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Peut-on Ne Pas Être Soi-Même?

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Submitted By njskirrow
Words 1788
Pages 8
Dissertation de Philosophie
Peut-on ne pas être soi-même?

On entend souvent l’expression « sois toi-même », lorsque un être agit de façon différente par rapport à son identité, par exemple sous l’influence de drogues. Mais on se demande en problématique : comment peut-on définir le « soi » ? Nous étudions donc les thèmes de la conscience et de l’inconscience. A première vue cette question ne semble pas se poser puisque il existe une réponse simple : oui on ne pas être soi-même, accompagné de plusieurs exemples pour affirmer cette réponse. Mais en étudiant rigoureusement cette question on pourra trouver un autre point de vue toute a fait valide. La question posée nous oblige donc tout d’abord à définir qui est le « soi » et donc « Qui Suis-je ? ». Ensuite après avoir définis le « soi » il va falloir chercher comment nous en tant qu’humain ne pouvons pas être soi-même. Avec ce dernier on peut donc répondre à la question : peut on ne pas être soi même ?
Nous allons donc répondre à cette question à travers premièrement l’étude du « soi » et comment nous ne sommes jamais nous même, c’est notre thèse. Deuxièmement par l’étude du fait que nous sommes toujours nous même, c’est notre antithèse. Et finalement nous allons synthétiser les deux parties pour arriver à une conclusion.

Premièrement, « Être soi-même » c’est être ce que nous sommes tous les jours, c’est faire ce que nous faisons tous les jours. Tout cela semble évident et implique une réflexion sur soi-même, une connaissance de soi et une identité. A première vue, la question posée ne semble pas se poser. En effet, si par « être soi-même », on entend n’être que nous mêmes, et personne d’autre, alors il semble évident que cette expression a un sens très simple ; car on ne peux pas être autrement que nous-mêmes. D’autre part, l’être humain est si complexe, physiquement et intellectuellement, qu’il est très difficile de donner une définition de soi-même car nous sommes toujours entrain de changer a cause de ce et ceux qui nous entourent tout les jours et le fait que nous sommes pas toujours « nous mêmes ». Plusieurs facteurs peuvent définir nous-mêmes, d’une part la société et d’autre part nos actions. La société est une évolution qui subit des changements très souvent. Cela a pour effet que nous, des « êtres sociales » subissent également ces résultats. Et si un être est toujours entrain d’évoluer alors il n’est jamais « lui-même » puisque il n’existe pas un « lui-même » qui peut se définir concrètement.
On entend souvent l’expression « je n’étais plus moi», lorsque un être agit de façon différente par rapport à son identité ou a agit d’une manière inconscient, par exemple sous l’influence d’alcool ou lorsque on fait un acte inhumain. Faire une acte inconscient c’est donc faire une acte hors de nous même, sans savoir ce qu’on fait. C’est pour cela qu’on rapproche souvent l’inconscience à « ne pas être nous même » et de même la conscience à « être soi-même ». Cela implique que « être soi-même » est une notion paradoxale, puisqu’on dit qu’on n’est pas « soi-même » alors qu’ « être » consiste essentiellement à être « soi-même » ; on ne peut donc pas « être » sans « être soi-même ». Mais est-il donc possible de rester hors de « soi-même » ? Est-ce que ne pas être soi-même est temporaire ? Cela montre une contradiction: comment puis-je avoir accès à moi quand je ne suis pas « moi », et comment puis-je être en même temps moi-même et différent de moi-même ? Prenant l’exemple d’une personne handicapée. Cette personne a un défaut physique ou mental par rapport à l’image de la personne « normale », créé par la société. Cette personne peut accepter sa caractère différente et rester elle même, mais elle restera toujours différente par rapport à la société. Si elle accepte sa différence, et essaye de poursuivre une vie d’une personne « normale », alors elle n’est plus elle même.
Il existe donc une différence entre ce que je suis, ce que je pense et ce que je fais. D’ou le terme « l’inconscient ». Pourtant, ne pas être soi-même n’est que faisable si on est soi-même, donc ne pas être soi-même fait partie de « être soi-même ». Cela pourrait donc suggérer que ne pas être soi-même est alors impossible car on ne peut que être soi-même, mais au contraire, cela pourrait suggérer que nous ne sommes jamais nous mêmes, et qu’il est insaisissable d’être soi-même. Dans ce sens, cette expression est totalement contradictoire et illogique. Est-ce que c’est donc une illusion ? Parce que nous ne pouvons jamais être nous mêmes a cause des obstacles dans la vie que nous rencontrons tout les jours, lorsque on cherche a être une personne plus « complet », et donc le « soi-même » idéal, ce qui justifie l’idée de « devenir ce que nous sommes ». Ce que nous sommes se construit tout au long de la vie. « Être soi-même » consiste a avoir connaissance de soi, or si nous changeons chaque jour a cause des obstacles, le « moi » change respectivement, et devient de plus en plus complexe, afin d’être presque impossible de saisir, au sens de le tout connaitre. Il y donc un désir insaisissable d’ « être soi-même » parce qu’on ne veut pas rester le « soi-même » imparfait que l’on est.

