Bas

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux PORTUGAL - MOBILIARIO URBANO Lda

Portugal

100,00

Glob.

100,00

PURBE PUBLICIDADE URBANA & GESTAO Lda

Portugal

100,00

Glob.

100,00

Q. MEDIA DECAUX WLL

(1)

Qatar

50,00

Equiv.*

49,00

JCDecaux MESTSKY MOBILIAR Spol Sro

(1)

Rép. Tchèque

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux BIGBOARD AS

(7)

Rép. Tchèque

100,00

Glob.

100,00

RENCAR MEDIA Spol Sro

(28)

Rép. Tchèque

46,90

Glob.

100,00

CLV CR Spol Sro

(28)

Rép. Tchèque

23,45

Equiv.*

50,00

JCDecaux - Document de Référence 2014

143

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

PAYS

SOCIÉTÉS

%
D’INTÉRÊT

MÉTHODE DE
CONSOLIDATION

% DE
CONTRÔLE*

EQUIPAMIENTOS URBANOS DOMINICANOS, S.A.

(2) & (4)

Rép. Dominicaine

85,00

Glob.

100,00

INVERSIONES E.D.G.B., S.A.

(2) & (4)

Rép. Dominicaine

42,50

Equiv.*

50,00

(2) (4) & (8)

Rép. Dominicaine

84,97

Glob.

100,00

JCDecaux UK Ltd

(1)

Royaume-Uni

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux SMALL CELLS Ltd

(2)

Royaume-Uni

70,00

Glob.

70,00

JCDecaux EL SALVADOR, S.A. DE C.V.

(2) & (4)

Salvador

85,00

Glob.

100,00

PUBLIVALLAS DE EL SALVADOR, S.A. DE C.V.

(2) & (4)

Salvador

85,00

Glob.

100,00

JCDecaux SINGAPORE Pte Ltd

Singapour

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux SLOVAKIA Sro

Slovaquie

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux SVERIGE AB

Suède

100,00

Glob.

100,00

OUTDOOR AB

Suède

48,50

Equiv.*

48,50

JCDecaux SVERIGE FORSALJNINGSAKTIEBOLAG

Suède

100,00

Glob.

100,00

DISTRIBUIDORA DE VALLAS DOMINICANA, S.A.

JCDecaux CORPORATE SERVICES GmbH

(2)

Suisse

100,00

Glob.

100,00

ERA REKLAM AS

(9)

Turquie

90,10

Glob.

100,00

WALL SEHIR DIZAYNI LS

(9)

Turquie

90,10

Glob.

100,00

(11)

Uruguay

100,00

Glob.

100,00

MEDIA AEROPORTS DE PARIS

France

50,00

Equiv.*

50,00

METROBUS

France

33,00

Equiv.

33,00

JCDecaux ALGERIE SARL

Algérie

80,00

Glob.

80,00

JCDecaux AIRPORT ALGER

Algérie

80,00

Glob.

100,00

Algérie

49,00

Equiv.*

49,00

MEDIA FRANKFURT GmbH

Allemagne

39,00

Equiv.*

39,00

JCDecaux AIRPORT MEDIA GmbH

Allemagne

100,00

Glob.

100,00

TRANS-MARKETING GmbH

Allemagne

79,12

Glob.

87,82

Arabie Saoudite

60,00

Glob.

60,00

INFOSCREEN AUSTRIA GmbH

Autriche

67,00

Glob.

100,00

JCDecaux AIRPORT BELGIUM

Belgique

100,00

Glob.

100,00

Cameroun

50,00

Equiv.*

50,00

Chili

85,00

Glob.

100,00

JCD MOMENTUM SHANGHAI AIRPORT
ADVERTISING Co. Ltd

Chine

35,00

Equiv.*

35,00

JCDecaux ADVERTISING (BEIJING) Co. Ltd

Chine

100,00

Glob.

100,00

Chine

90,00

Equiv.*

38,00

JCDecaux ADVERTISING (SHANGHAI) Co. Ltd

Chine

100,00

Glob.

100,00

NANJING MPI TRANSPORTATION ADVERTISING

Chine

50,00

Glob.

87,60

CHONGQING MPI PUBLIC TRANSPORTATION
ADVERTISING Co. Ltd

Chine

60,00

Glob.

60,00

CHENGDU MPI PUBLIC TRANSPORTATION ADV. Co. Ltd

Chine

100,00

Glob.

100,00

SHANGHAI ZHONGLE VEHICLE PAINTING Co. Ltd

Chine

40,00

Equiv.

40,00

JINAN CHONGGUAN SHUNHUA PUBLIC
TRANSPORT ADV. Co. Ltd

Chine

30,00

Equiv.*

30,00

JCDecaux URUGUAY
TRANSPORT

JCDecaux AIRPORT CENTRE SARL

(34)

JCDecaux ATA SAUDI LLC

JCDecaux CAMEROUN
JCDecaux CHILE SA

BEIJING TOP RESULT METRO ADV. Co. Ltd

144

JCDecaux - Document de Référence 2014

(1) & (29)

(33)

LES ÉTATS FINANCIERS

SOCIÉTÉS

PAYS

%
D’INTÉRÊT

MÉTHODE DE
CONSOLIDATION

% DE
CONTRÔLE*

SHANGHAI SHENTONG JCDecaux METRO
ADVERTISING Co. Ltd

Chine

65,00

Equiv.*

51,00

JCDecaux XINCHAO ADV. (XIAMEN) LIMITED Co. Ltd

Chine

80,00

Glob.

80,00

Chine

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux ADVERTISING CHONGQING Co., Ltd

Chine

80,00

Glob.

80,00

JCDecaux SUZHOU METRO ADVERTISING Co. Ltd

Chine

80,00

Glob.

65,00

NANJING METRO JCDecaux ADVERTISING Co., Ltd

(6)

JINAN JCDecaux SHUNHUA ADVERTISING Co., Ltd

(3)

Chine

70,00

Glob.

70,00

NANJING JCDecaux BUS ADVERTISING Co., Ltd

(2)

Chine

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux DICON FZ CO

Emirats
Arabes Unis

75,00

Glob.

75,00

JCDecaux ADVERTISING AND MEDIA LLC

Emirats
Arabes Unis

80,00

Glob.

49,00

JCDecaux MIDDLE EAST FZ-LLC

Emirats
Arabes Unis

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux OUT OF HOME FZ-LLC (ABU DHABI)

Emirats
Arabes Unis

55,00

Glob.

55,00

JCDecaux AIRPORT ESPANA S.A.U

Espagne

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux & CEVASA S.A.

Espagne

50,00

Equiv.*

50,00

JCDecaux TRANSPORT, S.L.U.

Espagne

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux AIRPORT, Inc.

Etats-Unis

100,00

Glob.

100,00

JOINT VENTURE FOR THE OPERATION OF
THE ADVERTISING CONCESSION AT LAWA, LLC

Etats-Unis

92,50

Glob.

92,50

JOINT VENTURE FOR THE OPERATION OF
THE ADVERTISING CONCESSION AT DALLAS, LLC

Etats-Unis

100,00

Glob.

100,00

MIAMI AIRPORT CONCESSION, LLC

Etats-Unis

50,00

Equiv.*

50,00

JCDecaux AIRPORT CHICAGO, LLC

Etats-Unis

100,00

Glob.

100,00

THE JOINT VENTURE FOR THE OPERATION
OF THE ADVERTISING CONCESSION
AT HOUSTON AIRPORTS, LLC

Etats-Unis

99,00

Glob.

99,00

JCDecaux AIRPORT BOSTON, LLC

(2)

Etats-Unis

98,00

Glob.

98,00

JCDecaux AIRPORT SPONSORSHIPS, LLC

(2)

Etats-Unis

50,00

Equiv.*

50,00

JCDecaux PEARL & DEAN Ltd

Hong Kong

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux OUTDOOR ADVERTISING HK Ltd

Hong Kong

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux INNOVATE Ltd

Hong Kong

100,00

Glob.

100,00

MEDIA PRODUCTION Ltd

Hong Kong

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux CHINA HOLDING Ltd

Hong Kong

100,00

Glob.

100,00

(19)

Hong Kong

100,00

Glob.

100,00

TOP RESULT PROMOTION Ltd

(1)

Hong Kong

100,00

Glob.

100,00

MEDIA PARTNERS INTERNATIONAL Ltd

(1)

Hong Kong

100,00

Glob.

100,00

MPI PRODUCTION Ltd

Hong Kong

100,00

Glob.

100,00

DIGITAL VISION ( MEI TI BO LE GROUP)

Hong Kong

100,00

Glob.

100,00

(1)

Italie

32,35

Equiv.*

32,35

(25)

Italie

24,10

Equiv.*

32,35

Macao

30,00

Equiv.

30,00

BERON Ltd

IGPDECAUX Spa
AEROPORTI DI ROMA ADVERTISING Spa
CNDECAUX AIRPORT MEDIA Co. Ltd
JCDecaux NORGE AS

(1)

Norvège

97,69

Glob.

100,00

JCDecaux PERU S.A.C.

(2)

Pérou

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux - Document de Référence 2014

145

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

PAYS

%
D’INTÉRÊT

MÉTHODE DE
CONSOLIDATION

% DE
CONTRÔLE*

JCDecaux AIRPORT POLSKA Sp zoo

Pologne

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux AIRPORT PORTUGAL SA

Portugal

85,00

Glob.

85,00

Rép. Tchèque

46,90

Glob.

70,00

Royaume-Uni

100,00

Glob.

100,00

Royaume-Uni

100,00

Glob.

100,00

Royaume-Uni

100,00

Glob.

100,00

Singapour

100,00

Glob.

100,00

(1)

Singapour

100,00

Glob.

100,00

(27)

Thaïlande

98,00

Glob.

49,50

JCDecaux SOUTH AFRICA HOLDINGS
(PROPRIETARY) LIMITED

Afrique du Sud

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux SOUTH AFRICA OUTDOOR
ADVERTISING (PROPRIETARY) LIMITED

Afrique du Sud

70,00

Glob.

70,00

(2) (4)
& (31)

Argentine

86,48

Glob.

100,00

(1)

Autriche

67,00

Glob.

67,00

(22)

Autriche

67,00

Glob.

100,00

PROGRESS AUSSENWERBUNG GmbH

Autriche

42,34

Glob.

51,00

PROGRESS WERBELAND WERBE. GmbH

Autriche

34,17

Glob.

51,00

ISPA WERBEGES.mbH

Autriche

42,34

Glob.

51,00

USP WERBEGESELLSCHAFT.mbH

Autriche

50,25

Glob.

75,00

JCDecaux CENTRAL EASTERN EUROPE GmbH

Autriche

100,00

Glob.

100,00

GEWISTA SERVICE GmbH

Autriche

67,00

Glob.

100,00

Autriche

67,00

Glob.

100,00

Autriche

25,13

Equiv.*

50,00

Autriche

67,00

Glob.

100,00

MEGABOARD SORAVIA GmbH

Autriche

50,32

Glob.

75,10

ANKÜNDER GmbH

Autriche

16,68

Equiv.

24,90

JCDecaux BILLBOARD BELGIUM

Belgique

100,00

Glob.

100,00

JC DECAUX ARTVERTISING BELGIUM

Belgique

100,00

Glob.

100,00

INSERT BELGIUM SA

Belgique

100,00

Glob.

100,00

Bulgarie

50,00

Equiv.*

50,00

Bulgarie

50,00

Equiv.*

50,00

Bulgarie

50,00

Equiv.*

50,00

AGENCIA PRIMA AD

Bulgarie

45,00

Equiv.*

50,00

MARKANY LINE EOOD

Bulgarie

50,00

Equiv.*

50,00

A TEAM EOOD

Bulgarie

50,00

Equiv.*

50,00

EASY DOCK EOOD

Bulgarie

50,00

Equiv.*

50,00

Bulgarie

50,00

Equiv.*

50,00

Chili

85,00

Glob.

100,00

Chypre

50,00

Equiv.*

50,00

SOCIÉTÉS

RENCAR PRAHA AS

(28)

JCDecaux AIRPORT UK Ltd
CIL 2012 Ltd

(3)

CONCOURSE INITIATIVES Ltd
JCDecaux ASIA SINGAPORE Pte Ltd
JCDecaux OUT OF HOME ADVERTISING Pte Ltd
JCDecaux THAILAND Co., Ltd
AFFICHAGE

URBANMEDIA ARGENTINA S.A.
GEWISTA WERBEGESELLSCHAFT.mbH
EUROPLAKAT INTERNATIONAL WERBE GmbH

AUSSENW.TSCHECH.-SLOW.BETEILIGUNGS GmbH

(22)

ROLLING BOARD OBERÖSTERREICH WERBE GmbH
KULTURPLAKAT

JCDecaux BULGARIA HOLDING BV

(5)

(16)

JCDecaux BULGARIA EOOD
GRANTON ENTERPRISES LIMITED

(18)

PRIME OUTDOOR OOD
SERVIMUN S.A.
CEE MEDIA HOLDING
146

JCDecaux - Document de Référence 2014

(2) (4)
& (30)

LES ÉTATS FINANCIERS

PAYS

%
D’INTÉRÊT

MÉTHODE DE
CONSOLIDATION

% DE
CONTRÔLE*

DROSFIELD ENTERPRISES

Chypre

50,00

Equiv.*

50,00

OUTDOOR MEDIA SYSTEMS

Chypre

50,00

Equiv.*

50,00

FEGPORT INVESTMENTS Ltd

Chypre

25,00

Equiv.*

25,00

Chypre

25,00

Equiv.*

25,00

EUROPLAKAT Doo

Croatie

42,34

Glob.

51,00

METROPOLIS MEDIA Doo

Croatie

42,34

Glob.

100,00

FULL TIME Doo

Croatie

42,34

Glob.

100,00

Emirats
Arabes Unis

100,00

Glob.

100,00

Espagne

100,00

Glob.

100,00

Etats-Unis

49,00

Equiv.*

49,00

Etats-Unis

51,00

Equiv.*

51,00

Hong Kong

49,00

Equiv.

49,00

Irlande

100,00

Glob.

100,00

DAVID ALLEN POSTER SITES Ltd

Irlande

100,00

Glob.

100,00

SOLAR HOLDINGS Ltd

Irlande

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux IRELAND Ltd

Irlande

100,00

Glob.

100,00

Irlande

100,00

Glob.

100,00

N.B.S.H. PROREKLAM-EUROPLAKAT PRISHTINA

Kosovo

20,67

Equiv.*

41,13

JCDecaux MEDIA Sdn Bhd

Malaisie

100,00

Glob.

100,00

Pays-Bas

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux NEONLIGHT Sp zoo

Pologne

100,00

Glob.

100,00

GIGABOARD POLSKA Sp zoo Poland

Pologne

50,32

Glob.

100,00

RED PORTUGUESA - PUBLICIDADE EXTERIOR SA

Portugal

96,38

Glob.

96,38

Portugal

67,47

Glob.

70,00

AUTEDOR - PUBLICIDADE EXTERIOR Lda

Portugal

49,15

Glob.

51,00

GREEN - PUBLICIDADE EXTERIOR Lda

Portugal

53,01

Glob.

55,00

RED LITORAL - PUBLICIDADE EXTERIOR Lda

Portugal

72,29

Glob.

75,00

AVENIR PRAHA Spol Sro

Rép. Tchèque

100,00

Glob.

100,00

EUROPLAKAT Spol Sro

Rép. Tchèque

67,00

Glob.

100,00

JCDecaux Ltd

Royaume-Uni

100,00

Glob.

100,00

JCDecaux UNITED Ltd

Royaume-Uni

100,00

Glob.

100,00

ALLAM GROUP Ltd

Royaume-Uni

100,00

Glob.

100,00

EXCEL OUTDOOR MEDIA Ltd

Royaume-Uni

100,00

Glob.

100,00

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

AVTOBAZA SVYAZ JSC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

ADVANCE HOLDING LLC

Russie

12,75

Equiv.*

25,00

ALMAKOR UNDERGROUND LLC

Russie

21,25

Equiv.*

25,00

ANZH LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

APR CITY/TVD LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

BIG - MEDIA Ltd.

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

SOCIÉTÉS

ELACORP LIMITED

(2)

JCDecaux STREET FURNITURE FZ LLC
JCDecaux ESPANA S.L.U.

(1)

INTERSTATE JCDecaux LLC
JV INTELLIGENT SIGN NETWORK (ISN)

(2)

POAD
DAVID ALLEN HOLDINGS Ltd

BRAVO OUTDOOR ADVERTISING Ltd

(15)

(32)

EUROPOSTER BV

CENTECO - PUBLICIDADE EXTERIOR Lda

RUSS OUT OF HOME BV (RUSS OUTDOOR)

(3)

(13)

JCDecaux - Document de Référence 2014

147

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

PAYS

%
D’INTÉRÊT

MÉTHODE DE
CONSOLIDATION

% DE
CONTRÔLE*

BIGBOARD LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

DISPLAY LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

EDINY GOROD LLC

Russie

12,75

Equiv.*

25,00

EKRAN LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

EXPOMEDIA LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

FREGAT LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

JSC MOSCOW CITY ADVERTISING

Russie

24,67

Equiv.*

25,00

JSC WALL CIS LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

KRASNOGORSK SOYUZ REKLAMA LLC

Russie

15,00

Equiv.*

25,00

MARS ART LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

MEDIA INFORM LLC

Russie

12,75

Equiv.*

25,00

SOCIÉTÉS

EUROPEAN OUTDOOR COMPANY Inv.

KIWI SERVICES LIMITED

(14)

(14)

MEDIA SUPPORT SERVICES Ltd

(14)

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

MERCURY OUTDOOR DISPLAYS Ltd

(14)

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

NEWS OUT OF HOME GmbH

(12)

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

NIZHNOVREKLAMA LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

NORTH WEST FACTORY LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

OMS LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

OUTDOOR LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

OUTDOOR MARKETING LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

OUTDOOR MEDIA MANAGEMENT LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

PETROVIK LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

PRESTIGE SERVICE LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

PRIMESITE LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

PUBLICITY XXI LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

RCMO JSC

Russie

12,50

Equiv.*

25,00

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

REKART MEDIA LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

REKTIME LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

RIM NN LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

RIVER AND SUN LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

ROSSERV LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

RT VERSHINA LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

RUSS INDOOR LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

RUSS OUTDOOR LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

RUSS OUTDOOR MEDIA LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

NORTHERN OUTDOOR DISPLAYS Ltd

OUTDOOR SYSTEMS LIMITED

PRIMESITE Ltd

REKART INTERNATIONAL LIMITED

148

JCDecaux - Document de Référence 2014

(14)

(14)

(14)

(14)

LES ÉTATS FINANCIERS

SOCIÉTÉS

PAYS

%
D’INTÉRÊT

MÉTHODE DE
CONSOLIDATION

% DE
CONTRÔLE*

SCARBOROUGH ASSOCIATED SA

(14)

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

SCROPE TRADE & FINANCE SA

(14)

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

SENROSE FINANCE LIMITED

(14)

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

SOLVEX Ltd

(14)

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

STOLITSA M CJCS

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

TECHNO STROY LLC

Russie

24,75

Equiv.*

25,00

TERMOTRANS LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

TRINITY NEON LLC

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

UNITED OUTDOOR HOLDING

(14)

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

VIVID PINK LIMITED

(14)

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

WILD PLUM LIMITED

(14)

Russie

25,00

Equiv.*

25,00

Serbie

50,32

Glob.

100,00

ISPA BRATISLAVA Spol Sro

Slovaquie

67,00

Glob.

100,00

EUROPLAKAT INTERWEB Spol Sro

Slovaquie

67,00

Glob.

100,00

Slovénie

27,56

Equiv.*

41,13

EUROPLAKAT Doo

Slovénie

27,56

Equiv.*

41,13

PLAKATIRANJE Doo

Slovénie

27,56

Equiv.*

41,13

SVETLOBNE VITRINE

Slovénie

27,56

Equiv.*

41,13

MADISON Doo

Slovénie

27,56

Equiv.*

41,13

METROPOLIS MEDIA Doo (SLOVENIA)

Slovénie

27,56

Equiv.*

41,13

Slovénie

27,56

Equiv.*

41,13

Suisse

30,00

Equiv.

30,00

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

BIGBOARD GROUP

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

ALTER-V

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

AUTO CAPITAL

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

BIG MEDIA

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

BIGBOARD KHARKOV

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

BIGBOARD KIEV

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

BIGBOARD KRIVOY ROG

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

BIGBOARD LVIV

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

BIGBOARD SIMFEROPOL

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

BIGBOARD VYSHGOROD

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

BIGBOARD ZAPOROZHYE

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

BOMOND

Ukraine

25,00

Equiv.*

50,00

GARMONIYA

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

MEDIA CITY

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

MEDIA PARTNER - O

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

MEGABOARD SORAVIA Doo, BEOGRAD

INREKLAM PROGRESS Doo

INTERFLASH Doo LJUBLJANA

(24)

(23)

APG|SGA SA
BIGBOARD B.V.

BIGBOARD DONESTK

BIGBOARD NIKOLAEV

(17)

(3)

(3)

JCDecaux - Document de Référence 2014

149

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

PAYS

%
D’INTÉRÊT

MÉTHODE DE
CONSOLIDATION

% DE
CONTRÔLE*

OUTDOORAUTO

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

POSTER DNEPROPETROVSK

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

POSTER DONETSK

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

POSTER GROUP

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

POSTER KIEV

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

POSTER ODESSA

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

REKSVIT UKRAINE

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

UKRAIYINSKA REKLAMA

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

VULITCHNI MEBLI

Ukraine

50,00

Equiv.*

50,00

SOCIÉTÉS

(1)  ociétés qui sont réparties sur deux ou trois activités pour les besoins d’information sectorielle, mais reprises ici sur leur activité historique.
S
(2) Sociétés consolidées en 2014.
(3) Sociétés liquidées en 2014.
(4)  cquisition du Groupe Eumex en Amérique Latine le 7 mars 2014. Le Groupe est détenu à 50 % par JCDecaux Latin America Investments Holding S.L. (Espagne)
A
et à 50 % par Corporacion Americana de Equipamientos Urbanos SRL (Espagne).
(5)  achat des participations ne donnant pas le contrôle de Kulturplakat (Autriche) par Gewista Werbegesellschaft.mbH (Autriche) portant le pourcentage de
R
contrôle à 100 %.
(6)  achat de 2 % d’intérêts des participations ne donnant pas le contrôle de Nanjing Metro JCDecaux Advertising Co., Ltd (Chine) par JCDecaux Pearl & Dean Ltd
R
(Hong Kong) portant le pourcentage de contrôle à 100 %.
(7)  achat par JCDecaux Mestsky Mobiliar Spol Sro (République Tchèque) auprès du partenaire de 50 % de la société JCDecaux BigBoard AS (République
R
Tchèque) désormais contrôlée, et absorbée au 31 décembre 2014 par JCDecaux Mestsky Mobiliar.
(8)  achat des participations ne donnant pas le contrôle de Distribuidora de Vallas Dominicana, S.A. (République Dominicaine) par Equipamientos Urbanos
R
Dominicanos, S.A. (République Dominicaine).
(9)  achat de 0,25 % d’intérêt des participations ne donnant pas le contrôle dans Wall Sehir Dizayni Ltd Sti (Turquie) ayant un impact sur le pourcentage d’intérêt
R
de la filiale ERA Reklam AS (Turquie).
(10) Cette société est un établissement de JCDecaux Bahrain SPC.
(11) Cette société est un établissement de JCDecaux France.
(12) Société de droit autrichien opérant en Russie.
(13) Société de droit néerlandais opérant en Russie.
(14)  ociétés de droit des Iles Vierges Britanniques détenant des participations en Russie.
S
(15) Société de droit britannique opérant en Irlande du Nord.
(16) Société de droit néerlandais opérant en Bulgarie.
(17) Société de droit néerlandais opérant en Ukraine.
(18) Société de droit chypriote détenant des participations en Bulgarie.
(19)  ociétés de droit des Iles Vierges Britanniques détenant des participations à Hong Kong.
S
(20)  achat supplémentaire de 25 % du capital de MCDecaux Inc. (Japon) désormais contrôlée.
R
(21)  achat par JCDecaux Advertising (Shanghai) Co. Ltd (Chine) auprès du partenaire de 50 % du capital de Beijing JCDecaux Pearl & Dean (Chine) désormais
R
contrôlée.
(22)  uroplakat International Werbe GmbH (Autriche) et Aussenw.Tschech-Slow.Beteiligungs GmbH (Autriche) fusionnent dans Gewista Werbegesellschaft.mbH
E
(Autriche) avec effet rétroactif au 1er janvier 2014.
(23) nterflash Doo Ljubljana (Slovénie) est absorbée par Metropolis Media Doo (Slovénie) au 1er janvier 2014.
I
(24) nreklam Progress Doo (Slovénie) est absorbée par Europlakat Doo (Slovénie) au 1er janvier 2014.
I
(25)  eroporti Di Roma Advertising Spa (Italie) a été cédée le 9 décembre 2014.
A
(26)  ransmission universelle de patrimoine de la Société Versaillaise de Kiosques (France) à Médiakiosk (France) au 31 décembre 2014.
T
(27)  ’activité dominante de JCDecaux Thailand Co Ltd. est désormais l’activité Transport.
L
(28)  ession de 0,67 % d’intérêt des participations ne donnant pas le contrôle dans Rencar Praha AS (République Tchèque) ayant un impact sur le pourcentage
C
d’intérêt dans Rencar Media Spol Sro (République Tchèque) et CLV CR Spol Sro (République Tchèque).
(29)  ession de JCDecaux Chile SA au groupe Eumex portant le pourcentage d’intérêt à 85 %.
C
(30)  ervimun S.A. (Chili) a fusionné dans Stand Off S.A. (Chili) au 1er décembre 2014.
S
(31)  achat des participations ne donnant pas le contrôle d’Urbanmedia Argentina SA portant le pourcentage d’intérêt à 86,48 %.
R
150

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
(32)  ’activité dominante de Bravo Outdoor Advertising Ltd (Irlande) est l’activité Affichage.
L
(33)  eijing Top Result Metro Adv. Co. Ltd (Chine) est consolidée par la méthode de la mise en équivalence du fait du contrôle conjoint avec le partenaire du Groupe
B
dans les pouvoirs de Direction.
(34)  hangement de méthode de consolidation, désormais mise en équivalence (sous contrôle conjoint).
C

Note :
Glob. = intégration globale
Equiv.* = mise en équivalence sous contrôle conjoint
Equiv. = mise en équivalence sous influence notable

*  e pourcentage de contrôle correspond à la quote-part de détention directe dans le capital des sociétés à l’exception des sociétés détenues par des sociétés en
L
contrôle conjoint. Pour ces sociétés le pourcentage de contrôle correspond au pourcentage de contrôle de sa détentrice.

14. ÉVÉNEMENTS SUBSÉQUENTS
Le 4 mars 2015, le Conseil de Surveillance a décidé de proposer à l’Assemblée Générale de mai 2015 une distribution de dividende au titre de 2014, de 0,50 € par action, soumise au paiement de la taxe de 3 % sur les dividendes.
Le Groupe a par ailleurs l’intention de procéder à une offre publique d’achat simplifiée (OPAS) d’un montant maximum de
500 millions d’euros dans le cadre de son programme de rachat d’actions. Les termes de cette opération seraient fixés postérieurement à l’Assemblée Générale des actionnaires qui se tiendra le 13 mai 2015 et qui sera appelée à renouveler ou modifier les autorisations existantes. La société JCDecaux Holding SAS a fait savoir qu’elle participerait à une telle opération. Le Groupe entend procéder à l’annulation des actions ainsi rachetées.

JCDecaux - Document de Référence 2014

151

COMMENTAIRES SUR LES COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ JCDecaux SA

1. COMMENTAIRES SUR L’ACTIVITÉ
JCDecaux SA opère, depuis le 1er janvier 2012, des activités de holding et de support à ses filiales.

2. COMMENTAIRES SUR LES COMPTES

2.1. Produits d’exploitation
Le chiffre d’affaires 2014 s’élève à 73,7 millions d’euros contre
64,8 millions d’euros en 2013 et correspond essentiellement à des prestations refacturées aux différentes filiales du groupe :
•• Prestation d’assistance et de conseil de nature fiscale, juridique et financière,
•• Prestations informatiques,
•• Etudes industrielles.
La facturation de ces prestations aux filiales est en forte croissance notamment du fait de l’expansion géographique du groupe, du développement des technologies digitales, et des études industrielles suite aux gains d’appels d’offres aux filiales.
La production immobilisée s’élève à 6,1 millions d’euros et correspond aux projets informatiques réalisés au cours de l’exercice et portés en immobilisations incorporelles. Celle-ci était de 3,9 millions d’euros en 2013.
Les reprises sur amortissements et provisions, ainsi que les transferts de charges s’établissent à 1,6 millions d’euros contre
3,2 millions d’euros en 2013. Une part significative de ce montant correspond aux frais d’émission de l’emprunt Club Deal
(1,0 million d’euros).
Les autres produits s’élèvent à 36,2 millions d’euros contre
25,7 millions d’euros en 2013 et correspondent notamment aux redevances des incorporels (marques, brevets, savoir-faire et autres droits) facturées aux filiales.
Au total, les produits d’exploitation s’élèvent à 117,6 millions d’euros contre 97,6 millions d’euros en 2013.

152

JCDecaux - Document de Référence 2014

2.2. Charges d’exploitation
Les charges d’exploitation se sont élevées à 132,8 millions d’euros contre 115,7 millions d’euros en 2013, soit une progression de
14,8 % (+17,1 millions d’euros).
Les autres achats et charges externes s’établissent à 69,3 millions d’euros contre 58,2 millions d’euros en 2013 soit une hausse de
19,1 % (11,1 millions d’euros) et se composent principalement :
••  e la sous-traitance et maintenance informatique pour 31,1 d millions d’euros contre 25,6 millions d’euros en 2013 soit une hausse de 21,5 en lien avec les différents projets
%
informatiques en cours,
•• ’honoraires pour 9,9 millions d’euros, contre 6,3 millions d soit une hausse de 3,6 millions d’euros par rapport à 2013, en lien avec les projets de croissance externe en cours et les honoraires liés à la l’extension de la ligne de crédit revolving mise en place en 2012 (0,9 million d’euros),
•• e coûts administratifs facturés par certaines filiales pour d 7,7 millions d’euros contre 7,0 millions d’euros en 2013.
Les impôts, taxes et versements assimilés s’élèvent à 4,1 millions d’euros en 2014 contre 3,2 millions d’euros en 2013, soit une hausse de 0,9 million d’euros à relier à la hausse des produits d’exploitation. Les frais de personnel se sont élevés à 43,7 millions d’euros contre 39,8 millions d’euros en 2013, soit une hausse de 9,8 %
(+3,9 millions d’euros) qui s’explique essentiellement par la hausse des effectifs moyens.
Les dotations aux amortissements et provisions s’établissent à 9,1 millions d’euros et se composent principalement des dotations aux amortissements pour 5,6 millions d’euros, des dotations pour charges à répartir pour 1,2 million d’euros et des dotations pour engagements de retraite pour 1,7 million d’euros.
Les autres charges s’élèvent à 6,6 millions d’euros et se composent essentiellement de la redevance de marque payée à
JCDecaux France.

LES ÉTATS FINANCIERS
2.3. Résultat financier
Le résultat financier s’établit à 14,9 millions d’euros en 2014 contre 4,2 millions d’euros en 2013, soit une hausse de 10,7 millions d’euros qui s’explique principalement par :

3. ÉVOLUTION PRÉVISIBLE ET TENDANCES
En 2015, JCDecaux SA poursuivra son activité de holding du groupe et de support aux filiales.

•• a reprise nette des dépréciations sur titres de participation de l 5,9 millions d’euros en 2014 contre des reprises nettes en 2013 de 2,1 millions d’euros,
••  les dotations sur prêts aux filiales nettes des reprises pour 2,0 millions d’euros en 2014, contre 3,7 millions d’euros en 2013,
•• a dépréciation des comptes courants filiales pour 1,8 million l d’euros
•• ’augmentation des intérêts financiers nets reçus de 2,9 millions l d’euros,
••  hausse de 3,3 millions d’euros des revenus des titres la de participation,
••  l’exercice de la clause de retour à meilleure fortune de l’abandon de créance consenti le 30 décembre 2009 à hauteur de 20,8 millions d’euros à la filiale SOMUPI qui représente 6,1 millions d’euros en 2014 contre 5,2 millions d’euros en 2013.

2.4. Résultat exceptionnel
Le résultat exceptionnel ressort à 2,6 millions d’euros et se compose principalement des reprises et des dotations aux amortissements dérogatoires.

2.5. Résultat net
L’exercice 2014 fait ressortir, après constatation d’un produit d’impôt sur les bénéfices de 4,0 millions d’euros, un bénéfice de 6,3 millions d’euros.

JCDecaux - Document de Référence 2014

153

COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ JCDecaux SA

BILAN ACTIF
EN MILLIONS D’EUROS

2013

84,5

78,0

-68,6

-64,2

Valeurs nettes

15,9

13,8

Valeurs Brutes

34,8

20,8

-16,0

-14,9

Valeurs nettes

18,8

5,9

Valeurs Brutes

3 192,1

3 173,5

Dépréciations

-50,3

-54,2

Valeurs nettes

3 141,8

3 119,3

3 176,5

3 139,0

Valeurs Brutes

55,4

52,9

Dépréciations

0,0

0,0

Valeurs nettes

55,4

52,9

Valeurs Brutes

45,7

33,8

Dépréciations

-1,7

0,0

Valeurs nettes

44,0

33,8

Disponibilités

727,9

631,8

1,7

1,5

829,0

720,0

Charges à répartir

3,9

4,1

Primes remboursements des obligations

Immobilisations incorporelles

2014

1,6

2,1

22,8

5,9

4 033,9

3 871,1

Valeurs Brutes
Amortissements

Immobilisations corporelles

Amortissements

Immobilisations financières

ACTIF IMMOBILISE
Clients

Autres créances

Divers
Comptes de régularisation
ACTIF CIRCULANT

Ecarts de conversion actif
TOTAL GENERAL

154

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
BILAN PASSIF
EN MILLIONS D’EUROS

2014

2013

3,4

3,4

1 193,5

1 184,0

620,4

746,4

Report à nouveau

0,0

-2,0

Résultat de l’exercice

6,3

-16,1

Provisions réglementées

9,0

11,5

1 832,6

1 927,2

9,6

8,0

606,8

606,8

2,3

4,1

1 501,2

1 263,5

Dettes fournisseurs et comptes rattachés

30,5

24,9

Dettes fiscales et sociales

21,8

20,4

1,1

0,4

22,5

6,9

0,1

0,0

2 186,3

1 927,0

5,4

8,9

4 033,9

3 871,1

Capital Social
Primes d'émission, de fusion et d'apport
Réserves

CAPITAUX PROPRES
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
Dettes financières

Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des Ets de crédit
Emprunts et dettes financières divers

Dettes d’exploitation

Dettes diverses

Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
Autres dettes

Comptes de régularisation
DETTES
Ecarts de conversion passif
TOTAL GENERAL

JCDecaux - Document de Référence 2014

155

COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ JCDecaux SA

COMPTE DE RÉSULTAT

EN MILLIONS D’EUROS

2014

2013

CHIFFRE D'AFFAIRES NET

73,7

64,8

Production immobilisée

6,1

3,9

Reprises sur amort. et provisions, transfert de charges

1,6

3,2

36,2

25,7

117,6

97,6

69,3

58,2

4,1

3,2

Salaires et traitements

29,3

26,9

Charges sociales

14,4

12,9

Dotations aux amortissements et provisions

9,1

7,3

Autres charges

6,6

7,2

CHARGES D'EXPLOITATION

132,8

115,7

RESULTAT D'EXPLOITATION

-15,2

-18,1

RESULTAT FINANCIER

14,9

4,2

RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS

-0,3

-13,9

Produits exceptionnels

5,9

3,3

Charges exceptionnelles

3,3

4,0

RESULTAT EXCEPTIONNEL

2,6

-0,7

Autres Produits
PRODUITS D'EXPLOITATION
Autres achats et charges externes
Impôts, taxes et versements assimilés

Participation des salariés

0,0

Impôts sur les bénéfices

-1,5

RESULTAT NET

156

4,0
6,3

-16,1

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS

JCDecaux - Document de Référence 2014

157

ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ JCDecaux SA

Les comptes annuels de la société JCDecaux SA pour l’exercice clos le 31 décembre 2014 ont été arrêtés par le Directoire le
3 mars 2015 avec un chiffre d’affaires s’élevant à 73,7 millions d’euros, un résultat net de 6,3 millions d’euros et un total de bilan de 4 033,9 millions d’euros.

1.2.1.2. Immobilisations corporelles
Les modes et durées d’amortissements retenus sont les suivants :
•• Mobiliers urbains.......................................... linéaire 5 à 10 ans
•• nstallations techniques, matériel et outillage............................
I
........................................ linéaire ou dégressif 5 ans ou 10 ans

1. PRINCIPES, RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLES

1.1. Principes généraux
Les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2014 ont été établis conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur et aux principes comptables généralement admis :
•• continuité de l’exploitation,
•• indépendance des exercices.
•• permanence des méthodes comptables,
L’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est faite selon la méthode des coûts historiques.

1.2. Principales méthodes utilisées
1.2.1. Actif immobilisé

•• Matériel de transport………………………………...inéaire 4 ans l •• Matériel de bureau et informatique........................................... ............................................ linéaire ou dégressif 3 ans ou 5 ans
•• Mobilier……………………………………………..linéaire 10 ans
1.2.1.3. Immobilisations financières
Les titres de participation figurent au bilan pour leur prix d’acquisition par la société et sont dépréciés lorsque leur valeur recouvrable est inférieure à leur coût d’acquisition.
La valeur recouvrable correspond à la valeur la plus élevée entre le prix de cession des titres de participation et leur valeur d’utilité.
La valeur d’utilité est estimée sur la base des flux de trésorerie attendus actualisés, diminués de l’endettement net. Les flux de trésorerie futurs sont déterminés à partir de business plans établis à partir des données budgétaires pour la première année consécutive à la clôture des comptes puis sur la base d’hypothèses de croissance et d’évolution spécifiques à chaque marché, qui reflètent les perspectives futures attendues. L’horizon des prévisions diffère ainsi selon le secteur d’activité de la filiale concernée :

Les immobilisations sont évaluées au coût d’acquisition conformément aux règles comptables. Il n’y a pas eu de modification dans les méthodes d’évaluation.

••  ans le Mobilier Urbain et le Transport, les flux futurs de d trésorerie sont calculés sur la durée restante du contrat avec prise en compte d’une probabilité de renouvellement à l’échéance,

1.2.1.1. Immobilisations incorporelles

••  our l’Affichage, ils sont calculés sur une période de 5 ans avec p une projection à l’infini sur la base d’un taux de croissance de
2 % par an en Europe et 3 % par an dans le reste du Monde.

Les immobilisations incorporelles sont constituées principalement de logiciels. Elles sont amorties linéairement sur une durée de 3 à 5 ans.
Les frais engagés, tant internes qu’externes, pour le développement des logiciels significatifs (applications informatiques dites « de cœur de métier ») sont portés en immobilisations incorporelles et amortis linéairement sur une durée de 3 ans ou 5 ans. Conformément aux dispositions comptables en vigueur, seuls les frais engagés sur les phases de conception détaillée, programmation et paramétrage, tests et recettes sont enregistrés en immobilisations.
Afin de bénéficier du dispositif fiscal, la société enregistre en amortissement dérogatoire la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement fiscal (12 mois).
Les autres frais de recherche et de développement encourus au cours de l’exercice sont comptabilisés en charges.

158

JCDecaux - Document de Référence 2014

Lors des cessions de titres de participation, il est fait application de la méthode FIFO.

LES ÉTATS FINANCIERS
1.2.2. Actif circulant

1.2.4. Opérations en devises et instruments financiers

1.2.2.1. Créances

1.2.4.1. Opérations en devises

Les créances litigieuses, contentieuses ou douteuses de par leur antériorité, font l’objet de dépréciations en fonction du risque de non recouvrement.

Les dettes, créances et disponibilités en devises figurent au bilan pour leur contre-valeur au cours de fin d’exercice. La différence éventuelle résultant de la conversion des dettes et créances en devises à ce dernier cours est portée au bilan en « comptes d’écarts de conversion ».

1.2.2.2. Valeurs mobilières de placement
Les valeurs mobilières de placement sont valorisées à leur coût d’acquisition. Si la valeur d’inventaire à la clôture de l’exercice est inférieure au prix d’acquisition, une dépréciation est comptabilisée. 1.2.2.3. Charges constatées d’avance
Conformément à la règle d’indépendance des exercices, les charges se rapportant aux exercices 2015 et ultérieurs sont enregistrées dans ce compte.
1.2.3. Passif
1.2.3.1. Provisions pour risques et charges
Des provisions sont constituées pour faire face à des obligations légales ou implicites, résultant d’événements passés existant à la date de la clôture et pour lesquels une sortie de ressources est probable. 1.2.3.2. rovisions pour indemnités de fin de carrière et
P
avantages assimilés

Les pertes latentes de change non couvertes font l’objet d’une provision pour perte de change.
1.2.4.2. Instruments financiers
Les couvertures de risque de change visent à prémunir l’entreprise contre les effets de fluctuations des devises. Les instruments utilisés sont principalement des achats et ventes à terme de devises.

2. DENTITÉ DE LA SOCIÉTÉ MÈRE CONSOLIDANT
I
LES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ
Bien que publiant elle-même des comptes consolidés, les comptes annuels sont inclus suivant la méthode de l’intégration globale dans les comptes consolidés de la société suivante :
JCDecaux Holding
17, Rue Soyer
92200 Neuilly sur Seine

Les engagements de JCDecaux SA résultant de régimes à prestations définies, ainsi que leurs coûts, sont déterminés selon la méthode actuarielle des unités de crédit projetées.
Cette méthode consiste à évaluer l’engagement en fonction du salaire projeté en fin de carrière et des droits acquis à la date d’évaluation, déterminés selon les dispositions de la convention collective, des accords d’entreprise ou des droits légaux en vigueur. Conformément à la recommandation ANC N°2013-02, les écarts actuariels sont reconnus immédiatement et en totalité par résultat lors de l’exercice de leur survenance. Le coût normal et le coût des services passés sont reconnus en résultat opérationnel.
1.2.3.3. Produits constatés d’avance
Conformément à la règle de l’indépendance des exercices, les produits se rapportant aux exercices 2015 et ultérieurs sont enregistrés dans ce compte.

JCDecaux - Document de Référence 2014

159

ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ JCDecaux SA

3. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

VALEURS AU
01/01/2014

AUGMENTATIONS

DIMINUTIONS

VALEURS AU
31/12/2014

78,0

10,1

3,6

84,5

-64,2

-4,4

-0,0

-68,6

13,8

5,7

3,6

15,9

VALEURS AU
01/01/2014

AUGMENTATIONS

DIMINUTIONS

VALEURS AU
31/12/2014

75,5

5,7

0,0

81,2

Fonds de commerce

0,0

0,0

0,0

0,0

Immo. incorporelles en cours

2,5

4,4

3,6

3,3

78,0

10,1

3,6

84,5

VALEURS AU
01/01/2014

AUGMENTATIONS

DIMINUTIONS

VALEURS AU
31/12/2014

Brevets, licences et logiciels

-64,2

-4,4

-0,0

-68,6

TOTAL

-64,2

-4,4

-0,0

-68,6

EN MILLIONS D’EUROS
Valeurs brutes
Amortissements et dépréciations
VALEURS NETTES

VALEURS BRUTES
(EN MILLIONS D’EUROS)
Brevets, licences et logiciels

TOTAL

AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS
(EN MILLIONS D’EUROS)

160

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
4. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

VALEURS AU
01/01/2014

AUGMENTATIONS

DIMINUTIONS

VALEURS AU
31/12/2014

20,8

14,4

0,4

34,8

-14,9

-1,2

-0,1

-16,0

5,9

13,2

0,3

18,8

VALEURS AU
01/01/2014

AUGMENTATIONS

DIMINUTIONS

VALEURS AU
31/12/2014

Mobiliers urbains

1,5

0,0

0,1

1,4

Installations, matériel et outillage

2,7

0,8

0,0

3,5

Matériel de transport

0,4

0,0

0,0

0,4

12,5

1,4

0,0

13,9

En-cours

0,3

0,7

0,3

0,7

Avances et acomptes

3,4

11,5

0,0

14,9

20,8

14,4

0,4

34,8

VALEURS AU
01/01/2014

AUGMENTATIONS

DIMINUTIONS

VALEURS AU
31/12/2014

Mobiliers urbains

-1,4

-0,0

-0,0

-1,4

Installations, matériel et outillage

-1,7

-0,3

-0,0

-2,0

Matériel de transport

-0,4

-0,0

-0,1

-0,3

-11,4

-0,9

-0,0

-12,3

-0,0

-0,0

-0,0

-0,0

-14,9

-1,2

-0,1

-16,0

EN MILLIONS D’EUROS
Valeurs brutes
Amortissements et dépréciations
VALEURS NETTES

VALEURS BRUTES
(EN MILLIONS D’EUROS)

Matériel de bureau et informatique

TOTAL

AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS
(EN MILLIONS D’EUROS)

Matériel de bureau et informatique
En-cours
TOTAL

JCDecaux - Document de Référence 2014

161

ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ JCDecaux SA

5. IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES

VALEURS AU
01/01/2014

AUGMENTATIONS

DIMINUTIONS

VALEURS AU
31/12/2014

2 872,1

0,0

0,0

2 872,1

Créances rattachées à des participations

192,8

65,0

15,1

242,7

Prêts et autres immobilisations financières

108,6

78,6

109,9

77,3

3 173,5

143,6

125,0

3 192,1

-54,2

-3,4

-7,3

-50,3

3 119,3

140,2

117,7

3 141,8

EN MILLIONS D’EUROS
Participations

VALEURS BRUTES
Dépréciations
VALEURS NETTES

Les augmentations et diminutions des créances rattachées à des participations et des prêts correspondent aux nouveaux prêts et aux remboursements des financements accordés aux filiales.
Les dépréciations enregistrées sur l’exercice correspondent essentiellement à des actifs en Afrique du Sud et au Japon. Les reprises de dépréciations concernent essentiellement les participations en Italie.

