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The Ratings Agencies

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Pages 12
* Annexes Annexes I I. Grille de Notation des agences Moody's, Fitch et S&P I II. Principales acquisitions des trois grandes agences depuis 2000 II III. Accords de Bâle II - Pondération des actifs bancaires III IV. Grèce : Décisions des instances internationales et impact sur le taux à 10 ans IV V. Répartition des notations souverains par catégorie et par répartition géographique V VI. Evolution du Résultat Opérationnel des 3 grandes agences VI VII. Nombre d'émetteurs corporate notés par Moody's par catégories de note VII VIII. La crise de la dette expliquée aux nuls VIII IX. Les agences de notation decryptées XIV

Grille de Notation des agences Moody's, Fitch et S&P Moody's | S&P | Fitch | | | Long Terme | Court Terme | Long Terme | Court Terme | Long Terme | Court Terme | Signification de la note | Catégories | Aaa | P-1 | AAA | A-1+ | AAA | F1+ | Prime | INVESTISSEMENT | Aa1 | | AA+ | | AA+ | | High Grade | | Aa2 | | AA | | AA | | | | Aa3 | | AA- | | AA- | | | | A1 | | A+ | A-1 | A+ | F1 | Upper Medium Grade | | A2 | | A | | A | | | | A3 | P-2 | A- | A-2 | A- | F2 | | | Baa1 | | BBB+ | | BBB+ | | Lower Medium Grade | | Baa2 | P-3 | BBB | A-3 | BBB | F3 | | | Baa3 | | BBB- | | BBB- | | | | Ba1 | / | BB+ | B | BB+ | B | Speculative | SPECULATIF | Ba2 | | BB | | BB | | | | Ba3 | | BB- | | BB- | | | | B1 | | B+ | | B+ | | Highly Speculative | | B2 | | B | | B | | | | B3 | | B- | | B- | | | | Caa1 | | CCC+ | C | CCC | C | Risque élevé | | Caa2 | | CCC | | | | Ultra spéculatif | | Caa3 | | CCC- | | | | En défaut, avec peu d'espoir de recouvrement | | Ca | | CC | | | | | | | | C | | | | | | C | | D | / | DDD | / | En défaut | DEFAUT | / | | | | DD | | | | / | | | | D | | | |

Principales acquisitions des trois grandes agences depuis 2000 Année | Agence acquise (nationalité) | Acheteur | 2000200020002000200020012001200120022002200320042004200520052005200520052005200620062006200720072007200720072007200820082008 | Duff & Phelps (Etats-Unis)Thomson Financial BankWatch (Canada)AMR (France)Crowe, Chizek & Company LLP (Etats-Unis)Canadian Bond Rating Service (Canada)Central European Rating Agency (Pologne)Magister (Argentine)Charter Research (Etats-Unis)Credit Rating System (Etats-Unis)KMV (Etats-Unis)Atlantic Rating (Brésil)Interfax Rating Agency (Russie)Capital IQ (Etats-Unis)Algorithmics (Canada)ValuSpread (Grande-Bretagne)Economy.com (Etats-Unis)Assirt Research (Australie)CRISIL (Inde)Taiwan Ratings (Taiwan)Reoch Credit Ltd. (Grande-Bretagne)CRA Rating (République Tchèque)Wall Street Analytics (Etats-Unis)GSCS (Dubai)PT Kasnic Credit Rating Indonesia (Indonésie)CA-Ratings (Afrique du Sud)Imake Consulting (Etats-Unis)ABSXchange (Etats-Unis)ClariFi (Etats-Unis)BQuotes (Etats-Unis)Fermat International (Belgique)Enb Consulting (Grande-Bretagne) | Fitch IBCAFitch IBCAFitch IBCAMoody'sS&PFitchMoody'sS&PFitchMoody'sFitchMoody'sS&PFitchFitchMoody'sS&PS&PS&PFitchMoody'sMoody'sFitchMoody'sMoody'sS&PS&PS&PMoody'sMoody'sMoody's | liste non exhaustive

