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Dossier Analyse Banque

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BNP Paribas

Dossier Banque N°1

TOURDOT Mickaël
MSc Apprentissage 2011-2012

Dossier Banque N°1

Sommaire
I) Stratégie du Groupe ..................................................................... P 3
a) Organisation et statut du groupe ........................................... P 3 b) Stratégie du groupe .................................................................... P 6 c) Chiffres clés du groupe............................................................... P 12 d) Notations du groupe ................................................................... P 13 e) Organisation du contrôle interne ........................................... P 14 f) Conclusion ..................................................................................... P 14

II)

Focus sur la banque de détail .................................................. P 15
a) La Banque de Détail en France (BDDF)................................. P 16 b) BLC Banca Commerciale ............................................................ P 17 c) BeLux Retail Banking ................................................................. P 17 d) Europe Méditerranée .................................................................. P 18 e) BancWest ....................................................................................... P 18 f) « Personal Finance »................................................................... P 18 g) « Equipment Solutions »............................................................ P 19 h) Conclusion ..................................................................................... P 20

Année scolaire 2011-2012

Dossier Banque N°1

Partie I : Stratégie du groupe
a) Organisation et statut du groupe BNP Paribas (SA) est une banque française, créée en 2000, de par la fusion de la Banque Nationale de Paris (BNP), et de Paribas, ancienne banque française également. Plus qu’une banque, BNP Paribas est un véritable groupe bancaire, structuré de par ses nombreuses activités de détail, et dont les différents services sont assurés par ses filiales à travers le monde. Sur son site internet, le groupe affirme même disposer de « l’un des premiers réseaux bancaires internationaux », et s’impose comme l’un des leaders européens en terme de : Corporate and Investment Banking (Banque d’entreprise et d’investissement) Banque Privée Internationale Gestion d’actifs

Avec une présence dans 80 pays à travers le monde, BNP Paribas est reconnu comme étant une valeur forte sur les marchés bancaires et financiers : cotée au Premier marché d’Euronext Paris ainsi qu’au CAC 40, et dont l’action était encore relevée à 30,40€ au 14/04/12, alors que la valeur d’un titre de ces principaux concurrents du CAC 40 est beaucoup moins élevée à date (3,907€ pour le Crédit Agricole et 17,805€ pour la Société Générale notamment => Source : Boursorama). Concernant l’actionnariat du groupe, celui-ci se décompose ainsi (situation au 31/12/2010): Qui ? Investisseurs institutionnels Européens A quelle hauteur ? 43,8% Rôle et fonction ? « Organismes collecteurs de l’épargne qui placent leurs fonds sur les marchés » (source : Wikipedia), du type : sociétés d’investissement, sociétés d’assurance, etc. Idem investisseurs institutionnels européens « Société Fédérale de participations et d’investissement » : holding public belge détenant des parts dans de nombreuses entreprises publiques belges, dont Fortis, banque ayant fusionnée avec la BNP en 2009. Les salariés de BNP Paribas sont directement impliqués dans l’actionnariat du groupe. Particuliers achetant des titres du groupe sur les marchés financiers Partenariat commun entre les deux groupes afin de proposer des services d’assurance. L’Etat Luxembourgeois a décidé d’investir dans le groupe BNP Paribas comme d’autres Etats le font avec d’autres groupes. Dont 0,3% d’autocontrôle.

Investisseurs institutionnels hors Europe SPFI - FPIM

27,3% 10,7%

Salariés

5,8%

Actionnaires individuels AXA

5,5% 5,2%

Grand Duché de Luxembourg

1,1%

Autre et non identifiés

0,6%

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Dossier Banque N°1 Les actionnaires individuels sont représentés depuis 2000 par un « Comité de Liaison des actionnaires », composé du Président du groupe Michel Pébéreau, du Président d’honneur de l’ « Association des actionnaires salariés, retraités, anciens salariés du groupe BNP Paribas » Bernard Coupez, d’un membre du personnel ainsi que de 10 actionnaires individuels « choisis pour leur représentativité tant géographique que socioprofessionnelle » (source : Rapport Annuel 2011). Ce comité, qui se réunit en moyenne deux fois par an, a pour but de discuter des sujets d’actualité liés au fonctionnement du groupe tels que les premiers résultats de la fusion avec la banque Fortis, ou encore l’évolution de la structure du capital de BNP Paribas. Les autres actionnaires, et notamment les actionnaires disposant de droits de vote, sont représentés lors des « Assemblées Générales des Actionnaires », dont la dernière s’est tenue le 12 mai 2010. Lors de ces Assemblées Générales (Ordinaires : en moyenne une fois/an et Extraordinaires : lors de la décision quant aux projets majeurs du groupe), les actionnaires cités ci -dessus se voient proposer des résolutions, qu’ils doivent (ou non) approuver. Voici un extrait des résultats de la dernière AGO (assemblée générale ordinaire) :

Enfin, ces actionnaires nomment une partie des membres du Conseil d’administration : - Composé de 15 membres (ou administrateurs), dont 13 nommés par les actionnaires et 2 nommés par les salariés du groupe. - Ils sont mandatés pour une durée de 3 ans, avec possibilité de re nouvellement. Parmi les administrateurs, l’on retrouve notamment Laurence Parisot, présidente du MEDEF, mais aussi des présidents de diverses sociétés, et autres professeurs. - Le Conseil d’administration est présidé par Michel Pébéreau, Président de BNP Paribas - La création de comités lui permet d’assurer un contrôle en interne sur les risques et la conformité des comptes de l’entreprise. Le groupe définit le rôle du « CA » sur son site internet comme ceci : « Le Conseil d’administration est une instance collégiale qui représente collectivement l’ensemble des actionnaires et qui agit en toutes circonstances dans l'intérêt social de l'entreprise. Il veille à l'équilibre de sa composition et à la pertinence de son fonctionnement pour agir au mieux de cet intérêt et exercer ses missions.».