7.  HARGES A RÉPARTIR SUR PLUSIEURS
C
EXERCICES

6. DISPONIBILITÉS

EN MILLIONS D’EUROS

2014

2013

41,8

40,7

Banques

135,2

129,1

Dépôts à terme

550,9

462,0

Caisse

NS

NS

TOTAL

727,9

631,8

EN MILLIONS D’EUROS

JCDecaux - Document de Référence 2014

2013

3,9

4,1

TOTAL

162

2014

Frais d’émission d’emprunts

Valeurs Mobilières de Placement

3,9

4,1

Les frais d’émission d’emprunts sont relatifs à l’émission en février 2013 d’un emprunt obligataire de 500 millions d’euros
(Eurobond), et à la mise en place en février 2012 d’une ligne de crédit revolving confirmée de 600 millions d’euros ayant fait l’objet d’une extension en février 2014. Ces frais sont amortis sur la durée respective de chaque emprunt.

LES ÉTATS FINANCIERS
8. ÉCHÉANCES DES CRÉANCES ET DES DETTES

EN MILLIONS D’EUROS
Créances
Dettes

TOTAL

A MOINS D’UN AN

A PLUS D’UN AN
5 ANS AU PLUS

422,8

124,6

298,2

2 186,3

374,3

A PLUS DE
CINQ ANS

1 812,0

Les montants indiqués en créances incluent les créances rattachées à des participations, les prêts, les autres immobilisations financières ainsi que les créances sur les clients, les autres créances et les charges constatées d’avance.
Les montants indiqués en dettes incluent les dettes obligataires, bancaires et autres dettes financières vis-à-vis des filiales ainsi que les dettes fournisseurs, les autres dettes et produits constatés d’avance.
Les dettes financières de JCDecaux SA vis-à-vis d’entités qui ne sont pas ses filiales directes ou indirectes sont principalement constituées de l’emprunt obligataire de 500 millions d’euros émis en février 2013 à échéance février 2018.
JCDecaux SA dispose d’une ligne de crédit revolving confirmée d’un montant de 600 millions d’euros. Au 31 décembre 2014 cette ligne n’est pas utilisée. En février 2014, JCDecaux SA a signé un avenant à cette ligne portant ainsi son échéance à février 2019.
Les sources de financement de JCDecaux SA sont confirmées, mais imposent le respect de « covenants ». Au 31 décembre 2014, le
Groupe respectait ces « covenants » avec des valeurs très éloignées des limites requises.

9. CHARGES ET PRODUITS CONSTATÉS D’AVANCE

EN MILLIONS D’EUROS

2014

2013

Divers (maintenance, location, etc…)

1,7

1,5

CHARGES CONSTATÉES D’AVANCE

1,7

1,5

Divers

0,1

0,0

PRODUITS CONSTATÉS D’AVANCE

0,1

0,0

JCDecaux - Document de Référence 2014

163

ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ JCDecaux SA

10. CAPITAUX PROPRES

EN MILLIONS D’EUROS

01/01/2014

Capital

AFFECTATION DU
RÉSULTAT 2013

VARIATIONS 2014

31/12/2014

3,4

3,4

Prime d’émission

780,9

Prime de fusion

159,1

159,1

Prime d’apports

244,0

244,0

0,3

0,3

Réserve légale
Autres réserves

9,5

790,4

746,1
-2,0

SITUATION NETTE
Provisions réglementées

16,1

6,3

6,3

1 915,7

Résultat de l’exercice

2,0

-16,1

Report à Nouveau

-125,4

-0,6

-107,3

15,2

1 823,6

-2,5

9,0

12,7

1 832,6

0,0

11,5

TOTAL CAPITAUX PROPRES

1 927,2

620,1

-107,3

Au 31 décembre 2014, le capital social de 3 413 859,37 euros est composé de 223 934 334 actions entièrement libérées.
Au cours de l’exercice 428 268 actions ont été créées suite à des levées de stock-options, 19 211 actions ont été créées conformément au plan d’attribution d’actions gratuites du 1er décembre 2010.
Dans le cadre du plan d’options de souscription autorisé par l’assemblée générale du 13 mai 2009, le Directoire a octroyé au cours des exercices 2010 et 2011, respectivement 76 039 et 934 802 options. Dans le cadre du plan d’options de souscription autorisé par l’assemblée générale du 11 mai 2011, le Directoire a octroyé au cours de l’exercice 2012, 1 144 734 options. Aucune option n’a été attribuée au cours de l’exercice 2013. Dans le cadre du plan d’options de souscription autorisé par l’assemblée générale du 15 mai
2013, Le Directoire a octroyé au cours de l’exercice 2014, 780 392 options.
Au 31 décembre 2014, 4 520 311 options, réparties comme suit, ont été attribuées dans le cadre des différents plans d’options autorisés par les assemblées du 11 mai 2005, 10 mai 2007, 13 mai 2009 et 11 mai 2011 :

DATE D’ÉMISSION

20/02/2007

15/02/2008

23/02/2009

01/12/2010

17/02/2011

21/02/2012

17/02/2014

Nombre d'options émises

763 892

719 182

101 270

76 039

934 802

1 144 734

780 392

Prix d’exercice des options

22,58 €

21,25 €

11,15 €

20,20 €

23,49 €

19,73 €

31,69 €

20/02/2014

15/02/2015

23/02/2016

01/12/2017

17/02/2018

21/02/2019

17/02/2021

Date d'expiration

Au 31 décembre 2014, le capital social de la société est détenu à hauteur de 69,83 % (soit 156 380 573 actions) par la société
JCDecaux Holding.
Conformément à la décision de l’Assemblée Générale Mixte du 14 mai 2014, la société a procédé à une distribution de dividendes pour un montant total de 107,3 millions d’euros.
Les provisions réglementées correspondent aux amortissements dérogatoires.

164

JCDecaux - Document de Référence 2014

LES ÉTATS FINANCIERS
11. PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
VALEURS AU
01/01/14

DOTATIONS 2014

REPRISES 2014

VALEURS AU
31/12/14

Litiges

0,0

0,5

0,0

0,5

Pertes de change

0,2

0,1

0,2

0,1

Autres

0,5

0,1

0,2

0,4

Provisions pour engagements de retraite et autres avantages à long terme

7,3

1,6

0,3

8,6

TOTAL

8,0

2,3

0,7

9,6

EN MILLIONS D’EUROS
PROVISIONS POUR RISQUES

PROVISIONS POUR CHARGES

Les engagements à prestations définies de JCDecaux SA vis-à-vis du personnel sont principalement constitués des indemnités conventionnelles de départs en retraite et des médailles du travail.
Les provisions sont calculées avec les hypothèses suivantes :

AU 31 DÉCEMBRE

2014

Taux d'actualisation

2,00 %

Taux de revalorisation des salaires

2,30 %

Durée résiduelle moyenne de présence

14 ans

Le taux d’actualisation est déterminé par référence au rendement des obligations émises par des entreprises de premier rang à la date de l’évaluation et dont l’échéance correspond à la duration des engagements à actualiser.
Les engagements de retraite et autres avantages à long terme s’analysent de la façon suivante :

RÉGIMES
DE RETRAITE

AUTRES
ENGAGEMENTS

TOTAL

Ouverture

7,0

0,3

7,3

Coût normal

0,4

0,0

0,4

Intérêt sur la dette

0,2

0,0

0,2

Impact des acq. sur cession sur la dette

0,0

0,0

0,0

Profits ou pertes actuariels

1,0

0,0

1,0

-0,3

0,0

-0,3

8,3

0,3

8,6

EN MILLIONS D’EUROS
EVOLUTION DE LA DETTE ACTUARIELLE

Prestations payées
DETTE ACTUARIELLE À LA CLÔTURE

JCDecaux - Document de Référence 2014

165

ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ JCDecaux SA

12. SITUATION FISCALE LATENTE

14. RÉSULTAT FINANCIER
Le résultat financier s’établit à 14,9 millions d’euros en 2014 contre 4,2 millions d’euros en 2013, soit une augmentation de
10,7 millions d’euros qui s’explique principalement par :

Allégement (+) et accroissement (-) de la dette future d’impôt

EN MILLIONS D’EUROS

2014

2013

Provision pour engagements de retraite

8,3

7,0

Autres provisions

0,1

0,4

Contribution sociale de solidarité

0,2

0,1

Provisions pour dépréciations des prêts 27,1

23,3

0,3

-0,1

36,0

30,6

Gain/perte latente de change
TOTAL

••  dotations sur prêts aux filiales nettes des reprises pour les 2,0 millions d’euros en 2014 contre 3,7 millions d’euros en
2013,
•• a dépréciation des comptes courants filiales pour 1,8 million l d’euros
•• ’augmentation des intérêts financiers nets reçus de 2,9 millions l d’euros,
••  hausse de 3,3 millions d’euros des revenus des titres de la participation,
••  l’exercice de la clause de retour à meilleure fortune de l’abandon de créance consenti le 30 décembre 2009 à hauteur de 20,8 millions d’euros à la filiale SOMUPI qui représente 6,1 millions d’euros en 2014 contre 5,2 millions d’euros en 2013.

13. RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES

EN MILLIONS D’EUROS

•• a reprise nette des dépréciations sur titres de participation de l 5,9 millions d’euros en 2014 contre des reprises nettes en 2013 de 2,1 millions d’euros,

2014

2013

France

43,4

39,4

Export

30,3

25,4

TOTAL

73,7

64,8

15. PRODUITS ET CHARGES EXCEPTIONNELS

EN MILLIONS D’EUROS

2014
0,0

Valeur nette des éléments d’actifs financiers cédés

0,0

Dotation aux amortissements dérogatoires

3,3

TOTAL DES CHARGES EXCEPTIONNELLES

Le chiffre d’affaires correspond aux prestations d’assistance et de conseil dans les domaines administratif, technique, informatique et juridique, immobilier, social et industriel destinées aux différentes filiales du groupe JCDecaux.

Valeur nette des éléments d’actifs incorporels et corporels cédés

3,3

EN MILLIONS D’EUROS

2014

Prix de cession des éléments d’actifs incorporels et corporels
Produit de cession Immos Financières

5,9

TOTAL DES PRODUITS EXCEPTIONNELS

JCDecaux - Document de Référence 2014

0,0

Reprise d’amortissements dérogatoires

166

0,0

5,9

LES ÉTATS FINANCIERS
16. CHARGES A PAYER ET PRODUITS A RECEVOIR

EN MILLIONS D’EUROS

2014

2013

EN MILLIONS D’EUROS

2014

2013

Créances rattachées à des participations

0,3

0,4

Prêts

0,7

0,8

Créances clients et comptes rattachés

6,1

4,0

1,6

0,3

Instruments de trésorerie

3,6

7,6

Disponibilités

0,9

0,5

Charges à payer

Produits à recevoir

Dettes financières

Immobilisations financières

Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
Emprunts et dettes financières autres

9,4

9,4

-

-

0,2

0,5

Dettes d’exploitation

Créances d’exploitation

Dettes fournisseurs et comptes rattachés 17,2

12,4

Autres créances

Dettes fiscales et sociales

13,9

12,0

Créances diverses

Dettes diverses
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
Autres dettes

0,7

0,4

21,1

5,5

17. VENTILATION DE L’IMPÔT SUR LES BÉNÉFICES
RÉSULTAT AVANT
IMPÔTS

IMPÔTS

RÉSULTAT APRÈS
IMPÔTS

Résultat courant

-0,3

4,8

4,5

Résultat exceptionnel

2, 6

-0,8

1,8

Participation

0,0

0,0

0,0

Résultat net

2,3

4,0

6,3

EN MILLIONS D’EUROS

Une convention d’intégration fiscale, dont la société tête de groupe est JCDecaux SA, a pris effet au 1er janvier 2002 et a été conclue avec JCDecaux France.

Au 1er janvier 2012, les sociétés JCDecaux Afrique Holding et
Média Publicité Extérieure ont rejoint le groupe d’intégration en qualité de société intégrée.

Au 1er janvier 2006, la société SOPACT a rejoint le groupe d’intégration en qualité de société intégrée.

Aux termes de cette convention et conformément aux textes en vigueur, chaque société intégrée établit son résultat fiscal et calcule l’impôt sur les sociétés comme en l’absence d’intégration fiscale. La charge d’impôt est enregistrée par la société intégrée, l’impôt sur les sociétés étant dû à la société intégrante qui procède à sa liquidation. En cas de déficit fiscal de la société intégrée, l’économie d’impôt est un gain immédiat pour la société intégrante. En cas de sortie d’une des filiales du groupe fiscal, les parties se rapprocheront pour en examiner les conséquences.

Au 1er janvier 2007, les sociétés Cyclocity, JCDecaux Asie
Holding, JCDecaux Amériques Holding et JCDecaux Europe
Holding ont rejoint le groupe d’intégration en qualité de société intégrée. Au 1er janvier 2009, la société International Bike Technology a rejoint le groupe d’intégration en qualité de société intégrée.
Au 1er janvier 2011, la société JCDecaux France Holding a rejoint le groupe d’intégration en qualité de société intégrée.

JCDecaux - Document de Référence 2014

167

ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ JCDecaux SA

18.  NGAGEMENTS HORS BILAN,
E
AUTRES QUE LES INSTRUMENTS FINANCIERS

EN MILLIONS D’EUROS

31/12/2014

19. INSTRUMENTS FINANCIERS

31/12/2013

ENGAGEMENTS DONNES
Garantie de marchés
Autres garanties
Engagements sur titres
TOTAL

56,4

56,0

153,6

116,3

-

12,5

210,0

184,8

-

-

600,0

600,0

4,7

610,8

19.1. nstruments financiers d’émission
I
d’emprunts obligataires

10,8

604,7

JCDecaux SA n’utilise des instruments financiers qu’à des fins de couverture contre le risque de taux d’intérêt et le risque de change. En 2003, en émettant son placement privé aux Etats-Unis
(USPP), JCDecaux SA a procédé, concomitamment à l’émission, à la mise en place de swaps d’émission.
La valeur de marché de ces instruments financiers d’émission au 31 décembre 2014 (coût théorique de débouclement) est de
-5,3 millions d’euros.

ENGAGEMENTS REÇUS
Engagements sur titres
Ligne de crédit disponible
Abandons de créances (clause de retour à meilleure fortune)
TOTAL

Le poste « Autres garanties » comprend les garanties émises pour le paiement de loyers, dettes financières, location de véhicules de certaines de ses filiales ou les contre-garanties en faveur des banques dans le cadre de lignes de cautions accordées à ses filiales. A noter que le montant des garanties sur dettes financières (lignes de crédit et découverts bancaires) et sur lignes de cautions bancaires correspond au montant effectivement utilisé à la date de clôture.
Les engagements sur titres sont accordés et reçus, notamment dans le cadre des opérations de croissance externe.
En outre, dans le cadre de la convention d’actionnaires qui les lie,
JCDecaux SA et APG SGA SA se sont accordés réciproquement des options d’achat (calls) en cas de non-respect de clauses contractuelles et en cas de changement de contrôle, ainsi que des droits de préemption en cas de cession de certains actifs.
Par ailleurs, dans le cadre de l’acquisition du groupe Continental
Outdoor Media, JCDecaux SA a garanti la bonne exécution du contrat par sa filiale JCDecaux South Africa Holdings.
Enfin, dans le cadre des partenariats signés, JCDecaux SA et ses partenaires bénéficient de droits de préemption et parfois de droits d’emption ou de droits de suite, que JCDecaux SA ne considère pas comme des engagements donnés ou reçus.

JCDecaux - Document de Référence 2014

L’exposition de JCDecaux SA au risque de change provient notamment de l’activité avec ses filiales à l’étranger.
Elle est principalement liée :

Les garanties de marchés correspondent aux garanties par lesquelles la société garantit, directement ou en contre-garantie de banques ou de compagnies d’assurance, la bonne exécution des contrats de ses filiales.

168

19.2. Couverture du risque de change

••  ux opérations financières : refinancement et au recyclage a de la trésorerie des filiales étrangères, couverts par des swaps de change (l’échéance la plus lointaine de ces contrats est mars 2015),
••  ux opérations commerciales, a LES ÉTATS FINANCIERS
Au 31 décembre 2014, les opérations contractées par la société sont les suivantes :

ACTIFS
FINANCIERS ET
COMMERCIAUX

PASSIFS
FINANCIERS ET
COMMERCIAUX

ACTIFS / PASSIFS

HORS BILAN (1)

DIFFÉRENTIEL

AED

1,5

48,9

-47,4

47,6

0,2

AUD

10,1

5,5

4,6

-4,6

0,0

BHD

0

12,2

-12,2

12,1

-0,1

CNY

1,6

0,1

1,5

-1,5

0,0

CZK

0,1

5,8

-5,7

5,7

0,0

DKK

5,2

0

5,2

-5,1

0,1

GBP

22,5

1,5

21

-19,7

1,3

HKD

11,8

136,6

-124,8

125,4

0,6

ILS

31,8

0,1

31,7

-31,1

0,6

JPY

17,6

0

17,6

-17,3

0,3

MXN

9,7

0

9,7

-9,5

0,2

NOK

8,3

0

8,3

-8,2

0,1

OMR

4,9

0

4,9

-4,6

0,3

PLN

1,4

0,1

1,3

-1,3

0,0

SAR

0,3

8,3

-8

8,1

0,1

SEK

11,2

0,2

11

-10,8

0,2

SGD

3,5

0,4

3,1

-3,7

-0,6

TRY

14,9

0

14,9

-14,4

0,5

USD

9,6

68,8

-59,2

143,6

84,4

ZAR

2,7

0

2,7

-2,5

0,2

Autres

2,2

1,4

0,8

-1,2

-0,4

TOTAL

170,9

289,9

-119,0

207,0

88,0

EN MILLIONS
D’EUROS

(1)

A
 chats et ventes à terme, swaps d’émissions et swaps de change à court terme. Les swaps d’émission sont valorisés au taux de couverture au même titre que les passifs financiers correspondants. Les autres swaps, achats et ventes à terme sont valorisés au taux de clôture

Au 31 décembre 2014, la valeur de marché de ces instruments financiers (coût théorique de débouclement) s’élève à +1,6 million d’euros.

20. RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS
Le montant des jetons de présence versés aux membres du Conseil de Surveillance au titre de l’exercice 2014, s’élève à 269 750 euros.
Le montant des rémunérations et avantages versés au cours de l’exercice 2014 aux membres du Directoire au titre de leur mandat s’élève 2 305 832 euros.

JCDecaux - Document de Référence 2014

169

ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ JCDecaux SA

21. EFFECTIFS
La ventilation des effectifs moyens (en équivalent temps plein) par catégorie est la suivante :
CATÉGORIE

2014

2013

2

2

276

254

Agents de maîtrise

90

88

Employés

27

24

395

368

Dirigeants
Cadres

TOTAL

22.  PÉRATIONS RÉALISÉES AVEC DES ENTREPRISES LIÉES
O

POSTES DU BILAN
(EN VALEUR BRUTE)
(EN MILLIONS D’EUROS)

POSTES DU COMPTE
DE RÉSULTAT

2013

20,7

20,4

Produits d’exploitation

108,7

90,3

2,7

2,4

Produits de participations

2,9

1,5

Intérêts

6,4

6,0

Autres produits financiers

2013

2014

Charges d’exploitation

2014

6,1

5,2

-

0,1

Immobilisations financières
Participations
Créances sur participations
Prêts
Dépôts et cautionnements versés

2 721,1

2 721,1

234,4

186,1

77,2

108,5

0,1

0,1

Charges financières
Intérêts et charges assimilées
Produits financiers

Créances
Créances clients et comptes rattachés

54,3

52,6

Autres créances

28,7

16,2

-

-

Charges constatées d’avance
Dettes
Emprunts et dettes financières diverses

1 501,2

1 263,5

Dettes fournisseurs et comptes rattachés

14,6

13,3

1,4

1,5

Dettes sur immobilisations et comptes rattachés

-

-

Produits constatés d’avance

-

-

Produits exceptionnels

Autres dettes

Produits cession immobilisations

En plus des sociétés susceptibles d’être consolidées par intégration globale, ont été considérées comme entreprises liées les sociétés consolidées selon la méthode de mise en équivalence des coentreprises dans les comptes du groupe JCDecaux.
Au cours de l’exercice, il n’a été conclu aucune convention avec les parties liées au sens de l’article R 123-198 du Code de Commerce, d’un montant significatif et qui n’aurait pas été conclue aux conditions normales du marché.

23. ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE
Néant

170

JCDecaux - Document de Référence 2014

7 023

(1)

1 840

31 204

C apitaux propres hors capital social et résultat net de l’exercice.

METROBUS (comptes sociaux)

B –  ARTICIPATIONS en France
P
détenues entre 10 et 50 %

JCDecaux France Holding

1

581 922

JCDecaux Europe Holding

International Bike Technology
(non consolidé)

37

JCDecaux Afrique Holding

297 000

JCDecaux Asie Holding

JCDecaux Amériques Holding

6 525

JCDecaux France

A –  ILIALES en France détenues
F
à plus de 50 %

SOCIÉTÉS

CAPITAL
EN K€

934

12 238

2

232 118

(766)

(2 529)

82 180

715 155

AUTRES
CAPITAUX
PROPRES (1)
EN K€

33

100

100

100

100

100

100

100

QUOTE-PART
DU CAPITAL
EN %

24. ABLEAU DES FILIALES ET PARTICIPATIONS AU 31/12/2014
T

17 886

31 769

37

622 224

37

297 000

54 691

1 304 941

16 794

31 769

37

622 224

0

297 000

54 691

1 304 941

VALEUR D’INVENTAIRES
DES TITRES DÉTENUS
EN K€
BRUTE
NETTE

8 250

27 003

77 000

1 738

93 784

PRÊTS ET
AVANCES
CONSENTIS PAR
LA SOCIÉTÉ
ET NON
REMBOURSÉS
EN K€
MONTANT DES
CAUTIONS ET
AVALS FOURNIS
PAR LA SOCIÉTÉ
EN K€

144 693

656 631

CHIFFRE
D’AFFAIRES H.T.
DE L’EXERCICE
2014
EN K€

3 805

9 338

(1)

65 838

(17)

20 996

18 684

42 857

BÉNÉFICES NET
(OU PERTE) DE
L’EXERCICE
2014
EN K€

742

DIVIDENDES
ENCAISSÉS PAR
LA SOCIÉTÉ
AU COURS DE
L’EXERCICE
EN K€

LES ÉTATS FINANCIERS

JCDecaux - Document de Référence 2014

171

172

JCDecaux - Document de Référence 2014

2 824 165
UZS

2 998 861
UZS

109 ILS

JCDecaux UZ (Ouzbékistan)

JCDecaux Israel Ltd (Israël)

1 735 EUR

11 086 EUR

JCDecaux Portugal Mobiliario Urbano
Lda (Portugal)

(2)

Chiffres 2013. Les résultats seront publiés le 27/02/2015

(1)

C apitaux propres hors capital social et résultat net de l’exercice.

1 247 EUR

JCDecaux Artvertising Belgium
(Belgique)

E –  utres PARTICIPATIONS à
A
l’étranger détenues à moins de
10 % mais dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société IGP Decaux Spa (Italie)

APG/ SGA SA(ex Affichage Holding)
(Suisse) (2)

D – PARTICIPATIONS à l’étranger détenues entre 10 et 50 %

7 800 CHF

83 783 DKK

7 200 DKK

AFA JCDecaux A/S (Danemark)

UDC-JCDecaux Airport (non consolidé)
(Mexique)

18 176 669
KRW

1 000 000
KRW

JCDecaux Korea Inc (Corée du Sud)

4 135 EUR

215 EUR

54 946 EUR

119 610
CHF

(78 154) ILS

31 674 CZK

15 912 EUR

435 318
EUR

120 000
CZK

3 EUR

269 EUR

JCDecaux Mestsky Mobiliar Spol Sro
(Rép. Tchèque)

JCDecaux Eesti OU (Estonie)

JCDecaux Street Furniture Belgium
(Belgique)

C – FILIALES à l’étranger détenues à plus de 50 %

SOCIÉTÉS

CAPITAL
EN K€

AUTRES
CAPITAUX
PROPRES (1)
EN K€

0,15

9,29

20,48

30

50

92

70,25

50

50

96,20

100

100

QUOTE-PART
DU CAPITAL
EN %

253

274

34 861

133 084

772

19

1 197

2 209

1 424

3 092

10 838

355 493

253

274

12 366

133 084

0

0

817

2 209

1 424

3 092

10 838

355 493

VALEUR D’INVENTAIRES
DES TITRES DÉTENUS
EN K€
BRUTE
NETTE

99

31 072

5 159

5 793

PRÊTS ET
AVANCES
CONSENTIS PAR
LA SOCIÉTÉ
ET NON
REMBOURSÉS
EN K€
MONTANT DES
CAUTIONS ET
AVALS FOURNIS
PAR LA SOCIÉTÉ
EN K€

23 560

113

95 728

2 689

8 392

723

16 511

12 837

7 665

5 466

37 987

CHIFFRE
D’AFFAIRES H.T.
DE L’EXERCICE
2014
EN K€

4 222

48

522

15 163

(1 922)

97

6

3 113

(291)

1 508

54 266

BÉNÉFICES NET
(OU PERTE) DE
L’EXERCICE
2014
EN K€

23

8 873

173

2 554

140

DIVIDENDES
ENCAISSÉS PAR
LA SOCIÉTÉ
AU COURS DE
L’EXERCICE
EN K€

ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ JCDecaux SA

43 473 119

100 540 064

2 555

-

S ous réserve de l’approbation par l’assemblée générale des actionnaires de la proposition d’affectation du résultat 2014

c)  ontant des sommes versées au titre des avantages sociaux
M
de l’exercice (Sécurité Sociale, œuvres sociales, etc ...) (en euros)

b) Montant de la masse salariale de l’exercice (en euros)

a) Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice

IV - PERSONNEL

c) Dividende net attribué à chaque action

0,95

b) Résultat après impôts, participation et charges calculées

44 121 751

101 776 288

2 554

0,44

0,23

0,002

97 618 533

51 991 226

632 005

7 293 436

8 329 823

647 157 771

221 860 303

3 382 240

2011

11 434 157

22 613 835

344

0,44

-0,08

-0,05

97 749 909

-16 692 762

85 874

-1 360 663

-13 184 768

48 970 404

222 158 884

3 386 793

2012

12 894 458

26 889 440

368

0,48

-0,07

-0,03

107 273 690

-16 156 445

-

1 528 323

-5 424 035

64 841 301

223 486 855

3 407 037

2013

Pour rappel, le 31 décembre 2011, la société a procédé à une restructuration interne de ses activités en France et a conservé uniquement une activité de holding.

(1)

0,39

-

a) Résultat après impôts et participation mais avant charges calculées

III - RÉSULTAT PAR ACTION (EN EUROS)

f) Résultat distribué

211 277 392

248 830

d) Participation des salariés

e) Résultat après impôts, participation et charges calculées (amort. et prov.) 3 593 281

89 778 731

593 984 646

221 602 115

3 378 305

2010

c) Impôts sur les bénéfices

b)  ésultat avant impôts, participation et charges calculées (amort. et
R
prov.)

a) Chiffre d’affaires hors taxes

II - OPÉRATIONS ET RÉSULTATS DE L’EXERCICE (EN EUROS)

c) Nombre maximum d’actions futures à créer (options de souscription)

b) Nombre d’actions ordinaires

a) Capital social (en euros)

I - CAPITAL EN FIN D’EXERCICE

NATURE DES INDICATIONS

RÉSULTATS FINANCIERS DE LA SOCIÉTÉ AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES

14 474 829

29 268 640

395

(1)

0,03

0,05

(1)

6 302 519

-

-4 002 013

6 507 809

73 727 961

223 934 334

3 413 859

2014

LES ÉTATS FINANCIERS

JCDecaux - Document de Référence 2014

173

Nouvel écran LED de 111 m², Chicago, États-Unis

INFORMATIONS JURIDIQUES

Gouvernement d’entreprise, contrôle interne et gestion des risques................................................................176
Rapport du Président du Conseil de surveillance sur le gouvernement d’entreprise............................... 176
Rémunérations, options de souscription d’actions et actions gratuites............................................................. 184
Schémas d’intéressement et de participation du personnel........................................................................................ 208
Informations sur les membres du Directoire et du Conseil de surveillance...................................................... 209
Actionnariat et Bourse..........................................................................................................................................220
Actionnariat au 31 décembre 2014 ................................................................................................................................................ 220
Evolution de l’actionnariat ..................................................................................................................................................................... 221
Personnes morales détenant le contrôle de la Société .................................................................................................. 222
Option ou accord conditionnel ou inconditionnel de vente portant sur le capital de sociétés du Groupe.............................................................................................................................................. 223
Marché des titres JCDecaux en 2014 .......................................................................................................................................... 223
Évolution du cours de Bourse et des volumes de transactions......................................................... 224
Information des actionnaires................................................................................................................................................................ 225
Capital....................................................................................................................................................................226
Généralités ........................................................................................................................................................................................................ 226
Rachat par la Société de ses propres actions ....................................................................................................................... 228
Autres informations juridiques..............................................................................................................................230
Généralités ........................................................................................................................................................................................................ 230
Historique .......................................................................................................................................................................................................... 231
Facteurs de risques ................................................................................................................................................................................... 232
Relations avec l’actionnaire de contrôle et avec les principales filiales et sociétés affiliées .............. 235
Organigramme mondial simplifié ..................................................................................................................................................... 236
Document accessible au public ....................................................................................................................................................... 236

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

1.  APPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL DE
R
SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT
D’ENTREPRISE, LES PROCEDURES DE CONTROLE
INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES
Le présent rapport a été approuvé par le Conseil de surveillance en date du 4 mars 2015.
La Société se réfère au Code de gouvernement d’entreprise
AFEP-MEDEF de décembre 2008 révisé en avril 2010 et en juin
2013 (le « Code AFEP-MEDEF ») pour l’élaboration de ce rapport prévu à l’article L.225-68 du Code de commerce en application de la loi du 3 juillet 2008 et au Rapport Poupart-Lafarge sur le
Comité d’audit.
Les éventuels points de non-conformité à ce Code sont, le cas échéant, indiqués et explicités ci-dessous.
La Société est, depuis 2000, organisée sous forme de Société
Anonyme à Directoire et Conseil de surveillance. Le choix de la structure dualiste s’est imposé préalablement à l’introduction en bourse de la Société afin d’organiser au mieux, comme dans toute société familiale, la passation de pouvoirs entre
M. Jean-Claude Decaux, Fondateur de la Société, et ses fils M. Jean-François Decaux, M. Jean-Charles Decaux et
M. Jean-Sébastien Decaux. Le choix de cette structure a également été préféré à la structure moniste, notamment afin de conférer au Directoire de JCDecaux les pouvoirs et la réactivité nécessaires pour répondre aux nombreux appels d’offres lancés, tout au long de l’année, par les administrations et les collectivités publiques.

La durée de leur mandat est de 3 ans.
Le Président est nommé pour un an (rotation annuelle entre
M. Jean-Charles Decaux et M. Jean-François Decaux).
De par les statuts, le Directeur Général a les mêmes pouvoirs de représentation que le Président du Directoire.
Fonctionnement
Le Directoire assure la gestion de la Société, conformément à la loi et aux statuts.
Le Directoire définit et met en œuvre les orientations stratégiques de la Société et en contrôle la bonne exécution. Il s’appuie pour la coordination d’ensemble et la mise en œuvre de la stratégie sur des Comités de direction propres à chaque zone géographique ou, pour les pays les plus importants, à chaque pays.
Le Directoire se réunit au moins une fois par mois, pendant une journée complète.
Chaque séance du Directoire donne lieu à l’établissement d’un dossier préparatoire couvrant l’essentiel des points à l’ordre du jour. Des collaborateurs ou des tiers sont invités à participer aux séances du Directoire. Les Commissaires aux comptes sont également entendus lors des séances d’examen des comptes semestriels et annuels. Les réunions du Directoire font l’objet de relevés de décisions. Le Directoire rend compte trimestriellement au Conseil de surveillance.
Il n’existe pas de règlement intérieur du Directoire.
Travaux

1.1.  ise en œuvre de la règle « Appliquer
M
ou Expliquer »
Dans le cadre de la règle « Appliquer ou Expliquer » prévue à l’article L. 225-37 du Code de commerce et visée à l’article 25.1 du Code AFEP-MEDEF, la Société estime que ses pratiques se conforment aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.

1.2. Gouvernement d’entreprise
1.2.1.  omposition, conditions de préparation et
C
d’organisation des travaux du Directoire
Composition
Au 31 décembre 2014, le Directoire est composé de 6 membres nommés par le Conseil de surveillance : M. Jean-Charles Decaux
(Président du Directoire), M. Jean-François Decaux (Directeur
Général), M. Emmanuel Bastide (depuis le 1er septembre
2014), M. Jean-Sébastien Decaux et M. Daniel Hofer (depuis le
1er septembre 2014). Le mandat de Mme Laurence Debroux a pris fin le 15 janvier 2015 du fait de sa démission. Le Conseil de surveillance du 3 novembre 2014 a nommé, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations du même jour,
M. David Bourg en qualité de membre du Directoire à compter du 15 janvier 2015.

176

JCDecaux - Document de Référence 2014

En 2014, le Directoire s’est ainsi réuni 14 fois avec un taux de présence de 98,4% de ses membres.
Les travaux du Directoire portent régulièrement sur la marche des affaires de la Société (niveau de l’activité commerciale, perspectives pour l’année et évolution des résultats), le résultat financier, l’arrêté des comptes semestriels et annuels, les revues des Commissaires aux comptes, les opérations de développement interne ou externe, les nouveaux appels d’offres, la stratégie de développement durable, la stratégie informatique, la stratégie commerciale et les projets de recherche et développement.
D’autres sujets sont abordés, en tant que de besoin, mais en tout état de cause au moins une fois par an, tels que l’évolution de la communication (internet, réseaux sociaux …), le financement du Groupe, la revue semestrielle des risques et des litiges du Groupe, le budget, la revue de l’audit interne, l’évolution de la gouvernance au sein de la société et de ses filiales, les attributions de stock-options, les conditions de rémunération des cadres dirigeants du Groupe et la préparation de l’ensemble des documents établis en vue de l’Assemblée Générale des actionnaires, la stratégie de développement durable, la stratégie informatique, les projets de recherche et développement ainsi que l’évolution de la gouvernance dans les filiales du Groupe.

INFORMATIONS JURIDIQUES
1.2.2.  omposition, conditions de préparation et d’organisation
C
des travaux du Conseil de surveillance
Composition
Au 31 décembre 2014, le Conseil de surveillance est composé de neuf membres : M. Gérard Degonse (Président), M. Jean-Pierre
Decaux (Vice-président), M. Michel Bleitrach, Mme Monique
Cohen, Mme Alexia Decaux-Lefort, M. Pierre Mutz et M. Xavier de Sarrau, nommés par l’Assemblée Générale des actionnaires pour une durée de trois ans, M. Pierre-Alain Pariente nommé par l’Assemblée Générale des actionnaires pour une durée d’un an conformément aux dispositions statutaires sur la limite d’âge et,
M. Maurice Ducrocq nommé par le Comité d’Entreprise pour une durée de trois ans.
Par ailleurs, Monsieur Jean-Claude Decaux, Fondateur-Président d’honneur peut, à ce titre, assister à toutes les réunions du Conseil de surveillance. Il peut prendre part aux débats et intervient avec voix consultative.
Les membres sont choisis pour leur compétence, leur intégrité, leur indépendance et leur détermination à prendre en compte les intérêts des actionnaires et/ou des salariés.
Représentation équilibrée entre femmes et hommes
Au 31 décembre 2014, le Conseil de surveillance compte deux femmes sur un total de huit membres (selon le Code AFEPMEDEF, le membre du Conseil de Surveillance représentant les salariés n’est pas comptabilisé pour établir la proportion de femmes au sein du Conseil de surveillance).
La composition du Conseil de surveillance est conforme aux dispositions de la loi du 27 janvier 2011 ainsi qu’au Code AFEPMEDEF en matière de représentation équilibrée entre femmes et hommes puisque la proportion de femmes au sein du Conseil de surveillance est de 25 %.
Indépendance des membres du Conseil de surveillance
Conformément au Code AFEP-MEDEF et aux termes du
Règlement Intérieur du Conseil de surveillance, le Conseil a retenu, pour l’appréciation de l’indépendance de ses membres, les critères AFEP-MEDEF à savoir :
••  e pas être ou ne pas avoir été, au cours des cinq dernières n années, salarié ou dirigeant de JCDecaux SA, salarié ou dirigeant d’une société qu’elle consolide ou de JCDecaux
Holding ;
••  e pas être salarié ou dirigeant d’une société dans laquelle n JCDecaux SA ou l’un de ses salariés ou dirigeants détient un mandat d’administrateur ou de membre du Conseil de surveillance ;
••  e pas avoir avec le Groupe JCDecaux de relations d’affaires n qui représenteraient une part significative de l’activité du membre du Conseil de surveillance concerné ;

La satisfaction par chacun des membres du Conseil de surveillance aux critères d’indépendance est examinée chaque année par le Comité des rémunérations et des nominations, qui en rend compte au Conseil de surveillance.
Le membre du Conseil de surveillance représentant les salariés n’étant pas comptabilisé pour établir la proportion des membres indépendant au sein du Conseil, le Conseil de surveillance a jugé en décembre 2014 que quatre des huit membres qui le composent sont indépendants et n’entretiennent aucune relation d’affaires avec la société. Les quatre membres indépendants sont Mme Monique Cohen, M. Michel Bleitrach, M. Pierre Mutz et M. Xavier de Sarrau.
A compter de l’Assemblée Générale du 13 mai 2015, M. Xavier de Sarrau, ayant exercé son mandat de membre du Conseil de
Surveillance au sein de JCDecaux SA, depuis plus de douze ans ne sera plus considéré comme un membre indépendant mais un tiers des membres du Conseil de surveillance le sera encore, conformément aux dispositions du Règlement Intérieur du Conseil de surveillance et du Code AFEP- MEDEF.
Fonctionnement
Le rôle du Conseil de surveillance, défini par la loi et les statuts de la Société, est d’exercer un contrôle permanent de la gestion de la Société par le Directoire. Le Conseil se réunit aussi souvent que l’exige l’intérêt de la Société et au moins une fois par trimestre.
Un règlement intérieur fixe les principes concernant les règles de fonctionnement : la tenue des réunions (nombre de réunions, participation par visioconférence) et la création de comités
(missions, règles de fonctionnement).
Chaque séance du Conseil donne lieu à l’établissement d’un dossier préparatoire couvrant l’essentiel des points à l’ordre du jour et remis plusieurs jours avant la réunion. En cours de séance, une présentation détaillée des points à l’ordre du jour est réalisée par le Président du Directoire et les autres membres présents du
Directoire.
Les présentations font l’objet de questions et sont nourries d’un débat avant mise au vote des résolutions, le cas échéant. Les réunions du Conseil de surveillance font l’objet d’un compte-rendu écrit et détaillé. Ce compte-rendu est ensuite envoyé aux membres du Conseil de surveillance pour examen et commentaires avant son approbation par le Conseil de surveillance lors de la réunion suivante. Les Commissaires aux comptes sont également entendus lors des séances d’examen des comptes.
Conformément aux dispositions de l’article L. 2323-65 du Code du travail, depuis la désignation d’un membre du Conseil de surveillance représentant les salariés, un seul représentant du
Comité d’Entreprise est convoqué et peut assister, avec voix consultative, aux séances du Conseil de surveillance.

•• e pas avoir un lien familial proche avec un membre du n Directoire de JCDecaux SA ;
••  e pas avoir été auditeur de JCDecaux SA au cours des cinq n années précédentes ;
••  e pas être membre du Conseil de surveillance de JCDecaux n SA depuis plus de douze ans.

JCDecaux - Document de Référence 2014

177

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

Evaluation du Conseil de surveillance
Le Conseil procède annuellement à une évaluation de sa composition, de son organisation et de son fonctionnement ainsi qu’à celle de ses Comités, à l’aide d’un questionnaire individuel d’appréciation rempli par chacun de ses membres.
Le questionnaire, mis à jour en 2014, comporte une section spécifique, propre à chaque Comité, permettant aux membres de ces Comités d’évaluer leur fonctionnement. Cette évaluation, qui vise à faire le point sur les modalités de fonctionnement du Conseil, permet notamment de vérifier que les questions importantes sont convenablement préparées et débattues.
Si nécessaire, des propositions d’action sont établies à la suite du rapport de synthèse des réponses apportées, pour adoption par le Conseil. Un point est fait par le Conseil sur ce sujet une fois par an.
Le Comité des rémunérations et des nominations, pleinement satisfait du fonctionnement du Conseil de surveillance, n’a pas jugé nécessaire de procéder à une évaluation formalisée externe du Conseil au cours de l’exercice 2014.
Règlement Intérieur du Conseil de surveillance
Aux termes du Règlement Intérieur du Conseil de Surveillance :
•• es membres du Conseil de surveillance sont tenus de déclarer l les opérations qu’ils réalisent sur les titres de la Société dans le respect des règles applicables et doivent s’abstenir, conformément aux exigences légales, d’effectuer de telles opérations pendant certaines périodes. En pratique, les membres du Conseil reçoivent un calendrier annuel identifiant les périodes d’interdiction d’opérations sur titres compte tenu des dates de communication financière ;
••  l’exception du membre du Conseil de surveillance à représentant les salariés, chaque membre du Conseil de surveillance doit être propriétaire d’au moins 1 000 actions de la Société et doit inscrire l’intégralité de ses actions sous forme nominative. Chacun des membres du Conseil de surveillance satisfait à cette condition ;
••  membres du Conseil de Surveillance ont l’obligation de les faire part au Conseil de toute situation de conflit d’intérêt, même potentiel, et doivent s’abstenir de participer au vote de la délibération correspondante. A ce titre, les Comités interviennent spécifiquement pour prévenir tout conflit d’intérêt : le Comité des rémunérations et des nominations a notamment pour mission de formuler des recommandations concernant la composition du Conseil de surveillance, notamment au vu de la composition et de l’évolution de l’actionnariat de la Société et de l’existence de conflits d’intérêts potentiels. Le Comité d’audit est notamment chargé d’assurer le suivi des processus qui concourent à l’établissement des comptes et d’apprécier la validité des méthodes choisies pour toutes les opérations significatives. Le Comité d’audit se penche, si besoin, sur les opérations importantes à l’occasion desquelles aurait pu se produire un conflit d’intérêts.
Travaux
En 2014, le Conseil de surveillance s’est réuni 7 fois, dont 3 fois par conférence téléphonique, conformément aux dispositions légales et statutaires, avec un taux de présence de 84% de ses membres. 178

JCDecaux - Document de Référence 2014

Lors des séances du Conseil de surveillance, les membres du
Directoire ont rendu compte de l’activité du Groupe, de ses résultats et de sa situation financière, des projets d’appels d’offres et des opérations de croissance externe significatives et, d’une façon plus large, de la mise en œuvre de la stratégie du
Groupe ou de ses inflexions éventuelles.
Les sujets suivants ont par ailleurs été abordés :
••  des sujets récurrents comme l’examen des documents sociaux, la revue de l’ensemble des documents préparés en vue de l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle (examen du projet de rapport annuel du Directoire, des projets d’ordre du jour, de la répartition des résultats, des projets de résolutions soumis à l’Assemblée Générale et préparation du rapport à l’Assemblée Générale), la définition des montants des enveloppes annuelles des autorisations données au Directoire pour les garanties des engagements opérationnels des filiales du Groupe et pour les garanties relatives aux opérations de croissance externe du Groupe, la nomination du Président du
Directoire et du Directeur Général et les comptes rendus des réunions du Comité d’audit et du Comité des rémunérations et des nominations ;
••  es sujets plus ponctuels comme l’approbation en qualité de d convention règlementée d’un avenant au contrat de crédit revolving, l’évolution des normes IFRS et les impacts pour le Groupe, l’approbation des modalités de désignation du membre du Conseil de surveillance représentant les salariés, la modification du règlement intérieur du Conseil de surveillance, la constatation de la démission d’un membre du Directoire, la désignation de trois nouveaux membres au sein du Directoire et l’autorisation des différents éléments de la rémunération qui leur est attribuée.
1.2.3. Les Comités
Le Conseil de surveillance est assisté de deux Comités composés de personnes choisies parmi ses membres.
Le Comité d’audit
Composition
Au 31 décembre 2014, le Comité d’audit est composé de trois membres : M. Xavier de Sarrau (Président) et Mme Monique
Cohen, qui disposent, de par leur expérience et les fonctions qu’ils exercent ou ont pu exercer dans d’autres entités, d’une compétence financière importante, et M. Pierre Mutz. La société va au-delà des exigences du Code AFEP-MEDEF car tous les membres du Comité d’audit sont indépendants.
M. Xavier de SARRAU ne sera plus considéré comme un membre indépendant à compter de l’Assemblée Générale du 13 mai 2015 mais deux tiers des membres du Comité d’audit le seront encore.
Fonctionnement
Le Comité d’audit se fait rendre compte conjointement ou séparément par les Directions des Services Financiers Corporate,
Juridique et de l’Audit interne et par les auditeurs externes.
Il assure, en utilisant l’expérience professionnelle de ses membres, un suivi des processus d’élaboration de l’information financière, de contrôle légal des comptes (y compris les comptes consolidés) et des méthodes comptables utilisées ainsi que de l’existence, l’organisation, le fonctionnement et l’application de procédures de contrôle interne et de gestion des risques permettant d’identifier et de prévenir raisonnablement les principaux risques encourus.