Accords de Bâle II - Pondération des actifs bancaires | AAA-AA- | A+-A- | BBB+-BBB- | BB+-BB- | B+-B- | CCC+-En-dessous | Non noté | CATEGORIES D'EMETTEURS | Souverains | 0% | 20% | 50% | 100% | 100% | 150% | 100% | | Autres entités Publiques | 20% | 50% | 100% | 100% | 100% | 150% | 100% | | Banques | 20% | 50% | 100% | 100% | 100% | 150% | 100% | | Entreprises | 20% | 50% | 100% | 100% | 150% | 150% | 100% | | Titrisation | 20% | 50% | 100% | Déduction des fonds propres de l'établissement bancaire |

Grèce : Décisions des instances internationales et impact sur le taux à 10 ans

Répartition des notations souverains par catégorie et par répartition géographique

Evolution du Résultat Opérationnel des 3 grandes agences

Nombre d'émetteurs corporate notés par Moody's par catégories de note

La crise de la dette expliquée aux nuls
De la crise des subprime à la crise grecque il n’y a qu’un pas. Un pas qui rend les Etats pessimistes sur notre avenir économique. Si l’on sait qu’il y a une crise de l’euro, une crise de la dette, une crise grecque, que sait-on des véritables causes de ces crises ? Comprendre les crises, c’est dépasser les polémiques, les petites phrases et les discours politiques pour cerner le lien qu’il existe entre la crise de 2008 et celle d’aujourd’hui. Décryptage.