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Dossier Banque N°1 Alors que le conseil d’administration exerce un rôle de surveillance, le Comité Exécutif, comme son nom l’indique, applique les décisions et est garant du bon fonctionnement de l’entreprise. Ce comité est d’ailleurs lui-même nommé par le conseil d’administration Au 31/12/2010 : Il est composé de la Direction Générale et de 14 autres membres responsables de pôles ou fonctions support au sein du groupe. Ainsi on y retrouve un Administrateur Directeur Général, 3 Directeurs Généraux Délégués, ainsi qu’entre autres, les directeurs de chaque filiale et/ou zone stratégique. Ils chapeautent notamment le travail des différents comités nommés par le conseil d’administration (Comité des comptes, comité de contrôle interne, comité de la gouvernance interne, comité des rémunérations, etc.)

Le Comité Exécutif se réunit régulièrement afin de suivre les performances et les résultats du groupe, et le cas échéant, adapte la politique commerciale de ses différentes filiales. Il agit donc en véritab le acteur de la stratégie de l’entreprise, et possède également un rôle de communication important auprès des salariés et des actionnaires. Pour mieux comprendre l’organisation du groupe BNP Paribas, et afin d’avoir une vision synthétique de celle-ci, voici ci-dessous un visuel récapitulatif des marques et des activités :

Les différentes enseignes du groupe BNP Paribas

Les différentes activités du groupe BNP Paribas

Aujourd’hui, bien plus qu’une banque, le groupe BNP Paribas est un véritable acteur sur le marché bancaire, et propose à ses clients, particuliers comme professionnels, un portefeuille de services et de produits très complet, de par sa polyvalence et les nombreuses filiales qu’il possède.

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Dossier Banque N°1 b) Stratégie du groupe i) Le champ de stratégie du groupe Le groupe BNP Paribas rassemble donc plusieurs pôles d’activité qui lui permettent de se développer à travers le monde, même si l’activité la plus conséquente d’un groupe bancaire reste la banque de détail. Appelée aussi « Retail Banking », cette activité fera l’objet d’un point développé dans un second temps. Quelques chiffres cependant permettront de comprendre l’importance du « Retail Banking » pour le groupe : 7 200 agences dans 43 pays 23 millions de clients (particuliers, entrepreneurs et professionnels) 280 000 entreprises 70% des effectifs du groupe dédiés à cette activité.

Le second pôle d’activité de BNP Paribas est appelé « Investment Solutions ». Voici la définition de ce pôle tel qu’il est présenté dans le rapport annuel 2011 du groupe : « Regroupant les activités de BNP Paribas liées à la collecte, la gestion, la valorisation, la protection et l’administration de l’épargne et du patrimoine des clients, Investment Solutions propose, à travers le monde, une large gamme de produits et services à forte valeur ajoutée répondant à l’ensemble des besoins des investisseurs particuliers, entreprises et institutionnels. » Ce pôle regroupe effectivement plusieurs activités, qui sont : La gestion d’actifs avec « BNP Paribas Investment Partners » : véritable plateforme mondiale composé de 24 entités spécialisées, « BNP Paribas Investment Partners » propose des solutions d’investissement complètes, axées autour de 3 domaines de compétence :  Les investissements dits « multi-expertise » : gestion d’actifs de groupes d’investissements sur les principaux marchés financiers.  Les investissements dits « spécialisés » : gestion d’actifs spécifiques, dans des domaines particuliers, par des experts au sein de structures spécialisées (multi -gestion, gestion alternative, etc.)  Les « fournisseurs de solutions à l’échelle régionale ou locale » : principalement sur les marchés émergents, gestion d’actifs locaux. L’assurance avec « BNP Paribas Cardif » : comme toute société d’assurance, « BNP Paribas Cardif » a pour but d’assurer les personnes et leurs biens. Le tout en proposant des solutions d’assurance et d’épargne à ses clients, par le biais de partenariats d’assurance. Ces solutions sont distribuées par le biais des banques de détail BNP Paribas à travers l’Europe, mais aussi les courtiers en assurance et autres sociétés de grande distribution. La banque privée avec « BNP Paribas Wealth Management » : d’après le groupe, « BNP Paribas Wealth Management regroupe les activités de banque privée au sein de BNP Paribas. Visant une approche globale de la relation avec les clients, l’activité allie, pour ces derniers, sécurité et capacité d’innovation en matière de produits et de services. ». La banque privée s’adresse généralement à une clientèle fortunée, en proposant des services à la fois sophistiqués et spécifiques (ingénierie patrimoniale, services financiers, conseils d’experts).

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Dossier Banque N°1 Très réglementé, ce secteur a été réorganisé récemment afin de développer l’activité de banque privée sur les marchés émergents. L’épargne et le courtage en ligne avec « BNP Paribas Personal Investors » : Ce pôle d’activités propose à ses clients un conseil financier indépendant et un large portefeuille de services en matière d’investissement. 3 sociétés composent le pôle :  « BNP Paribas Cortal Consors » : n°1 en Europe du courtage en ligne pour les particuliers, proposant un large portefeuille de services et produits tels que des contrats d’assurance vie, des OPVCM et autres solutions de placement court-terme. Présent à travers différents canaux de distribution en Allemagne, en France et en Espagne notamment.  « B* Capital » : société d’investissement, délivrant à ses clients un accès direct sur les marchés financiers, mais aussi des services d’analyse et de gestion de portefeuille d’actions.  « Geojit BNP Paribas » : courtier pour les particuliers indiens, véritable pays émergent. Issu d’une fusion, « Geojit BNP Paribas » dispose de près de 530 agences sur le territoire indien, mais aussi dans plusieurs pays du Moyen-Orient (E.A.U., Arabie Saoudite, etc.), où il cible des potentiels clients indiens non-résidents. Le métier Titres avec « BNP Paribas Securities Services » : considéré comme l’un des acteurs mondiaux du métier Titres, « BNP Paribas Securities Services propose des solutions intégrées à tous les acteurs du cycle d’investissement, sell-side, buy-side et émetteurs. » :  Les banques d’investissement et autres infrastructures de marché (banques et brokerdealers notamment) se voient proposer des solutions en matière de compensation, d’exécution d’ordres, et de conservation d’actifs à travers le monde.  Les investisseurs institutionnels bénéficient de services spécifiques : agent de transfert, administration de fonds, reporting d’investissement, mesure du risque et de la performance, etc.  Les émetteurs (entreprises, originateurs et arrangeurs) se voient proposer un ensemble de services fiduciaires, tels que des conseils, un service de gestion de plans de stockoption, des services de titrisation et de financement structuré, etc.  Enfin, sont aussi proposés à tout type de client des services de financement et de marché (gestion du change, prêts et emprunts de titres, etc.) L’immobilier avec « BNP Paribas Real Estate » : avec 3 400 collaborateurs dédiés, « BNP Paribas Real Estate » apparaît comme étant le n°1 des services immobiliers aux entreprises en Europe, et un acteur majeur de « l’immobilier résidentiel » sur le territoire français. En outre, les biens gérés peuvent être aussi bien des résidences étudiantes, hôtels, commerces, logements, entrepôts et autres bureaux. Alors que l’immobilier résidentiel est surtout développé en France, l’immobilier d’entreprise chez BNP Paribas ne concerne pas moins de 30 pays à travers l’Europe, mais aussi en Inde et dans le Golfe Persique. Tout au long du cycle de vie d’un bien immobilier, « Real Estate » propose une gamme complète de services :  Promotion des biens  Advisory : transaction, expertise et conseil  Property Management : administration de biens  Investment and Asset Management : gestion des biens et investissement

