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Economie Ilegale

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Submitted By amandineroy
Words 1549
Pages 7
L’économie illégale

Nous sommes actuellement dans une économie globalisée qui a permis l’essor de diverses activités parallèles illicites comme par exemple l’émergence des mafias et leur développement à l’international, ainsi que la hausse de la contrefaçon notamment pharmaceutique, la cybercriminalité, la criminalité financière et enfin les barons mexicains de la drogue. Ces activités ne sont qu’une part des activités de l’économie illégale. Cependant, nous pouvons nous demander, quels sont les acteurs, quelles sont les institutions impliquées et enfin comment s’intègrent elles dans notre économie mondiale.
Tout d’abord, une mafia est une organisation criminelle dont les activités sont soumises à une direction collégiale occulte et qui repose sur une stratégie d’infiltration de la société civile et des institutions. D’après le code de procédure pénal italien, « ceux qui font partie de la mafia se servent du pouvoir du lien associatif, du rapport d’intimidation et de l’omerta qui en dérive pour commettre des délits, d’obtenir la gestion directe ou le contrôle des activités économiques, de concessions, de marchés public ou pour réaliser des profits ».
De plus, pour qu’une mafia ou organisation criminelle soit plus efficace, elle s’appuie sur le fonctionnement des Firmes multinationales c’est-à-dire qu’une mafia fait ses activités d’abord localement, pour gagner de l’argent pour ensuite se développer à l’international, en recyclant l’argent gagné dans d’autres activités. Les mafias utilisent les firmes multinationales pour faire passer des activités illégales hors frontières.
En effet, il y a la mise en réseau des mafias grâce à la spécialisation et à la sous traitance. C’est pourquoi les mafias s’appuient sur des entreprises mises de côté ou font leurs activités illicites dans des régions ou des villes qui sont dans une moins bonne situation économique. Par exemple, les mafias présentent en Sicile.
Enfin, d’un point de vue intégration économique des mafias, nous pouvons dire que ces dernières sont pour la plupart subventionnées par l’Etat pour exploiter des clandestins même si l’Etat ne cautionne pas ces activités illicites. Cela crée une certaine dépendance entre l’Etat et les mafias.
Nous avons parlé des mafias qui sont une grosse partie des activités illégales. Par la suite, nous allons parler des contrefaçons et des risques liés à ces dernières.
La contrefaçon est juridiquement une violation de la propriété intellectuelle par la reproduction ou l’imitation d’un produit en affirmant l’authenticité de ce dernier. Cette pratique, de plus en plus courante avec 9 millions de produits contrefaits dans monde (2011), est considérée comme une économie illégale notamment parce qu’elle est néfaste pour les entreprises victimes de contrefaçons mais surtout parce qu’elle peut être dangereuse pour les consommateurs. En effet, l’essor d’internet ainsi que des réseaux sociaux a multiplié et facilité l’accès à l’information et à la communication avec les producteurs de produits contrefaits dit « à risque ».
On appelle contrefaçon à risque les produits contrefaits avec une mauvaise qualité pouvant nuire à la santé des consommateurs. Nous pouvons alors citer la contrefaçon de jouets pour enfant, de pièces automobiles défectueuses mais surtout les contrefaçons de produits pharmaceutiques.
Ces ventes de contrefaçons, notamment sur internet, sont difficiles à contrôler et à réguler. Cependant des institutions, tels que la DNS (Domain Name System) et l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) qui ont pour rôle de protéger la propriété intellectuelle.
L’Etat incluant les forces de l’ordre est également une institution permettant de réguler et de pénaliser, sous forme d’amende voire d’emprisonnement les fabricants et vendeurs de produits contrefaits.
Enfin, les firmes et entreprises qui sont victimes de contrefaçons sont également des institutions qui jouent un rôle dans le secteur de cette dernière car elles inspirent les contrefacteurs et essayent de réguler et limiter par elle-même cette activité.