Deuxièmement, « être soi-même » est la seule possibilité pour la conscience, parce qu’il est impossible d’avoir la conscience de quelqu’un d’autre, ou d’avoirs plusieurs consciences conscients. Cela signifie que la conscience est unique a chaque être vivant. Or, être soi-même c’est avoir conscience de son identité, qui est difficile a déterminer car elle est ouverte. Pourtant, on peut donner une définition simple de son identité, en disant qu’on est définit par ce qu’on fait. Mais une identité personnelle précise est insaisissable et reste ouverte du faite de notre liberté.
Cette liberté nous donne d‘avantage la capacité de faire des réflexions sur nous mêmes pour nous donner une idée de qui on est. Tout le monde a cette liberté et c’est pour cela que tout le monde sait ce qu’il est, il est juste difficile de définir soi-même de manière précise. Notre liberté nous donne aussi le choix de choisir ce que l’on fait dans le futur, pour arriver à un « soi-même » plus complète, ce qui justifie qu’on est définit par nos actions conscientes, ce que l’on fait. Le fait qu’on est définit par nos actions conscientes renvoie donc à la comparaison entre la conscience et d’être « soi-même », par exemple si quelqu’un nous demande si on a fait une action « exprès », on nous demande en réalité si nous étions conscientes de nos actions et au temps de l’action.
De plus, « soi-même » c’est l’idée d’un sujet. C’est-a-dire l’idée d’une pensée, de valeurs, de conscience, etc. C’est où le « je » pensant devient l’« objet pensé ». Par exemple quand on affirme « je me connais moi-même », cela illustre l’idée d’une conscience qui fait retour sur elle-même. La conscience c’est savoir qu’on pense et ce qu’on fait. Elle fait le lien entre les états antérieurs et l’anticipation de l’avenir. On ne peux pas être autre que le sujet de ses pensées, de ses actes et de ses états. Nous sommes tous capables de dire que nous somme des hommes, puisque nous sommes des êtres pensants et conscient d’exister. « Soi-même » c’est donc un concept qui est commun a nous tous, parce qu’on ne peux pas être autre que « soi-même »