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Dossier Banque N°1 Autre pôle très renommé, la « Corporate and Investment Banking » est un véritable fer de lance pour le groupe BNP Paribas. Afin de comprendre son importance, il suffit de voir que sur l’année 2011, BNP Paribas CIB (Corporate and Investment Banking) représente 37% du résultat net avant impôt du groupe, et mobilise près de 20 000 collaborateurs à travers 50 pays. Ci-dessous la définition de ce pôle, telle qu’elle est indiquée dans le « Document de Référence 2011 » : « BNP Paribas CIB opère dans les métiers de financement ainsi que dans le conseil et les métiers de marchés de capitaux. […] Les clients de BNP Paribas CIB, composés d’entreprises, d’institutions financières, et de fonds d’investissements, sont au cœur de la stratégie et du « business model » de BNP Paribas CIB. Les équipes ont pour principal objectif de développer et main tenir des relations de long terme avec leurs clients, de les accompagner dans leur stratégie de développement ou d’investissement et de répondre avec des solutions globales à leurs besoins de financement, de conseil financier et de gestion de leurs risques. » Dans ce pôle, 5 métiers sont à distinguer : « Structured Finance » (SF) : Au carrefour des activités de crédit et de marchés de capitaux, SF crée des solutions de financement adaptées à court et à moyen terme pour une clientèle internationale. Présent dans une quarantaine de pays, avec près de 2 100 experts, SF couvre l’ensemble de la gamme du financement, de l’origination à la structuration, de l’exécution à la syndication, et s’occupe des activités de cash management de CIB hors Europe. SF a encore été reconnu en 2011 comme l’un des meilleurs services de financement par de nombreux magasines européens et internationaux. « Corporate and Transaction Banking Europe » (CTBE) : depuis février 2010, l’objectif de BNP Paribas est de devenir “LA banque des entreprises en Europe ». Pour cela, le groupe a créé CTBE, afin de répondre aux besoins des entreprises européennes : des services multiples, en matière de cash management, solutions commerciales et banque d’investissement. CTBE travaille en partenariat avec BNP Paribas Factor, BNP Paribas Leasing Solutions et Arval afin de distribuer un ensemble de solutions locatives et d’affacturage. Enfin, CTBE coopère avec les différents métiers de CIB, ceci afin de proposer à ses clients les produits et services liés, notamment avec le métier Fixed Income en matière de solutions pour ce qui est de la couverture des risques (taux et change notamment). « Corporate Finance » (CF) : l’activité CF est en charge des opérations de conseil en M&A (Mergers and Acquisitions = fusions et acquisition) concernant entre autres les mandats de conseil à l’achat ou à la vente, le conseil financier stratégique, et le conseil en privatisation. Mais aussi des opérations d’expertise en restructuration et des transactions liées au marché d’actions (introduction en Bourse, émission d’obligations convertibles et échangeables, augmentation de capital). « Global Equities and Commodity Derivatives » (GECD) : telle qu’elle est définie par le groupe, « La division GECD de BNP Paribas CIB offre des produits dérivés sur actions et matières premières, indices et fonds ainsi que des solutions de financement et une plate forme de courtage sur actions intégrée. ». Elle repose sur 1 400 collaborateurs dans 3 grandes zones géographiques (Europe, Amérique, Asie -Pacifique). Son métier est de proposer avant tout des solutions en matière de couverture quant au capital et aux matières premières, mais aussi des modes de financement adaptés aux entreprises. « Fixed Income » (FI) : FI propose des solutions globales en matière de crédit, de taux d’intérêt et de change. Des bureaux sont bien évidemment implantés dans toutes les villes

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Dossier Banque N°1 européennes et internationales où sont situées les places financières fortes (Paris, Bruxelles, New York, Tokyo, Londres, Hong Kong, Singapour), le tout afin d’être au plus près des marchés boursiers. Le métier propose un large portefeuille de produits et services de l’origination à la vente, au trading, en passant par la structuration, la syndication, la recherche et les plates-formes électroniques. Des experts sont présents dans chaque région afin de délivrer les meilleurs conseils possibles aux clients. Enfin, le pôle « Principal Investments » gère le portefeuille de participations non-cotées (investissements directs et indirects à travers des fonds) et cotées (prise de participation minoritaires). Il s’occupe également de la gestion et du suivi du portefeuille des créances souveraines sur les pays émergents, logés chez « Principal Investments ». A noter également la présence dans le groupe de l’entité « Klépierre », Société d’investissement immobilier cotée (SIIC), qui avec sa filiale « Klémurs » est l’un des plus grands propriétaires et gestionnaires de centres commerciaux à travers l’Europe. Présente dans 13 pays de l’UE, la société « une plate-forme unique au service de la stratégie d’expansion des grandes enseignes internationales à l’échelle paneuropéenne. ». ii) Les risques dans chaque métier

Les accords de « Bâle II » ont instauré des règles et préceptes afin d’appréhender au mieux les risques bancaires et notamment le risque de crédit. Ces accords se décomposent en 3 « piliers », qui sont les suivants :

 Pilier 1 : l’exigence de fonds propres (cf. notamment le ratio Cooke « Fonds
Propres »/ « Engagements de crédit » devant être inférieur à 8%).