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La crise ! La crise se trouve partout. Nous la lisons dans les journaux du matin. Nous la regardons en prime time sur les grandes chaines nationales. Nous l’entendons à la radio entre deux chansons à succès. Plus, nous lui avons offert une place dans notre langage courant. Seulement, pour l’opinion publique, la crise n’est qu’une simple incarnation politico-économique des erreurs de nos dirigeants. En effet, peu pourraient en expliquer les tenants et les aboutissants.
La majorité des médias semblent s’évertuer à ne pas la rendre accessible, compréhensible par le plus grand nombre. Pour bien pouvoir appréhender le sujet, il faut commencer par opérer une distinction entre les crises. Si le terme de « crise » est générique et englobe toutes les variantes d’une économie défaillante. Il convient de comprendre qu’il n’existe pas une crise mais plusieurs et qu’elles sont interdépendantes. Une crise qui débute à l’autre bout du monde. Et qui peut avoir des conséquences désastreuses chez nous.
D’abord, la crise des subprime
Au commencement, il y a les Etats-Unis. En 2007, les revenus des foyers américains stagnent. Les plus faibles d’entre eux éprouvent alors des difficultés à rembourser leur prêt immobilier. Un problème apparaît. Beaucoup de ménages américains ne remplissent pas les conditions pour prétendre aux taux préférentiels (les « Prime Rate ») et doivent ainsi se rabattre sur des taux d’intérêts moins avantageux (les « Subprime »).
Le surendettement encouragé
Cet endettement des citoyens américains peut s’appuyer sur les faibles taux d’intérêt que pratique depuis 2001 la Banque Centrale Américaine (la « FED », diminutif de federal reserve en anglais). On autorise donc, de façon très régulière, les emprunteurs à se sur-endetter.
Comment cela est-il possible ? Les banques assurent leurs prêts dits « Subprime » en hypothéquant le bien immobilier de l’emprunteur qu’il sert à financer. Les établissements banquiers ont cru que la valeur foncière ne pouvait qu’augmenter. Cette augmentation constante leur aurait permis de se rembourser et de réaliser des bénéfices, grâce à l’hypothèque. C’est ce que l’on appelle spéculer. Seulement, cette valeur n’a pas connu qu’une course ascendante, elle a déprécié. Cette dépréciation crée un vent de panique financier généralisé. Or, à l’heure où tous les marchés financiers du monde sont connectés, la peur s’est propagée et a déclenché la crise des subprime.
Ce qui n’est qu’une crise américaine s’étend au monde entier.
Pour saisir ce qui a permis une telle propagation, il faut prendre en compte une seconde notion : la titrisation.
C’est-à-dire la transformation d’une créance en un titre boursier que l’on peut revendre sur les marchés financiers. Cette titrisation a été opérée sur les crédits immobiliers qui se sont révélés insolvables suite à la décote de la valeur immobilière. Ces titres par l’effet des jeux boursiers s’éparpillent à travers le monde. Les banques cessent, dès lors, d’accorder des crédits. L’économie mondiale s’asphyxie.
Interviennent alors, les gouvernements pour essayer d’endiguer le phénomène. Les différents Etats ont recours à une politique particulière : ne pas mettre sous tutelle publique l’ensemble d’un secteur financier effondré.
En revanche, ils décident de réinjecter de l’argent dans les différentes banques avant que celles-ci ne s’effondrent. Un effondrement qui aurait eu un effet dévastateur puisqu’il concerne plusieurs grandes banques mondiales et ce, simultanément. Des plans de sauvetages gigantesques voient le jour :
- pour la France, on parle de quelques 22 milliards d’euros
- aux Etats-Unis, le plan n’est sans commune mesure puisqu’il s’agit d’une enveloppe de 750 milliards de dollars
- l’Espagne propose un plan de relance de 20 milliards d’euros
- du côté de Berlin, c’est 60 milliards d’euros qui ont été débloqués.
L’argent n’a pas uniquement servi à maintenir les banques à flot.
Toute l’économie de marché est sur le point de rompre
En 2008, General Motors n’est pas épargné par les difficultés du marché. La Maison Blanche décide de prêter près de 5 milliards de dollars à la compagnie pour sauver environ 4 millions d’emplois directs ou indirects.
Les banques vont proposer des crédits à taux quasiment nuls pour tenter de relancer l’économie de marché. En additionnant l’argent public dépensé, les bourses remontent et les affaires reprennent leur cours. Cependant, les sommes investies pour faire repartir le marché ont pour effet de faire grossir les dettes publiques des Etats.
Comme l’explique Pascal Canfin, député européen d’Europe Ecologie-les Verts et membre de la commission des affaires économiques, dans un entretien au Nouvel Obs : « Les Etats ont augmenté leur dette de 20 points de PIB depuis 2008. […] ils ont été obligés de relancer l’économie pour éviter un effondrement causé par les excès de la finance ».
Selon le Fond Monétaire International (le FMI), la dette publique des dix pays les plus riches de la planète devrait passer de 78% en 2007 à 114% en 2014. C’est ainsi que l’on passe de la crise des subprime à la crise de la dette souveraine grecque.