INFORMATIONS JURIDIQUES
Le Comité d’audit étudie le cas échéant le choix des auditeurs externes : il examine leur procédure de sélection, donne son avis sur leur choix et examine la nature de leurs travaux et le montant de leurs honoraires.
Le Comité d’audit se réunit au moins quatre fois par an, et systématiquement avant les réunions du Conseil de surveillance qui examinent les comptes annuels ou semestriels.
Le Comité d’audit peut se faire assister d’experts extérieurs.
Une information sur les particularités comptables, financières et opérationnelles de l’entreprise est organisée sur demande pour tout membre du Comité d’audit.
Chaque réunion donne lieu à l’établissement d’un dossier préparatoire envoyé plusieurs jours avant la réunion. En séance, chaque point à l’ordre du jour fait l’objet d’un exposé, selon le cas, par le Directeur des Services Financiers Corporate, le Directeur
Général Finance et Administration Groupe, le Directeur Juridique
Groupe, le Directeur de la Consolidation, le Directeur de l’Audit
Interne et/ou les Commissaires aux comptes et donne lieu à un débat. Les réunions du Comité d’audit font l’objet de comptesrendus écrits. Un compte-rendu oral est effectué au Conseil de surveillance suivant chaque réunion du Comité d’audit.
Travaux
En 2014, le Comité d’audit s’est réuni 5 fois, avec un taux de présence de 100 % de ses membres. Les sujets suivants ont été abordés :
•• es sujets récurrents comme les comptes annuels et les d comptes consolidés annuels et semestriels, l’évolution financière du Groupe, les plans d’intervention des
Commissaires aux comptes relatifs à l’audit des comptes, la revue des litiges et des risques juridiques significatifs, le plan des interventions et des actions de l’Audit interne, les mesures garantissant l’indépendance de la Société par rapport à son actionnaire de contrôle, l’examen de l’indépendance des
Commissaires aux comptes, la revue des honoraires versés aux auditeurs externes au titre de l’exercice précédent ;
••  es sujets plus ponctuels comme le processus de déploiement d de la Charte Ethique et la mise en place d’une formation des salariés courant 2015, les risques informatiques et la cartographie des risques.
Le Comité des rémunérations et des nominations
Composition
Au 31 décembre 2014, le Comité des rémunérations et des nominations est composé de trois membres : M. Pierre Mutz
(Président), M. Michel Bleitrach et M. Gérard Degonse.
Le Comité des rémunérations et des nominations, lors de sa réunion du 3 mars 2015, a examiné la candidature de M. Maurice
Ducrocq, membre du Conseil de surveillance représentant les salariés, et a décidé de proposer au Conseil de surveillance de le nommer en qualité de nouveau membre du Comité des rémunérations et des nominations. Le Conseil de surveillance du 4 mars 2015 a décidé, en conséquence, de nommer M.
Maurice Ducrocq en qualité de nouveau membre du Comité des
Rémunérations et des Nominations pour la durée de son mandat de membre du Conseil de surveillance.
Ce Comité ne comporte aucun dirigeant mandataire social et deux tiers des membres sont indépendants.

La Société satisfait ainsi au Code AFEP-MEDEF.
Fonctionnement
Le Comité propose au Conseil de surveillance les conditions de rémunération des mandats des membres du Directoire et du Conseil de surveillance. Ces propositions incluent, le cas échéant, les attributions d’options et d’actions gratuites. Il a également pour mission d’examiner périodiquement l’évolution de la composition du Conseil de surveillance et de lui faire des propositions de candidature de nouveaux membres à soumettre à l’Assemblée, notamment pour satisfaire aux dispositions du
Code AFEP-MEDEF.
Le Comité des rémunérations et des nominations se réunit au moins deux fois par an.
Chaque réunion donne lieu à l’établissement d’un dossier préparatoire envoyé plusieurs jours avant la réunion. En séance, chaque point à l’ordre du jour fait l’objet d’un exposé et donne lieu à débat.
Le Comité des rémunérations et des nominations peut se faire assister par des conseillers spécialisés extérieurs.
Les réunions du Comité des rémunérations et des nominations font l’objet de comptes-rendus écrits. Un compte-rendu oral est effectué au Conseil de surveillance suivant chaque réunion du
Comité des rémunérations et des nominations.
Travaux
En 2014, le Comité des rémunérations et des nominations s’est réuni 5 fois, dont 2 fois par conférence téléphonique conformément aux dispositions légales et statutaires, avec un taux de présence de 100 % de ses membres.
Les sujets suivants ont été abordés :
•• es sujets récurrents comme l’examen de l’indépendance d des membres du Conseil de surveillance, l’élaboration du questionnaire relatif à l’évaluation du fonctionnement et de la composition du Conseil de surveillance et son traitement, les rémunérations fixe et variable des membres du Directoire, la fixation des objectifs qui sous-tendent certains éléments de rémunération, les jetons de présence des membres du
Conseil de surveillance et la revue des principes de répartition des jetons de présence entre le Conseil de surveillance et les
Comités ;
••  es sujets plus ponctuels comme la proposition des modalités d de désignation du membre du Conseil de surveillance représentant les salariés, la proposition d’évolution du
Directoire, de modification du Règlement Intérieur du Conseil de surveillance et la proposition de certains éléments de rémunération attribués aux nouveaux membres du Directoire.
A
 l’exception du Président du Directoire qui présente au Comité des rémunération et des nominations les atteintes pour chacun des autres membres du Directoire de leurs objectifs qualitatifs et quantitatifs, ainsi que les propositions d’évolution, le cas échéant, de leurs rémunérations fixe et variable pour l’exercice suivant, aucun autre membre du Directoire n’assiste à la réunion du Comité qui traite des rémunérations.
Les principes et règles arrêtés par le Conseil de surveillance pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux membres du Directoire et du Conseil de surveillance sont décrits dans le rapport sur les rémunérations figurant ciaprès en pages 184 à 208 ; ils font partie du présent rapport.
JCDecaux - Document de Référence 2014

179

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

1.3.  rocédures de contrôle interne
P
et de gestion des risques mises en place par la Société
Le Directeur de l’Audit Interne du Groupe, en collaboration avec le
Directeur Juridique Groupe, a rassemblé les éléments constitutifs du rapport sur le contrôle interne et la gestion des risques mis en place par la Société et en a rendu compte au Comité d’Audit et au Président du Conseil de surveillance.
Le processus de contrôle interne de la Société s’appuie sur le cadre de référence applicable au dispositif du contrôle interne, complété du Guide d’application établi sous l’égide de l’Autorité des marchés financiers.
Ces éléments ont été présentés au Directoire qui les juge conformes aux dispositifs existants dans le Groupe. Ils ont été également communiqués aux Commissaires aux comptes pour leur permettre d’établir leur propre rapport ainsi qu’au Comité d’audit et au Conseil de surveillance.
Les objectifs du contrôle interne
Les politiques en place dans le Groupe visent à s’assurer que ses activités et les comportements de ses membres se conforment aux lois et règlements, aux normes internes et aux bonnes pratiques applicables, s’inscrivent dans le cadre des objectifs définis par la
Société, concourent à la préservation des actifs du Groupe, que les éléments d’information financière et comptable communiqués tant en interne qu’en externe reflètent avec sincérité la situation de l’activité du Groupe et sont conformes aux normes comptables en vigueur.
D’une façon générale, le dispositif du contrôle interne du Groupe doit contribuer à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation efficiente de ses ressources.
Comme tout système de contrôle, il ne peut cependant fournir la garantie absolue que ces risques sont totalement éliminés.
Les procédures de contrôle interne du Groupe s’appliquent à un périmètre comprenant les sociétés intégrées globalement et proportionnellement dans les comptes consolidés de JCDecaux
SA et ne s’appliquent pas aux sociétés consolidées par mise en équivalence. Ces procédures résultent d’une analyse des principaux risques opérationnels et financiers liés à l’activité encourus par la Société.
Elles font l’objet d’une diffusion aux personnels concernés et leur mise en œuvre s’appuie sur les directions opérationnelles et fonctionnelles du Groupe. L’Audit Interne est en charge de contrôler le respect des procédures en place et d’identifier, le cas échéant, la faiblesse desdites procédures.
La gestion des risques

Le périmètre d’identification des risques concerne la Société, ses filiales directes et indirectes ainsi que les sociétés dans lesquelles la Société détient une participation non-majoritaire, mais exerce le contrôle managérial.
La gestion des risques se fonde sur une cartographie des risques, qui répertorie les principaux risques auxquels le Groupe et ses filiales peuvent être confrontés.
Elle est organisée autour de six actions :
•• 
Identifier : un groupe de travail composé des Directeurs de l’Audit Interne, des Services Financiers Corporate, Juridique,
Financier France, Développement Durable et Qualité et du Responsable des Relations Investisseurs, dirigé par le
Directeur Général Finance et Administration Groupe revoit régulièrement la cartographie des risques identifiés et procède aux adaptations nécessaires ;
••  uantifier : les risques sont évalués selon la probabilité
Q
et l’impact au niveau du Groupe et au niveau de la filiale, permettant ainsi de dégager un taux de risque ;
••  alider : le groupe de travail valide les risques évalués et les
V
communique aux équipes opérationnelles pour commentaires.
Toute suggestion de modification faite par les équipes opérationnelles est ensuite analysée et prise en compte par le groupe de travail ;
••  ormaliser : tous les risques définis comme « importants » font
F
l’objet d’une fiche détaillée. Cette fiche validée par le groupe de travail décrit le risque et les éléments clefs qui ont permis de déterminer le taux de risque. Elle mentionne les contrôles à mettre en place, la personne responsable, les actions à entreprendre ainsi que la surveillance à apporter. Chaque fiche est ensuite transmise aux équipes opérationnelles qui sont alors invitées à veiller à ce que les solutions appropriées soient mises en place au niveau local ;
•• Assurer la cohérence des processus : l’examen de la cartographie des risques est intégré dans les procédures de préparation du
Document de Référence, du Plan d’Audit interne et des mises à jour des listes de contrôle du Contrôle interne ;
••  evoir annuellement : chaque année, le groupe de travail
R
revoit les éléments permettant d’amender la cartographie des risques afin de s’assurer de son exhaustivité et de la validité et de l’opportunité des points de contrôle pour chaque risque.
Ces derniers sont déterminés grâce au Manuel de Contrôle
Interne et d’auto-évaluation décrit page 182.
L’environnement de contrôle
L’environnement de contrôle est un élément important de la gestion des risques du Groupe.

Pour assurer un développement pérenne de ses activités, le
Groupe doit veiller en permanence à la prévention et à la bonne maîtrise des risques (principalement les risques financiers et opérationnels liés à l’activité) auxquels il est exposé.
Le Groupe a poursuivi en 2014 les actions existantes, en s’appuyant sur la mise en œuvre de procédures et contrôles appropriés pour gérer ces risques et a mis à disposition les moyens correspondants pour en limiter l’impact financier.

Depuis l’introduction en bourse en 2001, la Société a cherché à renforcer le contrôle interne et à développer une culture de la gestion des risques. Ainsi, la fonction d’Audit Interne a été créée en 2004 et rattachée directement au Directeur Général.

Le Directoire assure un suivi régulier de cette politique de gestion des risques, ainsi que le Comité d’audit et ils en rendent compte au Conseil de surveillance.
180

Cet environnement de contrôle s’appuie sur les Directions opérationnelles (Patrimoine, Commerce, Exploitation) et fonctionnelles (Audit Interne, Juridique, Services Financiers
Corporate, Systèmes d’Information et Développement Durable et Qualité).

Les membres du Comité d’audit et le Président du Conseil de surveillance ont un accès direct, hors hiérarchie, à l’Audit Interne, auquel ils peuvent également confier des missions spécifiques.

JCDecaux - Document de Référence 2014

INFORMATIONS JURIDIQUES
L’Audit Interne vérifie le respect, la pertinence et l’efficacité des procédures de contrôle interne dans le cadre des audits qu’il réalise dans les sociétés du Groupe selon un programme présenté au Comité d’audit du Groupe. Ce programme fait l’objet d’un suivi par ce Comité d’audit. Les travaux de l’Audit Interne s’appuient sur des audits et des modes opératoires constamment revus et améliorés. Les conclusions d’audits sont diffusées au Directoire et systématiquement suivies de plans d’actions correctifs si nécessaire. Ces travaux et conclusions font l’objet de communications et d’échanges avec les Commissaires aux comptes. La Direction Juridique recense pour toutes les sociétés du
Groupe l’ensemble des litiges significatifs (nature, montants, procédure, niveau de risques), en fait un suivi régulier, croise ces informations avec celles détenues par la Direction des Services
Financiers Corporate et en rend compte au Directoire, au Comité d’audit et aux Commissaires aux comptes deux fois par an.
La Direction des Services Financiers Corporate retrace, au travers des informations remontées par les filiales françaises et étrangères, l’évolution de leur performance, établit des comparaisons entre elles et procède à des analyses spécifiques sur les coûts et les investissements. Au sein de la Direction des
Services Financiers Corporate, une équipe de contrôleurs est responsable du suivi financier des filiales étrangères du Groupe.
Les Directeurs Financiers des filiales sont régulièrement informés des évolutions techniques, éthiques et de leur responsabilité en matière de contrôle.
La Direction des Systèmes d’Information travaille, pour ce qui est du contrôle interne, selon quatre axes : sécurisation des données et des informations, harmonisation des systèmes, hébergement des systèmes et plan de reprise d’activité.
La Direction du Développement Durable et de la Qualité est en veille constante sur l’évolution des normes et règlementations dans ses domaines de compétences et a un rôle de conseil auprès des filiales du Groupe et particulièrement, en France, pour ses activités industrielles et exploitations centrales certifiées ISO 14001.
Cet environnement de contrôle est complété par :
•• une Charte Ethique Groupe
Le Groupe a dès 2001 consigné dans un document formel les règles de conduite dans les affaires qui ont fait la force du Groupe depuis sa création. Une première réactualisation a été faite en
2005, une seconde en 2009 et une refonte a été effectuée en
2014 et sera accompagnée d’une formation du personnel d’encadrement du groupe en 2015.
La Charte se compose de deux séries de règles :
-  Règles Ethiques Fondatrices dans le cadre desquelles les s’inscrivent les relations avec l’Administration, les actionnaires et avec les marchés financiers ainsi que le respect des règles de libre concurrence ; un Comité d’Ethique Groupe a pour mission de veiller au respect de ces règles, parmi lesquelles l’interdiction de toute forme de corruption active ou passive, qui sont essentielles à l’existence et à la valorisation du
Groupe ;
-  n Code de Bonne Conduite traitant des relations du Groupe u avec ses Fournisseurs et Clients ainsi que les droits et responsabilités des collaborateurs. Les règles qui y figurent doivent être mises en œuvre par chaque société du Groupe selon les réglementations nationales applicables. Leur respect relève de la responsabilité des directions générales de chaque société du Groupe tant en France qu’à l’étranger.

La dernière version de la Charte Ethique est entrée en application au cours du 1er trimestre 2014. La Charte est complétée par une procédure Groupe sur l’engagement et la gestion des agents, intermédiaires et associés locaux au capital des filiales.
La Charte Ethique fait l’objet d’une large diffusion dans l’ensemble du Groupe afin que les collaborateurs aient connaissance des règles éthiques du Groupe et de l’importance de leur respect.
Elle est accessible via l’Intranet de JCDecaux dans les
12principales langues de travail du Groupe ou sur demande auprès de la Direction des Ressources Humaines de chacune des sociétés du Groupe. Par ailleurs, la Charte Ethique est remise aux nouveaux collaborateurs (cadres) au moment de leur embauche.
Lors de la clôture annuelle des comptes, il est demandé aux
Directeurs Généraux et aux Directeurs Financiers des filiales de signer des lettres de reconnaissance de cette diffusion aux nouveaux collaborateurs et, en cas de divergence, de l’indiquer.
Le Comité d’Ethique Groupe est composé de trois membres : le Président du Comité d’audit, le Président du Comité des rémunérations et des nominations et le Directeur de l’Audit Interne.
Ces personnes sont membres du Comité tant qu’elles exercent leurs fonctions ès qualités au sein de la Société JCDecaux SA. Le secrétariat du Comité d’Ethique Groupe est confié au Directeur
Juridique du Groupe et au Directeur Juridique adjoint.
Le Comité d’Ethique Groupe a pour mission de se saisir de toute question en relation avec les Règles Ethiques Fondatrices du groupe JCDecaux, de formuler auprès du Directoire toute recommandation qu’il jugera nécessaire, de traiter toute situation contraire aux Règles Ethiques Fondatrices qui pourrait être portée de bonne foi à son attention par un collaborateur ou par un tiers, de proposer toute modification de la Charte Ethique et de préparer toute réponse à des réclamations ou mises en cause du Groupe formulées de bonne foi relativement aux Règles
Ethiques Fondatrices.
Il se réunit aussi souvent que nécessaire, dispose des pouvoirs les plus étendus pour instruire des faits liés à une situation contraire aux Règles Ethiques Fondatrices et peut se faire assister par des conseillers spécialisés extérieurs. Il rend compte de ses travaux au Président du Directoire et au Conseil de surveillance.
Le Comité d’Ethique Groupe n’a pas été saisi en 2014.
••  ne Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales u du Groupe JCDecaux
Au cours de l’exercice 2012, le Groupe a souhaité mettre en place une Charte en référence aux standards internationaux que sont la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des
Nations-Unies, les Conventions Fondamentales de l’Organisation
Internationale du Travail et les Principes Directeurs de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique pour les entreprises multinationales. Dans un contexte de fort développement international, le Groupe a ainsi manifesté son engagement en faveur des valeurs sociales fondamentales en le formalisant dans cette Charte qui fournit des lignes directrices et des principes de comportement très clairs au sein du Groupe tout en respectant la diversité des pratiques commerciales et culturelles qui coexistent dans les différentes entités du Groupe.
La Charte, mise à jour en 2013, s’applique à tous les salariés du
Groupe, lequel s’engage également à promouvoir l’application des valeurs qui y sont décrites à toutes ses parties prenantes, à savoir les filiales de JCDecaux SA, ses fournisseurs, soustraitants et partenaires.

JCDecaux - Document de Référence 2014

181

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

Les engagements pris par le Groupe concernent les domaines suivants : le droit de négociation collective et la liberté d’association, la condamnation de toute forme de travail forcé ou obligatoire, la condamnation du travail des enfants, l’absence de discrimination au travail, la santé et la sécurité des travailleurs, la durée du temps de travail, le droit à un salaire décent, le droit aux congés payés, le droit à la formation, la condamnation de toute forme de harcèlement ou de violence, la réaffectation prioritaire des salariés en cas de restructuration, le respect de la vie privée et du droit à la protection des données à caractère personnel, le droit de participer à la vie publique, le droit à la sécurité sociale, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, le congé familial, le droit à la protection lié à l’arrivée d’un enfant. La mise en œuvre de la Charte est d’une importance primordiale pour le Groupe et un membre du Directoire, le Directeur Général Finance et Administration
Groupe, a pris la responsabilité directe de sa bonne diffusion au sein du Groupe.
La Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales du
Groupe JCDecaux est accessible via l’Intranet de JCDecaux ou sur demande auprès de la Direction des Ressources Humaines et/ou du Service juridique de chacune des sociétés du Groupe.
Par ailleurs, elle est remise aux nouveaux collaborateurs (cadres) au moment de leur embauche.
•• un système de délégations
L’organisation opérationnelle du Groupe s’appuie sur des filiales françaises et étrangères de plein exercice dans chaque pays dont les directions générales de ces sociétés sont, de par la loi, investies de tous les pouvoirs nécessaires.
Néanmoins, le Directoire a mis en place des délégations de pouvoirs plus spécifiques par fonction. Ce schéma est constamment revu et mis à jour pour l’adapter aux évolutions de l’organisation du Groupe.
Dans les domaines particulièrement sensibles pour le Groupe, le Directoire a encadré les pouvoirs d’engagement de ses filiales françaises et étrangères.
••  ne procédure uniforme du Groupe pour la signature et u la validation des contrats privés et publics
Une procédure Groupe a été mise en place au début de l’exercice
2011 afin notamment de renforcer les contrôles et l’homogénéité de traitement de certains contrats (dits « qualifiés ») engageant le Groupe en particulier avec la mise en œuvre d’une double signature par des personnes identifiées et en nombre très limité garantissant à la fois une validation par différentes compétences et une bonne connaissance des engagements contractuels.
Les autres contrats doivent être signés en tout état de cause par deux personnes. Cette procédure s’applique à toutes les filiales et à toutes les co-entreprises gérées par JCDecaux SA. Lors de la clôture annuelle des comptes, il est demandé aux Directeurs
Généraux et aux Directeurs Financiers des filiales de signer des lettres de reconnaissance de l’application de ces procédures et, en cas de divergence, de l’indiquer.
•• un Manuel de Contrôle Interne et d’auto-évaluation
Dès 2003, le Groupe a établi, avec l’aide d’un conseil indépendant, un Manuel de Contrôle Interne. Ce Manuel est appliqué par l’ensemble des Directeurs Financiers du Groupe. Il identifie les principaux processus et définit pour chacun d’eux les risques majeurs. 182

JCDecaux - Document de Référence 2014

A partir du Manuel de Contrôle Interne, le Groupe a élaboré un questionnaire d’auto-évaluation afin de recueillir l’évaluation des
Directeurs Financiers des filiales sur les processus administratifs et les risques liés dont ils ont la responsabilité. Ce questionnaire a permis de mettre en évidence des points faibles de contrôle interne sur certains cycles administratifs pour lesquels des actions correctrices ont été intégrées aux plans d’actions menés dès 2004. Ces faiblesses n’ont pas toutes été considérées comme des insuffisances significatives de contrôle interne.
Enfin, le Groupe procède, depuis cette même date, à une analyse des différentes étapes de chacun des processus identifiés afin de définir les points de contrôle les plus appropriés. Pour chacun de ces points, il a été demandé aux filiales de décrire leurs contrôles associés et de procéder à une évaluation de l’adéquation de ces contrôles. En lien avec la revue de la cartographie des risques du Groupe, la liste des points de contrôle considérés comme les plus importants (le cycle des ventes, le cycle des achats, le cycle de gestion du patrimoine, les contrôles financiers et la trésorerie, les immobilisations, les ressources humaines, les systèmes d’information) est régulièrement mise à jour et envoyée aux filiales qui adressent chaque année à la Direction de l’Audit Interne un questionnaire d’auto-évaluation décrivant la façon dont elles suivent ces points. La synthèse de leurs réponses est présentée au Directoire et au Comité d’Audit.
••  n processus de production de l’information financière et u comptable
Ce processus de production de l’information financière et comptable de la société JCDecaux SA vise à fournir aux membres du Directoire et aux responsables opérationnels les informations dont ils ont besoin pour gérer la Société et ses filiales, permettre la consolidation statutaire et le pilotage de l’activité au travers du reporting et du budget, et assurer la communication financière du Groupe.
Ce processus est organisé autour de trois cycles : budget, reporting et consolidation. Ces cycles s’appliquent à toutes les entités juridiques et suivent un format identique (périmètre, définitions, traitements) décrit dans le « Manuel Finance ».
Ce Manuel comprend l’ensemble des principes, règles et procédures comptables et de gestion en vigueur dans le Groupe :
- e budget est préparé chaque année à l’automne et couvre l les prévisions de clôture de l’exercice en cours et le budget de l’année N+1. Approuvé par le Directoire en décembre, il est notifié aux filiales avant le début de l’année considérée.
Outre des informations de nature stratégique et commerciale, le budget comprend un compte d’exploitation et un tableau d’emplois ressources établis selon le même format que les comptes consolidés ;
- e reporting établi mensuellement, à l’exception des mois de l janvier et de juillet, comprend plusieurs volets : un compte d’exploitation, un suivi des investissements, un reporting de trésorerie et un suivi des effectifs. Outre les comparaisons usuelles avec les périodes antérieures et le budget, le reporting comprend une ré-estimation des prévisions de clôture ;
-  comptes consolidés sont établis mensuellement, les à l’exception des mois de janvier et de juillet, et sont diffusés tous les semestres. Ils comprennent un compte de résultat, un bilan, un tableau des flux de trésorerie et les annexes.
La consolidation est centralisée (pas de palier de consolidation). INFORMATIONS JURIDIQUES
L’ensemble de ces cycles est placé sous la responsabilité des
Directions suivantes au sein de la Direction Générale Finance et Administration Groupe :

Les mécanismes de contrôle prévus dans un éventuel système d’actionnariat personnel, quand les droits de contrôle ne sont pas exercés par ce dernier

-  Direction des Services Financiers Corporate composée la d’un département Consolidation, d’un département Planning et Contrôle, en charge du Budget, du Reporting et du contrôle de gestion international, d’un département FinancementTrésorerie et d’un service Administration et Management du
Système reporting groupe ;

Néant à la connaissance de la Société.

- la Direction Fiscale.

Les indemnités spécifiques en cas de rupture des relations de travail des membres du Directoire sont mentionnées dans le paragraphe « Rémunérations des membres du Directoire » en page 184 du présent rapport mais il n’existe pas d’engagement spécifique de versement d’indemnités en cas d’offre publique.

Les Directeurs placés à la tête de ces Directions ont une responsabilité transverse et mondiale sur l’ensemble des filiales.
Le Directeur Général Finance et Administration Groupe a une autorité fonctionnelle sur les directeurs financiers de toutes les filiales du Groupe.
Lors des clôtures semestrielles et annuelles des comptes, les Directeurs Généraux et Directeurs Financiers des filiales établissent des « lettres d’affirmation » signées conjointement et adressées au Directeur des Services Financiers Corporate. Les comptes sont vérifiés par les Commissaires aux comptes deux fois par an pour la clôture annuelle (audit) et semestrielle (examen limité) des comptes consolidés et statutaires de JCDecaux SA.
Dans le cadre de la clôture annuelle, les filiales du périmètre de consolidation sont contrôlées. Pour la clôture semestrielle, des interventions ciblées sont réalisées sur les filiales significatives.
Le Groupe estime disposer d’un système de contrôle interne cohérent et adapté à ses activités. Il continuera cependant à mettre en œuvre régulièrement des mesures d’évaluation de ce système et à envisager toute amélioration jugée nécessaire.
•• les organes de contrôle
Le Directoire est fortement impliqué dans le contrôle interne. Il exerce son contrôle notamment dans le cadre de ses réunions mensuelles. Il s’appuie également sur les reportings existants
(notamment les travaux de la Direction Générale Finance et
Administration Groupe).
Le Conseil de surveillance exerce son contrôle sur la gestion du Groupe en s’appuyant sur les comptes-rendus trimestriels d’activité du Directoire qui lui sont communiqués et sur les travaux du Comité d’audit selon des modalités déjà décrites
(comptes-rendus, rapports…).

1.4.  es éléments susceptibles d’avoir une
L
incidence, en cas d’offre publique, et sur la structure du capital de la Société
La structure du capital de la société
Ces éléments sont détaillés dans le paragraphe « Actionnariat » en page 220 et dans le paragraphe « Capital » en page 226 du présent document.
Les participations directes ou indirectes dans le capital de la société dont elle a connaissance en vertu des articles L. 2337 et L. 233-12 du Code de commerce.
Ces informations sont mentionnées page 221 du présent document. Les accords prévoyant des indemnités pour les membres du
Directoire ou les salariés, s’ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin en raison d’une offre publique

Les règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Directoire ainsi qu’à la modification des statuts de la Société
Ces règles sont conformes à la loi et à la réglementation en vigueur.
Les règles applicables à la composition, au fonctionnement et aux pouvoirs des membres du Directoire sont détaillées dans le paragraphe « Composition, conditions de préparation et d’organisation des travaux du Directoire » en page 176 du présent rapport
Les règles applicables à la modification des statuts de la Société sont conformes aux textes en vigueur, la modification des statuts relevant de la compétence exclusive de l’Assemblée Générale
Extraordinaire des actionnaires, sauf dans les hypothèses expressément envisagées par la loi.
Les pouvoirs du Directoire, en particulier l’émission ou le rachat d’actions Les pouvoirs donnés au Directoire en matière d’émission ou de rachat d’actions figurent en pages 227 à 228.
Les restrictions statutaires à l’exercice des droits de vote et aux transferts d’actions ou les clauses des conventions portées à la connaissance de la Société en application de l’article
L. 233- 11 du Code de commerce ; la liste des détenteurs de tout titre comportant des droits de contrôle spéciaux et la description de ceux-ci ; les accords entre actionnaires dont la
Société a connaissance et qui peuvent entraîner des restrictions au transfert d’actions et à l’exercice des droits de vote
Il n’existe pas de restriction statutaire à l’exercice des droits de vote ou aux transferts d’actions, ni de titre comportant des droits de contrôle spéciaux.
A la connaissance de la Société, il n’existe pas d’accord entre actionnaires pouvant entraîner des restrictions au transfert d’actions et à l’exercice des droits de vote.
Les accords conclus par la Société qui sont modifiés ou prennent fin en cas de changement de contrôle de la Société, sauf si cette divulgation portait gravement atteinte à ses intérêts Un contrat de financement conclu entre la Société et un pool bancaire le 15 février 2012 et modifié par avenant le 13 février
2014 pour un montant de 600 millions d’euros est susceptible de prendre fin en cas de changement de contrôle de la Société.

JCDecaux - Document de Référence 2014

183

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

Les modalités relatives à la participation des actionnaires à l’Assemblée Générale
Les modalités relatives à la participation des actionnaires à l’Assemblée Générale sont décrites dans les statuts et résumées dans le présent rapport en page 230.

2.  EMUNERATIONS, OPTIONS DE SOUSCRIPTION
R
D’ACTIONS ET ACTIONS GRATUITES

Les informations relatives aux éléments de rémunération perçus au titre de l’exercice 2014 par l’ensemble des membres du
Directoire (M. Jean-Charles Decaux, M. Jean-François Decaux,
M. Emmanuel Bastide, depuis le 1er septembre 2014, Mme
Laurence Debroux, M. Jean-Sébastien Decaux et M. Daniel
Hofer, depuis le 1er septembre 2014) sont décrites dans le présent document de référence conformément aux recommandations de l’AMF du 22 décembre 2008 relatives à l’information à donner dans les documents de référence sur les rémunérations des mandataires sociaux.
2.1.1. Rémunérations des membres du Directoire

2.1.  apport sur les rémunérations des
R
membres du Directoire et du Conseil de surveillance (article L.225-102 du Code de commerce)
La Société a décidé de se conformer pleinement au Code
AFEP-MEDEF. Pour ce qui concerne ses représentants légaux,
M. Jean-Charles Decaux et M. Jean-François Decaux, qui détiennent le pouvoir de représenter la Société vis-à-vis des tiers, respectivement et en alternance en qualité de Président du
Directoire et de Directeur Général, tous deux ont une structure de rémunération entièrement conforme aux recommandations du
Code AFEP-MEDEF.
Monsieur Jean-Sébastien Decaux, membre du Directoire sans être représentant légal, perçoit une rémunération au titre de son mandat et sa structure de rémunération est entièrement conforme aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.
Pour ce qui concerne Mme Laurence Debroux, M. Emmanuel
Bastide et M. Daniel Hofer, ils sont membres du Directoire sans être représentants légaux et titulaires d’un contrat de travail correspondant à des fonctions spécifiques et distinctes de leur mandat social ; le Conseil de surveillance a considéré que la structure de leur rémunération était entièrement conforme aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.
Les règles de gouvernement d’entreprise ont en effet pour objet de définir des modalités d’exercice et de répartition des pouvoirs garantissant le fait que la Société est dirigée conformément à l’intérêt social et à celui de ses actionnaires.
Dans un groupe familial tel que JCDecaux, contrôlé à 69,83 % par JCDecaux Holding, et dont les actionnaires principaux sont représentants légaux de la Société, la capacité à s’assurer que l’intérêt des membres du Directoire est bien aligné avec l’intérêt des actionnaires est d’ores et déjà assurée de manière efficace au sein de la Société de par la composition même de son actionnariat et de ses organes sociaux.
En outre, pour l’exercice 2014, Mme Laurence Debroux, Directeur
Général Finance et Administration Groupe, M. Emmanuel
Bastide, Directeur Général Asie et M. Daniel Hofer, Directeur
Général Allemagne, Autriche, Europe de l’Est et Asie Centrale, ont perçu les différents éléments de leur rémunération en leur qualité de salarié et au titre de leurs fonctions opérationnelles.
Dans ce cadre, les règles internes de subordination hiérarchique, inhérentes à l’existence d’un contrat de travail, garantissent un contrôle continu et efficace de leurs performances.

184

JCDecaux - Document de Référence 2014

2.1.1.1. Principes et règles de détermination
Règles de fixation des salaires fixes et des bonus (part variable)
Les montants indiqués sont ceux versés par JCDecaux SA, ceux versés par JCDecaux Holding, actionnaire de contrôle de JCDecaux SA et ceux versés par les filiales étrangères de
JCDecaux SA. Les membres du Directoire ne reçoivent pas de rémunération des filiales françaises.
Pour les rémunérations payées en livres sterling, le taux de change appliqué est la moyenne 2014 des taux de change de la livre sterling, soit un taux de change de 1 livre sterling pour
1,240510 euro.
Pour les rémunérations payées en francs suisses, le taux de change appliqué est la moyenne 2014 des taux de change du franc suisse, soit un taux de change de 1 franc suisse pour
0,823301 euro.
Pour les rémunérations payées en dollars singapouriens, le taux de change appliqué est la moyenne 2014 des taux de change du dollar singapourien, soit un taux de change de 1 dollar singapourien pour 0,594417 euro.
Les bonus versés en 2014 le sont au titre de l’exercice 2013.
Les bonus versés en 2015 le sont au titre de l’exercice 2014. Par exception, le bonus versé au Royaume-Uni à M. Jean- François
Decaux en 2014 correspond aux performances qu’il a réalisées au cours de l’exercice 2014.
Les rémunérations des membres du Directoire et leurs évolutions éventuelles ainsi que leurs bonus et avantages éventuels sont décidés par le Conseil de surveillance sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations après étude par ce dernier de la performance du Groupe au cours de l’exercice.
Le bonus correspond à un pourcentage du salaire brut fixe annuel. INFORMATIONS JURIDIQUES
Pour M. Jean-Charles Decaux et M. Jean-François Decaux, le bonus de chacun d’eux peut atteindre 150 % du salaire fixe annuel. Pour l’exercice 2014, ce bonus est reparti ainsi qu’il suit :
-  00 % au titre d’objectifs quantitatifs liés à la progression
1
du résultat d’exploitation consolidé du Groupe lors de l’année de référence, dont 50% au maximum du salaire fixe annuel sur la base d’un critère quantitatif lié à l’évolution du résultat d’exploitation consolidé du Groupe lors de l’année de référence et 50% du salaire fixe annuel sur la base d’un critère quantitatif lié aux objectifs de ratio de marge opérationnelle sur chiffre d’affaires par segments communiqués au marché au cours de l’année de référence ; et
-  0 % au titre d’objectifs qualitatifs tels que des réalisations
5
stratégiques ponctuelles (par exemple la signature de nouveaux contrats et l’acquisition de nouvelles sociétés).
Au titre de l’exercice 2014, le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, a décidé d’attribuer à M. Jean-Charles Decaux et M. Jean-François
Decaux un bonus représentant 104% de leur salaire fixe annuel se décomposant ainsi : 65% au titre de l’atteinte des objectifs quantitatifs et 39% au titre des objectifs qualitatifs.
Pour M. Emmanuel Bastide, à compter du 1er septembre 2014, en application de son contrat de travail, le bonus peut atteindre
100% de son salaire fixe annuel. Pour l’exercice 2014, ce bonus est réparti ainsi qu’il suit :
-  0% au titre d’objectifs quantitatifs lié à l’évolution du résultat
7
d’exploitation des pays de sa zone de responsabilité lors de l’année de référence ; et
-  0% au titre d’objectifs qualitatifs tels que sa participation
3
à des réalisations stratégiques ou l’atteinte d’objectifs spécifiques fixés par M. Jean-Charles Decaux et liés aux pays de sa zone de responsabilité au cours de l’année de référence. Au titre de l’exercice 2014, le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations a décidé d’attribuer à M. Emmanuel Bastide un bonus, calculé au prorata temporis de sa présence au sein du Directoire, représentant 41,6% de son salaire fixe annuel se décomposant ainsi : 11,6% au titre de l’atteinte des objectifs quantitatifs et
30% au titre des objectifs qualitatifs.
Pour Mme Laurence Debroux, en application de son contrat de travail, le bonus peut atteindre 100 % de son salaire fixe annuel au titre d’objectifs quantitatifs dont 50% du salaire fixe lié à la progression du résultat d’exploitation consolidé et 50% du salaire fixe à l’atteinte d’objectifs de marge opérationnelle par segment.
En complément, et dans la limite d’une rémunération variable totale maximale de 100% du salaire fixe annuel, Mme Laurence
Debroux peut percevoir un bonus complémentaire au titre de sa participation à des réalisations stratégiques ponctuelles ou de l’atteinte d’objectifs personnels ou spécifiques liés aux directions dont Mme Laurence Debroux a la charge et fixés par les coDirecteurs Généraux.

Au titre de l’exercice 2014, le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations a décidé d’attribuer à Mme Laurence Debroux un bonus représentant 100% de son salaire fixe annuel se décomposant ainsi : 65% au titre des objectifs quantitatifs et 35% au titre d’objectifs qualitatifs.
Pour M. Jean-Sébastien Decaux, le bonus peut atteindre 100% de son salaire fixe annuel. Pour l’exercice 2014, ce bonus est réparti ainsi qu’il suit :
-  0% au titre d’objectifs quantitatifs lié à l’évolution du résultat
6
d’exploitation des pays de sa zone de responsabilité lors de l’année de référence ; et
-  0% au titre d’objectifs qualitatifs tels que sa participation
4
à des réalisations stratégiques ou l’atteinte d’objectifs spécifiques fixés par M. Jean-Charles Decaux et liés aux pays de sa zone de responsabilité au cours de l’année de référence. Au titre de l’exercice 2014, le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, a décidé d’attribuer à M. Jean-Sébastien Decaux un bonus représentant 100% de son salaire fixe annuel se décomposant ainsi : 60% au titre de l’atteinte des objectifs quantitatifs et 40% au titre des objectifs qualitatifs.
Pour M. Daniel Hofer, à compter du 1er septembre 2014, en application de son contrat de travail, le bonus peut atteindre
130% de son salaire fixe annuel. Pour l’exercice 2014, ce bonus est réparti ainsi qu’il suit :
- 00% au titre d’objectifs quantitatifs lié à l’évolution du
1
résultat d’exploitation consolidé IFRS des pays de sa zone de responsabilité et d’APG/SGA (pris en compte dans le calcul à hauteur de la quote-part de JCDecaux dans le capital) lors de l’année de référence ; et
-  0% au titre d’objectifs qualitatifs tels que sa participation
3
à des réalisations stratégiques ou l’atteinte d’objectifs spécifiques fixés par M. Jean-François Decaux et liés aux pays de sa zone de responsabilité au cours de l’année de référence. Au titre de l’exercice 2014, le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, a décidé d’attribuer à M. Daniel Hofer un bonus, calculé au prorata temporis de sa présence au sein du Directoire, représentant
130% de son salaire fixe annuel et se décomposant ainsi : 100% au titre de l’atteinte des objectifs quantitatifs et 30% au titre des objectifs qualitatifs.
En ce qui concerne le niveau de réalisation requis pour les objectifs financiers sous-tendant les rémunérations variables visées ci-dessus, il est mesuré et évalué chaque année par le
Comité des rémunérations et des nominations. La Société considère qu’elle ne peut le communiquer de façon plus détaillée pour des raisons de confidentialité.

JCDecaux - Document de Référence 2014

185

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

Indemnités de rupture

Stock-options et actions gratuites

M. Jean-François Decaux, M. Jean-Charles Decaux et M. JeanSébastien Decaux ne bénéficient d’aucun engagement de versement d’une indemnité en cas de cessation de leurs fonctions.

M. Jean-Charles Decaux et M. Jean-François Decaux ne disposent pas de stock-options ou d’actions gratuites, ayant renoncé à en recevoir depuis l’introduction en bourse de la société en 2001.

En cas de rupture de son contrat de travail, la Société était susceptible de verser à Mme Laurence Debroux, pendant une durée de deux ans, une indemnité de non-concurrence correspondant à 33% de son salaire fixe et variable calculé sur la moyenne des douze derniers mois précédant la date de cessation des relations contractuelles. Le contrat de travail et le mandat de
Mme Laurence Debroux ont pris fin le 15 janvier 2015 à l’initiative de cette dernière. Aucun versement n’a eu lieu au titre de cette convention au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2014.

Mme Laurence Debroux, M. Jean-Sébastien Decaux et, depuis le
1er septembre 2014, M. Emmanuel Bastide et M. Daniel Hofer sont éligibles aux plans de stock-options mis en place, le cas échéant, au sein du Groupe.

En cas de rupture de son contrat de travail, la Société est susceptible de verser à M. Emmanuel Bastide, pendant une durée de deux ans, une indemnité de non-concurrence correspondant à 33% de son salaire fixe et variable calculé sur la moyenne des douze derniers mois précédant la date de cessation des relations contractuelles. Avantages en nature
Les avantages en nature sont liés à la mise à disposition de véhicules de société, au Royaume-Uni pour M. Jean-François
Decaux, en France pour Mme Laurence Debroux et M. JeanCharles Decaux, en Italie pour M. Jean-Sébastien Decaux et à
Singapour pour M. Emmanuel Bastide.
M. Emmanuel Bastide bénéficie également, à Singapour, d’un logement de fonction et du paiement des frais de scolarité de ses enfants. Assurance vie/retraite spécifique
Depuis le 1er septembre 2014, M. Daniel Hofer bénéficie d’un engagement annuel de cotisation par la Société à des fonds de retraite égal à 16% d’une année de rémunération fixe augmentée de la rémunération variable, dans la limite contractuelle d’une cotisation de 110 139,60 CHF pour une année pleine.
L’assiette de cotisation est par ailleurs plafonnée en vertu de la règlementation suisse en vigueur. Toutefois, dans la mesure où M.
Daniel Hofer souhaiterait que l’entreprise contribue un montant complémentaire au titre de sa pension de retraite, toujours dans la limite règlementaire, il lui a été accordé contractuellement d’opter pour que ce montant complémentaire soit déduit de sa rémunération variable pour la période considérée. Le versement de cette cotisation à des fonds de retraite est conditionné à la satisfaction de conditions de performance recommandées par le
Comité des rémunérations et des nominations et définies par le
Conseil de surveillance.
Pour l’exercice 2014, M. Daniel Hofer a opté pour un versement complémentaire sur son fonds de retraite prélevé sur sa rémunération variable.