 Pilier 2 : le processus de surveillance prudentielle de la gestion des fonds propres
(notamment en cas de crise économique)  Pilier 3 : la discipline de marché. Les données de gestion de chaque banque sont rentrées dans une « puissante machine », ce qui implique 3 conséquences (source Wikipédia) : 1) Uniformisation des bonnes pratiques bancaires : peu importe la banque et la réglementation qui lui est imposée (droits nationaux), les pratiques doivent être transparentes et uniformisées. 2) Les bases mises en place pour le calcul permettant d’attribuer une note quant à la discipline de marché sont une puissante source de données de gestion, qui « réconcilient » les vues risques, comptables et financières. 3) Transparence financière : les analystes trouveront une lecture des portefeuilles de risque identique pour toute banque dans tous pays. C’est ce 3ème pilier qui va permettre à la BNP de mettre en place un périmètre prudentiel relatif aux exigences de fonds propres et permettant de définir, d’analyser et de gérer les différents risques que peuvent impliquer chaque pôle d’activité. Ce périmètre prudentiel est plus amplement défini dans les annexes des Etats Financiers annuels du groupe. La gestion des risques est un processus très complexe, et qui se doit de faire l ’objet d’un suivi régulier et continu. D’ailleurs, comme l’explique si bien le groupe dans son rapport annuel : « La gestion des risques est inhérente à l’activité bancaire et constitue l’un des fondements du fonctionnement du groupe BNP Paribas. La responsabilité de son contrôle, de sa mesure et plus

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Dossier Banque N°1 généralement de sa supervision est pour l’essentiel confiée à une fonction dédiée, Group Risk Management (GRM), indépendante des Pôles, Métiers ou Territoires et rapportant directement à la Direction Générale. La fonction Conformité Groupe (CG), suit le risque opérationnel sur délégation de GRM responsable de l’ensemble de la filière risques, et le risque de réputation dans le cadre de ses missions de contrôle permanent. ». BNP Paribas a isolé 11 risques susceptibles d’affecter sa solvabilité, comme le résume ce tableau :

Voici pour chacun de ces risques, une définition permettant de comprendre quel(s) pôle(s) d’activités ils peuvent affecter : Risque de crédit et de contrepartie : Le risque de crédit est le risque de pertes sur des créances de la Banque, existantes ou potentielles du fait d’engagements donnés, lié à la migration de la qualité de crédit de ses débiteurs, pouvant aller jusqu’à se matérialiser par le défaut de ces derniers. L’évaluation de cette probabilité de défaut et celle de la récupération attendue en cas de défaut sont les éléments essentiels de la mesure de la qualité du crédit. Le risque de contrepartie, quant à lui, est la manifestation du risque de crédit à l’occasion d’opérations de marché, d’investissements ou de règlements où la Banque est potentiellement exposée au défaut de sa contrepartie : c’est un risque bilatéral sur un tiers avec lequel une ou plusieurs transactions de marché ont été conclues. => ce risque concerne donc toutes les activités de crédit, qu’elles soient relatives à la banque de détail, à la banque privée ou à la banque d’investissement. Toute solution de financement peut être soumise à un risque de crédit ou de contrepartie. Risque opérationnel : risque de perte résultant de processus internes défaillants ou inadaptés ou d’événements externes, qu’ils soient de nature délibérée, accidentelle ou naturelle. => dans les risques opérationnels, l’on considère notamment le risque de non -

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Dossier Banque N°1 conformité et de réputation, qui concerne le groupe dans son ensemble, et est donc imputé à l’ensemble de ses activités. Risque de marché : risque de perte de valeur provoqué par une évolution défavorable des prix ou des paramètres de marché, que ces derniers soient directement observables ou non. => ce risque concerne toutes les activités d’investissement et de courtage, puisque le risque est dépendant du marché sur lequel ils « investissent ». Risque de concentration : risque en rapport avec une concentration importante des investissements dans certaines catégories d'actifs ou sur certains marchés. => risque rattaché aux activités d’investissement (institutionnel ou privé). Risque de gestion actif-passif : risque de perte de valeur lié aux décalages de taux, d’échéances et de nature entre les actifs et passifs. N.B. : Pour les activités bancaires, ce risque s’analyse hors du portefeuille de négociation et recouvre essentiellement ce qui est appelé le risque global de taux. Pour les activités d’assurance, ce risque comprend également le risque de décalage lié à l’évolution de la valeur des actions et des autres actifs du fonds général tels que les actifs immobiliers. => comme précisé ci-dessus, ce risque peut aussi bien concerner les activités bancaires que les activités d’assurance, puisqu’il i nflue sur les taux. Risque de point mort : risque de perte d’exploitation résultant d’un changement d’environnement économique entraînant une baisse des recettes, conjugué à une élasticité insuffisante des coûts. => risque macro-économique pouvant avoir des répercussions sur l’ensemble des activités du groupe. Risque de souscription d’assurance : risque de perte résultant d’une évolution défavorable de la sinistralité des différents engagements d’assurance. => comme son nom l’indique, risque concernant les activités d’assurance. Risque stratégique : risque que des choix stratégiques de la Banque se traduisent par une baisse du cours de son action. => risque inhérent aux choix de l’entreprise, et qui peuvent affecter l’ensemble des activités afférentes. Risque de liquidité et de refinancement : risque que la Banque ne puisse pas honorer ses obligations à un prix acceptable en une place et une devise données. => risque pouvant influer sur les activités boursières et de financement (crédit, investissement).

