Tout d’abord, par peur de s’engager avec les hommes qu’elle aime, Béatrice se rend malheureuse à continuellement les repousser. Par exemple, alors que sa relation avec Christophe devient sérieuse, elle décide de fuir au lieu de remédier au conflit interne qu’elle vit. Elle fuit malgré le fait qu’elle sait que Christophe est l’homme parfait pour elle. Pour Christophe, il était prêt à « gravi[r] à genoux, l’escalier de la Tour Eiffel pour [la] combler » et il lui en fait preuve alors qu’il l’invite à déménager dans le cottage où il se voit y bâtir une famille avec sa bien aimée (48). Malheureusement, malgré la grandeur de l’amour que Christophe éprouve pour elle ainsi que la preuve qu’il en fait grâce à l’hyperbole ne suffit malheureusement pas à adoucir la peur que ressens Béatrice face à l’engagement ce qui l’incite à le repousser ce qui entraine chez elle le malheur du regret. Cette fuite la pousse dans les bras d’un nouvel homme, Julien. Avec celui-ci, leur relation devient rapidement sérieuse ce qui provoque une réaction très bête chez la protagoniste lorsqu’elle envisage un possible futur avec Julien. Cette réaction est perceptible par le ton péjoratif employé lors de son réveil alors qu’elle « [a] encore le temps de [se] sauver » (139). De ce ton, il est facile d’interpréter son inconfort quant à la nuitée passée chez julien, un évènement très inhabituel pour Béatrice qui l’incite donc vouloir fuir avant que la situation devienne encore plus sérieuse. Bref, du regret qu’elle vit quotidiennement suite à avoir quitter Christophe ne fait que la rendre malheureuse et ce, malgré le fait qu’elle se retrouve aux abords d’un nouvel homme où elle se retrouve à nouveau confronté à ses veilles habitudes.
Ensuite, l’amour que Béatrice éprouve pour la ville de Paris lui permet de réaliser concrètement ce qui peux la rendre amoureuse de la vie. Son départ de Montréal pour Paris, est planifié dans le but qu’elle se perdre, qu’elle change de décor, de visage, d’habitudes. Toutefois, ce voyage lui permet avant tout de se retrouvé. De trouvé une explication à ses manies que possède généralement une maman.