186

JCDecaux - Document de Référence 2014

L’exercice des stock-options attribuées, en 2014, à Mme Laurence
Debroux et à M. Jean-Sébastien Decaux est conditionné à la réalisation des performances suivantes : (i) une croissance du résultat d’exploitation consolidé d’au moins 5 en 2014 par
%
rapport à 2013 et (ii) à l’atteinte en 2014 d’objectifs personnels liés aux Directions dont Mme Laurence Debroux et M. Jean-Sébastien
Decaux ont la charge, fixés par M. Jean-Charles Decaux et/ou
M. Jean-François Decaux.
La contre-valeur des stock- options que Mme Laurence Debroux et M. Jean-Sébastien Decaux sont susceptibles de percevoir ne peut être supérieure à 100 % de leur salaire annuel fixe.
L’impact de la valorisation des stock-options attribuées à
Mme Laurence Debroux et à M. Jean-Sébastien Decaux en 2014 sont mentionnés dans les tableaux ci-après.
M. Emmanuel Bastide a également perçu des stock-options de la société, en 2014, au cours de la période précédant son mandat de membre du Directoire. L’impact de la valorisation de ces stock-options attribuées en 2014 est mentionné dans le tableau correspondant aux éléments de rémunération de M. Emmanuel
Bastide.
Les hypothèses d’évaluation pour le calcul de ces valorisations sont présentées dans les annexes aux comptes consolidés en pages 123 à 125.

INFORMATIONS JURIDIQUES
2.1.1.2. Montants versés

M. Jean-Charles DECAUX – Président du Directoire – Membre du Directoire
1. Synthèse des rémunérations et des options et actions gratuites attribuées (en euros)
2013

2014

1 905 326

2 307 467

Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice

0

0

Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice

0

0

Valorisation des actions attribuées au cours de l’exercice

0

0

1 905 326

2 307 467

Rémunérations versées au titre de l’exercice (détaillée au tableau 2)

TOTAL
2. Récapitulatif des rémunérations (en euros)
2013

2014

Montants versés Montants versés Montants versés Montants versés en 2014 et 2013 en 2013 en 2015 et 2014 en 2014 au titre de 2013 au titre de 2013 au titre de 2014 au titre de 2014
Rémunération fixe

1 223 435

1 223 435

1 223 435

1 146 702

200 000

200 000

200 000

200 000

1 023 435

1 023 435

1 023 435

946 702

665 233

0

1 065 233*

0

0

0

0

0

665 233

0

1 065 233*

0

Rémunération variable pluriannuelle 0

0

0

0

Rémunération exceptionnelle

0

0

0

0

Jetons de présence

0

0

0

0

Avantages en nature

0

0

3 272

3 272

- JCDecaux Holding

0

0

0

0

-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J

0

0

3 272

3 272

16 658

0

15 527

0

0

0

0

0

16 658

0

15 527

0

1 905 326

1 795 749

2 307 467

Variation
2014 / 2013

1 149 974

- JCDecaux Holding
-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J
Rémunération variable annuelle
- JCDecaux Holding
-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J

Assurances vie / retraite spécifique
- JCDecaux Holding
-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J
TOTAL

0%

+60,1%

* soit 104% du salaire fixe annuel

3. Autres informations

Contrat de travail

oui

non

Régime de retraite supplémentaire oui

non

Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions oui non

Indemnités relatives à une clause de non concurrence

oui

non

JCDecaux - Document de Référence 2014

187

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

M. Jean-François DECAUX – Directeur Général – Membre du Directoire
1. Synthèse des rémunérations et des options et actions gratuites attribuées (en euros)
2013

2014

2 127 979

2 570 300

Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice

0

0

Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice

0

0

Valorisation des actions attribuées au cours de l’exercice

0

0

2 127 979

2 570 300

Rémunérations versées au titre de l’exercice (détaillée au tableau 2)

TOTAL
2. Récapitulatif des rémunérations (en euros)
2013

2014

Montants versés Montants versés Montants versés Montants versés en 2014 et 2013 en 2013 en 2015 et 2014 en 2014 au titre de 2013 au titre de 2013 au titre de 2014 au titre de 2014
Rémunération fixe

1 223 435

1 223 435

1 223 435

1 223 435

200 000

200 000

200 000

200 000

1 023 435

1 023 435

1 023 435

1 023 435

665 233

400 000

1 065 233*

332 100

0

0

0

0

665 233

400 000

1 065 233*

332 100

Rémunération variable pluriannuelle

0

0

0

0

Rémunération exceptionnelle

0

0

0

0

Jetons de présence

138 599

138 599

166 909

98 712

- JCDecaux Holding

0

0

0

0

-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J

50 000

50 000

50 000

50 000

- APG-SGA (Suisse)

88 599

88 599

116 909

48 712

Avantages en nature

84 022

84 022

99 167**

99 167**

- JCDecaux Holding

0

0

0

0

-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J

43 247

43 247

58 002

58 002

- APG-SGA (Suisse)

40 775

40 775

41 165

41 165

Assurances vie / retraite spécifique

16 690

0

15 556

0

0

0

0

0

16 690

0

15 556

0

2 127 979

1 846 056

2 570 300

Variation
2014 / 2013

1 753 414

- JCDecaux Holding
-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J
Rémunération variable annuelle
- JCDecaux Holding
-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J

- JCDecaux Holding
-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J
TOTAL

0%

+60,1%

* soit 104 % du salaire fixe annuel
** dont 58 002 € correspondent à un véhicule et 41 165 € à la valorisation d’actions gratuites attribuées par APG-SGA

3. Autres informations

Contrat de travail

oui

188

JCDecaux - Document de Référence 2014

non

Régime de retraite supplémentaire oui

non

Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions oui non

Indemnités relatives à une clause de non concurrence oui non

INFORMATIONS JURIDIQUES
M. Emmanuel BASTIDE - Membre du Directoire à compter du 1er septembre 2014
Les tableaux mentionnent les éléments de rémunération versés à M. Emmanuel Bastide à compter du 1er septembre 2014.
La valorisation des options de souscription ou d’achat d’actions attribuées au cours de l’exercice, préalablement à l’entrée de
M. Emmanuel Bastide au Directoire, a été mentionnée afin d’assurer un meilleur suivi lors des prochains exercices.
1. Synthèse des rémunérations et des options et actions gratuites attribuées (en euros)
2013

2014

Rémunérations versées au titre de l’exercice (détaillée au tableau 2)

-

236 596

Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice

-

0

Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice

-

33 769

Valorisation des actions attribuées au cours de l’exercice

-

0

TOTAL

-

270 365

2. Récapitulatif des rémunérations (en euros)
2013

2014

Montants versés Montants versés Montants versés Montants versés en 2014 et 2013 en 2013 en 2015 et 2014 en 2014 au titre de 2013 au titre de 2013 au titre de 2014 au titre de 2014
Rémunération fixe

-

-

133 333

133 333

- JCDecaux Holding

-

-

0

0

-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J

-

-

133 333

133 333

Rémunération variable annuelle

-

-

55 467*

0

- JCDecaux Holding

-

-

0

0

-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J

-

-

55 467*

0

Rémunération variable pluriannuelle

-

-

0

0

Rémunération exceptionnelle

-

-

0

0

Jetons de présence

-

-

0

0

Avantages en nature

-

-

47 796**

47 796**

- JCDecaux Holding

-

-

0

0

-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J

-

-

47 796**

47 796**

Assurances vie / retraite spécifique

-

-

0

0

-

-

236 596

Variation
2014 / 2013

181 129

TOTAL

n/a

n/a

* soit 41,6% du salaire fixe annuel
** correspondent à un véhicule, à un logement de fonction et aux frais de scolarité des enfants de M. Emmanuel Bastide

3. ptions de souscription ou d’achat d’actions attribuées en 2014
O
Pour un meilleur suivi, les options de souscription attribuées au cours de l’exercice 2014 antérieurement à sa nomination en qualité de membre du Directoire de M. Emmanuel Bastide sont mentionnées dans le tableau ci-dessous.

Date du plan

17/02/2014

Nature des options Options de souscription

Valorisation des options selon la méthode retenue pour les comptes consolidés en
2014 (en euros)*
33 769

Nombre d’options attribuées durant l’exercice 9 755

Prix d’exercice
(en euros)

31,69

Période d’exercice

Du 17/02/2015 au 17/02/2021

* correspond à l’impact de la valorisation des options dans les comptes consolidés

JCDecaux - Document de Référence 2014

189

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

4. ptions de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice
O
Néant.
5. Autres informations

Régime de retraite supplémentaire Contrat de travail

oui

non

oui

Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions non

oui

non

Indemnités relatives à une clause de non concurrence

oui

non

M. Jean-Sébastien DECAUX – Membre du Directoire
1. Synthèse des rémunérations et des options et actions gratuites attribuées (en euros)
2013

2014

900 217

991 418

Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice

0

0

Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice

0

41 517

Valorisation des actions attribuées au cours de l’exercice

0

0

900 217

1 032 935

Rémunérations versées au titre de l’exercice (détaillée au tableau 2)

TOTAL
2. Récapitulatif des rémunérations (en euros)
2013

2014

Montants versés Montants versés Montants versés Montants versés en 2014 et 2013 en 2013 en 2015 et 2014 en 2014 au titre de 2013 au titre de 2013 au titre de 2014 au titre de 2014
Rémunération fixe

586 759

586 759

586 759

586 759

- JCDecaux Holding

200 000

200 000

200 000

200 000

-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J

386 759

386 759

386 759

386 759

Rémunération variable annuelle

309 407

0

386 759*

0

0

0

0

0

309 407

0

386 759*

0

Rémunération variable pluriannuelle

0

0

0

0

Rémunération exceptionnelle

0

0

0

0

Jetons de présence

0

0

12 500

0

Avantages en nature

4 051

4 051

5 400

5 400

- JCDecaux Holding

0

0

0

0

4 051

4 051

5 400

5 400

0

0

0

0

900 217

590 810

991 418

592 159

- JCDecaux Holding
-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J

-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J
Assurances vie / retraite spécifique
TOTAL
* soit 100% du salaire fixe annuel

190

Variation
2014 / 2013

JCDecaux - Document de Référence 2014

0%

+25%

INFORMATIONS JURIDIQUES
3. Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice

Date du plan

Valorisation des options selon la méthode retenue pour les comptes consolidés en
2014 (en euros)*

Nature des options Options de souscription

17/02/2014

Nombre d’options attribuées durant l’exercice 41 517

Prix d’exercice
(en euros)

12 205

Période d’exercice

Du 17/02/2015 au 17/02/2021

31,69

4. Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice
Néant
5. Autres informations

Contrat de travail

oui

non

Régime de retraite supplémentaire oui

Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions non

oui

non

Indemnités relatives à une clause de non concurrence

oui

non

Mme Laurence DEBROUX - Membre du Directoire
1. Synthèse des rémunérations et des options et actions gratuites attribuées (en euros)
2013

2014

768 815

952 546

Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice

0

0

Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice

0

0

Valorisation des actions attribuées au cours de l’exercice

0

0

768 815

952 546

Rémunérations versées au titre de l’exercice (détaillée au tableau 2)

TOTAL

JCDecaux - Document de Référence 2014

191

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

2. Récapitulatif des rémunérations (en euros)
2013

2014

Montants versés Montants versés Montants versés Montants versés en 2014 et 2013 en 2013 en 2015 et 2014 en 2014 au titre de 2013 au titre de 2013 au titre de 2014 au titre de 2014
Rémunération fixe

420 000

420 000

456 667

456 667

0

0

0

0

420 000

420 000

456 667

456 667

315 000*

0

456 667*

0

0

0

0

0

315 000*

0

456 667*

0

0

0

0

0

31 271**

31 271**

36 668**

36 668**

0

0

0

0

Avantages en nature

2 544

2 544

2 544

2 544

- JCDecaux Holding

0

0

0

0

2 544

2 544

2 544

2 544

0

0

0

0

768 815

453 815

952 546

Variation
2014 / 2013

495 879

- JCDecaux Holding
-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J
Rémunération variable annuelle
- JCDecaux Holding
-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J
Rémunération variable pluriannuelle
Rémunération exceptionnelle
Jetons de présence

-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J
Assurances vie / retraite spécifique
TOTAL

+ 8,7%

+45%

* soit 100% du salaire fixe annuel
** correspond à la règle du 1/10ème des congès payés

Conformément à la recommandation AMF n°2012-02, il est précisé que l’augmentation de la rémunération fixe de Madame Laurence
Debroux a été mise en œuvre au cours de l’exercice 2014 dans le cadre de la nouvelle configuration du Directoire afin de proportionner sa rémunération à celle des autres membres opérationnels du groupe.
3. Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées au cours de l’exercice

Date du plan

Valorisation des options selon la méthode retenue pour les comptes consolidés en
2014 (en euros)*

Nature des options Options de souscription

17/02/2014

Nombre d’options attribuées durant l’exercice 0

Prix d’exercice
(en euros)

19 881

Période d’exercice

Du 17/02/2015 au 17/02/2021

31,69

* correspond à l’impact de la valorisation des options dans les comptes consolidés

4.  ptions de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice
O
Néant.
5. Autres informations

Contrat de travail

oui

192

JCDecaux - Document de Référence 2014

non

Régime de retraite supplémentaire oui

non

Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions oui

non

Indemnités relatives à une clause de non concurrence

oui

non

INFORMATIONS JURIDIQUES
M. Daniel HOFER – Membre du Directoire à compter du 1er septembre 2014
Les tableaux mentionnent les éléments de rémunération versés à M. Daniel Hofer à compter du 1er septembre 2014.
1. Synthèse des rémunérations et des options et actions gratuites attribuées (en euros)
2013

2014

Rémunérations versées au titre de l’exercice (détaillée au tableau 2)

-

552 252

Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice

-

0

Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice

-

0

Valorisation des actions attribuées au cours de l’exercice

-

0

TOTAL

-

552 252

2. Récapitulatif des rémunérations (en euros)
2013

2014

Montants versés Montants versés Montants versés Montants versés en 2014 et 2013 en 2013 en 2015 et 2014 en 2014 au titre de 2013 au titre de 2013 au titre de 2014 au titre de 2014
Rémunération fixe

-

-

167 319

167 319

- JCDecaux Holding

-

-

0

0

-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J

-

-

167 319

167 319

Rémunération variable annuelle

-

-

210 727*

0

- JCDecaux Holding

-

-

0

0

-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J

-

-

210 727*

0

Rémunération variable pluriannuelle

-

-

0

0

Rémunération exceptionnelle

-

-

0

0

Jetons de présence

-

-

54 887

0

Avantages en nature

-

-

82 330**

82 330**

- JCDecaux Holding

-

-

0

0

-  CDecaux SA et les sociétés contrôlées
J

-

-

0

0

-

-

82 330*

82 330**

-

-

36 989

0

-

-

552 252

Variation
2014 / 2013

249 649

- APG-SGA
Assurances vie / retraite spécifique
TOTAL

n/a

n/a

*  oit 130 % du salaire fixe annuel sur lesquels ont été prélevés 6 763 € qui ont été affectés à la retraite spécifique de M. Daniel Hofer conformément à son option s contractuelle
**correspondent à la valorisation d’actions gratuites attribuées par APG-SGA

3. Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice
Néant
4. Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice
Néant
5. Autres informations

Contrat de travail

oui

non

Régime de retraite supplémentaire oui

non

Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions oui

non

Indemnités relatives à une clause de non concurrence

oui

non

JCDecaux - Document de Référence 2014

193

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

2.1.1.3.  léments de la rémunération due ou attribuée au titre
E
de l’exercice 2014 à chaque dirigeant mandataire social de la société, soumis à l’avis des actionnaires
Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF révisé en juin 2013 (article 24.3), Code auquel la Société se réfère en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce, doivent être soumis à l’avis des actionnaires les éléments suivants de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos à chaque dirigeant mandataire social de la Société :
- la part fixe ;
- a part variable annuelle et, le cas échéant, la partie variable l pluriannuelle avec les objectifs contribuant à la détermination de cette part variable ;
- les rémunérations exceptionnelles ;
- es options d’actions, les actions de performance et tout autre l élément de rémunération de long terme ;
-  es indemnités liées à la prise ou à la cessation des fonctions ; l - le régime de retraite supplémentaire ;
- les avantages de toute nature.
Il est proposé à l’Assemblée Générale du 13 mai 2015 d’émettre un avis sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2014 au Président du Directoire, M. JeanCharles Decaux, et aux autres membres du Directoire de la
Société, à savoir :
- M. Jean-François Decaux ;
- M. Emmanuel Bastide (à compter du 1er septembre 2014)
- Mme Laurence Debroux ;
- M. Jean-Sébastien Decaux ;
- M. Daniel Hofer (à compter du 1er septembre 2014).

194

JCDecaux - Document de Référence 2014

INFORMATIONS JURIDIQUES
En conséquence, il est proposé à l’Assemblée Générale du 13 mai 2015 (13ème résolution) d’émettre un avis sur les éléments suivants de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos à M. Jean-Charles Decaux, Directeur Général jusqu’au 14 mai 2014 et Président du Directoire à compter du 14 mai 2014 :
Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2014 à M. Jean-Charles Decaux, soumis à l’avis des actionnaires :
Eléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos
Montants soumis au vote
(en euros)

Commentaires

1 023 435

Rémunération fixe brute au titre de l’exercice 2014 arrêtée par le Conseil de surveillance du 5 décembre 2013, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations.

1 065 233

Au cours de la réunion du 4 décembre 2014, le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, a évalué le montant de la rémunération variable de M. Jean-Charles Decaux au titre de l’exercice 2014, étant précisé que cette rémunération variable est plafonnée à 150% de la rémunération fixe de M. Jean-Charles Decaux. Compte tenu des critères quantitatifs (évolution du résultat d’exploitation consolidé du
Groupe lors de l’année de référence et objectifs de ratio de marge opérationnelle sur chiffre d’affaires communiqués au marché au cours de l’année de référence) et de critères qualitatifs (signature de nouveaux contrats et acquisition de sociétés), le montant de la rémunération variable de M. Jean-Charles Decaux au titre de l’exercice 2014 a en conséquence été évalué à 1 065 233 €, soit
104% de sa rémunération fixe annuelle versée par JCDecaux SA et ses filiales en 2014.

Rémunération variable pluriannuelle -

M. Jean-Charles Decaux ne bénéficie pas de rémunération variable pluriannuelle. Rémunération exceptionnelle

-

M. Jean-Charles Decaux ne bénéficie pas de rémunération exceptionnelle. Jetons de présence

-

M. Jean-Charles Decaux ne perçoit pas de jetons de présence de
JCDecaux SA.

Attribution de stock-options

-

M. Jean-Charles Decaux ne perçoit pas de stock-options de JCDecaux
SA.

Attribution d’actions gratuites

-

M. Jean-Charles Decaux ne perçoit pas d’actions gratuites de
JCDecaux SA.

3 272

M. Jean-Charles Decaux bénéficie d’une voiture de fonction mise à sa disposition en France.

Eléments de rémunération

Rémunération fixe

Rémunération variable annuelle

Valorisation des avantages de toute nature

Eléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l'exercice clos qui font ou ont fait l'objet d'un vote par l'assemblée générale au titre de la procédure des conventions et engagements réglementés
Montants soumis au vote
(en euros)

Commentaires

Indemnité de départ

-

M. Jean-Charles Decaux ne bénéficie d’aucune indemnité de départ.

Indémnité de non-concurrence

-

M. Jean-Charles Decaux ne bénéficie d’aucune indemnité de non-concurrence. Régime de retraite supplémentaire -

M. Jean-Charles Decaux ne bénéficie pas d’un régime de retraite supplémentaire. Eléments de rémunération

JCDecaux - Document de Référence 2014

195

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

Il est ensuite proposé à l’Assemblée Générale du 13 mai 2015 (14ème résolution), d’émettre un avis sur les éléments suivants de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos aux autres membres du Directoire, à savoir M. Jean-François Decaux
(Président du Directoire jusqu’au 14 mai 2014 et Directeur Général à compter du 14 mai 2014), à M. Emmanuel Bastide
(membre du Directoire à compter du 1er septembre 2014), à Mme Laurence Debroux, à M. Jean-Sébastien Decaux et à M. Daniel Hofer (membre du Directoire à compter du 1er septembre 2014) :
Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2014 à M. Jean-François Decaux, soumis à l’avis des actionnaires :
Eléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos
Montants soumis au vote
(en euros)

Commentaires

1 023 435

Rémunération fixe brute au titre de l’exercice 2014 arrêtée par le Conseil de surveillance du 5 décembre 2013, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations.

1 065 233

Au cours de la réunion du 4 décembre 2014, le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, a évalué le montant de la rémunération variable de M. Jean-François Decaux au titre de l’exercice 2014, étant précisé que cette rémunération variable est plafonnée à 150% de la rémunération fixe de M. Jean-François Decaux. Compte tenu des critères quantitatifs (évolution du résultat d’exploitation consolidé du
Groupe lors de l’année de référence et objectifs de ratio de marge opérationnelle sur chiffre d’affaires communiqués au marché au cours de l’année de référence) et de critères qualitatifs (signature de nouveaux contrats et acquisition de sociétés), le montant de la rémunération variable de M. Jean-François Decaux au titre de l’exercice 2014 a en conséquence été évalué à 1 065 233 €, soit
104% de sa rémunération fixe annuelle versée par JCDecaux SA et ses filiales en 2014.

Rémunération variable pluriannuelle -

M. Jean-François Decaux ne bénéficie pas de rémunération variable pluriannuelle. Rémunération exceptionnelle

-

M. Jean-François Decaux ne bénéficie pas de rémunération exceptionnelle. Jetons de présence

-

M. Jean-François Decaux ne perçoit pas de jetons de présence de
JCDecaux SA.

Attribution de stock-options

-

M. Jean-François Decaux ne perçoit pas de stock-options de
JCDecaux SA.

Attribution d’actions gratuites

-

M. Jean-François Decaux ne perçoit pas d’actions gratuites de
JCDecaux SA.

99 167

M. Jean-François Decaux bénéficie d’une voiture de fonction mise à sa disposition au Royaume-Uni et perçoit des actions gratuites de la société suisse APG-SGA.

Eléments de rémunération

Rémunération fixe

Rémunération variable annuelle

Valorisation des avantages de toute nature

Eléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l'exercice clos qui font ou ont fait l'objet d'un vote par l'assemblée générale au titre de la procédure des conventions et engagements réglementés
Montants soumis au vote
(en euros)

Commentaires

Indemnité de départ

-

M. Jean-François Decaux ne bénéficie d’aucune indemnité de départ.

Indémnité de non-concurrence

-

M. Jean-François Decaux ne bénéficie d’aucune indemnité de nonconcurrence.

Régime de retraite supplémentaire -

M. Jean-François Decaux ne bénéficie pas d’un régime de retraite supplémentaire. Eléments de rémunération

196

JCDecaux - Document de Référence 2014

INFORMATIONS JURIDIQUES
Éléments de la rémunération due ou attribuée pour la période du 1er septembre au 31 décembre 2014 à M. Emmanuel Bastide, soumis à l’avis des actionnaires :
Eléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos
Montants soumis au vote
(en euros)

Commentaires

133 333

Rémunération fixe brute pour la période du 1er septembre 2014 au 31 décembre 2014 arrêtée par le Conseil de surveillance du 22 avril 2014, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations.

55 467

Au cours de la réunion du 4 décembre 2014, le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, a évalué le montant de la rémunération variable de M. Emmanuel Bastide pour la période du 1er septembre 2014 au
31 décembre 2014, étant précisé que cette rémunération variable est plafonnée à 100% de la rémunération fixe de M. Emmanuel
Bastide. Compte tenu des critères quantitatifs (évolution du résultat d’exploitation consolidé des pays de sa zone de réponsabilité lors de la période de référence) et de critères qualitatifs (participation à des réalisations stratégiques liés aux pays de sa zone de responsabilité et fixés par M. Jean-Charles Decaux), le montant de la rémunération variable de M. Emmanuel Bastide, au titre de la période considérée a en conséquence été évalué à 55 467 €, soit 41,6% de sa rémunération fixe. Rémunération variable pluriannuelle -

M. Emmanuel Bastide ne perçoit pas de rémunération varable pluriannuelle. Rémunération exceptionnelle

-

M. Emmanuel Bastide ne bénéficie pas de rémunération exceptionnelle.

Jetons de présence

-

M. Emmanuel Bastide ne perçoit pas de jetons de présence de
JCDecaux SA.

33 769

Faisant usage de l’autorisation accordée par l’Assemblée Générale
Mixte du 15 mai 2013, le Directoire du 17 février 2014 a décidé de consentir à certain de ses salariés des options de souscription d’actions au prix d’exercice de 31,69 €. M. Emmanuel Bastide, salarié du Groupe, a perçu, dans ce cadre, 9 755 options de souscription d’actions.

-

M. Emmanuel Bastide ne perçoit pas d’action gratuite de JCDecaux
SA.

47 796

M. Emmanuel Bastide bénéficie à Singapour d’une voiture, d’un logement de fonction et du paiement des frais de scolarité de ses enfants.

Eléments de rémunération

Rémunération fixe

Rémunération variable annuelle

Attribution de stock-options

Attribution d’actions gratuites

Valorisation des avantages de toute nature

Eléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l'exercice clos qui font ou ont fait l'objet d'un vote par l'assemblée générale au titre de la procédure des conventions et engagements réglementés
Eléments de rémunération
Indemnité de départ

Indémnité de non-concurrence

Régime de retraite supplémentaire Montants soumis au vote
(en euros)
-

Commentaires
M. Emmanuel Bastide ne bénéficie d’aucune indemnité de départ.

426 100

M. Emmanuel Bastide bénéficie d’une indemnité de non-concurrence correspondant à 33% de son salaire fixe et variable, calculé sur la moyenne des douze derniers mois précédant la date de cessation des relations contractuelles. Conformément à la procédure relative aux engagements et conventions réglementés, cet engagement a été autorisé par le Conseil de surveillance du 30 juillet 2014 et sera soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 13 mai
2015 (7ème résolution).

-

M. Emmanuel Bastide ne bénéficie pas d’un régime de retraite supplémentaire. JCDecaux - Document de Référence 2014

197

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2014 à Mme Laurence Debroux, soumis à l’avis des actionnaires :
Eléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos
Montants soumis au vote
(en euros)

Commentaires

456 667

Rémunération fixe brute au titre de l’exercice 2014 arrêtée par le
Conseil de surveillance du 5 décembre 2013, sur proposition du
Comité des rémunérations et des nominations.

456 667

Au cours de la réunion du 4 décembre 2014, le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, a évalué le montant de la rémunération variable de
Mme Laurence Debroux au titre de l’exercice 2014, étant précisé que cette rémunération variable est plafonnée à 100% de la rémunération fixe de Mme Laurence Debroux. Compte tenu des critères quantitatifs
(évolution du résultat d’exploitation consolidé du Groupe lors de l’année de référence et objectifs de ratio de marge opérationnelle sur chiffre d’affaires communiqués au marché au cours de l’année de référence) et de critères qualitatifs (participation à des réalisations stratégiques ou atteinte d’objectifs personnels ou spécifiques liés aux directions dont Mme Laurence Debroux a la charge et fixés par les coDirecteurs Généraux), le montant de la rémunération variable de Mme
Laurence Debroux, au titre de l’exercice 2014 a en conséquence été évalué à 456 667 €, soit 100% de sa rémunération fixe annuelle versée par JCDecaux SA en 2014.

-

Mme Laurence Debroux ne bénéficie pas de rémunération pluriannuelle.

36 668

Mme Laurence Debroux bénéficie d’une rémunération supplémentaire correspondant à la règle du 1/10ème des congés payés.

-

Mme Laurence Debroux ne perçoit pas de jetons de présence de JCDecaux SA.

Attribution de stock-options

0

Faisant usage de l’autorisation accordée par l’Assemblée Générale
Mixte du 15 mai 2013, le Directoire du 17 février 2014 a décidé de consentir à certains de ses mandataires sociaux des options de souscription d’actions au prix d’exercice de 31,69 €. Madame
Laurence Debroux a perçu dans ce cadre 19 881 options de souscription d’actions. L’exercice de ces options est soumis à des conditions de performance. Cependant, Madame Laurence Debroux ayant quitté le groupe le 15 janvier 2015, ses options de souscription attribuées au cours de l’exercice 2014 n’étant pas exerçables, elles ont été annulées au 31 décembre 2014.

Attribution d’actions gratuites

-

Madame Laurence Debroux ne perçoit pas d’action gratuite de
JCDecaux SA.

2 544

Madame Laurence Debroux bénéficie d’une voiture mise à sa disposition en France.

Eléments de rémunération
Rémunération fixe

Rémunération variable annuelle

Rémunération variable pluriannuelle Rémunération exceptionnelle
Jetons de présence

Valorisation des avantages de toute nature

Eléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l'exercice clos qui font ou ont fait l'objet d'un vote par l'assemblée générale au titre de la procédure des conventions et engagements réglementés
Eléments de rémunération
Indemnité de départ

Indémnité de non-concurrence

Régime de retraite supplémentaire 198

JCDecaux - Document de Référence 2014

Montants soumis au vote
(en euros)

Commentaires

-

Madame Laurence Debroux ne bénéficie d’aucune indemnité de départ. 509 300

Madame Laurence Debroux bénéficie d’une indemnité de nonconcurrence correspondant 33% de son salaire fixe et variable, calculé sur la moyenne des douze derniers mois précédant la date de cessation des relations contractuelles. Conformément à la procédure relative aux engagements et conventions réglementés, cet engagement a été autorisé par le Conseil de surveillance du 30 juillet
2014 et est soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 13 mai 2014 (6ème résolution). Cependant, Mme Laurence Debroux ayant quitté le Groupe le 15 janvier 2015, sa clause de non concurrence a été levée à cette même date.

-

Madame Laurence Debroux ne bénéficie pas d’un régime de retraite supplémentaire. INFORMATIONS JURIDIQUES
Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2014 à M. Jean-Sébastien Decaux, soumis à l’avis des actionnaires :
Eléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos
Montants soumis au vote
(en euros)

Commentaires

386 759

Rémunération fixe brute au titre de l’exercice 2014 arrêtée par le
Conseil de surveillance du 5 décembre 2013, sur proposition du
Comité des rémunérations et des nominations.

386 759

Au cours de la réunion du 4 décembre 2014, le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, a évalué le montant de la rémunération variable de M. Jean-Sébastien Decaux au titre de l’exercice 2014, étant précisé que cette rémunération variable est plafonnée à 100 % de la rémunération fixe de M. Jean-Sébastien Decaux. Compte tenu des critères quantitatifs (évolution du résultat d’exploitation des pays de sa zone de responsabilité lors de l’année de référence) et de critères qualitatifs (participation à des réalisations stratégiques ou atteinte d’objectifs spécifiques liés aux pays de sa zone de responsabilité au cours de l’année de référence), le montant de la rémunération variable de M. Jean-Sébastien Decaux, au titre de l’exercice 2014 a en conséquence été évalué à 386 759 €, soit
100% de sa rémunération fixe annuelle versée par JCDecaux SA et ses filiales en 2014.

Rémunération variable pluriannuelle -

M. Jean-Sébastien Decaux ne bénéficie pas d’une rémunération pluriannuelle. Rémunération exceptionnelle

-

M. Jean-Sébastien Decaux ne bénéficie pas d’une rémunération supplémentaire. Jetons de présence

-

M. Jean-Sébastien Decaux ne perçoit pas de jetons de présence de
JCDecaux SA.

41 517

Faisant usage de l’autorisation accordée par l’Assemblée Générale
Mixte du 15 mai 2013, le Directoire du 17 février 2014 a décidé de consentir à certains de ses mandataires sociaux des options de souscription d’actions au prix d’exercice de 31,69 €. M. JeanSébastien a perçu dans ce cadre 12 205 options de souscription d’actions. L’exercice de ces options est soumis à des conditions de performance définies comme suit : une croissance du résultat d’exploitation consolidé d’au minimum 5 % en 2014 par rapport à l’exercice 2013 et l’atteinte en 2014 d’objectifs personnels liés aux pays dont M. Jean-Sébastien Decaux a la responsabilité, fixés par
M. Jean-Charles Decaux.

-

M. Jean-Sébastien Decaux ne perçoit pas d’action gratuite de
JCDecaux SA.

5 400

M. Jean-Sébastien Decaux bénéficie d’une voiture mise à sa disposition en Italie.

Eléments de rémunération

Rémunération fixe

Rémunération variable annuelle

Attribution de stock-options

Attribution d’actions gratuites
Valorisation des avantages de toute nature

Eléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l'exercice clos qui font ou ont fait l'objet d'un vote par l'assemblée générale au titre de la procédure des conventions et engagements réglementés
Montants soumis au vote
(en euros)

Commentaires

Indemnité de départ

-

M. Jean-Sébastien Decaux ne bénéficie d’aucune indemnité de départ. Indémnité de non-concurrence

-

M. Jean-Sébastien Decaux ne bénéficie d’aucune indemnité de non concurrence. Régime de retraite supplémentaire -

M. Jean-Sébastien Decaux ne bénéficie pas d’un régime de retraite supplémentaire. Eléments de rémunération

JCDecaux - Document de Référence 2014

199

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

Éléments de la rémunération due ou attribuée pour la période du 1er septembre au 31 décembre 2014 à M. Daniel Hofer, soumis à l’avis des actionnaires :
Eléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos
Montants soumis au vote
(en euros)

Commentaires

167 319

Rémunération fixe brute pour la période du 1er septembre 2014 au
31 décembre 2014 arrêtée par le Conseil de surveillance du 22 avril
2014, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations.

210 751

Au cours de la réunion du 4 décembre 2014, le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, a évalué le montant de la rémunération variable de M. Daniel Hofer pour la période du 1er septembre 2014 au 31 décembre 2014, étant précisé que cette rémunération variable est plafonnée à 130 % de la rémunération fixe de M. Daniel Hofer. Compte tenu des critères quantitatifs (évolution du résultat d’exploitation consolidé des pays de sa zone de réponsabilité lors de la période de référence) et de critères qualitatifs (participation à des réalisations stratégiques liés aux pays de sa zone de responsabilité et fixés par M. Jean-François Decaux), le montant de la rémunération variable de M. Daniel Hofer, au titre de la période considérée a en conséquence été évalué à 217 514 €, soit 130% de sa rémunération fixe. Cependant, M. Daniel Hofer a la possibilité d’opter pour qu’une partie de sa rémunération variable soit reversée par la société à un fonds de retraite. M. Daniel Hofer a exercé cette option et un montant de 6 763 € a été affecté à son régime de retraite supplémentaire.

Rémunération variable pluriannuelle -

M. Daniel Hofer ne perçoit pas de rémunération varable pluriannuelle.

Rémunération exceptionnelle

-

M. Daniel Hofer ne bénéficie pas de rémunération exceptionnelle.

Jetons de présence

-

M. Daniel Hofer ne perçoit pas de jetons de présence de JCDecaux
SA.

Attribution de stock-options

-

M. Daniel Hofer n’a pas reçu de stock-options de JCDecaux SA.

Attribution d’actions gratuites

-

M. Daniel Hofer ne perçoit pas d’action gratuite de JCDecaux SA.

Eléments de rémunération
Rémunération fixe

Rémunération variable annuelle

Valorisation des avantages de toute nature

82 330

M. Daniel Hofer perçoit des actions gratuites de la société suisse
APG/SGA.

Eléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l'exercice clos qui font ou ont fait l'objet d'un vote par l'Assemblée Générale au titre de la procédure des conventions et engagements réglementés
Eléments de rémunération

Montants soumis au vote
(en euros)

Commentaires

Indemnité de départ

-

M. Daniel Hofer ne bénéficie d’aucune indemnité de départ.

Indémnité de non-concurrence

-

M. Daniel Hofer ne bénéficie pas d’une indemnité de non-concurrence.

36 989

M. Daniel Hofer bénéficie d’un engagement annuel de cotisation par l’entreprise à des fonds de retraite égal à 16% d’une année de rémunération fixe augmentée de la rémunération variable, dans la limite contractuelle d’une cotisation de 90 678 € pour une année pleine.
L’assiette de cotisation est par ailleurs plafonnée en vertu de la règlementation suisse en vigueur.
Toutefois, dans la mesure où M. Daniel Hofer souhaiterait que l’entreprise contribue un montant complémentaire au titre de sa pension de retraite, toujours dans la limite réglementaire, il lui a été accordé, par contrat, d’opter pour que ce montant complémentaire soit déduit de sa rémunération variable pour la période considérée.
Le versement de cette cotisation à des fonds de retraite est conditionné à la satisfaction de conditions de performance suivantes : 50% du montant de la cotisation seront versés à la condition que le chiffre d‘affaires consolidé du Groupe et la marge opérationnelle du Groupe, tels que publiés par JCDecaux SA, aient chacun progressé d’au moins 3% sur au moins un des 3 derniers exercices sociaux précédant celui du versement de la cotisation et 50% du montant de la cotisation seront versés au titre de sa participation à des réalisations stratégiques ou de l’atteinte d’objectifs spécifiques fixés par M. Jean-François Decaux et liés aux pays de sa zone de responsabilité au cours de l’année de référence.
Pour la période du 1er septembre 2014 au 31 décembre 2014, le montant de cette cotisation a été évalué à 30 226 € auquel s’est ajouté, conformément à l’option que peut prendre M. Daniel Hofer, un montant de 6 763 € prélévé sur le montant de sa rémunération variable 2014, soit un montant global de 36 989 €.

Régime de retraite supplémentaire 200

JCDecaux - Document de Référence 2014

INFORMATIONS JURIDIQUES
2.1.2. Rémunérations des membres du Conseil de surveillance
Principes et règles de détermination
Le montant global des jetons de présence, fixé à 350 000 euros depuis le 1er janvier 2014 (autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 14 mai 2014) est réparti ainsi par le Règlement Intérieur :
Conseil de surveillance
(par membre - 4 réunions)

Comité d’audit
(4 réunions)

Comité des rémunérations et des nominations (2 réunions)

Partie fixe Membre

Partie fixe Président

Partie variable Membre

Partie variable Président

Réunion supplémentaire Partie variable
Président

Partie variable
Membre

Partie variable
Président

Partie variable
Membre

13 000

20 000

14 000

22 000

2 050

15 000

7 500

6 000

5 000

Les montants alloués à titre de partie fixe sont réglés prorata temporis quand les mandats commencent ou prennent fin en cours d’exercice. Les jetons de présence sont payés aux membres du Conseil et des Comités trimestriellement, à trimestre échu.
Au-delà de 4 réunions, toute réunion du Conseil donne lieu au versement d’un complément de rémunération dès lors que la réunion ne se tient pas par conférence téléphonique.
Les membres du Conseil de surveillance ne disposent pas de stock-options ou d’actions gratuites.

Montants bruts versés (en euros)

M. Gérard DEGONSE – Président du Conseil de surveillance
Montants versés en 2013

Montants versés en 2014

31 500

42 000

-

-

2 500

5 000

96 667

131 977

130 667

178 977

Montants versés en 2013

Montants versés en 2014

20 250

27 000

-

-

2 500

5 000

-

-

22 750

32 000

Jetons de présence :
- Conseil de surveillance
- Comité d’audit
- Comité des rémunérations et des nominations
Autres rémunérations :
- JCDecaux Holding
TOTAL

M. Michel BLEITRACH – Membre indépendant du Conseil de surveillance
Jetons de présence :
- Conseil de surveillance
- Comité d’audit
- Comité des rémunérations et des nominations
Autres rémunérations
TOTAL

JCDecaux - Document de Référence 2014

201

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

Mme Monique COHEN – Membre indépendant du Conseil de surveillance
Montants versés en 2013

Montants versés en 2014

27 000

23 500

7 500

7 500

- Comité des rémunérations et des nominations

-

-

Autres rémunérations :

-

-

34 500

31 000

Montants versés en 2013

Montants versés en 2014

20 500

23 500

- Comité d’audit

-

-

- Comité des rémunérations et des nominations

-

-

Autres rémunérations :

-

-

20 500

23 500

Montants versés en 2013

Montants versés en 2014

20 250

20 000

- Comité d’audit

-

-

- Comité des rémunérations et des nominations

-

-

Autres rémunérations :

-

-

20 250

20 000

Jetons de présence :
- Conseil de surveillance
- Comité d’audit

TOTAL

M. Jean-Pierre DECAUX – Membre du Conseil de surveillance
Jetons de présence :
- Conseil de surveillance

TOTAL

Mme Alexia DECAUX-LEFORT – Membre du Conseil de surveillance
Jetons de présence :
- Conseil de surveillance

TOTAL

M. Maurice DUCROCQ- Membre du Conseil de surveillance représentant les salariés (à partir du 21 octobre 2014)
Montants versés en 2013

Montants versés en 2014

- Conseil de surveillance

-

6 750

- Comité d’audit

-

-

- Comité des rémunérations et des nominations

-

-

Autres rémunérations :

-

-

TOTAL

-

6 750

Jetons de présence :

202

JCDecaux - Document de Référence 2014

INFORMATIONS JURIDIQUES
M. Pierre MUTZ – Membre indépendant du Conseil de surveillance
Montants versés en 2013

Montants versés en 2014

27 000

27 000

- Comité d’audit

7 500

7 500

- Comité des rémunérations et des nominations

5 500

6 000

-

-

40 000

40 500

Montants versés en 2013

Montants versés en 2014

27 000

27 000

- Comité d’audit

-

-

- Comité des rémunérations et des nominations

-

-

Autres rémunérations :

-

-

27 000

27 000

Montants versés en 2013

Montants versés en 2014

- Conseil de surveillance

27 000

27 000

- Comité d’audit

15 000

15 000

- Comité des rémunérations et des nominations

-

-

Autres rémunérations :

-

-

42 000

42 000

Jetons de présence :
- Conseil de surveillance

Autres rémunérations :
TOTAL

M. Pierre-Alain PARIENTE – Membre du Conseil de surveillance

Jetons de présence :
- Conseil de surveillance

TOTAL

M. Xavier DE SARRAU – Membre du Conseil de surveillance

Jetons de présence :

TOTAL

Le montant total des sommes provisionnées ou constatées par la Société et ses filiales aux fins de versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages au bénéfice des membres du Directoire et du Conseil de surveillance est indiqué en page 135 du Document de Référence.