Le secteur de la contrefaçon s’inscrit parfaitement dans la mondialisation : en effet, cette activité est un facteur d’intégration et d’apprentissage : de nouvelles entreprises vont se former sur un savoir-faire particulier en imitant les marques déjà présentes sur le marché. De ce fait, lorsqu’elles seront « expertes » dans leur secteur, elles délaisseront la contrefaçon et créeront leur propre entreprise. Enfin, la contrefaçon permet la création d’activité et d’emploi dans les pays en développement ce qui favorisera leur entrée sur le marché mondial.
Cependant, l’essor d’internet a favorisé le développement d’autres économies illégales comme la cybercriminalité.
La cybercriminalité est une notion qui regroupe toutes les actions frauduleuse via un système informatique généralement connecté à un réseau. L’objectif premier de ce type de criminel est de tirer un bénéfice économique par le biais de ce qu’on appelle « cyber-attaques ». Par exemple, ces attaques peuvent se faire sous forme d’espionnage de la part des entreprises envers leurs concurrents. Ce sont donc en partie les entreprises qui jouent un rôle dans l’intégration de cette forme de criminalité dans l’économie. Le problème dans cette globalisation c’est que d’une part, les pertes subies sont difficilement quantifiable économiquement et d’autre part que les lois varient selon les pays. Et comme il n’y a pas de frontières définies à travers les réseaux, il est très compliqué de faire appliquer les lois aux criminels au-delà des frontières du pays d’origine de la partie subissant le préjudice. Les victimes peuvent donc faire appel à l’Etat au niveau de la responsabilité civile mais cette institution reste encore impuissante, les motivations des criminels ne sont donc pas freinées. Aux Etats-Unis, la commission fédérale du commerce peut aussi agir contre les entreprises qui ne prennent pas suffisamment de mesures pour se protéger des cyber-attaques. En effet, comme les institutions sont impuissantes, le gouvernement de cette manière incite les entreprises à se protéger. La protection en amont étant du coup le meilleur moyen de ne pas subir de pertes économiques. Autrement dit, mieux prévoir les comportements frauduleux pour éviter les répercussions qui à terme peuvent avoir de lourdes conséquences. Toutefois des institutions telles que le Parlement européen et le droit international travaillent sur le sujet pour lutter et limiter ces comportements dans le futur, l’objectif étant d’harmoniser le droit pénal des Etats. Le projet reste complexe car il faut que le Parlement et le Conseil s’accordent. On voit tout de même qu’il y a une réelle volonté de lutter contre ces dysfonctionnements puisqu’il a aussi un projet de la part de l’Union Européenne de créer un centre européen de lutte contre la cybercriminalité.
Il est devenu à présent impossible de penser à l’économie mondiale sans à la criminalité financière l’accompagnant. Au cours des trente dernières années, elle s’est de plus en plus organisée, structurée, la rendant difficilement solvable. Les criminels de toutes nationalités ont ébranlé l’économie de leur pays et celle du monde, au point où l’on estime que la masse d’argent sale représente jusqu’à 5% du PIB mondial.
Les grands cas emblématiques ne sont malheureusement pas des exceptions, et le dévoilement au grand jour des pratiques frauduleuses n’a à ce jour toujours pas empêché la prospérité du crime organisé dans la société moderne. Les états se trouvent liés aux affaires de blanchiment, fraude fiscale et de prostitution sans pouvoir lutter, au point où l’on puisse douter de leurs complicités.
La grande difficulté que l’on rencontre lorsque l’on cherche à lutter contre la criminalité financière tient au fait que le capitalisme financier que plusieurs états ont adopté à besoin d’une part d’ombre et d’une certaine opacité pour se développer et que par conséquent, elle utilise des outils qui sont les mêmes que ceux de l’économie criminelle. On se retrouve donc face à un panier de crabes, difficile de déterminer le bon du mauvais.
De nombreuses organisations ont vu le jour mais sont clairement inefficaces face aux structures du crime organisé qui ont réussi à maintes reprise d’ébranler l’économie mondiale (cf. crise des savings and loans ; crise thailandaise, et dernièrement la fameuse crise des subprimes)
Le crime financier a de beaux jours devant lui, et l’argent que les citoyens du monde manipuleront se trouvera malheureusement de plus en plus imprégné de crime. Cependant, nous verrons que le trafic de drogue est devenu un secteur qui rapporte tout autant.
Le trafic de drogue est dans l’économie actuelle un secteur à part entière géré de la même manière que les plus grandes firmes transnationales. En effet, le marché de la drogue est un marché très lucratif qui se base principalement sur l’exportation. Nous pouvons donner l’exemple d’ « El Chapo », un célèbre trafiquant de drogue, qui se place désormais dans le palmarès Forbes des hommes des plus riches du Mexique avec une bagatelle d’un milliard de dollars générée par ces activités illégales.
Des institutions telles que les autorités de régulation mexicaines ont été mises en place pour contrôler les différents cartels de la drogue. En effet, elles sont intervenues à plusieurs reprises et ont tués et arrêtés différents PDG et entrepreneurs du secteur. Notons que les principaux acteurs du secteur de la commercialisation de drogue ont commencé leur carrière dans la police.

Les activités liées à la drogue ne se limitent pas qu’aux cartels mexicains : en effet, ils exportent un peu partout dans le monde en contournant les différentes barrières douanières mises en place afin de limiter les activités illégales.

En conclusion, ces différentes activités qui ne sont qu’une part des activités illégales dans le monde sont pratiques courant et intégrée dans l’économie mondiale. Nous pouvons également parler des activités théoriquement légales qui pourraient être considérées comme frauduleuse dans la pratique, comme par exemple les prix de transferts.

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