La crise de la dette souveraine grecque
Paradoxalement, la Grèce était un des pays de l’Eurozone qui connaissait une grande croissance pendant la dernière décennie. Entre 2000 et 2007 - début de la crise des subprime- elle a enregistré une hausse annuelle du PIB de 4,2 %. Cependant, la crise de sa dette était prévisible depuis longtemps. Les différents gouvernements se contentant alors de fermer les yeux. La Grèce vit depuis plus de 30 ans avec des dépenses publiques exorbitantes. Georges Papandréou, actuel premier ministre, mène sa campagne électorale avec pour slogan « il y a de l’argent ». Le parti de droite au pouvoir, préfère maquiller ses comptes plutôt que de prôner une quelconque politique de rigueur ou anti-fraude. Le pays, avec ses dépenses majestueuses, doit en effet faire face à un autre problème : la fraude fiscale. Un manque à gagner considérable pour la Grèce. Selon Georges Papaconstantinou, ministre des finances grec de 2009 à 2011, le coût pour l’Etat est de « 10 à 15 milliards d’euros par an ». Le système d’imposition se révèle très inégalitaire. Alors que les fonctionnaires sont ponctionnés à la source, c’est-à-dire avant distribution de leur salaire ; d’autres comme les professions libérales ne déclarent pas l’ensemble de leurs revenus et échappent donc à la taxation.
Les différents gouvernements font des choix politiques étonnants : le budget de l’armée est le plus important d ‘Europe (4,5% du PIB). Le statut protégé de l’Eglise Orthodoxe froisse la population. L’Eglise ne paye aucun impôt alors qu’elle jouit d’un patrimoine foncier et immobilier de plus de 700 milliards d’euros.
Pour emprunter et diminuer les déficits, on baisse les salaires
Pour payer sa dette, la Grèce doit emprunter. Un emprunt ne peut être fait uniquement si les déficits publics sont réduits. Pour se faire, une seule solution : diminuer les dépenses. Seulement diminuer les dépenses signifie abaisser les salaires d’un nombre important de fonctionnaires par rapport à l’ensemble de la population active (800 000 sur 5 millions), les prestations sociales … Couplées à des plans de rigueur, ces mesures n’ont d’autres conséquences que d’appauvrir les ménages et accroître la précarité.
L’Europe se voit alors obligée d’intervenir avec un sommet dont résultera un premier plan d’aide en mars. Celui-ci vise la Grèce, donc, mais aussi le Portugal et l’Irlande. Le Fond Européen de Stabilité Financière (FESF) est né et doté d’un portefeuille de 440 milliards d’euro. Cela n’empêche pas une diminution de la notation grecque par l’agence de notation Standard & Poor’s*.
De ce fait, les conditions d’emprunt sont désormais quasiment insoutenables pour la Grèce. En Juillet, ne voyant aucune amélioration du côté grec, de nouvelles mesures sont prises. Les banques européennes, détentrices de la dette publique grecque, acceptent d’en effacer une partie, à hauteur de 21%. Encore insuffisant ! Les chefs d’Etat et de gouvernement européen se réunissent donc pour la troisième fois de l’année.
Après plusieurs jours de négociation, le mercredi 26 octobre, un nouveau plan d’aide à la Grèce est décidé. Une recapitalisation de plusieurs banques européennes a été acceptée, à hauteur de 106 milliards d’euros.
Enfin, les Etats ont décidé une décote de la dette grecque de 50% soit une diminution de 100 milliards. Une dette détenue notamment par les banques grecques qui sont créancières de leur Etat. Ruinées, elles devront être renflouées grâce aux sommes débloquées. Les banques françaises, elles, s’en sortent mieux puisqu’elles perdront l’équivalent de 4 milliards d’euros, soit un unique semestre de bénéfices. Elles auront besoin de se resserrer la ceinture, sans que l’Etat intervienne, mais en supprimant probablement certains emplois.
La dette souveraine de la Grèce devrait être ramenée à 120% de son produit intérieur brut, soit un niveau supportable.
Pour l’avenir L’Europe entrevoit-elle enfin une sortie de crise ? Rien n’est moins sûr ! Dorénavant, c’est l’Italie qui doit être surveillée. En effet, sa situation inquiète avec une dette de 1900 milliards d’euros, c’est à dire 120% de son PIB. Silvio Berlusconi, président du conseil italien, a été prié pendant la durée du troisième sommet d’établir un calendrier précis de réformes qui lui permettrait de réduire la dette du pays. Des mesures qui serviraient de préambule à une intervention financière du FESF.
Un problème persiste néanmoins. Il s’agit de savoir si ce Fond Européen a la capacité d’intervenir. Ses 440 milliards de dotation originale se trouvent déjà bien entamés par les divers plans successifs, à savoir l’Irlande, le Portugal et surtout la Grèce. Or, le FESF est le sujet d’un débat entre l’Allemagne, bonne élève fatiguée de devoir payer pour les autres, et la France, apeurée par le fort risque de contagion. Doit-il être renforcé de près de quelques 1000 milliards d’euros. Doit-il emprunter de l’argent à la Banque Centrale Européenne (BCE) pour être en mesure de racheter les dettes de pays en difficulté ? Ce bras de fer est sans doute une des clés de l’avenir économique européen.