2.1.3. 
Opérations réalisées sur les titres de JCDecaux SA par des dirigeants ou des personnes mentionnées à l’article L. 62118-2 du Code monétaire et financier au cours de l’année 2014 (article 223-26 du Règlement général de l’AMF)
En 2014, M. Jean-François Decaux, en sa qualité de Président du Directoire, M. Jean-Charles Decaux, en sa qualité de Directeur
Général, M. Gérard Degonse, Président du Conseil de surveillance, et M. Xavier de Sarrau, membre du Conseil de surveillance, ont déclaré les opérations suivantes sur les titres de la Société :
Membre

Nature des opérations

Date de l’opération Prix unitaire
(en euros)

Montant de l’opération
(en euros)

Jean-François DECAUX

Cession de 150 000 actions

09/01/2014

30,705

4 605 750,00

Jean-Charles DECAUX

Cession de 200 000 actions

09/01/2014

30,705

6 141 000,00

Gérard DEGONSE

Levée de 42 377 options de souscription
Cession de 29 931 actions
Cession de 12 446 actions

29/01/2014
29/01/2014
30/01/2014

11,15
31,23
31,00

472 503,55
934 745,13
385 826,00

Xavier de SARRAU

Acquisition de 7 260 actions

03/07/2014

27,81

201 900,60

Aucune autre personne relevant de l’article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier n’a déclaré d’opération sur les titres de la
Société.
JCDecaux - Document de Référence 2014

203

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

2.1.4. Options de souscription d’actions au 31 décembre 2014
Tableau récapitulatif des principales conditions d’attribution des plans d’options de souscription d’actions
Dans le cadre de l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 11 mai 2005, 763 892 options ont été attribuées par le Directoire à 182 collaborateurs au cours de l’exercice 2007.
Dans le cadre de l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 10 mai 2007, 820 452 options ont été attribuées par le Directoire à 167 collaborateurs au cours des exercices 2008 et 2009.
Dans le cadre de l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 13 mai 2009, 1 010 841 options ont été attribuées par le Directoire à 222 collaborateurs au cours des exercices 2010 et 2011.
Dans le cadre de l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 11 mai 2011, 1 144 734 options ont été attribuées par le
Directoire au cours de l’exercice 2012. L’Assemblée Générale Mixte des actionnaires du 15 mai 2013 a autorisé le Directoire, pour une durée de 26 mois à compter de la date de cette Assemblée, à consentir des options de souscription ou d’achat d’actions de la Société dans la limite de 4 % du capital social, au profit des salariés ou des mandataires du Groupe ou de certains d’entre eux.
Cette autorisation s’est substituée à celle donnée par l’Assemblée Générale mixte du 11 mai 2011. Dans le cadre de cette autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2013, 780 392 options ont été attribuées au cours de l’exercice 2014.
Plan 2005

Plan 2007

Plan 2009

Plan 2011

Plan 2014

11/05/2005

10/05/2007

13/05/2009

11/05/2011

15/05/2013

20/02/2007 :
763 892 options

15/02/2008 :
719 182 options

01/12/2010 :
76 039 option

17/02/2014 :
780 392 options

23/02/2009 :
101 270 options

17/02/2011 :
934 802 options

21/02/2012 :
1 144 734 options 182

167

222

215

235

Options de souscription Options de souscription Options de souscription Options de souscription Options de souscription 834 650

820 452

1 010 841

1 144 734

780 392

8 037
65 965
38 274
29 229

7 630
13 295
91 090
63 553
-

9 967
12 772
9 467
55 410
46 782
-

19 295
30 411
19 261
43 800
-

9 755
19 881
12 205
-

••  ont dix premiers salariés d 114 717

113 576

124 600

168 265

106 722

Nombre d’actions souscrites au 31/12/14

550 154

585 943

335 430

264 936

0

Nombre d’options annulées ou devenues caduques au 31/12/14

213 738

154 864

116 833

105 575

33 741

0

79 645

558 578

774 223

746 651

7 ans à compter de la date d’attribution 7 ans à compter de la date d’attribution 7 ans à compter de la date d’attribution 7 ans à compter de la date d’attribution 7 ans à compter de la date d’attribution 15/02/2008 :
21,25 euros

01/12/2010 :
20,20 euros

23/02/2009 :
11,15 euros

17/02/2011 :
23,49 euro

21/02/2012 :
19,73 euros

17/02/2014 :
31,69 euros

Date des Assemblées Générales
Extraordinaires autorisant les plans d’options
Dates d’attribution des options et nombre d’options par date d’attribution Nombre global de bénéficiaires au titre de l’ensemble de attributions
Types d’options
Total d’options attribuées

••  dont membres du Directoire :
- Emmanuel Bastide*
- Laurence Debroux**
- Jean-Sébastien Decaux***
- Daniel Hofer*
- Jeremy Male****
- Gérard Degonse ****
- Robert Caudron****

Options restantes au 31/12/14

Date d’expiration

Prix de souscription d’actions pour les options attribuées :

20/02/2007 :
22,58 euros

*  mmanuel Bastide et Daniel Hofer ont intégré le Directoire le 1er septembre 2014
E
** Laurence Debroux a intégré le Directoire le 1er janvier 2011
*** Jean-Sébastien Decaux a intégré le Directoire le 15 mai 2013
204

JCDecaux - Document de Référence 2014

****  essieurs Jeremy Male, Gérard Degonse et Robert Caudron ont quitté le
M
Directoire respectivement le 12 septembre 2013, le 31 décembre 2010 et le 16 juillet 2007

INFORMATIONS JURIDIQUES
Au 31 décembre 2014, 1 736 463 options avaient été exercées pour l’ensemble des plans en vigueur. Compte tenu des options ainsi exercées et des options annulées, il restait à cette même date 2 159 097 options à exercer. Si ces options restantes sont exercées en totalité, le personnel de la Société, de ses filiales et de JCDecaux Holding détiendra, en tenant compte des options exercées au 31 décembre 2014, 0,95 % des actions de la Société
(hors FCPE).
Caractéristiques des options de souscription
••  ucune option ne peut être levée avant le premier anniversaire a de la date de la réunion du Directoire ayant attribué les options ;
••  haque bénéficiaire peut exercer jusqu’à un tiers des options c qui lui ont été attribuées à partir de la date du premier anniversaire de la date de la réunion du Directoire ayant attribué les options ;
•• haque bénéficiaire peut exercer jusqu’à deux tiers des c options qui lui ont été attribuées à partir de la date du deuxième anniversaire de la date de la réunion du Directoire ayant attribué les options ;
••  chaque bénéficiaire peut exercer la totalité des options qui lui ont été attribuées à compter de la date du troisième anniversaire et ce, jusqu’à la date du septième anniversaire de la date de la réunion du Directoire ayant attribué les options ;
••  our les bénéficiaires au titre d’un contrat de travail avec une p société française, les actions ainsi acquises ne peuvent pas être cédées avant le quatrième anniversaire de la date de la réunion du Directoire ayant attribué les options.

Rapport spécial du Directoire sur les opérations réalisées en vertu des dispositions des articles L. 225-177 à L. 225186 du Code de commerce (article L. 225-184 du Code de commerce) •• Options attribuées
Options attribuées aux membres du Directoire
Aucune option de souscription ou d’achat d’actions n’a été consentie aux membres du Directoire par la Société au cours de l’exercice 2014.
Durant l’exercice 2014, 41 841 options de souscription ou d’achat d’actions ont été consenties aux membres du Directoire de la Société par les sociétés qui sont liées au sens de l’article
L. 225-197-2 du Code de commerce ou par les sociétés contrôlées par la Société au sens de l’article L. 233-16 du Code du Commerce. Ce montant d’options de souscription attribuées en février 2014 tient compte des options de souscription attribuée à M. Emmanuel Bastide, alors que ce dernier n’était pas encore membre du Directoire.
Le nombre, les dates d’échéance et le prix des options de souscription ou d’achat d’actions consenties durant l’exercice
2014 à chacun des membres du Directoire figurent dans le Document de Référence, dans la partie « Informations
Juridiques » au chapitre « Gouvernement d’entreprise, contrôle interne et gestion des risques au paragraphe 2.1.1.2 ».
Les membres du Directoire doivent conserver un nombre d’actions issues des levées d’options tel que précisé en page
208.
Les membres du Conseil de surveillance ne bénéficient pas de stock-options. Options attribuées aux salariés non-membres du Directoire
Durant l’exercice 2014, 738 551 options de souscription ou d’achat d’actions ont été consenties aux salariés non-mandataires sociaux de la Société et de ses filiales par la Société et par les sociétés ou groupements qui lui sont liés au sens de l’article L. 225-197-2 du
Code de commerce.
Le nombre, le prix et les dates d’échéance des options de souscription ou d’achat d’actions consenties durant l’exercice 2014 à chacun des dix salariés de la Société non-mandataires sociaux et dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé figurent ci-dessous. Nombre d’options de souscription attribuées

Prix d’attribution
(en euros)

Date d’échéance

Daniel Wall

17 356

31,69

17/02/2021

Bernard Parisot

11 880

31,69

17/02/2021

Jean-Luc Decaux

11 880

31,69

17/02/2021

Karl Javurek

11 717

31,69

17/02/2021

Stephen Wong

10 955

31,69

17/02/2021

Steve O'Connor

9 735

31,69

17/02/2021

Isabelle Schlumberger

9 248

31,69

17/02/2021

Wim Jansen

8 793

31,69

17/02/2021

René Witzel

7 889

31,69

17/02/2021

Stéphane Prigent

7 269

31,69

17/02/2021

Bénéficiaires

JCDecaux - Document de Référence 2014

205

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

•• Options levées
Options levées par les membres du Directoire
Le nombre et le prix des actions souscrites en levant une ou plusieurs options, durant l’exercice, par chacun des membres du Directoire de la Société figurent dans le Rapport sur les rémunérations, en page 184.
Options levées par les salariés non-membres du Directoire
Le nombre et le prix des actions souscrites en levant une ou plusieurs options, durant l’exercice, par chacun des dix salariés de la
Société et de ses filiales non-membres du Directoire et dont le nombre d’actions ainsi souscrites a été le plus élevé figurent ci-dessous.
Bénéficiaires

Nombre d’options de souscription levées

Prix moyen pondéré (en euros)

M. Kurt Sonnleitner

19 318

30,20

M. Hansjoerg Hosp

18 062

30,44

M. Karl Javurek

13 180

30,68

M. Pramod Bhandula

13 055

30,92

M. Kim Jou Young

12 589

30,83

M. Spencer Berwin

12 441

29,13

M. Klaus Kuhanen

11 100

30,60

M. Jean-Luc Decaux

10 351

29,82

M. Steve O Connor

8 556

31,05

M. Lawrence Haines

7 912

30,88

Options de souscription détenues par les membres du Directoire au 31 décembre 2014
Membres

Nombre d’options

Date d’attribution

Levées au 31/12/2014

Reste

Jean-François Decaux

Néant

-

Jean-Charles Decaux

Néant

-

Emmanuel Bastide*

3 389

17/02/2011

0

3 389

12 928

21/02/2012

0

12 928

9 755

17/02/2014

0

9 755

TOTAL

26 072

Laurence Debroux

12 772

17/02/2011

0

12 772

30 411

21/02/2012

0

30 411

19 881

17/02/2014

0

0**

TOTAL

Jean-Sébastien Decaux

26 072

63 064

43 183
0

3 156

21/02/2012

0

12 841

12 205

Daniel Hofer*

17/02/2011

12 841

TOTAL

3 156

17/02/2014

0

12 205

28 202

28 202

Néant

* Membres du Directoire depuis le 1er septembre 2014
**  adame Laurence Debroux ayant fait part de sa décision de quitter la Société à compter du 15 janvier 2015, les options de souscription qui lui ont été attribuées au cours
M
de l’exercice 2014 ont été annulées au 31 décembre 2014 car elles étaient non-exerçables sur la période du 1er janvier au 15 janvier 2015.

206

JCDecaux - Document de Référence 2014

INFORMATIONS JURIDIQUES
2.1.5. Actions gratuites au 31 décembre 2014
Tableau récapitulatif des principales conditions d’attribution des plans d’actions gratuites
Dans le cadre de l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 13 mai 2009, 59 343 actions gratuites ont été attribuées par le Directoire à deux de ses membres, au cours de l’exercice 2010 et à un de ses membres au cours de l’exercice 2011.
L’Assemblée Générale Mixte des actionnaires du 15 mai 2013 a autorisé le Directoire, pour une durée de 26 mois à compter de la date de cette Assemblée, à procéder à des attributions d’actions gratuites d’actions existantes ou à émettre (à l’exclusion d’actions de préférence) dans la limite de 0,5 % du capital social, au profit des salariés ou des mandataires du Groupe ou de certains d’entre eux.
Cette autorisation s’est substituée à celle donnée par l’Assemblée Générale du 11 mai 2011.
Dans le cadre de cette autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2013, aucune action gratuite n’a été attribuée par le Directoire au cours des deux derniers exercices
Plan 2009
Date de l’Assemblée Générale Extraordinaire autorisant l’attribution d’actions gratuites
Date d’attribution des actions et nombre d’actions par date d’attribution

13/05/2009

17/02/2011 : 13 076 actions

Nombre global de bénéficiaires au titre de l’ensemble des attributions

1

Types d’actions

à émettre

Total d’actions gratuites attribuées

13 076

-  ombre de mandataires sociaux concernés
N

1

-  ombre de salariés concernés
N
(hors mandataires sociaux)

0

Total d’actions gratuites attribuées et non encore acquises au 31/12/2014

13 076

- dont Jeremy Male*
Date d’expiration
Prix

13 076 attibution du 17/02/11 : 17/02/15 le 17/02/11 : 23,49 euros

*  eremy Male a quitté le Directoire le 12 septembre 2013, il a en conséquence droit à ces actions pour lesquelles la condition de présence au 17 février 2013
J
pourra être constatée.

Caractéristiques des actions gratuites
••  énéficiaires : salariés ou membres du Directoire du Groupe ou de certains d’entre eux ; b ••  ondition de présence à l’effectif du Groupe à la date d’acquisition ; c ••  deux ans de période d’acquisition et deux ans de période de conservation. La période d’acquisition est de quatre ans pour les bénéficiaires résidant à l’étranger qui ne relèvent pas du régime fiscal de faveur des articles 80 quaterdecies et 200A,
6 bis du Code général des impôts, sans période de conservation.

JCDecaux - Document de Référence 2014

207

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

Rapport spécial du Directoire sur les opérations réalisées en vertu des dispositions des articles L. 225-197-1 à
L. 225-197-5 du Code de commerce (article L. 225-197-4 du Code de commerce)
• Actions gratuites attribuées aux membres du Directoire
Aucune action n’a été attribuée gratuitement à un membre du
Directoire par la Société au cours de l’exercice 2014.
Aucune action gratuite n’a été attribuée aux membres du
Directoire de la Société par les sociétés qui lui sont liées ou par les sociétés contrôlées par la Société au sens de l’article L. 23316 du Code de commerce.
Les membres du Directoire doivent conserver au nominatif un nombre d’actions tel que précisé ci-dessous.
Les membres du Conseil de surveillance ne bénéficient pas d’attribution d’actions gratuites.
• ctions gratuites attribuées aux salariés non-membres
A
du Directoire
Au cours de l’exercice, aucune action gratuite n’a été attribuée à des salariés non-mandataires sociaux de la Société, que ce soit par la Société ou par les sociétés et groupements qui lui sont liés au sens de l’article L. 225-197-2 du Code de commerce.

2 C
 .2.  onditions de conservation des options de souscription et des actions gratuites par les membres du Directoire
Le Conseil de surveillance du 7 décembre 2007 a décidé que les membres du Directoire devraient conserver, au nominatif, pour toutes les attributions faites à partir du 1er janvier 2008 :
••  n nombre d’actions issues des levées d’options égal à 25 % u de la plus-value d’acquisition dégagée par l’intéressé lors de la levée desdites options divisé par la valeur de l’action lors de cette levée ;
•• 10 % du nombre total des actions attribuées gratuitement.
Cette décision a été réitérée par le Conseil de surveillance du 4 décembre 2014.

2.3. Nombre d’actions pouvant être créées
Au 31 décembre 2014, compte tenu de l’ensemble des instruments dilutifs en circulation (stock-options et actions gratuites), le pourcentage de dilution potentielle maximale est de
0,97 %.

208

JCDecaux - Document de Référence 2014

3.  CHÉMAS D’INTÉRESSEMENT
S
ET DE PARTICIPATION DU PERSONNEL
Pour la France, un accord triennal a été signé en commun pour les sociétés JCDecaux SA et JCDecaux France. Cet accord couvre les années 2014, 2015 et 2016 et permet de conforter l’intérêt des salariés à la performance de leur entité à un niveau consolidé pour la France.
Un accord d’intéressement collectif a été signé pour la société
Cyclocity qui couvre les années 2014, 2015 et 2016.
Un accord d’intéressement collectif a été également signé pour la société Média Aéroports de Paris portant sur les années 2012,
2013 et 2014.
En France, un accord de participation a également été conclu en 2012 prévoyant un accord de mutualisation entre les sociétés parties à cet accord (JCDecaux SA et JCDecaux France).
Cet accord bénéficie à tous les salariés ayant au moins trois mois d’ancienneté dans le Groupe au cours de l’exercice donnant lieu à la participation. Le calcul de la participation est effectué conformément aux dispositions de l’article L. 3324-1 du Code du travail.
En 2013, un accord de participation a été conclu en faveur des salariés de la société Média Aéroports de Paris ; cet accord répond aux mêmes caractéristiques que celui des sociétés
JCDecaux SA et JCDecaux France.
Le montant de l’intéressement et de la participation versés, pour la France, au titre des 2 derniers exercices figure en page 56 du Document de Référence.
Les sociétés JCDecaux SA, JCDecaux France et JCDecaux
Holding disposent chacune d’un Plan d’Épargne d’Entreprise, chacun de ces Plans ayant été renouvelé en 2002 ; les versements de sommes issues de l’intéressement collectif sont abondés.
Les salariés des sociétés concernées peuvent notamment effectuer des versements volontaires sur un fonds composé d’actions JCDecaux SA, permettant une participation des salariés dans le capital de JCDecaux SA.
En 2012, au sein de MédiaKiosk, un accord de participation et un accord de mise en place de Plan d’Epargne d’Entreprise ont été signés. Cette participation est calculée conformément aux dispositions de l’article L. 3324-1 du Code du travail et bénéficie aux salariés ayant au moins 3 mois d’ancienneté.

INFORMATIONS JURIDIQUES
4. NFORMATIONS SUR LES MEMBRES DU DIRECTOIRE ET DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
I
La quasi-totalité des mandats ou fonctions exercées en 2014 par les membres du Directoire le sont dans des filiales directes ou indirectes de JCDecaux SA ou dans des sociétés du domaine de la communication extérieure dans lesquelles le Groupe détient une participation significative. Les autres mandats ou fonctions sont exercés dans des sociétés non-actives dans le domaine de la communication extérieure.

4.1. Mandats des membres du Directoire
M. Jean-Charles DECAUX – Président du Directoire
45 ans
Président du Directoire depuis le 14 mai 2014, pour une durée de 1 an, conformément au principe d’alternance de fonctions de direction générale appliquée dans la Société.
Membre du Directoire depuis le : 15 mai 2012
Date de 1ère nomination :
9 octobre 2000
Date d’échéance du mandat :
30 juin 2015
Adresse professionnelle :  rue Soyer,
17
92200 Neuilly-sur-Seine
Nationalité :
Française
M. Jean-Charles Decaux a rejoint le Groupe en 1989. Il a créé et développé la filiale espagnole et a ensuite mis en place l’ensemble des autres filiales implantées en Europe du Sud, Asie, Amérique du Sud, Moyen-Orient et Afrique.
La liste des autres mandats ou fonctions exercés, en 2014 dans toutes sociétés du Groupe, est la suivante :
Métrobus (France)
Administrateur (1ère nomination : 18 novembre 2005)
JCDecaux France (France)
Président (1ère nomination : 31 décembre 2011)
JCDecaux Bolloré Holding (France)
Membre du Conseil Exécutif (1ère nomination : 24 mai 2011)
MédiaKiosk (France)
Président du Comité de Surveillance (1ère nomination : 30 novembre 2011)
Média Aéroports de Paris (France) 
Membre du Comité de Direction (1ère nomination : du 14 juin 2011 jusqu’au 7 septembre 2011) Administrateur (1ère nomination : 7 septembre 2011)
El Mobiliario Urbano SLU (Espagne) 
Président du Conseil d’Administration (1ère nomination : 14 mars 2003)
IGP Decaux Spa (Italie) 
Vice-Président du Conseil d’Administration (1ère nomination : 1er décembre 2001)
JCDecaux Small Cells Limited (Royaume-Uni) Administrateur (1ère nomination : 3 avril 2014)
La liste des autres mandats ou fonctions exercés, en 2014 et au cours des cinq dernières années, dans des sociétés hors Groupe, est la suivante :
JCDecaux Holding (France)
Administrateur - Directeur Général (1ère nomination : 22 juin 1998)
Decaux Frères Investissements (France)
Directeur Général (1ère nomination : 24 octobre 2007)
SCI du Mare (France)
Gérant (1ère nomination : 14 décembre 2007)
HLD (France) 
Représentant permanent de Decaux Frères Investissements, membre du Conseil de
Surveillance (1ère nomination : 25 mars 2011)
SCI Clos de la Chaîne (France)
Gérant (1ère nomination : 1er août 2013)
Aucun mandat ou fonction n’a été exercé, au cours des cinq dernières années, dans d’autres sociétés.

M. Jean-François DECAUX – Directeur Général
56 ans
Directeur Général depuis le 14 mai 2014, (rotation annuelle avec Jean-Charles Decaux) pour une durée de 1 an, conformément au principe d’alternance de fonctions de direction générale appliquée dans la Société.
Membre du Directoire depuis le :
Date de 1ère nomination :
Date d’échéance du mandat :
Adresse professionnelle :
Nationalité :

15 mai 2012
9 octobre 2000
30 juin 2015
Brentford, 991 Great West Road, TW8 9DN Middlesex (Royaume-Uni)
Française

JCDecaux - Document de Référence 2014

209

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

M. Jean-François Decaux a rejoint le Groupe en 1982 et a créé et développé la filiale allemande. Il a également assuré le développement de l’ensemble des filiales de l’Europe du Nord et de l’Est et a ensuite réalisé l’implantation du Groupe en Amérique du Nord, ainsi qu’en
Australie.
La liste des autres mandats ou fonctions exercés en 2014 dans toutes sociétés du Groupe, est la suivante :
Métrobus (France)
Gewista Werbegesellschaft MbH (Autriche)
APG SGA SA (société cotée) (Suisse)
Media Frankfurt GmbH (Allemagne)
WALL AG (Allemagne)
JCDecaux Bulgaria Holding (Pays-Bas)
JCDecaux UK Ltd (Royaume-Uni)
Russ Out of Home BV (Pays-Bas)
AFA JCDecaux A/S (Danemark)

Administrateur (1ère nomination : 18 novembre 2005)
Vice-Président du Conseil de surveillance (jusqu’au 26 septembre 2014)
Président du Conseil d’administration (jusqu’au 20 mai 2014)
Vice-Président du Conseil de surveillance (1ère nomination : 3 avril 2001)
Président du Conseil de surveillance (1ère nomination : 21 mars 2012)
Administrateur (jusqu’au 12 décembre 2014)
Administrateur (1ère nomination : 24 septembre 2013)
Administrateur (1ère nomination : 12 février 2013)
Président du Conseil d’administration (1ère nomination : 11 octobre 2013)

La liste des autres mandats ou fonctions exercés, en 2014 et au cours des cinq dernières années, dans des sociétés hors Groupe, est la suivante :
JCDecaux Holding (France)
SCI Congor (France)
Decaux Frères Investissements (France)
DF Real Estate (Luxembourg)

Administrateur - Directeur Général (1ère nomination : 15 juin 1998)
Gérant (1ère nomination : 17 janvier 2000)
Directeur Général (1ère nomination : 24 octobre 2007)
Administrateur (1ère nomination : 17 décembre 2007)

Aucun mandat ou fonction n’a été exercé, au cours des cinq dernières années, dans d’autres sociétés.

M. Emmanuel BASTIDE – Membre du Directoire (depuis le 1er septembre 2014)
46 ans
Membre du Directoire depuis le :
Date de 1ère nomination :
Date d’échéance du mandat :
Adresse professionnelle :
Nationalité :

1er septembre 2014
1er septembre 2014
30 juin 2018
8 Temasek Boulevard # 33-02 Suntec City Tower 3 SINGAPORE 038898 SINGAPORE
Française

M. Emmanuel Bastide est diplômé de l’Ecole des Mines de Paris (ENSMP).
M. Emmanuel Bastide a commencé sa carrière comme Ingénieur Travaux chez Saur en 1994, puis rejoint JCDecaux en 1998 comme
Directeur Régional adjoint Ile de France-Est. En 1999, il est nommé Responsable du Développement pour l’Asie du Nord hors Japon, poste basé à Hong Kong. Promu en 2001 Senior Vice-Président de MCDecaux au Japon (société commune de JCDecaux SA et
Mitsubishi Corporation dont JCDecaux détient 60%), il en devient le Président en 2002.
M. Emmanuel Bastide occupe depuis le 1er janvier 2007 les fonctions de Directeur Général Asie de JCDecaux avec la responsabilité des pays suivants : Japon, Corée, Chine, Hong Kong, Macao, Inde, Thaïlande, Singapour et Malaisie.
La liste des autres mandats ou fonctions exercés, en 2014, dans toutes sociétés du Groupe, est la suivante :
Nanjing Metro JCDecaux Advertising Co., Ltd. (Chine)
Director (1ère nomination : 6 janvier 2011)
Chengdu MPI Public Transportation Advertising Co., Ltd. (Chine) Director (1ère nomination : 7 décembre 2011)
Chongqing MPI Public Transportation Advertising Co., Ltd. (Chine) Director (1ère nomination : 1er juin 2011)
Suzhou JCDecaux Metro Advertising Ltd. (Chine)
Director (1ère nomination : 9 novembre 2012)
JCDecaux (China) Holding Ltd. (Hong Kong)
Director (1ère nomination : 7 mai 2007)
JCDecaux Pearl & Dean Ltd. (Hong Kong)
Director (1ère nomination : 23 janvier 2007)
JCDecaux Cityscape Ltd. (Hong Kong)
Director (1ère nomination : 23 mai 2005)
JCDecaux Cityscape Hong Kong Ltd. (Hong Kong)
Director (1ère nomination : 23 mai 2005)
Immmense Prestige (Hong Kong)
Director (1ère nomination : 23 mai 2005)
JCDecaux Outdoor Advertising (HK) Ltd. (Hong Kong)
Director (1ère nomination : 14 mars 2007)
JCDecaux Innovate Ltd. (Hong Kong)
Director (1ère nomination : 14 mars 2007)
JCDecaux Digital Vision (HK) Ltd. (Hong Kong)
Director (1ère nomination : 8 mai 2007)
JCDecaux Vietnam Holding Ltd. (Hong Kong)
Director (1ère nomination : 17 septembre 2008)
JCDecaux Advertising India (Inde)
Director (1ère nomination : 26 mars 2007)
Cityscape Advertising (Mumbai) Pte. Ltd. (Inde)
Director (1ère nomination : 10 décembre 2010)
MCDecaux, Inc. (Japon)
Director (1ère nomination : 24 avril 2014)
Cyclocity, Inc (Japon)
Director (1ère nomination : 5 octobre 2009)
JCDecaux Korea, Inc. (Corée du Sud)
Director (1ère nomiantion : 26 octobre 2001)
JCDecaux Macau Ltd. (Macao)
Director (1ère nomination : 14 juin 2007)
JCDecaux (M) Sdn. Bhd. (Malaisie)
Director (1ère nomination : 24 juillet 2007)
JCDecaux Media Sdn. Bhd. (Malaisie)
Director (1ère nomination : 24 juillet 2007)
210

JCDecaux - Document de Référence 2014

INFORMATIONS JURIDIQUES
JCDecaux Mongolia LLC (Mongolie)
JCDecaux Asia (S) Pte. Ltd. (Singapour)
JCDecaux Singapore Pte. Ltd. (Singapour)
JCDecaux Out of Home Pte. Ltd. (Singapour)
JCDecaux Thailand Co., Ltd. (Thailande)
JCDecaux Neonlight Co., Ltd. (Thailande)

Director (1ère nomination : 28 avril 2014)
Director (1ère nomination : 26 février 2007)
Director (1ère nomination : 26 février 2007)
Director (1ère nomination : 26 février 2007)
Director (1ère nomination : 14 juin 2007)
Director (1ère nomination : 14 juin 2007)

Aucun mandat ou fonction n’a été exercé, au cours des cinq dernières années, dans d’autres sociétés.

Mme Laurence DEBROUX – Membre du Directoire (jusqu’au 15 janvier 2015)
45 ans
Membre du Directoire depuis le :
Date de 1ère nomination :
Date d’échéance du mandat :
Adresse professionnelle :
Nationalité :

22 avril 2014
1er janvier 2011
30 juin 2017
17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine
Française

Mme Laurence Debroux a rejoint le Groupe en juillet 2010.
Auparavant, elle a exercé durant 14 ans différentes fonctions dans le groupe Sanofi. Après y avoir occupé le poste de Directeur de la Trésorerie et des Financements, puis celui de Directeur du Plan Stratégique, Madame Laurence Debroux a été promue Directeur
Financier du Groupe en 2007 avant de devenir Directeur de la Stratégie et membre du Comité Exécutif de Sanofi Aventis en 2009.
Avant de rejoindre Sanofi, Madame Laurence Debroux avait travaillé au sein de la banque d’affaires Merrill Lynch et de la Direction
Financière d’Elf Aquitaine. Mme Laurence DEBROUX est Chevalier de la Légion d’Honneur.
La liste des autres mandats ou fonctions exercés, en 2014, dans toutes sociétés du Groupe, est la suivante :
JCDecaux Bolloré Holding (France)
Membre du Conseil Exécutif (jusqu’au 15 janvier 2015)
Médiakiosk (France)
Membre du Comité de Surveillance (jusqu’au 15 janvier 2015 )
Média Aéroports de Paris (France) 
Membre du Comité de Direction (1ère nomination : du 14 juin 2011 jusqu’au 7 septembre 2011) Administrateur (jusqu’au 15 janvier 2015)
IGP Decaux Spa (Italie)
Administrateur (jusqu’au 15 janvier 2015 )
JCDecaux Small Cells Limited (Royaume-Uni) Administrateur (jusqu’au 15 janvier 2015)
APG SGA SA (société cotée) (Suisse)
Administrateur (jusqu’au 31 décembre 2014)

La liste des mandats ou fonctions exercés, en 2014 et au cours des cinq dernières années, dans des sociétés hors Groupe, est la suivante :
Natixis (France)
Merial Ltd (Royaume-Uni)
BPI France Investissement (France)
BPI France Participation (France)

Administrateur (1ère nomination : 1er avril 2010)
Director (jusqu’au 19 mai 2010)
Administrateur (1ère nomination : 12 juillet 2013)
Administrateur (1ère nomination : 12 juillet 2013)

M. Jean-Sébastien DECAUX – Membre du Directoire
38 ans
Membre du Directoire depuis le :
Date de 1ère nomination :
Date d’échéance du mandat :
Adresse professionnelle :
Nationalité :

15 mai 2013
15 mai 2013
30 juin 2016
Allée Verte 50, B-1000 BRUXELLES
Française

M. Jean-Sébastien Decaux a rejoint JCDecaux en 1998 au Royaume-Uni.
En 2001, à l’issue de l’accord entre IGP (Famille du Chène de Vère), Rizzoli Corriere della Sera et JCDecaux, il a été nommé Directeur
Général du Mobilier Urbain ainsi que Directeur Commercial de la Société italienne IGPDecaux dont il est aussi Administrateur.
A partir de 2004, il prend également la direction des filiales belge et luxembourgeoise. En 2010, Jean-Sébastien Decaux est nommé
Directeur Général Europe du Sud, poste créé afin de regrouper les activités de l’Espagne, du Portugal et de l’Italie au sein d’une même entité régionale. Il conserve, par ailleurs, ses fonctions d’une part, d’Administrateur délégué de JCDecaux Belgique et de JCDecaux
Luxembourg, d’autre part, de Directeur Général du Mobilier Urbain et d’Administrateur d’IGPDecaux. Depuis le 1er mars 2013,
Jean-Sébastien DECAUX occupe également les fonctions de Directeur Général Afrique – Israël.
JCDecaux - Document de Référence 2014

211

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

La liste des autres mandats ou fonctions exercés en 2014 dans toutes sociétés du Groupe, est la suivante :
JCDecaux Bolloré Holding (France)
Membre du Conseil Exécutif (1ère nomination : 1er mars 2013), Président (jusqu’au 2 juin 2014) Directeur Général (à compter du 2 juin 2014)
JCDecaux SouthAfrica
Outdoor Advertising (Pty) Ltd (Afrique du Sud)
Président (1ère nomination : 11 février 2013)
JCDecaux Portugal-Mobiliaro Urbano
E Publicidade Lda (Portugal)
Gérant (1ère nomination : 15 mai 2011)
JCDecaux Espana SLU (Espagne) 
Président du Conseil d’Administration (1ère nomination : 1er mai 2011) Administrateur Délégué (1ère nomination : 1er mai 2011)
El Mobiliario Urbano SLU (Espagne)
Administrateur Délégué (1ère nomination : 1er mai 2011)
JCDecaux Atlantis SA (Espagne)
Président du Conseil d’Administration (1ère nomination : 1er mai 2011) Administrateur Délégué (1ère nomination : 1er mai 2011)
JCDecaux Transport Espana SLU (Espagne)
Président du Conseil d’Administration (1ère nomination : 12 novembre 2010)
JCDecaux Airport Espana SA (Espagne)
Président du Conseil d’Administration (jusqu’au 28 mai 2014)
IGP Decaux Spa (Italie)
Administrateur (1ère nomination : 23 juillet 2002)
JCDecaux Luxembourg (Luxembourg) 
Représentant permanent de sprl JSD Investimenti,
Président du Conseil d’Administration (1ère nomination : 2 juin 2004)
JCDecaux Street Furniture Belgium (Belgique) 
Représentant permanent de sprl JSD Investimenti,
Président du Conseil d’Administration (1ère nomination : 28 janvier 2004)
JCDecaux Airport Belgium (Belgique) 
Représentant permanent de sprl JSD Investimenti,
Président du Conseil d’Administration (1ère nomination : 21 septembre 2007)
City Business Media (Belgique) 
Représentant permanent de sprl JSD Investimenti,
Président du Conseil d’Administration (1ère nomination : 3 janvier 2007)
La liste des mandats ou fonctions exercés, en 2014 et au cours des cinq dernières années, dans des sociétés hors Groupe, est la suivante :
JCDecaux Holding (France) Decaux Frères Investissements (France)
Bouygues Telecom (France) Holding DHuits (anciennement Open 3 Investimenti)
(Belgique)

Directeur Général (1ère nomination : 13 décembre 1999)
Administrateur (1ère nomination : 22 juin 2009 )
Directeur Général (1ère nomination : 24 octobre 2007)
Représentant permanent de JCDecaux Holding,
Administrateur (1ère nomination : 29 mars 2012)
Administrateur (1ère nomination : 30 juillet 2009)
Administrateur Délégué (1ère nomination : 30 juillet 2009)

M. Daniel HOFER – Membre du Directoire (à compter du 1er septembre 2014)
50 ans
Membre du Directoire depuis le :
Date de 1ère nomination :
Date d’échéance du mandat :
Adresse professionnelle :
Nationalité :

1er septembre 2014
1er septembre 2014
30 juin 2018
Giesshübelstrasse 4, CH-8045 Zürich Suisse
Suisse

M. Daniel Hofer (50 ans) est titulaire d’un MBA obtenu à l’Université de Rochester (New York) et d’un Doctorate of Business Administration de l’Université d’Australie du Sud (UniSA) à Adélaïde.
M. Daniel Hofer a occupé différentes fonctions de direction dans le secteur des médias avant de rejoindre NZZ Group (Neue Zuercher
Zeitung), l’une des sociétés de médias leaders en Suisse, comme membre du Directoire de 2006 à 2010.
M. Daniel Hofer a occupé, à partir du 1er octobre 2010, les fonctions de Directeur Général d’APG|SGA, le leader de la communication extérieure en Suisse. Il en est, depuis le 21 mai 2014, le Président du Conseil d’Administration.
Depuis le 1er septembre 2014, M. Daniel Hofer occupe, les fonctions de Directeur Général Allemagne, Autriche, Europe Centrale et
Orientale et Asie Centrale de JCDecaux SA.

212

JCDecaux - Document de Référence 2014

INFORMATIONS JURIDIQUES
La liste des autres mandats ou fonctions exercés, en 2014, dans toutes sociétés du Groupe, est la suivante :
APG SGA SA (société cotée) (Suisse)
Gewista werbegesellschaft m.b.H. (Autriche)
JCDECAUX BULGARIA HOLDING B.V. (Pays-Bas)
JCDecaux Hungary zrt. (Hongrie)
RTS Decaux jsc (Kazakhstan)
JCDecaux Airport Polska sp. z.o.o. (Pologne)
BIG BOARD UKRAINE(BIG BOARD BV) (Ukraine)
Europlakat International Werbegesellschaft m.b.h..(Autriche)
Wall AG (Allemagne)
Allgemeine Plakatgesellschaft AG (Suisse)
Visiorama AG (Suisse)
Paron AG (Suisse)
Bercher SA Publicité Générale (Suisse)
APG-SGA Traffic AG (Suisse) ecofer AG (Suisse)
Sportart AG (Suisse) impacta AG, Bahnhof- und Aussenwerbung (Suisse)
Alkon AG (Suisse)
Swiss Poster Research Plus AG (Suisse)
Affichage Romania s.r.l. (Roumanie)

Président du Conseil d’Administration (1ère nomination : 21 mai 2014)
Vice-Président du Conseil de Surveillance (1ère nomination : 26 septembre 2014)
Administrateur type A (1ère nomination : 23 décembre 2014)
Membre du Conseil de Surveillance (1ère nomination : 12 décembre 2014)
Membre du Conseil d’Administration (1ère nomination : 2 décembre 2014)
Membre du Conseil de Surveillance (1ère nomination : 16 décembre 2014)
Membre du Conseil d’Administration (1ère nomination : 26 septembre 2014)
Membre du Conseil d’Administration (1ère nomination : 2014)
Membre du Conseil de Surveillance (1ère nomination : 9 juillet 2014)
Président du Conseil d’Administration (jusqu’au 15 juillet 2014)
Président du Conseil d’Administration (jusqu’au 28 octobre 2014)
Président du Conseil d’Administration (jusqu’au 15 juillet 2014)
Président du Conseil d’Administration (jusqu’au 21 juillet 2014)
Président du Conseil d’Administration (jusqu’au 15 juillet 2014)
Président du Conseil d’Administration (jusqu’au 30 juin 2014)
Président du Conseil d’Administration (jusqu’au 6 octobre 2014)
Président du Conseil d’Administration (jusqu’au 30 juin 2014)
Président du Conseil d’Administration (jusqu’au 2 octobre 2014)
Membre du Conseil d’Administration (jusqu’au 11 juillet 2014)
Membre du Conseil d’Administration (jusqu’en 2014)

Aucun mandat ou fonction n’a été exercé, au cours des cinq dernières années, dans des sociétés hors Groupe.

4.2. Mandats des membres du Conseil de surveillance
M. Jean-Claude DECAUX – Fondateur et Président d’Honneur
77 ans
M. Jean-Claude Decaux est le Fondateur du Groupe JCDecaux. Il a été désigné, lors du Conseil de surveillance du 15 mai 2013,
Président d’honneur-Fondateur.

M. Gérard DEGONSE – Président du Conseil de surveillance
67 ans
Président du Conseil de surveillance :
Date de 1ère nomination :
Date d’échéance de mandat :
Adresse professionnelle :
Nationalité :

depuis le 15 mai 2013
15 mai 2013
30 juin 2016
17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine
Française

Taux d’assiduité au Conseil de surveillance :
86 %
Taux d’assiduité au Comité des rémunérations et des nominations : 100 %
M. Gérard Degonse est diplômé de l’Institut de Sciences Politiques Paris.
Depuis février 2011, M. Gérard Degonse est Directeur Général Délégué de JCDecaux Holding et administrateur de la société DFI
(Decaux Frères Investissements).
M. Gérard Degonse a occupé le poste de Directeur Général Finance et Administration du groupe JCDecaux, dont il était également membre du Directoire, de 2000 à 2010. Avant de rejoindre le Groupe JCDecaux, M. Gérard Degonse était Directeur du Financement et de la Trésorerie du groupe Elf Aquitaine. Auparavant il avait été Vice President Treasurer et Company Secretary d’Euro Disney.
La liste des autres mandats ou fonctions exercés, en 2014, dans toutes sociétés du Groupe, est la suivante :
JCDecaux Holding (France)
Decaux Frères Investissements (France)
Octo Technology (France)

Directeur Général délégué (1ère nomination : 2 mars 2011)
Administrateur (1ère nomination : 2 mars 2011)
Membre du conseil de Surveillance (1ère nomination : 2011)

Aucun mandat ou fonction n’a été exercé, au cours des cinq dernières années, dans des sociétés hors Groupe.

JCDecaux - Document de Référence 2014

213

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

M. Jean-Pierre DECAUX – Vice-président du Conseil de surveillance
71 ans
Vice-Président du Conseil de surveillance : depuis le 14 mai 2014
Date de 1ère nomination :
9 octobre 2000
Date d’échéance de mandat :
30 juin 2017
Adresse professionnelle :
17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine
Nationalité :
Française

Taux d’assiduité au Conseil de surveillance : 71 %
Tout au long de sa carrière au sein du Groupe, qu’il a rejoint dès son origine en 1964, M. Jean-Pierre Decaux a exercé de nombreux mandats dont les principaux sont :
••  e 1975 à 1988 : Président-Directeur Général de la société S.O.P.A.C.T. (Société de Publicité des Abribus et des Cabines d Téléphoniques) ;
•• de 1980 à 2001 : Président-Directeur Général de la société R.P.M.U. (Régie Publicitaire de Mobilier Urbain) ;
•• de 1989 à 2000 : Directeur Général de Decaux SA (devenue JCDecaux SA) ;
•• de 1995 à 2001 : Président-Directeur Général de la société S.E.M.U.P. (Société d’Exploitation du Mobilier Urbain Publicitaire).
Aucun autre mandat ou fonction n’a été exercé en 2014 dans toutes autres sociétés du Groupe.
La liste des mandats ou fonctions exercés, au cours des cinq dernières années, dans des sociétés hors Groupe, est la suivante :
S.C.I de la Plaine St-Pierre (France)
S.C Bagavi (France)
S.C.I CRILUCA (France)
Assor (France)
RMA

Gérant (1ère nomination : 14 octobre 1981)
Gérant (1ère nomination : nc)
Gérant (1ère nomination : nc)
Membre du Conseil de surveillance (jusqu’en 2013)
Président (jusqu’en 2013)

M. Michel BLEITRACH (Membre indépendant) – Membre du Conseil de surveillance
69 ans
Membre du Conseil de surveillance : depuis le 15 mai 2013
Date de 1ère nomination :
15 mai 2013
Date d’échéance de mandat :
30 juin 2016
Adresse professionnelle :
17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine
Nationalité :
Française

Taux d’assiduité au Conseil de surveillance : 86 %
Taux d’assiduité au Comité des rémunérations et des nominations : 100 %
M. Michel Bleitrach est ancien élève de de l’Ecole Polytechnique (X65) et de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, M. Michel
Bleitrach est également titulaire d’une licence de Sciences Economiques et d’un Master Of Business Administration (Berkeley).
Depuis octobre 2011, M. Michel Bleitrach est Vice-Président de Séchilienne Sidec et assure aussi la Présidence du Comité d’investissement de cette société. Il est administrateur et Président du Comité des Rémunérations et des Nominations de SPIE SA. M.
Michel Bleitrach est Président de l’Union des Transports Publics et Ferroviaires et Conseiller Energie du Président de la SNCF.
M. Michel Bleitrach était précédemment Président Exécutif de SAUR. Auparavant, il a occupé les fonctions de Président du Directoire de Keolis.
Aucun autre mandat ou fonction n’a été exercé, en 2014, dans toutes autres sociétés du Groupe.
La liste des mandats ou fonctions exercés, au cours des cinq dernières années, dans des sociétés hors Groupe, est la suivante :
KEOLIS SAS (France)
SAUR (France)
SPIE SA (France)
SECHILIENNE SIDEC
ALBIOMA (France)
KEOLIS SA (France)
VEDICI (France)
KTA (Etats-Unis)
VINCI PARK (France)

214

JCDecaux - Document de Référence 2014

Président du Directoire (jusqu’au 7 juin 2012)
Président (jusqu’au 1er février 2013)
Administrateur (1ère nomination : 2011)
Vice-Président (1ère nomination : 2011)
Vice-Président (1ère nomination : 2005)
Administrateur (jusqu’au 31 mars 2014)
Administrateur (jusqu’au 16 septembre 2014)
Administrateur (jusqu’en 2012)
Président du Conseil de Surveillance (1ère nomination : 2 juillet 2014)

INFORMATIONS JURIDIQUES
Mme Monique COHEN (Membre indépendant) – Membre du Conseil de surveillance
58 ans
Membre du Conseil de surveillance :
Date de 1ère nomination :
Date d’échéance de mandat :
Adresse professionnelle :
Nationalité :

depuis le 14 mai 2014
11 mai 2011
30 juin 2017
17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine
Française

Taux d’assiduité au Conseil de surveillance :
Taux d’assiduité au Comité d’audit :

86 %
100 %

Mme Monique Cohen est ancienne élève de l’Ecole Polytechnique (X76) et titulaire d’une maîtrise de Mathématiques et de Droit des Affaires.
Depuis juin 2000, Mme Monique Cohen occupe les fonctions de Directeur Associé chez Apax Partners en France. Elle est en charge des investissements dans le secteur des Services aux Entreprises & Services Financiers et elle supervise l’activité « origination ».
Mme Monique Cohen est également Directeur Général Délégué d’Altami Amboise. Elle est également membre du Collège de l’Autorité des marchés financiers depuis juin 2011.
Mme Monique Cohen était précédemment chez BNP Paribas où elle a occupé les fonctions de Responsable mondiale du Métier
Actions jusqu’en juin 2000. Auparavant, Mme Monique Cohen était Senior Banker chez Paribas, responsable du suivi commercial global pour un certain nombre de grands comptes français.
Aucun autre mandat ou fonction n’a été exercé en 2014 dans toutes autres sociétés du Groupe.
La liste des mandats ou fonctions exercés, au cours des cinq dernières années, dans des sociétés hors Groupe, est la suivante :
Apax Partners & Cie Gérance SA (France)
Apax Partners MidMarket SAS (France)
Financière MidMarket SAS (France)
B*Capital SA (France)
Equalliance SA (France)
Finalliance SAS (France)
Société Civile Equa (France)
Global Project SAS (France)
Financière Famax SAS (France)
Wallet SA (Belgique)
Wallet Investissement 1 SA (Belgique)
Wallet Investissement 2 SA (Belgique)
Buy Way Personnal Finance Belgium SA(Belgique)
Santemedia Group Holding Sarl (Luxembourg)
Altran (France)
Safran (société cotée) (France)
BNPP (France)
Hermès International (France)

Directeur Général délégué (1ère nomination : 2003)
Administrateur (1ère nomination : 2008)
Administrateur (jusqu’en 2014)
Administrateur (jusqu’en 2013)
Administrateur (jusqu’en 2011)
Administrateur (jusqu’en 2011)
Gérant (jusqu’en 2011)
Membre du Comité de surveillance (1ère nomination : 2009)
Membre du Comité de surveillance (jusqu’en 2010)
Président du Conseil d’administration (jusqu’en 2014)
Président du Conseil d’administration (jusqu’en 2014)
Président du Conseil d’administration (jusqu’en 2014)
Administrateur (jusqu’en 2014)
Manager (class C) (jusqu’en 2013)
Administrateur (jusqu’en 2014)
Administrateur (1ère nomination : 2013)
Administrateur (1ère nomination : 2014)
Administrateur (1ère nomination : 2014)

Mme Alexia DECAUX-LEFORT – Membre du Conseil de surveillance
29 ans
Membre du Conseil de surveillance : depuis le 15 mai 2013
Date de 1ère nomination :
15 mai 2013
Date d’échéance de mandat :
30 juin 2016
Adresse professionnelle :
17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine
Nationalité :
Française

Taux d’assiduité au Conseil de surveillance : 71 %
Mme Alexia Decaux-Lefort est diplômée de l’Université de Warwick (Grande Bretagne).
Depuis avril 2012, Mme Alexia Decaux-Lefort occupe le poste de Chef de produits chez Piaget, au sein du groupe Richemont
International, groupe dans lequel elle a commencé sa carrière en 2008.
Aucun autre mandat ou fonction n’a été exercé en 2014 dans toutes autres sociétés du Groupe.
Aucun mandat ou fonction n’a été exercé, au cours des cinq dernières années, dans des sociétés hors Groupe.