« Être soi-même » est donc une expression totalement cohérente et logique. Il est aussi possible de savoir qui on est a travers le regard des autres, comme dit Aristote : « Le vrai bon ami est capable de dire ce que nous sommes vraiment ».
L’expression « être soi-même » a donc, d’une part, une définition simple mais d’autre il a un sens plus complexe et même paradoxal. C’est ce sens paradoxal auquel nous avons basée notre dissertation dessus. En effet nous avons tout d’abord définit le « soi » en disant que nous en tant qu’êtres humains sommes définit par nos actions, ce qu’on fait et la société. Nous sommes des « êtres sociaux ». Ce qui veut donc qu’on subisse aussi toutes changements de la société.
Cette définition du « soi » nous avons permis de répondre tout d’abord à la problématique et ensuite à la question posée à travers notre thèse et puis notre antithèse. Notre thèse a présenté mon opinion personnelle sur le sujet qui incorpore ainsi celle de Freud. C’est le fait que nous ne sommes jamais nous même puisque nous n’avons pas de « soi » concrète qu’on puisse basée dessus, l’homme subissent des changements sans cesse. De plus l’idée de l’inconscient va rentrer dans le sujet avec les actions inconscients qui ne sont « pas faites » par nous même.
Notre antithèse a présenté plutôt l’idée de Galilée que l’homme est au centre de tout et que nous sommes toujours nous même. C’est une idée qui peut-être renforcée par des preuves scientifiques. On peut noté que Galilée est également très actif au niveau des sciences. Cette idée s’appuie également sur la conscience et que nos actions conscientes sont celles qui nous détermines comme être vivant avec une identité personnelle. L’antithèse peut également utiliser notre thèse comme preuve aussi. Comme par exemple on dit qu’on n’est pas « soi-même » alors qu’ « être » consiste essentiellement à être « soi-même ». On peut ne pas peut « ne pas être soi même » sans « être soi même », ce qui vérifie qu’on est toujours « nous même ».
La question « peut-on ne pas être soi-même » admet donc deux réponses qui sont toute a fait valide et qui possèdent tous les deux des preuves pour supporter l’argument. « Être soi-même » a donc un sens très ambigüe, car cette expression signifie d’abord « être » dans le sens que nous sommes tous des êtres pensants, et notre identité est définit par nos actions, qui définissent nous mêmes, car il est évident qu'on ne peut pas être quelqu'un d'autre que celui qu'on est. Pourtant nous sommes toujours entrain de changer et on cherche à être le « soi-même » parfait, mais insaisissable, pour « devenir ce que nous sommes », ce qui implique qu’on n’est jamais « soi-même ». L’expression a donc un sens paradoxal qui peut être interprété de ces deux manières, qui renvoient tous les deux a quelque chose de réel et de véritable.

Nous pouvons donc conclure qu’en définir le « soi » et étudier comment nous en tant qu’êtres humains ne sommes jamais « nous-mêmes » mais aussi l’aspect inverse que nous sommes toujours « nous-mêmes », on a pu répondre a la question posée tout d’abord en problématique : comment peut-on définir le « soi » ? Mais aussi la question posée comme déclencheur d’argument du sujet : Peut-on ne pas être soi-même?

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Droit Du Travail

...DROIT DU TRAVAIL INTRO 2 1. Définition du droit du travail 2 2. Les sources du droit du travail 2 2.1 Les sources externes (non française) 2 2.2 Les sources internes 3 3. Les instances de contrôle en droit du travail 4 3.1 Les instances administratives 4 3.2 les instances judiciaires 5 1ere partie : Les relations individuelles de travail 6 Titre 1 : La formation de la relation de travail 6 Chapitre 1 : L’embauche 6 Section 1 : les filières de recrutement 6 Section 2 : la sélection du salarié 6 1. Les principes fondamentaux 6 2. Les dérogations aux principes 7 3. les sanctions de la violation de ce principe 7 Chapitre 2 : Le choix du contrat de travail 8 Section 1 Le contrat à durée indéterminé 8 Section 2 Les contrats précaires 8 1. Le contrat à durée déterminée 8 2. Le contrat de travail à temps partiel 10 Chapitre 3 : La période d’essai 11 Section 1 : Mise en œuvre de la période d’essai 11 1. Le point de départ 11 2. Le renouvellement de la période d’essai 11 Section 2 : Rupture de la période d’essai 11 Titre 2 : L’exécution de la relation de travail 11 Chapitre 1 : La durée du travail 11 Section 1 : Le temps légal 11 1. le temps de travail 11 2. le temps de repos 12 3. Le temps d’astreinte 14 Section 2 : le temps conventionnel 14 1. les conventions de forfait 14 2. Les accords modifiants la répartition des horaires de travail sur différentes périodes 15 Chapitre 2 : la rémunération...

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