Enfin, une question fondamentale reste en suspend. Les peuples accepteront-t-ils de subir ces politiques économiques, sans rien dire ? Xavier Rasmusen-Reggian http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/la-crise-de-la-dette-expliquee-aux-103732 Les agences de notation decryptées
À elles seules, les trois agences de notation que sont Standard & Poor's, Moody's et Fitch font trembler les États. Qui les paient ? Comment décident-elles d'une note ? Explications en six points.
• A quoi servent-elles? Les agences de notation ont pour tâche, en théorie, d'évaluer en toute indépendance le risque de faillite ou de non remboursement d'un acteur économique émettant des titres de dette, comme des obligations. En clair, elles informent les investisseurs du risque qu'ils courent s'ils prêtent à telle société ou à tel Etat. Elles ont chacune une échelle de note, allant de AAA (triple A) à CCC.
La note est attribuée après un travail d'analyse des chiffres économiques et financiers, et résulte d'une décision collégiale des analystes de l'agence. Il s'agit d'une opinion, soulignent les agences, nullement d'une recommandation d'acheter ou de vendre un titre ou une action d'une entreprise.
• L'impact des notes. La note, reflet du risque de faillite d'une entreprise ou d'un État, a pris toutefois une très grande importance pour les entités notées et les investisseurs. Pour les Etats comme pour les entreprises, une note dégradée se traduit par une hausse des taux d'intérêt. Donc, quand ils veulent emprunter, cela coûte plus cher.
Les investisseurs doivent quant à eux parfois revendre certains titres de dette pour respecter des réglementations internes ou financières. Un gérant de portefeuille constitué d'obligations devra ainsi respecter un équilibre prédéfini entre des titres risqués et moins risqués. Si une partie de ses titres, comme des obligations grecques, par exemple, est dégradée, il devra s'en séparer pour ne pas que son portefeuille devienne trop risqué.
• A qui appartiennent les agences? Moody's est une société américaine cotée et indépendante, détenue à hauteur de 13% par le milliardaire Warren Buffett. Fitch appartient en majorité à la société financière française Fimalac, fondée par Marc Ladreit de Lacharrière et à hauteur de 20% au groupe Hearst. Standard & Poor's est détenu par l'éditeur américain McGraw-Hill Companies.
• Qui les paie? «Typiquement, une agence de notation se fait rémunérer par les entités qui veulent recevoir une note ou celles qui utilisent la note», sous forme d'abonnement, explique Standard & Poor's. Selon le barème 2009 de cette dernière pour les Etats-Unis, une grande entreprise doit verser au minimum 70.000 dollars au début du processus de notation, puis un abonnement de «surveillance» s'élevant à environ la moitié de la somme initiale. A chaque fois qu'elle émettra de la dette sur les marchés, elle s'acquittera en plus d'une commission de 0,045% de la transaction. Les montants sont du même ordre en Europe.
Aujourd'hui, environ 90% du chiffre d'affaires des agences de notation provient des entités notées, relève Norbert Gaillard, dans son ouvrage «Les agences de notation» paru à La Découverte.
• Conflits d'intérêt. La crise des «subprimes», crédits immobiliers à risque, a mis en lumière les limites du système actuel des agences. Payées par les sociétés qui veulent être notées, les agences seraient parfois tentées d'attribuer une meilleure note que celle méritée réellement afin de remporter un contrat au détriment de ses deux autres concurrentes.
Un ancien analyste de l'agence Moody's, Mark Froeba, a lancé de virulentes attaques contre son ancien employeur devant la Commission d'enquête sur la crise financière du Sénat américain. «Quand j'ai quitté Moody's (en 2008, NDLR), la pire crainte d'un analyste était qu'il fasse quelque chose qui mettrait en danger la part de marché de Moody's, de causer du tort à son chiffre d'affaires (…) et de perdre son travail en conséquence», a-t-il dénoncé. Or, un analyste devrait seulement craindre de «contribuer à l'attribution d'une note qui serait fausse».
• Des agences très rentables. Avec la complexification des marchés financiers, les agences avancent qu'il devient de plus en plus coûteux d'analyser le risque de faillite des acteurs économiques. C'est pourquoi, dans les années 70, elles ont commencé à faire payer les entreprises qu'elles notaient.
Ce modèle économique assure une très haute rentabilité aux agences. Moody's table sur une marge opérationnelle (résultat opérationnel rapporté au chiffre d'affaires) comprise entre 38% et 40% en 2011. Standard & Poor'sde 43% sur le seul premier trimestre 2011 et Fitch de 58% sur l'exercice décalé 2010/2011. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/07/07/04016-20110707ARTFIG00542-les-agences-de-notation-decryptees.php --------------------------------------------
[ 1 ]. GAILLARD N (2007), Les Méthodologies de Notation Souveraine