JCDecaux - Document de Référence 2014

215

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

M. Maurice DUCROCQ – Membre du Conseil de surveillance représentant les salariés (depuis le 21 octobre 2014)
67 ans
Membre du Conseil de surveillance depuis le :
21 octobre 2014
Date de 1ère nomination :
21 octobre 2014
Date d’échéance du mandat :
21 octobre 2017
Adresse professionnelle :
21, rue Claude Bernard 78310 Maurepas
Nationalité :
Française

Taux d’assiduité au Conseil de surveillance :
100%
M. Maurice Ducrocq a intégré le Groupe JCDecaux en 1983. Il a débuté sa carrière en qualité d’Agent d’entretien puis de Magasinier au sein de la société Trottoirnet. M. Maurice Ducrocq a ensuite été détaché à l’atelier d’affichage de Sainte Apolline.
Il est actuellement Gestionnaire des stocks et est basé à Maurepas.
Membre du CHSCT de JCDecaux pour l’établissement de Maurepas, M. Maurice Ducrocq a été désigné par le Comité d’Entreprise de
JCDecaux, le 21 octobre 2014, afin de rejoindre le Conseil de Surveillance de JCDecaux SA pour une durée de 3 ans. Conformément à la Loi, Monsieur Maurice Ducrocq a dû renoncer à son mandat au sein du CHSCT de la Société.
Aucun autre mandat ou fonction n’a été exercé en 2014 dans toutes autres sociétés du Groupe.
Aucun mandat ou fonction n’a été exercé, au cours des cinq dernières années, dans des sociétés hors Groupe.

M. Pierre MUTZ (Membre indépendant) – Membre du Conseil de surveillance
72 ans
Membre du Conseil de surveillance : depuis le 15 mai 2012
Date de 1ère nomination :
13 mai 2009
Date d’échéance de mandat :
30 juin 2015
Adresse professionnelle :
17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine
Nationalité : Française Taux d’assiduité au Conseil de surveillance : 100 %
Taux d’assiduité au Comité d’audit : 100 %
Taux d’assiduité au Comité des rémunérations et des nominations : 100 %
Diplômé de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, M. Pierre Mutz a débuté sa carrière dans l’armée en 1963, puis a rejoint le Corps
Préfectoral en 1980 au sein duquel il a notamment été chef du cabinet du Préfet de police de Paris, Administrateur civil, sous-directeur du personnel de la préfecture de police et Directeur du cabinet du Préfet de police de Paris.
Il a également été Préfet de l’Essonne de 1996 à 2000, Préfet de la région Limousin et Préfet de la Haute-Vienne (hors classe) de 2000 à 2002, Directeur Général de la Gendarmerie Nationale de 2002 à 2004 ainsi que Préfet de police de Paris de 2004 à 2007.
Puis il a exercé les fonctions de Préfet de la région Ile-de-France et Préfet de Paris entre mai 2007 et octobre 2008. Enfin, M. Pierre
Mutz a été nommé Préfet hors cadre le 9 octobre 2008.
M. Pierre Mutz est Commandeur de la Légion d’honneur et Commandeur de l’Ordre national du Mérite.
Aucun autre mandat ou fonction n’a été exercé en 2014 dans toutes sociétés du Groupe.
La liste des mandats ou fonctions exercés, au cours des cinq dernières années, dans des sociétés hors Groupe, est la suivante :
Thalès (société cotée) (France)
Eiffage (société cotée) (France)
Groupe Logement Français (France)
Axa France IARD (France)
CIS (France)
Ecole Normale Supérieure (France)
France Habitation (France)

216

JCDecaux - Document de Référence 2014

Administrateur (jusqu’au 15 mai 2012)
Conseiller du Président (1ère nomination : décembre 2008)
Président du Conseil de surveillance (1ère nomination : décembre 2008)
Administrateur (1ère nomination : décembre 2008)
Administrateur (jusqu’au 31 mai 2011)
Administrateur (jusqu’en 2014)
Administrateur (1ère nomination : juin 2011)

INFORMATIONS JURIDIQUES
M. Pierre-Alain PARIENTE – Membre du Conseil de surveillance
79 ans
Membre du Conseil de surveillance : depuis le 14 mai 2014
Date de 1ère nomination :
9 octobre 2000
Date d’échéance de mandat :
30 juin 2015
Adresse professionnelle :
17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Sein
Nationalité :
Française

Taux d’assiduité au Conseil de surveillance : 86 %
M. Pierre-Alain Pariente a exercé diverses fonctions salariées au sein du Groupe de 1970 à 1999, dont celle de Directeur Commercial de la société R.P.M.U. (Régie Publicitaire de Mobilier Urbain).
Aucun autre mandat ou fonction n’a été exercé en 2014 dans toutes sociétés du Groupe.
La liste des mandats ou fonctions exercés, au cours des cinq dernières années, dans des sociétés hors Groupe, est la suivante :
S.C.E.A. La Ferme de Chateluis (France)
Arthur SA (France)

Gérant (1ère nomination : 23 juillet 2001)
Administrateur (1ère nomination : nc)

M. Xavier de SARRAU (Membre indépendant) – Membre du Conseil de surveillance
64 ans
Membre du Conseil de surveillance : depuis le 15 mai 2012
Date de 1ère nomination :
14 mai 2003
Date d’échéance de mandat :
30 juin 2015
Adresse professionnelle :
17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine
Nationalité :
Française

Taux d’assiduité au Conseil de surveillance : 71 %
Taux d’assiduité au Comité d’audit : 100 %
M. Xavier de Sarrau est avocat à la Cour, spécialisé dans le conseil aux groupes privés et familiaux. Il a débuté sa carrière en 1973 chez Arthur Andersen en qualité de Conseiller Juridique et Fiscal.
Il a, par ailleurs, exercé les responsabilités suivantes :
•• de 1989 à 1993 : Managing Partner de Arthur Andersen - Tax and Legal pour la France ;
•• de 1993 à 1997 : Président d’Arthur Andersen pour toutes les opérations en France ;

•• de 1997 à 2000 : Président d’Arthur Andersen pour la région Europe, Moyen-Orient, Inde et Afrique. Basé à Londres ;

••  e 2000 à 2002 : Managing Partner - Global Management Services. Basé à Londres et à New York. Il a, en outre, été membre du d Conseil d’Administration d’Arthur Andersen à plusieurs reprises.
L’ensemble de ces expériences lui a notamment permis d’acquérir une expertise dans les domaines de la fiscalité internationale, des structures patrimoniales, de la gestion d’actifs privés, des instruments financiers complexes, des fusions et réorganisations. Il est, par ailleurs, auteur de nombreux articles et ouvrages dans le domaine du droit fiscal international et conférencier au World Economic
Forum.
M. Xavier de Sarrau est Chevalier de la Légion d’Honneur et ancien membre du Conseil National des Barreaux.
Aucun autre mandat ou fonction n’a été exercé, en 2014, dans toutes autres sociétés du Groupe.
La liste des mandats ou fonctions exercés, au cours des cinq dernières années, dans des sociétés hors Groupe, est la suivante :
Lagardère SCA (France)
Bernardaud (France)
Financière Atlas (France)
Continental Motors Inns SA (Luxembourg)
Thala SA (Suisse)
Dombes SA (Suisse)
IRR SA (Suisse)
FCI Holding SAS (France)
Oredon Associates (Royaume-Uni)
Verny Capital (Kazakhstan)
Somodeco (Monaco)

Président du Conseil de surveillance (1ère nomination : 2010)
Membre du Conseil de surveillance (jusqu’en 2012)
Membre du Conseil de surveillance (jusqu’en 2010)
Membre du Conseil (jusqu’en 2012)
Président du Conseil (1ère nomination : 2008)
Membre du Conseil (jusqu’en 2014)
Administrateur (jusqu’en 2014)
Membre du Conseil (jusqu’en 2012)
Administrateur (1ère nomination : 2012)
Administrateur (1ère nomination : 2013)
Administrateur (1ère nomination : 2014)
JCDecaux - Document de Référence 2014

217

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

4.3.  hangements intervenus dans la composition du Conseil de surveillance
C
et de ses Comités au cours de l’exercice 2014
Nomination

Renouvellement

Fin de mandat

Commentaires

Mme Monique Cohen

Le 14 mai 2014, Mme Monique Cohen a vu son mandat de membre du Conseil de surveillance renouvelé pour une durée de trois ans et a été reconduite dans ses fonctions de membre du Comité d’audit pour la durée de son mandat

M. Jean-Pierre Decaux

Le 14 mai 2014, M. Jean-Pierre Decaux a vu son mandat de membre du Conseil de surveillance renouvelé pour une durée de trois ans et a été reconduit dans ses fonctions de Vice-Président du Conseil de surveillance pour la durée de son mandat

M. Maurice Ducrocq

Le 21 octobre 2014, M. Maurice Ducrocq a été nommé membre du Conseil de surveillance représentant les salariés pour une durée de trois ans par le Comité d’Entreprise conformément aux dispositions statutaires (article 16.2)

M. Pierre-Alain Pariente

Le 14 mai 2014, M. Pierre-Alain Pariente a vu son mandat de membre du Conseil de surveillance renouvelé pour une durée d’un an conformément aux dispositions statutaires relatives à la limite d’âge des membres du Conseil (article 16.1)

4.4.  ature des liens familiaux entre les
N
membres du Directoire et du Conseil de surveillance

4.5.  ondamnations, sanctions et conflits
C
d’intérêt des membres du Directoire et du Conseil de surveillance

M. Jean-Claude Decaux, Président d’Honneur-Fondateur, et
M. Jean-Pierre Decaux, Vice-Président du Conseil de surveillance, sont frères.

Aucune condamnation pour fraude n’a été prononcée au cours des cinq dernières années à l’encontre de l’un quelconque des membres du Directoire ou du Conseil de surveillance.

M. Jean-Charles Decaux, Président du Directoire, M. JeanFrançois Decaux, Directeur Général et M. Jean-Sébastien Decaux, membre du Directoire sont les fils de M. Jean-Claude Decaux.

Aucune incrimination ou sanction publique officielle n’a été prononcée à l’encontre d’aucun d’entre eux par une autorité réglementaire ou statutaire. Notamment, aucun d’entre eux n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’une société au cours des cinq dernières années.

Mme Alexia Decaux-Lefort, membre du Conseil de surveillance, est la fille de M. Jean-François Decaux.

Aucun membre du Directoire ou du Conseil de surveillance n’a été associé, en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance à la faillite, mise sous séquestre ou liquidation d’une société au cours des cinq dernières années.
Par ailleurs, à la connaissance de la société, il n’existe aucun conflit d’intérêt entre les devoirs, à l’égard de JCDecaux S.A., des membres du Conseil de Surveillance et du Directoire et leurs intérêts privés ou d’autres de leurs devoirs. Les limites appliquées au contrôle de JCDecaux Holding sur JCDecaux S.A. sont rappelées en section « 3. Personnes morales détenant le contrôle de la Société » du chapitre « Actionnariat et bourse » du présent document.

218

JCDecaux - Document de Référence 2014

INFORMATIONS JURIDIQUES
4.6.  ctifs appartenant directement
A
ou indirectement aux membres du
Directoire et du Conseil de surveillance
Actifs immobiliers
Certains locaux sont la propriété d’entités contrôlées par la société
JCDecaux Holding, qui détient environ 69,83% des actions de la Société. Ainsi, les locaux situés en France à Neuilly-surSeine, Plaisir, Maurepas et Puteaux, au Royaume-Uni à Londres, en Belgique à Bruxelles et en Espagne à Madrid sont la propriété de la SCI Troisjean, filiale de JCDecaux Holding.
Le Groupe occupe ces locaux au titre de contrats de baux commerciaux conclus aux conditions de marché. Le montant des loyers versés est indiqué en page 235.
Propriété intellectuelle
Le Groupe protège par des droits exclusifs (marques, dessins et modèles, brevets, noms de domaine), tant en France que dans les principaux pays dans lesquels il exerce son activité, les éléments de propriété intellectuelle essentiels qu’il utilise dans la conduite de son activité.
La plus grande partie des titres de propriété intellectuelle appartient à JCDecaux SA.

4.7.  onventions réglementées, prêts
C
et garanties consentis par la Société
Au cours de l’exercice, cinq conventions relevant de l’article
L. 225-86 du Code de commerce ont été conclues.
Le Conseil de surveillance du 13 février 2014 a approuvé l’avenant au contrat de financement conclu en 2012 entre la Société et un pool bancaire comprenant la banque Natixis dont Mme Laurence
Debroux est administrateur. Le Conseil de surveillance du
30 juillet 2014 a décidé d’approuver la contribution par la Société à la pension de retraite qui sera octroyée à M. Daniel Hofer sous conditions de performance ainsi que les montants qui seraient versés à Mme Laurence Debroux et M. Emmanuel Bastide en cas de cessation effective de leur contrat de travail au titre de leur clause de non-concurrence. Le Conseil de surveillance du 4 décembre 2014 a décidé d’approuver le montant qui serait versé à M. David Bourg, dont le mandat de membre du Directoire a pris effet le 15 janvier 2015, en cas de cessation effective de son contrat de travail au titre de sa clause de non-concurrence.
Ces conventions sont mentionnées dans le Rapport spécial des
Commissaires aux comptes figurant en page 246.
Il n’existe aucun contrat de service entre la Société et l’un de ses mandataires sociaux prévoyant l’octroi d’avantages aux termes d’un tel contrat. Au cours de l’exercice écoulé, aucun prêt ou garantie n’a été accordé ou constitué par la Société en faveur de l’un des membres du Directoire ou du Conseil de surveillance.

M. Jean-Claude Decaux, par un protocole en date du 8 février
2001, s’est engagé de façon définitive à ne pas s’opposer, sur la base de son nom patronymique, à l’enregistrement et à l’utilisation de la marque JCDecaux dans le monde entier pour les activités du Groupe.
La marque « JCDecaux » est protégée dans 128 pays.
Tous les autres droits de propriété intellectuelle utilisés par le Groupe appartiennent à JCDecaux SA, à l’exception de quelques droits secondaires qui appartiennent à des filiales de JCDecaux SA.
Au 31 décembre 2014, le Groupe est titulaire de plus de 449 autres marques secondaires. Plus de 1435 dessins et modèles déposés protègent en France et à l’étranger des produits tels que les abribus, les colonnes, les supports d’affichage, les bornes interactives, les vélos, les sanitaires dont certains sont dessinés par des architectes de renommée mondiale. Les innovations techniques sont protégées par des brevets, liés par exemple à un système informatisé de mise à disposition de vélos et au développement de services complémentaires dans la ville.
Au 31 décembre 2014, le Groupe est titulaire de 146 brevets en France et à l’étranger.

JCDecaux - Document de Référence 2014

219

ACTIONNARIAT ET BOURSE

1. ACTIONNARIAT AU 31 DECEMBRE 2014

1.1. Répartition entre nominatifs et porteurs
Au 31 décembre 2014, le capital est de 3 413 859,37 euros et est divisé en 223 934 334 actions, réparties de la manière suivante :
•• actions au nominatif : 159 680 656 détenues par 141 actionnaires ;
•• actions au porteur : 64 253 678 actions

1.2. Principaux actionnaires
Autres
actionnaires nominatifs
0,07 %
Famille Decaux
1,32 %

Amérique du Nord
41,4 %

Salariés
0,08 %

Public
28,70 %

JCDecaux Holding
(détenue à 100 % par la famille Decaux)
69,83 %

rope (1)

1.3. Répartition du flottant par zone géographique

Autre actionnaires nominatif
0,07 %

Reste du Monde
3,4 %

Famille Decaux
1,32 %

France
10,7 %
Royaume-Uni
13,9 %

Amérique du Nord
41,4 %

Reste de l’Europe (1)
30,6 %

(1)

Hors France et Royaume-Uni

Source :  rient Capital
O

220

JCDecaux - Document de Référence 2014

Public
28,70 %

INFORMATIONS JURIDIQUES
2. ÉVOLUTION DE L’ACTIONNARIAT

Actionnaires

31 décembre 2012

31 décembre 2013

31 décembre 2014

Nombre d’actions % des droits de vote Nombre d'actions % de capital

% des droits de vote Nombre d'actions % de capital

% des droits de vote

JCDecaux
Holding

156 030 573

70,234%

70,234%

156 030 573

69,816%

69,816%

156 380 573

69,833%

69,833%

Jean-Charles
Decaux

1 712 210

0,771%

0,771%

1 712 210

0,766%

0,766%

1 512 210

0,675%

0,675%

Jean-François
Decaux

1 156 179

0,520%

0,520%

1 156 179

0,517%

0,517%

1 006 179

0,449%

0,449%

Jean-Sébastien
Decaux

435 000

0,196%

0,196%

435 000

0,195%

0,195%

435 000

0,194%

0,194%

Jean-Pierre
Decaux
Membres du
Directoire et du Conseil de
Surveillance

% de capital

1 574

0,001%

0,001%

1 574

0,001%

0,001%

1 574

0,001%

0,001%

Alexia DecauxLefort

-

-

-

1 000

0,000%

0,000%

1 000

0,000%

0,000%

Emmanuel
Bastide

-

-

-

-

-

-

3 000

0,001%

0,001%
0,000%

Michel Bleitrach

-

-

-

1 000

0,000%

0,000%

1 000

0,000%

Monique Cohen

1 000

0,000%

0,000%

4 000

0,002%

0,002%

4 000

0,002%

0,002%

Gérard Degonse

23 701

0,011%

0,011%

50 757

0,023%

0,023%

50 757

0,023%

0,023%

Daniel Hofer

-

-

-

-

-

-

5 000

0,002%

0,002%

1 000

0,000%

0,000%

Pierre Mutz

1 020

0,000%

0,000%

1 020

0,000%

0,000%

1 020

0,000%

0,000%

22 400

0,010%

0,010%

1 000

0,000%

0,000%

8 260

0,004%

0,000%

8 175

0,004%

0,004%

8 175

0,004%

0,004%

8 175

0,004%

0,004%

3 059

0,001%

0,001%

3 059

0,001%

0,001%

3 059

0,001%

0,001%

Annick Piraud

18 572

0,008%

0,008%

18 572

0,008%

0,008%

18 572

0,008%

0,008%

Jeremy Male

37 693

0,017%

0,017%

0

0,000%

0,000%

5 961

0,003%

0,003%

188 400

0,085%

0,085%

164 060

0,073%

0,073%

174 000

0,078%

0,078%

Autres

103 053

0,046%

0,046%

61 263

0,027%

0,027%

60 316

0,027%

0,027%

159 743 609

71,905%

71,905%

159 650 442

71,436%

71,436%

159 680 656

71,307%

71,304%

ING

11 090 203 (1)

4,992%

4,992%

11 090 203 (1)

4,962%

4,962%

11 090 203 (1)

4,952%

4,952%

Actions auto-détenues 0

0,000%

0,000%

0

0,000%

0,000%

0

0,000%

0,000%

Public

(1)

0,000%

FCPE JCDecaux
Développement

TOTAL

1 000

Danielle Decaux

Actionnaires ayant déclaré un franchissement de seuil

0,000%

Jean-Claude
Decaux

Sous-total nominatifs 0,000%

Xavier de Sarrau

Autres nominatifs 1 000

Pierre-Alain
Pariente

51 325 072

23,103%

23,103%

52 746 210

23,601%

23,601%

53 163 475

23,741%

23,744%

222 158 884

100,000%

100,000%

223 486 855

100,000%

100,000%

223 934 334

100,000%

100,000%

Total

Selon la déclaration de franchissement de seuil du 27/07/12

JCDecaux - Document de Référence 2014

221

ACTIONNARIAT ET BOURSE

Capital et droits de vote au 31 décembre 2014
Le nombre de droits de vote au 31 décembre 2014 était de
223 934 334 actions, égal au nombre des actions constituant le capital. Au 31 décembre 2014, en l’absence d’action propre détenue par la Société et en l’absence de droits de vote double, il n’y a pas de différence entre le pourcentage de capital et le pourcentage de droits de vote.
Aucun pacte d’actionnaires ni aucune action de concert n’ont été notifiés à la Société.
Au 31 décembre 2014, le pourcentage détenu par le personnel directement ou par l’intermédiaire d’organismes de placement spécialisés est de 0,078 %.
Au 31 décembre 2014, les membres du Directoire et du Conseil de surveillance, dont le détail figure dans le tableau ci-dessous détenaient 3 030 000 actions de la Société, représentant environ
1,350 % du capital et des droits de vote.
Au 31 décembre 2014, certains des membres du Directoire
(MM. Jean-François, Jean-Charles et Jean-Sébastien Decaux) et du Conseil de surveillance (Jean-Pierre Decaux), dont le détail

est présenté précédement détenaient ensemble, directement ou indirectement, en pleine propriété et en nue-propriété,
1 935 844 actions de la société JCDecaux Holding (représentant environ 99,99 % du capital et des droits de vote de cette société), qui détient elle-même environ 69,83 % des actions de la Société.
Au 31 décembre 2014, certains membres du Directoire, dont le détail figure en page 204, détenaient des titres pouvant donner accès au capital de la Société.
Au 31 décembre 2014, la Société n’a été informée d’aucun nantissement, garantie ou sûreté sur les actions de la Société.
Dividendes
Au titre des trois derniers exercices, un dividende de 0,44 € par action en 2012 au titre de l’exercice 2011, un dividende de
0,44 € par action en 2013 au titre de l’exercice 2012 et un dividende de 0,48 € par action en 2014 au titre de l’exercice
2013 ont été distribués.
Les dividendes non-réclamés sont prescrits au profit de l’État à l’issue d’un délai de cinq ans à compter de la date de leur mise en paiement.

3. PERSONNES MORALES DÉTENANT LE CONTRÔLE DE LA SOCIÉTÉ
Le principal actionnaire de la Société est la société JCDecaux Holding, Société par Actions Simplifiée entièrement détenue par la famille Decaux et dont l’objet social est principalement l’animation stratégique des sociétés dans lesquelles elle détient, directement ou indirectement, une participation.
Au 31 décembre 2014, le capital social de la société JCDecaux Holding était réparti de la façon suivante :
Actionnaires

Nombre d’actions
Pleine propriété

Jean-François Decaux

Nue-propriété

40 760

Jean-Charles Decaux

% du capital

40 760

2,105 %
604 500 (1)
604 500 (1)

Jean-Sébastien Decaux

33,331 %
31,226 %

Jean-Claude Decaux

31

0,002 %

Jean-Pierre Decaux

64

0,003 %

JFD Investissement

175 500

9,066 %

JFD Participations
Holding DHuits (anciennement Open 3 Investimenti)

429 000 (1)
40 760

2,105 %

35

0,002 %

Danielle Decaux
Sous-total

297 910

TOTAL
(1)

22,160 %

1 638 000
1 935 910

100,000 %
100,000 %

M. Jean-Claude Decaux détient l’usufruit de ces actions

Le contrôle de la Société par la société JCDecaux Holding s’exerce dans les limites ci-après décrites.
Ni les statuts, ni le règlement intérieur du Conseil ne contiennent de dispositions qui pourraient avoir pour effet de retarder, différer ou empêcher le changement du contrôle actuellement détenu par la société JCDecaux Holding.
Il n’existe pas de droit de vote double ou d’autres avantages, tels des actions gratuites, accordés à l’actionnaire de contrôle
222

JCDecaux - Document de Référence 2014

JCDecaux Holding.
S’agissant des organes sociaux de la Société JCDecaux SA au
31 décembre 2014, le Conseil de surveillance est composé pour moitié de membres indépendants. Le Comité des rémunérations et des nominations est composé pour deux tiers de membres indépendants. INFORMATIONS JURIDIQUES
Le Comité d’audit est, quant à lui, totalement indépendant.
Les conventions conclues avec la société JCDecaux Holding ou avec des sociétés familiales, notamment les contrats de baux immobiliers et de prestation de services, le sont, comme indiqué en pages 235 et 236 du présent document, à des conditions normales de marché.
Enfin, il convient de noter que les rémunérations des dirigeants de la Société, membres de la famille Decaux, font l’objet d’une revue annuelle par le Comité des rémunérations et des nominations de
JCDecaux SA. S’agissant des membres de la famille Decaux non-dirigeants mais exerçant des fonctions au sein du Groupe, leurs rémunérations sont fixées de manière identique à celles des personnes exerçant, au sein du Groupe, des fonctions similaires.

4.  PTION OU ACCORD CONDITIONNEL
O
OU INCONDITIONNEL DE VENTE PORTANT
SUR LE CAPITAL DE SOCIETES DU GROUPE
Ces options ou accords sont détaillés dans l’annexe aux comptes consolidés en pages118 et 133 du présent document.

5. MARCHE DES TITRES JCDECAUX EN 2014
L’action JCDecaux est cotée sur Euronext Paris (Compartiment A), à l’exclusion de tout autre marché.
Le titre JCDecaux fait partie des valeurs qui composent l’indice
SBF 120 depuis le 26 novembre 2001 et l’indice Euronext 100 depuis le 2 janvier 2004.
Depuis le 3 janvier 2005, JCDecaux a également rejoint un nouvel indice boursier : l’indice CAC Mid100. Cet indice est composé des
100 premières capitalisations qui suivent les 60 valeurs les plus importantes composant les indices CAC 40 et CAC Next20.
Au 31 décembre 2014, le nombre d’actions s’élevait à 223 934 334 et le capital ne comportait aucune action auto-détenue. Le nombre moyen pondéré d’actions s’élevait à 223 845 979 au cours de l’exercice 2014. Il s’est échangé en moyenne 130 665 titres par jour.
Le titre JCDecaux a clôturé l’année 2014 à 28,57 euros en baisse de 4,7% par rapport au 31 décembre 2013.
JCDecaux est de plus intégré dans deux grands indices boursiers éthiques qui font référence et qui recensent les meilleures entreprises répondant à des critères de responsabilité strictement identifiés :
••  epuis 2003 dans l’indice ASPI Eurozone® qui regroupe les d 120 entreprises de l’univers du DJ Stoxx SM les mieux classées par Vigeo sur des critères de responsabilité sociale ;
••  epuis 2009, dans l’Excellence Investment Register du Forum d Ethibel, lequel identifie les compagnies pionnières ou leader en termes de RSE dans leur secteur d’activité.

JCDecaux - Document de Référence 2014

223

ACTIONNARIAT ET BOURSE

6.  VOLUTION DU COURS DE BOURSE ET DES VOLUMES DE TRANSACTIONS
É
Depuis le 1er janvier 2013, les cours de Bourse et les volumes de transactions du titre JCDecaux ont évolué de la manière suivante :
COURS

VOLUME

Plus haut
(en euros)

Plus bas
(en euros)

Cours de clôture (en euros)

Janvier

20,94

17,82

20,60

5 420 808

246 400

4 577,6

Février

22,09

20,38

20,80

3 018 315

150 916

4 621,0

Mars

21,38

20,37

21,38

3 131 050

156 553

4 749,8

Avril

21,60

19,20

20,87

4 155 705

197 891

4 636,5

Mai

21,47

20,14

20,14

3 459 780

157 263

4 475,0

Juin

21,29

19,54

20,95

3 144 398

157 220

4 657,3

Juillet

24,12

21,27

24,12

4 184 213

181 922

5 366,9

Août

25,68

24,40

25,35

3 640 691

165 486

5 651,1

Septembre

27,21

25,68

27,21

2 746 694

130 795

6 076,3

Octobre

29,59

26,94

29,59

3 400 146

147 832

6 611,5

Novembre

29,44

28,28

28,96

3 053 315

145 396

6 472,5

Décembre

30,00

27,66

29,97

1 899 982

94 999

6 697,9

Janvier

32,00

29,84

31,65

3 090 146

140 461

7 079,2

Février

32,50

31,25

31,99

2 170 878

108 544

7 159,4

Mars

32,35

29,75

31,80

2 784 815

132 610

7 105,8

Avril

31,31

28,97

29,55

2 167 838

108 392

6 604,0

Mai

29,98

27,94

29,23

2 278 726

108 511

6 532,6

Juin

29,69

27,15

27,25

2 912 427

138 687

6 090,1

Juillet

28,36

25,64

25,64

3 088 873

134 299

5 730,2

Août

26,86

24,52

26,86

2 199 072

104 718

6 002,9

Septembre

27,28

24,89

25,00

3 587 894

163 086

5 586,1

Octobre

26,47

22,85

26,47

4 022 362

174 885

5 915,7

Novembre

26,95

25,52

26,45

2 400 928

120 046

5 911,3

Décembre

28,86

26,00

28,57

2 309 838

109 992

6 384,5

Janvier

31,99

27,53

31,99

3 339 554

159 026

7 162,6

Février

33,30

31,65

33,11

2 438 495

121 925

7 413,3

Nombre de titres échangés

Moyenne des titres échangés

Capitalisation boursière (1)

2013

2014

2015

(1)

Source : Thomson Financial (sur la base du dernier cours de clôture du mois).

FICHE SIGNALÉTIQUE

DONNÉES BOURSIÈRES 2014

Code ISIN

FR 0000077919

Cours le plus haut (25/02/2014) (1)

32,5

Éligibilité SRD / PEA

Oui / Oui

Cours le plus bas (15/10/2014) (1)

22,9

Code Reuters

JCDX.PA

Capitalisation boursière

Code Bloomberg

DEC FP

Volume moyen journalier

Source : Thomson Financial
(1)
En euros, cours de clôture.
(2)
En millions d’euros, au 31 décembre 2014.

224

JCDecaux - Document de Référence 2014

(2)

6 384,5
130 665

INFORMATIONS JURIDIQUES
Évolution du cours de l’action JCDecaux et des volumes de transactions en 2014
400000

DEC-FR
350000

35

300000

200

250000
30

150

200000

150000

100
25

100000

50
50000

0
21/06/01
29/06/01
28/09/01
28/12/01
28/03/02
28/06/02
30/09/02
31/12/02
31/03/03
30/06/03
30/09/03
31/12/03
31/03/04
30/06/04
30/09/04
31/12/04

20
Semaine 1
Semaine 2
Semaine 3
Semaine 4
Semaine 5
Semaine 6
Semaine 7
Semaine 8
Semaine 9
Semaine 10
Semaine 11
Semaine 12
Semaine 13
Semaine 14
Semaine 15
Semaine 16
Semaine 17
Semaine 18
Semaine 19
Semaine 20
Semaine 21
Semaine 22
Semaine 23
Semaine 24
Semaine 25
Semaine 26
Semaine 27
Semaine 28
Semaine 29
Semaine 30
Semaine 31
Semaine 32
Semaine 33
Semaine 34
Semaine 35
Semaine 36
Semaine 37
Semaine 38
Semaine 39
Semaine 40
Semaine 41
Semaine 42
Semaine 43
Semaine 44
Semaine 45
Semaine 46
Semaine 47
Semaine 48
Semaine 49
Semaine 50
Semaine 51
Semaine 52

0

Volume quotidien moyen par semaine

Prix de clôture

Évolution comparée (en base 100) du titre JCDecaux avec les indices SBF 120, Euronext 100 et DJ Euro Stoxx Media depuis l’introduction en Bourse, le 21 juin 2001

35

200

30

150

100
25

200

200
190
180
170
160
150
140
130
120
110
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0

190

DEC-FR

SBF120-FR

N100-FR

SXMP-STX

180
170
160
150
140
130
120
110
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0

21/06/01
29/06/01
28/09/01
28/12/01
28/03/02
28/06/02
30/09/02
31/12/02
31/03/03
30/06/03
30/09/03
31/12/03
31/03/04
30/06/04
30/09/04
31/12/04
31/03/05
30/06/05
30/09/05
30/12/05
31/03/06
30/06/06
29/09/06
29/12/06
30/03/07
29/06/07
28/09/07
31/12/07
31/03/08
30/06/08
30/09/08
31/12/08
31/03/09
30/06/09
30/09/09
31/12/09
31/03/10
30/06/10
30/09/10
31/12/10
31/03/11
30/06/11
30/09/11
30/12/11
30/03/12
29/06/12
28/09/12
31/12/12
28/03/13
28/06/13
30/09/13
31/12/13
31/03/14
30/06/14
30/09/14
31/12/14

50

200

190
180

170

170

160

160

150

150

140

140

130

130

120

Semaine 45
Semaine 46
Semaine 47
Semaine 48
Semaine 49
Semaine 50
Semaine 51
Semaine 52

200

190
180

0

20

120

7. INFORMATION DES ACTIONNAIRES
110

100

90

90

80

80

70

70

60

60

50

Arnaud Courtial

110

100

50

Responsable de la Communication Financière et des Relations avec les Investisseurs
200
Tél. : + 33 (0) 1 30 190 44 86
79
Fax : + 33 (0) 1 30180 77 91
79
170
160
E-mail : investor.relations@jcdecaux.fr
40

40

30

30

20

20

10

10

0

0

150
140

Des informations générales et financières sont à la disposition des actionnaires sur le site Internet : www.jcdecaux.com.
130
120
110

100
Calendrier prévisionnel de communication financière
90
80

DATE
6 mai 2015
13 mai 2015
30 juillet 2015
5 novembre 2015

70

ÉVÉNEMENT

60
50

Chiffre d’affaires du 1er trimestre 2015 et information trimestrielle

40
30
20

Assemblée Générale

10
0

Chiffre d’affaires du 2ème trimestre 2015, résultats semestriels 2015 et rapport financier semestriel

200

Chiffre d’affaires du 3ème trimestre 2015 et information trimestrielle

190
180
170
160
150
140
130
120
110
100
90
80

JCDecaux - Document de Référence 2014

225

CAPITAL

1. GÉNÉRALITÉS

1.1 Montant du capital
Au 31 décembre 2014, le capital de la Société s’établit à 3 413 859,37 euros et est divisé en 223 934 334 actions, toutes de même catégorie et entièrement libérées. La répartition du capital de la Société est indiquée en pages 220 et 221 du présent document.

1.2  onditions statutaires auxquelles sont soumises les modifications du capital et des
C
droits attachés aux actions
Toute modification du capital ou des droits attachés aux titres qui le composent est soumise aux prescriptions légales, les statuts ne prévoyant pas de dispositions spécifiques.

1.3 Évolution du capital au cours des trois dernières années

Date
31/12/2011

Opération
Augmentation de capital par levée d’options de souscription d’actions

Augmentation de
10/05/2012 capital par attribution d’actions gratuites
Augmentation de

07/12/2012 capital par attribution d’actions gratuites

31/12/2012

Augmentation de capital par levée d’options de souscription d’actions
Augmentation de

07/05/2013 capital par attribution d’actions gratuites

Nombre d’actions émises/ annulées Montant nominal de l’augment./ réduc. de capital (en euros)

Prime d’émission/ par action
(en euros)

Montant de la prime d’émission (en euros)

237 000

3 613,04

16,76

3 972 562,91

3 382 240,96 221 860 303

(1)

31 905

486,39

572 830,05

3 382 727,35 221 892 208

(1)

dont 15 807

240,98

16,92

267 213,46

16 098

245,41

19,00

305 616,59

27 056

412,47

17,40

470 361,93

3 383 139,82 221 919 264

(1)

239 620

3 652,98

19,81

4 746 507,46

3 386 792,80 222 158 884

(1)

29 446

448,90

21,43

630 578,88

3 387 241,70 222 188 330

(1)

21,40 27 789 452,65

3 407 037,60 223 486 855

(1)

Montants successifs du capital
(en euros)

Nombre cumulé Valeur d’actions nominale

31/12/2013

Augmentation de capital par levée d’options de souscription d’actions

1 298 525

19 795,89

4/07/2014

Augmentation de capital par levée d’options de souscription d’actions

369 727

5 636,45

20,61

7 620 094,56

3 412 674,05 223 856 582

(1)

5/12/2014

Augmentation de capital par attribution d’actions gratuites

19 211

292,87

26,32

505 724,87

3 412 966,92 223 875 793

(1)

58 541

892,45

21,22

1 242 399,88

3 413 859,37 223 934 334

(1)

Augmentation de capital par
31/12/2014 levée d’options de souscription d’actions (1)

226

Lors de la conversion du capital en euros, en juin 2000, l’expression de la valeur nominale des actions a été supprimée des statuts

JCDecaux - Document de Référence 2014

INFORMATIONS JURIDIQUES
1.4  élégations d’augmentation de capital accordées au Directoire,utilisées et en cours de
D
validité, au cours de l’exercice

Catégories des bénéficiaires

Utilisation faite de la délégation par le Directoire en 2014

14/07/2014

Actionnaires

Non utilisée

2,3 millions d'euros

14/07/2015

Actionnaires

Non utilisée

10 % du capital social

14/07/2015

Actionnaires

Non utilisée

2,3 millions d'euros

14/07/2015

Actionnaires

Non utilisée

Seuil maximum de 15% de l’émission initiale et dans la limite du plafond fixé pour l’émission de titres ou de valeurs mobilières

Bénéficiaires de 14/07/2015 l'opération initiale

Non utilisée

Montant nominal maximal de 20 000 euros (cours d’attribution correspondant à la moyenne des 20 derniers cours de bourse et décote de 20% ou 30%)

14/07/2015

Adhérents du PEE

Non utilisée

14/07/2015

Salariés ou mandataires sociaux du
Groupe ou certains d'entre eux

Le Directoire a consenti 780
392 options de souscription le
17 février 2014

14/07/2015

Salariés ou mandataires sociaux du
Groupe ou certains d'entre eux

Non utilisée

Date de l'Assemblée Nature de la délégation donnée au Directoire

15/05/2013

Procéder à l’augmentation du capital social par émission -avec maintien du droit préférentiel de souscriptiond’actions et/ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la sociétéet/ ou l’émission de valeurs mobilières donnant droit à l’attribution des titres de créance. 2,3 millions d'euros

15/05/2013

Procéder à l’augmentation du capital social par émission -sans droit préférentiel de souscription- d’actions et/ ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la société et/ou l’émission de valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance par offre au public. La même autorisation a été donnée prévoyant l’attribution de titres de créance par placement privé.

15/05/2013

Emettre des actions ou des valeurs mobilières donnant accès au capital sans droit préférentiel de souscription, en rémunération d’apports en nature portant sur des titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital. 15/05/2013

Procéder à l’augmentation du capital social en une ou plusieurs fois, par incorporation de primes, réserves ou bénéfices. 15/05/2013

Décider l’augmentation du nombre de titres à émettre (option de sur-allocation) dans le cadre d’une augmentation de capital avec ou sans droit préférentiel de souscription. 15/05/2013

Décider l’augmentation du capital social au bénéfice des salariés (souscriptions dans le cadre du PEE, hors stockoptions).

15/05/2013

15/05/2013

Échéance de
Montant maximal autorisé l'autorisation

Décider l’attribution d’options de soucription ou d’achat d’actions.

4% du capital social
(cours d’attribution correspondant à la moyenne des 20 derniers cours de bourse)

Décider l’attribution d’actions gratuites

0,5% du capital social
(cours d’attribution correspondant à la moyenne des 20 derniers cours de bourse)

JCDecaux - Document de Référence 2014

227

CAPITAL

2.  ACHAT PAR LA SOCIÉTÉ DE SES PROPRES
R
ACTIONS

2 R
 .1  achat par la Société de ses propres actions au cours de l’exercice
L’Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2013 a autorisé le Directoire à procéder à des opérations d’achat d’actions de la Société sur le marché, dans la limite de 25 euros par action, et pour un montant maximal global de 555 397 200 euros, également pendant une période de 18 mois, en vue, notamment, de l’annulation desdites actions.
Cette délégation n’a pas été utilisée par le Directoire au cours des exercices 2013 et 2014.
L’Assemblée Générale Mixte du 14 mai 2014 a autorisé le Directoire à procéder à des opérations d’achat d’actions de la Société sur le marché, dans la limite de 35 euros par action, et pour un montant maximal global de 782 203 975 euros, également pendant une période de 18 mois, en vue, notamment, de l’annulation desdites actions.
Cette délégation n’a pas été utilisée par le Directoire au cours de l’exercice 2014.

2 N
 .2  ouveau programme de rachat d’actions Un nouveau programme de rachat d’actions ainsi qu’une résolution visant à permettre l’annulation des titres ainsi rachetés seront soumis à l’autorisation de l’Assemblée Générale Mixte du
13 mai 2015.
Les principales caractéristiques de ce programme sont les suivantes :
•• titres concernés : actions de la Société ;
•• ourcentage de rachat maximal autorisé par l’Assemblée p Générale : 10 % des actions composant le capital de la Société à quelque moment que ce soit, ce pourcentage s’appliquant à un capital ajusté en fonction des opérations l’affectant postérieurement à l’Assemblée Générale du 13 mai 2015 soit, à titre indicatif au 31 décembre 2014, 22 393 433 actions ;
•• prix d’achat unitaire maximal autorisé : 50 euros ;
••  ontant maximal du programme : 1 119 671 650 euros pour m 22 393 433 actions.

228

JCDecaux - Document de Référence 2014

•• Objectifs de ce programme :
- a mise en œuvre de tout plan d’options d’achat d’actions de l la Société dans le cadre des dispositions des articles L. 225177 et suivants du Code de commerce ; ou
- ’attribution ou la cession d’actions aux salariés au titre de l leur participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise et de la mise en œuvre de tout plan d’épargne d’entreprise dans les conditions prévues par la loi, notamment les articles
L. 3332-1 et suivants du Code du travail ; ou
- ’attribution gratuite d’actions dans le cadre des dispositions l des articles L. 225-197-1 et suivants du Code de commerce ; ou -  remise d’actions lors de l’exercice de droits attachés la à des valeurs mobilières donnant accès au capital par remboursement, conversion, échange, présentation d’un bon ou de toute autre manière ; ou
- ’annulation de tout ou partie des titres ainsi rachetés, sous l réserve de l’adoption de la résolution visant à permettre l’annulation des titres par l’Assemblée Générale Mixte du
13 mai 2015 et dans les termes qui y sont indiqués ; ou
- a remise d’actions à titre d’échange, de paiement ou autre l dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport, dans le cadre de la réglementation en vigueur ; ou
- ’animation du marché secondaire ou de la liquidité de l’action l JCDecaux SA par un prestataire de services d’investissement dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de déontologie reconnue par l’Autorité des marchés financiers.

INFORMATIONS JURIDIQUES
Cette autorisation permettrait également à la Société d’opérer dans tout autre but autorisé ou qui viendrait à être autorisé par la loi ou la réglementation en vigueur. Dans une telle hypothèse, la Société informerait ses actionnaires par voie de communiqué.
••  urée du programme : ce programme serait valable 18 mois
D
à compter de l’Assemblée Générale du 13 mai 2015, soit jusqu’au 12 novembre 2016.