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Ces risques sont parfois liés à l’environnement macro-économique et ne sont pas toujours évitables. Mais un suivi régulier et des actions correctives le cas échéant permettent de les contrôler ! iii) Les catalyseurs de création de valeur

Comme nous avons pu le constater, le groupe BNP Paribas dispose de 4 pôles d’activités bien distincts, mais ces activités peuvent s’imbriquer et devenir complémentaires. Par exemple, l’activité « Corporate and Transaction Banking Europe » (Banque d’entreprise) travaille conjointement avec le métier « Fixed Income » en matière de solutions pour ce qui est de la couverture des risques (taux et change notamment). Chaque métier apporte sa pierre à l’édifice qu’est le pôle d’activité, que ce soit les autres domaines de compétence du groupe ou même les services en interne. Ainsi, on peut voir par exemple la « chaîne de valeur » de la banque de détail comme ceci (source Eric Lamarque, Université de Tours) :

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Sur le même principe, voici maintenant la chaîne de valeur de la banque d’investiss ement, construite d’ailleurs lors d’une étude conjointe de la Société Générale, du Crédit Agricole et … de BNP Paribas :

Aujourd’hui par exemple, le web est un élément majeur dans la création de valeur. Et d’ailleurs, BNP Paribas écrivait déjà dans son rapport annuel de 2004 : « D’un point de vue purement technologique, l’avenir de la banque s’écrira donc sans nul doute en partie sur Internet. En tant que prestataire de services dématérialisés, la banque est en effet l’un des rares métiers pour lesquels l’ensemble de la chaîne de valeur, y compris la livraison, peut passer par le Web. Et si le contact humain avec nos clients demeure une des valeurs essentielles de BNP Paribas, il n’en sera que renforcé par un service à plus forte valeur ajoutée. ». c) Chiffres clés du groupe
CHIFFRES CLES Activité (en millions d'euros) Total bilan Dépôts clientèle Opérations avec la clientèle Capitaux propres part du groupe Ratio international de solvabilité Dont noyau dur (1) Avant affectation du résultat. * Selon les normes comptables françaises
(1)

2011 1 965 283 546 284 665 834 75 370 14,0% 11,6%

2010 1 998 158 580 913 684 686 74 632 14,5% 11,4%

2009 2 057 698 604 903 678 766 69 501 14,2% 10,1%

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Résultats en millions d'euros Produit net bancaire Résultat brut d'exploitation Résultat d'exploitation Résultat net avant impôt Résultat net part du groupe * Selon les normes comptables françaises Rentabilité des capitaux propres en % * Selon les normes comptables françaises Résultat net par action en euros * Selon les normes comptables françaises Capitalisation boursière au 31/12 en milliards d'euros 2011 4,82 2010 6,33 2009 5,20 2011 42 384 16 268 9 471 9 651 6 050 2010 43 880 17 363 12 561 13 020 7 843 2009 40 191 16 851 8 482 9 000 5 832

2011 8,8%

2010 12,3%

2009 10,8%

2011 36,7

2010 57,1

2009 66,2

* Selon les normes comptables françaises

d) Notations du groupe Régulièrement, les 3 principales agences de notation que sont Moody’s, Standard and Poors et Fitch, évaluent la situation des groupes bancaires en leur attribuant une note relative à leur niveau de solvabilité. En effet, plus la note est élevée, plus la banque se verra attribuer des emprunts facilement, car ces notes reflètent le niveau de confiance que l ’on accorde à cette banque. Elles sont révisées plusieurs fois par an. Ces notes peuvent être différentes en fonction qu’elles soient attribuées :  Sur le court terme  Sur le long terme Avant de présenter les différents tableaux de notation pour le groupe BN P Paribas et ses concurrents, il est nécessaire de rappeler la signification de ces notes (source Wikipedia) :

Ci-joint le tableau récapitulatif des notes à court et à long terme du groupe BNP Paribas, actualisé au 18/04/2012, avec les notes des 3 agences (source site http://www.bnpparibas.com) : Globalement, les notes attribuées placent BNP Paribas en tant qu’entreprise « Prime » sur le court terme et « High Grade » sur le long terme. Seul Fitch émet une réserve plus forte à long terme en

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Dossier Banque N°1 plaçant le groupe en « Upper Medium Grade » (Qualité Moyenne Supérieure). Les investisseurs ont plutôt une grande confiance en la première banque européenne, et même la première banque mondiale en terme de gestion d’actifs. Comparons maintenant ces notes à deux groupes concurrents de la BNP, que sont la Société Générale et le Crédit Mutuel (sources Sites Corporate des groupes) :

Alors que les notes attribuées sur le court terme sont globalement les mêmes quelles que soient les banques, les notes à long terme sont plus dégradées dans les autres groupes, considérés comme « Upper Medium Grade ». BNP Paribas possède donc un avantage concurrentiel en terme de confiance. e) Organisation du contrôle interne Ce point ayant déjà été évoqué précédemment, il n’est pas nécessaire de le développer. Simplement, l’on peut rappeler quelques faits de contrôle :  Le groupe est contrôlé à 70,9% par des investisseurs institutionnels (principalement européens). Ils possèdent également 71,1% des droits de vote.  Les fonctions de Président et de Directeur Général sont séparées afin de ne pas concentrer tous les pouvoirs dans les mains d’un seul homme  Un « comité de contrôle interne » se réunit régulièrement et effectue des contrôles en ce qui concerne l’organisation des services, le partage des pouvoirs, etc.

f) Conclusion Afin de synthétiser au mieux ce qui a été dit précédemment, voici une matrice SWOT résumant les opportunités et menaces de marché, ainsi que les points forts et points faibles de BNP Paribas : Forces  BNP Paribas poursuit sa stratégie de rationalisation des structures et des synergies, le tout afin de conserver un bon niveau de rentabilité  En parallèle, son réseau d’agences reste efficace et se développe dans les pays émergents (présence internationale)  La première banque européenne en 2011  Une bonne gestion des risques, et un Faiblesses  BNP Paribas est exposé sur les pays à risque (cf. Grèce)  Malgré sa présence internationale, la majeure partie de son activité est concentrée sur la région Ile-de-France  Le développement de la banque de détail n’est pas encore à la hauteur des espérances du groupe (5e réseau en France)  A privilégier la partie technologique, le