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Credit Rating

...CREDIT RATING * A credit rating evaluates the credit worthiness of a debtor, especially a business (company) or a government. It is an evaluation made by a credit rating agency of the debtor's ability to pay back the debt and the likelihood of default.[3] * Credit ratings are determined by credit ratings agencies. The credit rating represents the credit rating agency's evaluation of qualitative and quantitative information for a company or government; including non-public information obtained by the credit rating agencies analysts. * Credit ratings are not based on mathematical formulas. Instead, credit rating agencies use their judgment and experience in determining what public and private information should be considered in giving a rating to a particular company or government. The credit rating is used by individuals and entities that purchase the bonds issued by companies and governments to determine the likelihood that the government will pay its bond obligations. * A poor credit rating indicates a credit rating agency's opinion that the company or government has a high risk of defaulting, based on the agency's analysis of the entity's history and analysis of long term economic prospects. In India there are 5 credit rating agencies. First, Credit Rating InformationServices Of India Limited (CRISIL) set up by ICICI AND UTI in 1988. Secondly InvestmentInformation and Credit Rating Agency of India limited (ICRA) set up by IFCI in 1991. Thirdly,Credit Analysis...

Words: 3001 - Pages: 13

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Administrative Agency Regulation

...1.State the administrative agency which controls the regulation. Explain why this agency and your proposed regulation interests you (briefly). Will this proposed regulation affect you or the business in which you are working? If so, how? The proposed regulation that is of interest is “Removing Any References to or Reliance on Credit Ratings in Commission Regulations; Proposing Alternatives to the Use of Credit” submitted by Commodity Futures Trading Commission or CFTC. I am interested in this regulation because I deal with swaps trading every day. This proposed regulation will most likely not affect my company because we invest in the more standardized derivatives. We also have internal auditors to oversee how we invest our clients’ funds. 2. Describe the proposal/change. The proposed change is about clarifying and standardizing the current legislation on swaps. As it stands now, the regulations on swaps trading on few and far between. Along with those regulations are privately-run, for-profit credit rating agencies. These two problems combined are how Goldman Sachs was able to swindle their investors and likely why this regulation was originally proposed. Many investors looking to engage in a swap transaction first have to decided what type of swap they would like to enter into. I will use an Interest Rate Swap or IRS as reference for my example (although an IRS is one of the more basic and regulated swaps). An IRS is a swap where investors decide on a notional...

Words: 1127 - Pages: 5

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Credit Rating Company

...CRAB Rating Scale CRAB Long Term Rating Scale CRAB Short Term Rating Scale CRAB Long Term Rating Scale Rating Methodologies: It’s different for several sectors. Such as several methodologies for bank rating, financial institution rating, corporate rating, general insurance rating, life insurance rating, government owned enterprise rating and securitization rating. Other services: 1. Grading Services 2. Advisory & Consulting Services 3. Information Service National Credit Ratings Ltd National Credit Ratings Limited (NCR) is a credit rating agency in Bangladesh. It was incorporated as a public limited company under the Registrar of Joint Stock Companies in August 2010 and received its certificate for commencement of business in July 2010. It was granted a licence by the Securities & Exchange Commission (SEC) of Bangladesh for operating as a credit rating company in September 2010. The formal launching of the company was held on 18 October 2010. Managing director & CEO: MD. Momin Ullah Patwary, BP, is a former secretary to the Govt. of Bangladesh. Services: The services provide by the agency are followings: Entity Rating, Instrument Rating, Insurance Company rating, Asset Manager Rating, Sectoral Grading and Ranking. Methodology A true and fair opinion is our responsibility. NCR gives opinion as to the ability of an entity to meet its financial obligations. The rating process primarily concentrates on business and financial risks...

Words: 2113 - Pages: 9

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Economics

...National Institute of Securities Markets Assessment of Long Term Performance of Credit Rating Agencies in India July 2009 5th Floor, Plot No.82, Sector 17, Vashi, Navi Mumbai 400 705 1 Contents Terms of Reference Executive Summary Acknowledgements CRAs: Relevance and Perspective Raters and Ratings: Evolution and the Current State of the Art Critical Evaluation of Ratings Rating Transition and Default Study Emerging Trends and Alternate Approaches Conclusions and Recommendations References Annexure Sample Questionnaire 3 4 14 15 21 32 43 58 63 74 78 2 Terms of Reference This Study has been commissioned by NISM as desired by the Committee on Comprehensive Regulation of CRA’s in India, to look into the legal and policy framework for regulating the activities of Credit Rating Agencies (CRAs), vide letter bearing Reference No. F.No.12/11/07-PM, dated 16.1.2009. The Terms of Reference are listed as under: 1. Assessment of the performance of CRAs in India in terms of parameters like default and transition data 2. How much information asymmetry is bridged by CRAs 3. How far CRAs assessment helps financial regulation 4. Accountability, corporate governance issues of CRAs 5. Disclosures of methodologies of rating 6. Rating of complex products like structured obligation 7. Uniformity or otherwise in definition and rating nomenclature of CRAs in India 8. Consistency of rating data with accounting data 9. Overall evaluation of what CRAs have done in terms of value...