JCDecaux - Document de Référence 2014

229

AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES

1. GÉNÉRALITÉS
Dénomination sociale
JCDecaux SA
Siège social
17 rue Soyer 92200 Neuilly-sur-Seine
Principal siège administratif
Sainte Apolline 78378 Plaisir Cedex
Numéro de téléphone
33 (0)1 30 79 79 79
Registre du Commerce et des Sociétés
307 570 747 (Nanterre)
Forme juridique
Société Anonyme à Directoire et Conseil de surveillance
Législation applicable
Législation française
Date de constitution
5 juin 1975
Date d’expiration
5 juin 2074 (sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation)
Exercice social du 1er janvier au 31 décembre
Objet social
La Société a pour objet en France et à l’étranger :
•• l’étude, l’invention, la mise au point, la fabrication, la réparation, le montage, l’entretien, la location et la vente de tous articles ou appareils à destination industrielle ou commerciale, plus spécialement la fabrication, le montage, l’entretien, la vente et l’exploitation de tous mobiliers urbains et supports publicitaires ou non, sous toutes formes, et toutes prestations de services, de conseils et de relations publiques ;
••  irectement ou indirectement, le transport public routier de d marchandises et la location de véhicules pour le transport routier de marchandises ;
•• a régie publicitaire, la commercialisation d’espaces publicitaires l figurant sur tout équipement de mobilier urbain, panneaux publicitaires ainsi que sur tout autre support notamment les enseignes lumineuses, les façades, la télévision, la radio, l’Internet et tout autre média, la réalisation pour le compte de tiers de toutes opérations de vente, location, affichage, mise en place et entretien de matériels publicitaires et mobiliers urbains ;
•• a gestion d’un patrimoine de valeurs mobilières se rapportant l plus particulièrement à la publicité, notamment à la publicité par affichage, effectuer avec ses disponibilités tout placement en valeurs mobilières, notamment par acquisition ou souscription d’actions, de parts sociales, d’obligations, de bons de caisse ou d’autres valeurs mobilières émises par les sociétés françaises ou étrangères, et se rapportant plus particulièrement à la publicité ; et, plus généralement, toutes opérations financières, commerciales, mobilières ou immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet social, ou susceptibles d’en faciliter l’extension ou le développement.
Notamment, la Société peut organiser un système de gestion centralisée de trésorerie avec des sociétés ayant avec elle, directement et/ou indirectement, des liens de capital social en

230

JCDecaux - Document de Référence 2014

vue de favoriser la gestion optimale du recours au crédit, comme du placement des excédents de trésorerie, et ce, par tout moyen conforme à la législation en vigueur au jour de l’application de ce système. Franchissement de seuils statutaires
Aux termes de l’article 9 des statuts, outre les déclarations de franchissements de seuils expressément prévues par l’article
L. 233-7 alinéas 1 et 2 du Code de commerce, toute personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, venant à détenir directement ou indirectement, par l’intermédiaire d’une ou plusieurs personnes morales qu’elle contrôle au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce, un nombre d’actions représentant un pourcentage égal ou supérieur à 2 % du capital ou des droits de vote, puis toute tranche supplémentaire de 1 % y compris au-delà des seuils de déclaration légaux, doit informer la Société du nombre total d’actions ou de droits de vote qu’elle possède, ainsi que des titres donnant accès à terme au capital et des droits de vote qui y sont potentiellement attachés, par lettre recommandée avec accusé de réception, dans le délai de cinq jours de bourse à compter du franchissement de seuil.
L’obligation d’informer la Société s’applique également lorsque la participation de l’actionnaire, en capital ou en droits de vote, devient inférieure à chacun des seuils ci-dessus mentionnés.
Les sanctions prévues par la loi en cas d’inobservation de l’obligation de déclaration de franchissement des seuils légaux s’appliquent également en cas de non-déclaration du franchissement des seuils prévus par les présents statuts, à la demande, consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée
Générale, d’un ou de plusieurs actionnaires détenant au moins
5 % du capital ou des droits de vote de la Société.
Modalités de participation à l’Assemblée Générale
Les assemblées générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par la loi. Elles sont réunies au siège social ou en tout autre lieu en France.
L’Assemblée Générale se compose de tous les actionnaires quel que soit le nombre de leurs actions pourvu qu’elles aient été libérées des versements exigibles.
Le droit d’assister ou de se faire représenter à l’Assemblée est subordonné à l’inscription ou l’enregistrement comptable de l’actionnaire, soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société, soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité, dans les conditions et délais fixés par la réglementation en vigueur.
Il n’existe pas d’action de préférence. Pour une information détaillée, se reporter à l’article 22 des statuts.
Fonctionnement des organes sociaux
Le fonctionnement du Directoire et du Conseil de surveillance est conforme aux dispositions légales et détaillé dans la partie
Gouvernement d’Entreprise du présent rapport.
Consultation des documents juridiques
Les statuts et autres documents relatifs à la Société peuvent être consultés sur le site internet de la Société et/ou au siège social :
17 rue Soyer 92200 Neuilly-sur-Seine www.JCDecaux.com INFORMATIONS JURIDIQUES
2. HISTORIQUE
1964
Jean-Claude Decaux invente le concept de mobilier urbain et fonde la société JCDecaux. Premier contrat de mobilier urbain à
Lyon.
Années 70
Le Groupe s’implante au Portugal et en Belgique.
1972
Premiers mobiliers urbains pour l’information (MUPI®). Contrat de mobilier urbain de la Ville de Paris.
1973
Lancement de la campagne publicitaire de courte durée (7 jours).
Années 80
Expansion en Europe, en Allemagne (Hambourg), aux Pays-Bas
(Amsterdam) et en Europe du Nord.
1980
Installation des premiers sanitaires publics automatiques à Paris.
1981
Premiers journaux électroniques d’information (JEI).
1988
Naissance du « Senior® », premier mobilier urbain grand format de 8 m2.
Années 90
JCDecaux est présent sur trois continents, en Europe, aux ÉtatsUnis et en Asie-Pacifique.
1994
Premier contrat de mobilier urbain à San Francisco.
1998
JCDecaux étend le concept de mobilier urbain aux centres commerciaux aux États-Unis.
1999
Acquisition d’Avenir et diversification de l’activité du Groupe dans l’Affichage grand format et la publicité dans les Transports.
JCDecaux devient un leader mondial de la communication extérieure. 2001
Partenariat avec Gewista en Europe centrale et IGPDecaux en
Italie. JCDecaux devient n°1 de l’Affichage en Europe. JCDecaux remporte les contrats de Los Angeles et de Chicago aux États-Unis.
2002
JCDecaux signe le contrat de Chicago aux États-Unis et remporte, en partenariat avec CBS Outdoor, l’appel d’offres de la ville de
Vancouver au Canada.
2003
JCDecaux porte à 67 % sa participation dans la société Gewista, acteur majeur de la communication extérieure en Autriche.
2004
JCDecaux renouvelle le contrat pour le mobilier urbain de la

Communauté Urbaine de Lyon. En Asie-Pacifique, le Groupe signe le premier contrat exclusif d’abribus publicitaires à Yokohama, deuxième ville du Japon, et remporte le contrat destiné à gérer les espaces publicitaires des aéroports de Shanghai, en partenariat avec ces derniers.
2005
JCDecaux procède à trois acquisitions majeures en Chine et devient le n°1 de la communication extérieure sur ce marché en forte croissance. Le Groupe poursuit parallèlement son développement au Japon.
2006
JCDecaux réalise plusieurs acquisitions visant à pénétrer de nouveaux marchés à forte croissance ou à consolider ses positions sur les marchés matures. Ainsi, JCDecaux acquiert VVRBerek, premier opérateur de communication extérieure à Berlin et s’implante en Russie et en Ukraine. Le Groupe accélère également son développement au Japon.
2007 et 2008
JCDecaux renouvelle de nombreux contrats majeurs, notamment en France, et lance des parcs de vélos en libre-service financés par la publicité, dont le programme Vélib’ à Paris. Le déploiement de l’activité Mobilier Urbain s’accélère au Japon, avec le gain de quatre nouveaux contrats, et le Groupe poursuit son développement en Inde et en Chine, avec le renouvellement et l’extension du contrat publicitaire du métro de Shanghai. JCDecaux réalise par ailleurs plusieurs acquisitions ou partenariats visant à pénétrer de nouveaux marchés à forte croissance, notamment au MoyenOrient et en Asie Centrale.
2009
JCDecaux renforce sa position en Allemagne en devenant l’actionnaire majoritaire de Wall AG.
2010
JCDecaux rachète les activités publicitaires de Titan Outdoor UK
Ltd dans la distribution et le rail au Royaume-Uni.
2011
JCDecaux acquiert auprès de Presstalis, acteur de la distribution de la presse et de sa commercialisation, 95 % des actions de la société MediaKiosk.
2012
En octobre 2012, JCDecaux annonce l’acquisition de 25 % de
Russ Outdoor, la plus importante société de communication extérieure en Russie. L’acquisition est finalisée en février 2013.
2013
En novembre 2013, JCDecaux annonce l’acquisition de 85 % d’Eumex, Groupe leader dans le mobilier urbain sur le continent latino-américain. La transaction est finalisée en mars 2014.
JCDecaux devient ainsi le numéro un de la communication extérieure en Amérique Latine.
2014
Le Groupe JCDecaux fête ses 50 ans. Depuis 1964, le concept s’est à la fois renforcé et mondialisé sur tous les continents et s’est enrichi d’une gamme étendue de mobiliers urbains, notamment digitaux, proposée aux marques et aux collectivités locales.

JCDecaux - Document de Référence 2014

231

AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES

3. FACTEURS DE RISQUES
Les procédures de contrôle interne de la Société décrivent l’organisation et les procédures mises en place au sein du Groupe dans la gestion des risques, page 180.

3.1. Risques liés à l’activité de la publicité
En cas de récession mondiale, le secteur de la publicité et de la communication est susceptible de subir plus fortement les variations d’activité du fait d’une possible réduction générale du budget communication des annonceurs. Le Groupe doit faire face à l’activité cyclique du marché de la publicité. La répartition géographique du Groupe lui permet de minimiser les effets d’une éventuelle baisse générale du secteur du fait de réactions disparates et décalées des marchés des pays dans lesquels il est implanté.

3.2.  isques encourus dans le cadre
R
de l’activité
Le Groupe s’appuie sur ses équipes de juristes pour veiller à l’application de la règlementation dans chaque pays et pour en suivre toutes les évolutions.
Réputation du Groupe
L’activité du Groupe est très fortement liée à la qualité et à l’intégrité des relations entretenues avec les collectivités locales, pour ce qui concerne l’activité Mobilier Urbain essentiellement.
La réputation du Groupe et son historique en matière d’intégrité sont des éléments essentiels à son accès aux marchés des collectivités locales.
Le Groupe a ainsi mis en place, dès 2001, des règles éthiques applicables à l’ensemble de ses activités. Ces règles ont été revues en 2005, 2009 et 2014 et font l’objet d’une large information auprès de l’ensemble des sociétés du Groupe.
Elles ont été précisées par des modalités d’application adaptées à ses différents métiers afin d’éviter toute éventuelle dérive d’interprétation. Dépendance à l’égard des dirigeants
Le Groupe est extrêmement lié à certains dirigeants clés.
La perte d’un de ces dirigeants clés pourrait affecter durablement sa performance.
Risques liés aux contrats de droit public
La conclusion des contrats avec les collectivités territoriales et administrations françaises et celles d’autres pays est régie par des réglementations complexes.
Le Groupe a constitué, au fil du temps, des équipes de juristes spécialistes du droit des marchés publics pour gérer les processus d’appel d’offres en France et à l’étranger. Ces équipes analysent le contenu des appels d’offres et s’assurent du strict respect des procédures et des cahiers des charges émis par les pouvoirs adjudicateurs.

232

JCDecaux - Document de Référence 2014

La préparation des réponses aux appels d’offres suit un processus précis qui intègre toutes les fonctions concernées dans l’entreprise, sous la direction d’un membre du Directoire.
Les réponses aux appels d’offres ne satisfaisant pas certains critères ou dépassant certains plafonds sont systématiquement soumises au Directoire pour approbation.
La complexité des procédures et la multiplicité des voies de recours existantes, avant et après la signature du marché, renforcent la possibilité que le Groupe puisse être concerné par des procédures contentieuses.
De plus, en cas d’annulation en justice d’un contrat de droit public, une indemnisation peut être accordée au cocontractant, mais sans nécessairement couvrir en pratique l’intégralité de son préjudice. Enfin, dans certains pays où le Groupe exerce son activité, dont la France, toute collectivité partie à un contrat de droit public peut le résilier à tout moment, en tout ou partie, pour des raisons d’intérêt général. L’étendue de l’indemnisation normalement due pour compenser l’intégralité du préjudice du cocontractant demeure dans ce cas à l’appréciation du juge.
Risques liés à l’évolution de la réglementation applicable
•• Risques liés à la réglementation en matière d’Affichage
Le marché de la communication extérieure est réglementé au niveau local et national, dans la plupart des pays dans lesquels le
Groupe est présent, en ce qui concerne la luminosité, la nature, la densité, la taille et l’implantation des supports d’affichage et du mobilier urbain en agglomération et hors agglomération, ainsi que la nature des messages publicitaires diffusés (en particulier, interdiction et/ou restriction de la publicité sur l’alcool et le tabac dans certains pays). Les réglementations évoluent généralement vers une diminution du nombre global de dispositifs publicitaires et/ou une réduction de leur taille, et les autorités locales s’orientent vers une application plus stricte des réglementations existantes. Une partie des dispositifs publicitaires, notamment dans le domaine de l’Affichage, pourrait ainsi à terme devoir être retirée ou repositionnée dans certains pays. A titre d’illustration, en 2012, Singapour a mis en place des restrictions concernant la taille maximale des dispositifs publicitaires en fonction de leur localisation et en 2014 la Bulgarie a fait de même dans la ville de Sofia. La République Tchèque a voté un amendement à la loi
« Road Act » visant à retirer d’ici janvier 2017, tous les panneaux publicitaires des autoroutes, voies rapides et principaux axes de circulation. En France, le Code de l’environnement a fait l’objet de modifications dans le cadre du projet environnemental global dit « Grenelle 2 » initié par la loi du 12 juillet 2010. Le décret d’application sur la publicité, les enseignes et les pré-enseignes est entré en vigueur le 1er juillet 2012.
Il constitue le nouveau règlement national mais est susceptible d’adaptations plus restrictives par les collectivités. En l’absence de réglementation locale en vigueur, les opérateurs ont jusqu’au
13 juillet 2015 pour appliquer le nouveau texte. Dans les autres cas, ils disposeront de deux ans à compter de la révision d’un règlement local de publicité adopté sous l’ancienne réglementation qui devra intervenir à l’initiative des collectivités d’ici le 13 juillet 2020 au plus tard.
Le décret fixe également les règles applicables dans les zones économiques spécifiques, en particulier les aéroports.

INFORMATIONS JURIDIQUES
Enfin, le modèle économique du mobilier urbain est intégralement maintenu. Compte tenu de sa fonction spécifique, il n’est pas soumis à des règles d’extinction et de densité (sauf décision dans le cadre du règlement local de publicité). Il est modernisé avec la possibilité d’une exploitation digitale jusqu’à 8 m².

En Allemagne, en Autriche et en Chine, elle est autorisée, mais soumise à des restrictions.
Une éventuelle extension de ces interdictions pourrait avoir un impact négatif sur le chiffre d’affaires réalisé dans les pays concernés. L’impact estimé global, qui se matérialisera progressivement au cours de la période de mise en application du décret, ne devrait pas être significatif au niveau du Groupe.

En 2014, la publicité pour le tabac a représenté 1,0 % du chiffre d’affaires publicitaire total du Groupe, contre 0,8 % en 2013.

••  isques liés à la règlementation applicable en matière de
R
contenu publicitaire

-  utres risques liés à la règlementation applicable en matière
A
de contenu publicitaire

-  isques liés à la réglementation applicable en matière d’alcool
R

Les règlementations locales peuvent décider d’interdire temporairement ou de manière définitive certains contenus publicitaires pouvant aller à l’encontre de l’intérêt général. Ainsi, le gouvernement local de Pékin en Chine, a décidé, en mars
2011, d’interdire les messages publicitaires sur des supports de communication extérieure qui font la promotion de mode de vie trop hédoniste ou haut de gamme afin de répondre aux préoccupations de la population concernant l’accroissement des inégalités au sein de la population.

La directive européenne du 30 juin 1997 réglemente la publicité relative aux boissons alcoolisées. La réglementation est, dans ce cadre, très variable d’un pays de l’Union Européenne à l’autre, incluant l’interdiction totale d’affichage ou son autorisation uniquement sur les points de vente ou dans un périmètre limité.
Cependant, la majorité des Etats de l’Union a adopté des mesures législatives simplement restrictives réglementant le contenu, la présentation et/ou les périodes de diffusion autorisées de telles publicités. A titre d’illustration, au Portugal, la publicité pour l’alcool à la télévision et à la radio n’est autorisée qu’à partir de 22h30.
En Chine, les « Regulatory Rules on Alcoholic Beverage
Advertising » du 17 novembre 1995 réglementent la publicité pour les boissons alcoolisées, la soumettant en particulier à un certificat sanitaire préalable.
En Colombie, la publicité relative aux boissons alcoolisées est interdite seulement à proximité des établissements scolaires.
Une éventuelle extension de ces restrictions pourrait avoir un impact négatif sur le chiffre d’affaires réalisé dans les pays concernés. Le contenu des messages publicitaires doit être conforme aux exigences de décence, de moralité et de véracité, notions dont les contours peuvent être différents selon les pays. Des restrictions complémentaires existent selon les pays, telles que l’interdiction de la publicité en faveur de médicaments ou d’établissements pharmaceutiques ou le respect de critères stricts sur la masse corporelle des mannequins figurant sur les publicités, doivent être respectés dans le cadre de la lutte contre l’anorexie. Par ailleurs, dans certains pays des contenus publicitaires considérés comme sensibles tels que ceux relatifs à l’identité nationale sont approuvés au cas par cas.
•• Risques liés à la réglementation applicable aux autres médias

En 2014, la publicité pour l’alcool a représenté 2,3 % du chiffre d’affaires publicitaire total du Groupe, contre 3,8 % en 2013.

Dans quelques pays, des restrictions applicables à la publicité de certains secteurs d’activité ou de certains produits sur d’autres médias ont été modifiés, voire supprimés. Ainsi, la mise en œuvre de la directive européenne « Télévision sans Frontières » du
3 octobre 1989 a impliqué une ouverture progressive des médias à l’ensemble des secteurs. En France, le décret du 7 octobre
2003 a prévu un accès progressif de la grande distribution à la publicité télévisée, l’ensemble des médias télévisuels (chaînes locales, câble, satellite, chaînes hertziennes) lui étant ouvert depuis le 1er janvier 2007. Cet accès a eu un impact défavorable sur la communication extérieure dès 2007.

-  isques liés à la réglementation applicable en matière de
R
publicité sur le tabac

••  isques de contrepartie liés à la dépendance vis-à-vis des
R
clients et des fournisseurs

La lutte anti-tabac est un domaine d’intervention important de l’Union Européenne et des actions visant à l’harmonisation de la législation ont été prises, notamment la directive 89/552
EEC - modifiée par la directive 97/36/CE - sur la Télévision sans
Frontières qui harmonise l’interdiction de la publicité sur les produits du tabac.

Le Groupe a un portefeuille de clients diversifié et, comme présenté page 32, ne dépend pas d’un client ou d’un groupe de clients particuliers pour la réalisation de son chiffre d’affaires.

La publicité relative aux boissons alcoolisées est interdite en
Corée du Sud, depuis septembre 2012, et dans les pays où la loi islamique est appliquée (Qatar, Arabie Saoudite, Sultanat d’Oman). La publicité pour le tabac par affichage est interdite notamment en Arabie Saoudite, en Australie, en Belgique, au Danemark, en
Espagne, en Finlande, en France, en Norvège, en Irlande, en
Islande, en Italie, au Luxembourg, en Ouzbékistan, aux PaysBas, en Pologne, au Portugal, au Royaume-Uni, en Slovaquie et en Suède, ainsi que dans certains pays d’Amérique centrale et du sud et dans la plupart des états des Etats-Unis.

De même, le Groupe a recours à un nombre important de fournisseurs, tant de produits finis que de services, et il n’y a pas de concentration des achats stratégiques du Groupe sur un nombre limité de fournisseurs qui entraînerait une dépendance excessive vis-à-vis de ceux-ci.

JCDecaux - Document de Référence 2014

233

AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES

3.3.Risques liés à la réglementation applicable en matière de concurrence

Pour les risques essentiels, les couvertures mondiales du Groupe interviennent en différence de conditions/différence de limites en cas d’insuffisance des garanties locales.

La politique de croissance externe du Groupe repose en partie sur l’acquisition de sociétés ayant pour activité la communication extérieure, pour lesquelles il convient généralement d’obtenir l’autorisation préalable des autorités nationales ou européennes de la concurrence.

Mise en œuvre

La Commission Européenne ou les autorités nationales de la concurrence pourraient empêcher le Groupe de réaliser certaines acquisitions ou poser des conditions limitant la portée de telles acquisitions. Dans le cadre de leurs activités, les sociétés du Groupe exercent ou font l’objet, à l’initiative de concurrents, du fait de leurs positions fortes sur le marché, d’actions auprès des autorités nationales de la concurrence.

3.4. Risques juridiques
Le Groupe JCDecaux est partie à plusieurs litiges, notamment relatifs aux modalités de mise en œuvre de certains de ses contrats avec ses concédants et aux relations avec ses fournisseurs.
Par ailleurs, la particularité de son activité (contrats avec des collectivités publiques en France et à l’étranger) peut générer des procédures contentieuses spécifiques. Le Groupe JCDecaux est ainsi impliqué dans des litiges concernant l’attribution ou la résiliation de contrats de mobilier urbain et/ou d’affichage, ainsi que des litiges ayant trait à la fiscalité applicable à son activité.
Il n’existe pas de procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, dont la société est informée y compris toute procédure, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois, à sa connaissance, des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et/ou du Groupe.

3.5. Risques couverts par des Assurances
Politique d’assurance
Compte-tenu de l’homogénéité des activités du Groupe dans les différents pays où il les exerce, la politique du Groupe est de couvrir ses risques essentiels de façon centralisée par des polices d’assurance mondiales souscrites par JCDecaux SA auprès de compagnies d’assurance de premier plan disposant d’un réseau international, pour couvrir notamment les risques de dommages aux biens/pertes d’exploitation ainsi que les risques de mise en jeu de la responsabilité civile des mandataires sociaux.
Cette politique permet à la fois d’avoir accès à des niveaux de garanties importants, à des conditions de tarification globalisées et de s’assurer que le niveau des garanties dont bénéficient les sociétés du Groupe, tant en France qu’à l’étranger, est conforme aux risques potentiels identifiés et à la politique du Groupe en matière de couverture des risques.
Le Groupe peut être amené à souscrire des couvertures locales et/ou spécifiques afin de respecter les réglementations locales en vigueur ou pour répondre à des exigences particulières. Les risques purement locaux comme la garantie des risques associés aux véhicules à moteur sont couverts par chaque pays, sous sa responsabilité. 234

JCDecaux - Document de Référence 2014

La politique de gestion des assurances consiste à identifier des risques catastrophiques majeurs en recherchant ceux dont les conséquences seraient les plus importantes pour les tiers, pour les collaborateurs ou pour le Groupe.
Tous les risques significatifs sont couverts par le programme d’assurances mondial du Groupe, celui-ci ne conservant en autoassurance (franchise) que les risques de fréquence. Ainsi, afin d’optimiser ses coûts d’assurance et avoir une bonne maîtrise des risques, le Groupe s’auto-assure, dans le cadre de franchises d’assurance, pour les risques à fréquence récurrente dans le cadre de l’activité, ainsi que pour les risques d’amplitude moyenne ou faible, essentiellement au titre des polices Dommages/Pertes d’Exploitation, Responsabilité Civile et Flotte automobile.
Le montant total des primes versées en 2014 s’élève à 3 234 398 euros. Le Groupe JCDecaux a pour politique de ne pas transférer ses risques à des assureurs dont la notation financière n’est pas de premier plan.
L’ensemble des programmes d’assurance inclut des niveaux de garanties qui, compte-tenu à la fois de l’expérience du Groupe sur sa sinistralité passée et les expertises réalisées sur ses sites industriels essentiels, ont pour objectif de transférer au marché la couverture des risques majeurs à caractère exceptionnel.
Principaux contrats d’assurance Groupe
Les principales garanties des polices Groupe sont les suivantes :
•• Responsabilité civile
Le Groupe a conservé à sa charge tous les sinistres d’un montant unitaire inférieur ou égal à 5 000 euros en général, cette franchise étant plus élevée pour les activités en France et en Irlande
(franchise de 10 000 euros), au Royaume-Uni (franchise de
30 000 euros), et aux Etats-Unis (franchise de 50 000 euros).
Au-delà de ces franchises, le Groupe a mis en place des lignes successives de garantie dont les montants ont été déterminés après analyse des facteurs de risque propres à l’activité du
Groupe et de leurs conséquences possibles. Ces lignes couvrent l’ensemble des filiales dans le monde.
Le seuil d’intervention de ces polices Groupe est de 1 million d’euros ; en deçà, des contrats sous-jacents spécifiques ont été mis en place dans chaque pays. Il y a eu un sinistre corporel important aux USA en juin 2012, la détermination des responsabilités entre les parties impliquées dans ce sinistre étant en cours devant les Tribunaux. Ce sinistre devrait être couvert par l’assurance responsabilité civile du Groupe.
•• Dommages aux biens - Pertes d’exploitation
Le programme d’assurance unique mis en place pour les principaux pays européens (« free servicing agreement ») a été maintenu en 2014. Les autres filiales étrangères principales du
Groupe sont intégrées dans le programme mondial du Groupe, qui intervient en réassurance des polices locales mises en place.

INFORMATIONS JURIDIQUES
Les filiales étrangères plus petites sont assurées, hors réseau, localement, la police du Groupe intervenant, en cas de sinistre, en différence de conditions et/ou différence de limites.
Les dispositifs publicitaires sont garantis à hauteur de 15 millions d’euros par sinistre.
Les bâtiments d’exploitation, notamment les centres de préparation des affiches, sont assurés à hauteur de 100 millions d’euros par sinistre. Les plafonds de garantie incluent les pertes d’exploitation consécutives à un sinistre garanti.
Trois niveaux de franchises absolues sont applicables
:
60 000 euros / 25 000 euros / 15 000 euros, qui sont attribués en fonction de la taille des filiales.
En matière de pertes d’exploitation, la franchise applicable de
10 % du montant du sinistre, avec un minimum de 15 000 euros et un maximum de 1 000 000 euros, a été maintenue.
La politique décrite ci-dessus est donnée à titre d’illustration d’une situation à une période donnée et ne peut pas être considérée comme représentative d’une situation permanente.
La politique d’assurance du Groupe est susceptible d’être modifiée à tout moment en fonction de l’occurrence de sinistres, de l’apparition de nouveaux risques, ou des conditions du marché, notamment dans le cadre du renouvellement des principales polices du Groupe, à intervenir en juillet 2015.

3.6. Risques de marché
Les risques de marché sont traités dans l’annexe aux comptes consolidés en pages 130 et 131 du présent document.
JCDecaux SA est notée « Baa2 » par Moody’s et « BBB » par
Standard and Poor’s (la dernière note de Moody’s datant du
22 mai 2014, et celle de Standard and Poor’s du 14 mai 2014), chacune de ces notes étant assortie d’une perspective stable, comme au 31 décembre 2013.

3.7. Risques informatiques
Le Groupe s’appuie sur des Systèmes d’Information complexes supportant ses activités commerciales, industrielles et de gestion.
Ces Systèmes font l’objet de protections à plusieurs niveaux : nos centres informatiques sont sécurisés, les accès à nos logiciels contrôlés, nos Systèmes d’affichage audités. Par ailleurs, des
Plans de Reprise d’Activité visant à garantir la continuité de nos opérations sont testés plusieurs fois par an.
Néanmoins, afin d’améliorer de façon continue la sécurité de nos Systèmes Informatiques et de limiter les conséquences d’éventuels disfonctionnements sur nos métiers, les différents risques (sinistre affectant les centres informatiques, défaillance d’équipements, de moyens en télécommunication, manquements aux règles de sécurité, erreurs humaines, …) sont régulièrement évalués. Ces évaluations donnent lieu au renforcement des moyens mis en place ou au développement de nouvelles protections permettant d’améliorer la lutte contre les tentatives d’intrusion, contre la divulgation d’informations confidentielles, la perte ou l’altération de données, la perte de traçabilité, etc …

4.  ELATIONS AVEC L’ACTIONNAIRE DE CONTRÔLE
R
ET AVEC LES PRINCIPALES FILIALES ET SOCIÉTÉS
AFFILIÉES

4.1 Relations avec JCDecaux Holding
JCDecaux Holding fournit à la société JCDecaux SA des prestations en matière de définition et de mise en œuvre de stratégie, d’alliances, de financement et d’organisation, en application d’une convention en date du 21 janvier 2000 modifiée par avenant à compter du 1er janvier 2014.
En 2014, JCDecaux Holding a facturé à JCDecaux SA un montant de 867 000 euros au titre de cette convention.
Par ailleurs JCDecaux SA apporte à la société JCDecaux Holding un support dans les domaines suivants : Direction des Systèmes d’Information, Consolidation, Direction Juridique, Direction
Fiscale et assistance générale pour le Président de JCDecaux
Holding. En 2014, JCDecaux SA a facturé à JCDecaux Holding un montant de 108 621 euros au titre de cette convention en date du 25 mars 2010 modifiée par avenant à compter du 1er janvier
2014.
Ces conventions habituelles ayant été conclues à un prix forfaitaire conforme aux conditions de marché, elles n’ont pas été considérées comme des conventions réglementées.

4.2  pérations conclues par la Société
O
avec des apparentés
Au titre de la location de locaux, le groupe a versé des loyers à la société JCDecaux Holding, société-mère de JCDecaux SA et à la
SCI TroisJean, filiale de JCDecaux Holding, pour un montant total de 11,1 millions d’euros en 2014, la SCI TroisJean ayant renoncé à mettre en application la clause d’indexation contractuelle des loyers au cours de l’exercice 2014 afin de tenir compte des conditions du marché de la publicité.
Ces loyers sont conformes au prix du marché, comme vérifié par un expert indépendant. Les baux sont des baux commerciaux conformes aux usages du marché. Ces loyers représentent le montant le plus significatif des charges d’exploitation réalisées avec les parties liées en 2014, soit 36,3 %.
Des commentaires sur les opérations avec les parties liées au titre de l’exercice 2014 figurent dans l’annexe aux comptes consolidés et en pages 134 et 135 du présent document.

4.3 Principales filiales et sociétés affiliées
L’organigramme simplifié des sociétés détenues par JCDecaux
SA au 31 décembre 2014 est présenté ci-après en pages 238 et
239. La liste des sociétés consolidées par JCDecaux SA figure dans l’« Annexe des comptes consolidés » située en pages 141 à 151. Aucune de ces sociétés ne détient de participation dans
JCDecaux SA.
JCDecaux SA n’a pas identifié l’existence d’intérêts minoritaires qui représentent ou pourraient représenter un risque pour la structure du Groupe.

JCDecaux - Document de Référence 2014

235

AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES

Le Groupe possède des filiales dans plus de 60 pays : ces filiales exercent la majeure partie de leur activité localement (ventes aux annonceurs locaux, charges d’exploitation locales…). Ainsi, il existe peu de flux d’exploitation entre les différents pays du
Groupe. Les principales filiales du Groupe sont situées en France
(22,1 % du chiffre d’affaires en 2014), au Royaume-Uni (11,8 % du chiffre d’affaires en 2014), dans la zone Europe (1) (27,2 % du chiffre d’affaires en 2014) et en Asie-Pacifique (23,3 % du chiffre d’affaires en 2014). Les informations financières par principaux groupes de filiales sont présentées dans l’Annexe des comptes consolidés du présent document (information sectorielle).
JCDecaux SA apporte à ses filiales françaises et étrangères un support en matière de finances, de comptabilité, de contrôle de gestion, de prestations juridiques, fiscales et d’assurances, de management, d’administration et d’optimisation ressources.
Les coûts de ces services sont refacturés aux filiales au prorata de leur marge brute contributive lorsqu’ils revêtent un caractère d’assistance générale et selon des clefs déterminées par type de prestation lorsqu’ils correspondent à une mutualisation de moyens. En 2014, JCDecaux SA a ainsi facturé à ses filiales un montant de 35,7 millions d’euros.
En outre, JCDecaux SA facture l’utilisation par ses filiales des droits de propriété intellectuelle lui appartenant. Cette facturation s’est élevée à 36,0 millions d’euros en 2014.
(1)

hors France et Royaume-Uni

5.  RGANIGRAMME MONDIAL SIMPLIFIÉ
O
AU 31 DÉCEMBRE 2014
Voir pages 238 et 239.

6. DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC
Pendant toute la durée de validité du présent Document de Référence, les documents suivants peuvent être consultés au siège social de la Société au 17 rue Soyer à Neuilly-sur-Seine
(92 200) et, le cas échéant, sur internet (www.jcdecaux.fr) :
•• les statuts de la Société ;
••  ous les rapports, courriers, évaluations et déclarations établis t par un expert à la demande de la Société dont une partie est visée ou incluse dans le présent document ;
•• les informations financières historiques du groupe JCDecaux ;
•• pour les trois derniers exercices.

236

JCDecaux - Document de Référence 2014

INFORMATIONS JURIDIQUES

JCDecaux - Document de Référence 2014

237

AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES

5. ORGANIGRAMME MONDIAL SIMPLIFIE (1) AU 31 DECEMBRE 2014
JCDECAUX HOLDING
69,83%

JCDECAUX SA

France
Société

Pays

JCDECAUX FRANCE HOLDING :

France

Europe
%

Activité

Société

Pays

100,00

*

JCDECAUX EUROPE HOLDING :

France

- JCDECAUX ESPANA SLU

- MEDIAKIOSK

France

82,50

M

- SOPACT

France

100,00

M

Note

%

Activité

100,00

Note

*

Espagne

100,00

ATM

• EL MOBILIARIO URBANO SLU

Espagne

100,00

M

• JCDECAUX TRANSPORT ESPANA SLU

Espagne

100,00

T

96,38

A

(2)

- CYCLOCITY

France

100,00

M

- RED PORTUGUESA PUBLICIDADE EXTERIOR SA

Portugal

- SOMUPI

France

66,00

M

- JCDECAUX LUXEMBOURG SA

Luxembourg

100,00

TM

(3)

- JCDECAUX FINLAND Oy

Finlande

100,00

TM

(4)

- JCDECAUX SVERIGE AB

Suède

100,00

M

- JCDECAUX NORGE AS

Norvège

100,00

TM

- JCDECAUX NEDERLAND BV

Pays-Bas

100,00

M
ATM

JCDECAUX FRANCE

France

100,00

ATM

France

50,00

T

France

33,00

Royaume-Uni

100,00

Autriche

100,00

*

• GEWISTA WERBEGESELLSCHAFT mbH
METROBUS

- JCDECAUX UK Ltd
- JCDECAUX CENTRAL EASTERN EUROPE GmbH

- MEDIA AEROPORTS DE PARIS

Autriche

67,00

AM

· MEGABOARD SORAVIA GmbH

Autriche

75,10

A

Pologne

100,00

A

Croatie

51,00

(5)

A

T

·· GIGABOARD POLSKA Sp zoo Poland
· EUROPLAKAT Doo
· EUROPLAKAT Doo

Slovénie

41,13

A

· JCDECAUX HUNGARY Zrt

Hongrie

100,00

AM

· EUROPLAKAT Spol Sro

Rép. Tchèque

100,00

A

Rép. Tchèque

70,67

T

Russie

25,00

A

·· RENCAR PRAHA AS
• RUSS OUT OF HOME BV (RUSS OUTDOOR)
• BIGBOARD GROUP

Ukraine

50,00

A

• JCDECAUX BULGARIA EOOD

Bulgarie

50,00

A

- JCDECAUX LATVIJA SIA

Lettonie

100,00

M

- JCDECAUX LIETUVA UAB

Lituanie

100,00

M

- JCDECAUX SLOVAKIA Sro

Slovaquie

100,00

M

- JCDECAUX DEUTSCHLAND GmbH

Allemagne

100,00

M

• DSM DECAUX GmbH

Allemagne

50,00

M

• WALL AG

Allemagne

90,10

M

· VVR WALL GmbH

Allemagne

100,00

TM

· WALL SEHIR DIZAYNI VE TICARET LTD SIRKETI

Turquie

100,00

M

JCDECAUX PORTUGAL MOBILIARIO URBANO Lda

Portugal

100,00

M

(6)

IGP DECAUX Spa :

Italie

32,35

ATM

(7)

AFA JCDECAUX A/S :

Danemark

50,00

M
M

Islande

100,00

EUROPOSTER BV

- AFA JCDECAUX ICELAND ehf

Pays-Bas

100,00

*

APG SGA SA

Suisse

30,00

A

(8)

JCDECAUX IRELAND Ltd

Irlande

100,00

A

(9)

JCDECAUX AIRPORT UK Ltd

Royaume-Uni

100,00

T

(9)

JCECAUX SMALL CELLs Ltd

Royaume-Uni

70,00

M

JCDECAUX STREET FURNITURE BELGIUM

Belgique

100,00

TM

JCDECAUX BILLBOARD BELGIUM

Belgique

100,00

A

JCDECAUX AIRPORT BELGIUM

Belgique

100,00

T

MEDIA FRANKFURT GmbH

Allemagne

39,00

T

(11)

JCDECAUX AIRPORT POLSKA Sp zoo

Pologne

100,00

T

(9)

JCDECAUX EESTI OU

Estonie

100,00

M

JCDECAUX MESTSKY MOBILIAR Spol Sro

Rép. Tchèque

100,00

TM

(10)

(12)

(1) Afin de faciliter la lecture, le présent organigramme est une version simplifiée et ne présente pas toutes les sociétés du périmètre de consolidation dont la liste complète figure dans les annexes aux comptes consolidés.
(2) 96,38% dont 96,36% détenus par JCDECAUX EUROPE HOLDING et 0,02% détenu par JCDECAUX PORTUGAL MOBILIARIO URBANO E PUBLICIDADE Lda.
(3) 100% dont 99,995% détenus par JCDECAUX EUROPE HOLDING et 0,005% détenu par JCDECAUX STREET FURNITURE BELGIUM.
(4) 100 % dont 89,89 % détenus par JCDECAUX EUROPE HOLDING et 10,11 % détenus par JCDECAUX FRANCE.
(5) Le capital de JCDECAUX NORGE AS se décompose comme suit : 75,38 % détenus par JCDECAUX EUROPE HOLDING, 4,62 % détenus par AFA JCDECAUX A/S et 20,00% détenus par JCDECAUX SVERIGE AB.
(6) 100% dont 99% détenus par JCDECAUX FRANCE et 1% détenu par JCDECAUX SA.
(7) 32,35 % dont 20,48 % détenus par JCDECAUX SA et 11,86 % détenus par EUROPOSTER BV.
(8) 100% dont 79,97% détenus par JCDECAUX FRANCE et 20,03% détenus par JCDECAUX Ltd.
(9) 100% détenus indirectement par JCDECAUX FRANCE.
(10) 100 % détenus par EURPOSTER BV.
(11) 39% détenus par JCDECAUX FRANCE.
(12) 100% dont 96,2% détenus par JCDECAUX SA et 3,8% détenus par JCDECAUX DEUTSCHLAND GmbH
(13) Succursale de JCDECAUX BAHRAIN SPC.
(14) 100% dont 99% détenus par JCDECAUX ASIE HOLDING et 1% détenu par JCDECAUX EUROPE HOLDING.
(15) 51% détenus par JCDECAUX ASIA (S) Pte Ltd, elle-même détenue à 100% par JCDECAUX ASIE HOLDING
(16) 99,96 % dont 99,94% détenus par JCDECAUX BOLLORE HOLDING, 0,01 % déténu par JCDECAUX EUROPE HOLDING et 0,01% détenu par JCDECAUX ASIE HOLDING.
(17) 70% détenus par JCDECAUX SOUTH AFRICA HOLDINGS.
(18) 100% détenus par JCDECAUX STREET FURNITURE BELGIUM.
(19) 50% détenus par JCDECAUX SA et 30% détenus par JCDECAUX OUT OF HOME ADVERTISING Ltd.
(20) 80% dont 5% détenus par JCDECAUX DO BRASIL SA et 75% détenus par JCDECAUX AMERIQUES HOLDING.
(21) 99,99% détenus par JCDECAUX AMERIQUES HOLDING et 0,01% détenu par JCDECAUX SAO PAULO S.A.
(22) 49,99% détenus par JCDECAUX LATIN AMERICA HOLDINGS, S.L. et 50,01% détenus par CORPORACION AMERICANA DE EQUIPAMIENTOS URBANOS S.L.
(23) 99,99% détenus par EQUIPAMIENTOS URBANOS DE MEXICO, S.A. de CV et 0,01% détenu par JCDECAUX ARGENTINA S.A.
(24) 88,27% détenus par EQUIPAMIENTOS URBANOS DE MEXICO, S.A. de CV et 11,73% détenus par PASCONE S.A. DE C.V.
(25) 99,80% détenus par EQUIPAMIENTOS URBANOS DE MEXICO, S.A. de CV et 0,20% détenu par SERVICIOS DE COMERCIALIZACION DE PUBLICIDAD S.A DE C.V
(26) 89,99% détenus par EQUIPAMIENTOS URBANOS DE MEXICO, S.A. de CV et 10,01% détenus par JCDECAUX ARGENTINA S.A
(27) 99,99% détenus par EQUIPAMIENTOS URBANOS DE MEXICO, S.A. de CV et 0,01% détenu par PASCONE S.A. DE C.V.
(28) 99,99% détenus par EQUIPAMIENTOS URBANOS DE MEXICO, S.A. de CV et 0,01% détenu par SERVICIOS DE COMERCIALIZACION DE PUBLICIDAD S.A DE C.V
(29) Succursale de JCDECAUX FRANCE.

238

JCDecaux - Document de Référence 2014

INFORMATIONS JURIDIQUES

M

Asie - Pacifique - Moyen Orient - Afrique
Société

Pays

JCDECAUX ASIE HOLDING :

France

- RTS DECAUX JSC

Kazakhstan

- JCDECAUX MIDDLE EAST FZ-LLC :

Emirats Arabes Unis

%

Activité

50,00

*

• JCDECAUX ATA SAOUDI LLC

Arabie Saoudite

60,00

Algérie

80,00

T

• JCDECAUX - DICON FZ-CO

Emirats Arabes Unis

75,00

T

• JCDECAUX BAHRAIN SPC

Bahrain

100,00

*

·· JCDECAUX OMAN

Oman

100,00

TM

.. JCDECAUX OUT OF HOME FZ-LLC (Abu Dhabi)

Emirats Arabes Unis

55,00

Sociétés "holding"

ATM Plusieurs activités

T

• JCDECAUX ALGERIE SARL

Transport

*

M

100,00

Affichage

T

Note

*

100,00

Mobilier urbain

A

T

Qatar

49,00

ATM

- MCDECAUX Inc.

.. Q MEDIA DECAUX WLL

Japon

85,00

M

- JCDECAUX THAÏLAND Co., Ltd

Thaïlande

49,50

M

- JCDECAUX ADVERTISING INDIA PVT LTD

Inde

100,00

(13)

TM

- JCDECAUX OUT OF HOME ADVERTISING Pte Ltd

Singapour

100,00

TM

- JCDECAUX AUSTRALIA Pty Ltd

Australie

100,00

M

- JCDECAUX AZERBAIJAN LLC

Azerbaidjan

100,00

M

(14)

- JCDECAUX MONGOLIA

Mongolie

51,00

M

(15)

France

100,00

*

JCDECAUX AFRIQUE HOLDING :

France

• JCDECAUX CAMEROUN
- JCDECAUX SOUTH AFRICA OUTDOOR ADVERTISING (PTY) Ltd

50,00

*

Cameroun

- JCDECAUX BOLLORE HOLDING

99,96

T

(16)

Afrique du Sud

70,00

A

(17)

(18)

Hong Kong

100,00

*

- JCDECAUX CITYSCAPE HONG KONG Ltd

Hong Kong

100,00

M

- JCDECAUX PEARL & DEAN Ltd

Hong Kong

JCDECAUX (CHINA) HOLDING Ltd :

100,00

T

• SHANGHAI SHENTONG JCDECAUX METRO ADV.Co. Ltd

Chine

51,00

T

• JCDECAUX ADVERTISING (BEIJING) Co. Ltd

Chine

100,00

T

• NANJING METRO JCDECAUX ADVERTISING Co.Ltd

Chine

100,00

T

Hong Kong

100,00

*

Chine

35,00

T

Chine

100,00

T

Hong Kong

100,00

T

- MEDIA PARTNERS INTERNATIONAL Ltd
• JCD MOMENTUM SHANGHAI AIRPORT ADV. Co. Ltd
• JCDECAUX ADVERTISING (SHANGHAI) Co. Ltd
- TOP RESULT PROMOTION Ltd

Chine

38,00

T

Macao

• BEIJING TOP RESULT METRO ADVERTISING Co. Ltd
- JCDECAUX MACAU Limitada

80,00

TM

JCDECAUX KOREA Inc.

