Rozelle-Anne Polydore

L’analyse écrite

Le texte que j’ai décidé d’analyser est tiré de L’Acte I, Scène II de la pièce de Beaumarchais intitulée Le Mariage de Figaro. Ce monologue a beaucoup d’importance parce qu’il va au delà de donner l’arrière fond de l’histoire au lecteur. Le fait que Figaro est seul dans cette scène et qu’il parle à lui-même est signifiant. Il dévoile l’intrigue le plus important de cette pièce. En plus, le monologue permet Figaro à s’exprimer honnêtement avec ses mots et ses mouvements parce qu’il est libre et tout seul. Il n’y a rien de se cacher et il peut rester fidele à ses pensées. A travers ce monologue, le lecteur a l’opportunité d’entrer dans l’esprit de Figaro. A cause de ce monologue, le lecteur comprend mieux la raison pour laquelle l’histoire se déroule comme elle le fait. Ce monologue souligne surtout le caractère et les sentiments de Figaro mais il traite aussi le caractère du comte malin. Il est vraiment amoureux de Suzanne : il utilise des mots comme « charmante », « pleine de gaité » et « sage » qui mettent en lumière les vertus de Suzanne aussi que la profondeur de son amour pour elle. Généralement, les mots qu’utilise Figaro mettent l’accent sur biens de choses à part son amour pour Suzanne. Il révèle qu’il est vraiment chargé et agité par la situation que le comte divise contre lui. C’est surtout évident à travers le sarcasme de « mon cher monseigneur !» et « Quelle douce réciprocité ! » et l’idiotisme avec « je veux t’apprendre à clocher devant les boiteux » quand il se rend compte que le comte veut qu’elle soit son « ambassadrice de poche ». Il fait une blague sexuelle- « daignant concourir à l’accroissement de la mienne »- mais c’est pour montrer plus qu’il n’est pas du tout content de la situation. Son usage des mots, c’est-à-dire, son vocabulaire est tellement riche, compliqué et bien choisi pour expliquer plus la gravité de sa situation : la manière dont il utilise le vocabulaire est un peu figuratif mais à la fois, c’est explicit. Ses mots le dépeignent comme trompeur aussi. On voit qu’il est capable de manipuler des personnes et qu’il devise le complot : « …avancer l’heure de votre petite fête…écarter une Marceline…donner le change aux petites passions de monsieur le comte…étriller…Bazille… ». Ce n’est pas seulement les mots à la « une ». Les déclarations et mouvements de Figaro illustrent qu’il est trop chargé et frénétique. Il exclame partout dans ce monologue : « Monseigneur ! », « Attention sur la journée ! » et «vous voulez m’en donner…à garder ! » sont quelques exemples. Ses exclamations ajoutent au rythme frénétique et chargé du monologue. Le fait qu’il marche « vivement en se frottant les mains » montre qu’il est vraiment frustré. On comprend mieux la raison pour laquelle Figaro veut se venger, c’est pour protéger ce qu’il appartient à lui : Suzanne. En tenant compte de tout susmentionné, le lecteur voit l’importance de ce monologue à travers les mots, les émotions exprimées, le langage et même les mouvements de Figaro qui présagent les événements à venir dans l’histoire, et qui aussi mettent en évidence l’arrière fond de l’histoire, l’intrigue principale, beaucoup de sentiments comme l’amour, la déception, la frustration, l’agitation parmi d’autres et les personnages des certaines personnes. Toutes ces choses sont vraiment mises en valeur dans ce monologue dans L’Acte I, Scène II de Le Mariage de Figaro.