Words: 27737 - Pages: 111

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Business Policy

...Policy #2 The history of the American economy has been greatly impacted by the industrial revolution. Life as the people of this time knew it would have a big change ahead of them. The normal life of using your hands to produce products would become more of machines doing the manual work. There was a boom in population and income stemming from the economy becoming more efficient. The Industrial Revolution increased the supply of goods dramatically from the invention of a mass-production technique that was represented by Henry Ford. The majority of the increase of supply was largely seen in mining, steel, oil, transportation networks, communications networks, industrial cities, and financial centers, but also consumer goods. The concept of people not having to use their hands as much anymore was an important advancement. The time being saved was significant not to mention how efficient these steam powered machines were in production. Now the overall work time is being cut dramatically considering they could now have settings for machines to produce the work. At the same time, the workers needed to realize this meant there would be less jobs available for employees. There would be less work to manage, but this led to creating a bigger profit since there was not as much man power needed in the factory. This idea of having the machine do the dirty work sparked the importance of profits for the business leaders, which over time has arguably led to the greedy business leaders we...

Words: 5463 - Pages: 22

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Credit Rating Bc Re

...topic ‘Role of a Credit Rating Agency in the capital market development of Bangladesh’ is a significant one in the present capital market context of Bangladesh. The report focuses on increasing the understanding on the workings of the present capital market, the concept of credit rating and the effect it can have on the capital market. 1.1 Origin This report has been authorized to the students as an integral component of the Business Communication (C- 501) course requirement. The Course Instructor Ms. Mahjabeen Ahmad has authorized this report on March 27, 2002 with the date of submission being June 30, 2002. 1.2 Objective The main objective of the report is: ▪ To portray the role that a Credit Rating Agency (CRA) can play in the capital market development of Bangladesh The sub-objectives of the report are: ▪ To review the current situation of the capital market of Bangladesh ▪ To discuss the activities /operations of a Credit Rating Agency 1.3 Scope The scope of the report is limited to the presentation of a broad overview of the capital market of Bangladesh, definition and description of general activities of a Credit Rating Agency and the impact it can have on Bangladeshi capital market. The depiction does not include any discussion on the Stock Exchanges of Bangladesh or the International capital market. Since the rating business in Bangladesh is still at its infancy, no practical example of rating in Bangladesh could be...

Words: 6757 - Pages: 28

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San Francisco Cafr Term Paper

...accordance with auditing standards generally accepted in the United States of America. Those statements require the planning and performing of the audit to obtain reasonable assurance about whether the financial statements are free of material misstatement. The auditor did express unqualified opinions based on the audit and the reports of other auditors, on the respective financial statements of the governmental activities, the business-type activities, the aggregate discretely presented component units, each major fund, and the aggregate remaining fund information. However, the financial statements of the San Francisco International Airport, San Francisco Water Enterprise, Hetch Hetchy Water and Power, San Francisco Municipal Transportation Agency, San Francisco Wastewater Enterprise, San Francisco Market Corporation, and the Health Service System were not audited. ​The City of San Francisco’s organization chart contains several levels: the citizens elect a mayor and the city administrator is appointed. Also elected is the assessor/recorder, Board of Supervisors, City Attorney, District Attorney, Public Defender, Sherriff, Superior Court, and the Treasurer/Tax Collector. Furthermore, the CAFR contains a list of principal officials: • Mayor - Edwin M. Lee o Board of Supervisors: • President - David Chiu • Supervisor - Eric L. Mar • Supervisor - Mark Farrell • Supervisor - Carmen Chu • Supervisor - Ross Mirkarimi • Supervisor - Jane Kim • Supervisor - Sean Elsbernd • Supervisor...

Words: 2064 - Pages: 9