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Dossier Banque N°1 suivi permanent  Une banque qui développe une véritable technologie au service de ses clients  Société qui a renforcé son capital en 2011 et qui est solide financièrement  Véritable portefeuille d’activités Opportunités  Depuis 2010, retour à des rythmes de croissance d’avant la crise  Les activités de banque d’investissement et de gestion d’actifs sont des activités à fort potentiel, et bénéficiant d’un certain dynamisme  Le coût du risque et des provisions liées a fortement diminué depuis le retour à une « bonne » croissance  Les réseaux deviennent de plus en plus spécialisés et demandent une certaine qualité d’expertise  L’innovation comme avantage concurrentiel groupe en oublie pour autant le cœur de la relation client : le « relationnel »  Le poids de la banque d’investissement dans les activités du groupe est trop élevé : activité rentable mais « cyclique »

Menaces  Une conjoncture économique et financière moins favorable en 2011 : volatilité sur les marchés financiers, etc.  Le marché européen est inondé en matière d’offre pour ce qui est la banque de détail : marché qui arrive à sa maturité.  A noter, les tensions dites « géopolitiques » dans les pays du Moyen-Orient, ce qui ne favorise pas l’activité (Cf. Syrie)  Enfin, la concurrence est de plus en plus forte, et le consommateur de plus en plus volatile.

Partie II : Focus sur la Banque de détail
Comme précédemment pour les autres pôles d’activité du groupe BNP Paribas, il est nécessaire de définir les activités relatives au pôle « Retail Banking », qui est une expression assez large. De ce fait, rien de mieux qu’un graphique explicatif permettant de comprendre comment sont axées ces activités (source Xerfi) : Le pôle « Retail Banking » comprend donc l’activité de banque de détail en France (BNP Paribas, ex-Banque de Bretagne, etc.), en Italie (BNL bc), au Benelux (BeLux Retail Banking, Fortis), en Europe centrale et en Afrique du Nord (Europe Méditerrannée), ainsi qu’aux USA (BancWest). Mais le « Retail Banking », c’est également une activité de financement des particuliers (crédit à la consommation, crédit immo) avec « BNP Paribas Personal Finance » (exCétélem), et des solutions de financement

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Dossier Banque N°1 d’équipements pour les entreprises avec « Equipment Solutions ». A ces entités se rapportent des missions transversales, qui permettent notamment de développer des projets en commun. Ces activités, qui permettent d’apporter un haut niveau d’expert ise aux clients, se rapportent au nombre de 7 :        Distribution Marchés et Solutions (DMS) IT (Informatique) Ressources Humaines et Communication Opérations Cash Management Factoring

Attention cependant, car le pôle « Retail Banking » est en pleine mutation, et tend à évoluer au cours de l’année 2012 vers un modèle axé autour de 3 ensembles d’entités : « Domestic Markets » : qui, en plus de regrouper l’ensemble des banques de détail européennes (France, BeLux, Italie), se verra rattacher les activités de location de flotte automobile (ARVAL), ainsi que les activités « BNP Paribas Personal Investors » (épargne et courtage en ligne) et « BNP Paribas Wealth Management » (banque privée). « International Retail Banking » : qui comprendra toutes les activités de banque de détail à l’étranger (Europe Méditerranée, BancWest) « Personal Finance » : qui, comme aujourd’hui, regroupera l’ensemble des activités de crédit à la consommation dans une trentaine de pays.

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Entrons maintenant dans le détail des activités par zone géographique : a) La banque de détail en France (BDDF) La BDDF accompagne tous les clients sur le territoire français, que ce soit dans leurs projets, ou dans leur vie quotidienne. Au total, 6,8 millions de particuliers et 680 000 professionnels font confiance à BNP Paribas et l’ensemble de ses filiales (BNP Paribas Factor pour l’affacturage, BNP Paribas Développement pour l’accompagnement en capital et Protection 24 pour la télésurveillance). Au total, 32 000 collaborateurs sont au service de la clientèle et le groupe continue d’investir dans son réseau afin de satisfaire au mieux les besoins des clients : en 2011, 460 000 nouvelles personnes ont été séduites par le réseau de 2 250 agences bancaires, 223 centres de banque privée, 28 centres d’affaires et 46 « Maisons des Entrepreneurs », accompagnant les PME et entrepreneurs dans la gestion de leurs projets patrimoniaux. Fort de ses 3 plateformes de relation client situées à Orléans, Paris et Lille, le groupe s’est également développé sur le net en proposant la « NET Agence », qui regroupe l’ensemble des services bancaires en ligne. Sans compter les diverses applications mobiles et autres espaces de gestion en agence … En guise de résumé, voici ci-dessous un schéma récapitulatif proposé dans le rapport « Xerfi » du groupe, exposant notamment le positionnement de BNP Paribas auprès de sa clientèle, ainsi que les perspectives d’évolution liées au développement de l’activité de banque de détail :

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Dossier Banque N°1

b) BLC Banca Commerciale 6ème banque de détail en Italie, BNC fut rachetée par le groupe BNP Paribas en 2006. Comme toute banque de détail, BNC propose une large gamme de produits et services à destination de ses 2,5 millions de clients « particuliers » et de ses 21 000 adeptes de la banque privée. BNC dispose de près de 890 agences sur le territoire italien, 23 agences privées et 53 agences dédiées aux PME et entrepreneurs. L’offre multicanal est complétée par plus de 1 970 guichets automatiques et de 25 600 terminaux points de vente, ainsi que par des services bancaires par téléphone et Internet pour les particuliers comme pour les entreprises. c) BeLux Retail Banking i) Retail & Private Banking (RPB)