Corée du Sud

80,00

M

JCDECAUX UZ

Ouzbekistan

70,25

M

(19)

Amériques
Société

Pays

JCDECAUX AMERIQUES HOLDING :

France

%

Activité

100,00

*

99,82

Note

M

- JCDECAUX ARGENTINA SA

Argentine

- JCDECAUX DO BRASIL SA

Brésil

100,00

*

Brésil

80,00

M

(20)

- JCDECAUX PERU S.A.C.

Pérou

99,99

T

(21)

- JCDECAUX LATIN AMERICA INVESTMENT HOLDING S.L
• CORPORACION AMERICANA
DE EQUIPAMIENTOS URBANOS S.L.

Espagne

100,00

*
*

• CONCESSIONARIA A HORA DE SAO PAULO SA

Espagne

70,00

Mexique

50,01

*

(22)

... JCDECAUX CHILE S.A.

Chili

99,99

TM

(23)

... EQUIPAMIENTOS URBANOS NACIONALES
DE COLOMBIA S.A.
... EQUIPAMIENTOS URBANOS DE COSTA RICA S.A.

Colombie

88,27

M

(24)

Costa Rica

100,00

M

... JCDECAUX PANAMA S.A.

Panama

100,00

M

... JCDECAUX EL SALVADOR S.A. de C.V.

Salvador

99,80

M

(25)

... URBAN MEDIA ARGENTINA SA

Argentine

89,99

A

(26)

... EQUIPAMIENTOS URBANOS
DOMINICANOS S.A.

République
Dominicaine

99,99

M

(27)

... PASCONE S.A. DE C.V.

Mexique

99,99

*

(28)

…. EQUIPAMIENTOS URBANOS
DE GUATEMALA SA.
- JCDECAUX NORTH AMERICA, Inc.

Guatemala

100,00

M

Etats-Unis

100,00

*

• JCDECAUX SAN FRANCISCO, LLC

Etats-Unis

100,00

M

• JCDECAUX CHICAGO, LLC

Etats-Unis

100,00

M

• JCDECAUX BOSTON, Inc.

Etats-Unis

100,00

M

• JCDECAUX MALLSCAPE, LLC

Etats-Unis

100,00

M

• OUTFRONT DECAUX STREET FURNITURE, LLC
(anciennement CBS DECAUX STREET FURNITURE)

Etats-Unis

50,00

M

50,00

M

.. EQUIPAMIENTOS URBANOS DE MEXICO, S.A. de CV

• OUTFRONT JCDECAUX STREET FURNITURE CANADA, Ltd. Canada
(anciennement CBS OUTDOOR JCD. STREET FURNITURE CANADA Ltd)
• INTERSTATE JCDECAUX LLC
Etats-Unis

49,00

A

• JCDECAUX AIRPORT, Inc.

Etats-Unis

100,00

T

Etats-Unis

50,00

T

·· JOINT VENTURE FOR THE OPERATION OF THE
Etats-Unis
ADVERTISING CONCESSION AT LAWA, LLC
·· JOINT VENTURE FOR THE OPERATION OF THE
Etats-Unis
ADVERTISING CONCESSION AT HOUSTON AIRPORTS, LLC

92,50

T

99,00

T

·· MIAMI AIRPORT CONCESSION, LLC

JCDECAUX URUGUAY

Uruguay

100,00

M

(29)

JCDecaux - Document de Référence 2014

239

Écran SmartScreen d’un supermarché Tesco à Londres, Royaume-Uni

AUTRES INFORMATIONS

Rapports des Commissaires aux Comptes............................................................................................................................................................. 242
Rapport sur les comptes consolidés.............................................................................................................................................. 242
Rapport sur les comptes annuels..................................................................................................................................................... 244
Rapport spécial sur les conventions et engagements réglementés....................................................................... 246
Rapport, établi en application de l’article L-225-235 du Code de Commerce, sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance de la Société JCDecaux SA. ............................ 250
Responsable du document et responsables du contrôle des comptes.......................................................................................... 252

RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
Aux Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014, sur :
• le contrôle des comptes consolidés de la société JCDecaux S.A., tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
• la justification de nos appréciations ;
• la vérification spécifique prévue par la loi.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

1.  pinion sur les comptes consolidés
O
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 «
Changement de méthodes comptables » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les effets de l’application de la norme IFRS 11 « Partenariats » sur les états financiers consolidés de la société JCDecaux S.A.

2. Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
••  es immobilisations corporelles, incorporelles, les goodwill et les titres mis en équivalence font l’objet d’un test de perte de valeur
L
en fonction des perspectives de rentabilité future selon la méthode décrite dans les notes 1.11 « Dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles et des goodwill » et 1.12 « Titres mis en équivalence » de l’annexe aux compte consolidés et dont les résultats sont décrits dans les notes 5.3 « Tests de perte de valeur sur les goodwill, les immobilisations corporelles et incorporelles » et 6.5 « Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence » de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons apprécié le bien fondé de la méthodologie suivie ainsi que les données et les hypothèses utilisées par votre groupe pour réaliser ces évaluations. Nous avons, sur ces bases, procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.
••  a note 1.20 « Engagements de rachat de minoritaires » de l’annexe aux comptes consolidés décrit le traitement comptable des
L
engagements de rachat de titres de minoritaires, en l’absence de texte spécifique du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Nous nous sommes assurés que cette note donne une information appropriée sur la méthode retenue par votre groupe.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

242

JCDecaux - Document de Référence 2014

AUTRES INFORMATIONS
3. Vérification spécifique
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Paris-La Défense, le 4 mars 2015

Les Commissaires aux Comptes

KPMG Audit

ERNST & YOUNG et Autres

Département de KPMG S.A.
Jacques Pierre

Gilles Puissochet

Associé

Associé

JCDecaux - Document de Référence 2014

243

RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS
Aux Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014 sur :
• le contrôle des comptes annuels de la société JCDecaux S.A., tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
• la justification de nos appréciations ;
• les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

1.  pinion sur les comptes annuels
O
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

2. Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance l’élément suivant :
Les titres de participation font l’objet d’un test de perte de valeur en fonction des perspectives de rentabilité future selon la méthode décrite dans la note 1.2.1.3 « Immobilisations financières » de l’annexe aux états financiers.
Nous avons apprécié le bien-fondé de la méthodologie suivie ainsi que les données et les hypothèses utilisées par la société pour réaliser ces évaluations. Nous avons, sur ces bases, procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

3. Vérifications et informations spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.

244

JCDecaux - Document de Référence 2014

AUTRES INFORMATIONS
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

Paris-La Défense, le 4 mars 2015

Les Commissaires aux Comptes

KPMG Audit

ERNST & YOUNG et Autres

Département de KPMG S.A.
Jacques Pierre

Gilles Puissochet

Associé

Associé

JCDecaux - Document de Référence 2014

245

RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS
RÉGLEMENTÉS
Aux Actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-58 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-58 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la
Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

Conventions et engagements soumis à l’approbation de l’assemblée générale
Conventions et engagements autorisés au cours de l’exercice écoulé
En application de l’article L. 225-88 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil de surveillance.
Pension de retraite
•• Personne concernée
Monsieur Daniel Hofer, membre du Directoire depuis le 1er septembre 2014.
••  ature et objet
N
Le Conseil de surveillance du 30 juillet 2014 a décidé d’autoriser la contribution par la Société à la pension de retraite qui sera octroyée à Monsieur Daniel Hofer sous condition de performance.
•• Modalités
Monsieur Daniel Hofer bénéficie d’un engagement annuel de cotisation par l’entreprise à des fonds de retraite égal à 16% d’une année de rémunération fixe augmentée de la rémunération variable. L’assiette de cotisation est plafonnée à 110 140 CHF en vertu de son contrat de travail.
Afin de satisfaire aux dispositions du Code de commerce, le versement de cette cotisation à des fonds de retraite est conditionné à la satisfaction de conditions de performance :
-  0% du montant de la cotisation seront versés à la condition que le chiffre d‘affaires consolidé du Groupe et la marge opérationnelle
5
du Groupe, tels que publiés par JCDecaux SA, aient chacun progressé d’au moins 3% sur au moins un des 3 derniers exercices sociaux précédant celui du versement de la cotisation ; et,
-  0% du montant de la cotisation seront versés au titre de sa participation à des réalisations stratégiques ou de l’atteinte d’objectifs
5
spécifiques fixés par Jean-François Decaux et liés aux pays de sa zone de responsabilité au cours de l’année de référence.
Le conseil de surveillance du 4 décembre a autorisé, sur proposition du comité des rémunérations, le versement de la totalité du montant contractuel au titre de la pension de retraite de Monsieur Daniel Hofer. Votre société a comptabilisé à ce titre un montant de €.0,030 millions en charges sur l’exercice 2014.

246

JCDecaux - Document de Référence 2014

AUTRES INFORMATIONS
Indemnité de non-concurrence versée en cas de cessation effective du contrat de travail
•• Personne concernée
Madame Laurence Debroux, membre du Directoire jusqu’au 15 janvier 2015.
•• Nature et objet
Le Conseil de surveillance du 30 juillet 2014 a décidé d’autoriser le montant qui serait versé par la Société à Madame Laurence
Debroux en cas de cessation effective de son contrat de travail au titre de sa clause de non-concurrence.
•• Modalités
A compter du 1er septembre 2014, Madame Laurence Debroux a bénéficié d’une clause de non-concurrence, qui s’est substituée à celle autorisée par le Conseil de surveillance du 7 décembre 2010 et dont les principales caractéristiques sont les suivantes :
- Durée de la clause : 2 ans à compter de la fin des relations contractuelles.
- Pays concernés : France, pays de l’Union Européenne, Etats-Unis, Chine.
-  ontrepartie financière : Madame Laurence Debroux aurait bénéficié, pendant une durée de deux ans d’une indemnité mensuelle
C
brute, correspondant à 33 % du salaire brut perçu (fixe + variable) calculé sur la moyenne des douze derniers mois précédant la date de cessation des relations contractuelles.
Le contrat de travail et le mandat de Madame Laurence Debroux ont pris fin le 15 janvier 2015 à l’initiative de cette dernière. Aucun versement n’a eu lieu au titre de cette convention au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2014.

Indemnité de non-concurrence versée en cas de cessation effective de contrat du travail
•• Personne concernée
Monsieur Emmanuel Bastide, membre du Directoire depuis le 1er septembre 2014.
•• Nature et objet
Le Conseil de surveillance du 30 juillet 2014 a décidé d’autoriser le montant qui serait versé par la Société à Monsieur Emmanuel
Bastide en cas de cessation effective de son contrat de travail au titre de sa clause de non-concurrence.
•• Modalités
A compter du 1er septembre 2014, Monsieur Emmanuel Bastide bénéficie d’une clause de non-concurrence dont les principales caractéristiques sont les suivantes :
- Durée de la clause : 2 ans à compter de la fin des relations contractuelles.
- Pays concernés : France, pays de l’Union Européenne, Etats-Unis, Chine.
-  ontrepartie financière : Monsieur Emmanuel Bastide bénéficiera, pendant une durée de deux ans d’une indemnité mensuelle
C
brute, correspondant à 33 % du salaire brut perçu (fixe + variable) calculé sur la moyenne des douze derniers mois précédant la date de cessation des relations contractuelles.
Aucun versement n’a eu lieu au titre de cette convention au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2014.

Indemnité de non-concurrence versée en cas de cessation effective du contrat de travail
•• Personne concernée
Monsieur David Bourg, membre du Directoire depuis le 15 janvier 2015.
•• Nature et objet
Le Conseil de surveillance du 4 décembre 2014 a décidé d’autoriser le montant qui serait versé par la Société à Monsieur David
Bourg en cas de cessation effective de son contrat de travail au titre de sa clause de non-concurrence.
•• Modalités
A compter du 15 janvier 2015, Monsieur David Bourg bénéficie d’une clause de non-concurrence dont les principales caractéristiques sont les suivantes :
- Durée de la clause : 2 ans à compter de la fin des relations contractuelles.
- Pays concernés : France, pays de l’Union Européenne, Etats-Unis, Chine.
-  ontrepartie financière : Monsieur David Bourg bénéficiera, pendant une durée de deux ans d’une indemnité mensuelle brute,
C
correspondant à 33 % du salaire brut perçu (fixe + variable) calculé sur la moyenne des douze derniers mois précédant la date de cessation des relations contractuelles.
Aucun versement n’a eu lieu au titre de cette convention au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2014.
JCDecaux - Document de Référence 2014

247

RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

Conventions et engagements déjà approuvés par l’assemblée générale
Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs
a) dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé
En application de l’article R.225-57 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
Abandon de créance assorti d’une clause de retour à meilleure fortune
•• Entité cocontractante
Société SOMUPI S.A., filiale détenue à 66 % par JCDecaux S.A..
•• Nature et objet
Le Conseil de Surveillance du 4 décembre 2009 a autorisé un abandon de créance, assorti d’une clause de retour à meilleure fortune, au profit de la société SOMUPI S.A..
•• Modalités
Cet abandon a été conclu le 30 décembre 2009 pour un montant de €.20,77 millions. Au cours de l’exercice 2014, la société SOMUPI
S.A. a remboursé un montant de €.6,1 millions à la société JCDecaux S.A. au titre de la clause de retour à meilleure fortune intervenue lors de l’approbation des comptes clos au 31 décembre 2013 de la société SOMUPI S.A..
Contrat de financement revolving
•• Personne concernée
Madame Laurence Debroux, membre du Directoire jusqu’au 15 janvier 2015 et administrateur de Natixis.
•• Nature et objet
Le Conseil de Surveillance du 10 février 2012 a autorisé la conclusion d’un contrat de financement revolving entre la Société et un pool bancaire dont la banque Natixis, société dont Madame Laurence Debroux est administrateur.
•• Modalités
Cette ligne de crédit revolving est d’un montant maximum en principal de €.600 millions. Ce contrat a fait l’objet d’un avenant autorisé par le Conseil de Surveillance du 13 février 2014 tel que décrit ci-dessous.
La ligne de crédit objet de ce contrat de financement n’a pas été utilisée au cours de l’exercice 2014. Cependant, cette ligne de crédit a généré des frais comptabilisés en charge sur l’exercice par la Société pour un montant de €.0,5 million.

b) sans exécution au cours de l’exercice écoulé
Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, qui n’ont pas donné lieu à exécution au cours de l’exercice écoulé.
Clause de non-concurrence
•• Personne concernée
Madame Laurence Debroux, membre du Directoire jusqu’au 15 janvier 2015.
•• Nature et objet
Le Conseil de Surveillance du 7 décembre 2010 a décidé d’autoriser une clause de non-concurrence d’une durée de deux ans en faveur de Madame Laurence Debroux.
•• Modalités
Madame Laurence Debroux bénéficiait d’une clause de non-concurrence de deux ans en contrepartie d’une indemnité égale à 200 % de son salaire fixe annuel versé en vingt-quatre mensualités.
Aucun versement n’a eu lieu au titre de cette convention au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2014. Cette convention a été modifiée par le Conseil de Surveillance du 30 juillet 2014 tel que décrit ci-dessus.
Conventions et engagements approuvés au cours de l’exercice écoulé
Nous avons par ailleurs été informés de l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’assemblée générale du 14 mai 2014, sur rapport spécial des commissaires aux comptes du 5 mars 2014.

248

JCDecaux - Document de Référence 2014

AUTRES INFORMATIONS
Avenant au contrat de financement revolving entre la Société et un pool bancaire
•• Personne concernée
Madame Laurence Debroux, membre du Directoire jusqu’au 15 janvier 2015 et administrateur de Natixis.
•• Nature et objet
Le Conseil de surveillance du 13 février 2014 a autorisé l’avenant au contrat de financement entre la Société et un pool de 8 banques dont la banque Natixis, société dont Madame Laurence Debroux est administrateur.
•• Modalités
L’avenant au contrat initial de financement de €.600 millions, signé le 14 février 2014, prévoit une réduction de la marge de 30 points de base et une extension de la durée de la ligne de crédit de 2 ans, portant ainsi son échéance à février 2019. La réduction de la commission d’utilisation est comprise entre 5 et 10 points de base selon le niveau d’utilisation et les frais d’avenant s’élèvent à 0,15%. La part de la banque Natixis dans ce contrat de financement s’élève à €.75 millions.
La ligne de crédit objet de ce contrat de financement n’a pas été utilisée au cours de l’exercice 2014. Cependant, cette ligne de crédit a généré des frais comptabilisés en charges de l’exercice pour un montant de €.0,2 million au titre de cet avenant.
Paris-La Défense, le 4 mars 2015 Les Commissaires aux Comptes

KPMG Audit

ERNST & YOUNG et Autres

Département de KPMG S.A.
Jacques Pierre

Gilles Puissochet

Associé

Associé

JCDecaux - Document de Référence 2014

249

RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES, ÉTABLI EN APPLICATION DE L’ARTICLE L.225-235 DU CODE DE
COMMERCE, SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DE LA SOCIÉTÉ JCDECAUX S.A.
Aux Actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de la société JCDecaux S.A. et en application des dispositions de l’article
L.225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L.225-68 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014.
Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil de surveillance un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l’article L.225-68 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise.
Il nous appartient :
•  vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président, de concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, et d •  ’attester que le rapport comporte les autres informations requises par l’article L.225-68 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France.

Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière
Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à :
••  rendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement p de l’information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante ;
•• prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ;
••  déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du
Président.
Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du Conseil de surveillance, établi en application des dispositions de l’article L.225-68 du Code de commerce.

Autres informations
Nous attestons que le rapport du Président du Conseil de surveillance comporte les autres informations requises à l’article L.225-68 du Code de commerce.

Paris-La Défense, le 4 mars 2015

Les Commissaires aux Comptes

KPMG Audit

ERNST & YOUNG et Autres

Département de KPMG S.A.

Jacques Pierre

Gilles Puissochet

Associé
250

JCDecaux - Document de Référence 2014

Associé

AUTRES INFORMATIONS

JCDecaux - Document de Référence 2014

251

RESPONSABLE DU DOCUMENT ET RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES

1. RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

M. Jean-Charles Decaux
Président du Directoire de JCDecaux SA.

2.  TTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL
A
J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document de Référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.
J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquelles elles sont confrontées.
J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent Document de Référence ainsi qu’à la lecture d’ensemble du document.
Les informations financières historiques présentées dans le présent Document de Référence ont fait l’objet de rapports des contrôleurs légaux figurant en pages 242 à 245 du présent document, ainsi que celles incorporées par référence pour les exercices 2013 et 2012, respectivement en pages 232 à 235 du Document de Référence 2013 (déposé le 23 avril 2014 sous le numéro D.14-0398) et en pages 218 à 221du Document de Référence 2012 (déposé le 19 avril 2013 sous le numéro D.13-0399).
Le rapport sur les comptes consolidés de l’exercice 2014 contient une observation, figurant en page 242, relative à l’application de la norme IFRS 11 par le Groupe à compter du 1er janvier 2014.

Le 22 avril 2015

Jean-Charles Decaux
Président du Directoire

3. RESPONSABLES DU CONTROLE DES COMPTES
COMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRES
ERNST & YOUNG et Autres
1/2, place des Saisons
92400 Courbevoie - Paris-La Défense 1 représenté par M. Gilles Puissochet, nommé le 20 juin 2000, renouvelé par les Assemblées Générales du 10 mai 2006 et du 15 mai 2012 et dont le mandat expirera lors de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017.

KPMG SA
1, cours Valmy
92923 Paris La Défense Cedex représenté par M. Jacques Pierre, nommé le 10 mai 2006, renouvelé par l’Assemblée Générale du 15 mai 2012 et dont le mandat expirera lors de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017.

252

JCDecaux - Document de Référence 2014

AUTRES INFORMATIONS
COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTS
AUDITEX
11, allée de l’Arche - Faubourg de l’Arche
92400 Courbevoie nommé le 10 mai 2006, renouvelé par l’Assemblée Générale du 15 mai 2012 et dont le mandat expirera lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017.

KPMG Audit IS
3, cours du Triangle
Immeuble « le Palatin » Puteaux
92300 Levallois Perret nommé le 15 mai 2012 et dont le mandat expirera lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017.

JCDecaux - Document de Référence 2014

253

Toile évènementielle Quai des Orfèvres, Paris, France

TABLE DE CONCORDANCE

La table de concordance ci-dessous renvoie aux principales rubriques exigées par le Règlement européen n°809/2004 pris en application de la Directive européenne dite « Prospectus » 2003/71/CE. Les informations non applicables à JCDecaux sont indiquées « N/A ».

Rubriques de l’annexe 1 du règlement européen n°809/2004

Paragraphe correspondant

1. PERSONNES RESPONSABLES

p. 250

2. CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES

p. 250

3. INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES
3.1.

Informations financières historiques

3.2.

Pages de couverture

Informations financières intermédiaires

N/A

4. FACTEURS DE RISQUE

p. 130 à 132 – 232 à 235

5. INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR
5.1.

Histoire et évolution de la société
5.1.1. Raison sociale et nom commercial

5.1.2. Lieu et numéro d’enregistrement

p. 230

5.1.3. Date de constitution et durée de vie

p. 230

5.1.4. Siège social, forme juridique, législation applicable, pays d’origine, adresse et numéro de téléphone du siège social
5.2.

p. 230

p. 230

Investissements

5.2.1. Principaux investissements réalisés au cours des 3 derniers exercices

p. 82

5.2.2. Principaux investissements en cours

p. 82

5.2.3. Principaux investissements envisagés

p. 82

6. APERÇU DES ACTIVITÉS
6.1.

Principales activités

Pages de couverture et p. 14 à 31

6.2.

Principaux marchés

6.3.

Événements exceptionnels

6.4.

Dépendance éventuelle

6.5.

Éléments fondateurs de toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle

p. 8 à 13
N/A
p. 232 à 235
p. 12 et 13

7. ORGANIGRAMME
7.1.

Description sommaire

7.2.

Liste des filiales importantes

p. 238 et 239
p. 141 à 151

8. PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES, USINES ET ÉQUIPEMENTS
8.1.

256

Immobilisation corporelle importante existante ou planifiée

8.2.

Question environnementale pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles

JCDecaux - Document de Référence 2014

p. 106 et 107
N/A

TABLE DE CONCORDANCE
9.

EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT

9.1.

Situation financière

9.2.

Résultat d’exploitation

p. 105 à 121
p. 78 et 80

9.2.1. Facteurs importants influençant sensiblement le revenu d’exploitation

p. 78 et 80

9.2.2. Explication de l’évolution du chiffre d’affaires net ou des produits nets

p. 76 à 78

9.2.3. Facteurs externes ayant influencé (ou pouvant influencer) sensiblement les activités

p. 232 à 235

10. TRÉSORERIE ET CAPITAUX
10.1.

Information sur les capitaux de l’émetteur

p. 111

10.2.

Source et montant des flux de trésorerie de l’émetteur

10.3.

Informations sur les conditions d’emprunt et la structure de financement de l’émetteur

10.4.

Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant influé ou pouvant influer sur les opérations de l’émetteur
p. 111 à 116 et p. 128

10.5.

Informations concernant les sources de financement attendues

p. 80 à 82 et p. 129
p. 130 à 132

N/A

11. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES

p. 34 et 35

12. INFORMATION SUR LES TENDANCES
12.1.

Principales tendances ayant affecté la production, les ventes et les stocks, les coûts et les prix de vente depuis la clôture du dernier exercice écoulé

p. 82

12.2.

Tendances connues, incertitudes, demandes, engagements ou événements susceptibles d’influencer significativement les perspectives de l’exercice en cours

p. 82

13. PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE

N/A

14. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE
14.1.

Informations concernant les organes d’administration et de direction

14.2.

Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration et de direction du Groupe

p. 176 à 179
p. 218 et 219

15. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES
15.1.

Montant de la rémunération versée et les avantages en nature

15.2.

Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs par l’émetteur aux fins du versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages

p. 184 à 208
p. 135

16. FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
16.1.

Date d’expiration des mandats actuels

16.2.

Contrats de service liant les membres des organes d’administration

16.3.

Informations sur le comité d’audit et le comité de rémunération de l’émetteur

16.4.

Gouvernement d’entreprise en vigueur dans le pays d’origine de l’émetteur

p. 209 à 217
p. 218
p. 178 et 179
p. 176 à 179

17. SALARIÉS
17.1.

Nombre de salariés

17.2.

Participations et stocks options

17.3.

Participation des salariés dans le capital

p. 38, 39 et 50
p. 184 à 208
p. 220

JCDecaux - Document de Référence 2014

257

18. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES
18.1.

Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote

18.2.

Existence de droits de vote différents

18.3.

Contrôle de l’émetteur

18.4.

Accord, connu de l’émetteur, dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure, entraîner un changement de son contrôle

19. OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉS

p. 221 et 222
p. 222
p. 220 à 225
N/A

p. 134 et 135

20. NFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE
I
20.1.

Informations financières historiques

p. 84 à 151

20.2.

Informations financières pro forma

N/A

20.3.

Etats financiers

20.4.

Vérification des informations financières historiques annuelles

p. 84 à 151

20.4.1. Vérification des informations financières historiques

p. 242 et 243

20.4.2. Autres informations figurant dans le document de référence et vérifiées par des contrôleurs légaux

p. 244 et 245

20.4.3. Informations financières figurant dans le document de référence et non tirées des états financiers certifiés de l’émetteur
20.5.

Date des dernières informations financières

20.6.

N/A

Informations financières intermédiaires et autres

p. 225, 242 et 243
N/A

20.6.1. Informations financières trimestrielles ou semestrielles établies depuis la date des derniers états financiers vérifiés
20.6.2. Informations financières intermédiaires des six premiers mois de l’exercice qui suit la fin du dernier exercice vérifié
20.7.

Politique de distribution des dividendes

20.8.

Procédures judiciaires et d’arbitrage

20.9.

p. 222

Changement significatif de la situation financière ou commerciale

p. 232 à 235
p. 82

21. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
21.1.

Capital social

p. 220 à 228

21.1.1. Capital souscrit et capital autorisé
21.1.2. Actions non représentatives du capital
21.1.3. Actions détenues par l’émetteur ou par ses filiales
21.1.4. Valeurs mobilières donnant accès à terme au capital social de l’émetteur
21.1.5. Conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute obligation attaché(e) au capital souscrit mais non libéré, ou à toute augmentation de capital
21.1.6. Capital de toute partie du Groupe faisant l’objet d’une option
21.1.7. Historique du capital social de l’émetteur au cours des 3 derniers exercices
21.2.

Acte constitutif et statuts

p. 230

21.2.1. Objet social de l’émetteur
21.2.2. Dispositions statutaires et chartes concernant les membres des organes d’administration, de direction et de surveillance
21.2.3. Droits, privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d’actions existantes
21.2.4. Actions nécessaires pour modifier les droits des actionnaires
21.2.5. Convocation des assemblées générales d’actionnaires et conditions d’admission
21.2.6. Dispositions statutaires, charte ou règlement de l’émetteur pouvant retarder, différer ou empêcher un changement de son contrôle
21.2.7. Déclarations de franchissements de seuils statutaires
21.2.8. Conditions plus strictes que la loi pour la modification du capital social
258

JCDecaux - Document de Référence 2014

TABLE DE CONCORDANCE
22. CONTRATS IMPORTANTS

N/A

23. INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRETS

N/A

24. DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC

25. INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS

RAPPORT DE GESTION

p. 236

p. 141 à 151

p. 74 à 89

JCDecaux - Document de Référence 2014

259

Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 22 avril 2015, conformément à l’article 212-13 du règlement de l’Autorité des marchés financiers.
Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’Autorité des marchés financiers. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires.

Ce document a été conçu et réalisé par la Direction Générale Finance / Département Communication Financière et Relations Investisseurs de JCDecaux SA.

JCDecaux SA
Société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance
17, rue Soyer
92523 Neuilly-sur-Seine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 30 79 79 79 www.jcdecaux.com Imprimé sur papier 100 % recyclé
Imprimé en France par l’imprimerie SOPEDI - Wissous

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Human Resource Management

...Microsoft Dynamics™ GP Human Resources Sample Reports Copyright Copyright © 2007 Microsoft Corporation. All rights reserved. Complying with all applicable copyright laws is the responsibility of the user. Without limiting the rights under copyright, no part of this document may be reproduced, stored in or introduced into a retrieval system, or transmitted in any form or by any means (electronic, mechanical, photocopying, recording, or otherwise), or for any purpose, without the express written permission of Microsoft Corporation. Notwithstanding the foregoing, the licensee of the software with which this document was provided may make a reasonable number of copies of this document solely for internal use. Trademarks Microsoft and Microsoft Dynamics are either registered trademarks or trademarks of Microsoft Corporation or its affiliates in the United States and/or other countries. FairCom and c-tree Plus are trademarks of FairCom Corporation and are registered in the United States and other countries. The names of actual companies and products mentioned herein may be trademarks or registered marks - in the United States and/or other countries - of their respective owners. The example companies, organizations, products, domain names, e-mail addresses, logos, people, places, and events depicted herein are fictitious. No association with any real company, organization, product, domain name, e-mail address, logo, person, place, or event is intended or should be inferred...

Words: 5235 - Pages: 21

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Data Warehousing

...Web Intelligence • Performing on report analysis with Web Intelligence • Filtering Queries using conditions, prompts etc., • Using Combined Queries and merging dimensions • Displaying data in various formats (Ex: Tables, Charts etc.,) Advanced Reporting: • Calculations, Formulas and variables • Ranking Data, using Alerters to highlight data, Formatting numbers and Dates • Understanding Calculation Contexts • Web Intelligence Functions, Operators and Keywords • Calculating values with Smart Measures Universe Designer: • Designer and Universe Fundamentals • Creating a schema with Tables and Joins • Resolving Join problems in a schema • Defining Classes, Objects, hierarchies, using cascading list of values for hierarchies • Testing the universe • Working with OLAP universes Xcelsius 2008: • Application Overview • Creating and Updating Xcelsius visualizations • Using Xcelsius components ( Chart, Containers, Selectors etc.,) • Exporting Xcelsius visualizations to various applications (Power point, PDF, Flash • Creating templates, Alerts and Dynamic visibility • Using Data Manager ( Creating and configuring connections) • Live Office Connections, Query As A Web Service (QWAAS), XML data Connections Crystal Reports: • Report Design Concepts • Designing Optimized Web Reports • Building queries, Filters and prompts • Sorting, Grouping and Totaling of data • Accessing data sources,Creating and updating OLAP reports Business Objects Enterprise Repository: ...

Words: 462 - Pages: 2

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My Documents

...Chapter 9 Writing Short Reports Critical Thinking Questions 1. Discuss the effects of formality and problem length on report makeup as described in the chapter. (LO1) 2. Which of the prefatory pages of reports appear to be related primarily to the length of the report? Which to the need for formality? (LO1) 3. Describe the role and content of a transmittal message. (LO1) 4. Why is a personal style typically used in the transmittal message? (LO1) 5. Explain how to write the executive summary of a report. (LO1) 6. Why does the executive summary include key facts and figures in addition to the analyses and conclusions drawn from them? (LO1) 7. Explain why some routine report problems require little or no introduction. (LO2) 8. Why is the direct order generally used in the shorter reports? When is the indirect order desirable for such reports? (LO2) 9. Describe the organization of the conventional short report. (LO3) 10. What types of problems are written up as letter reports? As email reports? Explain the differences. (LO3) 11. What kinds of information might go into routine operational reports for different kinds of organizations? Why would these organizations need this information regularly? (LO4) 12. Given what you’ve learned about progress reports, suggest an appropriate structure for these reports. What might go into the beginning? What might the middle parts be? What would the conclusion do? (LO4) 13. How might an internal...

Words: 1030 - Pages: 5

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Functional Organization

...Organizational Structure Paper The Results Companies The results companies was founded by Alan Schein and Robert Rapp as a provider for a dialer-based technology and a telemarketing service. In 1990 these two men founded The Results companies as a small private company. The company continued a strong entrepreneurial business to proactively identify great opportunity, implemented them successfully and responsibly through the years. They experienced significant growth, which increased revenues from around $28 million since 2005 to about $75 million in 2009. Revenue continued to grow in 2010 it reached 81.1 million. They continued to grow so they expanded to 13 locations throughout the United States and around the world in 2011. They have locations in the Philippines (Cebu, Eastwood city, Manila; Pasig city-Alaskaland, Pasig city-Q Plaza, Silver city, Manila. In the United States they have sites in Texas, Florida, two in Virginia, Kansas, Utah, and Illinois. Heredia Costa Rica, and two sites in Mexico.  “The Results Companies exceeds its clients’ expectations by providing a better operational foundation while integrating leading processes and systems to drive top-tier performance and quality.” (The Results Companies, 2011) The Results management team is constantly focused on ensuring their clients are receiving high-quality service, along with concentrating on strategies that will lower costs and improve their performance. “Our relationship management methodology is a systematized...

Words: 796 - Pages: 4

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Quality

...Curriculum Vitae Of Xavier Cooper NAME : Xavier Cooper Personal Details Surname : Cooper Full Names : Xavier Wilray Emmerald Known As : Xavier Address : 18 Catherine Road : Salsoneville : Port Elizabeth : 6059 Telephone Number - Work : 041 402 8800 Home : 041 481 7519 * Cell : 0820815140 * E-mail : Xavier.Cooper@autocast.co.za Identity Number : 701018 5211 085 Home Language : English Other Languages : Afrikaans Notice Period : 1 Month Educational Profile Education and Training Schooling High School : Bethelsdorp High School Year Completed :1990 Standard Attained :Matric Subjects Passed :English, Afrikaans, Biology, Geograhy, Business Economics, Accounting. Higher Education Institution :Bethelsdorp Technical College Year Completed :1992 Qualification Attained :N2 Certificate Subjects Passed :Mathematics, Engineering Science Engineering Drawings, Toolmakers Theory. N3 Drawings. Other Studies/Courses :PC Upgrade and repair Employment Profile Most Recent Employer ...

Words: 307 - Pages: 2

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Corporate Social Responsibility

................................... P. 6 Reliability .................................................................................................... P. 7 Clarity ......................................................................................................... P. 8 Conclusion .................................................................................................... P. 9 Bibliography .............................................................................................. P. 10 Introduction Global Reporting Initiative (GRI) is provides the globally applicable guidelines to business organization that voluntary use to design and ensure the quality of their sustainability reports. GRI framework is helping the organization to measure and report the sustainability report’s three aspects that includes economics, environmental and social performance. This framework can be used in any size, industry or location. (G3 guideline, p2) Bel Group is a global brand which supplies different type of cheese and provide food service. Headquarters of Bel Group is in France. It provides their product to...

Words: 2186 - Pages: 9

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Eth Team Papper Week 2

...jumping from account to account. At first Mr. Malone did not see a reason to purse an investigation, but Mrs. Cooper decided that there was further investigation needed. Mrs. Cooper looked into the report and realized that something was wrong with the reports and confronted Mr. Bobbitt about the findings. Mr. Bobbitt in the audit committee would take a look and see if the findings that Mrs. Cooper were valid. After finding that the findings were valid she then contact Mr. Farrell and he did an external investigation. After further investigation that the mid-level accounting directors Mr. Normand had confessed to just going along with what Mr. Sullivan had explained to him about the reports because he was afraid to tell anyone and wanted to resign. He was afraid that if he told anyone that he would lose his job and had a family to support. When looking at WorldCom situation it was good that the internal auditor committee took charge of the situation when it was brought to them. That was very ethical and then to have the external auditors take over to review the matter was the right step. Now the fact that you had an accountant that your CFO making false reports and switching money around is not very ethical. Not only did your CFO bring another person into the fraudulent reports, but now an external investigation has to be done and reported. There will be hefty fines and jail time for people in the company that went along with unethical behavior. The accounting activity was...

Words: 349 - Pages: 2

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Manhunt

...posted a manifesto on his social network page and on February 3, 2013 it all began! His first 2 victims had been shot and killed and there were more deaths to follow. Dorner was after any and all law enforcement and anyone involved with them and LAPD had no idea what else was in store. The manhunt lasted for a little over a week and authorities had no idea where he was or what his next move could have been. Somehow, they caught up with him finally and it all ended with a cabin on fire and Dorner allegedly dead. ABC 7 was not subjective, they reported the information they had, and the reporters did not seem to make subjective comments in the first report. Some information I found odd to be reported was the preschool Dorner attended. Has the reports continued, it started to seem like all the stations were being subjective in their reports. Fox 11 news was the most subjective; the reporters shared how terrible they thought the events were and hoped for Dorner’s capture. In both stations the information that was omitted or never spoken of in detail was how good of a person everyone knew Christopher Dorner as. There were people who wanted to share their experiences with him and who have known him for years and never thought of him as a killer, but apparently none of that mattered at this point. NBC 4 was the most objective, there were no opinions, and they reported the information they had. All news stations seemed to omit any good information on the suspect, but at that point they were...

Words: 1257 - Pages: 6

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Strengths and Weaknesses of Secondary Sources

...Grading system and reporting Name: Institution: Course: Lecturer: Date: Question 1 Advantages of letter grading system • Concise and convenient • Grades are easily averaged • Easy to predict future achievements of students Disadvantages • Proportion of students achieved each grade varies from teacher to teacher • Does not indicate student’s specific strength and weaknesses in learning • Are a combination of achievement, effort, work habits and good behavior Advantages of pass-fail system I. Encourages students to explore new areas even those that they are not fully prepared for II. Permits students to focus on aspects of the course that relate directly to their major field of study. III. Enables students to select their learning experience by removing fear of lower grades Disadvantages I. Offers less information about the performance II. Gives no indication of level of learning hence difficult to predict future performance III. Efforts are directed towards passing rather than achieving higher grades Advantages of standard based system a) Are concise and convenient as they cover broad perspectives b) Provide good compromise of the other grading methods hence the fairest Disadvantages a) It is not goal specific b) Does not indicate strength and weaknesses of students c) Difficult to estimate improvement over short time Advantages of checklist i. Detailed analysis of strength and weaknesses ii. Reminds students, teachers and parents of the objectives...

Words: 353 - Pages: 2

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Circuit Design

...Laboratory Report Format 1. Title Page: The following is an example of the proper lab report title page format. Of course, you must substitute information pertinent to the specific lab and course. The title page will be a single, whole page. Laboratory Exercise #1 Verification of Ohm's Law by Fred Derf Lab Partner: Jonathan Dough EETH 1811 Electronic Circuit Technology Lecture Section 001 Lab Section 101 Performed on: February 31, 1994 Submitted on: March 1, 1994 To: Dr. Pepper 2. Objective(s) Describe in formal language (third person impersonal) the objective(s) of the lab. State the rules or theories to be investigated in the lab. Rule of thumb: someone else, using the same knowledge you have, should be able to complete the task given this information alone. In some cases, lab objectives may be given to you. You should expand these supplied objectives whenever appropriate. List all components (including values) and major equipment required to perform the exercise. Be sure to include make, model, and serial numbers of all equipment used. This listing should not include items such as meter leads or jumper wires, which are required for the use of the laboratory equipment. By listing the equipment itself it is implied that the necessary meter leads or other connecting apparatus is included. Provide all detailed schematics which, when implemented, will produce the results desired. Do not include developmental schematics here. Computer drawn schematics are preferable...

Words: 772 - Pages: 4

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Financial Management

...Business Objective – ‘Global Finance Reports’ Operating Guide [pic] Support Team Last Updated on 04-Dec-2011 Table of Contents Objective 3 How to get access to the ‘Secured Finance Folder’ in BO 3 Folder Structure in BO for Global Finance Reports 3 Reports repository 3 BO Support Team 3 Annexure 3 Search Key option in BO 3 Additional Filter option in Bo 3 Enlarge screen with new window and show/hide tool bar 3 How to Change Parameters in BO 3 How to Select Input controls in BO 3 Report Layout Options 3 Objective Considering the complexities in our process, Finance teams always demand reports consolidated from combination of several Companies/Servers. Baan has limitations to generate reports from multiple companies/servers combination. Creating a global universe in BO connecting various company/server (Baan 4, Baan5) will enable us to create much needed consolidated reports at MEP code level. Global universe will also connect to FDSS for using Global mappings like Global Accounts, Bus Org, Global Cost centers, Global Product Lines.. Etc. Using Baan data and Global mappings, reports with Global dimensions can be produced dynamically. Business Objects will be used as the common reporting tool for Finance Reporting. BO will be used to produce dynamic reports from Baan similar to OLS formats. This will be a great help for the site Finance teams to effectively monitor their Month end numbers...

Words: 1016 - Pages: 5

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Information System Breakdown Response Procedures

...telephone system; - fax machine; - photocopy machine; - printers (associated with photocopy machine); - scanner (associated with photocopy machine). 1.0 Reporting ICT Breakdown 1.1 Whenever there is breakdown encountered to any of the ICT in the office, the staff in charge shall complete the ICT Breakdown Report which to include clearly the ICT Name, Model No./ Serial No., Location, Breakdown Date and Time, Nature of Breakdown and refer by faxing/ handing over as soon as possible to the following personnel authorised to attend to the breakdown. 1. Refer to IT Technician for breakdown of, - computer hardware; - computer software; - computer network (wireless/ local area network (LAN)); - internet system; - email system; 1.1.2 Refer to Admin Manager for breakdown of, - PABX system/ telephone system; - fax machine; - photocopy machine; - printers (associated with photocopy machine); - scanner (associated with photocopy machine). 2.0 Investigation of Cause and Rectification 2.1 For any breakdown report for items 1.1.1 as soon as received from ICT user, the IT Technician shall attend to the reported breakdown within 30 minutes from the time of receiving such reporting and investigate the cause of breakdown and provide rectification if the spare...

Words: 827 - Pages: 4

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Business

...Internship Report Format 1. Title Page One original title page, prepared in the same format as the Sample Internship title is given at the end. Page submitted with the original signatures of Program coordinator. The date on the title page will depend on the semester you will receive your degree. 2. Acknowledgements If you wish, you may include a page with a brief note of dedication or acknowledgment of help received from particular persons. 3. Table of Contents The contents page should clearly and accurately index the page numbers of the various sections of the dissertation. Spelling of headings should be accurate (an aspect often missed by students). 4. A Brief Executive Summary of the Internship Executive summary must be included in your internship report. It contains (a) state the problem or problems that you worked on or page summary of the company/institution; (b) brief description your activities; (c) summarize the findings.  Limit it to 350 words in length. It should be 1.5 spaced, using only one side of the paper, and should be within the internship report margin requirements and Its pages should be assigned a place in the small Roman number sequence for the preliminary pages, but the numbers should not be displayed on the executive summary pages themselves. 5. Main body of report The first page of either an introduction or a first chapter should be numbered “1” in Arabic numerals. Main body of report should be divided into two parts. 1. Part-I:...

Words: 1281 - Pages: 6

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Write a Report

...A Guide to Report Writing September 2008 CONTENTS Page 1. 2 INTRODUCTION ..............................................................................................................................1 PREPARATION ................................................................................................................................2 2.1 2.2 2.3 2.4 3 INTRODUCTION .......................................................................................................................2 PURPOSE ..............................................................................................................................2 PLANNING ..............................................................................................................................2 RESEARCH ............................................................................................................................2 CONTENTS OF A REPORT ............................................................................................................3 3.1 3.2 3.3 3.4 3.5 3.6 3.7 3.8 3.9 3.10 INTRODUCTION .......................................................................................................................3 TITLE PAGE ...........................................................................................................................3 CONTENTS PAGE ...................................................................................................................3 THE SUMMARY ....

Words: 4543 - Pages: 19

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Critically Examine the Role of “Relevance and Reliability” in the Conceptual Framework.

...Topic – Critically examine the role of “Relevance and Reliability” in the conceptual framework. Conceptual framework can be described as ‘a set of interrelated concepts which define the nature, subject, purpose and broad content of general-purpose financial reports’ (Carnegie, et. al. 2008). The conceptual framework is made up of four qualitative characteristics: relevance, reliability, comparability and understandability (Hoggett, et. al. 2009). These qualitative characteristics allow the general-purpose financial reports to be constructed for interpretation by a particular user(s) so they may make informed decisions about certain aspects of their organisation. Although all four qualitative characteristics are important in the accounting processes, this essay will focus on the role of relevance and reliability in the conceptual framework. When general-purpose financial reports are constructed, the information used, among other things, must be relevant. Hogget, et. al. (2009) defines relevance as a quality of financial information that influences economic decisions by helping users to form predictions, to confirm or correct past evaluations and to assess the rendering of accountability by preparers. For all information to be used accurately and appropriately, the information used must be relevant to the task it is used for. The relevance of information is affected by its nature and materiality. In some cases, the nature of information alone is sufficient to determine its relevance...

Words: 1059 - Pages: 5