Depuis le rachat de Fortis en 2009, qui ne pèse pas moins de 25% du résultat net bancaire de BNP Paribas, le groupe dispose d’un véritable réseau en Belgique :        983 agences 681 points de vente (partenariat avec La Banque de la Poste en Belgique) 303 filiales de l’enseigne Fintro 38 centres Private Banking N°1 sur la clientèle des particuliers 3,7 millions de clients 1,2 million d’utilisateurs pour les services en ligne ii) Corporate & Public Bank Belgium (CPBB)

CPBB offre un portefeuille complet de services financiers à des entreprises situées sur le territoire belge, notamment des sociétés du secteur public et des collectivités territoriales. Avec une clientèle de plus de 650 grandes entreprises et de 14 200 « midcaps », CPBB est le leader sur ces marchés et un acteur de grande envergure sur le marché du public banking avec 850 clients. Grâce à une équipe

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Dossier Banque N°1 de plus de 70 « corporate bankers » et 217 « relationship managers » opérant dans 22 Business Centres et de spécialistes « experts », CPBB assure une offre de proximité à sa clientèle. iii) Banque de Détail et des Entreprises à Luxembourg (BDEL)

L’activité BDEL (BGL BNP Paribas) propose une large gamme de produits et services financiers à ses clients particuliers, professionnels et entreprises, de par son réseau de 38 agences et ses services ou départements dédiés aux entreprises. BGL BNP Paribas est la deuxième banque du Grand -Duché de Luxembourg pour les particuliers résidents avec 213 000 clients (16 % de PDM). Elle est la première banque auprès des entreprises avec 37 500 clients (38 % de PDM). d) Europe Méditerranée Europe Méditerranée (EM) est présent sur une dizaine de pays au travers d’un réseau de 2 087 agences. Ainsi le métier est présent en Turquie, en Europe centrale et de l’Est (Pologne, Ukraine), dans le sud du bassin méditerranéen (Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte) de même qu’en Afrique subsaharienne et en Asie au travers de partenariats. Voici d’ailleurs un tableau récapitulatif des différentes activités d’EM par zone géographique (source Xerfi) :

e) BancWest BancWest propose un très large portefeuille de produits et services de banque de détail à une clientèle de particuliers, de professionnels et d’entreprises dans 19 États de l’Ouest et du Midwest américains. Elle détient également des positions fortes dans certaines activités de financements spécialisés (financements de bateaux, de véhicules de loisirs, des communautés religieuses, financements bonifiés aux PME, prêts à l’agriculture), qu’elle exerce sur l’ensemble du territoire des États-Unis. f) « Personal Finance » Avant de détailler plus amplement le pôle « Personal Finance », qui est un secteur d’activité très important pour le groupe BNP Paribas, voici quelques chiffres et explications tirées du site internet http://www.bnpparibas-pf.com :

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Dossier Banque N°1 BNP Paribas Personal Finance : le Global Player du crédit Aujourd’hui, BNP Paribas Personal Finance, c’est…  121,8 milliards d'euros d'encours gérés,  Près de 29 000 collaborateurs répartis dans plus de 30 pays sur 4 continents,  20 millions de clients BNP Paribas Personal Finance se donne pour mission :  De tout mettre en œuvre pour aider ses clients à réaliser leurs projets tout en sécurisant leur avenir  D’agir en faveur d’un crédit responsable® et de lutter contre le surendettement  De mettre en œuvre une politique efficace de développement durable  D’innover et de se développer pour renforcer son efficacité et conforter sa pérennité  De s’engager envers ses collaborateurs en étant une entreprise mondiale à dimension humaine, dans laquelle chacun peut trouver sa place Au sein du Groupe BNP Paribas, « BNP Paribas Personal Finance » est le spécialiste du crédit aux particuliers. La filiale fait partie de l’ensemble « Retail Banking », dont elle est le deuxième contributeur en produit net bancaire, après la banque de détail en France. 3 métiers principaux composent ce pôle :  Le crédit à la consommation : au travers de ses marques Cetelem et Findomestic en Italie, Personal Finance propose aux clients particuliers des crédits à la consommation, en appliquant le principe du « crédit responsable » (suivi clientèle à chaque étape du crédit, développement de microcrédits, suivi d’indicateurs tels que le taux de refus ou le taux de risque par exemple). Le groupe est partenaire des grandes enseignes de la distribution et aussi des établissements bancaires, des compagnies d'assurances et des distributeurs automobiles.  Le crédit immobilier : « En tant que spécialiste du crédit immobilier, BNP Paribas Personal Finance conseille et accompagne ses clients dans la réalisation de tous leurs projets. Elle met ainsi à leur disposition une gamme complète de crédits immobiliers qu'elle distribue soit directement, soit par le biais d'intermédiaires, mais toujours en étroite coopération avec les professionnels de l'immobilier. ». Le principe de fonctionnement est le même que pour les crédits à la consommation.  Le regroupement de crédits : BNP Paribas Personal Finance propose aux particuliers toute une gamme de solutions de regroupement de crédits, adaptées à leur besoin et à leur situation financière. Chaque client peut ainsi demander à un expert Cetelem de l’accompagner dans son projet et de le guider au mieux. g) « Equipment Solutions » Equipment Solutions propose aux entreprises et aux professionnels, au moyen de plusieurs canaux – ventes directes, prescriptions, partenariats et réseaux bancaires – une gamme de solutions locatives allant du financement d’équipements à l’externalisation de parcs. 4 sociétés principales contribuent à ce pôle :  Arval pour les véhicules utilitaires et les véhicules particuliers (n°1 en Europe Occidentale)

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Dossier Banque N°1  « Equipment & Logistics Solutions » pour les matériels professionnels roulants : machines agricoles, engins de BTP et de manutention, véhicules utilitaires et industriels ;  « Technology Solutions » pour les actifs technologiques : actifs bureautiques, informatiques (hardware, software) et télécoms ;  « Bank Leasing Services » pour le leasing aux clients des réseaux bancaires de BNP Paribas Ces services de location s’adressent aussi bien à des clients particuliers que professionnels, et viennent compléter une gamme de produits et services déjà bien complète. h) Conclusion En conclusion de cette partie, voici une matrice SWOT récapitulative : Forces Une large gamme de produits et services qui permettent de séduire un grand nombre de clients, particuliers comme professionnels Sur son activité de crédit, la notion de « crédit responsable » rassure le client Des innovations technologiques rendant l’accès à la banque de détail beaucoup plus simple Une présence mondiale, et notamment sur des marchés dits émergents. Un pôle qui évolue en 2012 pour être simplifié Bonne croissance du PNB en 2010 par rapport à ses principaux concurrents (sur le marché de la banque de détail : PNB + 5,8%) Des positions fortes sur de nombreux services particuliers, tels que le crédit à la consommation par exemple Opportunités Les risques sont plus faibles, incitant les banques à prêter davantage aux entreprises Spécialisation des réseaux et développement des expertises Le microcrédit comme nouveau mode de financement, permettant de s’ouvrir à une nouvelle clientèle, tout en limitant les risques Acquisitions comme facteur d’accroissement d’activité et permettant de s’implanter plus facilement à l’étranger. Faiblesses BNP Paribas ne possède que le 5ème réseau de banque de détail en France Un pôle « Retail Banking » très complexe : trop d’activités différentes, une gestion par « sous-pôles » qui peut induire le client en erreur en le noyant d’informations. Attention au poids des pays du Maghreb et du Machrek (Libye, Egypte) qui restent des pays « en voie de développement », contrairement à d’autres pays émergents où une opportunité d’implantation serait meilleure. Exposition de BNP sur des pays à risques, tels que la Grèce.

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Menaces Contexte difficile, marqué par une croissance molle et un frein des dépenses d’investissement d’entreprises Tensions géopolitiques sur certains marchés, notamment au Moyen Orient Maturité de l’activité de banque de détail en Europe Encours totaux de crédit aux entreprises en nette diminution Avec la crise, accroissement des risques dans les pays émergents

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International Trade

...6 août 2014 LOGISTIQUE ET ADMINISTRATION DU COMMERCE INTERNATIONAL François Soulet de Brugière 16 avenue de la Clairière 59650 Villeneuve d’Ascq Tél mobile : +33 (0)6.0779.0699 e-mail : fsoulet@leroymerlin.fr I. Le monde et sa diversité 21 I - A : Les perceptions du monde 21 I-A-1 / La perception de l’espace 21 I-A-2 / La perception du temps 22 I-A-3 / La perception de l'argent 23 I-A-4 / La perception du rapport à l'autre 23 I-A-5 / Les espaces économiques mondiaux, 23 I - B : Territoire national, territoire douanier et territoire fiscal 41 I-B-1 / La France : 83 territoires et possessions à ce jour : 41 I-B-2 / Le territoire fiscal communautaire 41 I-B-3 / Les principaux opérateurs du commerce extérieur 43 II. Etre présents sur les marchés étrangers 43 II - A : Les différentes formes de distribution 43 II-A-1 / Les trois formes de distribution 43 II-A-2 / Le transfert de savoir-faire 43 II-A-3 / 7 Critères capitaux de sélection d’un fournisseur 44 II-A-4 / Les possibilités de représentation commerciale à l'étranger 44 II-A-5 / L’entreprise conjointe (Joint Venture – JV) 44 II-A-6 / Les zones franches (Free Trade Zone) 45 II-A-7 / Le dispositif français d'aide à l'export en matière commerciale 45 II-A-8 / Les entreprises françaises et l’export 52 II-A-9 / Une esquisse...

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Gestion de Log

...Projet de Fin d’Etudes Pour l’Obtention du Diplôme Master en Ingénierie Informatique et Internet Intitulé : Gestion et centralisation des logs avec leurs corrélations Présenté par : BENZIDANE KARIM Le, 06/07/2010 Encadrants : Moussaid Khaild , Faculté des Sciences, Casablanca Zoubir Sami , Crédit du Maroc, Casablanca Ouali Youness, Crédit du Maroc, Casablanca Membres du Jury : Mr Abghour, Faculté des Sciences, Casablanca Mr Bouzidi, Faculté des Sciences, Casablanca Mme Fetjah, Faculté des Sciences, Casablanca Année Universitaire 2009 / 2010 1 Remerciements J’adresse mon remercîment à Mr. Zoubir sami pour sa disponibilité et écoute ainsi de m’avoir accepté dans son département et m’avoir permis le choix du sujet. Je remercie également Mr. Youness OUALI pour ses valeureux conseils ainsi que son encadrement au cours de ce stage allant de la démarche du travail jusqu’au technique de déploiement. Je remercie également Mr Abderahim SEKKAKI pour nous avoir donnée l’opportunité d’acquérir ces connaissances, ainsi que tous les enseignants que j’ai eu au long de ces 2 années du Master. Un grand merci à mon encadrant Mr Moussaid pour son aide et conseil pour que ce stage soit réalisé et finalisé. Je tiens aussi à remercier toute l’équipe du plateau ou j’étais à CDM, pour leur aide afin de me fournir les informations nécessaires pour le bon déroulement du projet . Mes remerciements aux membres des jurys qui m’ont honoré en acceptant de juger ce travail. 2 Table des matieres Liste...

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Saass

...Devoir 5D – Dossier de recherche |Article 1 : « La fabrique du consommateur endetté » | |Maxime Ouellet | |Relations, no 745, p. 16-17, décembre 2010 | |L’auteur, docteur en études politiques, enseigne à l’Université du Québec à Montréal. Sous l’impulsion de stratégies publicitaires | |sophistiquées, le crédit à la consommation intègre les ménages surendettés à la dynamique d’un développement aveugle, tout en instituant un | |rapport au monde particulier. | |« Vous êtes plus riche que vous ne le pensez. » | |Slogan publicitaire de la Banque Scotia, 2010 | |« La dévalorisation du monde humain va de pair avec la mise en valeur du monde matériel. » | |Karl Marx, Manuscrits de 1844  | |Les banques et les compagnies...

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